Calendrier F1 – Ce qui attend les fans de F1 en novembre et décembre

Interlagos : chaos dans le sprint et menace de pluie

Le circuit brésilien d’Interlagos est souvent imprévisible, tant par son tracé varié que par les risques de pluie. McLaren semble prêt à dominer à nouveau, grâce à ses performances solides à vitesse moyenne et à la bonne durée de vie de ses pneus.

Red Bull représente une menace grâce à sa vitesse en ligne droite et aux performances passées de Verstappen à São Paulo. La stabilité de Mercedes et la traction de Ferrari pourraient leur permettre de décrocher la troisième place, même si le week-end de sprint condensé signifie que les décisions de configuration ont plus d’importance.

Las Vegas : le retour de la longue ligne droite

La course nocturne de Las Vegas se caractérise par un asphalte froid, une ligne droite de deux kilomètres et des virages serrés à 90 degrés, ce qui la rend comparable à celle de Bakou. Avec un appui aérodynamique réduit, la voiture de Red Bull prend toute sa dimension, aidée en cela par sa capacité à générer de la température dans les pneus par temps frais.

Ferrari pourrait terminer deuxième ici si elle gère bien ses pneus. Mercedes pourrait également se démarquer, forte de sa victoire de l’année dernière, mais le package peu aérodynamique de McLaren la rend vulnérable. C’est le seul circuit où l’équipe papaye pourrait tomber à la quatrième place. Williams et Racing Bulls pourraient créer la surprise, surtout après leurs solides performances à Bakou.

McLaren favorite ?

Qatar : précision à grande vitesse à Losail

Le circuit international de Losail teste les performances à grande et moyenne vitesse. La force de McLaren dans les virages à grande vitesse est compensée par son avant légèrement atténué, tandis que la prise de virage précise de Red Bull donne à Verstappen une confiance suprême.

Ferrari devance à nouveau Mercedes grâce à sa maniabilité plus sûre à grande vitesse. Les températures plus basses en fin de saison rendent la gestion des pneus importante, et les qualifications pourraient être cruciales si la stratégie reste limitée à un seul arrêt comme en 2024.

Abu Dhabi : une finale équilibrée

La saison se terminera à Yas Marina, un circuit qui mélange de longues lignes droites et un secteur trois technique. McLaren excelle dans la dernière section sinueuse et Red Bull sur les lignes droites, ce qui laisse les deux équipes au coude à coude. Le package polyvalent de Ferrari devrait lui assurer la troisième place, tandis que le déficit de Mercedes en vitesse de pointe la maintiendra en quatrième position.

Avec Verstappen, Norris et Piastri tous en lice, ce sont finalement les pilotes qui pourraient faire pencher la balance dans la dernière ligne droite du championnat, plutôt que les voitures.

Conclusion

Alors, qui a vraiment la voiture la plus rapide ? En réalité, il n’y a peut-être pas de réponse unique. McLaren semble la mieux adaptée à  au Brésil et au Qatar, mais Red Bull riposte avec des atouts évidents à Las Vegas, Losail et Yas Marina.

Les deux équipes sont très proches, et de subtiles variations dans les réglages, la météo et la forme des pilotes détermineront le résultat. Mercedes et Ferrari suivent de près, chacune capable de bouleverser l’ordre établi, mais aucune des deux n’est susceptible de revendiquer la suprématie absolue dans la dernière ligne droite.

WEC : Un triplé Ferrari pour les 1 812 km du Qatar

Ferrari a terminé aux trois premières places des 1 812 km du Qatar. La Scuderia a réalisé un travail parfait malgré de nombreuses erreurs qui ont causé plusieurs pénalités.

Les 1 812 km n’ont pas été atteints. Les incidents de course n’ont pas permis de boucler toute la distance de l’épreuve. Le chrono a eu raison de cette première manche qui a finalement duré dix heures.

Un début de course assez mouvementé. Comme d’habitude, ces scènes font le charme du championnat du monde d’endurance. Mais font quelques fois des dégâts dans le peloton. La Porsche #6 a pu le constater. Après une touchette, la voiture championne du monde en titre a perdu pas mal de terrain. Mais ça aurait pu être pire.

Cadillac, qui avait réalisé de grosses qualifications a tout perdu à deux reprises. Une fois au départ, pour la #38. Puis dans la troisième heure de courses où les deux Américaines, alors en tête, se sont percutées. La #38 a abandonné tandis que la voiture sœur a perdu gros et a passé le reste de l’épreuve dans le fond du classement. Dans l’anonymat le plus complet.

Ferrari trop agressif

L’Alpine #35 est longtemps restée à la lutte pour le podium avec les deux BMW. Mais celle pilotée par Kevin Magnussen a eu du mal après un Full Course Yellow. Au ralenti, elle a perdu beaucoup de temps. Les deux Ferrari officielles affichaient un très gros rythme dans les premiers tours, distançant boucle après boucle la concurrence. Mais la #51 a enchaîné les erreurs et donc les pénalités. Cela lui a coûté un temps précieux.

