Sous pression, Marcus Ericsson sait qu’il doit impressionner Sauber

Marcus Ericsson pense pouvoir profiter du départ de Charles Leclerc chez Ferrari la saison prochaine pour décrocher un nouveau contrat avec l’équipe Sauber en 2019.

Alors que le jeune pilote Charles Leclerc a rapidement décroché un contrat dans une grande équipe, le pilote suédois Marcus Ericsson se bat toujours pour rester sur la grille l’an prochain.

Kimi Raikkonen rejoindra l’équipe Sauber l’an prochain à la place de Charles Leclerc, mais la formation suisse laisse planer le doute quant à l’identité du second pilote, Antonio Giovinazzi étant l’un des grands favoris.

Dans ce contexte compétitif, Marcus Ericsson espère pouvoir prouver à Sauber lors des dernières courses de l’année qu’il mérite d’être reconduit pour l’an prochain.

« Ils ne m’ont pas vraiment donné de détails ou un calendrier pour cela, mais je sais que je dois performer maintenant. » a déclaré Marcus Ericsson.

« Je sens que j’ai passé une étape lors des cinq ou six dernières courses, j’ai marqué plus de points que Charles [lors des cinq dernières courses avant Singapour], mais Charles a signé un contrat avec Ferrari pour quelques années, donc je pense que ça en dit long. »

« Si je peux continuer à faire cela, ou même mieux, c’est ce que je dois faire. Si cela suffit pour un contrat ou non, ce n’est pas à moi de le dire, mais je dois continuer à essayer et à impressionner. »

« La compétition pour les baquets est beaucoup plus forte que ces dernières années et je pense que la signature de Kimi le prouve vraiment. Mais maintenant, il ne reste qu’un baquet pour l’année prochaine, alors je dois vraiment impressionner et travailler dur pour montrer que je mérite d’être dans l’équipe. »

« La pression est forte mais j’aime ça, d’habitude, je fais ma meilleure course lorsque j’ai la pression sur les épaules, donc ça ne me dérange pas vraiment. »

Les tests Pirelli sont terminés au Paul Ricard

Les tests Pirelli sont désormais terminés au circuit Paul Ricard après deux journées de travail pour le manufacturier italien, qui a reçu l’aide de Ferrari et Mercedes.

Ces essais privés permettent à Pirelli de développer ses gommes pour la prochaine saison de Formule 1, la firme milanaise était cette semaine dans le sud de la France sur le circuit Paul Ricard avec Ferrari et Mercedes pour y tester les pneus Slicks 2019.

Jeudi, c’est Charles Leclerc, le futur pilote de la Scuderia, qui a pris le volant de la Ferrari 2018. Le jeune monégasque a pu boucler 129 tours de circuit, tandis que Valtteri Bottas effectuait 102 rotations sur le tracé varois au volant de sa Mercedes W09.

Pour cette journée de vendredi, c’est Sebastian Vettel qui a pris les commandes de la Ferrari, le quadruple champion du monde a bouclé 121 tours de circuit, tandis que Valtteri Bottas était à nouveau au volant de la Mercedes pour cette dernière journée, le Finlandais a bouclé 112 tours.

Au total, Pirelli va pouvoir analyser quelques 464 tours de circuit, ce qui permettra au manufacturier italien de mieux comprendre le comportement de ses gommes pour la saison 2019. Rappelons que ces essais sont interdits à la presse, nous ne sommes donc pas en mesure de fournir plus d’informations.

Les prochains tests se dérouleront à Suzuka avec Renault les 9 et 10 octobre, tandis que l’équipe Sauber terminera le programme avec Pirelli à Mexico le 30 octobre.

Cyril Abiteboul : « Poursuivre cette dynamique en Russie »

Renault a consolidé sa quatrième position au classement des constructeurs la semaine dernière à Singapour en inscrivant des points avec ses deux monoplaces et va donc essayer de poursuivre sa dynamique au Grand Prix de Russie.

Renault a actuellement 15 points d’avance sur l’équipe Haas, mais la formation américaine a fait appel de la décision de la FIA, qui a décidé de disqualifier la voiture de Romain Grosjean au Grand Prix d’Italie, ce qui veut dire que les résultats sont pour le moment provisoires, et Haas pourrait donc récupérer ses points de la sixième place signée par Grojean à Monza. (l’appel sera étudié par la FIA le 1er novembre)

Dans ce contexte, Renault ne peut pas se permettre de baisser la garde et devra continuer de faire évoluer sa RS18 jusqu’à la fin de la saison.

