Charles Leclerc en faveur de courses de F1 en sens inverse

Le pilote Ferrari Charles Leclerc serait en faveur de l’organisation de courses en sens inverse cette année en F1.

En raison du report du début de la saison 2020 de F1 suite à la pandémie de coronavirus, la Formule 1 étudie à l’heure actuelle différents scénarios pour mettre en place un nouveau calendrier condensé.

Personne ne peut dire à l’heure actuelle quand et où débutera la saison 2020 de F1, ni même d’ailleurs si elle commencera bien un jour.

Mais dans le cas d’un début de saison 2020, plusieurs idées ont été évoquées pour permettre de disputer un maximum de courses cette année, dont celle d’organiser plusieurs Grands Prix sur un même tracé, ce qui ne serait pas un problème pour Charles Leclerc qui a été interrogé par Canal+.

« Ça changerait pas mal de choses, en plus de ça j’ai entendu parler qu’ils étaient en train de considérer que l’on pourrait faire deux courses, une dans le bon sens du circuit et l’autre en sens inverse. »

« Si c’est vraiment le cas, ce sera quelque chose de plutôt cool et je pense que ce serait bien pour la F1, on redécouvrirait les circuits sur lesquels on a beaucoup roulé, donc, ça pourrait être pas mal, mais je ne sais pas si tous les circuits peuvent se le permettre parce que bien-sûr il y a des règles de sécurité et normalement les circuits sont étudiés seulement dans un sens, mais ça pourrait être une bonne chose. »

Interrogé pour savoir ce qu’il pensait du fait que la saison 2020 pourrait être largement raccourcie, le Monégasque estime que cela pourrait permettre à certains pilotes de prendre plus de risques, ce qui pourrait peut-être créer quelques surprises.

« Ce sera une saison quand même et celui qui gagnera à la fin de l’année sera tout de même champion du monde, donc, ça reste tout aussi important. »

« Ce sera peut-être différent, prendre un risque sur une course ça pourrait du coup réussir à faire gagner beaucoup de points qui seront très importants vu qu’il y aura moins de courses, donc, il y aura peut-être plus de risques pris ou pas. »

« Mais en tout cas du côté pilote, je pense qu’il y aura un challenge en plus et ça nous poussera peut-être à essayer des choses qu’on aura pas essayé auparavant. »

La FFSA ne croit pas à un GP de France F1 avec des tribunes vides

Le Président de la FFSA, Nicolas Deschaux, admet qu’un Grand Prix de France de F1 à huis clos serait difficilement envisageable.

A la suite de l’allocution du Président de la république française Emmanuel Macron, qui a confirmé que les grands événements et les festivals avec un public nombreux ne pourraient se tenir au moins jusqu’à mi-juillet, la tenue du GP de France est plus qu’incertaine.

Programmé du 26 au 28 juin sur le circuit Paul Ricard au Castellet, l’édition 2020 du Grand Prix de France pourrait bien être la prochaine manche à être officiellement reportée en raison de la pandémie du Covid-19.

Mais une solution autre que le report ou l’annulation pourrait être envisagée par les promoteurs du Grand Prix de France : celle d’organiser leur course à huis clos.

Mais cette solution ne semble pas convenir au Président de la FFSA Nicolas Deschaux, qui considère au micro d’Europe 1 que la vente issue de la billetterie est primordiale pour la bonne tenue du Grand Prix.

« Bien évidemment, à partir du moment où le Grand Prix ne se tiendrait pas il y a une perte d’image. » explique Nicolas Deschaux.

« Aujourd’hui, on est bien évidemment en relation avec le promoteur – la fédération étant organisateur sportif du Grand Prix – et aujourd’hui, on est en stade d’évaluation et de différents scénario possibles, mais aussi en attente de précisions des mesures gouvernementales qui ont été annoncées. »

« Pour le promoteur – en occurrence le GIP qui est promoteur du Grand Prix de France de Formule 1 – l’assise même des recettes est dans le contrat que le promoteur signe avec le promoteur du championnat du monde – la FOM – et l’assise principale des recettes c’est la billetterie. »

« Donc, on voit mal, sauf à revoir le modèle, qu’un Grand Prix puisse se tenir à huis clos pour un promoteur local. »

Des remboursements prévus en cas d’annulation

De façon à rassurer les spectateurs qui auraient déjà réservé des place ou qui s’apprêtent à le faire, le directeur général du Grand Prix de France, Eric Boullier, a déjà fait savoir que ces personnes seraient remboursées en cas d’annulation, de huis-clos ou de report de l’épreuve.

