Horner l’assure, il n’y aura pas « d’accord secret » entre Red Bull et la FIA

Alors que les pourparlers entre Red Bull et la FIA reprennent ce week-end au Mexique au sujet du dépassement du plafond budgétaire par l’équipe de Milton Keynes lors de la saison 2021, Christian Horner promet aux fans une transparence totale sur l’issue de cette affaire.

Le patron de Red Bull, Christian Horner, insiste sur le fait que son équipe veut cloturer dès que possible la saison 2021 après la confirmation par la FIA d’une violation du plafond des coûts par son équipe la saison dernière et a promis une transparence totale, alors que les pourparlers avec la FIA  doivent reprendre avant le Grand Prix de Mexico ce week-end.

La semaine dernière, l’équipe Red Bull a déjà eu des discussions avec la FIA et Christian Horner a d’ailleurs rencontré le président de l’instance dirigeante, Mohammed Ben Sulayem, à Austin. Cependant, ces pourparlers ont été suspendus à la suite du décès du grand patron de Red Bull, Dietrich Mateschitz samedi dernier.

Dans ce contexte, Red Bull – qui s’est vue proposer un accord de violation par la FIA dont les détails sont restés secrets – a déclaré que le délai pour accepter ou non cet accord a été prolongé et que les discussions vont reprendre ce week-end à Mexico, Christian Horner insistant sur le fait que son équipe jouera la carte de la transparence une fois le processus terminé et dit qu’il n’y aura pas de répétition d’un « accord secret » – comme lorsque Ferrari et la FIA sont parvenues à une « entente » au milieu de soupçons sur la légalité du moteur Ferrari en 2019.

« Le processus suivant consiste à passer au comité d’administration du plafonnement des coûts, puis au-delà, il y a la Cour d’appel internationale. Donc, cela pourrait durer encore six ou neuf mois, ce qui n’est pas notre intention. » a déclaré Horner à Sky Sports.

« Nous voulons clôturer 2021. Je pense que nous avons eu des discussions saines et productives avec la FIA [à Austin], et j’espère que nous pourrons parvenir à une conclusion dans un proche avenir. Cela devrait être transparent. Tout sera transparent, il n’y aura pas d’accord privé ou secret. »

L’accord secret auquel fait allusion Horner est celui passé entre Ferrari et la FIA en 2019. On se souvient qu’en 2019 Ferrari était soupçonnée de triche par ses concurrents [Red Bull], qui estimaient que l’équipe italienne enfreignait la réglementation sur le débit de carburant.

Selon Red Bull, cela aurait permis à Ferrari de gagner de la puissance moteur et d’afficher une vitesse de ponte insolente dans les lignes droites. La FIA avait donc décidé d’envoyer des directives techniques à toutes les équipes pour leur rappeler la réglementation en vigueur, mais les doutes subsistaient toujours concernant le moteur de la Scuderia Ferrari.

La Fédération Internationale de l’automobile a donc décidé de lancer ses propres investigations techniques sur le moteur Ferrari et a convenu avec l’écurie italienne d’un certain nombre d’engagements techniques pour améliorer la surveillance des unités de puissance à partir de la saison 2020.

« La FIA et la Scuderia Ferrari ont convenu d’un certain nombre d’engagements techniques qui amélioreront la surveillance de toutes les unités de puissance de Formule 1 pour les prochaines saisons et des championnats et aideront la FIA dans d’autres tâches réglementaires en Formule 1 et dans ses activités de recherche sur les émissions de carbone et carburants durables. » avait annoncé la Fédération du Sport Automobile le dernier jour des essais hivernaux à Barcelone.

« Après des investigations techniques approfondies, la FIA a terminé son analyse du fonctionnement du moteur de la Scuderia Ferrari et est parvenue à un accord avec l’équipe. Les détails de l’accord resteront entre les parties. »

Après avoir passé cet accord secret avec la FIA, la Scuderia Ferrari a connu une longue traversée du désert durant deux saisons…

Officiel : le Mexique au calendrier de la F1 jusqu’en 2025

La Formule 1 a confirmé à la veille des premiers tours de roue à Mexico la prolongation du contrat du Grand Prix du Mexique qui sera donc présent au calendrier de la catégorie reine du sport automobile jusqu’en 2025. 

Alors que son contrat arrivait à son terme cette année, le Grand Prix du Mexique a su convaincre la Formule 1 de prolonger pour trois années de plus, soit jusqu’en 2025 inclus. Il faut dire que le Mexique attire depuis 2015 plus de 300 000 fans en moyenne chaque week-end de course, une grande partie acquise à la cause du pilote national Sergio Perez.

« Je suis très heureux d’annoncer que la Formule 1 continuera à courir à Mexico pendant encore trois ans dans le cadre de ce nouvel accord. » a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1.

« Chaque année, la course attire un grand nombre de fans passionnés, et l’ambiance est incroyable, et je sais que tout le monde sera enthousiasmé par cette nouvelle. Je tiens à remercier Claudia Sheinbaum, chef du gouvernement de Mexico, et Alejandro Soberón et son équipe pour leur engagement continu envers la Formule 1 et le succès continu de l’événement. »

Ce week-end, le Grand Prix du Mexique se déroule du 28 au 30 octobre sur le tracé Hermanos Rodriguez de Mexico, il s’agit de la 20e manche du championnat du monde 2022.

Hamilton ne croit plus à la victoire : « Nous devons être réalistes »

Le septuple champion du monde Lewis Hamilton se veut réaliste et estime qu’il sera difficile pour Mercedes d’aller décrocher une première victoire cette saison face à une équipe Red Bull très forte, alors qu’il ne reste que trois Grands Prix à disputer.

