GP de France : de « graves irrégularités » dans les dépenses ?

Alors que la dissolution du Groupement d’intérêt Public (GIP) du Grand Prix de France doit être votée ce jeudi 2 février, il se pourrait que le conseil départemental du Var – qui est l’un des principaux actionnaires – s’y oppose de façon catégorique selon Var Matin.

En effet selon une information publiée par le quotidien régional, Jean Louis-Masson – président du conseil départemental du Var – aurait envoyé un courrier confidentiel à Christian Estrosi – président du GIP Grand Prix de France – dans lequel l’élu varois y dénonce « de nombreuses et graves irrégularités relevées » concernant les dépenses des six dernières années. Dans ce courrier consulté par Var Matin, il est notamment question de pressions exercées sur des élus, de frais de bouche et de déplacements à l’étranger jugés onéreux ou encore de l’attribution suspecte de certains marchés.

Dans sa lettre, Jean-Louis Masson poursuit en déplorant une certaine « opacité » imposée aux différents actionnaires, excepté la Métropole de Nice et la Région Sud et appelle à un audit externe : « On a encore des questions à poser sur beaucoup de choses. » insiste Masson qui évoque la complexité du dossier dont l’analyse pourrait prendre plusieurs mois.

La dissolution du GIP Grand Prix de France doit être votée ce jeudi, mais Jean-Louis Masson espère qu’une minorité de blocage pourra contrecarrer la dissolution du GIP et propose même une alternative en demandant à ce que le préfet de la région PACA prenne un arrêté en ce sens.

Du côté de la direction du GIP Grand Prix de France, Eric Boullier défend le bilan de ses équipes et rejette les accusations concernant les soi-disant pressions exercées sur certains élus ou les allégations sur d’éventuels marchés publics litigieux.

Au sujet des frais de déplacement à l’étranger, Eric Boullier souligne que « la Formule 1 est un sport mondial avec plus de 22 épreuves se déroulant à travers le monde », ce qui nécessite « un certain nombre de déplacements afin de pouvoir y organiser les réunions avec les détenteurs des droits et les fédérations sportives impliquées ».

Le contrat entre les organisateurs du Grand Prix de France et la F1 est arrivé à son terme l’été dernier et Stefano Domenicali, patron de la F1, avait indiqué  dés la rentrée que la course au Castellet ne se tiendrait pas en 2023.  La possibilité d’une alternance avait été évoquée et permettait d’espérer le retour du GP de France dans un avenir proche. L’annonce de l’annulation du Grand Prix de Chine 2023 à cause des mesures covid en place dans le pays avait même fait renaître chez les plus optimistes l’espoir de voir à nouveau un Grand Prix en France cette saison.

Malheureusement, la dissolution du GIP Grand Prix de France réduit quasiment à néant la perspective de revoir la Formule 1 sur le tracé varois dans les prochaines années.

Romain Grosjean ne pourra pas rouler en F1 devant ses fans au Paul Ricard

Malgré le changement de date du Grand Prix de France 2021 (avancé d’une semaine) suite à l’annonce de l’annulation du Grand Prix de Turquie en raison des restrictions de voyage en place vers ce pays par le Royaume-Uni, le test de Romain Grosjean au volant d’une Mercedes est maintenu le 29 juin sur le tracé Paul Ricard.

Bien que cette journée de test soit toujours au programme, le roulage prévu normalement deux jours plus tôt devant son public en ouverture du Grand Prix de France ne pourra finalement pas avoir lieu.

En effet, vu que le Grand Prix de France a été avancé d’une semaine par rapport à la date initiale, Grosjean ne pourra pas être en France le 20 juin puisqu’il devra participer à une course dans le championnat d’Indycar prévue la même date de l’autre côté de l’atlantique.

Impossible donc pour le pilote français de faire ses adieux comme il se doit à ses fans durant le Grand Prix de France, mais le côté positif est qu’il pourra tout de même se faire plaisir une dernière fois au volant d’une Formule 1 moderne durant toute une journée le 29 juin.

Pour rappel, Romain Grosjean pilotera la Mercedes W10 victorieuse du championnat du monde 2019 lors de cette journée. Elle sera équipée pour l’occasion de pneus Pirelli de démonstration.

Calendrier F1 2021

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Les billets pour le GP d’Espagne à moitié prix dès ce jeudi

Le circuit de Barcelona Catalunya vous fera bénéficier d’une offre spéciale sur l’achat de billets pour le Grand Prix d’Espagne (du 7 au 9 mai) à partir de ce jeudi 11 février.

