Un jeune irlandais dans le viseur de Briatore et Alpine pour les tests

L’ancien junior de McLaren, Alex Dunne, serait en pourparlers avec Alpine concernant un transfert vers l’écurie basée à Enstone et un rôle dans son équipe de Formule 1 pour l’année prochaine.

L’Irlandais a quitté le programme de développement des pilotes de McLaren en octobre, après avoir participé à deux séances de FP1 en F1, respectivement en Autriche et en Italie.

Pendant cette période, le jeune homme de 20 ans était en quelque sorte en hibernation, compte tenu du long intervalle entre les manches de F2, où il a finalement terminé cinquième au classement des pilotes.

Dunne a fait l’objet de fortes spéculations selon lesquelles il était sur le point de rejoindre Red Bull, mais l’écurie de Milton Keynes a écarté cette possibilité.

Selon des informations récentes, le conseiller principal Helmut Marko, qui devrait quitter ses fonctions à la fin de l’année, aurait pris la décision arbitraire de signer Dunne, mais celle-ci aurait été bloquée par Red Bull.

Toutefois, selon un article publié par PlanetF1, Dunne aurait rencontré Flavio Briatore, conseiller exécutif et directeur d’équipe par intérim d’Alpine, et les premières discussions se seraient bien déroulées.

Il semblerait que l’équipe envisage d’utiliser Dunne comme pilote de réserve et de développement, parallèlement à une deuxième année en F2 avec son équipe actuelle, Rodin Motorsport.

Alex Dunne a participé à deux séances de FP1 en F1 en 2025 pour McLaren, avant de quitter son programme de développement des pilotes.

Alpine ne serait pas préoccupée par la possibilité que Dunne ne parvienne pas à obtenir sa super licence, qui aurait été gérée s’il avait terminé la saison de F2 dans les trois premiers.

Mais Briatore souhaite toujours recruter le talent originaire d’Offaly, car il est encore possible qu’il obtienne sa licence grâce aux résultats qu’il a obtenus au cours de l’année.

Alpine ayant confirmé tardivement sa composition pour 2026, avec l’arrivée de Franco Colapinto aux côtés de Pierre Gasly à temps plein, l’équipe semble enfin trouver une certaine stabilité avant la nouvelle saison, au cours de laquelle elle sera une écurie cliente de Mercedes.

Mais si Dunne parvient à obtenir sa super licence, il pourrait se retrouver en position d’attendre dans les coulisses pour remplacer l’Argentin s’il n’est pas à la hauteur de son coéquipier français, comme il a remplacé Jack Doohan au début de 2025.

Vidéo – Quand Liam Lawson dompte une WRC de manière spectaculaire

Qui a dit qu’un pilote de Formule 1 ne pouvait pas briller ailleurs que sur un circuit ? Certainement pas Liam Lawson ! Le jeune prodige de la F1 a décidé de relever un défi aussi fou qu’excitant : troquer son bolide habituel pour une véritable bête de rallye, sur le mythique tracé de Goodwood. Le programme ? Découvrir, apprivoiser et, pourquoi pas, égaler le rythme d’un pilote de rallye professionnel. Rien que ça !

Dès les premiers tours de roue, on sent l’adrénaline : Lawson, habitué à l’asphalte parfaitement lisse, doit composer avec une machine nerveuse, taillée pour les glissades et les changements de surface. Le contraste est saisissant, mais l’envie de bien faire se lit dans chaque geste du pilote. La première tentative est prudente, presque scolaire. Mais très vite, le Néo-Zélandais libère son talent naturel. À chaque passage, il corrige, ajuste, ose un peu plus. Et les chronos parlent d’eux-mêmes : il se rapproche dangereusement du temps de référence établi par le professionnel.

Ce qui devait être une simple expérience devient alors une démonstration éclatante. Lawson, avec son sourire malicieux et son style précis, montre qu’un grand pilote sait s’adapter à toutes les disciplines. Le public, lui, ne s’y trompe pas : l’enthousiasme monte crescendo au rythme de ses progrès, comme si chacun assistait en direct à la naissance d’un futur champion de rallye.

