Alpine – Paul Aron fera ses débuts en F1 avec Stake à Silverstone

Paul Aron, membre du programme junior d’Alpine, participera à son tout premier week-end de Formule 1 ce vendredi à Silverstone, où il prendra le volant d’une Stake Sauber lors de la première séance d’essais libres.

L’Estonien, actuellement engagé en Formule 2 avec l’équipe Hitech en 2024, remplacera Nico Hülkenberg le temps de la FP1. Bien qu’il reste officiellement affilié à Alpine, Aron occupe aujourd’hui le rôle de pilote de réserve pour l’écurie Stake, un poste qui lui permet désormais de prendre la piste dans le cadre d’une session officielle.

Cette apparition s’inscrit dans le cadre des obligations réglementaires imposant aux équipes d’aligner des débutants lors de deux séances d’essais libres au cours de la saison. Stake a déjà respecté deux de ces engagements via Gabriel Bortoleto en Australie et en Chine. Aron, quant à lui, bénéficiera d’une deuxième opportunité avant la trêve estivale, avec une nouvelle participation prévue au Grand Prix de Hongrie.

L’annonce intervient alors que Stake sort d’un week-end fructueux en Autriche, avec un double top 10 pour la première fois depuis le Grand Prix du Qatar 2023. Gabriel Bortoleto a signé ses premiers points en F1 avec une huitième place, tandis que Nico Hülkenberg a terminé neuvième. De son côté, Paul Aron pourrait bien récupérer le baquet de Franco Colapinto, si ce dernier ne parvient pas à convaincre chez Alpine

Valtteri Bottas en piste pour un retour en F1 chez Alpine ?

Valtteri Bottas pourrait effectuer un retour inattendu en Formule 1 dès cette saison, Alpine envisageant de modifier une nouvelle fois son duo de pilotes en cours d’année. Selon The Race, Flavio Briatore, conseiller exécutif de l’écurie française, aurait récemment sondé Mercedes pour connaître la disponibilité du pilote finlandais.

En grande difficulté au classement constructeurs, Alpine n’a inscrit aucun point en 2025, que ce soit avec Jack Doohan ou Franco Colapinto. Doohan a été écarté après six courses, remplacé par Colapinto, engagé pour un programme initial de cinq Grands Prix. Le jeune Argentin devrait encore être aligné ce week-end à Silverstone, mais son avenir semble incertain, l’équipe évaluant ses performances « course après course ». Chez Alpine, seul Pierre Gasly est parvenu à placer sa monoplace dans la zone des points (11 pts).

Bottas, sans volant cette saison après son départ de Sauber, a retrouvé un rôle de pilote de réserve chez Mercedes. Présent régulièrement dans le paddock, il joue notamment un rôle de mentor auprès du jeune Kimi Antonelli. Le Finlandais a exprimé à plusieurs reprises son souhait de retrouver un baquet en F1, son nom étant également associé au projet Cadillac, qui fera son entrée sur la grille en 2026.

Selon Autosport, Bottas serait même le favori pour mener la future écurie américaine, qui n’a pas encore dévoilé ses intentions pour la saison 2025. Cadillac pourrait opter pour l’expérience en confiant son premier siège à Bottas, tandis que Sergio Perez et Felipe Drugovich seraient en lice pour l’accompagner.

En attendant 2026, un passage par Alpine dès cet été pourrait offrir à Bottas l’opportunité de se relancer au plus haut niveau.

Franco Colapinto sous pression chez Alpine après un week-end difficile en Autriche

La situation de Franco Colapinto chez Alpine semble s’être brusquement tendue lors du Grand Prix d’Autriche. Si sa position paraissait jusque-là relativement stable, le ton a changé au cours du week-end disputé sur le Red Bull Ring.

Le pilote argentin de 22 ans avait initialement été engagé pour un programme de cinq courses, fixé par Flavio Briatore, récemment nommé directeur d’équipe après le départ d’Oliver Oakes. Briatore avait par la suite minimisé la portée de cette limite, semblant accorder plus de temps à Colapinto pour faire ses preuves.

Mais à l’issue de ces cinq épreuves, conclues en Autriche, Alpine aurait signifié à Colapinto et à son entourage qu’il devait désormais élever son niveau de performance. Jusqu’ici, l’équipe ne se serait pas montrée pleinement convaincue par le rythme affiché par le jeune pilote.

En qualifications, Colapinto s’est classé 14e, après une 12e place sur la grille au Canada deux semaines plus tôt. Il a toutefois accusé un retard d’un quart de seconde sur son coéquipier Pierre Gasly en Q1, ce dernier atteignant ensuite la Q3 pour s’élancer en 10e position.

