GP F1 du Qatar : A quelle heure sont programmées les qualifications ce vendredi ?

Dix-septième manche de la saison 2023 de Formule 1, le Grand Prix du Qatar se dispute ce week-end du 06 au 08 octobre sur le circuit de Losail situé près de Doha.

Attention ! Pour ce dix-septième rendez-vous de l’année, le format Sprint Shootout est de retour en Formule 1, ce qui signifie que le programme du week-end au Qatar est légèrement différent avec une seule séance d’essais libres le vendredi et une séance de qualifications programmée le même jour (cliquez ici pour lire le mode d’emploi de ce week-end un peu particulier).

Ce vendredi 06 octobre, la seule et unique séance d’essais libres du week-end à Losail [EL1] est programmée à 15h30 (heure de Paris), alors que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix du Qatar 2023 est programmée à 19h00 (heure de Paris).

Le samedi 07 octobre, les pilotes participeront à 15h00 (heure de Paris) à la qualification Shootout dont le résultat déterminera la grille de départ de la course Sprint de 100 kilomètres disputée plus tard dans la journée à 19h30 (heure de Paris) et dont le résultat n’aura absolument aucun impact sur la grille de départ de la course de dimanche.

Enfin le dimanche 08 octobre, le départ du Grand Prix du Qatar 2023 sera donné à 19h00 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 57 tours sur le tracé de Losail.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 06 octobre pour les essais libres du GP du Qatar en direct sur notre Live Center accessible ici.

Sous pression, Logan Sargeant veut connaître un ‘week-end propre’ au Qatar

Toujours sans contrat pour la saison 2024 de F1, le pilote Williams Logan Sargeant s’apprête à disputer le Grand Prix du Qatar avec la ferme intention de connaître un “week-end propre” après ses erreurs à répétition au cours des dernières manches disputées.

Après plusieurs crashs, Logan Sargeant se retrouve dans un situation compliquée en cette fin de saison, son baquet étant désormais le seul encore disponible pour la saison 2024 et les candidats pour le remplacer ne manquent pas.

Lorsqu’on lui a demandé comment il se sentait à la veille du Grand Prix du Qatar, l’Américain a répondu : “Je me sens bien. C’était agréable d’avoir un week-end de libre.”

“Honnêtement, en termes de rythme, les quatre dernières manches ont été plutôt solides. J’ai juste besoin de rester propre. Cela a vraiment été l’un des moments déterminants de tous les week-ends, plutôt que de devoir améliorer constamment le rythme.”

“Je pense qu’il s’agit peut-être simplement de revenir un peu en arrière pour m’assurer d’avoir des week-ends un peu plus propres.”

“Et honnêtement, avec le rythme que nous avons eu, je pense que je peux me permettre de ralentir un peu et de passer des week-ends plus propres.”

Bien qu’il cherche à connaître un week-end plus propre, le pilote Williams sera confronté à Losail à un circuit qu’il ne connaît pas et s’attend donc à un Grand Prix du Qatar “délicat”.

“J’ai beaucoup appris grâce à la simulation, c’est un circuit vraiment cool d’après ce que j’ai vécu jusqu’à présent.” a ajouté Sargeant.

“Cela va être un week-end vraiment délicat, pas seulement pour nous, mais pour tout le monde. Je pense que l’évolution de la piste va être énorme, nous sommes les seuls à piloter ce week-end [pas de courses support], la piste va certainement être sale au début en EL1, donc ça va déjà être quelque chose d’important.”

“Les conditions météorologiques entre les EL1 et les qualifications [jour et nuit] vont être extrêmement différentes en termes de températures qui changent. Il va donc s’agir d’essayer d’anticiper pas mal de choses avant les qualifications, et simplement de comprendre ce qui pourrait nous arriver et la meilleure façon de s’y prendre.”

C’est Daniel Ricciardo qui a appris à Lawson qu’il piloterait au Qatar

De nouveau titularisé au volant de l’AlphaTauri ce week-end au Qatar à la place de Daniel Ricciardo, Liam Lawson a révélé que c’est Ricciardo lui même qui l’a averti qu’il roulerait à Losail pour la dix-septième manche de l’année.

Lawson a remplacé Daniel Ricciardo lors des quatre Grands Prix précédents après que l’Australien se soit cassé le métacarpien de la main gauche lors d’un accident en EL2 au Grand Prix des Pays-Bas. Cependant, on s’attendait à ce que Ricciardo soit de retour ce week-end au Qatar, mais c’est bien Lawson qui a été titularisé une nouvelle fois.

“Lundi, j’étais en train de déjeuner quand un numéro inconnu m’a appelé en FaceTime.” a expliqué Liam Lawson ce jeudi au Qatar.

“J’étais un peu confus parce que les gens ne font pas de FaceTime au hasard. Donc, j’ai répondu et j’ai vu le visage de Daniel [Ricciardo] et il m’a essentiellement dit qu’il pensait me laisser piloter un autre week-end.”

“Evidemment, c’est bien d’être de retour, c’est bien d’être de nouveau dans la voiture ce week-end, sur un circuit différent. Je suis excité.”

Lawson a tout de même admis qu’il s’attendait à devoir une nouvelle fois remplacer Ricciardo au Qatar pour un cinquième week-end consécutif et s’est donc préparé dans le simulateur après le Grand Prix du Japon.

“Pour être honnête, après le Japon il semblait très probable que je sois de nouveau obligé de rouler, donc j’ai continué à me préparer comme d’habitude. Je me suis préparé comme dans une situation normale, comme si j’allais piloter.” a ajouté le Néo-Zélandais.

La cible pour un retour de Daniel Ricciardo semble être le Grand Prix des Etats-Unis à Austin fin octobre et Liam Lawson pense que le retour de l’Australien à ce moment-là est plus que probable.

“Je pense que Austin est définitivement la cible. Je pense que c’est plus probable. Évidemment, je ne peux pas le dire avec certitude, mais nous avons plus d’une semaine pour nous y préparer. [au cas où], mais je dirais que c’est probablement Austin.”

Le Qatar sera un autre test sévère pour Ferrari selon Vasseur

Le patron de la Scuderia Ferrari, le Français Frederic Vasseur, s’attend à ce que la piste de Losail au Qatar soit un autre “test sévère” pour la SF-23, le tracé étant essentiellement composé de virages rapides obligeant les équipes à adopter un package à appui aérodynamique élevé ce week-end.