« Les spectateurs pourront se faire rembourser leur titre d’accés au Grand Prix, ainsi que des produits et services annexes tels que le camping, les navettes ou le parking. » a déclaré Eric Boullier.

Kubica : « le Esport ne remplacera jamais la réalité »

Robert Kubica estime que les courses de F1 virtuelles ne pourront jamais remplacer les vraies courses automobiles.

En raison du report du début de la saison 2020 de F1, plusieurs pilotes se sont mis au Esport en attendant une reprise éventuelle du championnat du monde 2020.

L’engouement pour les courses virtuelles est bien réel en cette période de confinement, mais pour Robert Kubica, rien ne remplacera jamais les vraies courses.

« Aucun pilote ne peut piloter et se détendre en même temps. De temps en temps, je peux le faire, bien que personnellement j’espère le faire le moins possible, car cela signifierait que nous sommes de retour aux vraies courses. » explique Robert Kubica à Przeglad Sportowy.

« Elles [les courses virtuelles] sont de plus en plus haut niveau et peuvent nous occuper durant notre temps d’attente, mais cela ne remplacera jamais la réalité. »

« Si c’était le cas, nous aurions déjà d’autres champions. Les personnes en concurrence dans les simulateurs sont des spécialistes qui s’entraînent plusieurs heures par jour et pendant de nombreuses années. Il n’y a donc aucune possibilité de courir avec eux. »

« Courir chez soi n’a rien à voir avec le vrai pilotage. C’est amusant, mais il est clair que les courses en ligne et les sports électroniques en général ne peuvent pas remplacer un vrai championnat de F1. »

Sticchi Damiani sur le GP d’Italie : « difficile de faire des prévisions »

Les organisateurs du Grand Prix d’Italie n’ont pas encore pris de décision officielle pour leur course programmée au mois de septembre à Monza.

L’Italie, comme les autres pays qui accueillent une manche du championnat du monde de F1, continue de suivre l’évolution de la situation sanitaire dans le monde.

Le Grand Prix d’Italie est prévu au mois de septembre à Monza, mais sa tenue n’est absolument pas assurée à l’heure actuelle, notamment parce qu’on ne sait pas si la F1 arrivera à mettre en place un calendrier digne de ce nom en raison des différents reports.

« Les paddocks durant l’ère du coronavirus seront moins encombrés, avec une réduction de 30 ou 40% des gens à l’intérieur. » estime Angelo Sticchi Damiani.

« Pour élaborer un protocole, en plus d’avoir un groupe de travail médical, nous nous sommes tournés vers un virologue réputé. Il nous assistera lors de cette période préparatoire et nous fournira toutes les informations pour accueillir le Grand Prix d’Italie. »

« Maintenant, il est très difficile de faire des prévisions. Nous aimerions attendre encore quelques semaines avant de prendre une décision officielle. Nous devons comprendre quelle sera la situation en septembre. »

« Evidemment, nous sommes toujours prêts à renégocier notre relation avec Liberty Media [les détenteurs des droits commerciaux de la F1]. »

Quant à une course qui se disputerait sans public, Angelo Sticchi Damiani ne veut pas encore y penser : « Une course sans public nous poserait un problème. »

« Pour le moment, je préfère éviter cette hypothèse. J’espère au plus profond de mon cœur qu’un tel scénario ne se produira pas. »

Pierre Gasly : « Ça va être intense ! »

Pierre Gasly s’attend à devoir suivre un rythme très intense lorsque la saison 2020 de F1 débutera pour de bon.

