Après un week-end frustrant à Djeddah, Ricciardo espère rebondir en Australie

Après un week-end « frustrant » passé en Arabie Saoudite, le pilote Visa Cash App RB Daniel Ricciardo estime que son équipe a pu identifier quelques points faibles sur sa monoplace à Djeddah et l’Australien pense que la pause de quelques jours avant le Grand Prix d’Australie va permettre de les résoudre avant sa course à domicile.

 Le moins que l’on puisse dire est que Daniel Ricciardo n’a pas connu un Grand Prix d’Arabie Saoudite productif avec un arrêt au stand interminable et un tête-à-queue en course, ce qui lui a assuré une lointaine seizième place au drapeau à damier à un tour du leader.

Revenant sur son samedi compliqué dans les rues de Djeddah, Ricciardo a admis que son week-end a été difficile, mais le pilote Visa Cash App RB pense qu’il y a toutefois du positif à retenir : « C’était un week-end difficile, et la seule chose qui me rend probablement un peu optimiste, c’est que nous avons trouvé quelques petites choses. » a déclaré Ricciardo après l’arrivée de la deuxième manche de l’année.

« C’est positif, parce que c’est bien de trouver des choses [à améliorer], mais d’un autre côté ce fut un week-end pénible. Donc, c’est évidemment frustrant, et la course était difficile. »

« Je pense qu’en arrivant ici nous savions que ce serait difficile. Nous avons eu aussi un arrêt au stand très lent, et à quelques tours de la fin, j’ai mangé un peu trop le vibreur au virage 1 et j’ai fait un tête-à-queue. »

« Cela résume en quelque sorte le week-end. Mais bon, nous avons une semaine de congé maintenant avant Melbourne où je pense que nous serons meilleurs. Je sais que nous allons résoudre nos problèmes et que nous aurons une meilleure performance. »

Depuis le début de la saison, Daniel Ricciardo n’a pas marqué le moindre point en deux courses, mais l’Australien sait que la campagne 2024 est longue et que tout peut changer rapidement en Formule 1 : « Le début de l’année a été lent, mais ça ne fait que deux courses et je sais à quelle vitesse les choses peuvent changer. »

« Comme je l’ai dit, il ne faut pas trop se creuser la tête maintenant, c’était juste un week-end frustrant. Mais je pense que c’est assez clair pour nous, nous devons encore peaufiner la voiture et nous assurer de bien faire à Melbourne. »

F1 Manager 2024 disponible cet été sur console et PC

Le dernier jeu de gestion de Formule 1 sous licence officielle de Frontier Developments, F1 Manager 2024, sera lancé numériquement cet été sur PC, PlayStation 5, PlayStation 4, Xbox Series et Xbox One.

Dans cette troisième version du célèbre jeu de gestion, les fans définiront leurs histoires sportives en tant que directeur d’équipe en F1; choisissant de tracer leur propre chemin au cours de la saison 2024 et au-delà avec le nouveau mode « Créer une équipe » ou de diriger une équipe officielle de Formule 1 en mode « Carrière ». Les fans pourront également revivre et redéfinir l’action dans le nouveau mode « Race Replay », où ils seront mis au défi d’améliorer les résultats réels de la course.

Pour la toute première fois dans l’histoire de la franchise, les fans auront également la possibilité de créer et de mener leur propre équipe personnalisée à la victoire, construisant ainsi un héritage aux côtés des plus grands noms du sport alors qu’ils orchestrent leur ascension vers la plus haute marche du podium.

En personnalisant les éléments de leur équipe, les joueurs peuvent gérer leur créativité pour donner vie aux créations de leurs rêves, tout en négociant des opportunités de parrainage pour garantir un flux constant de revenus pour alimenter leur ambition. Ils pourront aussi identifier les talents prometteurs pour gravir les échelons de la grille ou sélectionner les plus grandes stars du sport à la recherche d’un succès immédiat, le choix leur appartient. 

La manière dont les chefs d’équipe géreront leur développement hors piste, en concevant de nouvelles améliorations de voitures et en favorisant l’innovation dans la poursuite de performances immédiates ou en investissant dans un siège social avancé pour créer un héritage et attirer l’envie des rivaux sera essentielle au succès durable de leur équipe.

F1 Manager 2024 introduit également un nouveau système de mentalité pour les pilotes et le personnel, mettant en avant les personnalités et les exigences individuelles. Cependant, en Formule 1, chaque équipe s’efforce d’être celle qui remporte les trophées et les équipes rivales constitueront une menace constante d’année en année, avec une IA améliorée réduisant l’écart entre les joueurs et leurs concurrents sur et hors piste, tandis que la menace sous-jacente de débauchage des pilotes et du personnel signifie qu’un bouleversement du paddock n’est jamais loin…

Le jeu F1 Manager 2024 sera lancé à l’été 2024 sur PC, PlayStation5, Xbox Series X|S, PlayStation4 et Xbox One au prix public conseillé de 34,99 €. 

Stake F1 doit résoudre son problème d’arrêt au stand avant Melbourne

Valtteri Bottas espère que son équipe va réussir à résoudre avant le Grand Prix d’Australie son problème d’arrêt au stand qui a couté aux deux pilotes beaucoup de temps à Bahreïn et en Arabie Saoudite.

Lors de la première manche de la saison disputée à Bahreïn, Valtteri Bottas est resté bloqué sur son emplacement dans la voie des stands plus de 50 secondes en raison d’un problème avec un écrou de roue sur sa monoplace lors du changement de pneus, ce qui a complétement ruiné la course du Finlandais qui a été classé avant dernier avec un tour de retard.

Lors de la deuxième course de la saison qui s’est disputée le week-end dernier en Arabie Saoudite, le même problème a été constaté sur la monoplace de Guanyu Zhou lors de son arrêt au stand. Le Chinois terminera bon dernier de l’épreuve.

Dans ce contexte – et alors que l’écurie Stake n’a pas marqué le moindre point en deux courses – Bottas estime que la pause de quelques jours avant le Grand Prix d’Australie devrait permettre à son équipe de résoudre le problème d’arrêt au stand afin que cela ne se reproduise plus à l’avenir.

« Nous avons au moins deux semaines pour essayer de résoudre le problème d’arrêt au stand que nous avons. » a déclaré Valtteri Bottas après le Grand Prix d’Arabie Saoudite.

« Je pense qu’il s’agissait du même problème avec la voiture de Zhou avec le filetage. C’est donc quelque chose que nous devons impérativement résoudre car même si nous rendons la voiture plus rapide, si nous avons de longs arrêts, ce n’est pas l’idéal. »

Pas une erreur humaine 

Le représentant de l’équipe Stake, Alessandro Alunni Bravi, a expliqué après l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite qu’il ne s’agissait pas d’une erreur humaine : « C’était similaire à celui de la semaine dernière à Bahreïn, ce n’est pas la faute d’un de nos mécaniciens mais quelque chose qui nécessite une enquête approfondie. » a déclaré l’Italien.

