René Arnoux aurait viré Mattia Binotto bien plus tôt

L’ancien pilote Ferrari René Arnoux a vivement critiqué l’ancien directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, le Français insistant sur le fait qu’il aurait limogé Binotto il y a de cela plusieurs années déjà.

Toujours très attaché à la Scuderia Ferrari pour laquelle il a roulé durant trois saisons dans les années 1980, René Arnoux n’a pas mâché ses mots à l’encontre du désormais ancien directeur de la Scuderia Ferrari, le Suisse Mattia Binotto, remercié après quatre années passées à la tête de l’écurie de Maranello.

Directeur de la gestion sportive entre 2019 et 2022, Mattia Binotto a quitté ses fonctions ce 31 décembre et est remplacé par le Français Frederic Vasseur à partir de cette saison 2023. Pour Arnoux, le départ de Binotto ne peut être qu’une bonne chose pour Ferrari, le Français rejetant toute la responsabilité de l’échec de l’équipe sur les épaules de ce dernier.

« Je n’ai pas aimé voir une Ferrari très compétitive laisser filer le championnat, car nous avons bien débuté. » explique René Arnoux dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport en Italie.

« C’est vrai qu’il a manqué de fiabilité, mais nous avons perdu des Grands Prix presque comme si nous l’avions fait exprès. »

« Les erreurs qu’il [Mattia Binotto] a commises sont pour moi impardonnables en Formule 1. Je n’ai jamais été du côté de Binotto. Quelqu’un qui dit « ça ira mieux l’année prochaine, ça ira mieux l’année prochaine » ne mérite pas cette place. »

« Je l’aurais viré il y a plusieurs années, je l’ai dit plusieurs fois. Un comportement comme le sien est intolérable quand on est à la tête de la plus belle équipe du monde. »

Concernant le nouveau team principal de la Scuderia Ferrari, à savoir le Français Frederic Vasseur, Arnoux espère que son compatriote saura refléter l’approche de Jean Todt qui a été à la tête de l’équipe italienne durant de nombreuses années.

« Vasseur doit trouver les bonnes personnes. Vous n’avez pas besoin de savoir comment fabriquer une boîte de vitesses ou un moteur. [Jean] Todt s’en fichait. » estime Arnoux.

« Vous devez avoir les bonnes personnes au bon endroit et ensuite les gérer. Quand vous avez Ross Brawn comme directeur technique puis Rory Byrne et Paolo Martinelli, il vous suffit de bien les faire fonctionner. Comme Todt l’a fait et comme Vasseur devra le faire. »

En 2022, la Scuderia Ferrari a terminé à la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 554 points inscrits, soit 205 unités de moins que Red Bull Racing et 39 de plus que Mercedes.

Audi prêt à fournir son moteur à d’autres équipes en F1

Le constructeur Audi – qui fera son entrée en F1 en 2026 – se dit prêt à fournir des unités de puissance à des concurrents si la FIA lui en fait la demande.

Le règlement de la Formule 1 stipule que le constructeur ayant le moins d’équipes clientes peut être tenu de fournir à une écurie qui en fait la demande son unité de puissance moyennant une contrepartie financière. Dans le cas d’Audi – qui entrera en F1 en 2026 en tant qu’équipe d’usine – le constructeur allemand se dit prêt à fournir son moteur à une écurie cliente si la FIA le lui demande.

« Nous pourrions être tenus par la FIA de fournir des moteurs conformément à la législation. Si cela se produit, nous serions prêts. » explique Adam Baker, le PDG d’Audi Formula Racing au journal AS.

« Mais pour le moment, nous ne recherchons pas d’équipe cliente, il est trop tôt pour cela, nous allons plutôt nous concentrer sur notre programme en tant qu’équipe d’usine. »

En 2026, Audi fera son entrée en catégorie reine avec son propre moteur et travaillera en partenariat avec Sauber qui aura en charge le développement du châssis. Le constructeur allemand prévoit de prendre une participation majeure dans Sauber et s’est fixé pour objectif de gagner des courses lors de sa troisième année de compétition.

Selon Adam Baker, le fait que Audi débarque en Formule 1 à un moment où de nouvelles règles moteur seront introduites signifie que l’avantage pris par ses concurrents depuis 2014 avec le moteur hybride pourrait être réduit.

« Nous sommes conscients du défi qui nous attend. » poursuit Baker. « Il est intéressant pour Audi d’entrer en 2026, nous avons pris cette décision tôt. »

« Il nous reste 42 mois avant la première course. De plus, 2026 sera le début d’un nouveau cycle réglementaire, alors que d’autres sont généralement rentrés au milieu d’un cycle, ils vont changer de bloc mais aussi de châssis. »

« D’une certaine manière, cela peu réinitialiser l’avantage des concurrents ayant une expérience passée et permettra aux nouveaux constructeurs d’être plus compétitifs. »

Pour rappel : Audi fera son entrée en Formule 1 à partir de la saison 2026 en tant qu’équipe d’usine après avoir signé un partenariat avec le groupe Sauber. Alors que l’unité motrice sera créée au centre de compétence Audi Motorsport à Neuburg an der Donau, Sauber développera et fabriquera la monoplace sur son site de Hinwil (Suisse). Sauber sera également responsable de la planification et de l’exécution des opérations de course.

Stella s’attend à une bataille à trois en F1 en 2023

Andrea Stella, le nouveau directeur de l’équipe McLaren en Formule 1, pense que la bataille pour le titre en 2023 se jouera une nouvelle fois entre trois équipes, à savoir Mercedes, Red Bull et Ferrari.

Fraîchement nommé Team principal de McLaren en remplacement direct de l’Allemand Andreas Seidl (en partance pour Sauber), Andrea Stella s’attend à voir trois équipes se battre pour le titre en 2023, mais l’ingénieur italien estime que Mercedes – qui a connu en 2022 sa pire saison depuis 2014 et l’introduction des moteurs hybrides – aura une forte réaction avec une W14 bien plus compétitive que la W13 de la saison passée.