Cette offre spéciale ne sera valable que pendant 48 heures à partir de demain jeudi 11 février et pour une tribune spécifique et disponible uniquement via le site web du circuit.

L’offre spéciale de 50% est applicable uniquement sur les billets de trois jours pour la tribune principale, et qui seront disponibles au prix de 220 euros.

Des mesures de sécurité renforcées

Le Grand Prix d’Espagne, qui compte donc accueillir des spectateurs au mois de mai, a mis en place des mesures de sécurité pour veiller au bon respect des gestes barrières.

Afin de maintenir la distance de sécurité sur les tribunes, le Circuit a conçu un système d’achat des billets qui, chaque fois qu’un utilisateur choisit un siège ou un groupe de sièges, le système bloquera automatiquement les sièges situés au-dessus, en dessous et de chaque côté, de sorte qu’ils ne sera pas disponible pour les autres utilisateurs.

Une autre mesure de sécurité mise en œuvre est que tous les billets seront nominaux et les utilisateurs devront entrer le nom et le prénom de chaque personne accédant aux installations pendant le Grand Prix, qui devra montrer sa carte d’identité ou son passeport à l’entrée.

Les installations seront divisées en cinq zones différentes pour contrôler la capacité et optimiser la circulation pour tous les préposés, créant des bulles et des sous-bulles qui n’incluront pas plus de 3000 personnes dans chaque secteur créé pour chaque tribune.

Les fans auront accès aux installations par la porte la plus proche et gareront leur voiture dans le parking le plus proche, dans le but d’éviter le mélange de groupes appartenant à différentes bulles.

Tant la capacité des parkings que l’accès à chacune des portes assureront l’accès des différents volumes de fans correspondant à chaque bulle. Ainsi, il sera possible de maintenir la distance de sécurité nécessaire pour tous les utilisateurs.

Compte tenu de la situation sanitaire mondiale, si l’événement n’était finalement pas organisé ou organisé sans la présence des spectateurs, le Circuit de Barcelone-Catalunya offrira à tous les acheteurs deux options: le transfert du billet à la saison suivante ou un remboursement à 100% du prix du billet.

La FFSA ne croit pas à un GP de France F1 avec des tribunes vides

Le Président de la FFSA, Nicolas Deschaux, admet qu’un Grand Prix de France de F1 à huis clos serait difficilement envisageable.

A la suite de l’allocution du Président de la république française Emmanuel Macron, qui a confirmé que les grands événements et les festivals avec un public nombreux ne pourraient se tenir au moins jusqu’à mi-juillet, la tenue du GP de France est plus qu’incertaine.

Programmé du 26 au 28 juin sur le circuit Paul Ricard au Castellet, l’édition 2020 du Grand Prix de France pourrait bien être la prochaine manche à être officiellement reportée en raison de la pandémie du Covid-19.

Mais une solution autre que le report ou l’annulation pourrait être envisagée par les promoteurs du Grand Prix de France : celle d’organiser leur course à huis clos.

Mais cette solution ne semble pas convenir au Président de la FFSA Nicolas Deschaux, qui considère au micro d’Europe 1 que la vente issue de la billetterie est primordiale pour la bonne tenue du Grand Prix.

« Bien évidemment, à partir du moment où le Grand Prix ne se tiendrait pas il y a une perte d’image. » explique Nicolas Deschaux.

« Aujourd’hui, on est bien évidemment en relation avec le promoteur – la fédération étant organisateur sportif du Grand Prix – et aujourd’hui, on est en stade d’évaluation et de différents scénario possibles, mais aussi en attente de précisions des mesures gouvernementales qui ont été annoncées. »

« Pour le promoteur – en occurrence le GIP qui est promoteur du Grand Prix de France de Formule 1 – l’assise même des recettes est dans le contrat que le promoteur signe avec le promoteur du championnat du monde – la FOM – et l’assise principale des recettes c’est la billetterie. »

« Donc, on voit mal, sauf à revoir le modèle, qu’un Grand Prix puisse se tenir à huis clos pour un promoteur local. »

Des remboursements prévus en cas d’annulation

De façon à rassurer les spectateurs qui auraient déjà réservé des place ou qui s’apprêtent à le faire, le directeur général du Grand Prix de France, Eric Boullier, a déjà fait savoir que ces personnes seraient remboursées en cas d’annulation, de huis-clos ou de report de l’épreuve.

« Les spectateurs pourront se faire rembourser leur titre d’accés au Grand Prix, ainsi que des produits et services annexes tels que le camping, les navettes ou le parking. » a déclaré Eric Boullier.