Nyck De Vries pense avoir saisi la bonne opportunité au bon moment

Le Néerlandais Nyck de Vries admet qu’il y a eu des moments dans sa carrière où il pensait que son rêve de devenir pilote de F1 ne se réaliserait jamais.

En tant que champion de Formule 2 et de Formule E, Nyck de Vries frappe à la porte de la Formule 1 depuis plusieurs années, mais à aucun moment le Néerlandais n’a réussi à saisir une quelconque opportunité jusqu’au jour où l’équipe Williams lui a offert la chance de piloter dans le cadre du Grand Prix d’Italie 2022 en remplacement du titulaire Alexander Albon.

Lors de ce week-end de septembre à Monza, De Vries n’a pas tremblé et a immédiatement sauté dans le baquet de la Williams pour participer aux EL3 du Grand Prix d’Italie avant de participer aux qualifications où il se hissera jusque dans le top dix et à la course le dimanche où il franchira la ligne d’arrivée dans les points à la neuvième place.

A la suite de ce week-end, Nyck de Vries s’est vu offrir un poste de pilote titulaire au sein de l’équipe AlphaTauri à partir de la saison 2023 en remplacement direct du Français Pierre Gasly qui rejoindra pour sa part l’écurie Alpine l’an prochain.

Revenant sur son propre parcours, De Vries a souligné à quel point le chemin menant vers la Formule 1 est différent pour chaque pilote, tout en expliquant que son expérience et sa maturité l’ont probablement aidé à saisir sa seule et unique opportunité.

« Chacun suit son propre chemin, donc quel que soit mon âge ou la façon dont je suis arrivé ici, je pense que c’est presque sans importance. » explique Nyck de Vries dans le podcast Beyond the Grid.

« Je pense que saisir la bonne opportunité au bon moment est tout ce qui compte au final. Pour moi personnellement, cela a été évidemment un voyage en montagnes russes et il semble même – en quelque sorte – préférable d’avoir eu cette chance maintenant. »

« A certains moments, je pensais qu’il serait de moins en moins probable que je puisse réaliser mon rêve, mais en même temps, je n’ai jamais vraiment abandonné. C’était très impressionnant [à Monza], mais je pense que mon expérience et ma maturité m’ont aidé à garder les pieds sur terre. Ce fut une expérience formidable, je suis très reconnaissant pour tout ce qui s’est passé ce week-end [à Monza]. »

Nyck de Vries débutera sa carrière en F1 en tant que pilote AlphaTauri dès les essais d’après saison programmés à Abou Dhabi à la fin du mois de nomvembre.

La pluie s’invite au Grand Prix du Brésil ce week-end

Une fois de plus cette saison, la pluie devrait être de la partie ce week-end pour le Grand Prix du Brésil, avant dernière manche du championnat du monde 2022 de F1.

Alors que la Formule 1 s’apprête à disputer ses deux dernières manches de l’année au Brésil et à Abou Dhabi, les premières prévisions météo indiquent un fort risque de pluie ce week-end à Sao Paulo où se dispute le Grand Prix du Brésil sur le circuit d’Interlagos.

Ce vendredi 11 novembre à Sao Paulo, le temps va se dégrader en devenant de plus en plus instable avec un développement d’orages assez violents dans l’après-midi au moment où les pilotes participeront à la séance de qualifications qui déterminera la grille de départ de la course Sprint programmée le samedi. Le risque de pluie est évalué à 75%.

Le samedi 12 novembre, le temps toujours incertain deviendra de plus en plus instable au fil des heures avec l’établissement d’un régime d’averses au dessus de Sao Paulo. Le risque d’averses dans l’après-midi à l’heure du départ de la course Sprint est évalué à 70%.

Enfin le dimanche 13 novembre, la situation sera un peu meilleure que les deux jours précédents à Sao Paulo, mais les larges éclaircies en matinée pourraient rapidement laisser place à une évolution orageuse avec une possibilité d’averses à l’heure du départ du Grand Prix du Brésil évaluée à 40%.

Evidemment, nous publierons notre traditionnel bulletin météo complet d’avant Grand Prix ce jeudi 10 novembre sur notre site grâce à notre partenaire météo Célinium avec un suivi en temps réel de la situation sur place à votre disposition.

Lewis Hamilton reçoit la citoyenneté d’honneur au Brésil

Le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, a reçu ce lundi 7 novembre le titre de Citoyen d’honneur de la République fédérative du Brésil.

C’est lors d’une cérémonie à l’assemblée plénière de la Chambre des députés à Brasilia que Lewis Hamilton a reçu le titre de Citoyen d’honneur ce lundi au cours d’une séance interrompue à plusieurs reprises par des fans du pilote Mercedes scandant le nom du Britannique. En plus de cette distinction, Hamilton a également reçu la médaille du mérite (voir vidéo plus bas).

« Je suis vraiment impressionné par l’affection dont vous avez fait preuve au fil des ans. Je ne savais pas à quoi m’attendre aujourd’hui, mais vraiment, vous voir tous aujourd’hui, ça m’a donné une merveilleuse énergie. » a déclaré Lewis Hamilton en s’adressant aux fans présents dans la salle.

« Merci du fond du coeur. Je voudrais aussi remercier tous ceux qui ont rendu cette journée possible, tous ceux qui ici à la Chambre des députés ont travaillé pour rendre cette journée possible. C’est vraiment un grand honneur d’être ici et de recevoir ce titre. Je peux enfin dire que je suis l’un d’entre-vous. J’aime le Brésil, j’ai toujours aimé le Brésil, j’ai beaucoup de souvenirs incroyables au Brésil. »

Lors de son discours, Hamilton a également souligné l’influence de son idole Ayrton Senna tout au long de sa carrière à qui il dédie son titre de Citoyen d’honneur : « Je dois dédier cet honneur aujourd’hui à Ayrton Senna. A ta famille, tes amis et tes fans. »

« J’avais cinq ans quand j’ai vu Ayrton courir pour la première fois et c’est à ce moment-là que j’ai su que je voulais être champion du monde.C’est alors que j’ai appris à en savoir plus sur le Brésil, puis j’ai commencé à jouer à FIFA [jeu vidéo de football] en prenant le Brésil. »

« En tant qu’homme noir dans le sport, il y a encore beaucoup de progrès à faire, mais je suis très attaché au changement, à la diversité, je me sens inspiré de venir au Brésil où je vois tant de gens se battre pour la même cause, où je vois un public si diversifié. Nous avons beaucoup de choses à faire ensemble, nous devons juste nous unir, rester optimistes, rester concentrés, ne pas accepter et ne jamais abandonner. »

Daniel Ricciardo discute avec plusieurs équipes de la grille

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, a confirmé que son équipe est actuellement en pourparlers avec Daniel Ricciardo au sujet d’un rôle de pilote de réserve pour la saison 2023, mais que l’Australien discute également avec d’autres équipes de la grille.