Après être devenue la seule équipe non Red Bull à avoir décroché une victoire cette saison grâce à Carlos Sainz à Singapour, la Scuderia Ferrari a signé une semaine plus tard au Japon un résultat plus classique avec une quatrième place pour Charles Leclerc et une sixième place pour Carlos Sainz sur un tracé plus conventionnel que celui de Marina Bay.

En arrivant au Qatar, Frederic Vasseur s’attend à ce que la piste de Losail soit un autre test décisif pour la SF-23, mais le Français insiste sur le fait que son équipe a très bien préparé ce week-end dans le simulateur à l’usine au cours des dernières semaines.

“Sur le papier, la piste de Losail semble être un autre test sévère pour la SF-23.” nous confie Frederic Vasseur à la veille du Grand Prix du Qatar.

“Depuis Zandvoort, nous avons beaucoup appris sur la meilleure façon de gérer notre package et encore une fois au Qatar, nous ferons de notre mieux pour donner à Charles et Carlos une voiture avec laquelle ils pourront se battre dans les batailles très serrées que nous avons vues à chaque course où ils se sont battus au millième près, derrière les leaders du championnat.”

“Ce sera la première fois que nous courrons au Qatar avec la génération actuelle de voitures à effet de sol et nous n’aurons qu’une seule séance d’essais libres, car il s’agit d’un autre week-end de Sprint.” a ajouté Frederic Vasseur.

“Cela signifie que le travail de préparation effectué en usine et dans le simulateur prend encore plus d’importance et que nous nous sentons bien préparés.”

“Une fois de plus, l’objectif est de ramener le plus de points possible tout en continuant à nous battre pour la deuxième place au classement constructeurs.”

Avant le Grand Prix du Qatar, Ferrari occupe la troisième place au classement par équipe avec 20 points de retard sur Mercedes.

Haas F1 vise à sortir ‘du trou’ dans lequel elle est tombée cette saison

Le patron de Haas, Guenther Steiner, assure que son équipe s’efforce de “sortir du trou” dans lequel elle est tombée cette année, l’Italien faisant le point sur les améliorations techniques qui seront introduites sur la VF-23 à partir du Grand Prix des Etats-Unis plus tard au mois d’octobre.

Après avoir marqué des points dans trois des cinq premières courses de la saison 2023, l’équipe Haas a connu une baisse de régime par la suite, l’écurie américaine ayant marqué un seul point au cours des onze derniers Grands Prix disputés [une dixième place pour Magnussen à Singapour]. Avant le Grand Prix du Qatar programmé du 06 au 08 octobre, Haas occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec deux points d’avance sur Alfa Romeo.

A la veille de la dix-septième manche de la saison, Guenther Steiner a expliqué comment son équipe gère cette mauvaise passe : “C’est très simple, il faut regarder vers l’avant et savoir ce que nous faisons en équipe.” a déclaré Steiner.

“Nous travaillons dur pour sortir de ce trou et c’est ce qui me motive chaque jour de la semaine. Je ne serais pas ici si je ne savais pas que nous travaillons dur et que nous nous améliorons là où nous voulons et devrions être.”

“Nous connaissons notre voiture et savons que nous sommes en difficulté en ce moment en course, tout le monde en est bien conscient.”

“Toujours, toute l’équipe essaie de faire de son mieux, en commençant par les pilotes, en passant par les mécaniciens et les ingénieurs, en tirant le meilleur parti de ce que nous avons.”

“Ensuite, quand l’occasion se présente, nous marquons un point ou du moins nous gagnons quelque chose en qualifications et si vous regardez nos arrêts aux stands lors des dernières courses, ils étaient plutôt bons. Donc, chapeau bas à l’équipe qui garde la tête haute et continue à pousser car elle sait que des jours meilleurs sont à venir.”

Haas se concentre désormais sur l’introduction d’un nouveau package aéro pour le Grand Prix des Etats-Unis à Austin, et Steiner insiste sur le fait que ces évolutions donneront à l’équipe la direction à prendre pour le développement de la monoplace de la saison prochaine.

“Nous ne savons pas à quel point la mise à niveau sera bonne, nous en attendons quelque chose de bien, mais le meilleur serait que nous puissions aller dans la direction que nous voulons prendre l’année prochaine et je pense que nous apprenons beaucoup cette année pour la saison prochaine.”

Christian Horner s’attend à une riposte de l’équipe Mercedes en 2024

Le patron de Red Bull, Christian Horner, reste persuadé que son homologue de chez Mercedes “complote” en secret pour faire revenir son équipe dans la lutte pour le titre mondial en 2024 après deux années de domination de la part de Red Bull en Formule 1.

Après avoir remporté huit titres constructeurs entre 2014 et 2021, Mercedes a vu son rival Red Bull prendre la main à partir de la saison 2022 lorsque la nouvelle réglementation technique a été introduite en Formule 1. Depuis lors, Red Bull a raflé deux titres constructeurs consécutifs en 2022 et 2023, tandis que son pilote vedette, Max Verstappen est en passe de décrocher un troisième titre mondial après en avoir gagné deux consécutifs en 2021 et 2022.

Interrogé quant à sa rivalité avec son homologue de chez Mercedes et sur ce à quoi il s’attend pour 2024, Christian Horner a répondu : “Pour moi, le sport est une question de rivalité. C’est génial d’avoir de la rivalité. Il faut évidemment du respect, mais le sport ne serait pas un sport sans rivalité.” a déclaré Horner à Sky Sports.

“Évidemment, nous n’avons pas beaucoup vu cela ces dernières années, mais je suis sûr qu’il [Wolff] complote. Je suis sûr qu’il a quelque chose sur lequel ses gars travaillent, et c’est une grande équipe, ils ont d’excellents pilotes, ils chercheront à riposter.”

“Ça fait mal quand on perd. Si cela ne fait pas mal, alors vous ne devriez pas faire ça. Nous avons eu une longue période, six à sept saisons de souffrance, à être les demoiselles d’honneur, et nous n’avons jamais perdu de vue où nous voulions être, et nous sommes l’équipe qui a brisé cette domination.”

“Tout se déroule par cycles, à un moment donné, quelqu’un nous battra.” insiste le Britannique.

“Maintenant, que ce soit Mercedes, Ferrari, McLaren, Aston Martin ou un autre, nous ne le savons pas, mais tout ce que nous pouvons contrôler, c’est ce que nous faisons. Donc c’est tout ce sur quoi nous nous concentrons, c’est à dire sur nous-mêmes.”