En raison du report du début de la saison 2020 de F1 dû à la pandémie de Covid-19, les dirigeants de la catégorie reine travaillent actuellement pour faire en sorte de publier un nouveau calendrier 2020 largement remanié.

Pour l’instant, il semblerait que la saison 2020, qui devrait être composée de 15 et 18 courses, puisse débuter au mois de juillet et se terminerait soit à la fin du mois de décembre, soit au mois de janvier 2021.

Avec un tel calendrier condensé, Pierre Gasly a donc décidé de tout miser sur la préparation physique pendant son confinement depuis la ville de Dubaï.

« Je suis quelqu’un de très optimiste et de positif. J’ai très hâte que ça reprenne, que la situation s’améliore. » explique Pierre Gasly au quotidien Vosges Matin.

« Après, c’est une question de sécurité pour tous les gens qui travaillent dans le milieu, qui voyagent. Il ne faut mettre personne en danger et c’est surtout ça qui va faire la différence. Tous les pilotes ont envie de retrouver les pistes, de courir, mais il y a d’autres problèmes aujourd’hui à régler. »

Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense de la possibilité de disputer plusieurs, voire tous les Grands Prix, à huis clos, le pilote AlphaTauri pense que s’il s’agit de la meilleure solution pour pouvoir reprendre le championnat en toute sécurité, il faudra le faire.

« Si c’est la solution la plus « safe » pour tout le monde et que ça nous permet de reprendre le championnat plus tôt, je pense qu’il faut clairement le faire. »

« Mais ça va être bizarre. Avoir 300 000 personnes sur un week-end de Formule 1, ça rend l’atmosphère spéciale et incroyable. »

« Ça va être intense ! »

Avec probablement un calendrier avec des courses rapprochées dans le temps, la dimension physique devrait être plus importante que jamais lorsque la saison 2020 débutera pour de bon.

« Oui, c’est pour ça qu’on a voulu se concentrer sur la préparation physique avec mon coach. A la reprise, ça va être très intense. On n’aura pas d’intersaison, tout va s’enchaîner avec un rythme de trois courses tous les quatre week-ends. »

« On aura très peu de repos, de temps pour récupérer entre les Grands Prix. C’est pour ça que j’essaie de me préparer du mieux possible pour ne pas encaisser de fatigue sur les quatre, cinq mois de course qu’on aura. »

Silverstone prêt à organiser plusieurs courses de F1

Le circuit de Silverstone se dit prêt à organiser plusieurs courses de F1 sur son tracé cette année.

La F1 a évoqué l’idée d’organiser plusieurs courses d’affilée sur des circuits du calendrier cette année afin de pouvoir avoir un championnat digne de ce nom suite au report du début de saison 2020 en pleine pandémie de Covid-19.

Si pour l’heure cette idée n’en ait qu’à ses débuts, le directeur du circuit de Silverstone pour sa part se dit totalement prêt à organiser plusieurs courses sur son tracé.

« Nous avons déjà discuté de toutes sortes de permutations, y compris l’organisation de deux courses sur un week-end et deux courses sur des week-ends consécutifs. » explique Stuart Pringle à The Gaurdian.

« J’ai confiance dans notre capacité à organiser ces événements. Nous avons suffisamment d’expérience, beaucoup de connaissances, et nous pourrions clairement réaliser cela. »

« La F1 a travaillé très dur pour essayer de trouver une solution pour le championnat, et nous avons été en contact régulier avec eux. »

« On nous a demandé si nous pouvions organiser une course ou deux, si elles pouvaient se tenir à huis clos. La réponse est absolument : nous sommes ouverts à tout. »

« Je pense que la F1 prendra une décision sur le calendrier au début du mois de mai. Ils ne peuvent rien annoncer à moins d’avoir une chance d’avoir quelque chose d’assez solide pour pouvoir lancer plusieurs courses. »

« Ce délai nous conviendrait si nous n’avions pas à mettre en place l’infrastructure pour accueillir le public. »

Barcelone exclut complétement l’idée d’une course en sens inverse

Le directeur du circuit de Barcelone exclut complétement l’idée d’organiser un Grand Prix en sens inverse sur son tracé.