« Ce revers a placé Zhou en queue de peloton, mais il a persisté, affichant un bon rythme sur les pneus tendres. Dans un milieu de terrain très compétitif, nous ne pouvons nous permettre aucun problème mineur et devons extraire 100 % de notre performance. » a-t-il ajouté.

Felipe Massa attaque la F1, la FIA et Bernie Ecclestone en justice

L’ancien pilote Ferrari, Felipe Massa, a intenté une action devant la Haute Cour de Londres contre la Formule 1, l’ancien chef commercial Bernie Ecclestone et la FIA, le Brésilien demandant la reconnaissance du titre de champion du monde 2008 ainsi qu’une compensation financière.

En 2008, Felipe Massa a perdu le titre de champion du monde de F1 pour un point face au Britannique Lewis Hamilton, mais l’ancien pilote Ferrari estime avoir été floué par la F1 et la FIA, affirmant qu’il a été victime d’un complot qui lui aurait coûté le championnat cette année-là.

Selon ses avocats, Felipe Massa a été victime d’un complot en 2008 lorsqu’il menait le Grand Prix de Singapour et que son compatriote Nelson Piquet – qui roulait alors pour Renault – a délibérément envoyé sa monoplace contre un mur au 14e tour de course. Cet incident a déclenché l’entrée en piste d’une voiture de sécurité et a directement profité au coéquipier de Piquet, l’Espagnol Fernando Alonso, qui a ensuite remporté la course.

Felipe Massa pour sa part n’a marqué aucun point lors de cette course après un arrêt au stand raté, tandis qu’en fin de saison, le pilote McLaren Lewis Hamilton a battu Felipe Massa d’un seul point au championnat du monde 2008.

Un an plus tard, Nelson Piquet a révélé aux médias qu’on lui avait demandé en interne d’envoyer sa monoplace contre un mur lors du GP de Singapour 2008 pour favoriser son coéquipier Fernando Alonso, le Brésilien déclenchant ainsi le fameux scandale du  « crashgate » et qui a valu à l’ancien patron de Renault, Flavio Briatore, d’être banni du sport.

Pour ne rien arranger, l’ancien patron de la Formule 1, Bernie Ecclestone, a déclaré que lui et l’ancien président de la FIA, Max Mosley, étaient au courant à l’époque que Nelson Piquet s’était délibérément crashé à Singapour, mais qu’ils n’avaient pas agi.

Dans ce contexte, Felipe Massa souhaite donc obtenir réparation et a mandaté des avocats en Grande-Bretagne, au Brésil, aux Etats-Unis, en Suisse et en France pour que justice soit faite….quinze ans après la saison 2008.

En 2023, les avocats de Felipe Massa ont octroyé un délai supplémentaire à la Formule 1 et à la Fédération internationale de l’automobile (FIA) pour répondre aux menaces de poursuites judiciaires concernant le championnat du monde 2008, le délai initial ayant été rallongé jusqu’au 15 novembre afin de permettre à la F1 et à la FIA de terminer une enquête interne.

Désormais, le temps est venu pour Massa d’entamer des poursuites judiciaires pour obtenir gain de cause et le Brésilien attaque donc en justice la Formule 1, Bernie Ecclestone et la FIA, le Brésilien demandant la reconnaissance du titre de champion du monde 2008 ainsi qu’une compensation financière pour des pertes financières présumées.

Dans un document fourni par les représentants de Felipe Massa, la perte financière présumée est estimée à 82 millions de dollars plus les intérêts. Cette somme correspondrait à la perte du titre pour un seul point et prend également en compte la différence de salaire pour le reste de sa carrière, ainsi qu’un bonus de 1,7 million de livres qu’il aurait reçu de Ferrari.

« J’ai toujours dit que je me battrais jusqu’au bout. Comme la FIA et la FOM ont décidé de ne rien faire, nous chercherons à corriger cette injustice historique devant les tribunaux. » a déclaré Felipe Massa.

« L’affaire est désormais entre les mains des avocats et ils sont pleinement autorisés à faire tout ce qui est nécéssaire pour que justice soit rendue pour le sport. »

Désormais, le clan Massa est lancé dans une très, très longue bataille contre la F1, la FIA et Bernie Ecclestone pour tenter d’obtenir gain de cause. 

Les Doohan père et fils réunis en piste à Melbourne

Le pilote de réserve de l’équipe Alpine, Jack Doohan, partagera pour la première fois une piste avec son père Mick sur le circuit de l’Albert Park de Melbourne durant le week-end du Grand Prix d’Australie. Il y célèbrera le trentième anniversaire du premier des cinq titres de champion du monde de vitesse moto de son paternel en 500 cm3. 

Dans le cadre de ce roulage, Jack Doohan prendra le volant d’une monoplace historique, la Benetton B200 de la saison 2000, conçue et fabriquée au siège actuel d’Alpine en F1 à Enstone. Mick Doohan pour sa part pilotera une Honda RCV213 MotoGP en parallèle.

L’événement fêtera les trente ans du triomphe de Mick Doohan dans la catégorie reine des 500 cm3 en 1994 ainsi que le premier de ses cinq sacres mondiaux consécutifs, ouvrant une ère de domination de l’Australien. Les Doohan père et fils seront réunis sur le même tracé dans leurs disciplines respectives pour la toute première fois.

La Benetton à moteur V10 que pilotera Jack Doohan sur le circuit de l’Albert Park était la monoplace de l’équipe basée à Enstone lors de la saison 2000 de Formule 1 avec Alex Wurz et Giancarlo Fisichella comme pilotes.

« Je suis tellement impatient de partager la piste avec mon père à l’Albert Park durant le week-end du Grand Prix d’Australie. » a déclaré Jack Doohan.

« Ce sera la première fois que nous serons sur le même tracé, lui au guidon d’une moto et moi au volant d’une monoplace, donc cela s’annonce incroyablement spécial. »

« C’est une superbe occasion de célébrer son palmarès devant les fans australiens. De mon côté, c’est une opportunité unique de piloter une Formule 1 sur un circuit si emblématique. »

« J’espère que ce sera la vraie voiture actuelle l’an prochain, c’est mon objectif et je travaille dur pour atteindre mon rêve ultime ! »

Le Grand Prix d’Australie – troisième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1 – se disputera du 22 au 24 mars sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne.

Ferrari n’exclut pas de faire appel à Bearman si besoin en Australie

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, dit qu’il ne peut exclure à ce stade l’idée de devoir faire appel pour une deuxième fois à Oliver Bearman lors de la prochaine manche du championnat du monde de F1 qui se dispute en Australie le 24 mars, notamment si Carlos Sainz n’est toujours pas rétabli d’ici là.

Le week-end dernier en Arabie Saoudite, la Scuderia Ferrari a fait appel au Britannique Oliver Bearman juste avant la troisième séance d’essais libres pour remplacer Carlos Sainz à qui le médecin venait de diagnostiquer une appendicite. Bearman – qui évolue cette année en Formule 2 – s’est donc retrouvé au volant de la Ferrari sur l’un des circuits les plus exigeants du calendrier et s’en est très bien sorti avec une septième place à l’arrivée de l’épreuve après s’être élancé de la onzième position sur la grille.