En outre, Stella voit également la Scuderia Ferrari très forte en 2023, notamment parce que les échos en provenance de Maranello au sujet de la nouvelle monoplace (qui sera présentée le 14 février) sont plutôt positifs.

« Les équipes à battre la saison prochaine seront Ferrari, Red Bull et Mercedes, parce qu’elles s’affrontent actuellement dans une catégorie différente de la nôtre. » estime Stella dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport.

« Je m’attends à une très forte réaction de Mercedes, même si je sais que chez Ferrari ils sont très satisfaits de la nouvelle voiture et, par conséquent, ils seront très compétitifs dès le début. » insiste l’Italien qui a toujours de nombreux amis à Maranello après y avoir travaillé quelques années auparavant.

« Pour nous chez McLaren, je m’attends toujours à un début difficile, mais je suis optimiste pour la deuxième partie de saison. L’objectif le plus important est de faire une voiture rapide. Il est essentiel de définir des objectifs simples, avec des solutions qui peuvent aussi être très complexes. »

En 2022, l’équipe McLaren a terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs après une longue bataille contre l’équipe Alpine.

Hülkenberg n’est pas concerné par l’interdiction des déclarations politiques en F1

Le nouveau pilote Haas, Nico Hülkenberg, estime que l’interdiction mise en place par la FIA concernant les déclarations politiques non approuvées n’aura pas beaucoup d’impact sur son propre comportement.

Un peu plus tôt ce mois-ci, la FIA a confirmé dans la dernière version du Code Sportif International que les déclarations politiques, religieuses et personnelles non approuvées au préalable seraient interdites en Formule 1 à partir de la saison 2023, alors que certains pilotes – en particulier Lewis Hamilton et Sebastian Vettel – ont été très actifs ces dernières années pour sensibiliser le public aux problèmes sociaux.

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a soutenu ouvertement l’initiative de la FIA d’interdire les prises de positions politiques des pilotes avant le départ des Grands Prix, l’Américain insistant sur le fait « qu’un juste équilibre » doit être trouvé en la matière.

De son côté, l’Allemand Nico Hülkenberg – qui signera en 2023 son grand retour en F1 en tant que titulaire avec l’équipe Haas – insiste sur le fait que pour lui cette décision de la FIA n’aura pas d’effet majeur sur ses activités quotidiennes.

« Cela affectera davantage les autres. Je pense que c’est une histoire personnelle, tout le monde aura une vision personnelle de cela. » a déclaré l’Allemand à RTL.de.

« C’est un sujet délicat et difficile. » a t-il ajouté, alors que le sport a été critiqué par certains fans au cours des dernières saisons pour avoir conclu des accords pour courir dans certains pays accusés de violation des droits de l’homme.

« Nous sommes des athlètes, nous venons dans un pays, une région, pour faire notre travail et pour faire ce que nous aimons. Je n’ai jamais été du genre à utiliser cette plate-forme pour faire passer des messages politiques. »

Pour rappel, l’article 12.2.1.o du Code Sportif International stipule que : « Tout manquement aux instructions de la FIA concernant la désignation et la participation des personnes pendant des cérémonies officielles lors d’une compétition comptant pour un championnat de la FIA » sera considéré comme une infraction.

Le PDG de la F1 rend hommage à Pelé, décédé à l’âge de 82 ans

Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a publié un court message en hommage à la légende du football brésilien Pelé, décédé ce jeudi 29 décembre à l’âge de 82 ans.

Largement considéré comme l’un des plus grands joueurs de football de tous les temps, Pelé a assisté au cours de sa vie à plusieurs Grands Prix de Formule 1 dont celui du Brésil où il a pu remettre le trophée au vainqueur sur le podium. Surnommé « Le Roi », Pelé est l’unique joueur de football à avoir remporté trois fois la coupe du monde en 1958, 1962 et 1970.

Hospitalisé depuis un mois à l’hôpital Albert Einstein de Sao Paulo, le roi Pelé est décédé d’un cancer du colon à l’âge de 82 ans. Depuis l’annonce de sa mort par sa fille Kely Nascimento, les hommages se multiplient et le PDG de la Formule 1 a lui aussi tenu à publier un court message.

« Je suis très triste d’apprendre la nouvelle du décès de Pelé, l’un des plus grands footballeurs de tous les temps. » a écrit Domenicali dans un court communiqué.

« Il était une lumière brillante pour tout le Brésil et des millions de personnes dans le monde. Son habileté, son sourire et son intelligence vivront pour toujours. Nos pensées vont à sa famille en ce triste moment. »

Steiner salue un Magnussen plus mature et détendu

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a salué l’approche plus mature et détendue de Kevin Magnussen cette saison pour son retour surprise en catégorie reine du sport automobile.

Quelques jours seulement avant le début de la deuxième phase des essais hivernaux à Bahreïn, le Danois Kevin Magnussen a été appelé par l’équipe Haas pour remplacer le Russe Nikita Mazepin – limogé par l’équipe américaine suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Kevin Magnussen – qui était alors engagé en IMSA et en WEC pour 2022 – n’a pas hésité longtemps avant d’accepter l’offre de son ancienne équipe et s’est donc retrouvé au volant d’une monoplace de F1 sur le tracé de Sakhir à Bahreïn à peine quelques heures après avoir signé son contrat.

Dès sa première course avec Haas, Magnussen a frappé fort en terminant le Grand Prix de Bahreïn 2022 à la cinquième place, alors que d’autres arrivées dans le top dix ont suivi en Arabie Saoudite, à Imola, en Grande-Bretagne et en Autriche, avant une période plus difficile de sept courses en dehors des points. Le Danois devra d’ailleurs attendre le Grand Prix du Japon pour retrouver les points avec une neuvième place, tandis qu’il décrochera quelques jours plus tard sa toute première pole position en F1 au Brésil dans des conditions de piste changeantes.

Revenant sur la forme de Magnussen tout au long de cette saison 2022, ainsi que sur la forme fluctuante de son équipe qui a connu des hauts et des bas, Steiner a déclaré : « Lorsqu’il [Magnussen] est revenu, il a marqué des points [dès la première course], il avait toute l’équipe derrière lui. Ensuite je dirais, juste après la trêve estivale, il a un peu galéré et on ne sait pas trop pourquoi. » a expliqué l’Italien.