A la fin de cette saison 2022, Daniel Ricciardo quittera l’équipe McLaren pour laquelle il pilote depuis deux années maintenant après avoir vu son contrat résilié un an plus tôt que prévu en raison d’un manque de performance de sa part. Les chances de voir Ricciardo sur la grille de la F1 en 2023 sont minces car la plupart des baquets compétitifs ont déjà tous trouvé preneur et Ricciardo a déjà laissé entendre qu’il préférait rejoindre une équipe compétitive en tant que réserviste durant une année plutôt que d’accepter un rôle de titulaire dans une écurie de fond de grille.

Les plans de Daniel Ricciardo pour la saison 2023 ne sont pas encore connus, mais le patron de Mercedes a confirmé que son équipe discutait avec Ricciardo au sujet d’un rôle de réserviste à Brackley l’an prochain.

« Je pense que Daniel parle à quelques équipes d’un rôle potentiel, également à Red Bull. Nous, de notre côté nous l’aimons beaucoup parce que c’est un grand personnage, mais nous ne savons pas encore qui sera notre troisième pilote [l’an prochain]. » a déclaré Wolff à Sky Sports.

Lorsqu’on demande au patron de Mercedes ce que Daniel Ricciardo pourrait éventuellement apporter à son équipe s’il acceptait un poste de réserviste, Toto Wolff a répondu : « Sa personnalité, et puis il est là depuis longtemps. »

« Il connaît ces voitures sur le bout des doigts, ce qui pourrait être vraiment avantageux. Mais je ne veux pas répandre de rumeurs, parce que nous n’avons pas encore pris notre décision. »

Daniel Ricciardo pour sa part a déjà confirmé à plusieurs reprises qu’il ne serait pas sur la grille en tant que titulaire en 2023, mais qu’il avait toujours l’ambition de revenir en 2024.

« Je peux confirmer que je ne serai pas sur la grille derrière un volant l’année prochaine, mais je veux toujours être dans le sport et travailler avec une équipe avec l’ambition d’être de retour sur la grille en 2024. » a déclaré l’Australien.

« J’ai l’impression que passer un peu de temps loin d’un baquet me fera du bien. J’essaierai ensuite de reconstruire quelque chose pour 2024. Je n’ai pas fini [avec la F1], mais ce sera un peu différent. »

Un casque spécial pour la dernière course de Sebastian Vettel

Avant ce qui devrait être sa dernière course de Formule 1 à Abu Dhabi, Sebastian Vettel a invité les fans à prendre part au design de son casque.

Sebastian Vettel offre la possibilité à ses fans de participer avec lui à la dernière course de sa carrière. Le quadruple champion du monde disputera en effet son dernier Grand Prix à Abou Dhabi ce 20 novembre 2022 suite à l’annonce de sa retraite plus tôt cette saison. A cette occasion, l’Allemand a souhaité rendre hommage à son public.

Pour cela, le pilote a invité ses fans à participer à une vente aux enchères afin de tenter de figurer sur son casque lors de la dernière épreuve de la saison. Ceux qui proposeront les meilleures enchères auront ainsi la chance d’apparaître via une photo sur le casque du pilote. Si vous souhaitez tenter votre chance, il vous suffira de participer sur le site officiel de l’événement que vous retrouverez ici.

997 photos sont en vente avec pour le moment un prix de départ de 50€, la vente se terminera le 10 novembre au soir. Sebastian Vettel a déclaré dans un post Instagram :« 100 % des recettes iront à une bonne cause et à un projet qui me tient à cœur ». Le pilote Aston Martin est en effet connu pour son engagement tant pour des causes écologiques que sociales.

L’Allemand achèvera sa carrière de pilote de F1 à la fin du mois après avoir obtenu quatre titres mondiaux, 57 pole positions et 53 victoires au cours des 16 dernières saisons.

Selon Marko, six équipes pourraient dépasser le plafond budgétaire 2022

Chez Red Bull, on considère que plusieurs équipes pourraient dépasser le plafond budgétaire 2022 à cause de l’inflation et notamment de l’augmentation du prix de l’énergie.

La FIA a récemment confirmé que Red Bull avait dépassé le plafond budgétaire 2021 fixé à 145 millions de dollars, pour un dépassement dit « mineur ». Pour cette infraction, l’équipe autrichienne s’est vu infliger une amende de 7 millions de dollars et devra réduire les tests aérodynamiques en 2023.

Helmut Marko estime aujourd’hui que six équipes pourraient dépasser le plafond budgétaire 2022 malgré son augmentation: « Je pense que la situation actuelle est que six équipes sont au-dessus », a déclaré Marko à nos confrères allemands d’Auto Motor und Sport, lorsqu’on lui a demandé si les équipes pourraient avoir du mal à respecter leur budget cette année.

On pense en effet chez Red Bull que l’inflation pourrait avoir des conséquences sur certaines équipes (sans les citer), principalement celles basées en Grande-Bretagne.

« L’inflation est quelque chose qui était difficilement calculable jusqu’à présent surtout en ce qui concerne les coûts énergétiques. » a expliqué l’Autrichien.

Christian Horner, Team principal de l’équipe considère aussi que plusieurs équipes pourraient être concernées par ce dépassement budgétaire : « Le danger pour 2022 est qu’il pourrait y avoir six équipes qui dépassent le plafond », a-t-il déclaré. « Les prix de l’énergie ont augmenté de façon exponentielle, mais heureusement, en ce qui nous concerne, nous sommes protégés. »

« Il y a un risque que plusieurs équipes dépassent le plafond cette année et nous ne pensons pas être concernés en 2022. »

« Les pénalités 2021 créent un précédent pour l’avenir. Donc, si vous recevez une pénalité de 10 % [de tests aéro en moins] pour une dépassement de 0,37 %, à quoi ressemblera un dépassement de 5 % ? La FIA a créé un précédent avec nous et ce qui équivaut à un dépassement de 0,37% », a expliqué Christian Horner.

