Vidéo : McLaren démarre sa MCL37

L’équipe McLaren a dévoilé les images du tout premier démarrage du moteur Mercedes monté à l’arrière de sa nouvelle monoplace pour la saison 2023 de Formule 1, la MCL37.

Moment toujours très important pour les écuries en F1, la « mise à feu » de l’unité de puissance donne le coup d’envoi d’un sprint final avant le bal des présentations qui débute traditionnellement au mois de février chaque année (le 31 janvier en 2023).

Cette mise à feu du moteur permet aux équipes de vérifier le bon fonctionnement des différents systèmes électriques et hydrauliques de l’unité de puissance avant que la monoplace ne soit entièrement assemblée autour de ce bloc V6 hybride.

McLaren est devenue cette semaine la troisième écurie de la grille a avoir démarré son moteur Mercedes, puisque déjà au mois de décembre l’équipe Mercedes avait posté une vidéo de sa mise à feu, tandis que Williams a également démarré son moteur pour la première fois la semaine dernière (à voir ici).

Dans cette courte vidéo postée sur YouTube par McLaren (voir au bas de l’article), on peut voir le nouveau directeur de l’écurie, l’Italien Andrea Stella, ainsi que le nouveau pilote Oscar Piastri, qui fera équipe avec le Britannique Lando Norris à partir de cette saison. Étaient présents lors de cette mise à feu le PDG de McLaren Zak Brown, ainsi que tous les employés de Woking ayant participé de près ou de loin au développement de la nouvelle monoplace.

McLaren présentera sa MCL37 le 13 février prochain, soit le même jour que l’équipe Aston Martin, lors d’un événement en direct diffusé exclusivement sur sa chaîne YouTube.

Alfa Romeo F1 tient son nouveau directeur

L’équipe Alfa Romeo a annoncé Alessandro Alunni Bravi au poste de « représentant de l’équipe » pour le championnat du monde de Formule 1 2023. L’Italien conserve cependant son rôle de directeur général du groupe Sauber.

Suite au départ de Fred Vasseur chez Ferrari à la fin de l’année 2022, l’équipe Alfa Romeo n’avait pas encore annoncé le nom du remplaçant du Français à la tête de son écurie de Formule 1. C’est désormais chose faite avec la nomination d’Alessandro Alunni Bravi au poste de représentant de l’équipe, alors qu’il continuera en parallèle en sa qualité de directeur général du groupe Sauber.

L’Italien, qui fait partie du groupe Sauber depuis 2017, représentera l’équipe Alfa Romeo dans toutes les fonctions officielles lors des week-ends de course sur et hors piste. Cette nomination est l’oeuvre du nouveau PDG du groupe Sauber, Andreas Seidl (ancien team principal de McLaren), après le début de son mandat au sein de l’entreprise suisse le 9 janvier dernier.

Dans son nouveau rôle de représentant de l’équipe, Alunni Bravi travaillera avec les départements techniques et opérationnels de l’écurie Alfa Romeo tout au long de la campagne 2023. La prise en charge de l’équipe par l’Italien va permettre à Seidl de se concentrer sur son objectif de croissance future du groupe Sauber, notamment en préparant l’arrivée future du constructeur allemand Audi avec qui Sauber travaillera à partir de 2026.

« Je suis ravi de confirmer la nomination d’Alessandro Alunni Bravi au poste de représentant de l’équipe, en plus de ses fonctions actuelles de directeur général du groupe. » a déclaré Andreas Seidl.

« Sa vaste expérience en sport automobile lui a donné tous les outils nécessaires pour réussir, et sa connaissance intime de l’équipe, dont il fait partie depuis plus de cinq ans, assurera stabilité et continuité dans notre progression. »

« Alessandro représentant l’équipe lors du championnat de Formule 1 me permettra de me concentrer sur la croissance du Groupe et de me préparer aux défis et aux opportunités qui nous attendent. »

« Je remercie Alessandro pour sa confiance en notre vision et je lui souhaite la bienvenue à ce poste supplémentaire : je suis convaincu qu’il s’agit d’un nouvel ajout précieux à ce qui est sans aucun doute une équipe très solide, des pilotes à l’équipe de direction, à chacun de nos employés, capables de s’appuyer sur le succès de l’année dernière et de créer un avenir radieux pour Sauber. »

C’est la première fois qu’une équipe de Formule 1 nomme un représentant et on peut donc s’attendre à ce que Alessandro Alunni Bravi soit plus considéré comme un conseiller en relations publiques ou un porte-parole de l’équipe Alfa Romeo durant cette campagne 2023.

« Je tiens à remercier Andreas et nos actionnaires pour leur confiance, et je tiens à réitérer mon engagement à donner le meilleur de moi-même pour répondre à leurs attentes et représenter l’équipe de la meilleure façon possible. » a ajouté Aluni Bravi.

« C’est un immense privilège de continuer à travailler avec un groupe de personnes incroyables qui, pendant de nombreuses années, m’ont aidé à m’intégrer au sein du groupe Sauber : ce qu’ils m’ont donné à ce moment-là me permettra de remplir cette tâche et de représenter l’équipe selon notre vision commune et nos objectifs. »

« Je suis pleinement conscient du travail qui nous attend et des défis qui nous attendent : j’aborde cette tâche avec humilité, sachant que je fais partie d’une équipe solide qui fera le travail, et avec la conviction que nous avons tout ce dont nous avons besoin besoin d’un avenir prospère. »

L’équipe Alfa Romeo présentera sa nouvelle monoplace le 7 février prochain. Le duo de pilotes reste inchangé pour cette saison 2023 avec le Finlandais Valtteri Bottas et le Chinois Zhou Guanyu.

Suite et fin des essais pour Ferrari à Fiorano ce jeudi

Ce jeudi, la Scuderia Ferrari conclut ses trois journées d’essais privés sur la piste de Fiorano avec le Monégasque Charles Leclerc au volant de la SF21 de la saison 2021.

Ce mardi 24 janvier, le Russe Robert Shwartzman a lancé le début de ces essais privés pour l’équipe italienne sur la piste de Fiorano en Italie. Le réserviste officiel de la Scuderia Ferrari a bouclé lors de cette journée 87 tours de circuit sur une piste humide et froide, alors que Maya Weug et Arthur Leclerc, membres de la Ferrari Driver Academy, observaient depuis le garage.

A deux jours du deuxième anniversaire de ses débuts au volant d’une Ferrari, l’Espagnol Carlos Sainz était en piste pour la deuxième journée ce mercredi à Fiorano. Le pilote madrilène a ainsi renoué avec sa première monoplace Ferrari, la SF21, qu’il affectionne particulièrement, en débutant la journée sur une piste mouillée avec des pneus pluie.