« Mais par la suite, il est revenu. Donc, cela montre que nous avons eu des hauts et des bas en tant qu’équipe, pas seulement Kevin. Nous devons donc analyser pourquoi nous avons eu tant de hauts et de bas et nous avons déjà fait une partie de ce travail. »

« Il a mûri. En vieillissant, nous devenons tous plus calmes et voyons les choses un peu différemment. Il est la plupart du temps très détendu, et maintenant avec la combinaison avec Mark [Slade, son ingénieur de course depuis le GP de Singapour], j’espère que nous allons avoir à l’avenir un Kevin encore meilleur. »

« Espérons que l’année prochaine nous pourrons et être plus stables afin d’obtenir une bonne performance la plupart du temps. Nous avons toujours eu un mauvais événement ou quelque chose comme ça et nous avons donc besoin de plus de stabilité. »

« Pour Kevin aussi, il devra revenir en bonne forme. C’est un long calendrier avec beaucoup de courses, mais je pense qu’il gère bien cela maintenant. »

A partir de la saison 2023, Kevin Magnussen fera équipe avec l’expérimenté Nico Hülkenberg, qui signera l’an prochain son grand retour en Formule 1 après trois années d’absence.

Mercedes est une « grande opportunité » pour Schumacher

L’ancien pilote de F1 Ralf Schumacher estime que l’arrivée de son neveu Mick Schumacher chez Mercedes en tant que pilote de réserve pour l’écurie du constructeur allemand est une « grande opportunité » pour lui.

Juste après la fin de la saison 2022 de Formule 1, l’équipe Mercedes a annoncé avoir recruté le jeune Mick Schumacher – dont le contrat de titulaire avec Haas n’a pas été renouvelé – en tant que pilote de réserve de l’écurie à partir de la saison 2023.

Âgé de 23 ans, Schumacher Jr a débuté sa carrière en F1 avec la modeste équipe Haas en 2021, mais après deux années d’apprentissage, le manque de résultat du jeune allemand ne lui a pas permis de conserver son baquet pour une troisième année consécutive et il a donc trouvé refuge chez Mercedes où il aidera l’équipe au développement de la W14 l’an prochain.

Interrogé sur l’arrivée de son neveu chez Mercedes, Ralf Schumacher estime pour sa part qu’il s’agit là d’une belle opportunité : « C’est une grande opportunité pour Mick, il peut regarder au dessus de l’épaule d’une équipe de haut niveau et en apprendre beaucoup. » estime Ralf Schumacher pour Sport 1.

« Ce n’est pas seulement un pilote de développement, il pourra certainement aider Mercedes dans le simulateur lorsqu’ils reviendront au top, mais en tant que pilote de réserve, il pourra remplacer un pilote titulaire en cas d’indisponibilité. Cela est arrivé plus souvent au cours des trois dernières années. »

« Bien que Lewis Hamilton soit toujours un pilote de haut niveau, il n’est pas le plus jeune, donc on ne sait jamais. Je pense que c’est une situation de gagnant-gagnant pour l’équipe et pour Mick. »

Le contrat de Schumacher avec Mercedes porte sur une seule année, ce qui veut dire que potentiellement le jeune allemand pourrait être disponible pour un éventuel retour à temps plein sur la grille en 2024.

« Vous pourriez le voir de cette façon. » ajoute Ralf Schumacher. « Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a déjà déclaré que Mick, avec ses compétences, devrait avoir un baquet de titulaire. »

« Je pense qu’il pourrait y avoir des opportunités intéressantes en 2024. Mercedes a non seulement sa propre équipe, mais aussi des équipes partenaires qu’ils peuvent influencer. »

Lorsqu’on évoque la piste Audi – qui entrera en Formule 1 en 2026 en tant qu’équipe d’usine – Ralf Schumacher n’écarte pas cette idée, mais l’Allemand voit également le baquet de Lewis Hamilton chez Mercedes comme une autre grande opportunité pour son neveu : « Audi aurait certainement du sens, pour Mick et pour Audi. Mais quelque chose pourrait aussi arriver chez Mercedes. »

« Supposons que George Russell soit encore plus rapide que Lewis Hamilton. Va t-il encore continuer ou pas du tout ? Ce sera passionnant. Mais Lewis a tellement de crédit auprès de Mercedes qu’il en décidera de lui-même. L’argent ne jouera aucun rôle pour lui, il en a plus qu’assez. Le facteur décisif sera de savoir qui conviendra le mieux à la nouvelle voiture. »

Steiner ne regrette pas d’avoir signé des débutants en 2021

Le team principal de l’équipe Haas, Guenther Steiner, dit qu’il ne regrette absolument pas le fait d’avoir signé deux jeunes pilotes débutants en 2021, et ce malgré les critiques.

En 2021, l’écurie Haas a créé la surprise dans le paddock en choisissant d’aligner un duo de pilotes débutants avec Nikita Mazepin et Mick Schumacher – le premier étant considéré comme un pilote payant quand le deuxième a permis à Haas d’obtenir des ristournes chez Ferrari en raison de son appartenance à la Ferrari Driver Academy.

Ce duo de pilotes débutants devait normalement rester le même en 2022, mais l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février dernier a radicalement changé la donne et l’équipe a dû se séparer du Russe Nikita Mazepin et par la même occasion de son sponsor titre Uralkali, une société appartenant au père de Nikita Mazepin.

Mais en 2023, l’écurie américaine alignera un duo de pilotes très expérimentés avec Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg qui signera son grand retour en Formule 1 en tant que titulaire depuis sa dernière saison disputée chez Renault en 2019.

Lorsqu’on lui demande s’il ne regrette pas d’avoir choisi des jeunes pilotes en 2021 pour finalement les remplacer tous les deux par deux pilotes expérimentés deux ans plus tard, Guenther Steiner assure qu’il n’a aucun regret, l’Italien suggérant que ce choix était nécéssaire à l’époque pour la survie de l’équipe : « Non, absolument pas. » a répondu Steiner, cité par Speedcafé.