« Nous avons quitté Singapour avec un minimum de satisfaction. Nous avons assuré notre première double entrée dans les points en cette seconde moitié de saison et nous avons réussi l’intégration de nouvelles évolutions aérodynamiques et mécaniques. » explique Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing.

« Enstone, Viry et l’équipe de piste ont très bien travaillé ensemble pour concrétiser les gains de performance observés dans les données. »

« De ce fait, nous avons pu légèrement accroître notre avance sur nos poursuivants et ainsi confirmer notre quatrième place au Championnat Constructeurs. »

« Notre objectif est de poursuivre cette dynamique en Russie. Nous avons d’autres améliorations et modifications mécaniques qui devraient nous apporter davantage de stabilité. »

« Une fois de plus, Singapour a confirmé à quel point la compétition est serrée en ce moment, mais aussi la compétitivité des équipes de pointe, y compris sur des circuits où nous espérions profiter de nos atouts. »

« Nous devons continuer nos efforts dans tous les domaines et prendre les points dès que nous le pouvons. Nous savons que nos adversaires en feront de même. »

Red Bull a ouvert l’espace MK7 en plein cœur de son usine

Red Bull Racing a ouvert cette semaine une salle de musée à son usine de Milton Keynes en Angleterre baptisée MK7 [Milton Keynes 7].

Cet espace, que vous pouvez visiter, concentre toutes les monoplaces construites par l’écurie à la boisson énergisante depuis la saison 2005 (sauf le RB7 de la saison 2011, qui est réservée aux démonstrations).

Red Bull a inauguré MK7 ce jeudi, alors que l’équipe vous offre la possibilité de venir la visiter en envoyant un mail à cette adresse : [email protected].

Notez que l’espace MK7 peut également servir aux comités d’entreprise, avec notamment une mezzanine exclusive qui surplombe les monoplaces exposées, ce qui en fait l’endroit idéal pour des présentations, des lancements, des déjeuners, des dîners de gala et des cocktails.

Budkowski rappelle qu’il faudra encore du temps à Renault avant de battre les meilleures

Le directeur exécutif de Renault, Marcin Budkowski, déclare qu’il serait insensé pour l’équipe du constructeur français de prétendre qu’elle sera capable de battre Mercedes ou Ferrari la saison prochaine.

Depuis son retour en F1 en tant qu’équipe d’usine, Renault n’a cessé d’augmenter la taille de son personnel à l’usine d’Enstone en Angleterre.

Mais selon Budkowski, les effets de ces recrutements ne seront visibles que d’ici quelques mois, et il serait donc « ridicule » de penser que Renault va pouvoir réduire l’écart avec les meilleures équipes rapidement.

« Nous sommes actuellement à une seconde et demie des meilleurs. » explique le Polonais à Auto Hebdo. « Ce serait ridicule de dire que l’on peut effacer ce déficit en un claquement de doigts face à des organisations comme Mercedes et Ferrari. »

« Mais Renault est désormais une grosse organisation qui continue de croître. A la fin de la saison, nous aurons grandi de 50% par rapport à l’effectif présent lors du rachat de Lotus en décembre 2015. »

« Nous serons près de 700 personnes en fin d’année, mais cela ne veut pas dire que le fruit du travail collectif de ces 700 personnes sera visible dés janvier. »

« Lorsque les gens arrivent, un temps d’adaptation est nécessaire. Quand vous avez des jeunes, il faut les former. Et nous avons recruté énormément d’apprentis et de jeunes talents diplômés, et on ne voit qu’aujourd’hui le bénéfice des recrutements effectués en 2016-2017. » 

Mercedes refuse de dépenser plus d’argent pour ses jeunes pilotes

L’équipe Mercedes ne compte pas débourser plus d’argent qu’elle ne l’a déjà fait pour payer un volant à l’un de ses jeunes pilotes l’an prochain en Formule 1.

Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, explique qu’au delà de l’aspect émotionnel et de la relation humaine, le constructeur allemand doit d’abord regarder le degré de rentabilité lorsqu’il soutient financièrement un jeune pilote.