Sainz a parcouru 26 tours dans la matinée, alors qu’une fois de plus les conditions étaient loin d’être idéales à cause du froid et de l’humidité. Alors que la piste commençait à sécher, l’Espagnol a essayé les slicks mais s’est très rapidement rendu compte que seuls les pneus humides convenaient dans ces conditions compliquées.

Il a de nouveau plu ce mercredi après-midi à Fiorano et l’équipe a alors décidé de ne pas prendre de risques inutiles, et a renvoyé Carlos Sainz en piste avec des pneus pluie. Il a finalement été capable de boucler quelques tours en slicks, faisant 93 tours pour un total de 119 tours pour la journée, ce qui équivaut à 354 kilomètres.

Les essais privés se poursuivent ce jeudi à Fiorano et c’est le coéquipier de Sainz, le Monégasque Charles Leclerc qui est en piste toute la journée avec la SF21. Il s’agit de l’ultime journée d’essais pour les deux pilotes Ferrari. Viendra ensuite le moment de présenter au monde la nouvelle monoplace de la saison 2023 (dont le nom est encore inconnu), l’écurie de Maranello ayant décidé de dévoiler sa nouvelle machine le 14 février prochain.

Rappelons que ces essais privés organisés par Ferrari chaque année avant la fin du mois de janvier sont utiles pour les pilotes, les mécaniciens et les ingénieurs afin de  reprendre le rythme en piste avant d’entamer une nouvelle saison en F1. Ce sont à chaque fois des anciennes monoplaces qui sont utilisées pour ces tests, comme le permet la réglementation.

Mise à jour de cet article le 26 janvier à 17h45 : les essais sont désormais terminés à Fiorano (lire le résumé ici).

F1 2023 : Toutes les dates de présentation

Il ne manquait plus qu’elle : Haas vient de dévoiler la date de présentation de sa livrée 2023.

L’équipe américaine était la dernière à ne pas avoir annoncé sa date de lancement de saison. C’est chose faite désormais puisque c’est ce mardi 31 janvier que la nouvelle livrée de la Haas sera présentée en direct à 15h (heure de Paris).

Côté pilotes, Haas a fait le choix de l’expérience avec Kevin Magnussen qui continue son aventure au sein de l’équipe après un retour remarqué la saison dernière et le pilote de 35 ans Nico Hulkenberg de retour en tant que titulaire sur la grille. Comme cela a été annoncé pas plus tard qu’hier, c’est Pietro Fittipaldi qui sera leur pilote de réserve pour la cinquième année consécutive.

Après Haas, c’est l’équipe Red Bull qui présentera sa nouvelle monoplace le 3 février suivie par Williams le 6 février. Le lendemain, ce sera au tour d’Alfa Romeo puis AlphaTauri présentera sa nouvelle livrée en direct depuis New York le 11 février.

Le 13 février, deux équipes ont programmé leur présentation :  Aston Martin et McLaren. Ensuite, Ferrari lancera sa saison le jour de la Saint-Valentin et c’est Mercedes et Alpine qui clôturent le bal des présentations respectivement les 15 et 16 février.

Vous retrouverez toutes les dates de présentation dans le tableau ci-dessous.

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Marko : « L’ambiance est tendue chez Mercedes »

Le Dr Helmut Marko affirme qu’il y aurait un malaise au sein de l’équipe Mercedes avec l’annonce du départ de James Vowles chez Williams.

James Vowles, jusque là stratège en chef chez Mercedes, avait joué un rôle important dans le succès de l’équipe de Brackley ces dernières années. On a appris il y a deux semaines, qu’il devient Team principal  de l’équipe Williams en remplacement de Jost Capito qui avait lui-même annoncé son départ à l’issue de la saison dernière.

La séparation entre James Vowles et Mercedes semblait se dérouler sous les meilleurs auspices mais Helmut Marko, conseiller de Red Bull, suggère que tout n’est peut-être pas aussi calme qu’on veut bien le laisser entendre au sein de l’équipe du constructeur allemand.

Lorsque nos confrères de sport1.de lui ont demandé s’il craignait que James Vowles ne transforme Williams en une équipe B pour Mercedes, l’Autrichien a répondu : « Non, j’ai des informations complètement différentes. Vowles est parti de son plein gré et – dit-on – emmène même avec lui de bons ingénieurs. Mes sources me disent que c’est la raison pour laquelle l’ambiance chez Mercedes est si tendue. »

Interrogé au sujet d’éventuelles conséquences négatives pour l’équipe Mercedes, le conseiller Red Bull a néanmoins répondu : « Nous verrons . Mais je crois toujours que Mercedes sera notre plus grand challenger lorsqu’il s’agira de défendre notre titre. »

Ce n’est en effet pas la première fois qu’Helmut Marko évoque la probabilité pour les flèches d’argent de renouer avec la victoire de façon plus régulière lors de la saison à venir, ce qui traduit peut-être aussi un peu de fébrilité au sein du clan Red Bull.

Gestes politiques en F1 : « On empêche les pilotes de se faire entendre »

Un groupe de défense des droits de l’homme considère que la FIA supprime la liberté d’expression des pilotes avec l’introduction de la nouvelle règle relative aux déclarations politiques.

Au mois de décembre, la FIA confirmait dans la dernière version du Code Sportif International que les déclarations politiques, religieuses et personnelles non approuvées au préalable seraient interdites en F1 à partir de la saison 2023, alors que certains pilotes – en particulier Lewis Hamilton et Sebastian Vettel – ont été très actifs ces dernières années pour sensibiliser le public à certains problèmes sociétaux.

L’Institut de Bahreïn pour les droits et la démocratie (BIRD) basé à Londres a remis en question l’engagement de la FIA en faveur des droits de l’homme. Cet Institut considère en effet que cette nouvelle règle empêche « les pilotes de faire entendre leur voix sur des questions telles que les droits de l’homme et le racisme« .

« Cette décision semble être une réaction contre les pilotes, en particulier Lewis Hamilton, qui ont soulevé leurs inquiétudes concernant les lieux choisis pour les courses de F1, y compris sur les droits de l’homme des pays hôtes, en s’exprimant de manière puissante là où votre propre organisation est restée silencieuse« , a déclaré le directeur de BIRD, Sayed Alwadaei dans une lettre au président de la FIA Mohammed Ben Sulayem, selon l’agence Reuters.

« Nous disons à Mohammed Ben Sulayem que cette politique est mauvaise et qu’elle doit être revue immédiatement« , a-t-il ajouté.

Pour rappel, l’article 12.2.1.o du Code Sportif International stipule que : “Tout manquement aux instructions de la FIA concernant la désignation et la participation des personnes pendant des cérémonies officielles lors d’une compétition comptant pour un championnat de la FIA” sera considéré comme une infraction.