Avant le Grand Prix du Qatar programmé ce week-end du 06 au 08 octobre, l’équipe Mercedes occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 20 points d’avance sur la Scuderia Ferrari.

Lawrence Stroll contre l’arrivée d’une onzième équipe en F1 !

Le président exécutif d’Aston Martin, Lawrence Stroll, reste fermement convaincu que la Formule 1 devrait rester un championnat à dix équipes malgré l’approbation récente de la FIA selon laquelle Andretti Cadillac pourrait devenir un onzième constructeur à rejoindre la grille de la catégorie reine du sport automobile.

Plus tôt cette semaine, la FIA a approuvé la candidature d’Andretti Cadillac, la fédération confirmant que Andretti Formula Racing LLC était le seul candidat à répondre aux critères stricts fixés par la FIA parmi les quatre équipes qui ont déposé des candidatures formelles.

Dans le cadre du processus convenu du protocole de manifestation d’intérêt, les conclusions de la FIA sur la soumission d’Andretti Formula Racing LLC seront désormais transmises à la Formula One Management (FOM) pour des discussions commerciales et c’est donc désormais le groupe Liberty Media qui aura son mot à dire sur l’arrivée ou pas d’Andretti en Formule 1.

Cependant, l’ajout d’une équipe supplémentaire en F1 signifierait que les dix écuries actuelles devraient alors partager les prix en argent avec Andretti Cadillac, ce qui veut dire que les revenus de ces équipes seraient impactés directement. 

Interrogé sur la très probable arrivée d’une onzième équipe sur la grille de la F1 à l’horizon 2025/2026, le propriétaire d’Aston Martin, Lawrence Stroll, estime pour sa part que le championnat du monde doit rester basé sur dix écuries.

“Je pense que la F1, en ce moment, le business est en feu, le sport ne s’est jamais aussi bien porté.” estime Lawrence Stroll au micro de Sky Sports.

“Je pense qu’il n’est pas cassé et nous n’avons pas besoin de le réparer. Donc, je suis convaincu que cela fonctionne très bien avec dix équipes en ce moment, et je crois que cela devrait rester ainsi.”

“Il n’y a jamais eu autant de fans et de spectateurs lors des courses, l’audience est la plus élevée jamais vue et je continue de constater une croissance substantielle, notamment aux Etats-Unis, qui est le plus grand marché de consommation au monde.”

“Comme vous le savez, nous avons maintenant trois courses aux Etats-Unis : nous en sommes à notre deuxième année à Miami et nous allons à Las Vegas en novembre. Je vois donc d’énormes possibilités de croissance à l’avenir.” conclut Stroll qui ne semble pas prêt à partager le gâteau avec une nouvelle équipe.

Hawkins a démontré qu’une femme peut supporter les charges physiques d’une F1

Le patron de l’équipe Aston Martin, Mike Krack, ne tarit pas d’éloges sur Jessica Hawkins – ambassadrice d’Aston Martin – qui a pu prendre le volant d’une Formule 1 moderne sur le tracé de Budapest le mois dernier dans le cadre d’un essai privé.

En septembre, Jessica Hawkins a pu pour la première fois prendre le volant de l’AMR21 – la monoplace de la saison 2021 de l’écurie Aston Martin – sur le circuit du Hungaroring de Budapest. La jeune fille âgée de 28 ans a ainsi pu boucler trente tours après des travaux préparatoires débutés en 2022 dans le simulateur de l’écurie à Silverstone.

“C’était un moment très spécial pour Jessica. Elle a construit ce moment tout au long de sa carrière et a vraiment profité de cette opportunité.” nous confie Mike Krack, directeur de l’équipe Aston Martin.

“Jessica est un élément important de cette équipe et je suis heureux que nous puissions l’aider à franchir cette prochaine étape de son développement. Tout le monde dans l’équipe était très fier.”

Les femmes peuvent piloter une F1…

Bien que l’équipe n’a divulgué aucun chrono de cette journée de roulage à Budapest, Mike Krack assure que Jessica Hawkins a très vite trouvé un bon rythme sur ce circuit difficile où la seule très courte ligne droite n’offre que très peu de temps aux pilotes pour reprendre leur souffle.

Dans ce contexte, Mike Krack estime que Jessica Hawkins a pu démontrer que les femmes peuvent supporter les charges physiques d’une monoplace de Formule 1 : “Jessica a fait un excellent travail. Elle nous a impressionnés par sa préparation dans le simulateur et cela a rendu la décision facile de la mettre dans l’AMR21.”

“Jessica s’est rapidement mise au diapason et a trouvé un bon rythme. Ses retours étaient précis et détaillés, et après quelques courses, elle avait trouvé un bon rythme.”

“Elle est un modèle – et ce test lui donne l’expérience et la vitrine nécessaires pour faire avancer la cause des femmes dans le sport automobile et, à terme, des femmes qui courent en Formule 1.”

“N’oubliez pas : ce test a permis de démontrer que les femmes peuvent supporter les charges physiques d’une voiture de Grand Prix – elle a bouclé près de 30 tours sans aucun problème.” conclut Mike Krack.

Gabriel Bartoleto rejoint le programme des jeunes pilotes McLaren, Badoer en test

McLaren a annoncé à la veille du Grand Prix du Qatar que Gabriel Bortoleto, champion de Formule 3 2023, a rejoint le programme des jeunes pilotes de McLaren. Il travaillera sous le mentorat de l’ancien pilote d’essai McLaren, pilote de Formule 1 et vainqueur du Mans, Emanuele Pirro, qui dirige le programme.

Gabriel Bortoleto a fait ses débuts en monoplace en 2020 dans le championnat italien de F4 où il a remporté les manches de Monza et du Mugello. Il a ensuite rejoint le championnat régional de Formule by Alpine en 2021 et 2022, avant de conquérir un baquet en Formule 3 avec Trident.

Le programme McLaren Driver Development a été créé en avril dans le but de soutenir les jeunes pilotes dans leur développement en passant du karting au pilote de course professionnel afin de faciliter la progression des talents émergents vers la F1.

Le Brésilien âgé de 18 ans rejoint ainsi le pilote McLaren d’IndyCar Pato O’Ward, le pilote de réserve de McLaren en F1 pour 2024 Ryo Hirakawa et le jeune pilote McLaren Ugo Ugochukwu.

“Je suis heureux d’accueillir Gabriel au sein du programme McLaren Driver Development.” a déclaré Emmanuele Pirro.