Le fait que Bearman a roulé pour Ferrari en Formule 1 en Arabie Saoudite signifie que le jeune homme a dû faire l’impasse sur la deuxième course du championnat de F2 qui se déroulait sur le même circuit ce week-end là, ce qui place le Britannique bon dernier au classement puisqu’il n’a pas marqué le moindre point lors de la première manche à Bahreïn.

Le patron de Ferrari, Frederic Vasseur, a donc indiqué que la Formule 2 devait être la priorité de Oliver Bearman pour le reste de la saison désormais, bien que le Français n’a pas exclu l’idée de devoir de nouveau faire appel à ses services lors de la prochaine manche en Australie si jamais l’état de santé de Carlos Sainz ne lui permettait pas de piloter pour Ferrari, et alors que Bearman sera de toute façon présent à Melbourne avec la Formule 2.

« Nous ne prendrons probablement une décision qu’à Melbourne. Mais au moins, nous savons qu’avec Ollie, nous disposons également d’un pilote de réserve très à la hauteur. » a déclaré Vasseur à Djeddah.

Concernant l’état de santé de Carlos Sainz, l’Espagnol a subi une intervention chirurgicale vendredi dernier en Arabie Saoudite et a pu quitter l’établissement hospitalier à peine 24H plus tard. Sainz était d’ailleurs présent avec son équipe dans le paddock de Djeddah pour suivre la course le samedi.

Les premiers essais libres du Grand Prix d’Australie sont programmés le 22 mars à Melbourne, ce qui laisse encore plusieurs jours à Carlos Sainz pour se remettre physiquement. 

Max Verstappen espère que la paix va revenir chez Red Bull

Maintenant que « l’affaire Horner » semble faire partie du passé, le triple champion du monde, Max Verstappen, espère que le climat chez Red Bull sera désormais plus sain et que l’équipe pourra se concentrer pleinement sur sa quête d’un septième titre mondial en Formule 1. 

Depuis le début de la saison 2024, les affaires extra sportives s’enchainent à un rythme effréné chez Red Bull avec tout d’abord le Horner Gate qui a vu le directeur de l’écurie faire l’objet d’une enquête interne pour un comportement présumé « inapproprié » à l’encontre d’une employée Red Bull. A la suite de cette enquête, Christian Horner a finalement été blanchi et a donc conservé son poste de directeur qu’il occupe depuis 2005.

Mais dans la foulée de cette annonce, un mystérieux corbeau a envoyé un courriel anonyme à plusieurs médias, à la FIA et à la Formule 1 dans lequel des prétendues preuves de la culpabilité de Horner étaient présentées sous forme de captures d’écran de messages WhatsApp entre Christian Horner et la plaignante.

Dans la foulée, le père de Max Verstappen – Jos Verstappen – a tenu dans la presse des propos hostiles envers Christian Horner, le Néerlandais estimant que pour le bien de Red Bull le Britannique devrait quitter l’équipe avant qu’elle ne se « déchire ».

Le week-end dernier à Djeddah, où s’est disputé le Grand Prix d’Arabie Saoudite, Helmut Marko – conseiller motorsport chez Red Bull et proche de Max Verstappen – a déclaré qu’il n’était pas certain de pouvoir conserver son poste et que sa présence lors de la prochaine manche en Australie n’était pas assurée, avant de rétropédaler le lendemain en assurant avoir eu une « discussion » avec le directeur général de Red Bull, Oliver Mintzlaff , qui a fait le déplacement en Arabie Saoudite pour tenter d’apaiser la situation.

Dans ce contexte – et alors que tout le monde conserve sa place chez Red Bull malgré tout le tintamarre – Max Verstappen espère que le calme va désormais revenir au sein de l’équipe afin que tout le monde puisse se concentrer sur l’essentiel; remporter le championnat du monde 2024.

« J’ai toujours dit que le plus important est que nous travaillons tous ensemble en équipe et que tout le monde maintienne la paix. » a déclaré Max Verstappen après avoir remporté le Grand Prix d’Arabie Saoudite.

« C’est ce sur quoi nous sommes tous, je pense, d’accord au sein de l’équipe. J’espère donc qu’à partir de maintenant, ce sera pleinement le cas. Tout le monde essaie de se concentrer dans la même direction. »

« Je pense que le point positif de tout cela est que cela n’a pas nui à nos performances. C’est donc une équipe très forte aussi mentalement, que ce soit du côté des pilotes que des mécaniciens, des ingénieurs, tout le monde. Même quand il se passe des choses ou quoi que ce soit, ils sont juste tous très concentrés sur leur travail comme ils devraient l’être. »

S’adressant au micro de Sky Sports un peu plus tard, Verstappen a ajouté : « Je pense que tout le monde sait qu’il est important d’avoir la paix dans l’équipe et de se concentrer uniquement sur l’aspect pilotage et l’aspect performance. C’est donc ce que nous essayons de faire en tant qu’équipe. »

A Djeddah, l’ambiance chez Red Bull était moins tendue qu’une semaine plus tôt à Bahreïn, alors que Jos Verstappen – qui participait à un rallye en Belgique – n’était pas présent dans le paddock. 

En fin de week-end toutefois, certains médias « spécialisés » ont rapporté que Red Bull avait finalement décidé de se séparer de Christian Horner avant la prochaine manche du championnat programmée fin mars à Melbourne en Australie. Mais très rapidement, Red Bull a démenti cette rumeur en affirmant que le Britannique serait bien aux commandes de l’équipe au Grand Prix d’Australie. 

VCARB va discuter avec la FIA du comportement « antisportif » de Magnussen

La stratégie employée par l’équipe Haas samedi dernier au Grand Prix d’Arabie Saoudite a du mal à passer auprès de ses rivaux, notamment l’équipe Visa Cash App RB, qui considère que le comportement de Kevin Magnussen en piste a été « antisportif ».

En course à Djeddah, l’écurie Haas a choisi d’utiliser la monoplace de Kevin Magnussen – qui était hors de la zone des points – pour faire tampon et ralentir les autres monoplaces derrière lui afin de permettre à son coéquipier Nico Hülkenberg de bénéficier d’une plus grande marge avant de s’arrêter pour réaliser un changement de pneus.

Cette stratégie s’est avérée payante puisque Nico Hülkenberg a franchi la ligne d’arrivée à la dixième place, l’Allemand inscrivant ainsi le premier point de l’écurie américaine au championnat du monde des constructeurs 2024. 

Le problème est que pour arriver à contenir plusieurs pilotes derrière lui, le Danois Kevin Magnussen a dû faire preuve de ruse en piste, notamment en coupant certains virages et en n’hésitant pas à aller au contact avec d’autres monoplaces. Et si Magnussen a bien reçu deux pénalités pour cela, son comportement est considéré par l’équipe Visa Cash App RB comme antisportif.