La nouvelle saison de Formule 1 commencera à Bahreïn le 5 mars 2023 après les tests de pré-saison qui y auront lieu également fin février. Le Moyen-Orient accueillera quatre Grands prix cette année (à Bahreïn, en Arabie saoudite, au Qatar et à Abou Dhabi).

Shwartzman donne le coup d’envoi des essais Ferrari

Le pilote réserviste de Ferrari, Robert Shwartzman, a débuté ce mardi les essais sur la piste privée de l’écurie italienne à Fiorano.

Depuis plusieurs années, la Scuderia Ferrari organise quelques jours d’essais à la fin du mois de janvier, utiles pour les pilotes, les mécaniciens et les ingénieurs afin de  reprendre le rythme en piste. Ce sont des anciennes monoplaces qui sont utilisées, comme le permet la réglementation.

Ce mardi, Robert Shwartzman a donc pris le volant de la Ferrari 2021, la SF21, mais n’a bouclé que quelques tours dans la matinée dans des conditions humides et extrêmement froides. A midi, il avait effectué 35 tours en pneus pluie. Dans l’après-midi, une autre courte période de pluie a de nouveau ralenti le programme, mais le jeune Russe a tout de même réussi à faire 52 tours supplémentaires, toujours en pneus pluie pour son dernier relais, soit un total de 87 tours dans la journée.

Robert Shwartzman, vice-champion de Formule 2 en 2021, partagera cette année le rôle de pilote de réserve chez Ferrari avec Antonio Giovinazzi.

Ce mercredi, c’est au tour de Carlos Sainz de poursuivre ces essais puisque c’est le pilote titulaire de la Scuderia qui sera au volant de la SF21.

La nouvelle monoplace de l’écurie italienne – dont on ne connaît pas encore le nom – sera présentée le mardi 14 février 2023.

Les caméras de casque deviennent obligatoires en F1

A partir de cette saison 2023, tous les pilotes de Formule 1 auront l’obligation d’utiliser des caméras de casque homologuées par la FIA.

Après avoir testé en 2022 lors de quelques événements du calendrier la dernière génération de caméras de casque, et face aux retours positifs de la part des équipes et des fans, la FIA a mis à jour le règlement technique de la F1 pour rendre obligatoire l’utilisation de ces fameuses caméras à partir de cette saison 2023.

« Après avoir testé la dernière génération de caméras de casque lors d’événements récents, elles se sont avérées être un grand succès, générant des retours positifs significatifs de la part des fans et un ajout précieux à la diffusion des Grands Prix. » indiquait la FIA en 2022.

« Par conséquent, il a été proposé et approuvé à l’unanimité de mettre à jour le règlement technique 2023, rendant obligatoire l’utilisation de ces caméras de casque pour tous les pilotes à partir de 2023. »

C’est la société Racing Force Group basée en Italie qui a conclu un accord avec la Formule 1 pour l’utilisation de ces caméras appelées « Driver’s Eye » en anglais. Il s’agit d’une micro caméra homologuée FIA (de 8 millimètres de diamètre et pesant 1,43 gramme) positionnée au niveau des yeux dans le rembourrage de protection à l’intérieur du casque du pilote.

A partir de cette année donc, les téléspectateurs pourront profiter des images très spectaculaires de ces petites caméras placées à l’intérieur du casque des pilotes de F1, en plus de celles déjà présentes sur le nez des monoplaces ou encore au dessus du cockpit (au dessus de l’entrée d’air).

La F1 condamne les propos « inacceptables » du président de la FIA

Les propriétaires de la Formule 1 n’ont visiblement pas beaucoup apprécié la sortie du président de la FIA sur les réseaux sociaux ce lundi, qui appelait – en réponse à des rumeurs de rachat – tout acheteur potentiel de la F1 à faire preuve de « bon sens ».

Le week-end dernier, le média Bloomberg a rapporté que l’Arabie Saoudite – par le biais du Fonds d’Investissement Public Saoudien – et présidé par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, avait déposé une offre de 20 milliards de dollars aux actuels propriétaires de la Formule 1 Liberty Media pour reprendre les droits commerciaux de la catégorie reine du sport automobile.

Mais dans un message posté sur les réseaux sociaux ce lundi soir, le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, n’a pas hésité à dire que cette somme était « prétendument gonflée » et a invité tout acheteur potentiel à faire preuve de « bon sens » : « En tant que gardiens du sport automobile, la FIA, en tant qu’organisation à but non lucratif, se méfie des sommes prétendument gonflées de 20 milliards de dollars pour la F1. » a écrit le président de la Fédération sur son compte Twitter.

« Il est conseillé à tout acheteur potentiel de faire preuve de bon sens, de considérer le plus grand bien du sport et de proposer un plan clair et durable – pas seulement beaucoup d’argent. »

« Il est de notre devoir de considérer quel sera l’impact futur pour les promoteurs en termes d’augmentation des frais d’hôtes et d’autres coûts commerciaux et tout impact négatif que cela pourrait avoir sur les fans. »

La F1 n’aurait pas apprécié

Ce mardi, la BBC indique avoir eu accès à une lettre envoyée par la F1 et Liberty Media (propriétaires des droits commerciaux) à la FIA dans laquelle il est indiqué que les remarques de Ben Sulayem « outrepassent à la fois les limites à la fois du mandat de la FIA et de ses droits contractuels ».

Toujours selon la BBC, cette lettre aurait été co-écrite par la directrice juridique de la F1, Sacha Woodward Hill, et Renee Wilm, qui occupe le même poste pour le propriétaire de la F1, Liberty Media.

La lettre indique également qu’en vertu de son contrat, la F1 « a le droit exclusif d’exploiter les droits commerciaux du Championnat du Monde de F1 de la FIA » et que « la FIA s’est engagée sans équivoque à ne rien faire qui puisse porter atteinte à la propriété, à la gestion et/ou à l’exploitation de ces droits. »

Il est également souligné que les remarques de Mohammed Ben Sulayem « faites à partir du compte officiel du président de la FIA sur les réseaux sociaux, interfèrent avec nos droits de manière inacceptable. »

« Les circonstances dans lesquelles la FIA jouerait un rôle dans un changement de contrôle du groupe F1 sont très limitées. Toute suggestion ou implication contraire, ou que tout acheteur potentiel de l’activité F1 est tenu de consulter la FIA, est erroné. »

« Tout commentaire sur la valeur d’une entité cotée, en particulier en prétendant ou en impliquant la possession de connaissances privilégiées ce faisant, risque de causer des dommages substantiels aux actionnaires et investisseurs de cette entité, sans parler de l’exposition potentielle à de graves conséquences réglementaires. »

« Dans la mesure où ces commentaires nuisent à la valeur de Liberty Media Corporation, la FIA peut en être tenue responsable. La F1 et Liberty Media espèrent et sont convaincus qu’il ne sera pas nécessaire d’aborder à nouveau ce problème ».