“Je le connais bien depuis le début de sa carrière en sport automobile et il a tout ce qu’il faut sur et hors piste pour être une star.”

“Il correspond également très bien à la culture de notre équipe chez McLaren. J’ai hâte de travailler avec Gabriel et de l’aider à développer sa carrière dans le sport automobile.”

Brando Badoer en test…

De plus, McLaren Racing a signé une option d’un an sur le pilote italien de Formule 4 Brando Badoer. Il  sera évalué par l’équipe au cours de la prochaine année en tant que pilote optionnel, avec la possibilité de s’inscrire au programme à temps plein à la fin de son évaluation.

“J’ai également hâte de travailler avec Brando Badoer, que nous recrutons en tant que pilote optionnel, alors que nous continuons à l’évaluer au cours de la prochaine année.” a ajouté Pirro.

“Ils rejoignent notre équipe de pilotes talentueux avec lesquels nous travaillerons sur leur développement individuel, afin de leur donner les outils dont ils ont besoin pour progresser dans leur carrière.”

Oliver Bearman en EL1 pour Haas à Mexico et Abou Dhabi

Oliver Bearman, membre de la Ferrari Driver Academy et pilote titulaire en Formule 2, fera ses débuts en Formule 1 avec l’équipe Haas lorsqu’il pilotera la VF-23 lors des EL1 du Grand Prix du Mexique – le vendredi 27 octobre – et celui d’Abou Dhabi – le vendredi 24 novembre.

Le jeune britannique de 18 ans roule actuellement en Formule 2 pour l’équipe Prema Racing et occupe la sixième place du championnat avec quatre victoires à son actif cette saison. Bearman compte trois pole positions et un total de six podiums, la saison devant se terminer avec la 13e manche à Abou Dhabi sur le circuit de Yas Marina, parallèlement à la finale de la saison de Formule 1.

“Nous sommes très heureux d’offrir à Oliver Bearman ces sorties au Mexique et à Abou Dhabi.” a déclaré Guenther Steiner, directeur de l’équipe Haas.

“Il a connu une excellente saison de débutant en Formule 2, quatre victoires en témoignent, et en tant que membre de la Ferrari Driver Academy, nous savons que sa préparation de base pour ces week-ends sera de premier ordre. Nous sommes impatients d’accueillir Oliver dans l’équipe et de lui faire conduire la VF-23.”

Pour rappel : chaque équipe participant au championnat du monde de Formule 1 a pour mandat d’attribuer deux séances d’essais libres 1 à un pilote débutant – ces derniers étant classés comme pilote débutant s’ils n’ont pas plus de deux départs en Grand Prix. Bearman pour sa part intégrera l’équipe Haas pour le Grand Prix du Qatar de ce week-end en vue de préparer ses sorties en essais libres programmées plus tard cette saison.

Comment la pause estivale de la F1 a revigoré Carlos Sainz

L’espagnol Carlos Sainz a expliqué comment la pause estivale de la Formule 1 lui a permis de prendre du recul et de réévaluer son approche des week-ends de course pour revenir plus fort en septembre.

Durant la pause estivale de la F1 au mois d’août, Carlos Sainz a pris le temps de se poser avec ses ingénieurs pour voir dans quel domaine il pouvait s’améliorer pour faire en sorte de connaître des week-ends plus cohérents, car malgré une assez bonne performance, l’Espagnol n’avait jamais réussi à “tout mettre en place” durant la première partie de saison.

“Avant les vacances d’été, il y avait ce sentiment de bien-être partout. Je me suis assis avec mes ingénieurs pendant les vacances d’été et nous avons dit ‘ok, que pouvons-nous faire pour avoir un bon week-end ensemble ?’.” a confié Carlos Sainz dans un entretien accordé au site de la F1.

“De toute évidence, nous avons beaucoup de rythme, nous faisons de bonnes choses – mais nous n’avons jamais tout mis en place, donc nous devons voir ce que nous pouvons faire pour améliorer cela et commencer à avoir des performances constantes en seconde partie de saison – parce que le potentiel est clairement là.”

Après la pause estivale, Carlos Sainz a terminé cinquième au Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort, puis a décroché la pole position à Monza une semaine plus tard pour finalement terminer sur la troisième marche du podium en course et il faudra attendre le Grand Prix de Singapour quinze jours plus tard pour voir l’Espagnol remporter sa première course en 2023 après s’être élancé depuis la pole position.

Sainz considère Zandvoort comme “un très bon week-end”, Monza comme un week-end “presque parfait” et pense que Singapour a été “le week-end parfait” : “Cela me rend très heureux et fier de voir que lorsque vous travaillez et analysez – et que vous avez aussi la vitesse – cela porte ses fruits.”

“Maintenant que nous avons réussi à tout mettre en place, cela me rend très heureux pour les ingénieurs, les mécaniciens, l’équipe…tout le monde.”

Carlos Sainz est devenu cette saison le premier pilote non Red Bull à décrocher au moins une victoire en Formule 1 au cours d’un week-end où l’écurie de Milton Keynes n’avait pas la performance nécéssaire pour se battre pour la victoire.

Dans ce contexte – et malgré les nets progrès de Ferrari en cours de saison – Carlos Sainz pense qu’il y a aura toujours des week-ends difficiles pour l’écurie italienne d’ici la fin de l’année.

“Je pense toujours qu’il y aura des week-ends difficiles où nous n’allons pas nous battre pour des podiums et où nous allons terminer P5 ou P6.” a-t-il déclaré après sa victoire à Singapour avant de terminer justement sixième à Suzuka une semaine plus tard.

“Nous devons juste nous assurer de continuer à obtenir [ces résultats] si c’est le maximum que l’équipe et la voiture peuvent faire au cours de ces week-ends. Ce dont je suis le plus fier, c’est que nous avons eu une chance de gagner cette année et que l’équipe a répondu sous la pression.”

“J’ai également répondu, et nous avons organisé un week-end parfait dans la seule opportunité que l’occasion nous offrait. Cela en dit long sur les progrès réalisés par Ferrari.”

Avant le Grand Prix du Qatar programmé du 06 au 08 octobre sur le tracé de Losail, Carlos Sainz occupe la cinquième place au classement des pilotes avec quinze points d’avance sur son coéquipier Charles Leclerc.

Météo GP F1 du Qatar : Des conditions extrêmes attendues à Losail

Après un an d’absence, la F1 revient au Qatar pour y disputer le 17e Grand Prix de la saison 2023. Alors que le championnat pilote et le retour du format Sprint sont au centre des discussions des derniers jours, il va aussi falloir surveiller les conditions météorologiques qui s’annoncent particulièrement éprouvantes pour les pilotes et les écuries. Voici le bulletin météo complet pour ce week-end.