La course s’est révélée difficile : Colapinto a terminé 15e, avec un tour de retard, seul Yuki Tsunoda terminant derrière lui parmi les pilotes classés. Une pénalité de cinq secondes lui a en outre été infligée pour avoir envoyé Oscar Piastri hors de la piste, sans impact sur son classement final mais ajoutant un accroc supplémentaire à son week-end.

À l’issue de l’épreuve, son futur reste flou, mais la pression autour du pilote argentin semble désormais comparable à celle qui pesait sur Jack Doohan avant son éviction.

Colapinto a d’abord minimisé sa performance en course. « L’équipe et moi-même nous concentrons sur l’amélioration de la voiture », a-t-il déclaré aux médias. « Nous avons semblé un peu en retrait aujourd’hui, et nous devons simplement progresser. La voiture est un peu difficile à piloter pour moi en ce moment. Elle n’est pas très régulière. Elle est rapide, mais elle ne m’a pas donné la confiance dont j’avais besoin pour pousser à grande vitesse ici. Ce fut un week-end difficile. Dans l’ensemble, nous avons fait quelques progrès, mais j’ai l’impression qu’il manquait quelque chose. »

Interrogé sur ses éventuelles inquiétudes quant à un changement de la part de Briatore, il a répondu : « Je ne suis pas vraiment inquiet. Je pense qu’il m’a beaucoup soutenu et qu’il a confiance dans la décision qu’il a prise. »

Pierre Gasly interpelle Alpine sur l’importance d’avoir un bon châssis en 2026 pour l’arrivée du moteur Mercedes

Pierre Gasly a lancé un appel clair à Alpine : l’écurie devra être prête à concevoir un châssis à la hauteur du moteur Mercedes, dont elle bénéficiera à partir de 2026. Le Français exhorte son équipe à relever ce défi technique afin de pleinement exploiter les performances attendues de cette nouvelle unité de puissance.

Alpine abandonnera en effet les moteurs Renault au terme de la saison 2025, à la suite des difficultés rencontrées depuis le gel du développement imposé en 2022. Incapable de combler les faiblesses structurelles de son bloc, Renault a décidé de cesser la production de moteurs à Viry-Châtillon à la fin du cycle réglementaire actuel.

Les rumeurs laissent entendre que les motorisations Mercedes, développées à Brixworth, pourraient dominer la nouvelle ère technique de la Formule 1. Dans ce contexte, Gasly souligne l’importance pour Alpine d’assumer pleinement sa responsabilité en matière de conception du châssis, afin de tirer parti de ce changement stratégique.

« Les [nouvelles] réglementations offrent des opportunités beaucoup plus importantes et des récompenses potentiellement beaucoup plus importantes, et nous devons nous concentrer là-dessus », a expliqué Gasly aux médias. « Vu la façon dont les gars travaillent à l’usine, tout le monde est très confiant et optimiste quant à la mise au point de la voiture, mais en même temps, nous n’aurons pas la réponse avant d’avoir mis la voiture en piste. Certes, [le fait d’avoir un moteur Mercedes] nous donne confiance, mais rien ne garantit qu’ils auront le meilleur moteur l’année prochaine, c’est juste que ces dernières années, ils semblaient être parmi les meilleurs. Ensuite, en ce qui concerne le châssis, nous savons que nous avons du travail à faire. Nous avons un châssis assez bon, mais cela ne signifie pas que nous ne pouvons pas faire mieux. Nous avons des idées pour l’améliorer, mais nous n’avons pas pu toutes les intégrer dans la voiture de cette année. Je fais confiance au processus, je sais que nous faisons la une des journaux et que les gens ne voient peut-être pas tout ce qui se passe au sein de l’équipe, et que les changements les plus visibles ne sont pas toujours ceux qui ont le plus d’impact, mais ce sont ceux qui font le plus de bruit. »

 

Esteban Ocon assure ne tirer « aucune satisfaction » des difficultés d’Alpine

Esteban Ocon a tenu à mettre les choses au clair concernant la situation actuelle d’Alpine, affirmant qu’il ne tire « aucun plaisir » des difficultés rencontrées par son ancienne écurie, malgré la détérioration de leurs relations avant son départ.

Le pilote français, qui avait rejoint l’équipe d’Enstone en 2020, y a connu des moments forts, notamment sa victoire au Grand Prix de Hongrie 2021. Mais la fin de collaboration s’est tendue, notamment après une collision remarquée avec son coéquipier Pierre Gasly à Monaco en 2024. Quelques semaines plus tard, son transfert chez Haas pour la saison 2025 était officialisé.

