Charles Leclerc rêve de participer aux 24H du Mans

Le pilote Ferrari, Charles Leclerc, a révélé qu’il a toujours rêvé de participer aux 24H du Mans dans sa carrière, et peut-être encore un peu plus depuis ce week-end après la victoire du constructeur italien lors du centenaire de la course la plus célèbre de la planète. 

Ce week-end au Mans, Ferrari a renoué avec la victoire en catégorie reine de l’Endurance sur le circuit de la Sarthe 58 ans après son dernier succès aux 24H du Mans et après 50 années d’absence, le constructeur italien ayant mis fin à l’hégémonie de Toyota qui a dominé l’épreuve au cours des cinq dernières éditions.

Présent sur le circuit Bugatti le week-end dernier aux côtés de tout l’Etat-major de la marque, le pilote Ferrari Charles Leclerc a une nouvelle fois insisté sur le fait qu’il souhaite plus que tout participer un jour « peut-être » à cette épreuve hors du commun.

« J’espère, c’est une course qui est tellement mythique. Moi, j’ai toujours rêvé d’être ici un jour, d’être pilote Ferrari, je le suis aujourd’hui en Formule 1, mais maintenant ils sont aussi au Mans, alors pourquoi pas un jour ? » a déclaré Leclerc au micro d’Eurosport.

« Ferrari est une grande famille. » a poursuivi le Monégasque. « J’ai grandi dans la famille Ferrari depuis très jeune parce qu’en 2015 ils ont commencé à me soutenir jusqu’en Formule 1, ensuite première année chez Alfa Romeo et deuxième année chez Ferrari. »

« Donc, maintenant cela fait quelques années que je suis chez Ferrari. Nous n’avons pas encore trouvé le succès que l’on veut, mais on travaille en tout cas énormément pour essayer de rattraper les Red Bull qui sont devant. »

« Mais bon, pour en revenir au Mans, c’est encore une fois une course mythique. Je l’ai toujours regardée depuis tout petit, c’est la première fois que je viens ici en piste, et c’est juste exceptionnel de voir l’ambiance qu’il y a autour du circuit et la tension qu’il y a aussi pour les équipes parce que c’est une course qui est très longue. »

« Donc, encore une fois, j’espère peut-être un jour y participer, et en attendant, je serai là pour soutenir Ferrari du mieux possible. » a conclu le pilote monégasque.

Après cette petite escapade au Mans, direction maintenant le Canada pour le pilote Ferrari où il est attendu cette semaine pour participer à la huitième manche du championnat du monde de Formule 1 à Montréal du 16 au 18 juin. 

Max Verstappen n’exclut pas de quitter Red Bull à la fin de son contrat

Le double champion du monde de Formule 1, Max Verstappen, n’a pas complétement exclu l’idée de quitter Red Bull à la fin de son contrat, mais le Néerlandais insiste sur le fait qu’il faudrait pour cela qu’une autre équipe dispose de la meilleure voiture sur la grille pour qu’il puisse franchir le pas.

Sous contrat avec Red Bull jusqu’en 2028, Max Verstappen n’a piloté jusqu’à présent que pour deux équipes en Formule 1 : d’abord pour Toro Rosso en 2015, avant de passer en 2016 chez Red Bull à la veille du Grand Prix d’Espagne en remplacement du Russe Daniil Kvyat. Depuis, le pilote néerlandais est toujours resté fidèle à l’écurie de Milton Keynes avec laquelle il a signé un contrat pluriannuel jusqu’en 2028.

En 2028 justement, Max Verstappen sera âgé de 31 ans et arrivera donc à un moment crucial de sa carrière où il devra décider s’il poursuit l’aventure avec Red Bull ou bien s’il souhaite changer d’équipe ou encore partir à la retraite après avoir débuté sa carrière très jeune.

Une chose est sûre, la compétitivité de sa monoplace à ce moment-là sera un élément déterminant pour Verstappen pour décider de son avenir : « Cela dépendra aussi un peu de notre compétitivité ici en 2028. Je pense qu’il serait très difficile de partir [si Red Bull domine en 2028], c’est certain. » a déclaré Verstappen au micro de Sky Sports.

Pour être plus précis, Verstappen a insisté sur le fait qu’il n’envisagerait de quitter son actuelle équipe que s’il y avait un baquet disponible dans la monoplace la plus rapide de la grille, le double champion du monde n’écartant aucune option dont Ferrari.

« Les gens me demandent toujours si j’ai une équipe de rêve. Je sais que Ferrari a une histoire incroyable en Formule 1 et c’est une équipe incroyable pour laquelle courir, mais je me suis toujours dit que je voulais juste être dans la voiture la plus rapide. »

« J’ai dû attendre quelques années pour être dans la monoplace la plus rapide, et maintenant que nous avons la F1 la plus rapide, c’est une sensation formidable. »

« A ce stade, si ça arrive, ça arrive, mais je suis très content là où je suis et pour moi personnellement, je ne ressent pas l’envie de devoir piloter à tout prix pour une équipe en particulier. »

Helmut Marko assure que Perez n’est pas en danger chez Red Bull

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, a démenti les rumeurs selon lesquelles le Mexicain Sergio Perez est en danger après ses performances décevantes, notamment à Monaco ou encore à Barcelone où il n’a pas réussi à passer en Q2 durant les qualifications du Grand Prix d’Espagne.

Depuis le début de la saison 2023, Sergio Perez rencontre plus de difficultés que son coéquipier Max Verstappen au volant d’une Red Bull pourtant très performante, ce qui n’a pas manqué d’alimenter le moulin à rumeurs concernant son avenir au sein de l’équipe de Milton Keynes.

En Australie, Perez a connu un week-end très compliqué avec plusieurs sorties de piste dès le vendredi, obligeant le Mexicain à s’élancer depuis le fond de la grille le dimanche pour finalement remonter à la cinquième place au drapeau à damier en profitant notamment de quelques faits de course.

A Monaco, Sergio Perez a envoyé sa monoplace dans le rail dès la Q1 en qualifications et n’a pas eu d’autre choix que de prendre le départ depuis le fond de la grille sur un tracé où les dépassements sont presque impossibles. Il terminera le Grand Prix de Monaco à la seizième place en dehors des points.

Lors de la dernière manche disputée en Espagne, Perez a de nouveau commis une erreur lors des qualifications en partant dans le bac à gravier. Là encore, le pilote Red Bull a dû s’élancer en dehors du top dix, mais arrivera finalement à franchir la ligne d’arrivée à la quatrième place avec plus de 34 secondes de retard sur son coéquipier Max Verstappen, vainqueur de l’épreuve.

Interrogé sur les rumeurs selon lesquelles Perez est en danger après ses performances décevantes, Helmut Marko a démenti en insistant sur le fait que le Mexicain est « un élément important » de l’équipe.