Le week-end dernier à Austin, Lewis Hamilton a mené la course durant quelques tours mais le pilote Mercedes a finalement été rattrapé par Max Verstappen à cinq tours du drapeau à damier. Le Britannique a donc franchi la ligne d’arrivée à la deuxième place, manquant de peu une première victoire pour son équipe après une saison compliquée.

L’objectif affiché par Mercedes depuis le début de l’année est bien de décrocher au moins une victoire cette saison, mais bien que Hamilton soit passé très proche de l’exploit à deux reprises [Zandvoort et Austin], le septuple champion du monde se montre clairvoyant et estime que Red Bull sera très difficile à battre lors des trois dernières manches de l’année.

« Je pense que nous devons être réalistes. La monoplace de Red Bull a été de loin la plus rapide de toute l’année et c’est toujours le cas. » a affirmé Hamilton après le Grand Prix des Etats-Unis.

« Donc, nous étions dans la position où nous étions [à Austin] grâce à notre fiabilité. Parce que si Charles [Leclerc] était là, et si Perez était là par exemple, cela aurait été une course différente car ils auraient été devant nous. Nous aurions été sur la troisième ligne. »

« C’était génial de partir troisième et d’être en mesure de se battre, mais en termes de rythme, ils étaient devant nous et ce sera le cas pour les trois prochaines courses [Mexique, Brésil et Abou Dhabi]. »

« A moins que quelque chose de grave ne leur arrive [aux concurrents], il est très peu probable que nous ayons le rythme réel pour pouvoir rivaliser avec eux. Nous allons évidemment tout donner et nous travaillons sur le développement d’une voiture capable de se battre avec eux. »

Malgré le fatalisme dont fait preuve Lewis Hamilton, son patron Toto Wolff estime pour sa part que Mercedes n’a jamais été aussi proche d’une victoire cette année après une performance « encourageante » le week-end dernier à Austin avec une deuxième place pour Hamilton et une cinquième place pour son coéquipier George Russell.

« Ce week-end a été une avancée pour nous et nous avons montré des performances encourageantes. Sans aucun doute, Red Bull est toujours devant nous, mais je pense que nous nous rapprochons d’eux et de Ferrari – et c’est un résultat positif pour nous. » a déclaré Wolff après Austin.

« La prochaine étape est le Mexique, que nous attendons avec impatience et nous espérons pouvoir continuer à montrer notre performance. Sur le papier, cela devrait être une piste qui convient à notre voiture, même si comme nous l’avons appris cette saison, il peut être un peu imprévisible de savoir où nous en sommes réellement. »

Avant le Grand Prix du Mexique, Mercedes est troisième au championnat du monde des constructeurs avec 53 points de retard sur la Scuderia Ferrari.

Fernando Alonso estime avoir livré « l’une de ses meilleures courses » à Austin

Fernando Alonso estime avoir livré « l’une de ses meilleures courses » dimanche dernier à Austin en terminant septième malgré un spectaculaire accident, avant d’être finalement pénalisé de trente secondes après l’arrivée de l’épreuve.

A Austin dimanche dernier, Alonso a eu un violent accrochage avec l’Aston Martin de Lance Stroll en course. L’Alpine de l’Espagnol a littéralement décollé avant d’atterrir violemment contre le rail de sécurité. Malgré ce choc énorme, Fernando Alonso a tout de même pu rejoindre son stand où son équipe a monté des pneus neufs et un nouvel aileron avant sur sa monoplace ce qui lui a permis de reprendre la piste pour poursuivre son Grand Prix.

Bon dernier en ressortant des stands, Alonso a tout donné pour remonter dans la hiérarchie, alors que des morceaux de carrosserie de son Alpine se sont détachés de sa monoplace, notamment le rétroviseur droit. Le double champion du monde finira par franchir la ligne d’arrivée à la septième place, mais l’équipe Haas a déposé une réclamation auprès de la FIA peu après l’arrivée du Grand Prix, l’écurie américaine considérant que Alonso n’avait pas le droit de rouler avec une monoplace endommagée.

Les commissaires sportifs du Grand Prix des Etats-Unis ont alors donné raison à Haas et ont infligé une pénalité de Stop and Go de dix secondes à Alonso qui s’est finalement transformée en pénalité de temps de trente secondes après l’arrivée ce qui a fait sortir le pilote Alpine des points.

Quelques heures plus tard, l’écurie Alpine a décidé de déposer une protestation contre cette pénalité, l’équipe du constructeur français estimant pour sa part que la réclamation de Haas n’était pas valide car déposée après le délai légal. Les deux équipes seront donc entendues ce jeudi à Mexico lors d’une audition programmée par la FIA à l’issue de laquelle les commissaires devront décider si la pénalité infligée à Alonso est valide ou non.

Revenant sur son Grand Prix des Etats-Unis chaotique, Fernando Alonso pour sa part estime avoir livré « l’une de ses meilleures courses cette saison » : « Je pense que ce fut l’une de mes meilleures courses cette saison, si ce n’est la meilleure. »

« Jai livré une bataille intense tout au long de la course, qui sest achevée par un beau duel avec Lando [Norris], qui avait dautant plus de sens que nous luttons pour la quatrième position avec McLaren. » nous explique Alonso à la veille du Grand Prix du Mexique.