Pour rappel, la FIA est tenue de rester à l’écart des questions commerciales au sein de la F1 par un accord conclu avec la Commission Européenne il y a plus de 20 ans.

Pas de titularisation en vue pour Ricciardo chez Red Bull

Le patron de Red Bull, Christian Horner, espère que Daniel Ricciardo retrouvera avant tout sa passion pour la F1 en 2023, alors que l’Australien ouvrira un nouveau chapitre dans sa carrière avec son nouveau rôle de réserviste pour son ancienne écurie.

En 2023, Daniel Ricciardo ne sera pas sur la grille de la Formule 1 après avoir été remercié par l’écurie McLaren à la fin de la campagne 2022. Le pilote australien – qui n’avait que très peu d’options – a finalement décidé de rejoindre son ancienne équipe Red Bull au sein de laquelle il occupera cette année le poste de pilote d’essais et de réserve.

Lorsqu’on lui a demandé dans le dernier podcast KTM Summer Grill si Red Bull envisageait éventuellement d’offrir à Daniel Ricciardo un poste de titulaire à l’avenir, le patron de Red Bull, Christian Horner, a répondu avec beaucoup de franchise.

« Eh bien tout d’abord, je dois dire que nous avons été surpris de voir Daniel libre sur le marché. Donc pour nous, vu qu’il a grandi avec Red Bull, que nous l’avons nourri depuis qu’il était junior, il était logique pour nous de le ramener dans le giron, surtout pour un pilote avec tant d’expérience et un tel profil. » a expliqué le Britannique.

« Je pense que Daniel n’était plus amoureux de la Formule 1. Il a eu quelques saisons difficiles, en particulier en 2022. Donc lui offrir un rôle de soutien auprès des pilotes de course, en tant que notre troisième pilote, à la fois ici [sur la piste] et à l’usine et lors d’événements avec tous les partenaires commerciaux que nous avons – et alors qu’il est l’un des visages les plus reconnaissables actuellement dans et autour de la Formule 1 – pour nous, cela avait beaucoup de sens. »

« J’espère que dans ce processus Daniel redécouvrira sa passion pour la Formule 1. Mais nous n’avons certainement pas l’intention de l’utiliser autrement que dans ce rôle de troisième pilote, cela combiné aux activités commerciales qu’il fera. »

« Daniel assistera à certaines courses. Il sera notre pilote de réserve pour ces événements. Il fera probablement des tests de pneumatiques pour nous aider avec le programme Pirelli, il travaillera dans le simulateur. »

« Et bien sûr, avec la myriade de sponsors que nous avons, en particulier avec une présence plus accrue aux Etats-Unis, où Daniel est désormais principalement basé. Il y aura trois Grands Prix là-bas l’année prochaine, il va avoir un agenda chargé pour la saison à venir. »

L’équipe Red Bull présentera sa nouvelle monoplace (la RB19) le 3 février prochain lors d’un événement en direct de New-York aux Etats-Unis justement. Daniel Ricciardo devrait être présent lors de cette présentation, tout comme les deux pilotes titulaires, Sergio Perez et Max Verstappen.

Toto Wolff : « Ne tirez pas un trait sur nous »

Après une année 2022 difficile, Toto Wolff, le patron de Mercedes, met en garde les équipes rivales pour la saison à venir.

La dernière saison a marqué la pire performance des flèches d’argent depuis 2012 et depuis que Lewis Hamilton fait partie de l’équipe. Suite au changement de réglementation en 2022, l’équipe a lutté contre certains problèmes, notamment de marsouinage, et n’a pas été en mesure de se battre pour le titre.

Mercedes, qui a remporté huit championnats constructeurs d’affilée et sept titres pilotes entre 2014 et 2021, s’est tout de même progressivement améliorée au fur et à mesure des mois remportant son unique victoire 2022 à Sao Paulo, au Brésil. A l’aube de la nouvelle saison, tous les regards sont donc maintenant tournés vers l’équipe de Brackley.

Puisque Mercedes a passé du temps à résoudre ses problèmes avec la W13, Red Bull et Ferrari ont pu se concentrer sur 2023, mais Toto Wolff avertit ses concurrents pour la bataille du prochain championnat : « Ne tirez pas un trait sur nous », a déclaré le patron de Mercedes au Times. « Dans cette vie, tu n’arrêtes jamais de tout donner. »

L’Autrichien de 51 ans a admis qu’il s’était trompé en ce qui concerne le changement de réglementation pour la saison 2022 avec un trop grand accent placé sur la recherche de performances dans une voiture qui pourrait rouler très près du sol.

« Ce n’est pas un mythe », a déclaré Toto Wolff. « Nous avons mal interprété certains règlements. Nous avons trop mis l’accent sur la recherche de performances dans une voiture censée rouler au sol, très bas. »

« Mais on ne pouvait pas la faire rouler si bas, car il [le plancher de la voiture] frappait le sol. Nous avons donc dû la relever, ce qui a encore changé les choses. Cela ressemble à une explication triviale, mais c’est la réalité. »

« Nous avons eu la chance de remporter huit titres constructeurs d’affilée, ce qui est sans précédent », a déclaré le Team principal de Mercedes. « Et cela est dû au fait qu’ici, nous responsabilisons le personnel. Si je commençais à me mêler de décisions techniques après une telle série de succès, ce serait étrange. »

« Donc, à ce stade, je suis en mode observateur. J’essaie de guider d’un point de vue humain. Avons-nous besoin de ressources supplémentaires ? Cela dit, je suis responsable en tant que patron et copropriétaire. Et nous, en tant qu’équipe, nous nous sommes trompés. »

L’équipe du constructeur allemand présentera sa nouvelle W14 E-Performance le mercredi 15 février 2023 lors d’un événement organisé comme chaque année à Silverstone au Royaume-Uni.

Haas confirme son pilote de réserve

L’équipe Haas vient d’annoncer la prolongation de Pietro Fittipaldi comme pilote de réserve et d’essai pour la cinquième année consécutive.

Pietro Fittipaldi apportera donc son soutien à l’équipe américaine pour l’aider à développer la nouvelle VF-23. Le Brésilien avait déjà testé les VF-18 et VF-19 et on se souvient qu’il avait remplacé Romain Grosjean lors des deux derniers Grands Prix de la saison 2020 après son terrible accident à Bahreïn.

La saison dernière, il a effectué plusieurs sorties avec la VF-22, d’abord lors d’essais de pré-saison à Bahreïn, puis dans le cadre de deux séances d’essais libres à Mexico et à Abu Dhabi, avant de clôturer l’année lors des essais d’après-saison sur le circuit de Yas Marina, à Abou Dhabi.