« C’est n’importe quoi, la place de Sergio n’a jamais été en danger et ne le sera jamais. C’est un élément important [de l’équipe] pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés pour cette année. » explique le Dr Helmut Marko à F1Insider.

« Nous souhaitons terminer 1er et 2e du championnat pilotes et devenir champion du monde des constructeurs le plus rapidement possible. »

Helmut Marko est conscient que ses récents commentaires dans la presse au sujet des performances de Perez ont sans doute conduit à toutes ces rumeurs : « Après ses performances plutôt faibles à Miami et à Monaco, j’ai juste rappelé à Sergio qu’il devait se concentrer sur son travail. » a ajouté l’Autrichien.

« Il n’a pas su profiter des possibilités. Dans l’équipe avec Max [Verstappen], il a un adversaire très difficile à battre. Mais il n’y a pas que lui, il y a aussi tous les pilotes présents en ce moment. »

« Il devrait se concentrer sur lui-même et ne pas chercher désespérément à battre Max. Il doit être là quand les choses ne se déroulent pas de manière optimale pour Max. La bonne course de Sergio après son échec en qualifications à Barcelone a été un pas dans la bonne direction. »

Avant le Grand Prix du Canada qui se déroule du 16 au 18 juin, Sergio Perez est deuxième du championnat du monde des pilotes avec 53 points de retard sur Max Verstappen.

Adrian Newey aurait pu rejoindre Ferrari au cours de sa carrière en F1

L’actuel directeur technique de Red Bull, Adrian Newey, a admis qu’un peu plus tôt dans sa carrière en Formule 1 il aurait pu rejoindre la Scuderia Ferrari, le Britannique décrivant l’attrait du célèbre constructeur italien comme « très tentant ».

Adrian Newey est considéré comme l’un des plus grands designers de l’histoire de la Formule 1, après avoir conçu des monoplaces gagnantes chez Williams, McLaren et plus récemment Red Bull. Mais lors de son passage chez Williams au milieu des années 90, le Britannique a eu l’opportunité de rejoindre la Scuderia Ferrari, mais a finalement décidé de ne pas franchir le pas pour des raisons familiales.

« C’était très tentant d’aller travailler chez Ferrari, parce que c’est une marque tellement légendaire. » a déclaré Adrian Newey à Sky Sports.

« Le moment où cela a été le plus tentant a été aux alentours de 1993, mais aussi en 1997, lorsque je suis passé de Williams à McLaren. C’était un choix très difficile. »

« A l’époque, mes enfants étaient jeunes et je ne savais pas s’ils arriveraient à s’adapter dans une école italienne, parce que si je devais rejoindre une équipe italienne, j’aurais dû m’installer en Italie avec ma famille. »

Adrian Newey travaille pour Red Bull depuis 17 ans maintenant et le directeur de l’équipe, Christian Horner, a confirmé que le contrat du Britannique serait renouvelé pour « plusieurs années encore ». Âgé désormais de 64 ans, il est très peu probable que Newey choisisse de changer d’équipe dans un avenir plus ou moins proche.

« Je suis impliqué avec Red Bull plus ou moins depuis le début. Changer d’équipe est toujours une charge de travail énorme, parce qu’il faut s’adapter et apprendre les nouvelles pratiques de travail. Honnêtement, si j’avais peut-être 20 ans de moins… »

Pierre Gasly : « L’Alpine a la vitesse et le potentiel »

Le Français Pierre Gasly est revenu sur ses deux dernières courses disputées à Monaco et Barcelone où le pilote Alpine estime qu’il aurait pu obtenir de bien meilleurs résultats, notamment à Monte Carlo où son équipe a commis une grosse erreur en lui demandant de rentrer au stand pour chausser des pneumatiques pour piste sèche, alors que la pluie était attendue quelques minutes plus tard.

« Je commence avec des sentiments mitigés après les deux dernières courses à Monaco et en Espagne. Tout d’abord, j’étais super content pour l’équipe et Esteban de décrocher un podium à Monaco. » explique Pierre Gasly dans une chronique sur le site de la Formule 1.

« Cela montre simplement que lorsque nous faisons bien les choses, avec tous les petits détails, en plus d’avoir une certaine fortune de notre côté, que nous avons ce qu’il faut pour saisir les opportunités qui s’offrent à nous et repartir avec une grande récompense. »

« Bien sûr, ce résultat a été teinté d’une certaine frustration de mon côté car je sais qu’il y avait un résultat bien plus important que la septième place pour cette course. »

« Malheureusement, ce n’était pas dû aux circonstances, donc c’est sûr que ce sentiment était doux-amer pour moi. C’était une course où il fallait rester dans la bagarre, être patient et profiter de la pluie qui est arrivée dans les 10 derniers tours. »

« Nous savons ce que nous avons entre les mains et je sais ce que j’ai en moi pour revenir avec ce type de résultat. Je suis convaincu que nous aurons encore plus de chances de monter sur le podium cette saison. »

Après Monaco, Pierre Gasly a de nouveau vécu un week-end frustrant en Espagne où le pilote Alpine s’est qualifié quatrième sur la grille de départ, avant d’être rétrogradé à la dixième place à la suite d’une pénalité de six positions pour entrave lors de la séance de qualifications.

Dixième au départ donc, Gasly a perdu quatre positions dans le premier tour après une bagarre avec la Red Bull de Sergio Perez et franchira finalement la ligne d’arrivée à la dixième place.

« Je pense que les circonstances des qualifications étaient malheureuses mais nous avons dû l’accepter et jouer avec les cartes que nous avions pour la course. » poursuit Gasly.

« Lorsque vous commencez au milieu du peloton, vous serez toujours plus sensible aux incidents et j’ai été coincé par Checo [Perez] au virage 2, je suis allé au large dans le gravier avec nulle part où aller et cela m’a obligé à rattraper le retard pour le reste de la course. »

« Se qualifier quatrième, partir de la 10e place et chuter à la 14e au premier tour a été douloureux. En 24 heures, je passe de la deuxième ligne sur la grille à l’ascension d’une montagne. »

L’Alpine a le potentiel

Malgré ses déboires au cours des deux derniers Grands Prix, Pierre Gasly se montre tout de même optimiste pour la suite de la saison, le Français estimant que l’Alpine A523 a le potentiel pour se battre contre les Ferrari, les Mercedes et même les Aston Martin.

« La bonne nouvelle c’est que la voiture d’Alpine a la vitesse et le potentiel. Outre les leaders Red Bull, c’est un combat entre Mercedes, Ferrari, Aston Martin et nous-mêmes. »

« Comme nous l’avons vu, il y a une grande différence entre les résultats des qualifications et des courses entre ces équipes et chaque course présente une certaine variété. En ce moment, nous sommes à l’arrière de ce peloton, mais avec la capacité de nous montrer – comme nous l’avons fait à Monaco et en Espagne. »

« Trouver la cohérence sera la clé pour atteindre nos objectifs et vraiment rivaliser avec ces équipes. Il y a eu beaucoup trop de courses où j’ai eu la vitesse mais sans résultat final à montrer ; l’Australie, Monaco et l’Espagne viennent à l’esprit, et nous travaillons avec l’équipe pour régler quelques détails mineurs, exécuter de meilleurs week-ends et faire un travail plus complet. »

« C’est la raison pour laquelle je me sens confiant et satisfait en ce moment. Je sais que les ingrédients sont là, il suffit de bien les mélanger ! »

Avant le Grand Prix du Canada programmé du 16 au 18 juin à Montréal, l’équipe Alpine occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 23 points d’avance sur McLaren.