« La course a bien débuté pour nous et nous avons réussi à tirer profit de la première intervention de la voiture de sécurité. Il y a ensuite eu laccrochage avec Lance [Stroll] dont nous avons discuté avec les commissaires après la course. »

« J’ai eu la chance de pouvoir continuer malgré l’incident et j’ai été surpris que tout aille bien après que l’équipe a changé laileron et les pneus. J’ai donc continué à rouler, avec pour défi de pouvoir conserver le train de pneus durs chaussé tout au long du relais, donc jusqu’à la fin de la course. »

Désormais, le pilote Alpine s’apprête à disputer le Grand Prix du Mexique seulement quelques jours après la course à Austin, et l’Espagnol admet que l’adrénaline n’est pas encore tout à fait redescendue : « Nous avons toujours tous en nous cette adrénaline sécrétée le week-end dernier. »

« Nous sommes prêts et confiants en notre capacité à marquer des points importants si nous parvenons à traverser un week-end propre. Je suis sûr que la bataille pour la quatrième place va continuer jusqu’à Abou Dhabi, donc nous devons continuer à maximiser autant que possible nos week-ends. »

Mercedes va utiliser son nouvel aileron avant ce week-end à Mexico

Mercedes a confirmé qu’elle fera rouler sa monoplace équipée du nouvel aileron avant aperçu la semaine dernière à Austin ce vendredi lors des premiers essais libres du Grand Prix du Mexique.

Le nouvel aileron avant développé par Mercedes a fait couler beaucoup d’encre le week-end dernier puisque ce dernier a été exposé devant le garage de l’équipe du constructeur allemand mais n’a finalement jamais été monté sur les monoplaces au cours du week-end à Austin. A partir de là, certaines personnes ont imaginé et ont même annoncé sur les réseaux sociaux que cet aileron avant n’avait pas été utilisé parce que d’autres équipes avaient indiqué qu’elles protesteraient si Mercedes l’utilisait.

Cependant, le directeur de l’ingénierie, Andrew Shovlin, a confirmé que la vraie raison pour laquelle ils ne l’ont pas utilisé était parce qu’ils n’en avaient qu’un seul de disponible. Si un pilote l’avait gravement endommagé lors des qualifications, cela aurait alors nécessité un remplacement et ce serait transformé par un départ dans la voie des stands car tous les éléments doivent être remplacés à l’identique dans des conditions de parc fermé.

« La raison pour laquelle nous ne l’avons pas fait rouler à Austin, c’est parce que nous n’avions qu’une seule de ces pièces, donc si nous l’avions endommagé pendant les qualifications, cela aurait signifié que la voiture qui avait endommagé l’aileron aurait dû partir de l’arrière. » a expliqué Andrew Shovlin.

« De plus, avec un programme très chargé, nous avons eu les tests de pneus en EL2, nous n’avons pas vraiment eu le temps de l’évaluer. »

Mercedes va donc tester ce nouvel aileron avant lors des premiers essais du Grand Prix du Mexique ce vendredi et décidera ensuite si elle l’utilisera pour les qualifications et la course.

« Nous aurons un peu plus de pièces au Mexique, nous allons donc le tester vendredi et nous vérifierons si tout fonctionne comme prévu. Le plan à ce stade est d’utiliser cet aileron. »

Ce vendredi à Mexico, Nyck de Vries remplacera George Russell lors des EL1, ce qui laisse donc penser que ce nouvel aileron avant sera testé en premier sur la monoplace de Lewis Hamilton.

Pourquoi Mexico est un véritable défi pour les F1 modernes ?

Situé à plus de 2000 mètres d’altitude, le circuit Hermanos Rodriguez de Mexico est le tracé le plus haut du calendrier de la F1 et apporte son lot de défis pour les équipes ce week-end pour cette 20e manche de la saison 2022.

La piste de Mexico présente des caractéristiques inhabituelles, notamment la plus longue distance entre la ligne de départ et le point de freinage du premier virage, situé à 811 mètres. L’ensemble de la piste a subi un changement significatif pour le retour de la F1 au Mexique en 2015, avec un premier secteur assez fluide, tandis que la partie médiane a été modifiée pour la rendre plus rapide. Le secteur final a complètement changé, favorisant désormais une voiture avec une bonne traction, car la « Peraltada » (une longue parabolique) a été remplacée par une section très lente dans un stadium.

Composé de 17 virages, la piste est longue de 4,304 kilomètres, avec trois zones DRS. Ce dimanche, les pilotes parcourront 71 tours en course, soit une distance de 305,354 kilomètres.

La caractéristique vraiment unique de ce lieu est qu’il est le plus haut au dessus du niveau de la mer sur le calendrier, à 2.238 mètres. L’air est donc raréfié, ce qui signifie que sa densité d’oxygène est inférieure d’environ un quart à ce qu’elle serait au niveau de la mer. Dans ce contexte, les équipes de F1 adopteront donc une configuration à fort appui aérodynamique sur les monoplaces (type Monaco), mais les pilotes auront tout de même l’impression de conduire une voiture à faible appui (comme à Monza) comme nous l’explique le Français Thomas Bouché, chef du département aérodynamique chez Ferrari.

« L’aspect vraiment unique du circuit de Mexico est son altitude : 2 238 mètres au-dessus du niveau de la mer, ce qui signifie que la densité de l’air est inférieure de 20 % à celle du niveau de la mer. C’est un tour court, l’un des plus courts du calendrier, mais qui comporte néanmoins une longue ligne droite, de près de 1 300 mètres, où la majorité des dépassements se produisent en course. » nous explique Bouché.

« La réduction de la densité de l’air due à la haute altitude est l’un des plus grands défis de la saison : les forces aérodynamiques sont considérablement réduites et nous nous retrouvons avec des charges d’appui faibles, équivalentes à Monza, tout en exécutant les configurations d’ailerons avant et arrière utilisées à Monaco. »

Le manque d’oxygène à cette altitude signifie également que les freins et les moteurs vont souffrir tout au long du week-end, notamment en termes de refroidissement.

« Les moteurs turbocompressés signifient que l’efficacité de l’unité de puissance n’est affectée que par une petite quantité et donc les capacités d’accélération et de vitesse de pointe, aidées par une traînée aérodynamique réduite, sont l’une des plus élevées du calendrier. » ajoute Bouché.