« Il y a deux ans, nous étions dans une position différente, et maintenant nous sommes à nouveau dans une position différente. Donc, je pense que nous sommes dans une bien meilleure position maintenant en Formule 1 de faon générale qu’il y a deux ans lorsque nous devions trouver des solutions pour continuer. »

Juste avant le départ du Grand Prix de Bahreïn 2023 (première manche de la saison), Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen compteront à eux deux 322 Grands Prix au compteur (181 pour Hülkenberg et 141 pour Magnussen)

Audi vise la victoire en F1 avant 2030

Le constructeur Audi a pour objectif de remporter des courses en Formule 1 au cours de sa troisième année de présence sur la grille selon le PDG Adam Baker.

Il y a quelques mois, Audi a annoncé son arrivée en F1 en tant qu’équipe d’usine après avoir signé un partenariat avec le groupe Sauber. Dans le cadre de ce partenariat, Sauber développera et fabriquera la monoplace sur son site de Hinwil (Suisse) et sera également responsable de la planification et de l’exécution des opérations de course, tandis que l’unité motrice sera créée au centre de compétence Audi Motorsport à Neubourg an der Donau en Allemagne.

Au cours des dernières années, Mercedes, Red Bull et Ferrari ont été les principaux concurrents à l’avant de la grille en Formule 1, mais Audi entend bien placer ses monoplaces dans le combat de tête avant 2030 : « Nous voulons être compétitifs d’ici trois ans [à partir de 2026]. C’est un objectif réaliste, nous voulons concourir pour des victoires la troisième année. » a expliqué Adam Baker au journal AS en Espagne.

Pourquoi Audi a choisi la F1 ?

Mis en place en Formule 1 en 2021 pour lisser les performances des équipes mais aussi pour attirer de nouveaux constructeurs, le plafond des coûts a été l’une des raisons qui ont poussé Audi à choisir d’entrer en F1 plutôt que de se concentrer sur d’autres catégories.

« Il n’y a pas qu’une seule raison. » répond Baker lorsqu’on lui demande pourquoi Audi a choisi d’entrer en Formule 1 à partir de la saison 2026.

« Plusieurs facteurs se sont alignés pour rendre cela attractif pour un constructeur, en particulier pour Audi. La F1 est dans une période de transition avec un concept durable pour le championnat. Avec de nouvelles règles, qui introduiront des groupes motopropulseurs innovants axés sur la partie électrique, ainsi que des carburants durables. »

« Cela s’inscrit dans la stratégie future d’Audi qui est orienté vers la mobilité électrique. De plus, la F1 a gagné en popularité. C’est de loin le meilleur outil média et marketing dans le monde du sport automobile, et l’un des meilleurs de tous les secteurs. »

« En même temps, la F1 a réussi à réduire ses coûts, ce qui la rend encore plus attractive. Les moteurs en 2026 auront un plafond des dépenses et cela, en plus de limiter les coûts, offre une certitude quant au budget sur du long terme. Si vous souhaitez une plateforme fantastique pour développer vos compétences et vos connaissances 24 fois par an [le nombre de courses en 2023], c’est l’endroit idéal. »

Le développement de l’unité de puissance Audi, qui se compose d’un moteur électrique, d’une batterie, de systèmes de contrôle et d’un moteur à combustion interne, bat déjà son plein dans les locaux de la société Audi Formula Racing GmbH à Neubourg an der Donau où plus de 120 employés travaillent déjà sur le projet.

Des combinaisons plus légères pour Verstappen et Perez en 2023

A partir de la saison 2023 de F1, la société Sparco rejoindra l’équipe Red Bull Racing pour devenir fournisseur officiel (contrat pluriannuel), ce qui permettra à Max Verstappen et Sergio Perez de porter une combinaison et des bottines ultra légères. 

Au début des années 2000, Sparco a créé la combinaison Superleggera offrant un composé qui non seulement était conforme à la norme FIA 8856-2000, mais se présentait comme la combinaison la plus légère de son époque, pesant environ 20% de moins que les combinaisons comparables des marques rivales.

La nouvelle combinaison que porteront Max Verstappen et Sergio Perez à partir de 2023 a été créée comme une évolution naturelle de cette combinaison historique Superleggera. En plus de ces combinaisons « ultra légères », Verstappen et Perez seront également équipés de bottines Sparco X-Light +, des gants Arrow Biotech ainsi que des sous-vêtements Sparco.

Les membres de l’équipe de course seront équipés quant à eux d’une gamme dédiée de produits dérivés des combinaisons de compétition Sparco et des gants Tide Meca afin de répondre à toutes les exigences de confort et de sécurité en fonction des besoins spécifiques de conception et de performance de l’équipe tout au long de l’année.

« Veiller à ce que nos pilotes et notre équipe de course soient aussi sûrs que possible est toujours notre première priorité. » a déclaré Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull.

« Sparco est à la pointe de la sécurité des vêtements de course depuis plus de quatre décennies et nous sommes ravis de les accueillir dans l’équipe. Le fait que leur dévouement à la sécurité va de pair avec la recherche de la performance et de la légèreté, des considérations clés en course, rend la collaboration encore plus excitante. »

Depuis 1977, Sparco développe et fabrique des équipements pour l’environnement de course et compte actuellement plus de 300 équipes partenaires dans diverses compétitions mondiales de sport automobile (F1, Indy, WRC, Nascar, Dakar et bien d’autres) et des clients du monde entier qui adoptent ses produits.

Wolff ne s’attendait pas à voir Binotto rester aussi longtemps chez Ferrari

Réagissant au départ de son homologue Mattia Binotto – qui s’apprête à quitter Ferrari après quatre années passées à la tête de la gestion sportive de l’écurie italienne – le directeur de Mercedes, Toto Wolff, admet qu’il ne s’attendait pas à ce que Binotto reste aussi longtemps à son poste.