Lewis Hamilton : « Nous allons dans la bonne direction »

Lewis Hamilton reste convaincu que Mercedes va dans la bonne direction après avoir introduit sur la W14 un package de mises à jour au Grand Prix de Monaco et qui a permis à l’équipe du constructeur allemand de décrocher son meilleur résultat de l’année avec un double podium au Grand Prix d’Espagne.

A Barcelone, Lewis Hamilton a franchi la ligne d’arrivée à la deuxième place à 25 secondes du vainqueur Max Verstappen, tandis que son coéquipier George Russell a terminé troisième.

Lorsqu’on demande à Lewis Hamilton s’il pense que lui et son équipe seront capables à un moment donné cette saison d’égaler Max Verstappen et Red Bull, le pilote Mercedes a répondu : « Avec la voiture actuelle que nous avons, je ne pense pas que nous atteindrons leurs performances, mais nous travaillons sur l’amélioration de la voiture. » a déclaré le septuple champion du monde de F1.

« Avec la voiture actuelle, nous sommes limités au rythme que nous avions aujourd’hui [à Barcelone], mais je pense qu’il y a encore une énorme quantité de travail, d’études et d’améliorations à venir. »

« Evidemment, ils vont eux aussi progresser tout au long de l’année, et nous devrons donc faire de grands pas à chaque étape que nous ferons. »

« Aujourd’hui [au Grand Prix d’Espagne], je pense qu’ils avaient quelques dixièmes d’avance sur nous, peut-être une demi-seconde d’avance sur nous par tour, et sur l’exercice d’un seul tour, c’est un peu plus gros encore. »

« Mais je pense que nous allons dans la bonne direction, et je sais que nous avons quelque chose en préparation pour aller de l’avant. Donc, j’espère qu’au moins d’ici la fin de l’année, peut-être que nous pourrons…ce serait formidable si nous pouvions les défier. »

Hamilton a également ajouté que, bien qu’il souhaite évidemment que Mercedes se rapproche de Red Bull tout au long de la campagne 2023, lui et son équipe souhaitent aussi déjà penser à la future monoplace de la saison 2024.

« Je suis plus concentré sur le fait de m’assurer que l’année prochaine nous aurons la voiture pour les défier dès le premier jour. » ajoute le Britannique.

« Mais plus nous continuerons à pousser cette voiture cette année, plus cela aura un impact sur l’année prochaine également. Plus  nous en apprenons sur cette voiture et plus cela nous place dans la bonne direction. Il faut juste essayer de trouver le bon équilibre [entre cette saison et 2024]. »

Avant le Grand Prix du Canada, l’équipe Mercedes est deuxième du championnat du monde des constructeurs avec 135 points de retard sur Red Bull.

Mercedes F1 veut revoir ses procédures de communication avant le Canada

L’équipe Mercedes a indiqué qu’elle allait revoir certaines procédures en termes de communication suite à la collision survenue entre ses deux pilotes lors de la séance de qualifications du Grand Prix d’Espagne dans la ligne droite du circuit de Barcelone.

Lors de la séance qualificative du GP d’Espagne, Lewis Hamilton venait de ralentir au virage 10 pour laisser passer la Ferrari de Carlos Sainz qui terminait un tour rapide. Le pilote Mercedes a donc immédiatement voulu prendre l’aspiration de la Ferrari en la suivant afin de débuter un tour rapide avec un maximum de vitesse de pointe dans la ligne droite (voir image ci-dessous).

Hamilton qui laisse passer la Ferrari de Sainz (@ capture écran F1 TV)

Cependant, le coéquipier d’Hamilton se trouvait au dernier virage au ralenti lorsque lui aussi a voulu prendre l’aspiration de la Ferrari de Carlos Sainz à son passage. Russell a donc immédiatement accéléré pour suivre la Ferrari, alors que Lewis Hamilton arrivait derrière lui à pleine vitesse.

La Mercedes de George Russell qui se place devant celle de Lewis Hamilton (@ capture écran F1 TV)

Ensuite une fois dans la ligne droite, George Russell – qui était collé à la Ferrari de Carlos Sainz – a mis un coup de volant sur la gauche pour déboîter la Ferrari juste au moment où Hamilton était lui-même en train de le doubler après avoir pris son aspiration.

Hamilton double la Mercedes de Russell dans la ligne droite (@ capture écran F1 TV)

Les deux monoplaces se sont donc retrouvées côte à côte et se sont touchées, endommageant au passage l’aileron avant de la voiture pilotée par Lewis Hamilton. Le Britannique a donc avorté son dernier tour car certain de passer en Q3, tandis que Russell a poursuivi son effort, mais n’arrivera pas à se qualifier en Q3.

Hamilton et Russell se percutent, alors que Sainz lève le pied sur la droite de la piste (@ capture écran F1 TV)

Revenant sur cette situation, Andrew Shovlin, le directeur de la performance chez Mercedes, a expliqué que certaines procédures en termes de communication interne seront revues avant la prochaine manche de la saison qui se dispute au Canada du 16 au 18 juin, afin qu’un tel incident ne se reproduise plus.

« De façon simple, les pilotes essayaient de trouver une voiture finissant un tour pour profiter de l’aspiration afin de commencer leur tour eux-mêmes. » a expliqué Shovlin.

« Cela leur offrait plus de vitesse en ligne droite, et vous pouvez gagner environ un dixième, peut-être même un peu plus. Cette voiture qui terminait son tour [la Ferrari de Sainz] ralentit et ensuite ils peuvent effectuer le reste de leur tour dans de l’air propre. »

« Le problème est très simple : George et Lewis ont tous les deux essayé de prendre l’aspiration de Sainz, et Lewis s’est placé derrière lui au virage 10. Alors qu’il arrivait pour débuter son tour rapide, George attendait parce qu’il savait que Sainz arrivait, mais sans se rendre compte que Lewis était juste derrière. »

« Maintenant que nous sommes de retour à l’usine, nous allons asseoir et voir comment nous devons changer notre communication pour nous assurer de ne pas perturber les pilotes en ne leur donnant pas une vue d’ensemble. »

Avant le Grand Prix du Canada, l’équipe Mercedes occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 135 points de retard sur le leader Red Bull.