« Pour Mercedes, notre objectif principal est de diriger notre équipe de course et d’avoir le meilleur pilote possible dans la voiture pour gagner des courses et participer à des championnats. » explique Toto Wolff.

« Si vous manquez d’une équipe partenaire comme c’est le cas pour Red Bull avec Toro Rosso ou bien de relations contractuelles comme Ferrari avec Sauber et Haas, il devient alors très difficile de trouver le bon endroit pour nos jeunes pilotes. »

« 99% de nos ressources servent à gérer l’équipe, et les jeunes pilotes, au delà de l’aspect émotionnel, mais ils doivent aussi avoir un sens commercial. »

« Nous avons soutenu Pascal [Wehrlein] pendant deux années, nous l’avons aussi fait avec Esteban [Ocon] pendant deux ans, et nous avons aussi aidé George [Russell] à arriver là où il est maintenant. Mais à un certain stade, si l’analyse de rentabilité n’a aucun sens, alors ce n’est plus pour nous. »

Depuis le début de son programme pour les jeunes pilotes, Mercedes n’a pour l’instant jamais récupéré son argent, les deux exemples les plus flagrants étant :

  • Pascal Wehrlein, qui a couru au volant d’une Sauber à moteur Ferrari en 2017, mais qui a finalement quitté la Formule 1 pour laisser sa place à Charles Leclerc.
  • Le jeune Esteban Ocon, qui roule actuellement pour Racing Point Force India, et qui devra laisser sa place à Lance Stroll à la fin de l’année et qui se retrouvera très probablement sans baquet l’an prochain.

Dans ce contexte, Mercedes envisage tout simplement de stopper son programme de jeunes pilotes : « Nous arrivons à un point où nous n’avons pas d’équipe junior, et si vous manquez de possibilités pour les placer, vous devez penser à réduire votre programme junior, à libérer quelqu’un ou à changer de stratégie. »

« Nous sommes à la croisée des chemins, nous allons voir comment cela se passe avec George et Esteban, et nous déciderons comment nous pouvons continuer. » 

Steiner : « Une troisième voiture par équipe perturberait le championnat »

Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, estime que la mise en place d’une troisième voiture par équipe risquerait de fausser le championnat du monde et serait source de confusion pour les fans.

Il y a quelques jours, le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a relancé l’idée d’introduire une troisième monoplace par équipe, estimant que ce serait la meilleure solution pour aider les jeunes pilotes comme Esteban Ocon à rester sur la grille.

Le directeur de course de la FIA, Charlie Whiting, a déclaré qu’il ne pensait pas qu’il y ait suffisamment de soutient pour cette idée, en dépit de la volonté du directeur de Mercedes d’en parler lors de la prochaine réunion du groupe stratégique.

En effet, de nombreux responsables d’équipe se sont montrés sceptiques quant à l’idée d’introduire une troisième monoplace, tout comme Steiner, qui pense que cela pourrait tout simplement semer la confusion.

« Je ne suis pas d’accord avec l’ajout d’une troisième voiture, car cela pourrait semer la confusion. » déclare le directeur de l’écurie Haas.

« Il serait très difficile pour les fans et les nouveaux spectateurs de comprendre que parfois une troisième voiture pourrait courir. Cela perturberait le championnat actuel à mon avis. Je pense que nous devons nous asseoir et essayer de trouver une meilleure solution. »

Une question d’argent

Le directeur de l’équipe américaine révèle que le problème principal auquel devraient faire face les équipes quant à l’introduction d’une troisième monoplace serait d’abord financier, Steiner soulignant qu’il pourrait alors changer d’avis si quelqu’un finançait tout ça à la place de l’équipe.

« En l’état actuel des choses, nous n’avons aucun intérêt à placer une troisième voiture. En revanche, si quelqu’un arrive et paie pour tout cela, alors nous pourrions l’envisager. Mais tant que cela n’arrivera pas, nous ne projetterons pas d’introduire une troisième voiture. »

La FIA a gaspillé de la peinture à Singapour selon Charlie Whiting

Charlie Whiting, le directeur de course de la FIA, estime que les changements effectués le week-end dernier au Grand Prix de Singapour pour faire respecter les limites de la piste aux pilotes ont été inefficaces.

Après les premiers essais du week-end à Singapour, la FIA a décidé d’ajouter une ligne peinte au sol à l’extérieur du virage 7 du tracé de Marina Bay afin d’obliger les pilotes à respecter les limites du circuit.

