Bottas : Au début, l’arrivée d’Audi en F1 était « un peu le bazar »

Valtteri Bottas quitte l’équipe Stake Sauber, qui deviendra Audi en 2026, et doit encore sécuriser son avenir, dont on sait déjà qu’il ne passera pas par un volant de titulaire en Formule 1. Le Finlandais semble susciter l’intérêt de Mercedes pour un retour dans l’équipe pour laquelle il a couru de nombreuses années aux côtés de Lewis Hamilton et où il a remporté l’intégralité de ses succès en F1, mais cette fois en qualité de pilote de tests.

Amené après le dernier GP de la saison, à Abou Dhabi, à décrire son sentiment sur l’avancée du projet F1 d’Audi, au sujet duquel beaucoup d’observateurs se posent encore de grandes questions, celui qui a pu constater l’influence mise en place de l’intérieur par le constructeur allemand donne quelques détails, et semble étayer les raisons de craindre qu’Audi ait encore un beau chantier à maitriser pour se montrer au niveau requis en F1.

Qu’est-ce qui a le plus changé depuis qu’Audi a commencé à prendre en charge l’équipe ?

« Beaucoup de gens ont changé. De plus, des personnes ont été licenciées ou ont rejoint l’équipe dans des rôles différents, ce qui a entraîné de nombreuses rotations. Il a fallu du temps pour trouver la stabilité et la structure de l’équipe. Mais au début, c’était un peu le bazar, avec des départs et des arrivées. »

Vous connaissez la qualité de Mercedes. Quel est le véritable potentiel du projet Audi ?

« Ce sera un grand défi et ils le savent. Je pense qu’ils se concentrent sur l’unité de puissance depuis longtemps et qu’ils ont beaucoup investi, donc ils vont faire du bon travail. Mais toutes les autres équipes et les fabricants de moteurs sont présents dans ce sport depuis très longtemps. Cependant, ils ont les ressources et le potentiel. Ma plus grande inquiétude concerne le châssis. Il n’est pas fabriqué par Audi, il est toujours fabriqué par Sauber, donc le châssis a vraiment besoin d’être amélioré… »

Il a toujours été difficile d’attirer les ingénieurs des équipes britanniques, ou de voir les gens venir et repartir au bout d’un an parce que ça ne marche pas pour eux personnellement en Suisse. Pensez-vous qu’ils sortiront un jour de cette situation ?

« C’est une bonne question – je l’espère. J’espère qu’ils trouveront une solution et que les dernières modifications apportées aux règles de plafonnement du budget dans un autre pays aideront Sauber. S’ils bénéficient d’une dynamique positive, davantage de personnes seront désireuses de les rejoindre, mais pour l’instant, les débuts de la marque ont été difficiles… »

 

Le QG Andretti de Silverstone accélère le recrutement pour son expansion F1 

Il y a des signes qui ne trompent pas. Andretti-Cadillac semble se rapprocher de ses aspirations en Formule 1 et poursuit son agressif planning de développement. Les mouvements en Angleterre sont un secret de polichinelle : l’équipe est pleinement concentrée sur son recrutement.

Avant la course de Las Vegas, les titres des actualités concernant Andretti comprenaient le mot FBI ! Ces représentants du bureau d’investigation fédéral étaient en effet attendus sur la manche du Nevada dans le cadre de l’enquête du gouvernement américain sur les raisons pour lesquelles l’entrée de l’équipe Andretti, approuvée par la FIA, avait été rejetée par Liberty Media.

Des initiés ont également établi un lien entre le départ du PDG de Liberty, Greg Maffei, qui aurait dit à Mario Andretti qu’il ferait “tout ce qui est en son pouvoir” pour empêcher la candidature de son fils Michael à la F1, et un accord potentiel permettant à Andretti d’entrer en F1.

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Désormais, les protagonistes se sont éloignés, aussi bien côté Liberty qu’Andretti : Michael Andretti s’est en effet également retiré d’Andretti Global, tandis que Stefano Domenicali, PDG de la F1, est lié à un passage en MotoGP – qui pourrait également faire partie d’un accord négocié, lié à Andretti-Cadillac.

« C’est l’affaire de mon fils Michael et de sa société, pas la mienne », a déclaré Mario Andretti, champion du monde 1978, interrogé par le quotidien italien La Gazzetta dello Sport. « Je ne suis impliqué dans aucune discussion.« 

« Ce que je peux dire, c’est que des nouvelles et des changements sont à venir, et que mon soutien total va à mon fils pour toutes les décisions et les choix qu’il a faits pendant cette période. »

Le nouveau siège de F1 d’Andretti Global à Silverstone accélère en tout cas soudainement ses opérations, en lançant une campagne d’embauche de 25 nouveaux spécialistes de la Formule 1. Ces nouvelles recrues rejoindront les quelque 200 personnes qui travaillent sur le projet depuis un certain temps déjà.

Par ailleurs, dans un univers aussi compétitif que celui des courses automobiles, il est essentiel de s’entourer des meilleurs. Un peu comme dans le monde des jeux de hasard, où choisir le meilleur casino en ligne France peut faire toute la différence pour maximiser ses chances de succès.

À titre de comparaison, Haas emploie environ 300 personnes, tandis que VCARB, l’équipe junior de Red Bull, compte 400 personnes.

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