« La FIA a donc adopté une position ferme et agressive à ce sujet pour démontrer qu’elle prendra sévèrement toute infraction » a conclu le patron de l’équipe Red Bull.

Steiner propose deux séances de qualifications lors des week-ends Sprint

Le Team principal de Haas, Guenther Steiner, propose d’inclure une séance de qualifications supplémentaire lors des week-ends de course Sprint.

Dans son format actuel, la séance de qualifications traditionnelle permet d’établir la grille de départ de la course Sprint du samedi qui elle-même dure 30 minutes. Les résultats de cette course Sprint constituent ensuite la grille du Grand Prix le dimanche. Les qualifications et la course Sprint sont actuellement séparées par une séance d’essais, qui est peu révélatrice car les voitures sont dans des conditions de parc fermé.

Guenther Steiner suggère qu’il devrait y avoir deux séances de qualifications, une pour la course Sprint et une pour la course du dimanche et qu’il faudrait supprimer la séance d’essais du samedi matin.

« C’est une course comme une autre mais elle est plus courte et avec 8 pilotes au lieu de 10 qui peuvent marquer des points. Je suis en faveur de plus de sprints car cela rend le week-end de course globalement intéressant avec les qualifications le vendredi. » explique le patron de l’équipe Haas.

« Ce que j’aimerais encore plus, c’est d’avoir des qualifications pour la course Sprint le vendredi et des qualifications pour la course principale le samedi matin, car les essais libres du samedi ne sont actuellement pas très significatifs. »

« Ensuite, le samedi après-midi, vous avez le Sprint, suivi de l’événement principal le dimanche. »

En 2023, ce sont bien six courses Sprint qui sont prévues mais les circuits concernés n’ont pas encore été annoncés.

Kevin Magnussen a expliqué qu’il appréciait ce format de course mais que cela représentait une charge de travail supplémentaire pour les équipes.

« Nous avons marqué des points à chaque course Sprint jusqu’à présent et j’aime bien ces week-ends où on se lance rapidement dans les choses sérieuses. Trois séances d’entraînement, c’est en fait beaucoup, et ces week-ends montrent qu’on peut se préparer pour les qualifications avec une seule séance d’essais libres. »

« C’est pareil pour tout le monde, tu t’en accommodes, et ça devient normal. Je pense que six [courses Sprint] l’année prochaine, c’est bien, mais bien sûr, la charge de travail de l’équipe dans le garage pendant ces week-ends est très élevée. Du point de vue du pilotage, c’est très cool. »

La troisième et dernière course Sprint 2022 est  programmée ce samedi 12 novembre à 20h30 (heure de Paris) dans le cadre du Grand Prix du Brésil.

Dernière course Sprint au Brésil

La troisième et dernière course Sprint de la saison de F1 2022 se déroulera ce week-end à Sao Paulo, dans le cadre du Grand Prix du Brésil.

Cette saison en Formule 1, trois courses Sprint ont été programmées sur différents circuits. Initialement, la F1 souhaitait introduire six courses Sprint au calendrier 2022 mais a finalement décidé de s’en tenir à “seulement” trois événements cette année, reconnaissant ce nombre comme raisonnable à l’aune de la pression déjà exercée sur les équipes pour cette saison avec l’introduction de modifications majeures au règlement.

La première course Sprint a eu lieu à Imola en avril et la deuxième s’est déroulée à Spielberg pour le Grand Prix d’Autriche au mois de juillet. La troisième et dernière course Sprint est donc programmée ce samedi 12 novembre à 20h30 (heure de Paris) pour le Grand Prix du Brésil.

Qu’est-ce qu’une course Sprint ?

Lorsqu’un format de course Sprint est programmé sur un week-end de course, les pilotes participent le vendredi à une séance d’essais libres puis à une séance de qualifications. Les résultats de cette séance qualificative déterminent alors la grille de départ de la course Sprint programmée le samedi d’une durée maximale de 30 minutes. Les résultats de cette course Sprint déterminent ensuite la grille de départ de la course principale du dimanche.

Cette année, les huit premiers pilotes marquent des points lors de la course Sprint (seuls les trois premiers marquaient des points en 2021) avec une attribution au championnat du monde comme suit : 1er – 8 points, 2ème – 7 points,  3ème – 6 points, 4ème – 5 points, 5ème – 4 points, 6ème – 3 points, 7ème – 2 points et 8 ème – 1 point. En outre, la pole position officielle du week-end revient désormais au pilote ayant signé le meilleur tour lors de la séance de qualifications du vendredi lorsqu’un week-end comprend une course Sprint.

En 2023, ce sont bien six courses Sprint qui sont prévues mais les circuits concernés n’ont pas encore été annoncés.

Les horaires du Grand Prix du Brésil (heure de Paris)

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Russell au sujet d’Hamilton : « Il pilote mieux que jamais »

George Russell n’a pas tari d’éloges envers Lewis Hamilton alors que ce dernier a révélé dernièrement qu’il espérait signer un nouveau contrat pluriannuel avec Mercedes.

Le contrat actuel de Lewis Hamilton arrive à son terme à la fin de la saison 2023 avec Mercedes et le septuple champion du monde a annoncé il y a quelques jours son intention de poursuivre l’aventure au sein de l’équipe du constructeur allemand avec une prolongation de “plusieurs années” de son contrat.

George Russell, son coéquipier, a réagi à cette annonce : « C’est vraiment excitant d’avoir le potentiel de Lewis pour plusieurs années à venir encore. Je pense qu’il a prouvé qu’il n’a définitivement pas levé le pied de la pédale d’accélérateur, et ses dernières courses étaient probablement meilleures que jamais. »

« Et c’est vraiment excitant pour moi d’avoir l’opportunité d’être son coéquipier, d’être directement en face à face avec lui et de grandir dans ce voyage que nous faisons ensemble, car cela ressemble vraiment à un voyage que nous faisons, avec le reste de l’équipe, pour essayer de ramener Mercedes sur le chemin de la victoire. »

« Alors oui, je pense que nous avons une très, très bonne relation, une relation transparente et oui, [ce serait] formidable d’être coéquipiers pendant encore plusieurs années. »

George Russell a ajouté que, bien que Hamilton n’ait pas été en mesure de remporter une victoire cette saison, l’amélioration des performances de Mercedes est prometteuse, puisque les deux pilotes Mercedes se sont disputé la pole à Mexico avant que Hamilton ne décroche son deuxième podium consécutif.