« Avec Yuki [Tsunoda], nous avons fait une course conventionnelle comme la plupart des autres. Nous l’avons lancé avec des pneus médiums, et lorsque la voiture de sécurité [suite au crash de Stroll] est sortie, nous l’avons arrêté pour lui passer les pneus Durs. » a expliqué Alan Permane, directeur de course chez VCARB.

« Ce qui s’est passé ensuite a été un peu difficile à avaler. Magnussen a quitté la piste pour se mettre délibérément devant Yuki puis le ralentir jusqu’à deux secondes par tour, ce qui a permis à Hülkenberg, qui ne s’était pas encore arrêté, de créer un écart et bien sûr de s’arrêter devant toutes les voitures de derrière. »

« Pour moi, cela ne semble pas correct et constitue la définition même d’un comportement antisportif. Je suis sûr que nous et d’autres équipes en parlerons à la FIA pour les courses à venir. »

Laurent Mekies, Team Principal de l’équipe Visa Cash App RB, estime lui aussi que son pilote Yuki Tsunoda aurait pu terminer dans le top dix samedi dernier à Djeddah si Magnussen n’avait pas eu ce comportement.

« C’était un résultat très décevant pour l’équipe après beaucoup de bon travail pendant le week-end. Yuki se battait pour ce qui aurait pu être une 10e place. » a déclaré le Français après l’arrivée de l’épreuve.

« Il a ensuite été dépassé par Magnussen, qui a coupé la piste pour ce faire, puis a ralenti tout le peloton pour laisser son coéquipier creuser un écart devant nous tous. Cela a rendu la pénalité infligée à Magnussen inutile, car elle a détruit la course de Yuki. »

Pour rappel, Yuki Tsunoda a été classé quinzième au Grand Prix d’Arabie Saoudite, alors que son coéquipier Daniel Ricciardo a franchi la ligne d’arrivée à la seizième place. 

Russell s’attend à voir Bearman sur la grille de la F1 dès 2025

Le pilote Mercedes, George Russell, a lui aussi fait l’éloge du jeune Oliver Bearman après son excellente prestation au Grand Prix d’Arabie Saoudite le week-end dernier au volant de la Ferrari.

Pour la deuxième manche de la saison 2024, Oliver Bearman a remplacé Carlos Sainz chez Ferrari, l’Espagnol ayant dû être opéré en urgence en raison d’une appendicite. Appelé à la dernière minute, Bearman a impressionné beaucoup de monde pour ses débuts en Formule 1, notamment en qualifications où il a échoué à entrer en Q3 pour seulement 36 millièmes et en course où il a franchi la ligne d’arrivée à la septième place en s’élançant depuis la onzième position sur la grille.

Tout au long du week-end, plusieurs pilotes de la grille – dont Charles Leclerc – n’ont pas tari d’éloges sur Oliver Bearman et certains – comme le pilote Mercedes George Russell – pensent que le jeune Britannique sera bientôt sur la grille en tant que titulaire.

« Il a fait un travail incroyable. Arriver sur un circuit comme celui de Djeddah est très difficile, et il a dépassé les attentes de tout le monde. » a déclaré Russell qui a terminé le Grand Prix d’Arabie Saoudite une place devant Bearman.

« Je l’ai suivi brièvement dans le passé, mais je pense qu’il a surpris beaucoup de gens. Il avait clairement confiance dès le départ, il a poussé la voiture à ses limites. Donc oui, il faut respecter son travail accompli, et je m’attends vraiment à le voir sur la grille l’année prochaine ou l’année suivante. »

Engagé dans le championnat de Formule 2 cette année, Oliver Bearman n’avait marqué aucun point lors de la première manche à Bahreïn et a dû faire l’impasse sur la deuxième course en Arabie Saoudite pour faire ses débuts avec Ferrari en Formule 1. Le Britannique occupe actuellement la dernière place au classement des pilotes en F2.

Concernant ses chances d’arriver en F1, Bearman fait partie de la Ferrari Driver Academy et est donc soutenu par Ferrari. Sa pige réussie réalisée en Arabie Saoudite devrait très certainement l’aider dans sa démarche pour obtenir un baquet en catégorie reine, et il n’est pas impossible de le voir débarquer au sein de l’écurie cliente de Ferrari, chez Haas.

Leclerc sur Bearman : « Qu’une question de temps » avant de le voir en F1

Charles Leclerc estime que ce n’est « qu’une question de temps » avant de voir arriver en F1 le jeune Oliver Bearman qui a impressionné beaucoup de monde le week-end dernier pour sa première course en catégorie reine au volant de la Ferrari.

Appelé à la dernière minute par Ferrari pour remplacer Carlos Sainz pour le reste du week-end en Arabie Saoudite, Oliver Bearman s’est retrouvé en quelques heures catapulté dans l’une des plus grandes écuries de Formule 1 au volant d’une monoplace qu’il connaissait à peine sur l’un des circuits les plus exigeants du calendrier.

Bearman a débuté le week-end au volant de la Ferrari lors de la troisième et dernière séance d’essais libres, avant de participer à sa toute première séance de qualifications en F1 où il a terminé onzième à seulement 36 millièmes de la Q3. Le lendemain, le Britannique a réalisé une course solide et n’a commis aucune erreur, il franchira la ligne d’arrivée à la septième place avec le sourire mais légèrement « détruit » physiquement.

Tout au long du week-end, Charles Leclerc n’a pas tari d’éloges au sujet de son coéquipier d’un jour et le Monégasque pense que ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne puisse se retrouver sur la grille de la Formule 1 en tant que titulaire.

« Je pense que tout le monde a pu le voir, mais évidemment, l’avoir dans le même garage, voir comment il travaillait et comment il a abordé tout cette situation avec autant de calme a été très impressionnant. » a déclaré Charles Leclerc à Djeddah samedi soir.

« C’était vraiment impressionnant, je pense qu’il a montré à tout le paddock de quoi il était capable et je pense qu’après une performance comme celle-là, ce n’est qu’une question de temps avant de le voir définitivement dans le paddock de la Formule 1. »

« Il a fait un travail exceptionnel en montant dans la voiture en EL3, alors que tous les pilotes ont participé aux EL1 et EL2. Lui ne connaissait pas la voiture et le circuit est l’un des plus exigeants de la saison, mais il y est arrivé. Il a fait trois premiers tours en EL3 et était tout de suite dans le rythme et a poussé la voiture dans ses derniers retranchements. »

« C’était super impressionnant de le voir si rapide aussi vite. C’est aussi agréable de le voir si heureux tout le week-end et si excité comme il l’était. Il a juste fait un travail incroyable. »

Concernant l’avenir d’Oliver Bearman, le jeune britannique pourrait faire ses débuts en tant que titulaire au sein de l’équipe Haas, alors que Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen en sont dans leur dernière année de contrat avec l’équipe américaine.

Leclerc et Russell souhaitent des limites de piste plus identifiables

A l’occasion du Grand Prix d’Arabie Saoudite disputé le week-end dernier à Djeddah, le sujet des limites de piste a de nouveau été évoqué, notamment parce que la FIA envisagerait – selon certaines rumeurs – de passer la pénalité de 5 à 10 secondes en cas de dépassement des limites de piste.