Le pilote de 26 ans poursuit donc l’aventure avec l’équipe Haas en tant que réserviste pour la cinquième saison consécutive, ce qui lui permettra de jouer un rôle opérationnel sur la piste tout au long de la saison et de soutenir l’équipe dans le cadre d’activités  commerciales et digitales en dehors de la piste.

« Je suis très heureux de continuer avec Haas, une équipe que je considère comme une famille », a commenté Pietro Fittipaldi. « Ce sera ma cinquième saison en Formule 1 en tant que pilote de réserve et d’essai officiel pour l’équipe et je suis super excité d’aborder 2023 après une saison très compétitive. »

« L’année dernière, j’ai fait deux séances d’essais libres, les tests en début d’année et en fin de saison donc on a déjà pu essayer quelques trucs pour la nouvelle saison. Je suis ravi de voir la nouvelle voiture et les nouveaux développements, et j’espère que nous pourrons faire un pas en avant encore plus grand avec le VF-23. »

Le Team principal de l’équipe, Guenther Steiner a pour sa part déclaré : « J’ai déjà dit que la continuité et la cohérence sont la clé du succès en Formule 1 et que Pietro reste avec l’équipe pour 2023 me fait penser que nous avons des bases solides ».

« En Formule 1, vous devez être capable de réagir dans la plus petite des marges lors de n’importe quel scénario, et Pietro est un interprète confirmé et est prêt à intervenir à tout moment pour prendre le volant et piloter, comme il l’a fait à deux reprises en 2020. »

« La saison dernière, il a participé à des essais de pré-saison, à deux séances d’essais libres et à des essais d’après-saison dans le VF-22 et, étonnamment, contrairement à de nombreux pilotes sur la grille, il a déclaré que cette voiture convenait à son style agressif, ce qui résonne comme une douce musique dans mes oreilles alors que le temps de piste était si limité. Il est un atout pour notre équipe, donc j’ai hâte de voir sa ce qu’il pourra faire avec nous cette saison. »

Alpine veut des ingénieurs polyvalents plutôt que des spécialistes

Alors que les écuries de F1 doivent opérer sous un plafond des coûts désormais, Alpine a choisi de laisser ses ingénieurs travailler sur plusieurs domaines de la voiture au lieu d’être des spécialistes dans des domaines spécifiques.

Le fait d’être une équipe d’usine en F1 présente un certain nombre d’avantages : un nombre considérable de composants peuvent par exemple être produits en interne sans avoir besoin de faire appel à des sous-traitants. Il s’agit d’un modèle qui a fonctionné pour Ferrari depuis sa conception, pour Mercedes et également plus récemment pour Red Bull qui possède sa propre entité Red Bull Powertrains.

Alpine pour sa part a choisi une approche similaire dans cette nouvelle ère de plafonnement des coûts en F1 où l’effectif des équipes est beaucoup plus restreint qu’auparavant, mais cela apporte en réalité d’autres avantages à l’équipe.

Le directeur technique d’Alpine, Matt Harman, assume la responsabilité des performances et expérimentations en piste tout en structurant l’organisation et les processus techniques et en assurant le développement des talents et des différentes équipes en interne. Il explique comment Alpine permet à ses ingénieurs de ne pas se focaliser uniquement sur le développement d’une partie de la voiture. L’idée est qu’ils soient polyvalents et non pas des spécialistes dans des domaines spécifiques.

« Il y a deux raisons à cela : il y a bien entendu la diminution des ressources, mais également le fait que cela éloigne également l’entreprise des » spécialisations », a-t-il expliqué à nos confrères de RacingNews365.com.

« Au fil des années, les équipes de F1 sont devenues très spécialisées dans certains domaines, et cela fonctionne lorsque vous êtes en mesure d’absorber et d’investir plus d’argent dans le système. »

« Vous pouvez simplement dire : « D’accord, nous voulons nous spécialiser dans ce domaine », puis vous pouvez ajouter plus de personnes. Mais maintenant que notre effectif est quasiment fixe,  ce que nous avons décidé de faire, c’est presque de réduire un peu parce que nous voulons des gens plus multidisciplinaires. »

« Ainsi, dans le bureau d’ingénierie, par exemple, il y a une main-d’œuvre pluridisciplinaire. Ils ont leurs spécialités, mais ils sont également bons dans certains autres domaines de spécialisation. »

« Cela signifie que nous pouvons déplacer les gens et si nous décidons une semaine que nous voulons passer d’une mise à niveau de la suspension arrière à une mise à niveau de l’aileron avant, ces personnes peuvent se déplacer et être utiles dans ce domaine, alors qu’avant c’était très cloisonné .« 

Rumeurs de rachat de la F1 : la FIA en appelle au bon sens

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a appelé tout acheteur potentiel de la Formule 1 à faire preuve « de bon sens » en considérant avant tout le « bien du sport ».

Le week-end dernier, le spécialiste de l’information économique Bloomberg a rapporté que l’Arabie Saoudite – par le biais du Fond d’Investissement Public Saoudien – et présidé par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, avait déposé une offre de 20 milliards de dollars aux actuels propriétaires de la Formule 1 Liberty Media pour reprendre les droits commerciaux de la catégorie reine du sport automobile.

Depuis l’acquisition des droits commerciaux de la Formule 1 par les Américains de Liberty Media pour un peu plus de 4 milliards de dollars en 2017, la valeur de la catégorie reine du sport automobile a rapidement augmenté, notamment grâce à l’attrait mondial du documentaire de Netflix Drive To Survive, qui a attiré de nombreux nouveaux fans dans le sport ces dernières années.

Bien que l’information rapportée par Bloomberg n’a jamais été confirmée par la Formule 1 elle-même et ne dépasse donc pas le stade de la rumeur, le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a tenu à réagir publiquement et a appelé les potentiels futurs acheteurs à la prudence et à faire preuve de bons sens, estimant que le bien du sport devra toujours primer sur l’argent.

« En tant que gardiens du sport automobile, la FIA, en tant qu’organisation à but non lucratif, se méfie des sommes prétendument gonflées de 20 milliards de dollars pour la F1. » a écrit Ben Sulayem sur ses réseaux sociaux.

« Il est conseillé à tout acheteur potentiel de faire preuve de bon sens, de considérer le plus grand bien du sport et de proposer un plan clair et durable – pas seulement beaucoup d’argent. »

« Il est de notre devoir de considérer quel sera l’impact futur pour les promoteurs en termes d’augmentation des frais d’hôtes et d’autres coûts commerciaux et tout impact négatif que cela pourrait avoir sur les fans. »

Miami augmente sa capacité d’accueil pour 2023

Les organisateurs du GP F1 de Miami ont augmenté la capacité d’accueil du circuit international de Miami pour l’événement 2023 en raison de la forte demande, avec des tribunes agrandies, de nouvelles suites d’accueil et un Campus Pass mis à jour. 