« Cela pose des défis considérables sur les fronts de refroidissement du moteur et des freins : les voitures de Formule 1 actuelles n’ont pas été conçues et optimisées pour fonctionner dans cette fenêtre très particulière et ces aspects seront donc étroitement surveillés et gérés tout au long du week-end. Cela peut même devenir critique dans les courses serrées, lorsque l’on roule dans l’air sale en suivant d’autres voitures. »

Autre point important à souligner concernant le circuit de Mexico, la piste n’est utilisée que très rarement dans l’année ce qui en fait l’un des tracés les plus glissants du calendrier, notamment en début de week-end, alors que son altitude élevée signifie que les températures peuvent varier considérablement au cours de la même journée.

Il sera également intéressant de noter les effets sur l’appui des monoplaces cette année avec l’utilisation des nouveaux planchers à effet de sol introduits à partir de cette saison en Formule 1.

Sebastian Vettel estime que la P6 est un objectif réaliste pour Aston Martin

Décrocher la sixième place au championnat du monde des constructeurs pour Aston Martin semble « de plus en plus réaliste » pour Sebastian Vettel, alors qu’il ne reste que trois courses à disputer.

Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel s’apprête à disputer les trois dernières courses de sa carrière avant de prendre sa retraite de la F1. Mais le pilote allemand assure qu’il n’a rien perdu de sa motivation et les récents résultats de son équipe ne font que le motiver davantage.

Au championnat du monde des constructeurs, l’équipe Aston Martin occupe avant le Grand Prix du Mexique la septième place à un petit point de l’écurie Alfa Romeo, alors qu’il ne reste que trois courses à disputer cette saison. La bataille entre ces deux équipes s’annonce donc très disputée et Sebastian Vettel assure qu’il cherchera à se « surpasser » pour aider Aston Martin à terminer sixième au championnat.

« Au cours des dernières courses, nous avons obtenu de très bons résultats. Notre défi pour la sixième place au championnat des constructeurs semble donc de plus en plus réaliste. » nous explique le quadruple champion du monde à la veille du Grand Prix du Mexique.

« Alors que j’entame mes trois dernières courses en Formule 1, je n’ai rien perdu de ma motivation et je cherche à me surpasser. Avec la forme que nous avons montrée récemment, je pense que nous devrions être en mesure d’y arriver. »

Derrière Aston Martin, l’équipe Haas occupe la huitième place actuellement avec treize points de retard, alors que AlphaTauri est neuvième avec quinze points de retard.

Classement constructeurs F1 2022

Équipe Moteur Points
1 Red Bull HRC CHAMPION
2 Ferrari Ferrari 469
3 MercedesMercedes416
4 AlpineRenault 149
5 McLaren Mercedes138
6 Alfa Romeo Ferrari 52
7 Aston Martin Mercedes49
8 Haas Ferrari 36
9 AlphaTauri HRC35
10 Williams Mercedes8

Nyck de Vries au volant de la Mercedes en EL1 à Mexico

Le Néerlandais Nyck de Vries sera au volant de la Mercedes W13 ce vendredi à Mexico lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique.

Dans le cadre des essais réservés aux jeunes pilotes durant la saison, Mercedes a choisi de placer une nouvelle fois son pilote de réserve Nyck de Vries dans le cockpit de la W13 ce vendredi lors des EL1 du Grand Prix du Mexique. Le Néerlandais remplacera pour cette session d’une heure le Britannique George Russell.

De Vries – qui a signé un contrat avec l’équipe AlphaTauri à partir de la saison 2023 en remplacement du Français Pierre Gasly – a déjà eu l’occasion de rouler avec la Mercedes de Lewis Hamilton cette saison lors des EL1 du Grand Prix de France sur le circuit Paul Ricard au Castellet. Un peu plus tard, De Vries a également pris les commandes de l’Aston Martin lors des EL1 du Grand Prix d’Italie à Monza.

Le même week-end, le jeune Néerlandais a remplacé à la hâte Alex Albon – hospitalisé d’urgence – lors des EL3, les qualifications et la course au volant de la Williams FW44. Sa performance (P9 à l’arrivée) a impressionné beaucoup de monde dans le paddock et a très certainement joué un grand rôle dans sa titularisation chez AlphaTauri à partir de la saison 2023.

Ce week-end à Mexico, De Vries participera donc très certainement à sa dernière séance d’essais en tant que pilote de réserve de l’équipe Mercedes avant de quitter le giron du constructeur allemand pour rejoindre sa future équipe AlphaTauri.

GP F1 du Mexique : Les prévisions météo complètes

Avec trois courses à disputer et une semaine après le GP des Etats-Unis, pilotes et écuries se retrouvent ce week-end au Mexique pour s’affronter sur le circuit de l’Autódromo Hermanos Rodríguez où les conditions atmosphériques s’annoncent relativement clémentes pour ces batailles en altitude. Voici le bulletin météo complet.

Situé au centre du pays et à plus de 2,200 mètres au-dessus du niveau de la mer, le schéma météo fin octobre pour la capitale mexicaine est caractérisé par des averses tropicales qui se développent habituellement en fin de journée ou en début de soirée. Les températures saisonnières sont comprises entre 11°C et 23°C.

Le faible gradient de pression au-dessus du Mexique prédominera tout au long des trois prochains jours alors qu’une petite instabilité se dessine en fin d’après-midi surtout pour les journées de vendredi et de samedi.

Vendredi 28 octobre – EL1 et EL2

Après une nuit relativement fraîche (12°C sont attendus au lever du soleil), le mercure grimpe à 24°C en après-midi. Côté ciel, c’est une alternance de passages nuageux et de belles éclaircies. Du fait de l’altitude, les rayons du soleil sont puissants et les surfaces emmagasinent rapidement la chaleur. Il n’est d’ailleurs pas rare de mesurer des températures du bitume supérieures à 40°C comme ce fut le cas en 2021.