Pour des raisons de temps, la FIA n’a pas réussi à matérialiser les limites de la piste avec un boudin au sol, comme c’est le cas sur la plupart des autres circuits, ce qui laisse penser à Whiting que les mesures prises le vendredi avec l’ajout d’une simple bande de peinture n’ont pas dissuadé les pilotes au virage 7.

« Honnêtement, je pense que c’est un gaspillage de peinture. » déclare Charlie Whiting, concernant la bande de peinture rajoutée à Singapour.

« Nous envisagerons une solution différente l’an prochain, mais ce n’était tout simplement pas possible de le faire après vendredi. »

« Je pense qu’en qualifications, à défaut d’avoir eu un effet dissuasif dont je doute, ils étaient tous à deux mètres de la ligne. Je pense que c’était encore plus rapide de rester sur le vibreur mais pas de le dépasser. »

Verstappen rassuré par le budget plus important de Honda par rapport à Renault

Max Verstappen se réjouit d’avance de savoir que Honda va pouvoir développer son unité de puissance 2019 avec des moyens beaucoup plus importants que ce que Renault dépensait ces dernières pour son moteur.

A partir de 2019, Red Bull quittera Renault, avec qui l’équipe de Milton Keynes a travaillé durant douze années, pour passer au moteur Honda, qui équipe actuellement l’équipe sœur de Red Bull : La Scuderia Toro Rosso.

Les dernières rumeurs du paddock suggèrent que Honda va introduire une nouvelle spécification de son moteur au Grand Prix de Russie, ce qui devrait le faire passer devant le bloc Renault en termes de puissance pure.

Verstappen estime que les améliorations apportées par le motoriste japonais sur son unité de puissance cette année seront de toute façon bénéfiques pour Red Bull l’an prochain, alors que le jeune pilote Red Bull se dit surtout rassuré par les moyens importants de Honda, même s’il sait que 2019 sera une année difficile.

« Tout d’abord [je suis rassuré], en raison du budget dont ils disposent, qui est beaucoup plus important que celui de notre fournisseur actuel [Renault]. » déclare Verstappen aux médias hollandais lors d’un événement organisé par les supermarchés Jumbo.

« De plus, ils vont dans la bonne direction, ils ont notamment de bons résultats lors des essais. En outre, ils ont vraiment la volonté de gagner. »

« Nous avons déjà la mentalité de vouloir gagner en équipe, mais maintenant, il faut que ce soit le cas de l’autre côté – celui du moteur – et ce sera certainement le cas l’an prochain. »

« Je pense que nous avons vraiment la meilleure voiture du plateau, comme nous l’avons vu à Singapour.Nous espérons bien-sûr que l’an prochain avec un nouveau motoriste ça continuera à aller dans la bonne direction. »

« Nous avons déjà les bonnes personnes, mais le package dans son ensemble n’est pas encore bon. Ce sera aussi difficile l’année prochaine, mais j’espère que nous aurons une véritable chance l’année suivante. »

Robert Kubica répond à Marko : « Il sait où me trouver s’il veut venir me parler »

Le pilote d’essais et de développement de l’équipe Williams, Robert Kubica, a déclaré qu’il gardait ses options ouvertes pour 2019, alors que Williams n’a toujours pas annoncé les noms de ses deux pilotes pour la prochaine saison de F1.

C’est une quasi certitude maintenant, Lance Stroll va certainement rejoindre l’équipe Racing Point Force India en 2019 en remplacement du pilote français Esteban Ocon, ce qui laissera un baquet disponible au sein de l’équipe britannique après le départ du Canadien.

Il y a quelques jours, Claire Williams, la patronne de l’équipe, déclarait que Robert Kubica était en pole position pour remplacer Lance Stroll, mais depuis, la situation a quelque peu changé, et il se pourrait bien que la formation basée à Grove ne cherche à aligner qu’un duo de pilotes payants en 2019.

Interrogé sur ses attentes pour la prochaine saison, le pilote de développement de l’équipe, Robert Kubica, admet qu’il ne cherche pas à rester à tout prix chez Williams en 2019 et souligne qu’il est bien conscient que l’équipe britannique a d’autres priorités que les siennes.

« De mon point de vue, rien ne change. Je pense que les jours et semaines à venir seront importants concernant mes plans pour la prochaine année. » déclare Kubica au journal polonais Sokolim Okiem.