Situé dans la banlieue de Doha, le circuit de Losail est doté d’installations modernes. La piste, munie d’un système d’éclairage sophistiqué, permet de disputer des courses de jour comme de nuit. A l’occasion de l’édition 2023 (qui sera aussi la quatrième course Sprint de la saison), le circuit a totalement été resurfacé et certains vibreurs ont été modifiés.

Le tracé de 5,38 km est relativement plat et comporte un nombre total de 16 virages (majoritairement à droite) ce qui sollicite énormément le pneu avant gauche qui encaisse beaucoup de contraintes mécaniques et thermiques (rappelons qu’en 2021 il y a eu de nombreuses crevaisons). D’ailleurs et pour éviter les problèmes, Pirelli apporte les composés les plus durs de sa gamme pour ce week-end : C1 Blanc (Dur), le C2 Jaune (Medium) et le C3 Rouge (Tendre).

Situation générale

Le temps anormalement chaud qui est installé ces derniers jours en France métropolitaine est sans commune mesure avec les températures extrêmes qui règnent actuellement dans le golfe Persique. Au cours des huit derniers jours, les températures maximales à Doha varient entre 38°C et 40°C! La nuit le mercure descend péniblement entre 29°C et 31°C! Ces conditions torrides vont continuer pour le week-end mais le vent, assez soutenu parfois, va aussi faire son apparition.

Vendredi 6 octobre et samedi 7 octobre

Avec le format Sprint, les écuries et les pilotes auront seulement une heure d’essais libres le vendredi pour déterminer les réglages pour la qualification et aussi pour évaluer le comportement des pneumatiques sur de longs relais. Par ailleurs, cette séance (Essais libre #1) se déroulera dans la chaleur de la fin de l’après-midi, contrairement aux qualifications, à la course Sprint et à la course, qui se dérouleront de nuit.

La météo pour les journées de vendredi et samedi est très similaire. Le ciel est parfaitement dégagé, le temps est sec et le soleil brille généreusement avec un indice UV de 8.  La température de l’air approche 40°C au plus chaud de l’après-midi et est en légère baisse par la suite pour varier entre 36°C et 32°C lorsque les monoplaces seront en piste. A noter que durant les deux séances qui auront lieu de jour (à savoir EL1 vendredi à 16h30, et Sprint Shootout samedi à 16h00 – heures locales), la température du bitume devrait dépasser 40°C!

En plus de ces températures hors normes, le vent du Nord-Ouest sera fort vendredi (entre 35 et 45 km/h) avec des rafales dépassant 50 km/h! Pour samedi, le vent faiblira légèrement mais soufflera toujours entre 25 et 35 km/h. Occasionnellement, des rafales atteignant 45 km/h sont attendues pour le Sprint Shootout. Peu d’évolution pour les 100 km de la course Sprint de samedi soir avec un mercure à 32°C.

Dimanche 8 octobre – La course

Pour la course, dont le départ sera donné dimanche à 20h heure locale (19h heure de Paris), la température sera encore chaude avec 31°C et devrait baisser d’un ou deux degrés lors des 57 tours de l’épreuve. Le taux d’hygrométrie avoisinera 65% et le vent du Nord sera encore présent mais bien moins fort que les deux jours précédents (15 à 25 km/h). Bien entendu, il n’y a aucun risque de pluie.

Programme et horaires du Grand Prix F1 du Qatar 2023

Mise à jour de cet article le samedi 07 octobre à 12h25 : le programme de la journée du samedi 07 octobre a été modifié à la dernière minute pour des raisons de sécurité. Cliquez sur ce lien pour avoir toutes les explications.

Dix-septième manche de la saison 2023 de Formule 1, le Grand Prix du Qatar se dispute ce week-end du 06 au 08 octobre sur le circuit de Losail situé près de Doha.

Attention ! Pour ce dix-septième rendez-vous de l’année, le format Sprint Shootout est de retour en Formule 1, ce qui signifie que le programme du week-end au Qatar est légèrement différent avec une seule séance d’essais libres le vendredi et une séance de qualifications programmée le même jour (cliquez ici pour lire le mode d’emploi de ce week-end un peu particulier).

Ce vendredi 06 octobre, la seule et unique séance d’essais libres du week-end à Losail [EL1] est programmée à 15h30 (heure de Paris), alors que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix du Qatar 2023 est programmée à 19h00 (heure de Paris).

Le samedi 07 octobre, les pilotes participeront à 15h00 (heure de Paris) à la qualification Shootout dont le résultat déterminera la grille de départ de la course Sprint de 100 kilomètres disputée plus tard dans la journée à 19h30 (heure de Paris) et dont le résultat n’aura absolument aucun impact sur la grille de départ de la course de dimanche.

Enfin le dimanche 08 octobre, le départ du Grand Prix du Qatar 2023 sera donné à 19h00 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 57 tours sur le tracé de Losail.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 06 octobre pour les essais libres du GP du Qatar en direct sur notre Live Center accessible ici.

Programme du GP du Qatar 2023 

Vendredi 06 octobre : EL1 à 15h30 / qualifications à 19h00

Samedi 07 octobre : Shootout à 15h00 / Sprint à 19h30

Dimanche 08 octobre : Départ du GP du Qatar à 19h00

Le moral est bon chez Alpine F1 assure Esteban Ocon

Le Français Esteban Ocon assure que le moral est bon chez Alpine en cette fin de saison malgré le fait que l’écurie du constructeur français occupe la sixième place au championnat du monde avec un retard de 88 points sur McLaren à la veille du Grand Prix du Qatar et alors qu’il ne reste que six courses à disputer.

Depuis quelques Grands Prix maintenant, l’équipe Alpine a bien du mal à marquer de gros points en course et a vu son principal adversaire McLaren réaliser des progrès spectaculaires depuis l’introduction d’une mise à jour majeure sur la MCL60, ce qui permet à l’écurie britannique d’occuper la cinquième place au championnat du monde.

Hors piste, d’énormes changements – sous l’impulsion du PDG du Groupe Renault, Luca de Meo – ont eu lieu dans le management de l’équipe avec les départs quasi simultanés de Laurent Rossi, Otmar Szafnauer, Pat Fry ou encore Alan Permane.