« Je pense que la victoire est possible pour chacun de nous si la bonne opportunité se présente. C’est excitant pour nous en tant qu’équipe que d’avoir eu quelques opportunités de nous battre cette année. »

« Il nous faudrait tout exécuter parfaitement, faire notre meilleure journée, nos rivaux doivent avoir des mésaventures et des erreurs pour nous donner cette demi-chance, donc je pense que nous savons où nous nous situons en termes de performance globale. » a conclu le jeune pilote britannique.

Ocon a mis Doohan en garde avant les EL1 à Mexico

Jack Doohan, qui a pris place dans l’Alpine d’Esteban Ocon lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique, a expliqué qu’une conversation avec le Français l’avait convaincu d’être prudent lors de ses débuts en F1.

Cette année, les équipes de Formule 1 ont l’obligation de faire rouler des jeunes pilotes lors de deux séances d’essais libres au cours de la saison dans le but d’augmenter les opportunités pour ces rookies d’accéder à la catégorie reine du sport automobile et d’acquérir de l’expérience lors d’un week-end de course officiel, alors que les essais privés sont très limités en F1.

Lors du dernier Grand Prix à Mexico, c’est Jack Doohan qui a pris part à la première séance d’essais libres dans l’Alpine d’Esteban Ocon. Avant cela, il a pu discuter avec le pilote français pour lui demander quelques conseils, ce qu’il évoque dans le podcast F1 Nation.

« Esteban et moi avons discuté un peu de l’utilisation des vibreurs et de tout le reste et il m’a dit ‘ne prends aucun vibreur – la dernière fois que j’ai laissé ma voiture, quelqu’un s’est crashé ici au Mexique, virage 13, les pneus ont surchauffé’. »

Esteban Ocon, dans ce qui ressemble fort à une sorte d’avertissement, évoquait l’accident d’Alfonso Celis sur ce même tracé alors que le pilote français avait cédé sa Force India en 2017.

Jack Doohan a poursuivi : « Je me suis dit : ‘Je ne vais même pas utiliser les vibreurs de sortie.’ Je suis sorti du dernier virage à environ cinq mètres du mur, en étant hyper prudent. »

« Malheureusement, nous avons eu un problème d’unité de puissance à la fin du premier relais ce qui a interrompu ma séance. »

« Je pense que le principal message qu’il a essayé de me faire passer était d’en profiter. »

« Parce que c’est évidemment une grande chose pour un jeune pilote d’avoir cette opportunité en EL1 et de nombreux regards sont tournés vers vous. »

« Il s’est simplement assuré que j’apprécie les choses, sans me mettre trop de pression, sans essayer d’exagérer quoi que ce soit. » en a déduit Jack Doohan.

« Je n’étais pas trop nerveux quand j’ai sauté dans la voiture. Mon cœur battait la chamade bien sûr quand j’ai regardé mon tableau de bord et que je me suis dit « dans deux minutes, je sors de la voie des stands pour une séance d’EL1, c’est fou. »

« J’avais vraiment hâte d’y être mais je n’étais pas effrayé. »

Après les EL1 au Mexique, Jack Doohan sera à bord de la monoplace de Fernando Alonso pour la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Abou Dhabi, dernière manche de la saison de F1 2022.

Aston Martin : « En bonne voie pour 2023 »

Le directeur de la performance chez Aston Martin, Tom McCullough, reconnait que le revirement de milieu de saison avec un changement de concept n’a pas été une sinécure. Il considère en revanche que l’équipe est maintenant en bonne voie pour la saison 2023.

L’année 2022 n’aura pas été facile pour Aston Martin : la monoplace a souffert de marsouinage en début de saison, forçant l’équipe à changer de concept pour améliorer ses performances. Tom McCullough explique que ce changement a pesé lourd pour l’équipe et que le respect du plafond budgétaire ne leur a par exemple pas permis de modifier toutes les pièces comme ils l’auraient souhaité.

Le directeur de la performance d’Aston Martin explique : « En commençant la saison, nous avions deux voies de développement très différentes. Nous sommes allés dans un sens mais, compte tenu des problèmes que nous avons rencontrés avec le marsouinage, nous avons ensuite choisi d’aller dans l’autre sens. Le potentiel de performance de notre voiture au départ était grand, mais nous avons emprunté une voie différente parce que nous ne pouvions pas la faire fonctionner aussi bien que nous le voulions. »

« L’ampleur du changement de concept ne doit pas être sous-estimée. Nous avons complètement changé la disposition du refroidissement, le plancher, les sidepods, le capot moteur, les conduits de frein, les ailettes autour du halo, les rétroviseurs – tout a changé. »

« Depuis que nous avons introduit ce changement de concept au Grand Prix d’Espagne, nous nous sommes constamment améliorés. Course après course, nous avons apporté de petites améliorations à la voiture et développé le package.

« Lorsque nous avons introduit le nouveau concept, nous manquions de performances à haute vitesse, mais au fur et à mesure, nous avons progressé dans ce domaine, et nous l’avons vraiment vu au Grand Prix des États-Unis. » indique Tom McCullough.

L’objectif est bien entendu maintenant la saison 2023 : « Nous savons dans quelle direction nous devons aller. Nous avons gardé la tête baissée et nous nous sommes ressaisis pour faire avancer la voiture au cours de la saison et nous assurer que nous sommes sur la bonne voie pour 2023. »

« Nous voulons arriver en tête du milieu de peloton, puis commencer à attaquer – pour ce faire, nous devons être agressifs. Nous avons essayé d’être aussi agressifs que possible cette année, mais avec le plafond budgétaire et les ressources disponibles, cela a été difficile. Il y a des pièces que nous aurions adoré faire. L’aileron avant, par exemple, est en grande partie le même que celui avec lequel nous avons commencé l’année. »

« Nous aurions pu faire tellement de choses, mais nous devions respecter le plafond budgétaire, surtout après les changements importants que nous avons apportés à la voiture à Barcelone. La formule a quelque peu changé. Maintenant, il s’agit d’essayer de choisir les améliorations qui vont offrir le meilleur rendement de performance par rapport au coût. »

« Pour 2023, nous devons rassembler toutes nos idées et tous les enseignements de cette année pour proposer une voiture nettement meilleure. Tout est relatif cependant, car toutes les autres équipes feront de même. »

« Nous pensons que la voie sur laquelle nous sommes maintenant est la bonne, et nous pourrons exploiter notre voiture 2023 pour offrir constamment plus de performances plutôt que d’avoir à changer de concept à la mi-saison. » a conclu l’ingénieur britannique.