Ces derniers mois, certains pilotes se sont prononcés sur cette éventualité, mais selon eux, il ne s’agit pas de la solution la plus adéquate pour résoudre ce problème récurrent. Pour rappel, lors du Grand Prix d’Autriche 2023 quelques 1200 cas de dépassements des limites de piste ont été recensés durant la course. Une situation devenue ingérable donc pour les commissaires de piste, ce qui a occasionné des délais rallongés (5 heures) pour entériner les résultats de la course.

Le pilote Alpine Esteban Ocon s’était déjà prononcé sur le sujet, le Français plaidant pour les bacs à gravier qui laissent peu de marge aux pilotes de façon naturelle. Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, avait pour sa part déclaré que des limites de piste plus marquées comme des vibreurs capables d’endommager les monoplaces seraient plus dissuasifs.

Le week-end dernier à Djeddah où les limites de piste ne sont pas un problème puisqu’il s’agit d’un tracé urbain bordé de murs, George Russell et Charles Leclerc ont donné leur point de vue sur un éventuel durcissement des pénalités. Charles Leclerc pour sa part estime qu’une pénalité de dix secondes serait trop sévère et ne résoudrait pas le problème.

« Je pense que c’est assez sévère. Mais je pense que la principale priorité devrait être de corriger ou de nous aider à mieux respecter les limites de la piste, parce que pour l’instant, avec la façon dont les lignes blanches sont tracées, on ne les voit pas vraiment. » a déclaré le Monégasque.

« J’avais donc l’impression que cinq secondes, c’était déjà assez pénible. Dix secondes, c’est, à mon avis, trop. » a-t-il ajouté.

Le pilote Mercedes George Russell a fait écho aux propos de Leclerc, le Britannique aimerait lui aussi avoir des limites de piste plus marquées et identifiables: « Oui, comme Charles l’a dit, je pense qu’il est difficile de comprendre depuis la télévision à quel point c’est difficile depuis l’intérieur de la voiture. »

« Vous êtes assis si bas, vous ne voyez que les quinze premiers centimètres de vos pneus et les voitures roulent à 70 millimètres du sol, voire moins à la fin d’une ligne droite, donc nous avons besoin d’une bordure que nous pouvons sentir et finalement, sur certains circuits où nous allons, il n’y a aucun problème de limite de piste. »

« Ce n’est que sur une poignée de circuits sur lesquels nous constatons de nombreux problèmes de limite de piste. Nous devons donc trouver un moyen de résoudre ce problème. » a conclu le Britannique.

La FIA planche sur le sujet depuis un certain temps, un test grandeur nature a d’ailleurs été réalisé lors de la dernière manche de la saison 2023 à Abou Dhabi avec une IA capable de détecter les dépassements de limite de piste grâce à l’analyse de forme en temps réel.

Les pénalités sont également un sujet étudié comme indiqué en début d’article, mais il semblerait qu’une partie du Paddock s’accorde sur le fait qu’il serait plus judicieux de s’attaquer à la cause du problème plutôt qu’aux conséquences.

Lance Stroll après son crash : « J’ai juste touché le mur »

Le Canadien Lance Stroll n’aura bouclé que sept tours ce samedi au Grand Prix d’Arabie Saoudite avant d’envoyer sa monoplace dans les barrières de sécurité à la suite d’une erreur de pilotage.

On le sait, sur les circuits urbains la moindre petite erreur peut avoir des conséquences dramatiques et c’est justement ce qui est arrivé au pilote Aston Martin, Lance Stroll, qui est allé embrasser un mur de bêton avec sa roue avant gauche, ce qui a eu pour conséquence de briser la biellette de direction instantanément. 

Après ce léger contact, Stroll s’est retrouvé simple passager de sa monoplace qui a tiré tout droit dans les barrières de protection TecPro situées de l’autre côté de la piste. Les dégâts étant trop importants après l’impact, le Canadien a dû abandonner. 

« C’est une manière décevante de conclure un bon week-end. J’avais attaqué très fort dans ces premiers tours parce que les voitures autour de nous étaient nettement plus rapides, mais les pneus avaient déjà des difficultés. » a expliqué Lance Stroll.

« J’essayais de créer un espace et j’ai juste touché le mur…Il y a du positif à retenir, l’équipe a marqué des points dans les deux courses et nous pensons qu’il y a encore du rythme à débloquer dans la voiture. »

« Je me tourne déjà vers l’Australie – c’est une course et un pays que j’apprécie vraiment et je suis sûr que nous pouvons reprendre notre élan. » a conclu un Lance Stroll toujours aussi peu bavard.

Depuis le début de la saison 2024, Lance Stroll n’a marqué qu’un seul point en deux Grands Prix, contre douze pour son coéquipier Fernando Alonso.

Oliver Bearman « détruit » physiquement après sa première course en F1

Le jeune Oliver Bearman a admis qu’il se sentait physiquement détruit après sa première course en Formule 1 au Grand Prix d’Arabie Saoudite où il a remplacé à la hâte l’Espagnol Carlos Sainz, forfait en raison d’une appendicite.

Bearman a réalisé une performance solide ce samedi à Djeddah au volant de la Ferrari SF-24 sur un circuit réputé pour être l’un des plus difficiles du calendrier en raison des vitesses élevées atteintes. Pour ne rien arranger, le Britannique – qui évolue dans le championnat de Formule 2 – n’a eu qu’une seule séance d’essais libres avant d’être jeté en qualifications puis en course le lendemain.

Onzième sur la grille de départ après avoir échoué à entrer en Q3 pour 36 millièmes la veille lors des qualifications, Oliver Bearman a réalisé une course solide et n’a commis aucune erreur, il franchira la ligne d’arrivée à la septième place avec le sourire mais légèrement « détruit » physiquement.

« Je suis détruit. Physiquement, c’était une course vraiment difficile, surtout à la fin. » a déclaré Bearman ce samedi soir à Djeddah.

« A la fin, quand j’avais les deux gars derrière moi en Tendres, j’ai dû attaquer à fond et c’était une course difficile mentalement comme prévu, et physiquement, j’avais aussi du mal, mais c’était très amusant. »

« Je pense que j’ai fait une belle performance, ce qui est le principal n’est-ce pas ? Ce sont des circonstances difficiles, je n’ai pas pu faire beaucoup de tours en piste, mais je pense que j’ai réussi à tout maximiser aujourd’hui. »

« J’avais l’impression d’être un peu plus rapide que Fernando [Alonso] et George [Russell] devant, mais pas assez pour les rattraper, l’écart était assez grand. J’ai perdu beaucoup de temps aussi en essayant de dépasser Hülkenberg, qui a utilisé son expérience pour me retenir quelques tours de plus qu’il n’aurait dû, donc c’est ma faute, mais c’était une bonne course. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il s’attendait à avoir mal un peu partout ce dimanche, Bearman a répondu : « Je pense que c’est surtout le bas de mon dos et mon cou qui me font mal. Ces sièges [baquets] demandent un peu de réglages, mais comme c’est la première course, nous n’avons pas eu le temps de nous concentrer là-dessus. »

« Ce n’était pas le plus confortable, mais je suis heureux d’avoir terminé. C’était une bonne motivation [la douleur] pour terminer la course plus vite. »

Russell exhorte Mercedes à trouver plus de performance avec la W15

Sixième à l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite ce samedi à Djeddah, le pilote Mercedes George Russell a trouvé sa course assez longue et ennuyeuse derrière l’Aston Martin de Fernando Alonso.

