Après la F1, Liberty Media conclut un accord pour acquérir le MotoGP

Liberty Media, le détenteur des droits commerciaux de la Formule 1 depuis 2017,  a annoncé aujourd’hui avoir conclu un accord pour acquérir Dorna Sports, détenteur exclusif des droits commerciaux du Championnat du Monde MotoGP.

Liberty Media va acquérir 86 % du MotoGP, alors que la direction du MotoGP conservera environ 14 % de ses capitaux propres dans l’entreprise. La transaction reflète une valeur d’entreprise pour le MotoGP de 4,2 milliards d’euros et une valeur des capitaux propres de 3,5 milliards d’euros, le solde de la dette existante du MotoGP devant rester en place après la clôture.

L’acquisition devrait être finalisée d’ici la fin de l’année 2024 et est soumise à l’obtention des autorisations et approbations des autorités chargées du droit de la concurrence et des investissements étrangers dans diverses juridictions.

« Nous sommes ravis d’élargir notre portefeuille d’actifs de premier plan en matière de sports et de divertissement en direct avec l’acquisition du MotoGP. » a déclaré Greg Maffei, président et chef de la direction de Liberty Media.

« Le MotoGP est une ligue mondiale avec une base de fans fidèles et enthousiastes, des courses captivantes et un profil financier très générateur de flux de trésorerie. »

« Carmelo [Ezpeleta, directeur général de Dorna Sports] et son équipe de direction ont construit un grand spectacle sportif que nous pouvons étendre à un public mondial plus large. »

« L’activité présente un potentiel significatif et nous avons l’intention de développer ce sport pour les fans, les équipes, les partenaires commerciaux et nos actionnaires du MotoGP. »

Oliver Bearman : « Mon objectif est un baquet en F1 »

Le jeune Oliver Bearman s’est retrouvé pour la première fois de sa vie dans la peau d’un pilote de Formule 1 lors d’un week-end de Grand Prix lorsqu’il a remplacé Carlos Sainz en Arabie Saoudite et le jeune homme compte bien décrocher tôt ou tard sa place sur la grille en tant que titulaire, mais le Britannique sait qu’il doit d’abord se concentrer sur le championnat de Formule 2.

Lors de la deuxième course de la saison 2024, la Scuderia Ferrari a fait appel à son pilote de réserve Oliver Berman pour remplacer à la hâte l’Espagnol Carlos Sainz qui a dû se faire opérer d’une appendicite en urgence en début de week-end à Djeddah.

En l’espace de quelques heures, Bearman s’est alors retrouvé catapulté dans le baquet de la Ferrari SF-24 aux côtés du Monégasque Charles Leclerc et a partagé la piste le temps d’un week-end avec les plus grands pilotes de la catégorie. 

« C’était fou. Partager la piste avec des gars comme Fernando Alonso et Lewis Hamilton et recevoir un joli SMS de Seb [Vettel] avant la course…J’ai grandi en regardant ces gars en 2010, 2011 et 2012, donc obtenir cette reconnaissance a été un véritable moment de fierté. » a déclaré Bearman à propos de son week-end au volant de la Ferrari dans un entretien accordé à la F1.

« J’ai répondu à Vettel que j’étais un grand fan, et j’ai fait un peu le « fanboy » là-bas ! J’ai toujours été un grand fan de Seb lorsqu’il était chez Ferrari et lorsqu’il était chez Aston Martin. Après la course, il m’a dit que j’avais fait du bon travail et que je devais être fier. »

En Arabie Saoudite, Bearman a su seulement quelques heures avant les EL3 qu’il piloterait la Ferrari de Carlos Sainz pour le reste du week-end. Le britannique a donc dû se familiariser très rapidement dans son nouvel environnement et se préparer à participer pour la première fois de sa vie à une séance de qualifications en F1 et à une course le lendemain.

Durant ce week-end à Djeddah, sa capacité à absorber rapidement les informations a bluffé beaucoup de monde dans le paddock, mais Bearman a insisté sur le fait qu’il a toujours été « plutôt bon » dans ce domaine particulier : « J’ai toujours été plutôt bon dans ce domaine. Dans ma jeunesse, je faisais tellement de karting que je devais rattraper beaucoup de travaux scolaires. » a-t-il ajouté.

« Je pense que c’est une chose dans laquelle je suis plutôt bon et une chose qui se traduit bien dans le monde de la course automobile, en particulier lors d’un week-end comme celui-ci [en Arabie Saoudite] où je devais assimiler tellement d’informations à un rythme rapide sans avoir le temps des les intégrer pleinement. »

« Je suis perfectionniste dans beaucoup de choses, mais je ne suis pas très soigné. En ce moment, ma chambre d’hôtel ne reflète pas le perfectionnisme. » a-t-il insisté. 

« Mais en termes de sport et de passion, je me sens perfectionniste. Je tiens cela de mon père – il exige plus de lui-même, et par conséquent, je fais la même chose. »

Après sa pige de deux jours au volant de la Ferrari SF-24 en Arabie Saoudite et sa septième place à l’arrivée de l’épreuve, Bearman a clairement prouvé qu’il était prêt et qu’il avait le talent pour être en Formule 1, et le Britannique insiste sur le fait que son objectif à plus ou moins long terme est évidemment d’obtenir un baquet en catégorie reine.

« J’espère pouvoir continuer à le faire [à démontrer son talent]. Mon objectif à long terme est un baquet en F1 mais je dois me concentrer sur le court terme et c’est la F2. Il faut que je ramène des résultats. » a-t-il admis, alors qu’il occupe actuellement la dix-neuvième place du championnat avec deux points inscrits et une course en moins en raison de sa pige en Formule 1 à Djeddah.

Oliver Bearman sera de nouveau en piste au volant d’une Formule 1 cette saison puisque le Britannique participera à plusieurs séances d’essais libres avec l’écurie Haas dans le cadre du roulage réservé aux jeunes pilotes. 

Haas F1 redoute particulièrement le secteur 1 de Suzuka en qualifications

Le Team Principal de l’équipe Haas, Ayao Komatsu, s’attend à ce que son équipe souffre en qualifications ce week-end au Grand Prix du Japon, notamment parce que la VF-24 ne sera certainement pas à l’aise dans le premier secteur du tracé de Suzuka.

Après les trois premières manches de l’année, l’équipe américaine Haas a marqué quatre points au championnat du monde des constructeurs et a prouvé que sa monoplace 2024 est bien meilleure que sa devancière en rythme de course le dimanche.

Cependant, l’une des plus grandes faiblesses de la VF-24 pilotée par Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen reste clairement les portions où se trouvent des virages à grande vitesse, comme dans le premier secteur du tracé de Suzuka où se dispute le Grand Prix du Japon du 05 au 07 avril.