Compte tenu du succès de l’événement à guichets fermés de l’année dernière, les organisateurs avaient précédemment annoncé qu’il y aurait une augmentation de 3 000 places en tribune pour la course de cette année qui se dispute du 5 au 7 mai 2023, portant le nombre total à 56 000. En raison de la forte demande, les caractéristiques phares de 2022, telles que le Yacht Club de la marina et le Hard Rock Beach Club, se développent également. De plus, les organisateurs ont ajouté 61 nouvelles suites d’accueil et deux nouveaux espaces de club de luxe.

Comme annoncé il y a de cela quelques jours déjà (à lire ici), pour 2023, un tout nouveau bâtiment permanent du Paddock Club s’étendra sur plusieurs niveaux le long du Hard Rock Stadium, offrant une vue imprenable sur la voie des stands et la ligne droite de départ/d’arrivée et proposera des espaces d’accueil de luxe.

Un nouveau Pass Campus

Les organisateurs ont également annoncé la création d’un Pass campus d’admission générale de 3 jours amélioré, qui est mis en vente dès aujourd’hui. Ce Pass permettra à plus de fans de découvrir la Formule 1 et la culture de Miami grâce à l’accès à des endroits uniques autour du site. Cela comprend des plates-formes d’observation surélevées – situées entre les virages 8 et 10 et l’accès à la Fan Zone officielle de F1, y compris des simulateurs de course et diverses offres de nourriture et de boissons.

Les détenteurs de billets, y compris ceux ayant le Pass Campus d’admission générale, bénéficieront également d’une vue extérieure panoramique sur le circuit international de Miami à partir, ainsi que de la possibilité de parcourir de nombreuses parties emblématiques du campus.

Les détenteurs d’un Pass Campus d’admission générale pourront visiter la marina où se trouvent les yachts de luxe à l’intérieur des virages 6-7. D’ici, ils pourront dîner sur le pont du Yacht Club et profiter de diverses options de restauration et de boissons spécialisées dans la cuisine locale du sud de la Floride. L’admission au Pass Campus comprend également l’accès à The Fountains, situé du côté sud du stade, juste en face du podium où les fans pourront assister aux célébrations avec les trois meilleurs pilotes.

« Notre première course en mai dernier a été un succès à guichets fermés au cours duquel plus de 240 000 spectateurs ont visité le circuit international de Miami pour une expérience inoubliable. » a déclaré Tyler Epp, président du Grand Prix de Miami.

« En raison d’une demande écrasante, nous avons maximisé le site pour augmenter la capacité des tribunes, élargir l’hospitalité et améliorer l’expérience de nos détenteurs de billets d’admission générale Pass Campus, pour donner l’opportunité à encore plus de fans de découvrir l’incroyable spectacle de la Formule 1. »

« Dans tout ce que nous faisons, nous nous engageons à offrir une expérience inégalée aux fans pour garantir que Miami sera l’une des courses incontournables du calendrier de la Formule 1 pour la prochaine décennie. »

Pour acheter vos billets pour le prochain Grand Prix de Miami, cliquez sur ce lien qui vous redirigera vers la billetterie officielle de l’événement.

Une Mercedes-AMG aux couleurs de la F1 d’Hamilton et Russell

Afin de marquer comme il se doit la fin de la saison 2022 de Formule 1, Mercedes a présenté un modèle spécial de sa SL reflétant le look de la W13 pilotée l’an dernier par Lewis Hamilton et George Russell en catégorie reine du sport automobile.

Ainsi,  la Mercedes SL 63 4MATIC+ « Motorsports Collectors Edition » s’habille d’une superbe robe avec une graduation des couleurs allant de l’argent high-tech métallisé au noir obsidienne métallisé, tout comme la W13 utilisée lors de la saison 2022 de Formule 1 par l’équipe du constructeur allemand. Il en va de même pour les motifs en étoile sur les flancs du véhicule et les contrastes de couleur Petronas (sponsor de Mercedes) : ceux-ci se retrouvent sur le tablier avant, les bas de caisse et le diffuseur arrière.

À cela s’ajoutent des jantes forgées AMG à doubles branches de 21 pouces en finition noir mat avec des rebords de jante couleur Petronas, alors que la capote électrique est en noir.

Le pack AMG Night et le pack AMG Night II améliorent l’aspect visuel de la « Motorsport Collectors Edition ». Avec le pack AMG Night, certaines caractéristiques extérieures sont finies en noir brillant : le séparateur avant, les panneaux de bas de caisse, les coques de rétroviseurs et la garniture décorative du diffuseur arrière.  À cela s’ajoutent des sorties d’échappement assombries.

Le pack AMG Night II ajoute d’autres finitions en chrome noir, notamment la calandre, la typographie et l’étoile Mercedes à l’arrière. De plus, les composants intérieurs des phares et des feux arrière sont assombris. Les étriers de frein du système de freinage composite hautes performances AMG sont également peints en noir. Le bouchon de réservoir AMG en chrome argenté avec inscription « AMG » souligne également le statut particulier de l’édition.

Les sièges Performance AMG de série sont disponibles avec deux revêtements : en cuir Nappa noir/microfibre avec surpiqûres rouges et emblème AMG en relief sur les appuie-tête ou en cuir Nappa noir/microfibre avec surpiqûres jaunes et emblème AMG en relief sur les appuie-tête. La garniture en fibre de carbone AMG s’harmonise également avec le volant chauffant équipé d’une jante en fibre de carbone.

Seulement 100 exemplaires de cette Mercedes SL 63 « Motorsports Collectors Edition » seront fabriqués et vendus, avec sous le capot un moteur V8 biturbo de 4 Litres développant quelques 585 chevaux. Le tarif et la date de commercialisation n’ont en revanche pas été communiqués par Mercedes.

Petrov : « Sans la Russie, les titres sportifs ne sont pas valables »

L’ancien pilote de F1, Vitaly Petrov, juge inacceptable la décision prise par la FIA en 2022 d’interdire aux athlètes russes de participer à des compétitions internationales sous la bannière russe.

En 2022 à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le CIO (Comité International Olympique) a annoncé que les athlètes russes et biélorusses ne pourraient pas participer à des compétitions internationales. Cependant, la FIA n’a pas suivi ces recommandations puisqu’elle a autorisé les pilotes russes à participer à des compétitions internationales à condition de courir sous bannière neutre.  De plus, la FIA a indiqué qu’aucune compétition internationale ne sera organisée en Russie et Biélorussie jusqu’à nouvel ordre.