En GT3, la Lexus du team Akkodis. ASP #78 avait mangé du lion sur la première moitié de cette manche d’ouverture. Souvent en lutte pour la première position, elle matait les McLaren à la peine en fin de relais. La voiture soeur, la #87, n’a pas eu la même chance. Abîmée après un accrochage, elle a dû jeter l’éponge.

La Corvette #81 a abandonné très tôt pour un problème de boîte de vitesses. La Ford #77 du Proton Competition a aussi jeté l’éponge peu après la mi-course suite à un début d’incendie.

Les nombreuses batailles dans la catégorie Hypercar ont éclipsé les actions en GT3. Sortie de presque nulle part, la Corvette #33 du TF Sport a effectué une très belle course. Les voitures de General Motor étaient tout de même à la lutte avec les McLaren, très rapides en qualification. 

En Hypercar, Aston Martin a vécu une épreuve mouvementée. La portière de la #009 décidé de prendre son indépendance. Elle s’est ouverte en plein milieu de la piste avant de quitter le bolide vert. Cette même voiture a connu plusieurs problèmes et avait un rythme bien inférieur à la concurrence. La #007 a dû abandonner. Difficile apprentissage.

Ferrari – Ferrari – Ferrari

Ferrari a sorti une stratégie parfaite. Les trois voitures – les deux officielles et la privée – se sont retrouvées aux trois premières places. À une heure de la fin, la #51 a tenté un coup de poker. En faisant rentrer Alessandro Pier Guidi dans la voiture au cheval cabré, la manœuvre était audacieuse. Mais message surprenant à un quart d’heure de la fin, les ingénieurs de la #51 ont demandé l’Italien, indirectement, de maintenir les positions. Alessandro Pier Guidi a mis la pression à Robert Kubica sur la Ferrari jaune mais sans dépasser la #83. Étrange décision. Est-ce pour que AF Corse rende un service en retour plus tard ?

Difficile première manche pour les forces françaises. Seule la Peugeot #93 a intégré la zone des points avec la neuvième position. Une seule Porsche est parvenue à se hisser dans le Top 10, la #5. Surprenant pour l’équipe qui a terminé vice-championne l’an dernier.

En GT3, la bataille pour la victoire s’est jouée jusque dans les derniers instants. Cela a offert des images magnifiques. Au final, la Corvette #33 s’est imposée. Le Racing Spirit of Léman a joué un bon coup en marquant des points, avec la neuvième place, pour sa première épreuve.

Article rédigé par Morgan Parmentier

L’article met en lumière les événements marquants des 1 812 km du Qatar, avec Ferrari dominant les débats malgré les nombreux rebondissements. En parallèle de cette course palpitante, les amateurs de jeux d’argent peuvent également ressentir l’excitation en explorant un casino en ligne argent réel. Tout comme les pilotes qui prennent des risques calculés sur la piste, les joueurs peuvent tenter leur chance dans un environnement sécurisé et réglementé. Le suspense et l’adrénaline sont au rendez-vous, que ce soit sur l’asphalte ou dans le monde virtuel des casinos en ligne.

1812 km du Qatar : Cadillac et Ferrari dominent la première journée d’essais

Ce mercredi 26 février, les deux premières séances d’essais libres des 1812 km du Qatar étaient organisées. Cadillac et Ferrari ont affiché un gros rythme.

 
Cadillac a confirmé son rythme du prologue. La marque américaine avait impressionné lors des premiers roulages officiels de la saison. Elle a récidivé lors de la première journée d’essais au Qatar. La #38 a signé le deuxième temps lors de la première session tandis que la voiture soeur était tout en haut de la feuille des temps lors de la deuxième.
 
Les Ferrari officielles ont aussi été très rapides. Les deux voitures au cheval cabré figuraient dans le trio de tête lors de la première séance. La #50 a réalisé la deuxième marque dans la séance de l’après-midi.
 
Les Alpine ont confirmé leurs intentions. Elles ont signé les septième et neuvième chronos de la deuxième séance d’essais libres. Elles étaient assez proches des Ferrari et des Toyota, qui marchaient avec les performances de Cadillac.
 
Comme prévu, ces roulages ont été compliqués pour Aston Martin. Les Valkyrie étaient assez loin dans la hiérarchie, même si leur rythme a légèrement progressé par rapport au prologue.
 
Comme la saison précédente, le team Akkodis a mené la première séance d’essais libres. Mais plus surprenant, les Lexus étaient également en haut de la feuille des temps de la deuxième session.
 
Les Iron Dames, à l’instar du prologue, figuraient dans la deuxième partie de tableau. Elles étaient tout de même devant les Mercedes des Iron Lynx. À noter que les deux voitures à l’étoile n’ont pas roulé ce matin.
 
La Racing Spirit of Léman semble s’être bien adapté à cette piste de Losail avec la sixième marque de la deuxième séance d’essais libres. Il faudra confirmer cette prestation ce jeudi 27 février.
 
La troisième séance d’essais libre est programmée à 12 heures. Les qualifications débuteront à partir de 17 heures.