Le Britannique George Russell n’a jamais réussi à mettre Fernando Alonso sous pression ce samedi soir à Djeddah, le pilote Mercedes ayant passé une très grande partie de la course à un peu plus d’une seconde de l’Espagnol sans jamais pouvoir se rapprocher davantage, et ce même avec l’aide de l’Aspiration.

« La soirée a été longue. J’ai passé près de 40 tours à 1,5 seconde de Fernando Alonso mais je n’ai pas pu le dépasser. » a expliqué Russell après l’arrivée de l’épreuve.

« J’avais l’aspiration dans les lignes droites, mais je ne parvenais pas à m’approcher suffisamment à grande vitesse pour lui mettre une réelle pression. La 6e place est probablement un bon résultat au final et il est clair que nous n’avons pas encore trouvé le juste milieu avec cette voiture. »

Après les deux premières courses de la saison, George Russell estime que la W15 manque cruellement de performance, notamment en course lorsqu’il s’agit de marquer des points. Le Britannique espère donc que la pause de quelques jours avant le Grand Prix d’Australie va permettre à son équipe de trouver des solutions.

« Globalement, il faudra trouver un peu plus de performance. Nous avons vu le potentiel et le rythme de la voiture, mais nous ne l’avons pas montré lorsque cela était important. » a-t-il ajouté.

« Nous devons comprendre pourquoi et nous améliorer avant Melbourne. Comme nous l’avons vu, la hiérarchie derrière les Red Bull est très serrée, nous devons donc prendre le dessus. Il y a beaucoup de travail à faire mais je crois en l’équipe. »

Après le Grand Prix d’Arabie Saoudite, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec deux points de retard sur McLaren.

La grosse faute de Perez qui aurait pu se terminer en drame à Djeddah

Ce samedi au Grand Prix d’Arabie Saoudite, le pilote Red Bull Sergio Perez a pris de très gros risques dans la voie des stands lors de son arrêt en course puisque le Mexicain n’a pas respecté la consigne de son équipe qui lui a pourtant interdit de repartir de son emplacement puisque des monoplaces arrivaient dans la voie rapide de la Pit Lane.

En course à Djeddah, le crash du pilote Aston Martin Lance Stroll au septième tour a obligé la direction de course à déployer une voiture de sécurité en piste, ce qui a permis à plusieurs pilotes – dont Sergio Perez – de rentrer immédiatement dans la voie des stands pour bénéficier d’un arrêt « gratuit » durant la neutralisation de l’épreuve. Ci-dessous, voici le déroulement des faits image après image…


Lorsque les mécaniciens de l’équipe Red Bull ont changé les pneumatiques sur la monoplace du leader Max Verstappen, Sergio Perez s’est alors présenté dans la foulée pour recevoir lui aussi quatre nouveaux pneumatiques.

Sergio Perez qui arrive sur son emplacement

Mais au moment de repartir de son emplacement, le feu placé au dessus de la tête du pilote était rouge, ce qui indiquait au Mexicain qu’il ne pouvait pas repartir tant que les monoplaces qui arrivaient dans la voie rapide n’étaient pas passées.

Le feu rouge indique à Perez qu’il ne peut pas sortir

Cependant, Sergio Perez a délibérément choisi de ne pas respecter ce feu rouge et a immédiatement quitté son emplacement au moment où l’Aston Martin de Fernando Alonso arrivait à sa hauteur. Fort heureusement, Fernando Alonso a eu le bon réflexe de freiner immédiatement pour éviter un contact entre les deux monoplaces, et alors que les mécaniciens de toutes les équipes étaient encore présents dans la voie des stands.

Fernando Alonso qui voit la Red Bull de Perez sortir devant lui

Avec toutes les personnes présentes dans la voie des stands à ce moment-là, un drame a été évité de justesse ce samedi à Djeddah et Sergio Perez a ensuite reçu une pénalité de cinq secondes sur son temps final et un point de pénalité sur sa Superlicence pour cette manœuvre.

Beaucoup de monde dans la voie des stands à ce moment-là

Interrogé après la course, le pilote Red Bull a admis ne pas avoir respecté la consigne de son équipe : « Quand je suis reparti [de son emplacement], c’était en fait mon erreur, parce que l’équipe m’a demandé de rester. » a déclaré Sergio Perez ce samedi soir après l’arrivée à propos de son incident dans la voie des stands.

« J’ai regardé à droite et il n’y avait personne quand j’ai regardé. Mais avec le recul, je pense que la pénalité est correcte et elle aurait pu compromettre ma course [5 secondes ont été ajoutées à son temps final, mais il est resté deuxième]. »

« Dans ce scénario [le double arrêt chez Red Bull], j’étais assez proche et tout le monde arrivait en même temps. Je pense que nous avons juste besoin d’une voie des stands un peu plus large. » a-t-il ajouté.

Malgré son « erreur », Sergio Perez s’en sort plutôt bien donc avec « seulement » cinq secondes de pénalité, alors que la situation était très dangereuse. 

La superbe stratégie de Haas à Djeddah pour marquer son premier point

Ce samedi à Djeddah, l’Allemand Nico Hülkenberg a inscrit son premier point de la saison en franchissant la ligne d’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite à la dixième place après un gros travail d’équipe réalisé par son coéquipier Kevin Magnussen en piste.

Durant la course longue de 50 tours, le pilote Haas Kevin Magnussen a réussi à faire tampon tout au long du Grand Prix en retenant derrière lui plusieurs monoplaces pourtant plus rapides. Le Danois – qui se battait pour la douzième position – a ainsi permis à son coéquipier Nico Hülkenberg d’être en relative sécurité devant lui.

Grâce à cette stratégie agressive réfléchie avant le départ de l’épreuve, Nico Hülkenberg a pu réaliser son arrêt au stand en bénéficiant d’un écart suffisant pour lui permettre de rester dans la zone des points lorsqu’il a franchi la ligne d’arrivée à la dixième place. L’Allemand n’a d’ailleurs pas oublié de remercier son coéquipier ce samedi soir.

« Un point vaut beaucoup de nos jours. C’était comme une course très propre et une très bonne course de la part de l’équipe en termes de stratégie. » a déclaré Hülkenberg après l’arrivée.