Dans la foulée de cette annonce, la Fédération Automobile de Russie (RAF) a jugé cette décision « discriminatoire » et a tenu à rappeler à la FIA son obligation de neutralité : « La FIA doit promouvoir la protection des droits de l’homme et de la dignité humaine et s’abstiendra de toute discrimination fondée sur la race, la couleur de peau, le sexe, l’orientation sexuelle, l’origine ethnique ou sociale, la langue, la religion, les convictions philosophiques ou politiques, l’état civil ou le handicap dans le cadre de ses activités et de prendre toute mesure à cet égard. » pouvait-on lire dans un communiqué de la RAF.

Suite aux décisions de la FIA, le seul pilote russe de la grille en F1 – Nikita Mazepin – avait donc été autorisé à concourir pour la saison 2022 à la seule condition que ce dernier court sous bannière neutre. Mais l’écurie Américaine Haas – pour laquelle Mazepin courait en Formule 1 – avait alors décidé de se séparer de son pilote avec effet immédiat, ainsi que de son sponsor principal, la société russe Uralkali appartenant au père de Mazepin.

« Haas F1 Team a choisi de mettre fin, avec effet immédiat, au partenariat en titre d’Uralkali et au contrat de pilote de Nikita Mazepin. Comme le reste de la communauté de la Formule 1, l’équipe est choquée et attristée par l’invasion de l’Ukraine et souhaite une fin rapide et pacifique au conflit. » avait indiqué l’équipe en février 2022 dans un court communiqué pour justifier son choix.

A l’époque, Nikita Mazepin a vivement critiqué l’exclusion des athlètes russes et a lui-même lancé une fondation pour venir en aide justement aux sportifs russes. Cette fondation – We Compete As One – fournit un soutien financier et non financier aux athlètes qui ne pourraient pas concourir à la suite de décisions politiques. Ce soutien inclut également une aide juridique ainsi qu’une aide psychologique.

Vitaly Petrov  – premier pilote russe en Formule 1 ayant couru pour les équipes Renault et Caterham – estime pour sa part que sans une représentation de la Russie dans le sport, certains des titres mondiaux ou olympiques ne sont tout simplement pas valables. L’ancien pilote Renault prend pour exemple le Rallye Dakar où l’équipe russe Kamaz a brillé par son absence lors de l’édition 2023 après avoir décidé de ne pas participer à la compétition, notamment parce que les pilotes auraient dû signer un document officiel de la FIA qui condamne l’opération militaire russe en Ukraine.

« Sans la Russie, je ne considère pas qu’un seul champion ou titre olympique soit valable. Surtout au Dakar. Combien de fois nos athlètes l’ont-ils remporté ?  Nous n’étions pas les derniers, c’est un euphémisme. 19 victoires ! » considère Vitaly Petrov dans un entretien accordé au site web russe Sport-Express.

« Mais je ne parle pas seulement du Dakar, mais de tous les sports. Nous devons cesser d’avoir peur et ramener la Russie dans le sport mondial. Pour moi ce n’est pas acceptable, je ne comprends pas du tout cette absurdité d’imposer certaines opinions aux gens. »

Petrov estime cependant que cet isolement international de la Russie pourra finalement profiter aux Russes car le niveau dans les différentes catégories du sport automobile du pays va inévitablement augmenter, tandis qu’il s’attend à ce que la situation se débloque un jour ou l’autre, dans quel cas, il faudra que la jeune génération soit prête.

« Bien sûr c’est triste. Mais si nous parlons de sport automobile en général, alors si tous les pilotes les plus forts concourent en Russie, cela augmentera considérablement la concurrence interne et le niveau général des courses. » ajoute l’ancien pilote Renault.

« Les gens essaieront différentes catégories, de nouvelles voitures seront amenées, un nouveau public apparaîtra. Nous pouvons utiliser la situation actuelle comme une impulsion pour le développement du sport automobile. Former les jeunes afin de les guider davantage dans le futur. Après tout, l’isolement ne durera pas éternellement. »

« Personne ne doit abandonner. Je comprends que la situation est difficile, moi-même j’ai fais de la Formule 1 toute ma vie, je voulais disputer les courses automobiles les plus prestigieuses. Je comprends donc très bien les jeunes pilotes. Mais il faut être patient, s’entraîner et croire au meilleur, pour que lorsqu’il y aura de nouveau ces opportunités, nous soyons tous prêts. »

Actuellement, le Russe Robert Shwartzman est pilote de réserve de la Scuderia Ferrari en Formule 1, mais le jeune homme court sous licence israélienne.

Mercedes voit beaucoup de potentiel dans sa W14

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, a déclaré qu’il espérait que son équipe puisse développer sa monoplace 2023 à un rythme plus soutenu que ses rivaux Red Bull et Ferrari. 

En 2022, l’équipe Mercedes a pris une mauvaise direction dans le développement de sa monoplace au moment où la Formule 1 a introduit une toute nouvelle réglementation technique. Mercedes a connu un début de saison très compliqué avec une W13 capricieuse, mais l’écurie du constructeur allemand a su réagir en introduisant une série de mises à jour ayant porté leurs fruits tout au long de l’année.

Lors de la deuxième partie de saison, Mercedes a même réussi à décrocher une victoire en Grand Prix grâce à George Russell au Brésil, la performance du pilote britannique confirmant ainsi les sérieux progrès réalisés par l’écurie de Brackley en vue de la saison 2023.

Alors que les premiers essais de l’année débutent fin février à Bahreïn, Toto Wolff espère que Mercedes aura réussi à débloquer au cours de l’hiver tout le potentiel de la W14 afin de commencer la campagne 2023 sur de bons rails, mais l’Autrichien insiste également sur le fait que la courbe de développement de cette nouvelle monoplace sera très raide au cours des prochains mois.

« Il n’y a aucun doute sur le fait que si vous débutez la saison avec une demi-seconde de retard, il sera très difficile de rattraper les grandes organisations comme Red Bull et Ferrari. » conçoit Toto Wolff.

« Cela dit, nous sommes très déterminés à y arriver, bien que nous devons définir nos attente à des niveaux réalistes. Mais si nous performons comme nous l’espérons, alors nous aimerions faire partie de la bataille aux premiers rangs. »

« Je pense que ce serait un bon point de départ, mais nous ne tenons pas cela pour acquis, car il se pourrait bien que les écarts soient les mêmes qu’à la fin de la saison dernière. »

« Mais je pense qu’il y a encore beaucoup de potentiel dans notre voiture, dans le concept, dans la façon dont nous la pilotons…et peut-être que notre courbe de développement pourrait être plus raide dans les mois à venir. »

« Nous avons compris où se situent nos lacunes et nous travaillons dur pour régler tout cela. Mais nous ne verrons qu’au début des essais [hivernaux] si nous avons débloqué le potentiel de la voiture. »

Plus de temps en soufflerie pour Mercedes

Alors que Wolff estime que le potentiel de la W14 est grand, il ne faut pas non plus oublier que Mercedes – qui a terminé troisième du championnat du monde en 2022 – aura également un avantage en termes de développement par rapport à Red Bull.