« Je peux me tromper, mais je pense que Williams a d’autres priorités que les miennes. Je ne sais pas pourquoi les gens m’associent uniquement à cette équipe, je suis sous contrat avec Williams jusqu’à la fin de cette année, et après cela, nous verrons bien. »

« Mon approche est la même qu’il y a trois semaines, trois mois ou qu’il y a trois ans. Si Williams dispose d’un volant de libre, alors je suis disponible. Mais la décision ne me revient pas. »

Récemment, Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, a confirmé à Sky Italia que Robert Kubica faisait partie des trois pilotes que l’équipe de Faenza surveille pour un éventuel volant en 2019.

Le Polonais assure qu’il n’a eu aucun contact avec Red Bull, mais a tenu à répondre à Helmut Marko : « Le Dr Marko ne m’a pas contacté, donc je ne suis pas au courant de cette possibilité. »

« Mais il sait où me trouver s’il souhaite venir me parler, je veux savoir ce qui me conviendra le mieux. Je veux trouver un objectif plus gratifiant, pas nécessairement à court terme, mais plus à long terme. »

Charles Leclerc a bouclé 129 tours au volant de la Ferrari au Paul Ricard

Charles Leclerc a terminé sa journée de tests pour le compte de Pirelli sur le circuit Paul Ricard au Castellet, où le pilote monégasque évoluait au volant de la Ferrari SF71-H de la saison en cours.

Leclerc, qui sera pilote titulaire pour la Scuderia Ferrari dés l’an prochain aux côtés de Sebastian Vettel, a pu prendre pour la toute première fois le volant de la Ferrari 2018 ce jeudi dans le cadre des essais privés Pirelli.

Le manufacturier italien continue son programme de développement des gommes 2019 cette semaine avec deux journées de travail au Paul Ricard avec Ferrari et Mercedes.

Charles Leclerc, qui a bouclé 129 tours aujourd’hui, n’était pas le seul pilote en piste puisque Valtteri Bottas était au volant de la Mercedes W09. Le pilote finlandais a quant à lui bouclé 102 tours de circuit ce jeudi.

Les deux pilotes travaillaient sous les ordres de Pirelli, qui a testé aujourd’hui les gommes Slicks qui seront introduites en F1 l’an prochain.

Au total, ce sont 231 tours de piste que Pirelli va pouvoir étudier afin de mettre au point sa gomme slick pour la saison 2019. Ces tests étant privés (et donc interdits à la presse) nous ne pouvons pas vous communiquer plus d’informations.

Ferrari et Mercedes seront à nouveau en piste demain vendredi au Paul Ricard pour la seconde et dernière journée d’essais, tandis que les prochains tests se dérouleront à Suzuka avec Renault les 9 et 10 octobre, tandis que l’équipe Sauber terminera le programme avec Pirelli à Mexico le 30 octobre.

Lewis Hamilton met la pression à Mercedes pour tester des pièces 2019

Alors qu’il reste encore six courses à disputer en 2018, Lewis Hamilton presse Mercedes pour tester de nouvelles pièces qui ne seront pas introduites avant 2019.

Le Britannique, leader du championnat du monde, souhaite déjà prendre de l’avance sur les essais hivernaux et demande régulièrement à son équipe de lui installer sur sa monoplace des pièces encore en développement pour la prochaine saison.

Les essais privés étant de plus en plus rares en Formule 1, le pilote Mercedes souhaite pouvoir valider certaines pièces lors des week-ends de Grand Prix plutôt que de devoir attendre cet hiver, lors des huit jours de tests à Barcelone.

« Je pousse les gars car ils doivent déjà valider des choses pour les essais de l’année prochaine. » explique Lewis Hamilton.

« Je leur dis : « Pouvez-vous avancer les choses ? S’il-vous-plaît, faites cette pièce qui demande beaucoup de travail mais que je pourrai avoir sur un Grand Prix, car je veux avoir un ressenti sur un week-end plutôt que l’an prochain en févier ou en mars. » 

« Lorsque nous débutons les essais, il est déjà trop tard. Donc, je les maintiens vraiment sous pression. » conclut le quadruple champion du monde.

Les essais hivernaux 2018 ont été largement perturbés par le mauvais temps cette année. En effet, sur les huit journées d’essais organisées à Barcelone, quatre ont été perdues en raison d’une vague de froid qui a touché le circuit de Catalunya, totalement paralysé par la neige.