« Nous avons montré que notre rythme en course est meilleur que celui en qualifications, notamment à Melbourne, c’est donc clairement une force. » nous confie Komatsu à la veille du Grand Prix du Japon.

« Dans le même temps, les qualifications à Melbourne ont montré la faiblesse de la VF-24 et ce sera malheureusement un peu similaire à Suzuka en termes d’exigences du circuit, car Suzuka a un secteur 1 avec des virages à grande vitesse. »

« Quand nous avons vu ces virages à grande vitesse à Bahreïn, à Djeddah dans le secteur 1 et à Melbourne, nous avons vu que notre voiture n’était pas tout à fait au rendez-vous dans les zones à grande vitesse, donc le secteur 1 à Suzuka va être un énorme défi pour nous. »

« La façon dont nous allons gérer ce manque de vitesse, d’adhérence et d’équilibre nécessaires pour performer en qualifications à Suzuka sera importante, car ce n’est pas un circuit sur lequel il est facile de dépasser. »

« Ce sera un défi pour nous, mais nous avons quelques idées, donc nous allons chercher à faire quelques expériences vendredi [en essais libres] pour améliorer ce côté-là. »

« Concernant le rythme de course, comme à Melbourne, je pense qu’il sera plus fort que notre rythme de qualification, donc nous devons penser à notre course Nous devrons réfléchir à la façon dont nous pouvons capitaliser sur cela, en ayant une meilleure stratégie de course à Suzuka. »

Avant le Grand Prix du Japon – quatrième manche de la saison 2024 – l’équipe Haas occupe la septième place au championnat du monde des constructeurs avec quatre points inscrits, soit deux de moins que Visa Cash App RB.

Stake F1 et Visa Cash App en test à Suzuka après le GP du Japon

Après le Grand Prix du Japon programmé du 05 au 07 avril sur le tracé de Suzuka, les équipes Stake F1 et Visa Cash App RB resteront sur place pour participer à deux journées de test pour le compte de Pirelli.

Après des premiers test initiés fin janvier par Pirelli à Barcelone en Espagne avec l’aide de la Scuderia Ferrari, le manufacturier unique de la Formule 1 a poursuivi son programme d’essais quelques jours plus tard sur le circuit de Jerez dans le sud du pays avec Aston Martin et Mercedes et poursuivra son travail au lendemain du Grand Prix du Japon avec Stake F1 et Visa Cash App RB.

Les deux équipes seront en effet présentes sur le tracé de Suzuka – théâtre de la quatrième manche de l’année – les 09 et 10 avril pour aider Pirelli à développer les constructions et les composés qui seront introduits la saison prochaine en F1. Lors de ces deux journées de tests, les deux équipes seront autorisées à utiliser les monoplaces de la saison en cours.

Lors des tests précédents réalisés à Barcelone et à Jerez, Pirelli s’était surtout concentré sur un programme très spécifique qui visait à minimiser la surchauffe des pneumatiques pour la saison 2025.

« Nous avons travaillé principalement sur les moyens de réduire la surchauffe, qui est toujours l’un des aspects les plus délicats de la gestion des pneumatiques avec la gamme actuelle, mais également sur quelques concepts structurels différents. » expliquait Mario Isola après les tests réalisés à Jerez.

Ce test de deux jours organisé au Japon devrait être très productif pour Pirelli car les températures attendues à cette époque de l’année sont assez basses à Suzuka et ne devraient pas excéder les 15°.

McLaren prévoit des améliorations pour Miami ou Imola

Le Team Principal de McLaren, Andrea Stella, estime que son équipe aura besoin encore de plusieurs mois avant d’arriver à transformer les faiblesses de sa monoplace en points forts, alors que les premières améliorations techniques devraient être introduites à partir du mois de mai sur la MCL38.

McLaren a réalisé des progrès remarquables l’an dernier à partir du Grand Prix d’Autriche après avoir introduit sur sa monoplace 2023 une grande mise à jour. Cela a permis à l’écurie basée à Woking de se battre régulièrement pour les points pour le reste de l’année et de terminer quatrième au championnat du monde des constructeurs.

En 2024, la MCL38 semble être tout aussi compétitive que sa devancière mais Lando Norris a récemment admis que la McLaren continue de conserver un certain déficit par rapport à ses rivaux dans les longs virages, tandis que la vitesse de pointe dans les lignes droites avec le DRS ouvert est également un point faible cette année.

Mais Andrea Stella est catégorique quant au fait que les points faibles constatés sur la MCL38 cette saison n’ont pas surpris les ingénieurs et lorsqu’on lui a demandé si McLaren serait capable de se battre contre Red Bull une fois ces points faibles éradiqués, l’Italien a répondu : « Ce n’est pas comme si vous aviez ces faiblesses parce que quelque chose ne va pas. Il n’y a rien de mal, c’est juste que la voiture n’est pas assez développée et ces aspects s’exposent. C’est une conséquence de l’évolution, il n’y a rien de mal. »

« Si vous me demandez comment se comporte la voiture, je vous répondrai qu’elle se comporte très bien, que tout se déroule comme prévu. Elle fait exactement ce que nous attendons d’elle à partir de la soufflerie et du développement informatique. »

« Il faut juste augmenter le point de fonctionnement du point de vue des performances, de l’efficacité aérodynamique, de l’adhérence mécanique, etc… »

« Nous sommes donc satisfaits du rythme de développement au cours des douze derniers mois, mais il y a, je dirais, encore douze mois de développement que nous devons parcourir pour réellement proposer une voiture solide avec le DRS et forte dans les longs virages. »

Concernant les futures améliorations à venir sur la MCL38, Stella a indiqué que la première mise à jour devrait être introduite à partir de la sixième course de la saison, soit à partir du Grand Prix de Miami programmé au mois de mai.

« Je pense l’avoir déjà dit, vers la sixième ou la septième course, nous devrions avoir des améliorations décentes. » a ajouté Stella.

« J’espère qu’il y en aura potentiellement quelques autres tout au long de la saison et c’est pourquoi il faudra toute la saison pour ajouter suffisamment de performance afin d’être en mesure de pouvoir dire que nous ne voyons plus ces faiblesses parce que ces domaines ont été améliorés. »

Avant le Grand Prix du Japon, l’équipe McLaren occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 55 points inscrits depuis le début de la saison 2024. 

Vettel a discuté avec Toto Wolff, mais pas spécifiquement d’un baquet

Le quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel, a admis qu’il a discuté avec le patron de Mercedes, Toto Wolff, mais l’Allemand a insisté sur le fait que la conversation n’avait aucun lien avec une potentielle arrivée au sein de l’équipe en 2025.