L’instabilité augmente en fin de journée et les chances d’averses sont modérées après 16h00. Le vent de direction variable s’oriente au Nord-Est lors des deux premières séances d’essais libres.

Il y aura très certainement beaucoup d’activités en piste le vendredi car l’enjeu principal de cette piste est de trouver les meilleurs compromis pour contrer les effets de l’altitude. A la fois au niveau du réglage moteur mais aussi au niveau de la charge aérodynamique qui doit être élevée pour trouver la meilleure adhérence.

Samedi 29 octobre – EL3 et qualifications

Les averses de la nuit laissent rapidement place à un ciel nuageux avec de belles percée du soleil jusqu’au milieu d’après-midi. Les températures évoluent entre 13°C à l’aube et 23°C au moment des qualifications dont le coup d’envoi sera donné à 15h00 heure locale (22h00 heure de Paris). Au courant de l’après-midi, il soufflera une légère brise du Sud-Ouest. Comme la veille, le risque de pluie augmente en toute fin de journée.

Dimanche 30 octobre – La course

Pour la course, dont le départ sera donné à 14h00 heure locale (21h00, heure de Paris), les dernières prévisions font état d’un temps généralement ensoleillé avec un ennuagement progressif. Un risque d’averses faibles en toute fin d’après-midi n’est pas à exclure.

La température tout au long des 71 tours de course sera proche de 25°C et les vents faibles (5-10 km/h) souffleront du secteur Nord-Est.

Comme pour tous les Grand-Prix, nous invitons nos fidèles lecteurs à consulter les prévisions disponibles pour ce week-end sur le site de notre partenaire météo Celinium. Vous y trouverez, heure par heure, les prévisions météo affinées incluant la couverture nuageuse, la température ainsi que la direction et la force du vent.

Les horaires du GP F1 du Mexique

Voici les horaires et le programme du Grand Prix du Mexique, vingtième manche du championnat du monde 2022 de Formule 1, qui se déroule du 28 au 30 octobre à Mexico.

Le vendredi 28 octobre, les pilotes participeront aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix du Mexique [EL1 et EL2]. La première séance d’essais libres durera une heure alors que la deuxième séance durera une demi-heure de plus. Les EL1 sont programmés à 20h00 (heure de Paris), alors que les EL2 débuteront à 23h00 et se termineront à 00h30 (heure de Paris) dans la nuit de vendredi à samedi.

Le samedi 29 octobre, la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique est programmée à 19h00 (heure de Paris), alors que la très importante séance de qualifications débutera à 22h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 30 octobre, le départ du Grand Prix du Mexique 2022 sera donné à 21h00 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 71 tours. Évidemment, toutes les séances de roulage seront à suivre en direct et gratuitement sur notre site tout au long du week-end.

Horaires du GP du Mexique (heure de Paris)

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Perez ne souhaite pas que Verstappen lui « offre » la victoire à Mexico

Sergio Perez a expliqué qu’il ne souhaitait pas remporter une victoire facile lors de son Grand Prix à domicile au Mexique ce week-end.

La Formule 1 se déplace au Mexique pour ce qui sera la vingtième manche de la saison 2022. Le pilote Red Bull Sergio Perez, local de l’étape, est bien entendu le favori des fans mexicains mais il affirme qu’il ne veut pas être favorisé par son équipe même si son coéquipier Max Verstappen est d’ores et déjà assuré de remporter le championnat des pilotes.

« Je n’ai besoin de rien, j’ai tout accompli sans qu’on me fasse de cadeau pendant tant d’années », a déclaré Sergio Perez à ESPN.

« En fin de compte, je n’y pense pas, je pense à mon travail, à être parfait ce week-end et à aller chercher cette victoire. »

Certains suggèrent que Max Verstappen pourrait en quelque sorte « rembourser » Perez pour avoir retenu Lewis Hamilton lors de la finale de la saison à Abu Dhabi en 2021. Mais le Néerlandais a déjà expliqué qu’il ne souhaitait pas sacrifier sa course pour céder la victoire à son coéquipier.

« Je pense qu’au final, c’est normal, nous voulons tous gagner », a déclaré Sergio Perez.

« Je pense que dans un cas de figure différent, s’il s’agit d’une aide différente, je n’ai aucun doute qu’il le ferait comme je l’ai fait pour lui dans le passé. »

Sergio Perez est toujours dans la course pour la deuxième place au championnat pilotes, ce qui pourrait permettre à Red Bull de s’offrir le doublé. Le Mexicain occupe actuellement la troisième place, à deux points du pilote Ferrari Charles Leclerc.

Ricciardo exclut l’idée de piloter pour Haas en 2023

Daniel Ricciardo a exclu l’idée de piloter pour Haas en 2023 alors que dernièrement, le Team principal de l’équipe américaine, Guenther Steiner l’avait invité à l’appeler s’il était intéressé.

Après deux ans passés chez McLaren, le pilote australien quittera l’équipe à la fin de la saison 2022. On ne sait toujours pas précisément quels sont ses plans pour l’année prochaine mais à ce jour, le seul baquet encore officiellement disponible sur la grille est celui chez Haas, aux côtés du pilote danois, Kevin Magnussen. Récemment, le patron de l’équipe, Guenther Steiner, a déclaré que si Ricciardo souhaitait courir pour Haas la saison prochaine, il devait prendre son téléphone et discuter avec lui de cette possibilité.