Helmut Marko confirme que Kubica est sur la liste de Toro Rosso

C’est une grande surprise, mais l’information a été confirmée par Helmut Marko lui-même sur Sky Italia : Toro Rosso annoncera certainement le nom d’un premier pilote pour la saison 2019 au Grand Prix de Russie.

Si jusqu’à présent plusieurs noms ressortaient des conversations pour remplacer Pierre Gasly chez Toro Rosso en 2019, Helmut Marko en a surpris plus d’un en confirmant que l’un des trois noms de pilotes cités par le journaliste était susceptible de devenir titulaire l’an prochain pour l’équipe basée à Faenza.

Toro Rosso fera très certainement une annonce à Sotchi la semaine prochaine, mais Marko affirme que l’équipe n’est pas pressée et se laisse jusqu’aux essais hivernaux pour divulguer le nom du second pilote.

« Pour le moment, nous avons l’intention d’annoncer un premier pilote à Sotchi. » déclare Marko à Sky Sports. A la question : « Kvyat, Kubica ou Giovinazzi ? Marko a répondu : « L’un d’entre eux, je vous le dirai à Sotchi. »

« Nous allons leur parler dans les prochains jours, c’est important de conclure un contrat avec un pilote rapidement, mais nous ne sommes pas pressés. Pour l’autre baquet, nous pouvons attendre jusqu’aux essais hivernaux. »

Le principal intéressé quant à lui, Robert Kubica, s’est dit « étonné » de savoir que son nom était lié à Toro Rosso pour 2019 : « C’est une nouvelle pour moi. Je n’ai pas parlé avec le Dr Marko, donc je ne suis pas vraiment au courant d’une telle opportunité. » a déclaré Robert Kubica.

Le second baquet pourrait être disputé entre Dan Ticktum, Brendon Hartley et deux des trois pilotes qui n’aura pas été annoncé pour le premier baquet.

Arrivabene : « Kimi Raikkonen a tout a fait compris la décision de Ferrari »

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Maurizio Arrivabene, a expliqué que Kimi Raikkonen n’avait pas cherché à le faire changer d’avis concernant la décision de ne pas le reconduire à partir de 2019 pour placer le jeune Charles Leclerc dans son baquet.

Le manager italien, qui connait Raikkonen depuis de nombreuses années et qui a dû lui annoncer la nouvelle,  explique que Iceman, en bon professionnel, a tout à fait compris la décision de Ferrari.

Kimi Raikkonen a été mis au courant par Maurizio Arrivabene le jeudi matin avant le Grand Prix d’Italie en arrivant à Monza.

« Je dois dire que la relation avec Kimi est tellement bonne qu’il a très vite compris. » explique Arrivabene. « Si vous voulez faire le travail correctement, il s’agit de lui expliquer le processus, et c’est ce que j’ai fait, mais il n’a même pas essayé de dire : « Ok, j’aimerais que vous changiez d’avis, ou quelque chose comme ça ». »

« C’est un pilote professionnel, et puis j’ai entendu beaucoup d’autres choses comme : « Tu sais, lui dire à Monza, c’est le mauvais moment ». »

« Mais imaginez si je lui avais dit en Belgique et que Sebastian gagnait la course. Kimi était dans la même position, et puis ce n’était pas une bonne chose de lui dire en Belgique. »

« Le bon moment n’est jamais écrit sur le papier, mais ce qui est écrit sur le papier, ce n’est que lorsque nous signons des contrats avec nos pilotes, nous signons avec des pilotes professionnels. »

« Je parle toujours avec les deux pilotes en tant que pilotes professionnels, et j’attend d’eux le maximum de l’effort professionnel et de se servir de toutes leurs compétences professionnelles, et Kimi est l’un d’entre eux. »

Officiel : Nissan confirme Sebastien Buemi et Alex Albon en Formule E

Le pilote suisse Sébastien Buemi et le pilote basé au Royaume-Uni Alex Albon courront pour Nissan lors de ses débuts dans le championnat de Formule E en décembre.

Premier constructeur japonais à participer à ce championnat électrique, Nissan s’appuiera sur son expérience éprouvée en tant que leader mondial des ventes de voitures électriques depuis 2010.