Sebastian Vettel a pris sa retraite de la Formule 1 à la fin de la saison 2022, l’Allemand ayant souhaité pouvoir passer plus de temps en famille loin du paddock et d’une vie contraignante. Cependant, Vettel n’a jamais exclu la possibilité d’un retour en catégorie reine et la récente annonce du transfert choc de Lewis Hamilton vers Ferrari en 2025 a placé sur le marché des pilotes un baquet au sein de l’une des meilleures écuries de la grille.

Mais même si Vettel a révélé qu’il était en contact avec Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes, ce dernier a nié que le sujet de leur conversation concernait une éventuelle arrivée de l’Allemand au sein de l’équipe à partir de 2025.

« Nous avons parlé au téléphone, mais pas spécifiquement du fait que je pourrais occuper la place [disponible], mais plutôt du fait qu’il se passe beaucoup de choses chez Mercedes. » a déclaré le quadruple champion du monde à Sport.de.

Sebastian Vettel a admis qu’il avait lui aussi été très choqué de la décision de Lewis Hamilton de quitter l’équipe avec laquelle il a remporté une grande partie de ses titres mondiaux en F1, l’Allemand estimant que cela devait être « une décision difficile » pour lui.

« Bien sûr, comme beaucoup d’autres, j’ai été surpris en raison du lien qu’il entretenait avec Mercedes au fil des années. Je pensais que d’une manière ou d’une autre, c’était une rumeur qui venait de je ne sais d’où, mais elle a ensuite été confirmée. Je lui ai alors immédiatement écrit pour le féliciter. »

Récemment, Vettel a récemment repris le volant à bord d’une Porsche 963 Hypercar dans le cadre d’un test et lorsqu’on lui a demandé s’il comptait s’engager de façon officielle sur la plus grande course du monde aux 24 Heures du Mans, l’Allemand répondu : « Honnêtement, je ne sais pas encore. »

« Je ne sais pas encore ce qui va en résulter, je dois y réfléchir un peu maintenant. Seul le temps nous le dira. » a ajouté l’ancien pilote Aston Martin à propos d’un potentiel engagement en Endurance.

Yuki Tsunoda : « J’avais besoin d’une bonne course »

Au Grand Prix d’Australie, le pilote Visa cash App RB, Yuki Tsunoda, a marqué ses premiers points de l’année en étant classé septième, ce qui a permis à son équipe de se retrouver sixième au championnat du monde des constructeurs, deux points devant Haas. 

Depuis le début de la saison 2024, Yuki Tsunoda – qui en est à sa quatrième année en Formule 1 – a surqualifié son coéquipier Daniel Ricciardo et, après quelques coups de malchance lors des premières manches à Bahreïn et en Arabie Saoudite, le Japonais a finalement réussi à marquer ses premiers points en Australie.

Interrogé après l’arrivée du Grand Prix d’Australie, Tsunoda a admis qu’il « avait besoin » de signer une bonne performance pour prouver à ses détracteurs qu’il est capable de terminer dans la zone des points lorsque tout les éléments sont en sa faveur.

« J’avais besoin d’une bonne course, d’une course propre, pour prouver que je pouvais faire une bonne course, pas seulement en qualifications, et je pense que durant cette course [en Australie] je l’ai prouvé. » a déclaré Tsunoda.

« J’ai pu rester fidèle à ce que je fais et j’espère que je pourrais également marquer des points à Suzuka. Je me sens plutôt confiant car la voiture est plutôt constante depuis Bahreïn [la première course]. » a ajouté le pilote japonais. 

« Nous avons un peu manqué de performance l’année dernière, et certains circuits ont été un désastre, mais jusqu’à présent cette saison, cela n’a pas été le cas, nous avons bien performé de manière constante. Donc, je suis sûr que nous serons performants à Suzuka et sur d’autres circuits. »

« Il s’agit juste de se concentrer sur nous-mêmes au sein d’un peloton très serré, car tout peut arriver. Toute erreur aura un impact sur les positions les plus hautes [dans le peloton], donc il s’agit de simplement nous concentrer sur nous-mêmes et arracher quelques millisecondes de plus à la voiture. »

Yuki Tsunoda pourrait avoir une chance d’être promu chez Red Bull Racing en 2025 car le contrat de Sergio Perez arrive à son terme à la fin de cette saison, mais le Japonais sait qu’il devra veiller à ce que ses performances soient constantes tout au long de l’année : « Je dois continuer de faire mes preuves avec ma performance, pas seulement en parlant, je dois le prouver aux gens avec des résultats. » insiste Tsunoda.

« Je suis heureux de pouvoir montrer ma performance et les gens me regardent plus que ces trois dernières années, donc oui, c’est un bon signe. Je dois juste continuer à m’améliorer et, avec Daniel [Ricciardo], je travaille toujours très, très bien et j’espère que nous pourrons rendre la voiture rapide et lutter contre Aston Martin ou Mercedes. »

Tsunoda pilote à un « haut niveau »

Récemment, le Dr Helmut Marko, conseiller motorsport de Red Bull, n’a pas tari d’éloges sur le jeune Japonais qui, selon l’Autrichien, a fait des progrès considérables cette année. 

« La vitesse de Daniel [Ricciardo] s’est améliorée, mais Yuki roule actuellement à un très haut niveau – et ne fait pas d’erreur. Franz Tost [l’ancien Team Principal d’AlphaTauri] et moi avons toujours cru en lui, sa vitesse n’a jamais fait de doute pour nous. » a déclaré Marko dans sa dernière chronique pour le site Speedweek appartenant à Red Bull.

« Ses problèmes étaient son manque de contrôle, l’impulsivité et la propension aux erreurs. Tout cela a disparu cette saison. Yuki est arrivé en Europe très jeune et c’est très, très difficile pour un Japonais. C’est une vie complètement différente pour nous. Mais désormais, les choses fonctionnent et Yuki se fait remarquer sur le marché des pilotes. »

« Sa septième place à Melbourne est importante pour les Racing Bulls [Visa Cash App RB] parce que c’est incroyablement dur pour les cinq dernières équipes de finir dans les points. »

Après le Grand Prix d’Australie, Yuki Tsunoda occupe la onzième place au championnat du monde des pilotes avec six points inscrits depuis le début de l’année. Son coéquipier Daniel Ricciardo n’a pas encore ouvert son compteur de points.

Des F1 moins lourdes, plus puissantes et avec moins d’appui en 2026

Le directeur technique de la Formule 1, Pat Symonds, a insisté sur le fait que la catégorie reine souhaite réduire l’appui des monoplaces avec la prochaine règlementation technique qui entrera en vigueur en 2026, ce qui devrait mettre davantage l’accent sur les capacités des pilotes.