Avec un début de saison 2020 reporté au mois de juillet minimum, l’idée d’organiser des courses en sens inverse sur certains tracés du calendrier a été soulevée ces dernières semaines.

La F1 est actuellement en train de travailler pour essayer d’élaborer un nouveau calendrier 2020 qui serait composé d’au moins quinze courses à disputer en seulement six mois dans l’hypothèse où la saison débuterait au mois de juillet comme annoncé.

Afin de pouvoir disputer un maximum de courses en si peu de temps, il a été évoqué l’idée d’organiser plusieurs courses sur un même tracé durant un week-end dont l’une pourrait se disputer en sens inverse.

Si pour l’instant cette idée n’en est qu’à ses débuts, le directeur du tracé de Barcelone en Espagne a complétement écarté cette solution pour son circuit.

« Ce n’est pas possible à cause des mesures de sécurité. Il y a très peu de circuits en fait qui ont des tracés conçus pour fonctionner dans les deux sens en toute sécurité. » explique le directeur du circuit de Barcelone à SoyMotor.

« C’est impossible à Barcelone même si nous modifions légèrement certaines courbes. Ce ne serait pas un problème pour homologuer le circuit, car la FIA serait là pour nous aider et accélérerait les procédures, mais sur notre circuit c’est impossible en raison d’un problème de sécurité. »

Rappelons tout de même que le circuit de Barcelone a annoncé cette semaine vouloir accueillir plusieurs courses à huis clos.

Norris reste de longues heures sur son simulateur de F1

Le pilote de F1 Lando Norris peut passer de longues heures devant son écran durant cette période de confinement en jouant aux jeux vidéo.

Depuis le début du confinement en raison de la pandémie de coronavirus, certains pilotes de F1 se sont tournés vers les compétitions virtuelles.

Lando Norris, qui diffuse fréquemment ses exploits en direct sur Twitch, admet volontiers passer plusieurs heures par jour sur son simulateur de pilotage ces dernières semaines.

« Ce n’est pas toujours sur un simulateur. Je joue à d’autres jeux comme Rocket League ou Escape From Tarkov ou Call of Duty. » explique Lando Norris.

« Je joue à différents jeux, en particulier lorsque je suis en streaming, mais je passe plus de temps que tout à jouer sur mon simulateur entre ces jeux. »

« Je dirais que j’y passe en moyenne entre quatre et cinq heures [par jour]. Cela change en fonction de la compétition ou de ce que je ressens parfois, si je ne veux pas me concentrer autant et si je veux me détendre et être plus comme les autres, je joue à Call of Duty ou quelque chose comme ça. »

« Parfois, vous êtes tellement attrapé par le jeu et vous appréciez tellement le moment, que je diffuse [en direct sur Twitch] et je discute avec tout le monde. »

« Ou bien lorsque je joue à des jeux difficiles avec différentes personnes, parfois j’apprécie tellement que la journée s’est écoulée. »

Sainz va chercher à mieux comprendre sa F1 pendant le confinement

Le pilote McLaren Carlos Sainz profite de son confinement pour essayer d’en apprendre davantage sur le fonctionnement de sa monoplace et des F1 en général.

Pendant cette période de confinement, le pilote espagnol Carlos Sainz a dû se trouver de nouveaux intérêts parmi lesquels l’ingénierie ou encore l’économie.

« J’ai récemment eu l’idée de prendre des cours d’ingénierie en ligne avec mon ingénieur Tom Stallard. » explique Carlos Sainz.

« Je voudrais savoir un peu mieux comment certaines parties d’une voiture de Formule 1 fonctionnent un peu plus spécifiquement, un peu plus techniquement. »

« Je ne sais pas comment cela fonctionnerait en ligne, mais je pense que cela fonctionnerait bien, au moins cela me garderait occupé et j’utiliserai cela pour améliorer ma compréhension d’une Formule 1. »

« Je veux commencer à mieux comprendre l’économie et le marché boursier, et j’ai eu des conversations avec mon père et les gens qui l’aident avec ses investissements. »

« J’ai aussi nettoyé complètement ma garde-robe … et j’ai essayé de faire don de ces vêtements à certaines organisations ou à l’église parce que j’avais énormément de vêtements que je n’utilisait plus. »

Evidemment, parmi toutes ses nouvelles occupations, Carlos Sainz n’en oublie pas pour autant de continuer à s’entraîner physiquement : « Maintenant, je suis « Coach Carlos » plaisante l’Espagnol.