Adrian Newey estime que Verstappen est un pilote de F1 parfait

Au cours de sa longue carrière en Formule 1, l’actuel directeur technique de Red Bull, Adrian Newey, a travaillé avec de nombreux pilotes tels que Nigel Mansell, Alain Prost, Damon Hill, Jacques Villeneuve, Mika Hakkinen ou encore Sebastian Vettel et peut donc se permettre de les comparer avec Max Verstappen, même si évidemment les époques et les monoplaces sont différentes.

« Ces pilotes sont tous si différents les uns des autres. Nigel [Mansell] avait une énorme confiance en lui, beaucoup de force dans le haut du corps, ce qui, à l’époque, sans direction assistée et avec beaucoup d’appuis, était important. C’était aussi un concurrent féroce sur la piste. » explique Newey à Sky Sports.

« Alain [Prost] était beaucoup plus méthodique, très articulé et les tests étaient très frustrants car souvent il ne poussait pas. Donc, vous ne saviez jamais vraiment où vous étiez. Mais quand il le voulait, il pouvait envoyer. »

« Mika [Hakkinen] et Kimi [Raikkonen] étaient très différents. Ils ne disaient pas grand-chose mais ce qu’ils disaient, il fallait en tenir compte et interpréter ce qu’ils disaient parce qu’ils avaient des façons différentes de dire les choses. »

« Sebastian [Vettel] était un grand penseur, il y avait de longs débriefings et il a passé énormément de temps à tout parcourir. Max [Verstappen] est plus au milieu. Ce sont des personnages donc très différents mais tous phénoménaux en soi. » insiste Newey.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Max Verstappen est un pilote parfait, Adrian Newey a répondu : « Je pense qu’il est oui. Il a un contrôle incroyable de la voiture et des capacités naturelles. »

« Lorsqu’il est arrivé [en F1], il a fait peut-être quelques erreurs au début parce qu’il attaquait très fort, mais maintenant il est vraiment fluide et roule absolument jusqu’à la limite de la voiture. »

« Mais en même temps, il est très réfléchi. Il a une très bonne sensation avec les pneumatiques, nous l’avons vu lors de plusieurs courses au cours des deux dernières années. »

« Il a vraiment une très bonne idée de la façon comment utiliser les pneus. Le comportement des pneus est un facteur tellement important de nos jours. »

Récemment, Christian Horner, le directeur de Red Bull, a insisté sur le fait que le directeur technique de l’écurie, Adrian Newey, sera avec l’équipe encore pour de « nombreuses années », mettant ainsi un terme aux spéculations entourant l’avenir de l’ingénieur britannique.

L’interdiction des couvertures chauffantes en F1 bientôt actée ?

Au cours des deux journées d’essais privés disputés à Barcelone cette semaine, Pirelli et les équipes Mercedes et Ferrari ont travaillé sur les composés qui seront utilisés lors de la saison 2024 de F1 et qui seront les premiers pneumatiques sans couvertures chauffantes.

Bien qu’il reste encore « quelques détails » à peaufiner, notamment en termes de construction, et que des derniers tests auront lieu sur le tracé de Silverstone le mois prochain, Pirelli dispose désormais de nombreuses données qui seront analysées au cours des prochaines semaines.

« Il s’agissait de deux journées d’essais très importantes car nous avons rassemblé de nombreuses informations utiles pour proposer les meilleurs choix possibles pour l’année prochaine. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli en Formule 1.

« En termes de construction, il reste encore quelques détails à peaufiner, alors que lors de ce test, nous avons commencé à identifier une base de développement solide pour les composés ; surtout pour ce qui sera le milieu gamme en 2024. »

« Tous les roulages ont eu lieu sans utiliser de couvertures chauffantes de pneus. Nous avons vérifié quelques détails interessants sur la piste et nous passons maintenant à une analyse complète de toutes les données afin de nous diriger vers le prochain test, à Silverstone après le Grand Prix de Grande-Bretagne, aussi bien préparés que possible. »

Après le test qui est programmé sur le tracé de Silverstone au Royaume-Uni, la décision sera prise si oui ou non les couvertures chauffantes seront interdites en Formule 1 à partir de la saison 2024.

« Après cela, nous tirerons quelques conclusions de tout le travail effectué au cours des derniers mois et présenterons à la FIA, à la F1 et aux équipes une image complète, afin que les meilleures décisions puissent être prises en utilisant toutes les informations disponibles. »

Une disparition des couvertures chauffantes progressive

Pour rappel : les couvertures chauffantes en F1 doivent logiquement disparaître à partir de la saison 2024, notamment parce que ces accessoires vont à l’encontre des objectifs climatiques de la Formule 1 et représentent également une dépense non négligeable pour les équipes.

La disparition des couvertures chauffantes en Formule 1 est « progressive », les équipes, Pirelli et la FIA s’étant mis d’accord sur un plan en « plusieurs étapes » avant leur interdiction pour la saison 2024.

Ainsi depuis le début de la saison 2021, la température maximale des couvertures chauffantes a été limitée à 100° à l’avant et 80° à l’arrière, alors qu’en 2022 la température maximale autorisée a chuté à 70° pour les pneus avant et arrière, tandis que cette température est limitée à seulement 50° en 2023.

Krack serait heureux de voir Alonso chez Aston Martin encore quelques années

Fernando Alonso a rejoint l’écurie Aston Martin en début d’année après avoir passé deux saisons chez Alpine et, jusqu’à présent, le double champion du monde ne semble pas regretter son choix puisqu’il a déjà décroché cinq podiums en sept courses au volant de son AMR23 et occupe la troisième place au championnat du monde des pilotes avec 99 points inscrits.

S’exprimant le week-end dernier lors de sa course à domicile à Barcelone, Fernando Alonso a déclaré qu’il avait l’intention de rester avec Aston Martin encore « quelques années » et, lors de la conférence de presse des directeurs d’équipe, son supérieur Mike Krack a été invité à donner son avis sur la déclaration du double champion du monde.

« C’est bien d’entendre ça, qu’il parle de plusieurs années, nous serions heureux avec ça. Je pense que l’essentiel, et c’est une des grandes qualités, c’est l’envie d’être devant, la motivation. Et je pense que c’est tout à fait le cas avec Fernando. » a déclaré le directeur d’Aston Martin.

« Mais nous ne pensons pas tellement à ça pour être honnête. Nous avançons course par course, et nous essayons de bien faire les choses. C’est bien sûr agréable d’entendre ça, mais nous n’y avons pas encore trop pensé. Nous allons faire en sorte que cela arrive. »

Après un excellent début de saison, l’équipe Aston Martin n’a jamais été aussi proche d’une victoire en Formule 1, avec leur meilleur résultat décroché à Monaco avec la deuxième place de Fernando Alonso à l’arrivée de l’épreuve. 