Quand nos confrères de Viaplay ont demandé à Daniel Ricciardo s’il envisageait de piloter pour Haas l’année prochaine, celui-ci a été clair : « Honnêtement, non. »

« Tout ce qui s’est passé cette année avec, disons, la situation McLaren, c’est sûr que c’était difficile de s’y préparer, mais moi-même et mon équipe, nous avons mis en place un projet.« 

« Il s’agit maintenant d’essayer de me préparer au succès, je dirais, à long terme », a ajouté l’Australien.

Des rumeurs indiquent que l’Australien pourrait prendre un rôle de réserviste chez Mercedes ou Red Bull l’année prochaine avec l’objectif de revenir sur le devant de la scène en 2024.

« L’année prochaine sera différente, mais il s’agit vraiment d’essayer de me préparer pour être de retour en tête de la grille et me battre pour des victoires, ce que je sais que je peux faire. »

Toto Wolff : « Un nouvel ADN pour la Mercedes 2023 »

Toto Wolff, Team principal de Mercedes a évoqué les changements importants que l’équipe  prévoit pour le championnat 2023, expliquant que « l’ADN » et « l’architecture » de la monoplace allaient changer.

Le succès de Red Bull au championnat constructeurs en 2022 a mis fin à l’hégémonie de l’équipe Mercedes ces dernières années. La W13 n’a pas montré un niveau suffisant face à ses rivaux cette saison et Toto Wolff est bien conscient que les choses devront changer : « L’ADN de la voiture va changer pour l’année prochaine, c’est certain ».

« Cela ne signifie pas nécessairement que notre carrosserie va être très différente. Mais certainement, ce qui fait partie de l’ADN de la voiture, l’architecture de la voiture, va changer pour l’année prochaine. »  a indiqué Toto Wolff, cité par nos confrères de Motorsportweek.com.

Interrogé sur les difficultés de la W13 dans les lignes droites, le patron de Mercedes a répondu : « Pour certaines raisons, je pense que notre voiture est tout simplement trop lente dans l’ensemble. Ce sont ces raisons que nous devons identifier pour l’année prochaine. »

Une troisième place au championnat permettra à Mercedes de se voir allouer plus de temps en soufflerie pour le développement de la monoplace 2023.

« Le plafond des coûts a joué un rôle, on ne peut par exemple pas passer beaucoup de temps dans la soufflerie pour trouver des solutions. »

« Nous avons remporté le championnat des constructeurs, donc nous avons eu 7 % de temps en soufflerie en moins tout au long de ces 18 mois que Red Bull, et bien moins que Ferrari. »

« Maintenant, il semble que ce soit l’inverse. Par rapport à Red Bull, nous aurons 14 % de plus si nous terminons à la troisième place. Donc, ce temps supplémentaire, prévu par le règlement, devrait nous donner la possibilité de récupérer une partie de l’avantage » a conclu Toto Wolff.

Encore de nombreux enjeux au championnat constructeurs F1 2022

Même si Red Bull et Max Verstappen sont assurés de remporter respectivement le titre constructeurs et le championnat du monde des pilotes 2022, les enjeux sont encore nombreux pour d’autres équipes de F1 sur la grille.

Alors qu’il ne reste que trois Grands Prix à disputer avant la fin de la saison (Mexique, Brésil et Abou Dhabi), la bataille au championnat est encore très serrée pour de nombreuses équipes. D’abord, Mercedes, qui se rapproche course après course de Ferrari, pourrait être en mesure de menacer l’équipe italienne pour la deuxième place. Avec 53 points d’avance sur l’équipe de Brackley, il n’est donc pas impossible que la Scuderia termine finalement à la troisième place du championnat du monde alors qu’elle visait clairement le titre en début de saison.

L’une des positions les plus disputées est bien la quatrième place au classement constructeurs, soit le titre pour l’équipe qui serait « la meilleure des autres » derrière Red Bull, Ferrari et Mercedes. Depuis quelques temps maintenant, Alpine et McLaren sont au coude à coude dans cette bataille. C’est pour le moment Alpine (avant le GP du Mexique) qui mène ce duel avec six petits points d’avance sur l’équipe de Woking malgré la pénalité de Fernando Alonso, rétrogradé hors des points après l’arrivée de la course à Austin. Mais rien n’est encore joué puisqu’il reste potentiellement 147 points à décrocher d’ici la fin de la saison.

Plus bas, Alfa Romeo voit Aston Martin se rapprocher dangereusement de sa sixième place puisque les deux équipes ne sont aujourd’hui séparées que d’un seul et unique point. L’équipe britannique semble en effet plus en confiance depuis le Grand Prix de Singapour, alors que Sebastian Vettel a notamment effectué un magnifique dépassement sur Kevin Magnussen dans le tout dernier tour du Grand Prix des Etats-Unis dimanche dernier, offrant ainsi à son équipe de précieux points supplémentaires.

Enfin, en bas de tableau, l’équipe américaine Haas, avec 38 points au compteur après le Grand Prix des Etats-Unis, doit se méfier d’AlphaTauri, 2 petits points derrière elle. L’équipe sœur de Red Bull n’a peut-être pas dit son dernier mot et préférerait certainement laisser le titre d’avant-dernier à sa concurrente directe.

Il faut aussi noter que ces quatre équipes (Alfa Romeo, Aston Martin, Haas et AlphaTauri) ne sont finalement séparées que de 16 points actuellement et que tout est encore possible entre la sixième et la neuvième place jusqu’à l’issue de la saison à Abou Dhabi.

Quant à Williams, bien loin derrière avec seulement 8 points marqués cette saison, l’objectif est de décrocher quelques points de plus d’ici les trois dernières courses mais, sauf miracle, l’équipe ne pourra pas se départir de sa place de lanterne rouge au classement constructeurs.