Dans ce contexte, il serait logique de s’attendre à voir une équipe Alpine totalement démotivée, mais Esteban Ocon – qui s’est rendu à Enstone après le Grand Prix du Japon – assure que le moral est bon en interne.

Je dirais que le moral de l’équipe est bon en ce moment.” nous confie Esteban Ocon à la veille du Grand Prix du Qatar.

“Dans la foulée du Japon, jai passé quelques jours à lusine pour travailler au simulateur et assister à des réunions avec les ingénieurs. Je vois que tout le monde est motivé pour briller et donne tout pour finir la saison en beauté.”

“À titre personnel, je me suis concentré sur ma préparation physique et jai pu participer à une démonstration vraiment très sympathique en rallye à l’occasion du Rallye Cœur de France.”

Ce week-end, la Formule 1 fait escale au Qatar sur un tracé de Losail très rapide et lorsqu’on lui demande à quoi peuvent s’attendre les fans d’Alpine pour cette dix-huitième manche de la saison, le Normand a répondu : “Notre objectif immédiat est de préparer cette course du mieux possible pour prolonger notre élan au Grand Prix du Qatar.”

“J’ai personnellement hâte de reprendre le volant et de me battre pour obtenir de nouveaux résultats solides avec l’écurie.”

C’est agréable de retrouver le Qatar après son absence l’an dernier. Avec l’équipe, nous gardons de bons souvenirs de ce week-end en 2021 [Alonso avait terminé troisième avec Alpine en 2021].”

“De mon côté, j’aime cette piste, car je la trouve vraiment fluide avec beaucoup de virages à moyennes et hautes vitesses.”

“Quand on y ajoute la longue ligne droite, je crois quelle offre beaucoup de flexibilité sur le plan des options de réglages pour toutes les écuries, ce qui veut dire que vous pouvez être vraiment récompensés si vous faites les choses bien.”

“Jai hâte dy piloter à nouveau, d’attaquer pour obtenir un bon résultat avec léquipe et de proposer du beau spectacle aux fans !”

Ce week-end au Qatar, il s’agira d’un format de course Sprint [la quatrième de la saison], ce qui signifie que les équipes n’auront qu’une seule séance d’essais libres le vendredi avant de participer aux qualifications.

Aston Martin F1 vise ‘au moins’ la quatrième place en 2023

Après avoir occupé durant un moment la deuxième place au championnat constructeurs en début d’année, l’équipe Aston Martin a lentement mais sûrement glissé dans la hiérarchie à partir du Grand Prix du Canada, notamment parce que Mercedes, Ferrari ou encore McLaren ont réalisé d’importants progrès.

Avant le Grand Prix du Qatar, Aston Martin occupe la quatrième place au championnat du monde avec 64 points de retard sur la Scuderia Ferrari troisième et 84 points sur Mercedes actuellement deuxième. Alors qu’il ne reste que six courses à disputer cette saison, l’écurie basée à Silverstone doit donc revoir ses ambitions et vise désormais “au moins” la quatrième place en 2023.

“Oui, au moins quatrième ! C’est l’objectif à six courses de la fin.” nous confie Mike Krack, le directeur de l’équipe Aston Martin, à la veille du Grand Prix du Qatar.

“Nous sommes actuellement quatrièmes dans les deux championnats et nous ne devons pas oublier que nous avons obtenu des résultats étonnants et sept podiums cette année.”

“A chaque course, nous continuons à apprendre et à grandir ensemble en équipe. Nous sommes dans une bataille acharnée avec des concurrents exceptionnels, mais nous ne descendrons pas sans combattre.”

Dans la perspective du Grand Prix du Qatar de ce week-end, Mike Krack admet qu’il s’attend à un résultat similaire à celui obtenu au Grand Prix du Japon [Alonso a terminé P8 à Suzuka et Stroll a abandonné].

“C’est agréable de revenir courir au Qatar. Il y a un mélange de virages à vitesse moyenne et rapide – similaires à bien des égards à Suzuka – donc nous pouvons nous attendre à des fortunes similaires pour être honnête.” explique le Luxembourgeois.

“Nous allons tirer les leçons de Singapour et du Japon et tenterons de faire un pas en avant. Tout le monde dans l’équipe peut jouer son rôle. Nous devons tous creuser profondément si nous voulons inverser la tendance.”

Bruno Famin admet une erreur de communication chez Alpine au Japon

Le directeur par intérim d’Alpine, Bruno Famin, a insisté sur le fait que les consignes données aux deux pilotes en course au Grand Prix du Japon avaient pour but de maximiser le résultat de l’équipe, bien qu’il admette également une erreur de communication en interne qui a mené à une situation frustrante pour Pierre Gasly.

Dixième à l’arrivée du Grand Prix du Japon, Pierre Gasly ne cachait pas son étonnement suite à une consigne de la part du muret des stands dans le dernier tour de course, le Français ayant dû rendre sa position à son coéquipier Esteban Ocon sur ordre de son équipe.

“Pour l’équipe, que l’on fasse dix et neuf ou neuf et dix, ça revient au même et je ne comprends pas la décision de changer les places, en sachant que cela n’avait pas été discuté avant la course.” a déclaré un Pierre Gasly visiblement énervé après l’arrivée du Grand Prix du Japon au micro de Canal+.

On avait bien dit que s’ils décidaient de “m’undercuter” avec Esteban pour l’aider pendant sa course, on échangerait les positions à la fin, c’est ce qu’on a fait.”

Mais au dernier tour on m’a demandé d’échanger de nouveau, ce qui ne devait pas être le cas parce que je partais devant, j’avais fait une meilleure qualifications et j’avais plus de rythme avec les pneus à la fin.”

Je ne comprends pas vraiment la nécessité, mais bon…on fait neuf et dix, pour l’équipe ça fait trois points de plus, et voilà le reste on va en discuter en interne.”

Une erreur de communication…

Interrogé à la veille du Grand Prix du Qatar sur ces consignes qui ont visiblement eu du mal à passer d’un côté du garage, Bruno Famin a admis que la communication interne n’a peut-être pas été “optimale”.

Notre priorité est avant tout de marquer le maximum de points possible sur chaque week-end.” nous confie Bruno Famin à propos des consignes d’équipe durant le GP du Japon.

“Nous avons vu une opportunité pour Pierre [Gasly] d’essayer de se battre pour la huitième place avec des pneus plus frais. Il fallait tenter.”