Mattia Binotto – qui a rejoint Ferrari en tant qu’ingénieur en 1995 – a été nommé team principal de l’équipe en 2019 et aura donc passé au total quatre années à la tête de la gestion sportive à Maranello avant d’être remercié (il quitte son poste ce 31 décembre). Le Suisse âgé de 53 ans sera remplacé l’an prochain par le Français Frederic Vasseur (ex team principal d’Alfa Romeo).

Invité à s’exprimer sur le départ de Binotto, le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a admis quelques différences de point de vue avec son homologue au cours des dernières années, mais a également souligné la pression intense à laquelle a été soumis Binotto chez Ferrari en tant que directeur.

« Je pense que Mattia et moi avons eu nos moments au cours de ces nombreuses années, ce n’est un secret pour personne. Mais d’une certaine manière, nous avons consolidé cela en 2022 – nous nous entendions mieux. » explique Wolff dans le podcast de la F1 Beyond the Grid.

« Mais il a toujours été clair qu’il subissait une pression énorme et, en tant que team principal chez Ferrari, il vaut mieux avoir un bon contrat pour sa sortie. Maintenant, l’inévitable s’est probablement produit, mais je dois dire qu’il ne s’est accroché plus longtemps que je ne le pensais. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense qu’il y a plus de pression chez Ferrari que dans n’importe quelle autre écurie de la grille, Toto Wolff a répondu : « Absolument ! Quand vous représentez Ferrari, vous représentez tout le pays. Ils vous montent et vous descendent avec brutalité. »

« Certainement, en étant team principal de Ferrari, en tant qu’Italien, vous le ressentez encore plus, car en tant qu’étranger, vous ne lisez tout simplement pas les informations, mais en tant qu’Italien, vous êtes clairement dans la ligne de mire. »

Au cours des dernières semaines, les rumeurs ont suggéré une potentielle arrivée de Mattia Binotto chez Mercedes ou dans sa division moteur. Mais lorsqu’on lui demande s’il y a une chance de voir l’ancien team principal de Ferrari chez Mercedes dans un avenir proche, Wolff a répondu : « Non, je pense qu’il y a trop de porcelaine brisée entre nous au cours des dernières années pour que cela soit possible. »

« Avec les autres équipes, je ne peux pas dire, car Mattia comprend la F1 de fond en comble, et peut-être trouvera t-il un rôle dans une autre équipe. »

Mattia Binotto n’a pas encore dévoilé ses plans pour l’après Ferrari, mais des rumeurs suggèrent depuis quelques jours qu’il pourrait remplacer directement le Britannique Ross Brawn – qui part à la retraite fin 2022 – au poste de directeur technique de la Formule 1.

Les pilotes de F1 élisent le « meilleur pilote » de l’année 2022

Les pilotes de F1 ont pu voter pour évaluer les performances de leurs rivaux au cours de l’année 2022 afin de créer leur classement personnel afin d’élire le « meilleur pilote » de la saison 2022.

Après que les dix chefs d’équipe ont élu le pilote Red Bull Max Verstappen « meilleur pilote de l’année » (voir le classement ici), c’est au tour des pilotes de la grille d’évaluer les performances de leurs pairs et d’établir un classement dans le cadre d’un sondage exclusif réalisé par la Formule 1. Comme pour les années précédentes, les règles permettent aux pilotes de voter pour eux-mêmes, tandis que ces derniers ont soumis leur classement à la seule condition qu’il reste secret.

Les points de chaque pilote ont été attribués sur la base du barème de points de la Formule 1, le meilleur remportant 25 points alors que le dixième remporte un seul point. La F1 a ensuite combiné la liste pour créer un top dix global.

Tout comme lors du vote des chefs d’équipe, c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui arrive en tète de ce classement du « meilleur pilote » de l’année. Le double champion du monde devance le pilote Ferrari Charles Leclerc, tandis que le pilote Mercedes Lewis Hamilton complète le top trois à égalité de points avec son coéquipier George Russell classé lui aussi troisième.

Lando Norris, Fernando Alonso, Carlos Sainz, Alex Albon, Sebastian Vettel et enfin Sergio Perez complètent le top dix de ce sondage, bien que ces trois derniers ont obtenu le même nombre de points.

Les pilotes de la grille qui ont pris part à ce sondage sont : Alex Albon, Fernando Alonso, Valtteri Bottas, Pierre Gasly, Nicholas Latifi, Charles Leclerc, Kevin Magnussen, Lando Norris, Esteban Ocon, Sergio Perez, Daniel Ricciardo, George Russell , Carlos Sainz, Mick Schumacher, Lance Stroll, Yuki Tsunoda, Max Verstappen, Sebastian Vettel et Zhou Guanyu.

Classement « meilleur pilote » 2022

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Top dix des meilleurs pilotes de F1 selon les chefs d’équipe

Les dix directeurs d’équipe en F1 ont élu le Néerlandais Max Verstappen « meilleur pilote de l’année » pour la deuxième fois consécutive dans le cadre d’un sondage exclusif réalisé par la Formule 1.

Comme à chaque fin de saison, la Formule 1 a demandé aux dix chefs d’équipe de soumettre leur liste des dix meilleurs pilotes de la grille lors de cette saison 2022, sous réserve que leur classement individuel reste secret. Les pilotes ont été notés sur le système de points actuel de la F1 avec 25 points pour le premier et un seul point pour le dixième. Ces scores ont ensuite été combinés pour obtenir un classement.

Sans grande surprise, c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui termine en tête de ce classement des chefs d’équipe – le Néerlandais devançant le Monégasque Charles Leclerc de 63 points et le Britannique George Russell de 80 points.

Le septuple champion du monde Lewis Hamilton – qui a enduré une campagne 2022 sans la moindre victoire à son actif – occupe quant à lui la quatrième place de ce classement, juste devant Sergio Perez, le coéquipier de Max Verstappen. Le pilote McLaren Lando Norris termine à la sixième place, juste devant le pilote Ferrari Carlos Sainz, lui-même talonné par son compatriote Fernando Alonso.