Alors qu’il reste deux Grands Prix à disputer cette saison, l’équipe Aston Martin est actuellement 7ème au classement des constructeurs, 4 points derrière Alfa Romeo.

La F1 fait son show à Vegas

Ce samedi 5 novembre, des festivités étaient organisées à Las Vegas afin de promouvoir le futur Grand Prix qui aura lieu dans le Nevada en 2023.

Las Vegas fera son retour au calendrier de la Formule 1 l’année prochaine – et pour lancer le compte à rebours – la ville avait organisé ce 5 novembre une journée spéciale afin de donner aux fans un avant-goût de l’action à venir sur le tracé urbain que les pilotes emprunteront à partir de 2023.

Moment symbolique, l’après-midi a débuté par une cérémonie pour permettre de peindre la future ligne de départ sur le site où se trouvera le paddock. La patron de la F1 Stefano Domenicali, le président de Liberty Media Greg Maffei et la PDG du Grand Prix de Las Vegas Renee Wilm ainsi que quelques élus locaux ont participé à cet événement et ont porté un toast à l’avenir du GP.

Toute la journée, des activités étaient organisées au Caesars Palace autour de la Formule 1. Des milliers de participants se sont massés le long de Las Vegas Boulevard pour pouvoir apercevoir les pilotes présents : Lewis Hamilton, son coéquipier chez Mercedes George Russell ainsi que Sergio Perez et Alex Albon avaient fait le déplacement. Les pilotes ont fait le show sur l’emblématique Las Vegas Strip, offrant aux spectateurs un aperçu de ce qui aura lieu dans la capitale mondiale du jeu en 2023.

Après cette démonstration, Hamilton, Russell, Albon et Perez ainsi que les directeurs d’équipe Guenther Steiner et Jost Capito sont montés sur scène pour partager leur enthousiasme de venir faire la course à Vegas l’année prochaine.

La soirée s’est terminée dans les jardins du Caesars Palace avec un concert, des célébrations, un spectacle de drones et enfin, le lancement officiel de la vente des billets pour le Grand Prix de Las Vegas qui aura lieu du 16 au 18 novembre 2023.

Ricciardo assure que son avenir en F1 ne dépend pas des décisions d’autres pilotes

Daniel Ricciardo assure que ses ambitions futures ne dépendent pas des différentes décisions des autres pilotes de la grille et en particulier du pilote Mercedes Lewis Hamilton.

Daniel Ricciardo quittera l’équipe McLaren à la fin de cette saison 2022 après que l’écurie de Woking a pris la décision de mettre un terme à son contrat de façon prématurée en raison de ses performances décevantes au cours des deux dernières saisons. Ricciardo s’est en quelque sorte fait piéger car le marché des transferts en Formule 1 a évolué très rapidement au cours des derniers mois, ce qui a laissé l’Australien sans réelle opportunité pour 2023.

A l’heure actuelle, il ne reste que deux baquets disponibles sur la grille 2023 (chez Haas et chez Williams), mais on sait déjà que le baquet Williams est réservé à Logan Sargeant à la seule condition que l’Américain obtienne sa Superlicence, tandis que le baquet chez Haas devrait se jouer entre Mick Schumacher et Nico Hülkenberg, Ricciardo pour sa part ayant déjà indiqué que ce poste au sein de l’écurie américaine ne l’intéressait pas.

On pense que Daniel Ricciardo se dirige tout droit vers un poste de pilote de réserve de l’équipe Mercedes en 2023 et que l’Australien attendrait patiemment que Lewis Hamilton – dont le contrat arrivera à son terme fin 2023 – prenne sa retraite du sport, alors que le septuple champion du monde fêtera ses 38 printemps en janvier prochain.

Cependant, Ricciardo assure que ses ambitions futures ne dépendent pas des décisions des autres pilotes, tout en exprimant l’espoir que Lewis Hamilton continuera pendant de nombreuses années à concourir en Formule 1.

« La vérité est que je souhaite qu’il [Hamilton] reste dans le sport. Il est l’un des plus grands, et je pense que rivaliser contre lui, rouler avec lui, c’est amusant, c’est génial. C’est le top, donc je souhaite certainement le faire davantage à l’avenir. C’est en tout cas là où il se trouve actuellement [au sommet]. » a expliqué Ricciardo.

« Concernant mon avenir, je ne pense pas que ce soit en lien avec ce que font les autres. Je pense que c’est – comment puis-je le dire – que les opportunités se présenteront quand elles se présenteront et que je ne compte pas sur le fait que quelqu’un fasse quelque chose pour que je puisse trouver ma voie. »

L’Australien – même si les rumeurs suggèrent son arrivée chez Mercedes en tant que réserviste en 2023 – a insisté sur le fait qu’après douze années passées dans le sport, il attend avec impatience de pouvoir prendre un peu de recul pour se donner le temps de réfléchir si jamais une opportunité intéressante sur profile.

« Je veux prendre le temps nécéssaire, garder un peu de distance avec le sport et, disons, me reconstruire. Mais si quelque chose a du sens en 2024, je reviendrai avec [l’esprit] de vengeance et pour m’amuser, et j’espère courir à l’avant. » a ajouté Ricciardo.

Horner confirme des discussions avec Norris à plusieurs reprises

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a déclaré qu’il avait eu des discussions avec Lando Norris au cours des dernières années à plusieurs reprises, mais que le Britannique avait à chaque fois signé un nouveau contrat avec McLaren.

En février dernier, McLaren a annoncé avoir signé un nouveau contrat pluriannuel avec son pilote Lando Norris, l’avenir du Britannique au sein de l’équipe de Woking étant assuré au moins jusqu’à la fin de la saison 2025.