Au final, le pari est réussi : pour sa première incursion en WRC, Lawson impressionne, surprend et prouve que la vitesse n’a pas de frontières. De la F1 au rallye, le talent reste le même, et le plaisir aussi. Une performance qui donne envie de le revoir très vite dans d’autres disciplines, parce qu’avec Liam Lawson, chaque défi devient un spectacle !

Analyse – Le gros travail de Ferrari au simulateur avec la SF-25 avant le GP du Japon

Ferrari perfectionne son simulateur : La SF-25 bénéficie d’une mise à niveau pour Suzuka

Ferrari cherche à faire un retour rapide aux commandes de la hiérarchie en Formule 1. L’équipe de Maranello a pour objectif de le faire dès le week-end prochain sur le circuit de Suzuka, long de 5,807 kilomètres, envoyant ainsi un message clair au reste de la grille que le Cheval Cabré est toujours dans la course. L’aspect simulation, à savoir ce qui est développé et dérivé des données virtuelles, devient de plus en plus pertinent dans le sport automobile moderne. C’est particulièrement vrai dans les plus grandes séries de sport automobile, où, comme on l’a vu lors du Grand Prix de Chine, le moindre détail fait la différence.

Examinons donc en détail l’approche de Ferrari en matière de simulation. L’écurie italienne a entamé la saison de course actuelle avec une voiture qui a subi d’importantes révisions aérodynamiques, notamment dans sa gestion différente des flux d’air ainsi que des suspensions modifiées et des angles de plongée ajustés pour stabiliser la plateforme.

Cependant, un projet aussi ambitieux nécessite du temps pour être peaufiné et, avec le recul, la quantité de données recueillies par les ingénieurs et les techniciens de Maranello n’a pas été particulièrement importante.

Au cours de l’hiver, l’équipe a effectué tous les tests possibles pour élargir la fenêtre de fonctionnement de la voiture à l’aide du simulateur. Cependant, ce sont les conditions réelles de la piste qui déterminent en fin de compte les performances : du shakedown de Fiorano à la séance d’essais de pré-saison sur le circuit international de Bahreïn, les ingénieurs de Ferrari ont collecté des données afin de recalibrer les paramètres définis dans le simulateur. Comme cela a été répété à maintes reprises, le simulateur est utilisé pour préparer les week-ends de course, mais il joue également un rôle crucial pendant et après l’événement.

En effet, il permet d’enrichir l’ensemble de données utilisé pour la préparation de l’événement avec des données réelles recueillies sur la piste. Dans l’environnement de simulation, tous les paramètres du véhicule, en particulier ceux liés aux conditions ambiantes, sont réinitialisés. Ils sont ensuite utilisés pour étudier les changements de configuration pour le week-end de course et, plus important encore, pour définir les développements futurs visant à améliorer la voiture.

Ferrari a mené l’intégralité de la séance d’essais de présaison à Sakhir avec un programme spécifique, sans jamais rechercher des pics de performance. Il s’agissait d’un programme « en douceur », axé sur la recherche d’une corrélation avec les données recueillies au cours de l’hiver. On ne sait pas si l’équipe de Maranello était pleinement satisfaite de la comparaison entre les données réelles et les données simulées, bien que les principaux acteurs concernés n’aient pas exprimé d’inquiétudes.

Ne jamais pousser la voiture à ses limites a peut-être empêché la découverte de ce que l’on appelle les « gains marginaux », qui sont particulièrement précieux lorsque la voiture est poussée au maximum. Grâce aux données recueillies sur le circuit international de Bahreïn, la partie italienne a recalibré ses simulateurs à Maranello, mais sans avoir une idée précise du comportement de la voiture sur de longues distances. Les ingénieurs de Ferrari ont certainement effectué des simulations, mais ce n’est qu’une partie de l’équation.

Pour rappel, l’écart de plus de deux secondes n’était pas réel. Il s’agissait plutôt d’un signe de la différence d’approche de l’équipe. Une fois les projecteurs éteints sur le circuit de Bahreïn, Ferrari a analysé les données recueillies en piste avant de se préparer pour un circuit atypique comme celui d’Albert Park à Melbourne, qui présente de nombreuses irrégularités et plusieurs caractéristiques uniques.