En bas de classement, le Finlandais Valtteri Bottas et le quadruple champion du monde Sebastian Vettel occupent les deux dernières places avec moins de trente points chacun.

Classement « meilleur pilote 2022 »

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Pierre Gasly : « Ces histoires me font rire »

Pierre Gasly explique qu’il n’y a pas plus de rivalité entre lui et son nouveau coéquipier Esteban Ocon que dans d’autres équipes. Il décrit également ses ambitions pour 2023 au volant de l’Alpine.

Après avoir passé plusieurs années à courir au sein du giron Red Bull, principalement pour AlphaTauri, Pierre Gasly a pris un important virage dans sa carrière et s’apprête à piloter pour Alpine. Il formera ainsi un duo de pilotes 100 % français aux côtés d’Esteban Ocon qui, quant à lui, entamera sa quatrième année avec l’équipe d’Enstone en 2023.

Les deux Normands se connaissent presque depuis toujours et ils étaient amis durant leur époque karting. Il est cependant largement rapporté que leur amitié s’est étiolée avec le temps. Pierre Gasly estime que les médias tentent de maintenir les projecteurs sur ce côté de l’histoire avec son arrivée au sein de l’équipe française.

« Je sais qu’ils aiment vendre cette histoire », a déclaré Pierre Gasly à nos confrères de Channel 4. « Pour moi, ce n’est un secret pour personne que nous avons connu des hauts et des bas, mais c’est le gars que je connais depuis le plus longtemps, depuis 20 ans. »

« Nous avons grandi ensemble et je pense que nous avons déblayé pas mal de poussière depuis notre arrivée en F1. Les choses vont bien maintenant et je ne vois aucune raison que cela change. En fin de compte, cela me fait un peu rire parce que les médias se concentrent vraiment sur cette histoire et essaient de la mettre sur le tapis. »

« Il suffit de regarder dans la voie des stands, il y a des rivalités au sein de chaque équipe. Le plus important est qu’elle soit saine, qu’elle ne devienne pas toxique. Ce n’est nouveau pour personne qu’il peut exister des rivalités au sein d’une équipe, mais il faut que les deux pilotes soient assez matures et assez intelligents pour faire avancer l’équipe. »

« En ce qui concerne la piste, tout le monde fait de son mieux mais doit rester respectueux. Je vois tous les articles et les gens aiment insister sur cette histoire, mais je ne suis pas vraiment inquiet pour ça. »

Alpine a battu son principal concurrent au classement constructeurs, l’équipe McLaren, en terminant la saison 2022 quatrième au championnat avec 14 points d’avance. L’objectif en 2023 est de grimper dans l’ordre hiérarchique et Pierre Gasly espère être en mesure de décrocher des podiums au volant de la monoplace française.

« Ils ont été la quatrième équipe la plus forte sur la grille cette saison », a-t-il déclaré. « La prochaine cible, ce sont les trois premiers, les trois grands devant nous. Je crois vraiment que c’est possible. Ils ont fait d’énormes progrès au cours des deux dernières années. »

« Ils ont définitivement de la vitesse et s’ils améliorent encore la voiture la saison prochaine, je pense que nous pourrions certainement être de solides challengers pour le top 5 voire parmi les trois premiers. »

Helmut Marko ne comprend pas le changement chez Ferrari

Le Dr Helmut Marko, conseiller chez Red Bull a expliqué qu’il ne comprenait pas le changement à la tête de la Scuderia Ferrari; il pense que cela pourrait déstabiliser l’équipe face à ses deux principales concurrentes Red Bull et Mercedes qui ont fait le choix de la stabilité.

Le conseiller autrichien est d’abord revenu sur la saison 2022 et la supériorité de Red Bull avec 17 victoires en 22 courses, face à une équipe Ferrari prometteuse mais rapidement dépassée.

« Nous avons certainement profité des erreurs stratégiques de Ferrari, de la malchance de leur côté, des pannes de moteur », a déclaré Marko à nos confrères d’Auto Motor und Sport. « Au cours de la saison, ils ont développé la voiture d’une telle manière que les pneus étaient de plus en plus sollicités. »

« C’est pourquoi nous étions si confiants sur nos chances. Je pense que le déficit de 46 points après la troisième course a aussi créé une ambiance « maintenant plus que jamais » parmi nous. »

Avec le décès du fondateur et président de Red Bull, Dietrich Mateschitz en octobre et son remplacement, des changements au sein de l’organisation de l’équipe championne du monde auraient pu être envisageables durant la trêve mais il n’en est rien.

« Chez nous, tout reste calme. Des discussions initiales ont eu lieu avec notre nouveau patron, M. Mintzlaff, et tout le monde s’accorde à dire que cela n’aurait pas de sens de reconstruire un package réussi comme Red Bull Racing. »

Marko explique ensuite qu’il ne comprend pas trop le changement de Team principal chez son principal concurrent en 2022, Ferrari. En effet, Mattia Binotto, à la tête de la Scuderia depuis 2019, a démissionné fin novembre. Il sera remplacé par celui qui était jusque là patron de l’équipe Alfa Romeo, le Français Fred Vasseur.

« Dans le cas de Ferrari, je ne comprends pas très bien le changement. Je considère Binotto comme un excellent technicien et politicien. Il était tout simplement dépassé par la tâche. Mais il aurait suffi de lui fournir un directeur sportif qui l’épaulerait sur la piste et dans la stratégie. Avec le nouvel homme, qui a beaucoup d’autres boulots, j’y vois un affaiblissement pour Ferrari. »

Grâce à la continuité au sein des équipes, le conseiller Red Bull considère que c’est Mercedes et Red Bull qui pourraient tirer leur épingle du jeu face à une équipe Ferrari déstabilisée. Quand on lui a demandé, qui il redoutait le plus l’année prochaine entre Mercedes et Ferrari, l’Autrichien a répondu de façon laconique : « Clairement, c’est Mercedes, l’équipe la plus stable. »

« Et ils ont Hamilton. Même s’il a peut-être baissé cette année, il reste un pilote exceptionnel. Entre-temps, ses temps au tour ont montré à plusieurs reprises quel homme de haut niveau il était. Tout ça donne un package beaucoup plus solide que Ferrari. » a conclu l’Autrichien.