Lando Norris – qui a fait ses débuts en Formule 1 avec McLaren – a récemment admis qu’il avait discuté avec plusieurs équipes – dont Red Bull – avant de renouveler son bail chez McLaren, et le patron de Red Bull, Christian Horner, a confirmé les récents propos de Norris au sujet de ces discussions.

« Nous avons parlé à Lando plusieurs fois au fil des ans, mais à chaque fois que nous avons eu une conversation avec lui, il a signé un contrat avec McLaren le lendemain. Il a encore un contrat sur du long terme avec McLaren et il semble donc qu’il sera encore là quelques années. » a déclaré Horner, cité par le site de la F1.

Lors de l’annonce de sa reconduction de contrat en février dernier, Norris a insisté sur le fait qu’il a toujours préféré la sécurité d’un contrat à long terme et qu’il a tout d’abord discuté avec son équipe McLaren avant de regarder ailleurs sur la grille.

« Avant de parler à quelqu’un d’autre, mes discussions ont d’abord été avec McLaren, c’est toujours comme ça que ça se passe. J’ai toujours été heureux chez McLaren. La meilleure chose est d’avoir signé le contrat que j’ai maintenant et d’avoir simplement cette confiance que vous allez être en F1 pour trois, quatre ou cinq ans. »

« Pour moi, c’est la meilleure sensation, parce que cela vous rend plus détendu d’être plus à l’aise dans l’environnement dans lequel vous vous trouvez. »

L’an prochain, Lando Norris fera équipe chez McLaren avec l’Australien Oscar Piastri qui remplacera directement son compatriote Daniel Ricciardo.

Marko s’attend à ce que Schumacher soit remplacé par Hülkenberg

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, pense que l’équipe Haas devrait se séparer de Mick Schumacher à la fin de cette saison pour le remplacer par l’Allemand Nico Hülkenberg.

Le contrat du jeune Mick Schumacher arrive à son terme à la fin de cette saison 2022, et jusqu’à présent, l’écurie américaine refuse de dire quel pilote sera aux côtés de Kevin Magnussen l’an prochain en F1, alors que le patron de Haas a mis un coup de pression sur Schumacher pour les quatre dernières courses de l’année en lui demandant de marquer des points pour être certain de conserver son baquet.

Dans ce contexte, beaucoup estiment que Schumacher ne pourra pas conserver sa place l’année prochaine en Formule 1 et que le jeune allemand sera remplacé par un pilote plus expérimenté capable de marquer des points plus régulièrement, ce que pense également Helmut Marko.

« La situation chez Haas est qu’ils ont un pilote expérimenté avec Magnussen, et s’il devait y avoir un grand talent en devenir, je parierais sur lui. » explique Marko à RTL.de.

« Du point de vue de l’équipe, il y a beaucoup d’argent en jeu dans le championnat du monde des constructeurs – que vous soyez huitième ou dixième – il y a X millions de dollars de différence. Donc, je suppose que Haas s’appuiera sur un vétéran. »

L’un des principaux candidats à la succession de Schumacher chez Haas semble être l’Allemand Nico Hülkenberg – qui a d’ailleurs confirmé être en discussions avec l’écurie américaine – et Helmut Marko pense lui aussi que Hülkenberg serait le pilote idéal pour Haas l’an prochain.

« Ce serait dommage pour Servus TV [pour qui Hülkenberg travaille en tant que consultant durant les Grands Prix], mais d’un autre côté, Hülkenberg a le talent et l’a déjà prouvé : il a sauté dans la voiture en tant que pilote de réserve [chez Aston Martin] sans aucun kilomètre d’essai, pour ainsi dire, dans l’eau froide, et a toujours performé. Ça en dit long pour lui. » a ajouté Marko.

Concernant l’avenir de Mick Schumacher en F1, Helmut Marko voit le jeune homme prendre une année sabbatique en 2023 avant de revenir en catégorie reine du sport automobile chez Sauber – qui deviendra Audi à partir de 2026.

« C’est certainement une possibilité. En 2024, quelques places seront libres car des contrats expirent. » insiste Marko.

Le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a indiqué aux médias le week-end dernier à Mexico qu’une décision concernant le nom du futur coéquipier de Kevin Magnussen serait prise avant le Grand Prix du Brésil.

Nicholas Latifi ne veut pas d’un rôle de réserviste en F1 sur du long terme

Le Canadien Nicholas Latifi insiste sur le fait qu’il ne compte pas accepter un rôle de réserviste en F1 en 2023 s’il n’a pas la garantie d’être de retour en tant que titulaire la saison suivante.

Nicholas Latifi fera ses adieux à la Formule 1 à la fin de cette saison 2022 après que son actuelle équipe Williams a pris la décision de ne pas renouveler son contrat pour la saison 2023. Le nom du remplaçant de Latifi l’an prochain n’a pas encore été dévoilé officiellement, mais le PDG de Williams, Jost Capito, a récemment indiqué que l’Américain Logan Sargeant serait aux côtés d’Alex Albon la saison prochaine à la seule condition que le jeune homme arrive à obtenir sa Superlicence, sésame obligatoire pour pouvoir piloter en Formule 1.

Latifi pour sa part a indiqué qu’il ne se contenterait d’un rôle de pilote de réserve en 2023 qu’à la seule condition d’être certain de pouvoir revenir en tant que titulaire la saison suivante : « La seule façon dont je me contenterais d’être un troisième pilote, c’est si je voyais une option réaliste pour revenir en Formule 1 l’année suivante. » a expliqué Latifi dans le podcast Beyond the Grid.

« Je ne pense pas que ce sera le cas, Alex [Albon] l’a fait en 2021 [il était réserviste chez Red Bull] et c’est donc possible, mais nous sommes dans une situation différente. Je ne serai pas pilote de réserve sans avoir une opportunité de retour, je ne me vois pas dans un tel rôle sur du long terme. »

Revenant sur ses quelques années passées en catégorie reine, le Canadien admet qu’il aurait aimé décrocher de meilleurs résultats : « Certaines choses vont me manquer en Formule 1, d’autres pas tellement. »

« Je ne regrette rien dans la façon dont j’ai affronté ces années, mais j’aurais évidemment aimé accomplir quelque chose de plus. Mais au final, c’est une catégorie basée sur les performances et je n’ai pas réussi à trouver la régularité nécéssaire. Certaines choses étaient sous mon contrôle, d’autres non, mais c’est ainsi que fonctionne le sport automobile. »

Il y a quelques semaines, des rumeurs suggéraient un possible passage de Latifi dans le championnat d’Indycar aux Etats-Unis, mais le principal intéressé insiste sur le fait qu’il n’a absolument rien signé.