Ocon n’avait d’ailleurs pas disputé la dernière manche de la saison à Abu Dhabi, afin de participer aux essais post-saison avec sa nouvelle équipe. Aujourd’hui sixième au championnat avec Haas, il observe depuis les contre-performances d’Alpine, lanterne rouge chez les constructeurs, après un début de saison marqué par un changement de pilotes entre Jack Doohan et Franco Colapinto.

Interrogé sur le sort de son ancienne équipe, Ocon a réfuté toute idée de ressentiment : « Ce n’est jamais agréable de voir une écurie en difficulté, surtout une équipe avec laquelle on a partagé autant. »

Lorsqu’il a été interrogé par certains médias pour savoir si les difficultés d’Alpine le faisaient sourire, Ocon a répondu : « On ne sourit jamais en voyant quelqu’un en difficulté. Pour moi, il était très clair que je voulais venir ici depuis très longtemps. J’ai pris ma décision, il était clair que nous ne visions pas les mêmes objectifs avec l’équipe et que j’avais besoin d’un nouveau défi, car nous n’allions pas avancer ensemble. Nous n’étions pas d’accord sur beaucoup de choses. »

« Et, oui, ils ont été rapides à Bahreïn et sur certains circuits. Ils vont également travailler sur eux-mêmes. En une course, on peut rattraper son retard. Donc, même s’ils sont derniers pour l’instant, cela ne signifie pas qu’ils finiront là. Nous devons donc garder un œil sur tout le monde et faire de notre mieux de notre côté. Mais oui, je me sens vraiment bien ici. Comme je l’ai dit, Alpine aura toujours une place spéciale dans mon cœur. »

Flavio Briatore : Le départ de Luca de Meo « ne change absolument rien » pour Alpine

Le départ de Luca De Meo en qualité de PDG du Groupe Renault, propriétaire d’Alpine, ne change rien pour l’écurie Alpine Formule 1 du constructeur automobile français, a déclaré dimanche Flavio Briatore, directeur par intérim de l’équipe, à l’agence de presse Reuters.

Briatore, ancien patron des écuries Benetton et Renault F1, a fait son retour en Formule 1 il y a un an en tant que conseiller exécutif de De Meo et dirige l’écurie depuis la démission d’Oliver Oakes.

Briatore a nié avoir été chargé d’améliorer les performances de l’équipe avant sa vente. Alpine est actuellement dernière des dix équipes du championnat.

« Rien, absolument rien », a déclaré Briatore lorsqu’on lui a demandé après le Grand Prix du Canada à Montréal ce que le départ de De Meo changeait pour l’équipe.

« Rien n’a changé pour moi. Ni pour moi, ni pour l’équipe. Et félicitations à Luca pour son nouveau poste », a-t-il ajouté.

Alpine utilisera les moteurs Mercedes la saison prochaine, après que Renault a décidé en septembre dernier de mettre fin à la production de moteurs dans son usine de Viry-Chatillon, près de Paris.

L’équipe, qui compte parmi ses investisseurs l’acteur hollywoodien Ryan Reynolds et les stars de la NFL Patrick Mahomes et Travis Kelce, est actuellement la seule à utiliser des moteurs Renault.

De Meo a déclaré en octobre dernier que Renault dépensait jusqu’à 250 millions d’euros (289 millions de dollars) par an pour la production de moteurs, alors que l’achat auprès d’un autre constructeur coûterait moins de 20 millions de dollars.

F1 – Aston Martin lorgne sur George Russell en vue de 2026

Selon une source bien informée citée par Motorsport, Aston Martin envisagerait sérieusement de recruter George Russell pour mener son projet de F1 à partir de 2026, date à laquelle le sport connaîtra une importante refonte de sa réglementation technique.

Le contrat de Russell avec Mercedes arrive à échéance à la fin de la saison, et bien qu’une prolongation ait longtemps été perçue comme une formalité, aucun accord n’a encore été officialisé. Ce flou alimente les spéculations autour d’un possible changement de cap du pilote britannique.

Si une telle option se concrétisait, Aston Martin devrait alors réévaluer son duo de pilote actuel. Officiellement, Fernando Alonso et Lance Stroll sont engagés jusqu’en 2026. Cependant, la position de Stroll semble solidifiée par les liens familiaux – son père, Lawrence Stroll, étant propriétaire de l’équipe.

Quant à Alonso, sa présence remarquée dans le motorhome Alpine durant le Grand Prix du Canada a ravivé les rumeurs d’un éventuel retour dans l’écurie française, deux ans après l’avoir quittée. Le jeu des chaises musicales pourrait bien s’intensifier dans les mois à venir.

Mercedes peut-elle se passer de George Russell ? 

George Russell, qui est le seul pilote de renom sans contrat pour 2026, a insisté sur le fait qu’il ne discutait avec aucune autre équipe après sa victoire impressionnante sur Max Verstappen (Red Bull) au Canada.