Sébastien Buemi, 29 ans, a piloté au cours des quatre dernières saisons pour e.dams, le nouveau partenaire de Nissan en Formule E. Il arborera les couleurs de Nissan au volant de la nouvelle monoplace de Formule E Gen2 de la marque lors de son premier test officiel, le mois prochain à Valence, en Espagne.

Sébastien Buemi s’est déjà fait remarquer sur la piste en remportant le championnat des pilotes 2015/2016 et en établissant un nombre incroyable de records: nombre de victoires, de pole positions, de tours les plus rapides, de victoires consécutives, de victoires en une saison, d’arrivées consécutives rapportant des points, de tours en têtes et de courses en tête.

« La cinquième saison s’annonce inédite pour moi de bien des façons. »  explique Sébastien Buemi. « Il y a tant de nouveautés : les voitures, le format des courses, les circuits. J’ai hâte de poursuivre ma collaboration avec e.dams et de montrer les technologies 100% électriques de pointe développées par Nissan aux passionnés de sports automobiles du monde entier. »

Alex Albon, 22 ans, fera lui aussi ses premiers pas sur les circuits de Formule E avec Nissan, après avoir montré des performances impressionnantes dans les catégories monoplace junior internationales. Arrivé deuxième des séries GP3 en 2016, il est actuellement troisième en nombre de points dans le championnat de Formule 2 de cette année, avec trois victoires.

« Le niveau de compétition est intense et j’ai hâte d’affronter les meilleurs pilotes du monde. » a indiqué Alex Albon. « Le championnat Formule E 100% électrique représentera un nouveau défi pour moi, et mon coéquipier Sébastien sera d’une grande aide. C’est lui qui fait office de référence en termes de performances dans ces courses. »

Nissan fera ses grands débuts en Formule E lors de la première course de la cinquième saison, qui aura lieu le 15 décembre 2018 à Riyad, en Arabie Saoudite. Les courses suivantes se dérouleront à Marrakech (Maroc), à Mexico (Mexique), à Hong Kong, à Sanya (Chine), à Rome (Italie), à Paris (France), à Monte Carlo (Monaco), à Berlin (Allemagne) et à New York (Etats-Unis). D’autres rencontres sont prévues le 26 janvier et le 9 juin, sur des circuits restant à annoncer.

Toto Wolff : « La situation d’Esteban Ocon est extrêmement compliquée »

Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, pense qu’aucun pilote expérimenté ne sera encore en Formule 1 à partir de 2021, ce qui permettra automatiquement aux jeunes pilotes de progresser en F1.

L’Autrichien pense naturellement au cas du pilote français Esteban Ocon, qui est actuellement titulaire chez Racing Point Force India, mais qui n’a toujours pas trouvé de baquet pour la saison prochaine.

Ocon appartient au constructeur allemand Mercedes, ce qui rend la situation compliquée pour lui, puisque aucune équipe motorisée ou soutenue par un constructeur concurrent de la firme à l’étoile ne veut accueillir Esteban Ocon.

« Le marché des pilotes sera complètement différent l’année prochaine pendant les vacances d’été, non seulement pour nous, mais aussi pour les autres équipes. » déclare Toto Wolff

« Dans deux ans, les pilotes expérimentés auront disparu pour que les nouveaux talents trouvent leur place. Pour Esteban [Ocon], les portes s’ouvriront l’année prochaine, mais certaines seront fermées. »

« Nous ferons de notre mieux pour lui trouver une place, mais cela ne changera rien au fait que sa situation est extrêmement compliquée. Beaucoup  plus complexe par exemple que celle de George Russell, qui est en Formule 2. »

En 2021, de nouvelles règles seront introduites en Formule 1 et des pilotes expérimentés comme Lewis Hamilton, Sebastian Vettel ou encore Kimi Raikkonen pourraient décider de quitter la catégorie reine du sport automobile.

Sainz a perdu le contact avec Red Bull en allant chez Renault

L’Espagnol Carlos Sainz admet qu’il a perdu le contact avec Red Bull à partir du moment où il a rejoint l’équipe d’usine de Renault en 2017, ce qui a eu un certain impact sur sa décision de rejoindre McLaren à partir de la saison prochaine.

Sainz a signé un contrat pluriannuel avec McLaren à partir de 2019, alors qu’il remplacera Fernando Alonso, qui a annoncé qu’il prendrait sa retraite à la fin de l’année.