« Nous avons divisé les voitures lors de la Safety Car, c’est une chose dont nous avions discuté avant la course et cela a bien fonctionné. »

« Au redémarrage, lorsque les voitures les plus rapides ont disparu, j’ai réussi à avoir de l’air libre et un bon rythme. Je pense que c’était la clé, mais il y a aussi le travail d’équipe de Kevin aujourd’hui pour ralentir les autres afin que je puisse avoir une bonne fenêtre d’arrêt au stand. »

« C’était un travail d’équipe parfait et je lui rendrai la pareille plus tard dans la saison. » a conclu le pilote allemand.

Grâce à sa dixième place au Grand Prix d’Arabie Saoudite, Nico Hülkenberg permet à l’écurie Haas d’inscrire son premier point de la saison au championnat du monde des constructeurs, ce qui la place en sixième position après cette deuxième manche de l’année.

Il est bon de rappeler que Kevin Magnussen a tout de même écopé de deux pénalités durant la course en raison de sa défense musclée en piste. Une première pour avoir provoqué un contact avec la Williams d’Alex Albon et une seconde pour avoir coupé un virage et obtenu un avantage.

Marko reste chez Red Bull : « Il faut que le calme revienne dans l’équipe »

Le Dr Helmut Marko a confirmé qu’il resterait en place au sein de l’équipe Red Bull Racing après avoir eu une discussion avec le directeur général de Red Bull, Oliver Mintzlaff, ce samedi à Djeddah.

Le week-end dernier en Arabie Saoudite, Helmut Marko a laissé entendre aux médias qu’il risquait d’être suspendu par Red Bull dans les prochains jours et que sa présence au Grand Prix d’Australie fin mars n’était pas garantie, notamment parce qu’il faisait l’objet d’une enquête interne en lien avec des fuites d’informations liées à l’enquête sur le comportement inapproprié présumé de Christian Horner.

Mais ce samedi, le PDG de Red Bull, Oliver Mintzlaff, est venu en personne dans le paddock de Djeddah en Arabie Saoudite où il a eu une discussion avec Helmut Marko et au terme de laquelle il a été convenu que l’Autrichien resterait en place jusqu’à la fin de son contrat.

« Nous avons eu une bonne discussion. Bien sûr, il faut que le calme revienne dans l’équipe. C’est une priorité. » a déclaré Helmut Marko à Sky Sports ce samedi soir à Djeddah.

« Nous sommes d’accord sur tous les points, donc je vais continuer ici. La durée de mon contrat est encore de trois ans. Mais comme je l’ai dit, il faut qu’il y a ait du calme. »

Sauvé par Verstappen ? 

Lorsque Max Verstappen a appris que Helmut Marko risquait de quitter l’équipe, le Néerlandais a immédiatement pris la défense de l’Autrichien en insistant sur le fait qu’il pourrait alors lui aussi remettre en cause son avenir au sein de l’écurie si jamais Marko devait partir : « Helmut et moi, nous avons beaucoup de respect l’un pour l’autre. »

« Ma loyauté va en général envers Red Bull, mais aussi envers lui, après tout ce qu’il a fait pour moi, cela va très loin. J’ai toujours dit, surtout après le décès de Dietrich [ Mateschitz, décédé en 2022], avec tout le monde dans l’équipe, que je trouvais important que nous gardions les personnes clés ensemble parce que c’est comme ça que nous avons très bien performé et c’est comme ça que nous serons performants à l’avenir…et ils le savent. »

« Il a construit cette équipe à partir de zéro avec la bénédiction de Dietrich et je pense qu’il a toujours entretenu de bonnes relations avec beaucoup de personnes dans l’équipe et a soutenu l’équipe et des personnes importantes dans des moments cruciaux également. Il est définitivement un membre clé pour l’avenir. »

Le fait que Helmut Marko reste chez Red Bull va très certainement faire retomber le pression en interne car l’Autrichien fait partie du « clan Verstappen » depuis de nombreuses années. Un clan Verstappen composé de Max Verstappen, Jos Verstappen [père de Max], Helmut Marko et Raymond Vermeulen [manager de Max]. 

Toto Wolff « adorerait » avoir Max Verstappen chez Mercedes

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, n’a pas caché le fait qu’il aimerait beaucoup pouvoir faire venir le triple champion du monde Max Verstappen dans son équipe à partir de la saison 2025, mais l’Autrichien insiste sur le fait que Mercedes a d’abord besoin d’avoir une monoplace digne du talent du Néerlandais.

Depuis plusieurs semaines, l’avenir de Max Verstappen fait l’objet de nombreuses spéculations, notamment depuis que l’écurie Red Bull s’est retrouvée au centre de toute l’attention pour des questions extra-sportives avec « l’affaire Horner » ou plus récemment le cas Helmut Marko.

Le nom du Néerlandais est souvent lié à Mercedes qui verra à la fin de l’année son pilote vedette Lewis Hamilton partir chez Ferrari où il fera équipe dès l’an prochain avec le Monégasque Charles Leclerc. 

Interrogé pour savoir s’il serait intéressé de signer Max Verstappen dans son équipe, Toto Wolff a répondu : « J’adorerais l’avoir, mais nous devons d’abord régler notre voiture. » a déclaré l’Autrichien ce samedi à Djeddah.

« Je pense que nous devons à nos pilotes George [Russell] et Lewis [Hamilton] d’améliorer la voiture et de leur donner un bon équipement avant de rêver à l’avenir l’année prochaine. »

Lorsqu’on lui a demandé si Max Verstappen était la principale cible pour remplacer Lewis Hamilton à partir de la saison 2025, Toto Wolff a répondu : « C’est une décision que Max doit prendre et il n’y a aucune équipe sur la grille qui ne ferait pas le poirier pour l’avoir dans la voiture. »

« Nous avons quelques options intéressantes. » a poursuivi l’Autrichien. « Nous devons encore évaluer le déroulement de la saison, des jeunes pilotes, des pilotes légèrement plus âgés. Ce ne sera pas une décision que nous prendrons dans les prochaines semaines. C’est plutôt dans quelques mois. »

Verstappen est bien chez Red Bull…

Interrogé en début de week-end à Djeddah concernant les rumeurs qui l’envoient chez Mercedes à partir de la saison 2025, le triple champion du monde a une nouvelle fois indiqué qu’il était bien dans son équipe actuelle et qu’il ne comptait pas la quitter : « L’intention de signer un contrat à long terme avec Red Bull en dit long. » a-t-il souligné alors qu’il est sous contrat jusqu’en 2028.

« Je sais ce que Red Bull représente pour moi dans ma carrière, j’apprécie d’être ici et je suis heureux au sein de notre équipe. Avec ces réalisations, il n’y a aucune raison de penser à partir. J’ai un contrat jusqu’à fin 2028. »

Les résultats définitifs du Grand Prix F1 d’Arabie Saoudite 2024

Voici les résultats officiels et définitifs du Grand Prix d’Arabie Saoudite disputé le samedi 09 mars sur le circuit de la corniche de Djeddah 

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix d’Arabie Saoudite 2024, le Néerlandais devance sur la ligne d’arrivée la Red Bull de son coéquipier Sergio Perez et la Ferrari de Charles Leclerc.