En effet, les champions du monde en titre (Red Bull) reçoivent automatiquement le moins de temps d’essais en soufflerie en raison de l’échelle mobile dictée par les résultats de la saison précédente [le dernier a plus de temps en soufflerie et le premier moins]. Ces restrictions sont élaborées à deux moments chaque année : en prenant les positions finales de la saison précédente et en fonction des positions au 30 juin de l’année en cours.

De plus, Red Bull a également reçu une sanction avec une réduction de 10% supplémentaire du temps passé en soufflerie pour avoir dépassé le plafond budgétaire en 2021. En 2023, l’équipe Mercedes se retrouve donc avec 17% de temps de tests aérodynamiques en plus par rapport à Red Bull, ce qui devrait être un sérieux avantage pour l’écurie du constructeur allemand cette année.

Mercedes dévoilera sa nouvelle monoplace pour la saison 2023 le 15 février prochain en direct depuis Silverstone au Royaume-Uni.

Alonso va aider Aston Martin à passer « au niveau supérieur »

Du côté de chez Aston Martin, l’arrivée du double champion du monde Fernando Alonso en 2023 devrait aider l’équipe du constructeur britannique à « passer au niveau supérieur » selon le directeur technique adjoint.

Cette saison, l’Espagnol Fernando Alonso ouvrira un nouveau chapitre dans sa carrière en travaillant pour l’équipe Aston Martin aux côtés du Canadien Lance Stroll. L’ancien pilote Alpine – fort de son expérience de champion du monde – devrait aider l’écurie britannique à s’améliorer après une campagne 2022 décevante où Aston Martin a terminé septième au championnat du monde des constructeurs.

Lorsqu’on demande à Eric Blandin ce que va apporter Fernando Alonso – avec qui il a travaillé chez Ferrari dans le passé – le Français a répondu : « Fernando est un pilote exceptionnel. Il n’y a pas beaucoup de pilotes de son calibre sur la grille, vous pouvez les compter sur une main. »

« Il est tellement passionné, tellement motivé… extrêmement motivé. Après tout ce qu’il a accompli, il a toujours cette soif incessante de gagner. » nous explique Blandin.

« La signature de Fernando a été énorme pour l’équipe. Il va beaucoup nous pousser et nous aider à passer au niveau supérieur. Il poussera Lance [Stroll] aussi. Ils se compléteront et il fera ressortir le meilleur de lui. Nous avons un duo de pilotes très solide, et c’est à nous de leur donner une voiture compétitive. »

« Nous pouvons avoir le meilleur duo de pilotes sur la grille, mais cela ne comptera pas beaucoup si nous ne leur donnons pas une voiture rapide. Nous leur devons cela. »

Fernando Alonso a déjà pu piloter l’Aston Martin AMR22 de la saison dernière lors d’une journée de tests à Abou Dhabi fin 2022 et l’Espagnol a immédiatement donné son ressenti par rapport à l’Alpine qu’il a pu piloter tout au long de la campagne 2022.

Les commentaires du double champion du monde ont été évidemment très précieux et ont permis à l’écurie du constructeur britannique d’identifier quelques axes d’amélioration : « Les retours de Fernando sont extrêmement précis. Il a clairement communiqué ce qu’il attend de la voiture et a immédiatement identifié quelques éléments que nous avons pu intégrer à la conception de l’AMR23. » ajoute Blandin.

« La saison dernière, Fernando a piloté une voiture assez différente de la nôtre, et plus compétitive. Après avoir piloté l’AMR22, il a rapidement pu comparer les deux voitures et dire : ‘C’est clairement mieux, c’est clairement pire, et c’est sur cela que nous devrions nous concentrer.' »

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Les objectifs pour 2023 ?

Concernant les objectifs d’Aston Martin pour 2023, Eric Blandin rappelle qu’il faut généralement plusieurs années à une équipe pour être en mesure de se battre pour le titre mondial en Formule 1. A ce titre, Aston Martin cherchera avant tout à faire « un pas en avant » cette saison pour éventuellement se battre pour le championnat du monde d’ici « quelques années ».

« Tout se rassemble : la voiture, les gens, les ressources. Vous pouvez sentir l’énergie. Même si nous ne faisons pas les choses correctement cette année ou l’année prochaine, ou si nous ne faisons pas le pas en avant que nous visons, nous finirons par le faire. » insiste le Français.

« Il y a un fort sentiment, une conviction, que nous sommes sur la bonne voie. Il va falloir quelques années pour devenir des prétendants au championnat, mais bientôt nous aurons tout ce dont nous avons besoin pour réussir. Il n’y aura pas d’excuses. »

L’écurie Aston Martin présentera sa monoplace 2023 le 13 février prochain en direct depuis son usine de Silverstone au Royaume-Uni.

Lando Norris : « Je ne croyais pas en moi »

A la veille de sa cinquième saison avec Mclaren, Lando Norris évoque les problèmes de santé mentale de façon générale et les difficultés qu’il a lui-même rencontrées.

Le jeune Britannique a décroché 122 points la saison dernière ; il est également le seul pilote à ne pas faire partie des trois top teams qui est monté sur le podium en 2022.

Le pilote de 23 ans a été salué non seulement pour son talent, mais aussi pour sa volonté de parler ouvertement de la santé mentale sur certaines plateformes. Dans une récente interview pour le magazine GQ, il a déclaré : « Je n’avais pas besoin de le faire [parler de santé mentale] mais c’était un choix, car j’ai pas mal lutté avec ça en 2019 et 2020. »

« Je ne savais tout simplement pas comment gérer cela. J’ai tout gardé à l’intérieur et cela a vraiment blessé ma confiance en moi et mon estime, qui étaient alors au plus bas. Je doutais de moi : « Suis-je assez bon pour être en Formule 1 ? Serais-je capable de revenir après ça ? ».

Lando Norris a expliqué qu’il fait toujours face aux commentaires négatifs sur les réseaux sociaux : « Vous ne pouvez pas plaire à tout le monde. Il y a des gens qui vous soutiennent et d’autres qui ne le font pas… Je sais que je fais de mon mieux. »

Mais sa volonté de parler de santé mentale a manifestement eu un impact : « Quelques personnes ont dit que je leur avais sauvé la vie. Ca me touche énormément», a déclaré le Britannique.

McLaren dévoilera sa nouvelle monoplace le 13 février à Woking en présence de ses deux pilotes : Lando Norris et le jeune Australien Oscar Piastri.