“Notre communication n’a peut-être pas été optimale et nous veillerons à ce qu’elle le soit à l’avenir. Les deux pilotes sont clairement motivés pour réussir et maximiser les résultats de l’écurie et je suis heureux que ce soit le cas.”

Ce week-end au Qatar, l’équipe du constructeur français va essayer de poursuivre sa moisson de points et aura d’ailleurs deux occasions à Losail puisqu’il s’agit d’un format de course Sprint, la quatrième de l’année.

Notre objectif doit être de continuer à inscrire le maximum de points à notre portée.” a ajouté Bruno Famin.

“Cette semaine au Qatar, nous avons deux occasions de le faire avec le Sprint samedi. Notre rythme sur un tour est un domaine dans lequel nous devons progresser, comme cela s’est vu récemment.”

“Vendredi, nous devons commencer fort, viser une bonne fenêtre de réglages pour les deux voitures et mettre les deux pilotes à l’aise dès les EL1 avant une séance de qualification importante en soirée.”

Avant le Grand Prix du Qatar, l’équipe Alpine est sixième au championnat du monde des constructeurs avec 88 points de retard sur McLaren, alors qu’il ne reste plus que six courses à disputer cette saison. 

Liam Lawson : ‘Mon objectif est d’être en Formule 1 à plein temps’

Bien qu’il n’a pas été retenu comme titulaire la saison prochaine en Formule 1 par Red Bull malgré ses honorables performances au volant de l’AlphaTauri cette année, le Néo-Zélandais Liam Lawson a toujours pour objectif de faire partie de la grille de la F1 dans un avenir plus ou moins proche.

Appelé à la rescousse par Red Bull pour remplacer Daniel Ricciardo chez AlphaTauri à partir du Grand Prix des Pays-Bas, Liam Lawson – pilote de réserve de Red Bull et AlphaTauri – s’est retrouvé du jour au lendemain dans la peau d’un pilote titulaire en participant à son tout premier Grand Prix à Zandvoort où il n’a pas eu à rougir de sa performance avec une treizième place à l’arrivée de l’épreuve. 

De nouveau titularisé la semaine suivante au Grand Prix d’Italie, Lawson a une nouvelle fois impressionné par son talent en franchissant la ligne d’arrivée à la porte des points en onzième position. Il faudra attendre quinze jours plus tard au Grand Prix de Singapour pour voir le Néo-Zélandais inscrire ses premiers points en F1 grâce à sa neuvième place sur l’un des circuits les plus difficiles du calendrier.

Au Japon le week-end suivant, Liam Lawson a une nouvelle fois terminé à la porte des points en onzième position, devançant au passage son coéquipier Yuki Tsunoda, bien plus expérimenté que lui.

Daniel Ricciardo ayant déclaré forfait pour une cinquième course consécutive, Lawson sera encore au volant de l’AlphaTauri ce week-end au Grand Prix du Qatar, et bien qu’il n’a pas été titularisé pour 2024 [il restera pilote de réserve], le jeune homme compte bien profiter de cette autre opportunité pour démontrer tout son talent.

“Evidemment, mon objectif est d’être en Formule 1 à plein temps, donc même si c’est décevant [d’avoir été nommé pilote de réserve pour 2024] c’est toujours mon objectif, et c’est maintenant que je dois essayer de m’assurer que je peux y arriver à l’avenir.” nous confie Lawson à la veille du Grand Prix du Qatar.

“Pour le moment, j’ai encore cette opportunité de continuer à essayer de montrer quelque chose, et j’essaierai d’en tirer le meilleur parti.”

Engagé dans le championnat de Super Formula au Japon en parallèle de ses activités en Formule 1, Lawson sait qu’il ne lui reste au mieux que deux Grands Prix [Qatar et Austin] pour continuer de faire ses preuves, avant de partir pour le Japon durant le week-end du Grand Prix du Mexique pour participer à la finale de la Super Formula.

“Pour l’instant, aussi longtemps que cela peut durer, je vais me concentrer là-dessus. Puis, une fois que je me retirerai de la F1, je me concentrerai pleinement sur la préparation de la dernière manche du championnat de Super Formula à Suzuka le week-end du Grand Prix du Mexique.”

“Ce sera très différent de s’adapter à la voiture, mais cela a certainement été utile d’avoir parcouru autant de tours à Suzuka tout au long du week-end du Grand Prix.”

Officiel : Daniel Ricciardo forfait pour le Grand Prix F1 du Qatar

Comme l’on pouvait s’y attendre, l’Australien Daniel Ricciardo ne pilotera pas sa monoplace ce week-end au Grand Prix du Qatar, le pilote AlphaTauri ayant déclaré forfait pour une cinquième course consécutive à la suite de sa blessure à la main gauche lors des essais libres du Grand Prix des Pays-Bas.

Blessé à Zandvoort lors des EL2, Daniel Ricciardo a été remplacé immédiatement par le pilote de réserve de Red Bull et AlphaTauri, le Néo-Zélandais Liam Lawson, qui a déjà participé à quatre Grands Prix au volant de l’AlphaTauri et marqué ses premiers points en Formule 1 à Singapour en terminant neuvième.

La rééducation de Daniel Ricciardo étant assez longue, l’équipe AlphaTauri a confirmé que l’Australien sera de nouveau remplacé par Liam Lawson ce week-end au Grand Prix du Qatar sur un tracé de Losail que le Néo-Zélandais connaît peu puisqu’il n’y a jamais roulé auparavant. 

“Je n’ai jamais piloté ici [au Qatar], donc aborder le week-end de Sprint sera très difficile.” nous confie Liam Lawson.

“J’ai piloté dans le simulateur au Qatar à la fin de la semaine dernière. C’est un circuit très rapide, à très grande vitesse et assez unique. Je n’ai pas encore vu beaucoup de pistes comme celle-ci, car il n’y a qu’un seul virage à basse vitesse sur tout le tracé.”

“Le reste se prend en quatrième, cinquième, sixième et septième vitesse, donc je pense que ça va être excitant de piloter ici. Mais avec une seule séance d’essais libres, nous devrons savoir où nous améliorer pour trouver plus de rythme rapidement.”

On s’attend à ce que Daniel Ricciardo soit de retour pour le Grand Prix des Etats-Unis qui se dispute du 20 au 22 octobre sur le circuit d’Austin dans le Texas. 

Mercedes veut terminer vice-champion du monde devant Ferrari

Avec une cinquième et une septième places à l’arrivée du Grand Prix du Japon, Mercedes a limité les dégâts à Suzuka, alors que l’écurie du constructeur allemand est à la lutte au championnat avec la Scuderia Ferrari pour cette fin de saison.