« Avec l’aide de Rupert Manwaring [son entraîneur], j’essaie de coacher ma famille dans certains régimes et plans d’entraînement et de les garder motivés – comme vous le savez, le sport vous met de bonne humeur et donne des endorphines, et je pense que cela nous garde tous heureux et nous divertit. »

Vers des Grands Prix de F1 à huis clos en Europe ?

Zak Brown, le PDG de McLaren, estime que toutes les manches de la saison 2020 qui seraient organisées en Europe pourraient se tenir à huis clos.

Pour l’instant, personne ne peut encore dire où et quand la saison 2020 de F1 débutera, ni même si elle débutera bien un jour.

Mais en attendant une annonce officielle de la part de la F1, toutes les parties travaillent pour essayer de mettre en place un calendrier compacté, et alors que personne ne sait si les potentiels Grands Prix pourront se tenir avec du public.

« Tout est très provisoire mais le Grand Prix de Grande-Bretagne, s’il est disputé à la date prévue, pourrait se tenir à huis clos. » explique le PDG de McLaren.

« En fait, il semble que peut-être toutes les manches Européennes pourraient se disputer à huis clos. »

« Dans le cadre d’un calendrier condensé, nous étudions la meilleure façon de courir autant que possible et l’une des idées est d’organiser plusieurs événements au même endroit. »

L’équipe McLaren fait partie des écuries de la grille qui ont placé une partie de leurs employés au chômage partiel durant cette période compliquée : « C’est très difficile, nous avons peu de revenus. » souligne l’Américain.

« Nous ne sommes pas en compétition et la contribution que les promoteurs et nos partenaires commerciaux nous apportent habituellement est grande. Mais désormais, ils subissent beaucoup de pression, nous avons donc fermé le robinet pour pouvoir dépenser lorsque nous serons prêts à courir de nouveau. »

Le patron de McLaren en faveur d’un week-end avec plusieurs courses

Le fait d’organiser deux courses par week-end pourrait contribuer à aider la F1 à disputer suffisamment de courses cette année selon Andreas Seidl.

En raison de l’épidémie de coronavirus, la saison 2020 de F1 n’a toujours débuté et, à l’heure actuelle, personne ne peut dire où et quand elle commencera.

L’idée d’organiser plusieurs courses sur un même tracé lors d’un week-end a été évoquée par les dirigeants de la F1 ces dernières semaines, ce qui permettrait à la catégorie reine de pouvoir mettre en place un calendrier 2020 composé d’au moins quinze rendez-vous.

« La chose la plus importante est de protéger notre personnel. » rappelle Andreas Seidl, le team principal de l’équipe McLaren, cité par Race Fans.

« Donc, si nous pouvons aider notre personnel en organisant des événements de deux jours, cela aurait du sens. »

« En termes de format d’un week-end de course, encore une fois, s’il y a une raison commerciale derrière cela, alors oui, il pourrait être judicieux de faire deux courses par week-end. »

« Mais je pense que tant que ce n’est pas le cas, pour moi le format de l’événement que nous avons en ce moment avec le temps fort des qualifications le samedi et la course le dimanche fonctionne assez bien et je ne vois pas pourquoi nous devrions y toucher encore une fois, sauf s’il y a une raison commerciale forte dans des circonstances spéciales cette année. »

« Je ne vois pas le week-end de course comme le plus gros problème. Le plus gros problème est le nombre de jours que nous passons tous loin de chez nous. Ce n’est pas différent pour vous [les médias]. »

La F1 reste « déterminée » à offrir un championnat 2020 aux fans

La F1 reste « déterminée » à offrir aux fans une saison 2020 et un championnat de Formule 1 cette année.