Après l’introduction de la règlementation actuelle en 2022, la Formule 1 planche déjà sur les futures règles qui seront introduites en 2026 avec notamment une toute nouvelle règlementation sur les groupes motopropulseurs où le moteur à combustion interne fonctionnera avec un carburant 100% durable, alors que l’accent sera davantage mis sur la partie hybride des unités de puissance.

Les plans visant à augmenter la puissance électrique via le système MGU-K verront une répartition de puissance 50/50 entre le moteur à combustion interne et les composants électriques, ce qui permettra tout de même d’avoir des unités de puissance de plus de 1000 chevaux. 

Outre l’augmentation de l’utilisation de la partie électrique, les monoplaces 2026 devraient également avoir moins d’appui selon Pat Symonds : « Nous allons avoir plus de 1000 chevaux avec la voiture de 2026 et nous voulons que davantage d’énergie provienne du moteur électrique. » a expliqué Pat Symonds dans le podcast Beyond the Grid.

« Nous voulons aussi réduire l’appui sur la voiture. Une partie de la raison pour laquelle les voitures sont si lourdes est qu’elles doivent supporter beaucoup d’appui. »

Avoir des monoplaces de Formule 1 plus puissantes, plus petites et plus légères devraient améliorer considérablement les possibilités de dépassement à partir de 2026, Symonds estimant également que moins d’aérodynamique mettra davantage l’accent sur les capacités du pilote.

« C’est une chose importante, ce sont les pilotes qui sont les héros. Ce sont les surhommes que nous voulons promouvoir. Je pense donc que les choses iront dans la bonne direction. » a-t-il insisté.

Ricciardo ne compare pas ses difficultés à celles rencontrées chez McLaren

Daniel Ricciardo ne cache pas qu’il se trouve un peu plus en difficulté que prévu au volant de la Visa Cash App RB en ce début d’année, mais le pilote australien pense qu’il va pouvoir inverser la tendance au cours des prochaines courses et que ses problèmes n’ont rien à voir avec ce qu’il a pu vivre chez McLaren.

Après deux saisons compliquées chez McLaren entre 2021 et 2022, Daniel Ricciardo a été remercié par l’écurie de Woking avant que son contrat n’arrive à son terme et l’Australien s’est retrouvé sans baquet au début de la saison 2023, avant que Red Bull lui offre l’opportunité de revenir sur la grille en tant que titulaire à partir du Grand Prix de Hongrie 2023 en remplacement direct du Néerlandais Nyck de Vries.

Mais après seulement quelques semaines, Ricciardo s’est blessé et a dû faire l’impasse sur cinq Grands Prix en 2023, avant de revenir à partir du Grand Prix des Etats-Unis. 

En 2024, Ricciardo a vu son coéquipier Yuki Tsunoda le surqualifier lors des trois premières manches de l’année, ce qui place l’Australien sous pression désormais, notamment parce que des rumeurs concernant son avenir au sein de l’équipe commencent à émerger depuis plusieurs semaines en raison de son manque de résultat.

S’exprimant après sa course à domicile en Australie où il a terminé hors des points, Daniel Ricciardo a expliqué comment il tente de faire en sorte d’améliorer son rythme face aux difficultés : « Désormais, il y a un processus en deux parties. Je regarde autant que possible mes données, les caméras embarquées, la façon dont je conduis, sur ce qui me pousse à faire certaines choses. »

« Est-ce que c’est auto-induit ou est-ce que c’est quelque chose qui vient de la voiture et qui ne me donne pas le sentiment que je souhaite ? Ensuite, je pose beaucoup de questions aux ingénieurs, car la voiture est à peu près la même que l’an dernier. Il s’agit évidemment d’une voiture différente, mais nous n’avons pas changé toute la philosophie : le comportement en piste et les caractéristiques sont assez similaires. »

« Je pense que c’est un peu pour cela que nous sommes probablement un peu incertains sur la raison pour laquelle nous luttons autant, et je pense que Yuki [son coéquipier] est très, très à l’aise avec cela. On va continuer à travailler. »

« En tant que pilote, vous donnez tout ce que vous pouvez, mais vous vous posez autant de questions que possible afin de vous assurer que tout est comme il se doit. Je suis sûr que nous trouverons quelque chose, il faut juste garder la tête droite et les yeux rivés sur l’objectif. »

Pas comme chez McLaren

Malgré ses difficultés, Daniel Ricciardo estime qu’il ne s’agit pas du même niveau de problèmes qu’il a pu rencontrer lorsqu’il pilotait pour McLaren : « Je sais ce que je ressens, et c’est une situation très différente de celle de McLaren. » a-t-il insisté.

« Je pense qu’en 2022 j’avais surtout très peu de confiance [au volant de la McLaren], j’étais un peu confus avec la voiture et je ne la comprenais pas vraiment. Ici, c’est une chose complétement différente et ce n’est pas le cas. »

« Je n’ai certainement pas encore réalisé ce que je pensais pouvoir faire, mais ce n’est pas parce que nous nous sommes perdus ou bien que j’ai perdu confiance ou quoi que ce soit. »

« Nous savons que nous pouvons le faire, je pensais que cela aurait eu lieu ce week-end [en Australie], mais malheureusement ce n’était pas le cas. Mais il ne faut surtout pas laisser les critiques s’infiltrer, il faut rester fidèle au cap et tout s’inversera. »

Après le Grand Prix d’Australie, Daniel Ricciardo fait partie des sept pilotes qui n’ont toujours pas marqué le moindre point au championnat du monde cette saison. 

Norris admet que Piastri l’aide à devenir un meilleur pilote de F1

Le pilote McLaren, Lando Norris, estime que son coéquipier Oscar Piastri a fait de lui un meilleur pilote au cours des derniers mois depuis que le jeune australien a rejoint l’équipe de Woking en 2023.

Lando Norris et Oscar Piastri sont coéquipiers chez McLaren depuis l’an dernier et, jusqu’à présent, leur relation semble excellente au sein de l’équipe. Piastri pour sa part a connu une première année en F1 très productive et a même été élu « meilleur rookie de l’année » en 2023.

Pour leur deuxième saison en tant que coéquipiers, Piastri et Norris évoluent à un niveau très similaire au volant d’une McLaren MCL38 compétitive en ce début d’année et lorsqu’on demande à Norris s’il se sent plus sous pression que l’an dernier aux côtés de l’Australien, le pilote britannique a répondu : « L’année dernière, c’était déjà une compétition difficile. »

« Il [Piastri] s’est évidemment amélioré, car c’est sa deuxième année et qu’il est un peu plus à l’aise. » a reconnu Lando Norris, cité par Sky Sports, à propos de son coéquipier.