Mais lorsqu’on demande à Krack s’il pense que Aston Martin peut remporter au moins une course cette année, le Luxembourgeois se montre plutôt prudent : « Je pense que c’est très difficile à dire parce que c’est une compétition tellement relative que vous dépendez du rythme des autres et de vous-même. »

« Je pense que ce serait audacieux de dire que nous allons gagner celle-ci [Barcelone] ou que nous sommes prêts de gagner. Il faudra voir, nous devrons être là à chaque occasion qui se présente et, si elle se présente, nous devrons être prêts. »

« Mais nous devrons travailler dur pour nous maintenir dans cette position. Je ne ferai aucune prédiction quant au moment où nous allons gagner une course. »

Avant le Grand Prix du Canada programmé du 16 au 18 juin, l’équipe Aston Martin occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 18 points de retard sur Mercedes.

Incendies au Canada : le Grand Prix n’est pas en danger assure la F1

La Formule 1 s’attend à ce que le Grand Prix du Canada 2023 se déroule normalement malgré les incendies de forêt qui ont affecté la qualité de l’air ces derniers jours dans le pays. 

Des centaines d’incendies ont été signalés au Québec, la province qui abrite également le circuit Gilles Villeneuve où la course doit avoir lieu du 16 au 18 juin. La pollution causée par les incendies a conduit à des avertissements dans les zones environnantes où des millions de personnes ont été invitées à porter des masques faciaux par mesure de précaution contre l’inhalation de fumée.

La fumée s’est également propagée bien au-delà du Québec vers le nord et le sud, y compris jusqu’aux États-Unis d’Amérique où la ville de New-York s’est réveillée plongée dans un épais brouillard ce jeudi, ce qui a obligé les autorités à annuler de nombreux vols aériens.

Cependant – et alors que de plus en plus de sites internet publient de fausses informations en indiquant que le Grand Prix du Canada est en danger – un porte parole de la Formule 1 a tenu à rétablir une certaine vérité en indiquant que le Grand Prix du Canada de la semaine prochaine « n’est pas en danger ».

« La qualité de l’air à Montréal est actuellement bonne, la situation est différente des autres régions du Canada et du nord des États-Unis. »

Les prévisions pour les prochains jours indiquent que les changements de direction du vent continueront à éloigner la fumée de Montréal, alors que la Formule continuera évidemment de surveiller la situation au cours des prochains jours.

Pirelli dévoile ses choix de pneus pour le Canada, l’Autriche et Silverstone

Pirelli a annoncé le choix des gommes disponibles pour les trois prochains Grands Prix, ceux du Canada, d’Autriche et de Grande-Bretagne, la manufacturier unique de la Formule 1 confirmant les combinaisons déjà utilisées l’an dernier pour ces mêmes courses.

Pour la huitième course de la saison qui se dispute du 16 au 18 juin au Canada sur le circuit Gilles Villeneuve, les équipes auront à leur disposition les pneus C3, C4 et C5, soit les gommes les plus tendres de la gamme Pirelli.

Deux semaines après Montréal, le Grand Prix d’Autriche se déroulera sur un circuit très rapide, celui de Spielberg, et qui compte le moins de virages de tout le calendrier du championnat (dix virages). Comme au Canada, Pirelli a choisi ses pneus les plus tendres avec les C3, C4 et C5.

A noter que le rendez-vous du Red Bull Ring sera le deuxième de la saison avec un samedi consacré à la course Sprint, précédé comme à Bakou par le Sprint Shootout pour déterminer les positions des pilotes sur la grille de départ.

Enfin, du 7 au 9 juillet la Formule 1 fera son retour sur le tracé de Silverstone au Royaume-Uni pour y disputer la dixième manche de la saison 2023. Pour cette épreuve, Pirelli a choisi les pneus C1, C2 et C3, alors qu’une nouvelle spécification de pneumatiques fera son apparition ce week-end-là.

Sur une piste traditionnellement très exigeante pour les pneus en raison des niveaux d’énergie élevés exercés par les monoplaces, notamment latéralement compte tenu des nombreux virages à grande vitesse, la nouvelle spécification du pneu Dur de Pirelli fera ses débuts.

Plus résistant à la fatigue grâce à l’introduction d’un matériau déjà homologué pour la saison 2024, mais absolument transparent en termes de performances et de paramètres techniques par rapport à la spécification utilisée jusqu’au Grand Prix d’Autriche – ce pneu a déjà été testé vendredi dernier par les équipes en essais libres au Grand Prix d’Espagne.

La livrée Gulf de la Williams exposée à Goodwood en juillet

L’équipe Williams a confirmé que la livrée Gulf de la FW45, qui aura été choisie au préalable par les fans lors d’un vote, sera exposée pour la première fois au Festival of Speed de Goodwood qui se tiendra cette année du 13 au 16 juillet 2023.

Juste avant le Grand Prix de Monaco, l’équipe Williams a demandé à ses fans de voter pour élire une livrée Gulf de sa monoplace 2023 qui sera utilisée pour les Grands Prix de Singapour, du Japon et du Qatar plus tard dans la saison.

Les fans ont le choix entre quatre livrées inspirées du coloris bleu de course emblématique de Gulf aux côtés d’une bande orange, mais sur le thème du partenariat Gulf x Williams Racing. Ces quatre livrées ont été classées dans quatre catégories : audacieuse, contemporaine, visionnaire et héritage.

Le design gagnant apparaîtra sur les deux monoplaces FW45, les combinaisons de course d’Alex Albon et Logan Sargeant et sur les plateformes de médias sociaux de l’équipe au cours des week-ends de Singapour, du Japon et du Qatar.

La livrée gagnante de la compétition sera également exposée en exclusivité sur un showcar FW45 au stand Williams Racing du Festival of Speed de Goodwood en juillet prochain où les fans pourront voir la livrée de près.

Durant le Festival of Speed, Williams sera également largement représentée puisque l’écurie de Grove fera rouler dans d’anciennes monoplaces ses pilotes titulaires, Alex Albon et Logan Sargeant, ainsi que l’Ambassadeur de Williams, Jenson Button, ou encore Jamie Chadwick, actuelle pilote de développement de l’équipe.

De plus, la FW19-06 pilotée par Jacques Villeneuve et Heinz-Harald Frentzen en 1997, qui a remporté le championnat des constructeurs et Villeneuve le championnat des pilotes, participera également à la course de côte ce week-end-là. 

L’emblématique Williams FW15C sera également exposée pour marquer le 30e anniversaire des championnats constructeurs et pilotes 1993 de Williams Racing et d’Alain Prost, tandis que le quadruple champion du monde de Formule 1, Sebastian Vettel, pilotera le samedi et le dimanche la Williams FW14B 1992 de Nigel Mansell, vainqueur du titre, fonctionnant au carburant durable.

Mercedes F1 pense se battre avec Ferrari, Aston Martin et Alpine au Canada

Au Grand Prix du Canada, l’équipe Mercedes s’attend à être un peu plus en difficulté qu’au Grand Prix d’Espagne où elle a décroché un double podium grâce à une monoplace mise à jour qui a parfaitement fonctionné sur un tracé dont les caractéristiques ont mis en évidence les points forts de la W14.