La Formule 1 a réaffirmé son souhait de mettre en place un championnat du monde cette année, malgré les différents reports et annulations de courses depuis le début de l’année en raison du coronavirus.

« À la lumière de la situation actuelle de COVID-19, la Formule 1 a annoncé un certain nombre de reports de course dans l’intérêt de la sécurité de nos fans, des communautés que nous visitons et de la communauté de la F1. »

« Comme indiqué récemment, notre intention est de commencer la saison 2020 à un moment donné cet été. »

« À l’heure actuelle, personne ne peut être certain de la date exacte à laquelle la situation s’améliorera, mais quand ce sera le cas, nous serons prêts à recommencer à courir. Nous sommes tous déterminés à offrir à nos fans une saison de championnat 2020. »

« La Formule 1 travaille actuellement avec les Promoteurs sur un calendrier 2020 révisé avec la séquence et le calendrier réels des courses susceptibles de différer considérablement de notre calendrier 2020 d’origine. Celui-ci sera publié en temps voulu. »

« Comme annoncé précédemment, nous utiliserons la pause estivale avancée en mars / avril pour courir pendant la période de pause estivale normale, et nous prévoyons que la date de fin de saison s’étendra au-delà de notre date de fin initiale du 27 au 29 novembre. »

« Si vous avez acheté des billets pour des courses qui ont été reportées ou annulées via F1Tickets.com, F1 Paddock Club et F1 Experiences, nous travaillons actuellement avec chaque promoteur de course sur les options de transfert et de remboursement disponibles. Nous travaillons rapidement pour finaliser ces options et nous vous contacterons. »

« Les détenteurs de billets qui n’ont pas acheté via ces services doivent obtenir les dernières informations sur les transferts ou remboursements via leur point d’achat, soit le revendeur de billets concerné, soit le site officiel du promoteur, car les processus de transfert ou de remboursement peuvent différer pour chaque course. Pour les courses non reportées, les billets des détenteurs de billets restent valables. »

Report, huis-clos, annulation : le GP de Belgique étudie tous les scénarios

Spa Grand Prix, le promoteur belge du Grand Prix de Belgique de F1, qui devait se dérouler le dimanche 30 août, n’écarte aucun scénario.

Ce mercredi 15 avril, le conseil national de sécurité belge a annoncé qu’aucun événement de masse ne pourrait avoir lieu en Belgique avant le 31 août en raison de la pandémie de Covid-19.

Programmé du 28 au 30 août, le Grand Prix de Belgique est donc concerné directement par cette mesure et ne pourra, dans l’état actuel des choses, avoir lieu à la date prévue.

Mais à plus de quatre mois de la date, il est encore bien tôt pour évoquer l’avenir du Grand Prix de Belgique au calendrier de la F1, comme l’a rappelé Vanessa Maes, la directrice générale de Spa Grand Prix.

« Tous les scénarios, report, huis-clos, annulation, vont être étudiés. » a indiqué Maes à l’agence Belga ce mercredi soir.

« Personne aujourd’hui ne peut dire quelle sera la situation dans quatre mois et demi. La priorité absolue reste la santé des Belges et des spectateurs qui viennent à Spa-Francorchamps. »

« Dans cette optique, nous soutenons la décision prise par le gouvernement. L’organisation d’un événement sportif dans cette période peut paraître futile. »

« Nous allons travailler avec le gouvernement sur les différents scénarios possibles et impossibles. Il faut nous laisser le temps de travailler et voir avec les différents experts du gouvernement et de Liberty Media [les détenteurs des droits commerciaux de la F1] ce qui sera le plus souhaitable de faire. »

Dès l’annonce du conseil national de sécurité, les organisateurs du Grand Prix de Belgique ont immédiatement suspendu la vente de billets.

Les personnes ayant déjà acheté un ou des billets pour le Grand Prix de Belgique 2020 pourront bénéficier des conditions de vente générales à savoir un report pour l’année prochaine ou un remboursement.