« Il avait déjà l’air à l’aise l’année dernière, mais maintenant, il est probablement encore plus. Il fait du bon travail, et il l’a déjà fait depuis son premier jour l’année dernière, donc je ne m’attends à rien de très différent [en 2024]. Il va me pousser et je vais le pousser, et lui et moi attendons avec impatience nos combats ensemble. »

Lorsqu’on lui demande ouvertement si Oscar Piastri fait de lui un meilleur pilote, Lando Norris a déclaré en toute franchise : « C’est le cas. Je l’ai dit depuis le premier test que nous avons fait l’année dernière durant la pré-saison. Il était dans le rythme, et même si nos commentaires s’alignent et sont à 99% du temps la même chose, il pilote toujours d’une manière légèrement différente. »

« Vous voulez toujours un coéquipier capable de vous pousser, et dans certains virages, il a un style différent et cela fonctionne. Donc, vous pouvez en apprendre et ensuite l’utiliser. Mais parfois mon style ou celui de quelqu’un d’autre peut aussi fonctionner ailleurs. Donc, si votre coéquipier est bon, vous apprendrez toujours des choses de lui. »

Avant le Grand Prix du Japon – quatrième manche de l’année – Lando Norris occupe la sixième place au championnat du monde des pilotes avec un point de retard sur son coéquipier Oscar Piastri.

Steiner : Hamilton a pris « la bonne décision » de rejoindre Ferrari

L’ancien Team Principal de l’équipe Haas, Guenther Steiner, pense que Lewis Hamilton a pris « la bonne décision » de rejoindre la Scuderia Ferrari à partir de la saison 2025, l’Italien estimant que le septuple champion du monde pourrait même avoir une chance de remporter un huitième titre avec l’écurie de Maranello.

Guenther Steiner – qui est désormais consultant de luxe pour différentes chaînes de télévision dans le paddock et accessoirement Ambassadeur du Grand Prix de Miami – a offert son point de vue sur « le transfert du siècle » annoncé plus tôt cette année en Formule 1. 

Pour l’ancien patron de l’écurie Haas, Hamilton avait besoin d’un nouveau défi dans sa carrière après être resté chez Mercedes plus d’une décennie : « On dirait qu’il a pris une bonne décision. Ce fut déjà le cas lorsqu’il a quitté McLaren pour rejoindre Mercedes, alors peut-être qu’il va aussi réussir celui-là [ce transfert]. » a déclaré Steiner à Sky Sports.

« Mais je pense que pour lui, il s’agit davantage d’un nouveau défi. Il fait partir de l’équipe [Mercedes] depuis onze ans, il a remporté six championnats et entretient de bonnes relations. »

« Mais je pense que c’est la dernière étape de sa carrière, il veut relever un nouveau défi. Evidemment, quand votre dernier défi est avec Ferrari, c’est une bonne chose d’avoir l’opportunité de le faire. »

Lewis Hamilton est toujours à la recherche d’un huitième titre mondial en Formule 1, et lorsqu’on lui demande s’il pense que le Britannique pourra décrocher son huitième sacre avec Ferrari, Steiner a répondu : « Je pense que rien n’est impossible. »

« En 2026, il y aura une toute nouvelle règlementation en termes de moteur et de châssis, donc les voitures seront nouvelles. Et s’il a un peu de chance et qu’il est au bon endroit, si Ferrari produit une bonne voiture, il pourrait être possible qu’il remporte son huitième titre. » a ajouté l’Italien.

Williams n’aura pas de châssis de rechange au Japon

Tout comme ce fut déjà le cas en Australie, l’équipe Williams participera au Grand Prix du Japon – quatrième manche de la saison 2024 de F1 – sans châssis de rechange.

Au Grand Prix d’Australie, Alex Albon a crashé sa monoplace dès le début du week-end en EL1 et, les dégâts étant trop importants, le pilote Williams n’a pas pu participer aux EL2 programmés quelques heures plus tard. 

Le problème était que l’équipe Williams ne disposait pas d’un troisième châssis à Melbourne, ce qui a obligé l’écurie de Grove à prendre la difficile décision de réquisitionner la monoplace de son deuxième pilote Logan Sargeant pour permettre à Alex Albon de rouler pour le reste du week-end.

La décision de faire rouler Alex Albon plutôt que Logan Sargeant a été prise car le Thaïlandais avait statistiquement plus de chances de terminer dans la zone des points le dimanche que son coéquipier Sargeant, qui en est à sa deuxième saison en Formule 1 et qui est donc moins expérimenté. 

S’exprimant après le Grand Prix d’Australie où l’équipe Williams n’a finalement marqué aucun point, James Vowles, Team Principal de l’équipe, a déclaré que le châssis accidenté d’Alex Albon sera réparé à temps pour le Grand Prix du Japon programmé du 05 au 07 avril à Suzuka, mais qu’une nouvelle fois, il n’y aura pas de châssis de rechange.

« Je suis convaincu que nous serons capables de réparer le châssis [endommagé]. Nous avons mis en place des mesures pour nous assurer que le châssis puisse être de retour à l’usine assez tôt lundi [le lendemain du GP d’Australie]. Je pense qu’il est arrivé vers les 02 heures du matin. » a expliqué Vowles.

« A Suzuka, nous aurons les deux voitures sans trop de problèmes. Nous n’aurons pas de châssis de rechange au Japon. Le plan initial avant le début de saison était d’avoir trois châssis comme on peut s’y attendre lors de la première manche, mais cela a doucement glissé vers la troisième manche à mesure que les retard s’accumulaient. »

« Depuis, et surtout avec le travail que nous avons actuellement sur le châssis numéro deux [celui d’Albon], il va y avoir encore un petit retard. Cela dit, nous aurons bientôt un troisième châssis. »

Les deux pilotes devront donc veiller à ne pas casser de carbone au Japon sous peine que l’écurie Williams se retrouve une nouvelle fois en difficulté comme en Australie. 

Avant le Grand Prix du Japon, l’équipe Williams n’a toujours pas marqué le moindre point au championnat du monde des constructeurs.

Sainz vise plus de podiums et de victoires avec Ferrari

Carlos Sainz espère pouvoir décrocher davantage de podiums et de victoires avec Ferrari pendant le reste de la saison, sa dernière avec l’équipe de Maranello qu’il quittera après la finale à Abou Dhabi en décembre.

Le début de l’année a été assez mouvementé pour Carlos Sainz, puisqu’avant même le début de la saison, l’Espagnol a appris que son contrat ne serait pas renouvelé pour 2025 et qu’il devrait laisser sa place au Britannique Lewis Hamilton à partir de l’an prochain. 

Sainz a ensuite décroché son premier podium de l’année au Grand Prix de Bahreïn, avant de devoir subir une opération de l’appendicite une semaine plus tard en plein milieu du Grand Prix d’Arabie Saoudite, ce qui l’a obligé à déclarer forfait pour le reste du week-end à Djeddah.