Classements constructeurs 2022

Équipe Moteur Points
1 Red Bull HRC CHAMPION
2 Ferrari Ferrari 469
3 MercedesMercedes416
4 AlpineRenault 149
5 McLaren Mercedes138
6 Alfa Romeo Ferrari 52
7 Aston Martin Mercedes49
8 Haas Ferrari 36
9 AlphaTauri HRC35
10 Williams Mercedes8

Lawson confirmé en EL1 chez AlphaTauri au GP du Mexique

L’équipe AlphaTauri a confirmé la participation du jeune Liam Lawson aux essais libres 1 du Grand Prix du Mexique ce vendredi. 

Après avoir déjà roulé en EL1 au Grand Prix de Belgique plus tôt cette année, Liam Lawson aura le droit à son deuxième roulage au volant de l’AlphaTauri ce vendredi à Mexico, toujours dans le cadre des essais réservés aux jeunes pilotes lors des deux séances d’essais libres au cours de la saison 2022. Le Néo-Zélandais remplacera pour l’occasion le Japonais Yuki Tsunoda.

Liam Lawson court actuellement dans le championnat de Formule 2 et occupe la 9e place du championnat des pilotes avant la dernière manche à Abou Dhabi le mois prochain. Il a remporté trois victoires cette année avec l’équipe Carlin et a également été promu au poste de pilote de réserve de l’équipe Red Bull en 2022, en remplacement de Juri Vips.

Ce vendredi en EL1 à Mexico, plusieurs autres jeune pilotes seront en piste : Pietro Fittipaldi sera au volant de la Haas, Logan Sargeant au volant de la Williams et Jack Doohan remplacera Esteban Ocon au volant de l’Alpine A522.

« Ce sera vraiment difficile de battre Red Bull en 2023 » selon Rosberg

Nico Rosberg estime qu’il sera très difficile pour Ferrari et Mercedes de battre Red Bull l’année prochaine.

L’équipe Red Bull et Max Verstappen ont clairement dominé l’année 2022, se permettant même le luxe de décrocher les titres pilotes et constructeurs plusieurs manches avant la fin de la saison. Les Ferrari se sont montrées très rapides tout au long de la saison, mais plusieurs erreurs et des problèmes de fiabilité n’ont pas permis à l’équipe italienne – et à son pilote Charles Leclerc – d’être à la hauteur. Pour Mercedes, l’année avait mal commencé puisque l’équipe a eu du mal à s’adapter à la nouvelle réglementation et même si les choses se sont améliorées, l’équipe de Brackley n’a pas encore signé une seule victoire en 2022.

« Red Bull est aujourd’hui la force dominante, comme Mercedes l’a été ces dernières années. » a déclaré Nico Rosberg dans le cadre de l’émission Any Driven Monday sur Sky Sports.

« Ils ont réussi à sécuriser ce championnat des constructeurs très tôt, avec une équipe en pointe dans tous les domaines actuellement, tout comme Mercedes l’avait fait auparavant. »

« Ils ont la voiture, ils ont le taux de développement au cours d’une saison, la fiabilité maintenant, ils ont le pilote qui est le meilleur ou l’un des meilleurs en ce moment en F1, ils ont la stratégie – qu’ils mettent toujours parfaitement en oeuvre. Tout s’assemble d’une manière incroyable, le moteur semble excellent aussi. »

« Ça va être vraiment difficile pour Ferrari, ou même pour Mercedes de se rapprocher »

« C’est définitivement une période où il va être tellement difficile pour toute autre équipe de se rapprocher à nouveau, même l’année prochaine, parce qu’ils ont un tel élan. »

Pour que Mercedes gagne à nouveau, le champion du monde 2016 estime que son ancienne équipe doit notamment combler son déficit de vitesse en ligne droite : « Pour Mercedes, le talon d’Achille est ce rythme en ligne droite – mon Dieu, qu’ils sont lents en ligne droite, surtout par rapport à Red Bull. J’espère vraiment qu’ils réussiront à trouver le secret pour débloquer du rythme dans les lignes droites. » a conclu Nico Rosberg.

Audi entrera en F1 en 2026 en tant qu’équipe d’usine

Le constructeur Audi a annoncé avoir signé un partenariat avec le groupe Sauber afin de concourir en F1 en tant qu’équipe d’usine à partir de la saison 2026.

Après l’annonce de son entrée en Formule 1 fin août, la confirmation par Audi de son partenaire stratégique marque la prochaine étape de l’entrée de l’entreprise dans la catégorie reine du sport automobile. Avec environ 30 ans d’expérience en compétition, Sauber est l’une des équipes les plus renommées et les plus traditionnelles de la Formule 1.

Alors que l’unité motrice sera créée au centre de compétence Audi Motorsport à Neuburg an der Donau, Sauber développera et fabriquera la monoplace sur son site de Hinwil (Suisse). Sauber sera également responsable de la planification et de l’exécution des opérations de course.

« Nous sommes ravis d’avoir gagné un partenaire aussi expérimenté et compétent pour notre ambitieux projet de Formule 1. » a déclaré Oliver Hoffmann, membre du conseil d’administration du développement technique d’AUDI AG.

« Nous connaissons déjà le groupe Sauber avec ses installations ultramodernes et son équipe expérimentée grâce à des collaborations précédentes et sommes convaincus qu’ensemble, nous formerons une équipe solide. »

« Par exemple, Audi Sport a déjà utilisé régulièrement la soufflerie high-tech du groupe Sauber à Hinwil, à un peu moins de quatre heures de route, pendant l’ère réussie du Mans et pendant le développement de la voiture de tourisme de classe 1 pour le DTM. »

Le développement de l’unité de puissance, qui se compose d’un moteur électrique, d’une batterie, de systèmes de contrôle et d’un moteur à combustion interne, bat déjà son plein dans les locaux de la société Audi Formula Racing GmbH spécialement fondée à Neuburg an der Donau où plus de 120 employés travaillent déjà sur le projet.