Il s’agit de virages lents à 90 degrés, d’autres avec un rayon limité et d’une longue section à grande vitesse qui a effectivement obligé l’équipe à augmenter la hauteur de caisse de la voiture SF-25, entraînant une perte importante de la charge aérodynamique générée par le plancher. Après le Grand Prix d’Australie, le temps disponible pour analyser les données recueillies était relativement court, compte tenu de la course consécutive au Grand Prix de Chine.

De plus, la gamme de données de course recueillies n’était pas suffisante pour comprendre pleinement le comportement de la voiture sur de longues distances. Cependant, une chose était claire : la voiture italienne était plus rapide avec un réservoir de carburant vide, transportant moins de carburant et roulant à une hauteur de caisse plus basse. C’est précisément ce principe qui a été à l’origine du succès totalement inattendu de Lewis Hamilton dans la course Sprint.

Les données de la piste correspondaient aux données du simulateur. Avec une hauteur de caisse plus efficace, la Ferrari présentait un arrière plus stable, ce qui permettait de déplacer l’équilibre vers l’avant pour améliorer l’entrée en virage. Cependant, lors du week-end du Grand Prix de Chine, où l’équipe de Maranello a subi un coup dur, il n’y a eu qu’une seule séance d’essais libres avant que l’action sérieuse ne commence.

Le manque d’expérience en matière de simulation était évident lors de la course principale de dimanche. Sur le premier circuit vraiment exigeant de l’année, avec une course poussée à l’extrême du début à la fin, l’absence d’un soutien adéquat en matière de simulation est devenue évidente. Ce facteur a contribué en partie au mauvais calcul du poids de la voiture de Charles Leclerc et à l’usure excessive des patins de la monoplace de Lewis Hamilton, suite à un choix plus agressif en matière de hauteurs de caisse statiques.

L’importance des données recueillies en Chine était donc cruciale. Le Japon est maintenant à nos portes et d’après ce que nous savons, Ferrari a clarifié bon nombre de ces doutes. En même temps, le comportement de la voiture sur les longs trajets devrait maintenant être bien compris. La double disqualification sur le circuit de Shanghai a mis en évidence les limites de la voiture et a permis des ajustements plus précis des paramètres dans le simulateur. De plus, la semaine dernière a vu une analyse approfondie des données recueillies, qui s’est avérée très bénéfique.

Shanghai a fourni des références solides, en testant la voiture italienne sous tous les angles et en permettant aux ingénieurs de comprendre jusqu’où elle peut être poussée. Grâce à ces nouvelles informations, l’étude de configuration pour le circuit de Suzuka a été réalisée de manière efficace et cohérente. Les ingénieurs de Ferrari sont désormais mieux préparés à gérer les comportements inattendus et, en utilisant les trois séances d’essais libres, ils pourront régler la voiture de manière plus appropriée pour les qualifications et la course.

Il s’agit d’une étape clé vers l’amélioration tant attendue des performances des voitures italiennes. Un niveau d’efficacité mécanique plus élevé est attendu, renforçant la relation cruciale avec l’aérodynamique, un facteur essentiel sur le circuit japonais complexe. L’objectif principal ? Stabiliser la plateforme de la voiture dans le premier secteur, la partie la plus exigeante de la piste de Suzuka pour l’ensemble du système du véhicule.

 

Une troisième zone de DRS à Singapour

Cette année, la FIA a décidé d’ajouter une troisième zone de DRS sur le circuit de Marina Bay pour le Grand Prix de Singapour.

Cette nouvelle zone d’activation du DRS se situe entre les virages 13 et 14, avec un point de détection situé 102 mètres avant le virage 13. Le point d’activation quant à lui se situe 78 mètres après le virage 13.

La première zone de DRS du circuit de Marina Bay se situe toujours dans la ligne droite de départ/arrivée, tandis que la seconde est toujours dans la ligne droite après le virage numéro 5.

Les zones de DRS sur le circuit de Marina Bay à Singapour

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