Mais quinze jours plus tard – et alors que son retour au volant de la Ferrari était plus qu’incertain – Carlos Sainz a remporté la victoire au Grand Prix d’Australie, une victoire qui a sonné pour lui comme un soulagement après toutes les mauvaises nouvelles du début d’année.

« Vous ne pouvez pas imaginer à quel point je suis fier [de sa victoire en Australie]. Surtout parce que vous savez à quel point ce début d’année a été difficile pour moi, avec le non renouvellement [de son contrat]. » a expliqué Carlos Sainz au micro de Sky Sports.

« J’ai connu de très bons tests de pré-saison après un bon programme hivernal d’entrainement, puis j’ai réussi à obtenir un podium lors de la première course [à Bahreïn]. »

« A partir de là, vous vous dites : ‘Ok, je suis prêt à me battre cette année’, mais ensuite il y a eu l’appendicite, un autre creux, et puis tout d’un coup, il y a une incertitude quant à votre retour : ‘Est-ce que je vais revenir ou pas ?’ Puis, vous revenez et vous gagnez. La vie est parfois vraiment, vraiment belle. »

Après les trois premières manches de la saison 2024, la Scuderia Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement quatre points de retard sur Red Bull Racing.

Cet excellent début de campagne pour Ferrari laisse penser à Carlos Sainz qu’il pourrait être en mesure de décrocher davantage de podiums, et peut-être même d’autres victoires pour le reste de l’année, c’est en tout cas le souhait de l’Espagnol qui aimerait terminer son voyage avec Ferrari sur une très bonne note.

« C’est une équipe qui est plus structurée. Nous avons fait tellement de progrès avec les performances de la voiture, mais aussi avec l’exécution en course, l’exécution du week-end, c’est une équipe beaucoup plus solide que là où nous étions il y a deux ans, donc je suis très fier de ces progrès. » a ajouté le Madrilène.

« Je vais tout faire pour maximiser le potentiel de cette équipe plus solide que nous avons pu créer ensemble pour essayer au cours de cette année de décrocher encore plus de podiums et de victoires, et voir où j’irais ensuite [en 2025]. »

Avant le Grand Prix du Japon – quatrième manche de l’année programmée du 05 au 07 avril – Carlos Sainz occupe la quatrième place au championnat du monde des pilotes avec 40 points inscrits, soit sept de moins que son coéquipier Charles Leclerc.

Verstappen ne veut prendre aucun risque en dehors de la F1

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, reconnaît qu’il fait tout pour ne prendre aucun risque dans son quotidien par peur de se blesser, alors qu’il est actuellement en quête d’un quatrième titre mondial en Formule 1.

Les pilotes de Formule 1 prennent évidemment de grands risques chaque week-end au volant de leur monoplace sur les différents circuits du monde entier, mais dans leur quotidien en dehors de la F1, ces derniers doivent veiller à ne prendre aucun risque afin de ne pas se blesser, ce qui pourrait être dramatique pour leur carrière. 

Interrogé pour savoir s’il prend des précautions particulières au quotidien ou bien s’il s’interdit certaines activités à risque, comme par exemple le ski, Verstappen admet qu’il n’a pas pratiqué le ski depuis de nombreuses années justement pour éviter un drame similaire à celui dont a été victime le septuple champion du monde Michael Schumacher en 2013 : « Oui, c’est dramatique et très triste [l’accident de Schumacher]. Mais d’un autre côté, vous pouvez glisser sous la douche et vous tordre le cou. Il y a des risques partout. » reconnaît le triple champion du monde en entretien avec le site Formule1.nl.

« Je n’ai pas skié depuis cinq ans à cause du risque de me casser quelque chose. Tout cela en sachant que dans les années à venir, j’ai peut-être une chance de gagner plus de courses et de redevenir champion du monde. Donc, quand on y pense, c’est normal que l’on prenne moins de risques. »

Lorsqu’on lui indique que les footballeurs ont bien souvent une clause dans leur contrat qui leur interdit de pratiquer des activités dangereuses, Max Verstappen confirme qu’il est lui aussi logé à la même enseigne : « Oui moi aussi. Pas de sports dangereux… » insiste-t-il.

Pourtant, le pilote Red Bull a déjà été vu aux côtés de son père Jos dans l’habitacle d’une voiture de rallye en tant que passager et lorsqu’on lui demande si le rallye n’est pas une activité dangereuse, le Néerlandais botte en touche : « Le vélo est également dangereux. Quand je fais du vélo, je mets toujours un casque. »

« Les courses de rallye, rouler à 180 km/h entre les arbres, je ne me vois pas faire cela ou peut-être dans un endroit désert. Dans tous les cas, j’essaie toujours d’être conscient des risques. »

Difficile de se passer du sport automobile

Sous contrat avec Red Bull jusqu’en 2028, Max Verstappen a toujours indiqué qu’il pourrait bien mettre un terme à sa carrière après cette échéance, notamment parce qu’il a débuté en Formule 1 très jeune à l’âge de 17 ans.

Et lorsqu’on lui demande s’il peut imaginer une vie sans sport automobile une fois qu’il aura pris sa retraite, Max Verstappen a répondu : « Je ne pense pas que je serai encore dans le paddock à 74 ans. Il y a des hommes de cet âge qui y trainent, mais je n’aimerais pas faire cela. »

« Je peux m’imaginer en théorie [une vie loin du sport automobile], mais maintenant je ne peux pas. En ce moment, je suis impliqué dans tout ça, notamment avec Verstappen.com Racing [son équipe]. Nous verrons ce que les prochaines années nous apporteront, mais croyez moi, quand j’aurais 74 ans, nous ne nous croiserons plus dans le paddock. »

Trois livrées spéciales pour la Red Bull RB20 en 2024

La livrée de la Red Bull RB20 de Max Verstappen et Sergio Perez sera modifiée à trois reprises cette saison en Formule 1 : en Grande-Bretagne, à Singapour et aux Etats-Unis.

Comme l’an dernier, l’écurie Red Bull a décidé de lancer une nouvelle fois cette saison un concours permettant aux fans de l’équipe de choisir une livrée spéciale pour les trois événements susmentionnés. Le ou la gagnante du concours pour chaque Grand Prix verra non seulement sa livrée être introduite sur la RB20 mais aura également la possibilité de se rendre dans le paddock de la F1 tous frais payés.

Une fois connecté à la plateforme The Paddock, la RB20 est entièrement personnalisable avec une série de motifs inspirés des livrées spéciales historiques de l’équipe, comme par exemple le CamoBull unique de la saison 2015. Des couleurs sur mesure et des autocollants exclusifs ont été créés pour l’occasion. Il existe trois packs d’autocollants uniques, liés aux 20 dernières années de présence de Red Bull en F1.