« En ce moment, j’ai toutes les options ouvertes et j’envisage tout. La plus évidente est celle que la plupart des fans attendent, c’est le passage à l’Indycar. Ce sont toujours des monoplaces et le niveau est très compétitif. C’est la catégorie que j’apprécie le plus après la Formule 1. Mais je ne me suis engagé envers personne malgré les rumeurs, je n’ai encore rien signé. »

Romain Grosjean admire la façon de piloter de Max Verstappen

Le Français Romain Grosjean dit qu’il admire la façon de piloter de Max Verstappen au cours des dernières années, en particulier depuis que le Néerlandais a décroché son premier titre mondial en 2021.

Romain Grosjean – qui évolue désormais dans le championnat d’Indycar aux Etats-Unis – a bien connu Max Verstappen pour avoir évolué sur la grille de la F1 à ses côtés durant quelques années avant de quitter la catégorie reine fin 2020. S’exprimant dans l’émission Any Driven Monday de Sky Sports, le Français estime que son premier titre décroché l’an dernier a permis à Max Verstappen de lui donner une grande confiance au volant de sa monoplace cette année.

« Nous savions déjà que Max est un pilote extrêmement talentueux, mais je pense que son premier titre mondial lui a donné beaucoup plus de confiance et de calme en course. » estime Romain Grosjean.

« Depuis qu’il est champion du monde, il est juste plus serein. Il pilote juste comme il pilote. Il a une façon de piloter très engagée que j’aime et que j’admire. »

Bien qu’il ait apprécié la saison 2022, Romain Grosjean espère toutefois que Mercedes et Ferrari arriveront à se rapprocher davantage de Red Bull l’an prochain afin d’offrir un peu plus de spectacle aux fans après une nette domination de l’équipe de Milton Keynes en 2022.

« Ils [Red Bull] dominent durement cette année. Espérons juste que Red Bull aura un peu plus de mal à l’avenir avec des équipes comme Ferrari et Mercedes, car même si c’est amusant pour Max, ce n’est pas bon pour le spectacle si une seule voiture gagne à chaque fois. »

Sainz souligne la constante évolution de Verstappen au fil des ans

Carlos Sainz ne tarit pas d’éloges envers son ancien coéquipier Max Verstappen qu’il a pu voir évoluer au fil des années jusqu’à ce que le Néerlandais décroche cette année son deuxième titre mondial en Formule 1.

Max Verstappen a fait ses débuts en Formule 1 en 2015 chez Toro Rosso où il pilotait aux côtés de l’Espagnol Carlos Sainz, les deux hommes ayant passé un peu plus d’une saison ensemble avant que le Néerlandais ne soit promu chez Red Bull en plein milieu de la saison 2016 à la veille du Grand Prix d’Espagne où il décrochera d’ailleurs sa première victoire en catégorie reine.

Depuis lors, Max Verstappen a réussi à décrocher 19 pole positions, 76 podiums, 34 victoires, a marqué plus de 1900 points en championnat, connu 8 coéquipiers différents et décroché deux titres mondiaux après avoir pris le départ de 161 Grands Prix (avant le GP du Brésil 2022).

Interrogé pour connaître son point de vue sur la saison 2022 de Max Verstappen après ses quatorze victoires en 20 courses disputées, Carlos Sainz n’a pas tari d’éloges envers son ancien coéquipier : « Je ne pense pas avoir besoin d’en dire plus sur Max pour ce qu’il a fait cette année, parce que je pense qu’il est assez évident qu’il a fait un très bon travail. » a déclaré Sainz, cité par le site du championnat.

« Tout le monde peut voir à quel point il a performé et à quel point il a exécuté cette saison, surtout après un début de saison pas facile avec quelques abandons. Ils ont réussi à récupérer et à rassembler beaucoup de victoires, il y a eu beaucoup de bons moments tout au long de l’année. »

« Ils [Red Bull] sont restés cohérents et forts dans des domaines où nous n’avons pas pu être aussi forts. Donc, félicitations à lui [Verstappen] et félicitations à Red Bull, parce qu’ils le méritent pleinement. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Max Verstappen a évolué en tant que pilote au cours des dernières années, l’Espagnol a répondu : « Bien-sûr. Je pense que huit ans passés en Formule 1, c’est beaucoup d’années, et depuis votre premier jour en F1 jusqu’à votre huitième année, vous évoluez beaucoup. »

« Il est évident qu’il a évolué dans tous les domaines, il n’y a pas un domaine dans lequel il n’a pas évolué. Il y a aussi la façon dont il a réussi à s’améliorer pas à pas, à tout améliorer…parce qu’il n’y a rien que nous ne puissions pas améliorer en huit années. »

« Désormais, il maximise également le fait d’avoir une voiture compétitive, ce dont vous avez besoin en Formule 1 pour gagner, sinon vous ne gagnerez jamais. » conclut Carlos Sainz.

Drapeau noir et orange : des discussions « positives » entre Alpine et la FIA

Le directeur sportif de l’équipe Alpine, Alan Permane, a décrit des discussions « très positives » avec la FIA concernant la règle du drapeau noir et orange en Formule 1 après que Fernando Alonso a finalement pu récupérer sa septième place au Grand Prix des Etats-Unis.

Au Grand Prix des Etats-Unis, le pilote Alpine Fernando Alonso a été victime d’un accident dont il n’était pas fautif avec l’Aston Martin de Lance Stroll durant la course. Le double champion du monde a littéralement décollé avec sa monoplace lors de l’impact avec la voiture de Stroll avant d’atterrir quelques mètres plus loin avec une monoplace endommagée.

Malgré le violent impact, Alonso a pu rejoindre son stand où son équipe a procédé au changement des quatre pneus ainsi que de l’aileron avant de son A522, ce qui lui a permis de reprendre la course immédiatement depuis le fond de la grille. Alonso s’est alors lancé dans une remontée incroyable pour finalement franchir la ligne d’arrivée à la septième place au volant d’une monoplace ayant perdu quelques morceaux de carbone dont le rétroviseur droit.