Après le Grand Prix du Japon, Mercedes occupe toujours la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 20 points d’avance sur la Scuderia Ferrari, alors qu’il ne reste que six Grands Prix à disputer cette saison. Red Bull ayant déjà décroché le titre constructeurs 2023, l’objectif de Mercedes est de terminer deuxième cette année et fera tout pour empêcher Ferrari de revenir.

Nous savions que notre rythme au Japon ne correspondrait pas à celui que nous avions pu montrer à Singapour. Ce sont des circuits très différents et les caractéristiques de Suzuka ont mis en évidence les faiblesses de la W14.” a admis Toto Wolff, directeur de Mercedes, à la veille du Grand Prix du Qatar.

“Il était important que nous limitions les dégâts sur Ferrari en championnat [au GP du Japon]. A six courses de la fin, nous savourons la bagarre et allons tout donner pour rester en tête, dès ce week-end au Qatar.”

Au Qatar justement, la Formule 1 dispute sa quatrième course Sprint de la saison ce qui signifie que le format du week-end sera largement remanié avec une seule et unique séance d’essais libres le vendredi avant une séance de qualifications.

“Comme il s’agit d’un week-end de sprint, nous aurons peu de temps pour tout maîtriser et trouver une configuration solide pour le reste de l’événement. Ce sera une tâche intéressante et nous sommes impatients d’y être.” poursuit l’Autrichien.

“Le Grand Prix inaugural [en 2021] a été un succès pour nous, nous avons donc hâte d’y retourner. Avec ses virages rapides, c’est un circuit exigeant et que les pilotes apprécient également.”

“Mais depuis notre dernière visite, il y a eu des changements tant sur la piste qu’en dehors. Un élément clé des EL1 sera donc de comprendre l’effet du resurfaçage de la piste.”

Le circuit de Losail accueille également des courses de MotoGP durant la saison et le tracé est donc rapide et fluide, composé essentiellement de virages à moyenne et haute vitesse, ce qui n’est pas le point fort de la Mercedes W14 cette année. Ce week-end, Mercedes pourrait donc être de nouveau en difficulté face à Ferrari.

Jessica Hawkins veut ouvrir la voie pour les femmes en F1

Première femme à avoir piloté une Formule 1 moderne depuis près de cinq ans, Jessica Hawkins -ambassadrice d’Aston Martin – espère que son récent test au volant de l’Aston Martin de la saison 2021 sur le circuit de Budapest en Hongrie va contribuer à améliorer les opportunités pour les femmes dans le sport automobile.

Jessica Hawkins a réalisé son premier test au volant d’une Formule 1 de l’équipe Aston Martin le 21 septembre dernier à Budapest, après des travaux préparatoires débutés en 2022 dans le simulateur de l’écurie à Silverstone. Ce test a été un moment important dans la carrière de Hawkins, puisque la jeune fille se prépare à représenter Aston Martin en F1 Academy, la série de monoplaces entièrement féminine, à partir de la saison 2024.

Avec ce test, Jessica Hawkins est devenue la première femme depuis la Colombienne Tatiana Calderon en 2018 [lors des essais libres du GP du Mexique avec Sauber] à avoir piloté une Formule 1 moderne et se dit très fière de pouvoir faire progresser la représentation féminine dans le sport.

“Parfois, j’aimerais avoir 20 ans de moins et commencer [à piloter] parce que j’ai l’impression qu’il y a beaucoup plus d’opportunités maintenant, mais je suis tellement heureuse que les choses ont changé pour donner cette opportunité aux jeunes générations.” a déclaré Jessica Hawkins.

“Quand j’étais enfant, si j’allumais la télévision et regardais la F1, aurais-je pensé que des femmes peuvent piloter des voitures de Formule 1 ? Probablement pas. Tout est une question de visibilité. Si vous pouvez en voir une [une femme], vous pouvez le faire.”

“Je suis fière de faire progresser la représentation féminine dans le sport automobile. J’espère que me voir au volant d’une Formule 1 inspirera les futures coureuses et incitera les gens, hommes et femmes, à poursuivre leurs rêves quoi qu’il arrive.”

“Rien ne devrait jamais vous arrêter de faire ce que vous voulez faire, ce qui vous passionne, ce que vous aimez faire.” 

“Il y a des choses que je veux encore réaliser. Si je peux faciliter la vie des générations futures, contribuer à faire tomber les barrières, et leur ouvrir la voie, alors je serai heureuse.”

Au cours de sa préparation avant son test au volant de l’AMR21, Jessica Hawkins a travaillé avec plusieurs pilotes, dont Sebastian Vettel, Lance Stroll, Fernando Alonso, Felipe Drugovich ou encore Stoffel Vandoorne. La jeune femme de 28 ans affirme que tous les pilotes avec lesquels elle a travaillé lui ont été très utiles et lui ont permis d’apprendre beaucoup durant les week-ends de Grand Prix.

“Ce sont des petites choses auxquelles ils pensent lorsqu’ils sont sur la piste en sortant du box. Leur capacité cérébrale est énorme.” a ajouté Hawkins à propos des pilotes avec lesquels elle a pu travailler.

“Fernando [Alonso] est là depuis si longtemps, et j’ai l’impression que lorsque vous pilotez une voiture pendant autant de temps, vous arrivez à voir tellement de choses.”

jessica Hawkins F1
Jessica Hawkins dans le cockpit de l’Aston Martin à Budapest

Une question de chiffres…

Lorsqu’on lui demande pourquoi selon elle il n’y a toujours pas de femme en F1, la Britannique a répondu : “Il y a probablement diverses raisons, mais l’une des principales raisons est une question de chiffres.” explique Hawkins dans le podcast de Sky Sports.

“Si 5000 enfants commencent le karting à travers le monde et que seulement dix d’entre-eux sont des femmes, et que les gens abandonnent en cours de route pour de nombreuses raisons comme une question de budget, ou qu’ils ne sont pas assez bons, ou pas passionnés par ce sport, ou trouvent d’autres intérêts, alors par la loi des moyennes vous ne verrez pas de femme courir en F1.”

“Mais ce que je pense, c’est que cela donnera à la jeune génération la visibilité que nous méritons et montrer que nous en sommes capables.”

“Je ne suis pas seulement passionnée par les femmes dans le sport automobile, mais aussi par le fait que les gens soient heureux et poursuivent leur rêve.” conclut Hawkins.