Derrière, Oscar Piastri, Fernando Alonso, George Russell, Oliver Bearman, Lando Norris, Lewis Hamilton et Nico Hülkenberg complètent le top dix à l’arrivée de cette deuxième manche de la saison 2024.

Les abandons : il y a eu deux abandons ce samedi au Grand Prix d’Arabie Saoudite. Le Français Pierre Gasly a dû abandonner dès le premier tour de course sur panne mécanique (boîte de vitesses), tandis que le pilote Aston Martin Lance Stroll a été victime d’une sortie de piste et a dû abandonner en raison d’un crash.

Pilote du jour : c’est le pilote Ferrari Oliver Bearman – qui a remplacé Carlos Sainz à Djeddah – qui a été élu « pilote du jour » ce samedi au Grand Prix d’Arabie Saoudite 2024. Le Britannique – qui a franchi la ligne d’arrivée à la septième place – a récolté 48,3% des votes des fans, il devance Lewis Hamilton (7,3%), Kevin Magnussen (6,7%), Sergio Perez (5,9%) et Lando Norris (5,2%).

Les pénalités : le pilote Red Bull Sergio Perez a écopé d’une pénalité de cinq secondes sur son temps final pour avoir quitté son stand de façon dangereuse durant la course juste devant l’Aston Martin de Fernando Alonso. Le Mexicain écope également d’un point de pénalité sur sa superlicence.

Le pilote Haas Kevin Magnussen a pour sa part écopé d’une première pénalité de 10 secondes pour avoir provoqué une collision avec la Williams d’Alex Albon au virage numéro 4. Magnussen écope également de trois points de pénalité sur sa Superlicence pour cette manœuvre. Kevin Magnussen a également reçu une pénalité de 10 secondes pour avoir coupé le virage numéro 4 durant la course et obtenu un avantage sur ses concurrents. 

Le pilote Visa Cash App Yuki Tsunoda a écopé d’une pénalité de 5 secondes pour avoir quitté son garage de façon dangereuse avant ses tours de mise en grille avant le départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite.

Meilleur tour en course : c’est le pilote Ferrari Charles Leclerc qui a décroché le meilleur tour en course ce samedi en Arabie Saoudite. Le Monégasque a signé un 1,31.632 dans le dernier tour du Grand Prix, il empoche donc le point bonus du meilleur tour en plus de ses quinze points de sa troisième place.

Résultats GP d’Arabie Saoudite 2024

Classement pilotes F1 2024

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren99
2L. NorrisMcLaren89
3M. VerstappenRed Bull87
4G. RussellMercedes73
5C. LeclercFerrari47
6K. AntonelliFerrari38
7L. HamiltonFerrari31
8A. AlbonWilliams20
9E. OconHaas14
10L.StrollAston Martin10
11N. HülkenbergSauber6
12O. Bearman Haas6
13P. GaslyAlpine6
14Y. TsunodaRed Bull5
15I. HadjarVCARB5
16C. SainzWilliams5
17G. BortoletoSauber0
18F. AlonsoAston Martin0
19L. LawsonVCARB0
20J. DoohanAlpine0

Classement constructeurs F1 2024 

PEquipe Points Int.
1McLaren 188
2Mercedes111-77
3Red Bull 89-99
4Ferrari78-110
5Williams25-163
6Haas20-168
7Aston Martin10-178
8Racing Bulls8-180
9Sauber6-182
10Alpine6-182

Une seule Alpine à l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite

L’équipe Alpine repart de l’Arabie Saoudite sans avoir marqué le moindre point avec une monoplace ayant abandonné dès le premier tour et une deuxième franchissant la ligne d’arrivée à la treizième position ce samedi à Djeddah.

Dix-septième et dix-huitième sur la grille de départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite ce samedi, une seule monoplace de l’équipe Alpine a vu l’arrivée, celle d’Esteban Ocon treizième au drapeau à damier mais à un tour du leader tout de même. De l’autre côté du garage, Pierre Gasly a dû abandonner dès le premier tour en raison d’un problème sur la boîte de vitesses de son A524.

« Évidemment, c’est une journée décevante pour nous à Djeddah. Nous avons eu un problème de boîte de vitesses lors du tour de formation où nous avons perdu le sixième rapport, puis la synchronisation de tous les autres rapports, nous avons donc dû abandonner la voiture. » a expliqué Gasly.

« Nous devons rechercher pourquoi cela s’est produit, car cela nous a coûté un temps de piste précieux aujourd’hui. C’est décevant pour toute l’équipe car tout le monde travaille très dur, apportant une bonne énergie tout le week-end, mais les choses ne se passent pas comme nous le souhaitons. »

« Ce n’est pas facile en ce moment, mais nous devons garder la tête haute et continuer à travailler pour trouver les performances qui nous manquent. Nous resterons ensemble et irons en Australie, prêts à repartir. »

De l’autre côté du garage, Esteban Ocon – qui s’est battu dans un peloton serré pour la treizième place – a pris cette course comme une séance d’essais grandeur nature : « En réalité, c’est tout ce que nous pouvions réaliser en course aujourd’hui. » a déclaré Ocon après l’arrivée.

« Pour nous, nous en avons profité comme une nouvelle occasion d’en apprendre davantage sur la voiture. Il y a eu un peu de chaos au début, donc nous avons bien fait de rester clean et de capitaliser sur certaines positions. »

« Il y a eu quelques moments de courses serrées roue contre roue, ce qui était parfois bon. Mais nous ne sommes tout simplement pas assez rapides pour marquer des points et c’est là où nous en sommes en ce moment. »

« Nous garderons la tête haute et continuerons à travailler pour retrouver la performance. Je suis à Enstone cette semaine et j’ai hâte de voir tout le monde là-bas et de travailler collectivement dur pour améliorer notre situation actuelle. L’Australie est notre prochaine opportunité et je l’attends avec impatience. »

Même son de cloche du côté du management avec un Bruno Famin qui ne peut constater que le début de saison d’Alpine est définitivement difficile comme prévu : « Nous avions dit que le début de saison allait être difficile et les premières semaines ont été très difficiles avec les essais et deux Grands Prix. » a déclaré le Team Principal d’Alpine.

« Même si des mises à niveau sont à venir, nous devons comprendre notre manque de performances. Et aujourd’hui, nous devons enquêter sur le problème de boîte de vitesses, qui a coûté un temps précieux en piste à Pierre. »

« Il n’y a qu’une seule chose que nous pouvons faire, c’est de continuer à travailler dur tous ensemble pour améliorer la situation actuelle dans laquelle nous nous trouvons. Merci aux usines d’Enstone et de Viry et à l’équipe en bord de piste pour leur état d’esprit fantastique et leur ténacité pour améliorer rapidement notre niveau de performance actuel. Prochain arrêt, l’Australie. »

Après les deux premières manches de la saison 2024, l’équipe Alpine n’a pas marqué le moindre point au championnat du monde des constructeurs.