Carlos Sainz a révélé que l’une des raisons pour lesquelles son choix avait été facilité était qu’il n’était plus impliqué chez Red Bull depuis plus d’une saison maintenant en raison de ses liens avec Renault.

« Je suis convaincu que si j’avais eu une chance de rejoindre Red Bull en 2016 ou 2017, on m’aurait donné cette chance. Mais Ricciardo et Verstappen étaient bloqués. » explique Sainz.

« Puis je suis parti chez Renault, et là, j’ai passé une bonne année, mais c’est certain que j’ai perdu le contact avec Red Bull à cause de cela. Je n’avais aucune information, je n’ai pas été impliqué et ils ont choisi Pierre Gasly [pour 2019]. »

« Je le soutient, parce qu’il est un très bon pilote et il mérite vraiment sa chance chez Red Bull Racing. » conclut le pilote Renault.

James Allison : « Lewis Hamilton se transforme en une machine »

Le directeur technique de Mercedes, James Allison, a déclaré que Lewis Hamilton était un élément essentiel dans la montée en puissance de l’équipe en cette fin d’année, alors que la formation britannique souhaite remporter un cinquième titre constructeurs consécutif en 2018.

Lewis Hamilton a signé une incroyable pole position au Grand Prix de Singapour, collant six dixièmes à la Ferrari de Sebastian Vettel, son rival au championnat du monde.

James Allison n’hésite pas dire que le pilote britannique se transforme en une véritable machine en cette fin de saison, alors que Hamilton devance désormais de 40 points Sebastian Vettel.

« Lewis se transforme en une machine à cette période de l’année. » déclare le directeur technique de Mercedes. « Il élève sa performance à un niveau superbe à regarder. »

« Lewis a fait le travail [à Singapour] et nous lui avons donné la voiture pour le faire, c’est une immense source de fierté pour nous. »

« Plus important encore, nous avons corrigé les faiblesses qui nous ont handicapé sur ce circuit pendant un certain nombre de saisons et nous avons validé de nombreuses théories et analyses sur les raisons de nos souffrances antérieures et nous avons constaté une nette amélioration de notre performance à cet égard. »

Charles Leclerc au volant de la Ferrari 2018 au Paul Ricard cette semaine

Charles Leclerc, qui a signé un contrat avec la Scuderia Ferrari à partir de la saison prochaine, va rejoindre l’équipe italienne et Sebastian Vettel cette semaine pour participer aux essais Pirelli sur le circuit Paul Ricard dans le sud de la France.

Ce sera la toute première fois que Charles Leclerc pilotera la voiture de cette année et la toute première fois qu’il sera au volant d’une Ferrari depuis l’annonce de son arrivée au sein de la Scuderia à partir de la saison 2019.

Ces tests Pirelli auront lieu jeudi et vendredi sur la piste varoise, alors que le manufacturier italien bénéficiera de l’aide de Mercedes et Ferrari durant ces deux journées qui lui serviront à développer les gommes pour la prochaine saison de Formule 1.

Ces deux journées de tests sont très importantes pour Pirelli, puisque ce sont les deux meilleures voitures de la grille actuelle qui seront en piste cette semaine, ce qui permettra à la firme milanaise de recueillir des informations précieuses sur ses gommes 2019.

Après ces deux journées de tests privés, ce sera au tour de Renault de travailler avec le manufacturier unique de la Formule 1 sur le circuit de Suzuka [Japon] les 9 et 10 octobre, tandis que l’équipe Sauber achèvera ce programme de tests avec Pirelli à Mexico le 30 octobre.

Nicholas Latifi au volant de la VJM11 à Sotchi

Nicholas Latifi va pouvoir prendre à nouveau le volant de la VJM11 de l’équipe Racing Point Force India la semaine prochaine lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Russie.

Le pilote canadien remplacera le pilote titulaire Sergio Perez lors des EL1 du vendredi matin, alors que Latifi a déjà pris part à deux séances d’essais libres cette année au Canada et à Hockenheim, ainsi qu’aux essais privés organisés à Budapest peu avant la trêve estivale.

Nicholas Latifi évolue actuellement en Formule 2 avec l’écurie française DMAS, où il occupe la neuvième position au classement des pilotes, mais il occupe également le poste de pilote de développement pour l’équipe Racing Point Force India en Formule 1.