« Au cours de notre 20e année en Formule 1, nous voulions que nos fans puissent s’engager plus que jamais avec l’équipe, en veillant à ce qu’ils soient au cœur de nos célébrations. » a expliqué Olly Hughes, directeur marketing de l’équipe Red Bull Racing.

« Nous avons tiré les leçons de 2023 et voulions faire de Rebl CustMS [le nom du programme de personnalisation] un moyen créatif, mais accessible et simple, de personnaliser notre voiture, pour donner au plus grand nombre de fans possible une chance de faire partie de l’histoire de l’équipe. »

« Nous continuons à utiliser The Paddock [le site web réservé à cet effet] pour rapprocher nos plus grands supporters de la piste et CustMS est un autre exemple de la manière nouvelle et intéressante de le faire. »

Pour participer à ce concours organisé par Red Bull Racing, les fans doivent passer par le site internet The Paddock à cette adresse afin de s’inscrire.

Steiner n’est pas surpris du début de saison de Haas F1

Guenther Steiner – l’ancien Team Principal de Haas – a déclaré qu’il n’était pas surpris par le bon début de saison de son ancienne équipe en 2024, l’Italien insistant sur le fait qu’il connaissait déjà le potentiel de la VF-24 dès la fin de l’année dernière.

A la fin de la saison dernière, l’écurie Haas a pris la décision de ne pas renouveler le contrat de son emblématique Team Principal, Guenther Steiner, qui occupait ce poste depuis les débuts de l’écurie américaine en Formule 1 en 2016. 

Guenther Steiner – qui est devenu au fil des années une véritable star dans le paddock grâce à la série Drive to Survive de Netflix – est désormais consultant pour différentes chaînes de télévision et a récemment été nommé Ambassadeur du Grand Prix de Miami.

Concernant les performances de l’ancienne équipe qu’il a dirigé durant de nombreuses années, le nouveau directeur, Ayao Komatsu, a averti avant le début de la saison 2024 que Haas était susceptible d’occuper le bas du classement dès les premières manches, mais force est de constater qu’après les trois premières courses l’écurie américaine semble en bien meilleure forme que prévu avec quatre points inscrits au championnat du monde des constructeurs.

Interrogé sur le début de saison plus que correct de son ancienne équipe, Steiner pour sa part a indiqué qu’il n’était pas surpris des performances de Haas en ce début d’année : « L’équipe et Simone Resta [ancien directeur technique] ont fait du bon travail parce que la voiture était terminée l’année dernière. Cela a été fait avant mon départ. » a déclaré Steiner.

« La voiture était terminée, elle était déjà en cours d’assemblage. En fait, j’avais bien compris où ils se trouvaient, parce que je connaissais les chiffres de la soufflerie et où l’équipe devait se trouver [dans la hiérarchie]. »

« Je pense qu’au début ils ont un peu minimisé [leur potentiel] pour avoir une excuse pour commencer, et ensuite c’était mieux que ce à quoi ils s’attendaient. »

« Je sais que les techniciens italiens ont fait du bon travail l’année dernière, ils ont travaillé très dur pour produire la voiture qui roule cette année. Après, seul le temps nous dira ce qui se passera dans le futur. »

Après le Grand Prix d’Australie où les deux pilotes Haas ont terminé dans le top dix, l’écurie américaine occupe la septième place au championnat du monde des constructeurs avec deux points de moins que Visa Cash App RB.

Wolff place Max Verstappen en tête de liste pour remplacer Hamilton

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a placé le Néerlandais Max Verstappen en tête de liste des remplaçants possibles du septuple champion du monde Lewis Hamilton en 2025, à la seule condition qu’il soit disponible évidemment.

A la fin de la saison 2024, Lewis Hamilton va quitter l’écurie Mercedes pour rejoindre la Scuderia Ferrari où il fera équipe avec le Monégasque Charles Leclerc à partir de 2025. Le départ du Britannique signifie qu’il reste un baquet à pourvoir dans l’une des meilleures équipes de la grille, bien que Mercedes n’a plus remporté de course depuis la victoire de George Russell au Brésil en 2022.

Plusieurs pilotes de la grille verront leur contrat arriver à son terme à la fin de cette année et le téléphone de Toto Wolff a déjà sonné à plusieurs reprises ces dernières semaines. Mais dans un récent entretien, Toto Wolff a laissé entendre que Max Verstappen serait son favori pour remplacer Hamilton l’an prochain chez Mercedes.

« Nous avons une place libre, la seule dans les meilleures équipes – à moins que Max [Verstappen] ne décide de partir [de chez Red Bull] et alors la place ne sera plus libre chez nous. » a déclaré Toto Wolff à Fox Sports Autralie.

Lorsqu’on lui a demande si Max Verstappen serait le choix numéro un pour lui pour remplacer Lewis Hamilton à partir de la saison 2025, la réponse de l’Autrichien ne laisse aucune place au doute quant à ses intentions : « Oui. Vous voyez bien quels sont ses niveaux de performance, mais je ne voudrais pas non plus négliger les autres. »

En effet outre Verstappen, Toto Wolff a également mentionné d’autres pilotes comme le double champion du monde Fernando Alonso, l’Espagnol Carlos Sainz ou encore le jeune Kimi Antonelli qui fait partie du programme des jeunes pilotes Mercedes.

« Evidemment, il y a Fernando, qui est très excitant, et Carlos, qui est très bon. Il y a en a donc quelques-uns. » a-t-il ajouté.

Concernant les rumeurs qui l’envoient chez Mercedes à partir de la saison 2025, le triple champion du monde, Max Verstappen, a pour sa part déjà indiqué qu’il était bien dans son équipe actuelle et qu’il ne comptait pas la quitter : « L’intention de signer un contrat à long terme avec Red Bull en dit long. » a déclaré le Néerlandais dans le paddock de Djeddah en Arabie Saoudite il y a quelques semaines.

« Je sais ce que Red Bull représente pour moi dans ma carrière, j’apprécie d’être ici et je suis heureux au sein de notre équipe. Avec ces réalisations, il n’y a aucune raison de penser à partir. J’ai un contrat jusqu’à fin 2028. »

Effectivement, le pilote Red Bull est bien sous contrat jusqu’en 2028 avec son actuelle écurie, mais on a déjà vu dans le passé qu’un contrat en Formule 1 peut être rompu à tout moment.

Zhou et Bottas exhortent Stake F1 à trouver une solution à leurs problèmes

Les deux pilotes Stake F1, Valtteri Bottas et Guanyu Zhou, ont demandé à leur équipe d’apporter au plus vite des améliorations pour régler une bonne fois pour toute les problèmes d’arrêt au stand qui leur empoisonnent la vie depuis le début de la saison.