Mais après l’arrivée de l’épreuve, l’équipe Haas a déposé auprès de la FIA une réclamation car elle estimait que la monoplace d’Alonso ne respectait pas la réglementation en raison de ses dégâts et que l’Espagnol aurait dû recevoir un drapeau noir et orange (qui oblige le pilote visé à rentrer au stand en raison de dégâts trop importants sur sa F1). D’abord acceptée par la FIA [ce qui a valu 30 secondes de pénalité à Alonso, le faisant sortir du top dix], cette réclamation a ensuite fait l’objet d’une protestation – qui a été étudiée quelques jours plus tard – de la part d’Alpine.

La FIA a d’abord confirmé qu’elle avait rejeté la protestation d’Alpine et que sa décision de pénaliser Alonso serait maintenue, avant qu’Alpine n’actionne finalement un droit de révision et n’obtienne gain de cause, notamment parce que la réclamation de l’équipe Haas a été déposée en dehors du délai légal. A la suite de cette affaire, la FIA a lancé un examen de l’utilisation du drapeau noir et orange en Formule 1, car Fernando Alonso n’a jamais reçu ce drapeau à Austin, alors que sa monoplace était bien endommagée.

S’exprimant sur toute cette affaire, Alan Permane, directeur sportif d’Alpine, dit que son équipe a eu des discussions très positives avec l’instance dirigeante à propos de l’utilisation du drapeau noir et orange et que toutes les parties ont convenu que les choses étaient allées « un peu trop loin ».

« C’était formidable d’obtenir ce résultat et je suis vraiment heureux et ravi que les choses se soient bien passées entre nous et la FIA. Nous avons eu des discussions très positives avec le département technique de la FIA et je pense qu’ils ont convenu que les choses étaient allées un peu trop loin. » a expliqué Alan Permane le week-end dernier à Mexico.

« Je ne pense pas que quiconque – à part peut-être Haas – ait estimé qu’avoir un rétroviseur décroché dans un accident qui n’était pas de votre faute méritait un drapeau noir et orange. Et puis, après ce qu’a fait Fernando [sa remonté dans le top dix après son accident, ndlr], il méritait cette septième place. »

« Je pense qu’à partir de maintenant, de petits dommages comme un rétroviseur, comme une plaque d’extrémité d’aileron avant ou s’ils ne sont pas structurels – comme une écope de freins ou quelque chose comme ça – ne seront pas considérés comme étant une infraction au drapeau noir et orange. »

« C’est toujours en cours, et je suis sûr qu’au comité consultatif technique et au comité consultatif sportif, ils en discuteront davantage. Mais une petite ligne dans le sable a été tracée, et j’espère qu’il y aura de meilleures courses grâce à cela. »

Le drapeau noir et orange n’est pas automatiquement agité lors des courses en Formule 1, et ce malgré des dégâts apparents sur certaines monoplaces. Les commissaires sportifs de chaque Grand Prix agissent en réalité au cas par cas.

Sergio Perez s’estime chanceux de pouvoir continuer à vivre son rêve en F1

Bien qu’il ne soit pas un grand fan des événements médiatiques organisés toute l’année en marge des week-ends de Grand Prix, Sergio Perez est conscient que c’est le prix à payer pour pouvoir continuer à vivre son rêve en Formule 1.

Avec un calendrier toujours plus chargé et des événements médiatiques organisés tout au long de l’année durant les week-ends de Grands Prix (et parfois même en dehors), les pilotes de Formule 1 modernes ont un rythme de vie orchestré au millimètre. Ajoutez à cela les entraînements physiques, les décalages horaires, la pression sportive et d’interminables vols en avion à travers la planète entière, et vous comprendrez qu’être un pilote de Formule 1 vous impose une certaine hygiène de vie pour être sûr de tenir le coup.

Mais bien conscients de faire partie de l’élite (seulement 20 pilotes titulaires sur toute la planète), les principaux intéressés s’accommodent de tous ces désagréments, Sergio Perez le premier et qui s’estime d’ailleurs chanceux de pouvoir continuer à vivre son rêve malgré ces quelques inconvénients.

« Je me sens tellement chanceux de continuer à vivre ce rêve. Comme dans tout travail, il y a des choses que je n’aime pas. » explique le pilote Red Bull dans une chronique pour The Player’s Tribune.

« L’entraînement, les médias, la course, c’est très intense et ça limite le temps que je peux passer avec ma famille. Le 1er janvier, je sais ce que je ferai chaque jour de l’année. Un jour tu es en Australie, le lendemain tu es en Europe. Je vis comme ça depuis plus de 10 ans maintenant, donc j’y suis habitué, mais chaque fois que je peux retourner à Guadalajara [sa ville natale], je le fais. »

« Je voyage avec ma femme et mes trois enfants. Je vois des parents et je sors avec mes amis. Je suis juste un gars normal. Parfois, j’oublie même que je suis un pilote de course. »

« Ainsi, les engagements que vous avez autour de la course sont le prix à payer. Pour certaines personnes, cela peut sembler beaucoup. Pour moi, quand je regarde le plaisir que je ressens – de la course, de mon incroyable équipe chez Red Bull Racing, du peuple mexicain – cela ne ressemble à rien. J’ai toujours été heureux de le payer. »

« D’une certaine manière, ce prix à payer a toujours été là. C’est drôle de repenser à mon ancienne routine, quand nous conduisions 10 heures toute la nuit et que je me rendais à l’école le lundi matin [après les courses de karting]. Ce n’était pas sympa. Ce n’était pas confortable. J’avais mal au dos à force de dormir dans la voiture. J’entrais en classe à côté d’enfants « normaux » qui se demandaient ce que j’avais fait. »

« Ils n’avaient aucun moyen de le comprendre. Ils rêvaient tous de devenir médecins et avocats, vous savez ? Je restais assis là, luttant pour rester éveillé, sentant le garage, pensant toujours à la course. Et même alors, à ce moment-là, je ne pouvais tout simplement pas imaginer faire autre chose. »

Alors qu’il ne reste que deux courses à disputer en 2022, Sergio Perez occupe la deuxième place au championnat du monde des pilotes avec cinq points d’avance sur le pilote Ferrari Charles Leclerc.