En Espagne, les deux pilotes Mercedes ont terminé deuxième et troisième, offrant à l’équipe du constructeur allemand le premier double podium de la saison 2023. Les progrès en termes de rythme de course sont évidents depuis l’introduction du nouveau package de mises à jour sur la W14, mais selon Andrew Shovlin, directeur de la performance chez Mercedes, le prochain tracé visité par la Formule 1 au Canada pourrait un peu moins convenir à Mercedes.

Lorsqu’on lui demande si l’excellente performance de son équipe à Barcelone est due aux caractéristiques de la piste ou bien à l’introduction des nouvelles pièces sur la W14, le Britannique nous répond : « Les deux sont probablement vrais. »

« Le fait est que le package fonctionne très bien sur des circuits comme Barcelone, avec beaucoup de performances à grande vitesse, même s’il est vrai aussi que nous avons toujours été meilleurs sur les circuits rapides limités sur l’avant. »

« Donc, nous nous sommes retrouvés avec un très bon équilibre et un très bon rythme de course, mais là où nous allons la semaine prochaine à Montréal, il s’agira d’un circuit très différent avec des virages à basse vitesse, beaucoup de lignes droites à pleine charge et nous nous attendons donc à plus de défis là-bas. »

« Nous ne pensons pas que nous serons dans les talons de Red Bull, nous y allons préparés pour une bataille avec Ferrari, Aston Martin et peut-être même Alpine. »

« Je pense que ce sera plus dans le sens des courses précédentes où nous étions définitivement dans le peloton avec Ferrari, avec Aston Martin et maintenant avec Alpine qui ont rejoint ce groupe. »

« Mais c’est super de courir là-bas, ce sera très amusant et nous allons nous battre pour trouver toutes les petites performances que nous pouvons, parce que la façon dont la grille est serrée désormais, vous pouvez être P2 ou P10 et il y a seulement quelques dixièmes. »

« Donc, nous attendons avec impatience des courses plus excitantes, mais nous sommes certainement conscients que le Canada sera probablement un plus grand défi que le dimanche que nous venons d’avoir à Barcelone. »

Avant le Grand Prix du Canada, l’équipe Mercedes est deuxième au championnat du monde des constructeurs avec 135 points de retard sur Red Bull.

Horner s’attend à voir Mercedes mettre Red Bull sous pression

Le directeur de Red Bull, Christian Horner, a évidemment constaté les progrès réalisés par Mercedes au Grand Prix d’Espagne grâce à une monoplace mise à jour et le Britannique s’attend à ce que l’équipe du constructeur allemand soit de plus en plus performante au cours des prochaines semaines.

Après leur campagne décevante de 2022, l’équipe Mercedes a connu un autre début de saison difficile en 2023 après avoir choisi de conserver le concept « zéro pontons » de la défunte W13. Mais au Grand Prix de Monaco, Mercedes a introduit sur sa W14 un package de mises à jour mais ce dernier n’a pas pu être évalué correctement sur un tracé trop atypique.

C’est donc à Barcelone dans le cadre du Grand Prix d’Espagne sur un circuit plus conventionnel que ces nouvelles pièces ont été évaluées et validées par l’équipe avec un double podium à la clé à la fin du week-end pour Mercedes avec une deuxième place pour Lewis Hamilton et une troisième place pour George Russell.

Interrogé après l’arrivée du Grand Prix d’Espagne pour savoir s’il était inquiet du pas en avant réalisé par Mercedes, Horner a d’abord répondu en souriant : « Ils avaient encore 24 secondes de retard à la fin de la course… »

Le Britannique a ensuite ajouté : « Ils ont fait un bon pas en avant, mais nous avons des choses en préparation. Ils ont introduit une grosse mise à jour, mais nous aurons nous aussi quelques éléments à venir plus tard dans la saison. »

« Mais bien sûr, c’est certain que c’est un grand pas, c’est une équipe de qualité et c’est sûr qu’ils vont nous mettre sous pression au second semestre. »

Bien que Mercedes semble être de retour dans la lutte après ce double podium décroché à Barcelone, Horner admet qu’il a bien du mal à établir une véritable hiérarchie derrière Red Bull après le Grand Prix d’Espagne : « Ça évolue. Vous pouvez regarder le tour de Lando [Norris, troisième en qualifications en Espagne], la Mercedes qui était très forte en course, alors que les Ferrari n’avaient pas le rythme que nous pensions qu’elles pourraient avoir. »

« Ça semble bouger beaucoup en ce moment derrière nous. Donc, il est bien difficile de prédire qui sera où et à quel événement. » conclut Horner.

Après le Grand Prix d’Espagne, Red Bull est toujours le leader du championnat du monde des constructeurs avec 135 points d’avance sur l’équipe Mercedes qui est passée deuxième après la septième manche de l’année.

Schumacher au volant de la Mercedes W14 : « C’était génial ! »

L’Allemand Mick Schumacher a livré ses premières impressions au volant de la Mercedes W14 après sa journée de tests ce mercredi sur le circuit de Barcelone en Espagne dans le cadre des essais Pirelli auxquels Mercedes et Ferrari ont participé cette semaine.

En tant que pilote de réserve de l’équipe Mercedes, Mick Schumacher n’avait pas encore eu l’occasion de piloter la W14 autrement que dans un simulateur et ce roulage lui a donc permis d’avoir de vraies sensations sur piste. Au total, Schumacher a bouclé quelques 152 tours de circuit ce mercredi et a pris beaucoup de plaisir.

« C’était génial ! J’ai beaucoup appris et c’était très amusant. » s’est enthousiasmé Mick Schumacher à la fin de sa journée de travail.

« Ce fut une journée très productive ; nous avons fait tout ce que nous voulions et avons essayé tous les pneus d’essai du programme. C’était également bien d’avoir cette première expérience des pneus sans aucune couverture chauffante. Évidemment, n’ayant pas conduit depuis un moment, je l’ai ressenti physiquement, mais c’était bien d’être de retour aux commandes. »

Bien que l’accent de cette journée de travail a été mis sur le développement des pneumatiques Pirelli 2024, ce test a fourni à Schumacher une précieuse opportunité de découvrir pour la première fois la W14 sur piste, ce qui l’aidera en tant que pilote de réserve.

« Cette expérience me sera certainement bénéfique dans mon rôle. J’ai une meilleure compréhension de ce qu’il faut surveiller et sur quoi travailler. » a-t-il ajouté.