Lors des trois premières manches de l’année, l’équipe Stake F1 a été confrontée au même problème lors des arrêts au stand en course avec à chaque fois un écrou de roue récalcitrant qui coûte un temps précieux aux pilotes lors de leur arrêt. Le dernier problème en date remonte au Grand Prix d’Australie où Valtteri Bottas est resté plus de 30 secondes sur son emplacement dans la voie des stands, alors que son équipe a écopé par la suite d’une amende de 5000 euros car un écrou de roue a traversé la voie rapide de la Pit Lane.

S’exprimant après l’arrivée de la course dimanche dernier à Melbourne où il a franchi la ligne en quatorzième position, Valtteri Bottas a déclaré : « C’est vraiment un problème sur lequel nous devons continuer à travailler. »

« Ce n’est pas génial, nous savons que nous avons du travail à faire sur ce point. C’est frustrant, parce que je pense que nous avions un bon rythme et, après un bon départ, nous aurions idéalement dû marquer des points avec notre performance. Donc, c’est dur. »

« La position dans laquelle je me trouvais, et avec tous les abandons qu’il y a eu, je pense que nous aurions certainement dû marquer des points. Un arrêt au stand de 30 secondes n’est pas vraiment acceptable, mais nous y travaillons. »

De l’autre côté du garage, le Chinois Guanyu Zhou a franchi la ligne d’arrivée à la quinzième place à Melbourne après une course difficile marquée par des problèmes de boîte de vitesses sur sa C44. Mais malgré ces soucis qui n’ont rien à voir avec le problème d’arrêt au stand, Zhou a fait écho aux propos de Bottas et estime qu’il s’agit désormais d’une priorité pour son équipe.

« Cela n’a pas eu d’impact majeur sur ma course, mais il est clair que nous avons quelques problèmes. Nous devons enquêter un peu plus sur ce qu’il se passe réellement. » a déclaré Zhou.

« Je ne peux pas en dire plus, nous devons voir cela. Bien sûr, c’est un point qui est certainement la priorité à régler pour les courses restantes car c’est très important. »

Après le Grand Prix d’Australie, le représentant de Stake F1, Alessandro Alunni Bravi, a présenté ses excuses aux deux pilotes et a promis que ce problème était désormais devenue la priorité de son équipe avant le Grand Prix du Japon, prochaine manche du championnat du monde.

Depuis le début de l’année, l’écurie basée en Suisse n’a pas marqué le moindre point au championnat du monde des constructeurs.

Honda établit une nouvelle base au Royaume-Uni

Honda Racing Corporation a créé une nouvelle filiale, Honda Racing Corporation UK, qui sera donc basée comme son nom l’indique au Royaume-Uni.

Cette nouvelle société a été fondée pour effectuer principalement des tâches de maintenance et de préparation après la course sur les groupes motopropulseurs de F1 construits par Honda, tout en opérant également comme une opération logistique pour la région européenne.

Selon Honda, la création de HRC UK renforcera encore l’efficacité des opérations moteur de Honda, en soutien au partenariat à venir avec l’équipe Aston Martin, puisque en mai 2023, Honda et Aston Martin ont annoncé conjointement avoir conclu un partenariat de travail afin que Honda fournisse à l’écurie du constructeur britannique ses Unités de Puissance conformes à la nouvelle réglementation F1 qui entrera en vigueur au cours de la saison 2026.

Suite à la création de cette nouvelle société au Royaume-Uni, HRC UK commencera le recrutement d’ingénieurs, de techniciens et de membres du personnel à partir du printemps 2024.

Pour rappel : Honda fournit actuellement un support technique et une coopération marketing en tant que partenaire de l’équipe Red Bull Racing ainsi que de l’écurie VISA Cash App RB en Formule 1.

Dans le cadre de ce support technique, HRC fabrique et fournit des Unités de Puissance ainsi qu’un support pour le fonctionnement des moteurs tout au long de la saison à Red Bull Powertrains (RBPT, l’entité créée par Red Bull). Ce partenariat se poursuivra jusqu’à la saison 2025, avant que le constructeur américain Ford ne prenne la relève. 

Plus de 500 kilomètres pour Vettel au volant de la Porsche 963

Le quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel, a testé cette semaine la Porsche 963 à Motorland Aragón. L’Allemand a bouclé un total de 118 tours, soit 581 kilomètres en deux doubles relais.

Pour Sebastian Vettel, il s’agissait du premier test sur circuit avec un prototype hybride conforme à la réglementation LMDh, alors que Porsche Penske Motorsport se prépare pour les 24 Heures du Mans les 15 et 16 juin 2024 avec un test d’endurance organisé sur le circuit de 5,345 kilomètres près d’Alcañiz en Espagne.

S’exprimant après sa journée de roulage au volant de la Porsche 963, Sebastian Vettel ne cachait pas sa joie d’avoir découvert les sensations au volant d’une voiture à cockpit fermé : « Conduire la Porsche 963 sur la piste ici à Aragon – c’était vraiment amusant. J’ai d’abord dû m’habituer à tout et trouver mon rythme. » a d’abord expliqué le pilote allemand.

« L’expérience de conduite est différente [par rapport à une Formule 1] simplement à cause du toit au-dessus de la tête, ainsi que du poids plus élevé et des pneus. »

« Les pilotes d’usine Porsche ont été très utiles et m’ont expliqué ce qui était spécial et ce dont j’avais besoin pour m’habituer. Cela m’a facilité la tâche. »

Jonathan Diuguid, directeur général de Porsche Penske Motorsport, a admis après cette journée de test qu’avoir un pilote du calibre de Sebastian Vettel au volant de la 963 a été une opportunité unique pour toute son équipe.

« Avoir Sebastian Vettel ici est une opportunité unique pour l’équipe. Il est quadruple champion du monde de Formule 1. Il possède une vaste expérience des systèmes hybrides et des voitures de course de haute performance. » a déclaré Diuguid.

« Avoir sa nouvelle perspective unique sur l’endroit où se trouve la voiture et donner son avis sur nos systèmes et nos performances sont une opportunité unique. Nous sommes heureux de l’avoir ici. Il est sorti de la voiture avec un sourire, ce qui est très bien. »

Concernant l’avenir, Sebastian Vettel a insisté sur le fait qu’il ne s’agissait que d’un test avec la Porsche 963 et qu’il n’avait pas encore de plan en tête concernant de futurs projets : « Nous verrons ce qui se passera ensuite – pour le moment, il n’y a pas d’autres projets pour l’avenir. » a déclaré Vettel.