Zak Brown : « Cinq équipes pourraient se battre pour le titre dans les prochaines années »

Zak Brown, le directeur de McLaren, considère que l’introduction du plafond budgétaire en F1 devrait permettre à plusieurs équipes de tirer leur épingle du jeu et de pouvoir se battre pour le titre dans les années à venir.

Introduit en 2021, le règlement financier impose une limite de dépenses stricte en Formule 1. Le chiffre avait d’abord été fixé à 145 millions de dollars, puis à 140 millions de dollars en 2022, avant des ajustements liés à l’inflation. Le plafond budgétaire devrait encore progressivement diminuer lors des prochaines saisons et Zak Brown estime que le nombre d’équipes en mesure de sa battre pour des victoires augmentera en parallèle.

Le directeur de McLaren Racing a déclaré dans le cadre du podcast Marshall Pruett : « Je pense que le plafond budgétaire est une bonne chose pour la Formule 1. C’est un dispositif qui existe dans d’autres disciplines, pas forcément automobiles mais ça fonctionne très bien dans d’autres sports. »

« Donc je pense, fondamentalement, stratégiquement pour le sport, c’est quelque chose de très bien. Je ne pense pas qu’on puisse déjà constaté l’impact sur l’équilibre sportif parce qu’il est trop tôt, mais ça viendra, parce que nous [McLaren], et d’autres, rattrapons notre retard et construisons de nouvelles souffleries. »

« Bien sûr, le changement ne se fera pas du jour au lendemain et vous ne passerez pas de la dixième à la première place comme ça. Mais je pense que cela aura l’effet escompté. Je peux imaginer cinq équipes concourir pour le championnat dans trois, quatre ou cinq ans – le double d’aujourd’hui. »

« Cela signifie alors que vous auriez 8 à 10 pilotes qui peuvent remporter des victoires. C’est l’une des grandes choses à propos d’IndyCar – cette possibilité existe, il y a 10 pilotes qui peuvent gagner n’importe quel week-end. »

Zak Brown poursuit en expliquant que l’introduction de contrôles financiers a été difficile pour les équipes de F1 : cela a entraîné un nouveau défi pour les chefs d’équipe afin de s’assurer du respect de la réglementation – une toute nouvelle exigence loin des règlements sportifs et techniques habituels.

« La mise en œuvre est très difficile, il vaut mieux avoir un excellent directeur financier qui comprenne le fonctionnement d’une équipe de F1 et fait des investissements stratégiques », a-t-il déclaré.

« Donc, vous travaillez avec une très grande équipe, plus directement avec votre directeur financier, et vous naviguez en quelque sorte… vous devez faire des choix. Où dépensez-vous votre argent ? De toute évidence, vous voulez le dépenser dans les domaines les plus performants, qu’il s’agisse des personnes ou de technologie. »

« Avec la FIA, cela a été un processus très transparent. La FIA a beaucoup communiqué. Il ne se passe pas une semaine sans que nous recevions un mémo, une note ou une mise à jour. Donc ils sont constamment dessus, je pense qu’ils sont très minutieux. Je ne pense pas qu’il y ait les lacunes que les gens craignaient qu’il y ait. » a conclu l’Américain.

Toto Wolff vante « l’attitude admirable » de Lewis Hamilton

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, fait l’éloge de Lewis Hamilton et sa façon de gérer une saison 2022 difficile, tout en comparant l’influence que le Britannique a eu sur l’équipe à celle d’un autre septuple champion du monde, Michael Schumacher.

On sait que Mercedes a connu une saison 2022 difficile suite au changement de réglementation, menant finalement Lewis Hamilton à une première saison sans victoire dans sa carrière, après seize années passées dans la catégorie reine du sport automobile.

Interrogé dans le cadre du podcast Beyond The Grid, Toto Wolff, Team principal de Mercedes a déclaré: « La saison 2022 a été extrêmement difficile pour Lewis car nous lui avons donné un outil qui n’était pas capable de gagner. En plus de cela, les pilotes avaient une voiture qui était imprévisible, instable, bonne à certains moments, pas bonne à d’autres – pas vraiment quelque chose d’idéal pour travailler et à développer. »

« Mais la façon dont il a traversé la saison a vraiment été admirable. Il y a eu des moments où l’équipe s’est sentie déprimée à cause de l’absence de performance et c’est là qu’il a soutenu les gens et les a motivés, et ce sont vraiment des traits de personnalité et des qualités de management que je n’ai jamais vus chez un sportif professionnel auparavant. »

Quand on lui a demandé s’il considérait que Lewis Hamilton faisait partie du management de Mercedes, Toto Wolff a répondu : « Je dirais que oui. Évidemment, il y a son implication dans le développement de la voiture et sa présence dans l’usine, mais je pense que pendant les week-ends de course, il est devenu une figure vraiment importante. »

« Il est peut-être un peu comme Michael était à l’époque, ou je pense aussi à Tom Brady en football américain, bien plus qu’un simple joueur ou qu’un simple pilote. Il fait émotionnellement partie de l’équipe, et il en est définitivement un membre. »

« Il n’est pas, comme nous les appelions dans le passé, un contractuel – les pilotes viennent, sont payés et ils s’en vont à la première meilleure occasion. Il est au sein de l’équipe depuis maintenant 10 ans [et] c’est un véritable membre de l’équipe. »

Hamilton a récemment expliqué qu’il souhaitait prolonger son partenariat avec Mercedes au-delà de 2023 et il va sans dire que le pilote britannique mettra tout en oeuvre pour décrocher un huitième titre mondial.

Grosjean : « Avec Vasseur, Ferrari pourra se battre pour le titre »

Romain Grosjean connait bien Fred Vasseur et considère que la Scuderia Ferrari sera en mesure de se battre pour le titre avec le Français à sa tête.