« J’ai également une meilleure compréhension de toutes les procédures et de la façon dont l’équipe travaille sur la piste. Ce serait un facteur clé au cas où je devrais un jour sauter dans la voiture et courir. »

Lorsqu’on lui demande s’il a pu constater une différence de comportement entre ses séances dans le simulateur et la « vraie » W14 sur piste, l’Allemand a ajouté : « Il y a évidemment une différence entre le simulateur et la conduite dans le monde réel. »

« Il y aura toujours une différence car la technologie n’est pas à un point où vous pouvez la comparer à 100 %. Cependant, c’est l’expérience la plus proche que j’aie entre un simulateur et la vie réelle. »

« Le simulateur m’a préparé et l’équipe a fait un grand effort pour tout corréler. Cela m’a aidé à savoir à quoi m’attendre en la conduisant. »

En tant que pilote de réserve, Mick Schumacher a joué un rôle important en aidant à développer le dernier package de mises à niveau que l’équipe a apporté sur la piste à partir du Grand Prix de Monaco. Ce mercredi à Barcelone, l’Allemand a enfin pu tester ces nouveautés pour la première fois en réel.

« C’était génial de piloter avec le nouveau package de mises à jour. Bien sûr, je n’avais pas piloté avec le package de lancement, donc je ne pouvais pas faire cette comparaison directe. » a-t-il déclaré.

« D’après toutes les communications que j’ai entendues de la part des pilotes, j’ai pu ressentir et être d’accord avec beaucoup de leurs commentaires lors de la conduite d’aujourd’hui. C’était très simple. »

« Je suis très excité pour le reste de l’année. J’ai passé un bon moment aujourd’hui et j’espère être de retour dans une voiture à un moment donné. J’ai adoré chaque instant ! Je tiens à dire un grand merci à tout le monde pour cette opportunité. »

Pirelli boucle ses essais avec Ferrari et Mercedes à Barcelone

Les deux journées d’essais organisées cette semaine par Pirelli sur le circuit de Barcelone en Espagne avec les équipes Ferrari et Mercedes sont terminées et le manufacturier unique de la Formule 1 a pu récolter de nombreuses données qui seront analysées dans les prochaines semaines en vue du développement des pneumatiques de la saison 2024.

Après le Grand Prix d’Espagne remporté par le pilote Red Bull Max Verstappen, Ferrari et Mercedes sont restées à Barcelone pour participer aux essais Pirelli lors de deux journées programmées mardi et mercredi. Ces essais privés font partie du programme de développement des pneus qui seront utilisés en Formule 1 lors de la saison 2024.

Du côté de chez Ferrari, l’équipe italienne a aligné ses deux pilotes titulaires, Carlos Sainz et Charles Leclerc, tandis que chez Mercedes, l’écurie du constructeur allemand a choisi de placer dans le baquet de la W14 le titulaire George Russell le mardi et le pilote de réserve, Mick Schumacher, le mercredi. Le jeune allemand a ainsi pu prendre le volant pour la première fois de la monoplace 2023.

Au cours de ces deux journées, plus de 600 tours de circuit ont été bouclés (617 au total) avec des pneumatiques non marqués afin que les pilotes puissent rester le plus objectif possible concernant leur ressenti avec ces nouveaux composés.

Bien que les temps signés par les pilotes lors de ces tests ne sont absolument pas représentatifs et que les chronos étaient bien moins rapides que ceux signé par les pilotes en qualifications samedi dernier à Barcelone avec les pneus 2023, c’est l’Espagnol Carlos Sainz qui détient le meilleur temps en 1,16.638.

Charles Leclerc a signé son meilleur chrono en 1,18.197, George Russell en 1,18.400 et enfin Mick Schumacher en 1,18.974 lors de cette ultime journée d’essais ce mercredi.

Toutes les données récoltées lors de ces tests vont maintenant être analysées par Pirelli qui partagera ses conclusions avec toutes les écuries de la grille, y compris celles qui n’ont pas participé à ces tests privés au cours de ces deux derniers jours à Barcelone.

Stella convaincu que McLaren reviendra à l’avant de la grille en F1

Avant le Grand Prix d’Espagne, McLaren a annoncé l’arrivée prochaine de Rob Marshall au poste de directeur technique, ingénierie et conception au sein de son écurie de Formule 1, il rejoindra l’équipe de Woking à partir du 1er janvier 2024. Il travaillera notamment aux côtés de Peter Prodomou et David Sanchez et relèvera directement du directeur de l’équipe Andrea Stella.

Marshall rejoint McLaren après 17 ans passés chez Red Bull Racing, notamment en tant que directeur de l’ingénierie. Sa nomination est l’une des étapes fondamentales franchies par McLaren pour étayer son cheminement vers l’avant de la grille et fait partie de la restructuration annoncée en début d’année.

Interrogé sur la signature de Marshall et sur ce qu’il pourrait apporter à McLaren, Andrea Stella a déclaré : « Rob rejoint McLaren en apportant avec lui un niveau unique d’expérience et de savoir-faire en termes de d’ingénierie et de conception de monoplaces de Formule 1. »

« Nous savons que Rob a joué un rôle déterminant dans la création d’un département technique solide chez Red Bull, c’est donc ce que nous espérons qu’il apportera à McLaren. »

« Nous sommes extrêmement heureux qu’il ait envie de le faire, et il a hâte de rejoindre McLaren alors que nous cherchons à ramener l’équipe en tête de grille. »

Stella a ajouté que les divers changements techniques, combinés à de nouvelles infrastructures telle qu’une soufflerie dédiée, signifient que McLaren disposera bientôt de tous les ingrédients nécessaires pour se frayer un chemin vers l’avant de la grille.

« L’embauche de Rob ne fait que consolider la structure technique, avec Peter Prodromou à la tête de l’aérodynamique, David Sanchez dirigera les performances et le concept, Rob dirigera l’ingénierie et la conception, conjointement avec Neil Houldey qui sera son adjoint. » a-t-il ajouté.

« Je pense que nous avons mis en place maintenant chez McLaren une structure technique très solide, mais cela est augmenté par tous les investissements dans l’infrastructure qui se concrétisent réellement ces semaines et ces mois. »

« Tout cela réuni met McLaren dans les conditions pour pouvoir réellement, comme je l’ai déjà dit, concevoir des monoplaces de Formule 1 capables de concourir pour remporter des championnats. »

Après avoir terminé cinquième la saison dernière, McLaren occupe la sixième place du classement des constructeurs après les sept premières courses de la campagne 2023 – devançant Haas, Alfa Romeo, AlphaTauri et Williams et accusant un retard de 23 points sur Alpine.

La date de sortie de F1 Manager 2023 annoncée !

Frontier Developments annonce la date de sortie ainsi que le lancement des pré-commandes de F1 Manager 2023, le prochain volet de la série de simulations de gestion de Formule 1 sous licence officielle.

Il sera disponible en version dématérialisée le 31 juillet sur PC, PlayStation 5, Xbox Series X|S, PlayStation 4 et Xbox One. Les joueurs pourront se placer sur la grille de départ quatre jours plus tôt avec F1 Manager 2023 : Deluxe Edition, qui comprend également un pack de scénarios exclusifs, offrant aux fans des défis uniques à relever. 