Actuellement, Sauber fait équipe avec le constructeur Alfa Romeo, mais ce dernier a récemment annoncé qu’il stopperait ses activités en Formule 1 à la fin 2023 et sera donc remplacé par Audi.

Alpine confirme Doohan en EL1 à Mexico et Abou Dhabi

L’équipe Alpine a confirmé que Jack Doohan effectuera ses débuts sur un week-end de Grand Prix à l’occasion du Grand Prix du Mexique. L’Australien prendra le volant de la A522 le vendredi, lors de la première séance d’essais libres.

Doohan pilotera la A522 de Esteban Ocon sur les 4,304 km de l’Autodromo Hermanos Rodriguez, implanté dans la capitale mexicaine, sur l’intégralité de la première séance d’essais libres, longue d’une heure. Et ce, conformément à la règle imposant aux équipes de confier le volant à un rookie à deux reprises dans l’année. L’Australien prendra d’ailleurs également le volant lors du Grand Prix d’Abu Dhabi, qui clôturera la saison.

Il s’agira de la deuxième sortie du jeune homme de 19 ans sur une F1 actuelle, puisqu’il a conduit cette même voiture lors de la journée de tournage organisée par l’équipe à Monza en septembre. En plus de cette expérience, Jack Doohan a également testé la A521 – lauréate d’une course l’an passé – à plusieurs reprises en 2022, à l’occasion d’essais privés au Qatar en mai, à Monza en juin et à Budapest le mois dernier.

Doohan a rejoint l’Alpine Academy en janvier après avoir terminé deuxième du championnat de Formule 3 régi par la FIA en 2021. Sa campagne en tant que débutant en FIA Formule 2 l’a vu signer trois victoires, mais aussi trois podiums et trois pole positions. Lors de la prochaine et dernière manche, à Abou Dhabi en novembre, Jack Doohan visera la troisième place et le titre de meilleur débutant du championnat.

Lewis Hamilton lance sa société de production de films

Le septuple champion du monde Lewis Hamilton a officiellement lancé sa société de production cinématographique et télévisuelle, la Dawn Apollo Films company.

Le pilote Mercedes a créé la société de production avec l’équipe Copper, qui est dirigée par son manager Penni Thow. Déjà deux projets sont attendus avec Apple TV+ : un film de course de Formule 1 sans titre réalisé par le réalisateur de Top Gun Maverick, Joe Kosinski, avec Brad Pitt ; et un long métrage documentaire sur le propre voyage de Lewis Hamilton, au cours duquel il a brisé les barrières sur et hors de la piste.

S’exprimant en exclusivité à Deadline, Lewis Hamilton a expliqué pourquoi il avait choisi de lancer sa propre société de production : « J’ai toujours été dans les films. J’en regarde beaucoup. Je trouve que c’est une vraie évasion. Il y a beaucoup de films que je trouve inspirants et j’ai toujours rêvé de faire un jour quelque chose dans ce milieu. » a déclaré le Britannique.

« On m’a souvent demandé si je le ferais. J’ai beaucoup de chance d’être un pilote de F1, mais je n’ai jamais vraiment eu le temps de me consacrer au métier d’acteur, mais un de mes rêves est de raconter des histoires. »

« Je me suis alors assis avec mon équipe et j’ai demandé « Que faudrait-il pour que nous démarrions une société de production? », Et j’ai fait le tour et j’ai rencontré un éventail de producteurs et de cinéastes à Los Angeles juste pour acquérir des connaissances. L’un d’eux était Jeffrey Katzenberg. »

« L’objectif est de créer des histoires percutantes et, finalement, d’inspirer les gens à travers des films et des histoires. Une grande partie de la nouvelle entreprise portera sur l’impact social, la communauté et les causes. C’est très important pour moi. »

Lorsqu’on lui demande s’il jouera son propre rôle dans le futur film consacré à la F1, Hamilton a répondu : « Je ne le prévois pas. Je ne peux pas dire que c’est impossible, mais pour le moment, j’apprécie les leçons que j’apprends en arrière-plan de Joe [Kosinski], de l’équipe de rédaction et de Brad [Pitt]. »

Concernant une date de sortie pour le film consacrée à la F1, Hamilton a indiqué qu’aucune date n’a encore été fixée car le scénario du film est encore en cours d’affinement. En revanche, le pilote Mercedes a indiqué que le documentaire serait « très probablement » disponible fin 2023 ou fin 2024.

Les essais libres 2 au Mexique réservés pour les tests Pirelli

Comme la semaine dernière à Austin, les essais libres 2 du Grand Prix du Mexique programmés ce vendredi seront entièrement réservés à Pirelli qui testera ses pneus prototypes 2023 (les slicks Tendres).

Initialement prévue au Japon sur le tracé de Suzuka durant les EL2, cette deuxième séance de tests Pirelli est finalement programmée ce vendredi à Mexico et permettra au manufacturier unique de la Formule 1 de récolter un maximum de données sur les pneus prototypes slicks Tendres. Les EL2 du Grand Prix du Mexique vont donc durer 90 minutes ce vendredi et toute la séance sera consacrée aux essais pneumatiques avec les plans de roulage décidés par Pirelli.

Si une ou plusieurs équipes emploient un jeune pilote pour les EL1, elles peuvent poursuivre leur programme pour la première partie des EL2, avant de se concentrer sur les tests de pneus pour le reste de la session. Les prototypes sont reconnaissables à l’absence de bandes colorées sur le côté.

Sportivement parlant, cette deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique n’aura donc que très peu d’intérêt pour les fans une fois de plus puisque les pilotes devront respecter le plan de marche mis en place par Pirelli avec des pneus qui ne sont pas utilisés cette saison.