Au début de la saison 2022, l’écurie italienne avait clairement gagné en compétitivité avec une F1-75 prometteuse mais de multiples erreurs de stratégies, combinées à des erreurs de pilotage, n’ont pas permis à Ferrari de se battre pour le titre mondial face à une équipe Red Bull intraitable. La Scuderia a donc terminé cette saison à la deuxième place au classement des constructeurs.

A la fin du mois de novembre, on apprenait que Ferrari avait accepté la démission de Mattia Binotto, à la tête de l’équipe depuis 2019. Quelques temps plus tard, l’équipe italienne confirmait la rumeur qui enflait inexorablement : c’est Fred Vasseur, jusque là Team principal d’Alfa Romeo, qui sera le patron de Ferrari en 2023.

S’adressant à nos confrères de la Gazetta dello Sport, Romain Grosjean, qui connait bien Fred Vasseur, a expliqué pourquoi il estime que ce dernier est très bien placé et armé pour permettre à Ferrari de se battre pour le titre en 2023 : « J’ai gagné la F3 en 2007 dans son équipe et nous avons travaillé ensemble pendant longtemps. »

« Frédéric Vasseur est un compétiteur né, il comprend la course comme peu d’autres. Et surtout, je n’ai jamais rencontré un technicien qui soit plus à même de nous comprendre, nous les pilotes. C’est comme s’il était lui-même pilote. »

« Ferrari est un énorme challenge pour tout le monde, mais Vasseur peut le faire. Leclerc et lui sont très proches et cela aide mais il connaît bien Sainz également. En 2022, la voiture était bonne, la gestion l’était moins. En 2023, Ferrari se battra pour le Championnat du monde. »

Horner : « Espérons que Ricciardo retrouve sa passion pour la F1 »

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a confirmé que Daniel Ricciardo sera le pilote de réserve officiel de l’équipe lors de quelques courses en 2023. Il espère que ce rôle permettra à l’Australien de retrouver son amour pour la discipline reine du sport auto.

L’équipe de Milton Keynes l’avait annoncé il y a quelques semaines, Daniel Ricciardo sera donc troisième pilote pour eux la saison prochaine. Après deux années difficiles chez McLaren, l’équipe britannique avait décidé de se séparer du charismatique pilote australien. C’est finalement dans l’équipe où il a le mieux performé que le « Honey Badger » reviendra l’année prochaine. Il apportera son expérience à l’équipe lors des tests ; il fera aussi du travail sur simulateur ainsi que des activités marketing.

C’est le pilote néo-zélandais Liam Lawson qui occupe le rôle officiel de pilote de réserve de l’équipe, ainsi que pour l’équipe sœur de Red Bull, AlphaTauri. Ce dernier courra aussi en Super Formula l’année prochaine, et certaines courses auront lieu lors des week-ends de F1 comme à Imola, Montréal et Mexico.

Le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, dans une interview pour Speedcafe, n’a pas précisé exactement lors de quels Grands Prix Ricciardo participerait mais il a confirmé que Ricciardo jouerait bien ce rôle de réserviste lors de certaines courses.

« Daniel assistera à certaines courses où, évidemment, il sera notre pilote de réserve pour ces événements », a déclaré Christian Horner.

“Il fera probablement des tests de pneus pour nous, pas avec le programme Pirelli qui est distribué dans les équipes. »

« Il va faire du travail dans le simulateur. Il fera donc toutes ces activités et ensuite, bien sûr, les demandes commerciales que nous avons de la part de la myriade de sponsors et de partenaires que nous avons. »

« En particulier avec une présence beaucoup plus importante aux États-Unis où Daniel est maintenant principalement basé, avec trois Grands Prix là-bas l’année prochaine, il va avoir un agenda chargé pour la saison à venir. »

Daniel Ricciardo avait passé cinq saisons chez Red Bull avant de faire le choix de signer chez Renault puis chez McLaren. Cette dernière décision ne lui aura finalement pas été favorable et la saison 2022 a été particulièrement décevante pour le pilote australien. Pour l’année 2023, il a donc décider de faire  un pas de côté avec l’espoir de pouvoir revenir en tant que titulaire en 2024.

« Nous avons été surpris de voir Daniel être sur le marché global », a déclaré Christian Horner.

« Donc pour nous, Daniel ayant grandi avec Red Bull depuis qu’il était junior, il était logique pour nous de le ramener dans le giron. »

« [C’est un pilote] avec tellement d’expérience, à un si haut niveau, je pense que Daniel a un peu perdu son amour pour la Formule 1. Il a eu quelques saisons vraiment difficiles, en particulier cette année. »

« Il va jouer un rôle de soutien auprès des autres pilotes en tant que troisième pilote, à la fois ici à l’usine et lors d’événements avec tous les partenaires commerciaux, nous avons ainsi l’un des visages les plus reconnaissables actuellement en F1, pour nous – c’est très cohérent pour nous. »

« Espérons que, dans ce processus, Daniel redécouvrira sa passion pour la Formule 1, mais nous n’avons certainement pas l’intention de l’utiliser autrement que dans ce rôle de troisième pilote, en complément des activités commerciales qu’il effectuera. »

AlphaTauri présentera sa F1 2023 à New York

L’équipe AlphaTauri est la troisième équipe de la grille à annoncer la date de présentation de la livrée de sa nouvelle monoplace, la AT04.

Une date de plus à noter dans vos agendas : l’équipe de Faenza présentera sa monoplace (livrée) pour la saison à venir le 11 février 2023. L’écurie italienne lèvera le voile sur son AT04 en direct de New York City et l’événement aura lieu durant la Fashion Week.

AlphaTauri est la troisième équipe de la grille après Aston Martin et Ferrari à dévoiler la date de présentation de sa monoplace pour la saison 2023.

L’équipe devra faire en sorte de faire mieux que lors de la saison 2022 où elle n’a finit qu’à la neuvième place au classement constructeurs à deux points de l’équipe Haas. Pour ce faire, elle comptera sur Yuki Tsunoda, qui entamera donc sa troisième saison au sein de l’équipe italienne. A ses côtés, on trouvera le pilote néerlandais Nyck de Vries qui remplacera Pierre Gasly.

 

Dates présentations F1 2023

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