De retour au stand, les joueurs vivront l’expérience de gestion de la F1 la plus authentique, complète et dynamique à ce jour. Tout en s’imposant comme l’une des écuries les plus prolifiques de tous les temps selon leurs propres critères. 

Les joueurs auront la possibilité de revivre les moments clés du championnat 2023 de Formule 1 grâce au tout nouveau mode Race Replay, qui propose deux types de scénarios uniques: 

  1. Starting Grid : les joueurs prendront le contrôle de l’équipe de leur choix dans une course complète reproduisant les conditions en piste ainsi que les positions sur la grille définie dans le monde réel.  
  2. Race Moments : les fans devront suivre un scénario spécifique au cours d’un Grand Prix, afin d’atteindre un objectif précis avant que le drapeau à damier ne soit agité, capturant ainsi les décisions stratégiques clés prises tout au long d’une saison palpitante.  

À l’issue de chaque course de la saison 2023, de nouveaux moments clés seront ajoutés à F1 Manager 2023, mettant à l’épreuve les directeurs d’équipe d’une semaine à l’autre alors qu’ils établissent leurs stratégies. 

F1 Manager 2023 donne vie à chaque tour dans une représentation visuelle exceptionnelle, en proposant une immersion totale à travers six événements F1 Sprint et les 23 circuits officiels au calendrier, y compris le tout nouveau circuit de Las Vegas Strip. Les joueurs auront le choix de regarder les différentes actions se dérouler à travers de multiples caméras embarquées et en bord de piste, de tracer leur stratégie à partir de la carte 3D, ou de s’immerger dans chaque dépassement à l’aide de la nouvelle caméra dans la visière des pilotes. 

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À chaque tour, la prise de décision du joueur sera mise à l’épreuve. Un nouveau système guidant les joueurs sur l’équilibre entre le risque et la récompense sur la piste fait son apparition, celui-ci pouvant mener à des luttes intenses ou des erreurs qui affecteront la confiance du pilote. Les changements de températures extérieure ou celles des pneus obligeront les directeurs d’équipe à réagir à ces conditions changeantes afin d’obtenir le meilleur des résultats. Savoir quand foncer et quand jouer la carte de la sécurité est plus important que jamais, avec des dépassements et des collisions spectaculaires dans les virages qui captent les sensations fortes de chaque instant. 

Les fans auront un contrôle sans précédent sur toutes les facettes du développement de leur équipe. Le nouveau Sporting Director offrant la possibilité de former l’équipe des stands afin d’atténuer les erreurs coûteuses, tandis que les pilotes s’entraînent désormais en suivant un axe de développement précis. Les joueurs pourront envisager l’avenir avec plus de certitudes en dénichant les talents des championnats de F2 et F3 entièrement simulés, en négociant des contrats pour la saison suivante afin d’assurer un succès pluriannuel. L’amélioration du rythme au cours d’une saison passe par le développement de nouvelles pièces où l’équilibre des considérations entre performance, poids et budget mettra à l’épreuve les compétences de gestion des joueurs.

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Les joueurs souhaitant être les premiers à sortir des stands et élargir leur expérience peuvent le faire avec F1 Manager 2023 : Deluxe Edition. En plus d’accéder au jeu quatre jours avant son lancement, les joueurs recevront également 12 scénarios exclusifs supplémentairesrépartis entre la Starting Grid et les Race Moments. Ces scénarios mettront encore plus à l’épreuve les directeurs d’équipe en créant des expériences de course unique proposant des défis hypothétiques comme “et s’il pleuvait au Bahreïn ?”, “si toutes les voitures avaient le même développement, qui l’emporterait ?”. Les scénarios de l’édition Deluxe offrent aux fans la possibilité de mettre à l’épreuve certaines des plus grandes questions de ce sport. 

F1 Manager 2023 sera disponible en version dématérialisée le 31 juillet sur PCPlayStation 5Xbox Series X|SPlayStation 4 et Xbox One au prix de 54,99€ et l’édition Deluxe au prix de 64,99€. F1 Manager 2023 sera également disponible en version physique sur PlayStation 5Xbox Series X|SPlayStation 4 et Xbox One ultérieurement. Les joueurs peuvent renforcer leur immersion avec trois scénarios uniques de Race Moment en précommandant le jeu en version dématérialisée. 

Russell voit toujours Red Bull remporter toutes les courses en 2023

Le pilote Mercedes, George Russell, estime toujours que l’équipe Red Bull peut remporter toutes les courses cette saison en Formule 1, notamment parce qu’en termes de rythme pur, la RB19 reste bien au dessus du lot.

Après la première course de l’année disputée à Bahreïn et dominée par Red Bull avec un doublé mené par Max Verstappen, George Russell a déclaré que l’équipe de Milton Keynes avait une telle avance en termes de performance qu’elle pourrait remporter toutes les courses de la saison 2023.

« Red Bull a bien préparé ce championnat. Je ne pense pas que quiconque se battra avec eux cette année, ils devraient gagner toutes les courses cette année, j’en prends le pari. » avait ainsi déclaré Russell après l’arrivée du Grand Prix de Bahreïn.

« Leur rythme semblait plus faible ce week-end qu’il ne l’était lors des essais [hivernaux], mais je pense qu’ils ont la tâche facile pour le moment. Ils peuvent faire ce qu’ils veulent. »

« Ils ne seront peut-être pas tout le temps en pole position parce que nous savons que Ferrari est très compétitive, mais en ce qui concerne le rythme de course, ils sont dans une position très solide. »

Interrogé de nouveau avant le Grand Prix d’Espagne où il a terminé troisième derrière son coéquipier Lewis Hamilton, le pilote Mercedes a confirmé ses propos tenus quelques mois auparavant.

« Oui, je pense [qu’ils vont gagner toutes les courses]. Comme Max [Verstappen] l’a dit, en termes de rythme pur, ils ont le potentiel. » a déclaré Russell à Barcelone, le Britannique faisant référence aux propos tenus par le pilote Red Bull le même jour et qui estime pour sa part qu’il est « peu probable » que Red Bull décroche toutes les victoires en 2023 (à lire ici).

« Mais certaines choses peuvent arriver, et j’aimerais penser que nous pourrons nous battre [pour la victoire] à un moment donné et profiter d’un malheur. Mais oui, ce sera difficile, je suis d’accord avec ce qu’a dit Max. »

« Il y a toujours eu une domination en Formule 1, et je ne sais pas comment on pourrait faire en sorte que plusieurs pilotes et plusieurs équipes se battent pour le championnat, car ce serait meilleur pour le sport, meilleur pour nous tous. Et je pense que les fans aimeraient ça. Mais clairement, on ne peut pas toujours obtenir ce dont on rêve. »

Depuis le début de la saison, Red Bull a remporté sept courses sur sept disputées, la dernière victoire en date étant cette de Max Verstappen au Grand Prix d’Espagne.