« Non, je ne parle avec personne d’autre ni avec aucune équipe qui a manifesté son intérêt. J’ai toujours dit clairement que mon intention était de rester chez Mercedes. Cela a toujours été clair », a-t-il souligné. « Et, vous savez, je suis loyal envers Mercedes. Ils m’ont donné ma chance en Formule 1. Je n’ai aucune rancœur suite aux discussions qui ont eu lieu, en particulier autour de Max, car, comme je l’ai dit à maintes reprises, pourquoi les équipes ne s’intéresseraient-elles pas à Max si tout le monde le pouvait, si tous les pilotes étaient libres de tout contrat pour l’année prochaine ? Max serait le numéro un pour toutes les équipes. C’est compréhensible.
Mais au final, il n’y a que deux places dans chaque écurie et je savais que si je continuais à performer comme je le fais, ma position ne serait en aucun cas menacée. Je me sens donc bien. Nous ne sommes pas pressés de négocier mon contrat. »

Démission surprise de Luca de Meo de chez Renault, en direction de Kering et du luxe

Le PDG de Renault, Luca de Meo, quitte le constructeur automobile français pour occuper un poste en dehors du secteur automobile, a annoncé dimanche la société. Le journal Le Figaro a rapporté qu’il deviendrait le nouveau directeur général de Kering, propriétaire de Gucci. M. De Meo a redressé le constructeur automobile français en difficulté au cours de ses cinq années à sa tête, en révisant son alliance stratégique de deux décennies avec Nissan et en misant davantage sur les moteurs hybrides tout en s’orientant vers les véhicules électriques.

L’Italien remplacera François-Henri Pinault, PDG de Kering, dont la famille contrôle le conglomérat de luxe fortement endetté et qu’il dirige depuis 20 ans, selon Le Figaro.

Kering n’a pas souhaité commenter l’article du Figaro. « Luca de Meo a fait part de sa décision de quitter ses fonctions afin de relever de nouveaux défis en dehors du secteur automobile », a déclaré Renault dans un communiqué.

De Meo quittera Renault à la mi-juillet, a ajouté Renault. L’État français détient une participation de 15 % dans la société. Si cette information est confirmée, le départ de de Meo vers Kering, qui n’a pas réussi récemment à convaincre les investisseurs boursiers de ses plans pour redresser la marque Gucci, marquerait un changement radical au sein du groupe. Pinault resterait président de Kering.

Les spéculations sur la direction du groupe, qui détient également les marques Yves Saint Laurent et Balenciaga, se sont accélérées la semaine dernière après que les médias français ont annoncé que Pinault était sur le point de quitter son poste de PDG. Une personne proche de M. Pinault a déclaré vendredi à Reuters qu’il travaillait activement à sa succession, qui prévoit notamment la séparation des deux fonctions afin de recruter un nouveau PDG. L’action Kering a perdu plus de 60 % de sa valeur au cours des deux dernières années, marquées par une série d’avertissements sur résultats et de remaniements au sein de la direction.

Classement et résultat du Grand Prix de F1 du Canada 2025

Découvrez les résultats très attendus du Grand Prix de Formule 1 du Canada 2025 à Montréal !

Résultat du Grand Prix de F1 du Canada 2025

# Pilote Écurie Écart
1
 
George RUSSELL

 
Mercedes LAP 70
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull +0.228
3
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes +1.014
4
 
Oscar PIASTRI
McLaren +2.109
5
 
Charles LECLERC
Ferrari +3.442
6
 
Lewis HAMILTON
Ferrari +10.713
7
 
Fernando ALONSO
Aston Martin +10.972
8
 
Nico HULKENBERG
Stake +15.364
9
 
Esteban OCON
Haas 1L
10
 
Carlos SAINZ
Williams 1L
11
 
Oliver BEARMAN
Haas 1L
12
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1L
13
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1L
14
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1L
15
 
Pierre GASLY
Alpine 1L
16
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1L
17
 
Lance STROLL
Aston Martin 1L
18
 
Lando NORRIS
McLaren 4L
19
 
Liam LAWSON
Racing Bulls DNF
20
 
Alexander ALBON
Williams DNF

Une rumeur envoie (une nouvelle fois) Fernando Alonso chez Alpine

Fernando Alonso pourrait-il effectuer un retour inattendu chez Alpine ? C’est la rumeur relayée ce week-end par David Croft, commentateur de Sky Sports F1, depuis le paddock du Grand Prix du Canada.

Actuellement sous contrat avec Aston Martin jusqu’à la fin de la saison 2026, Alonso a quitté Alpine fin 2022. Pourtant, selon Croft, le pilote espagnol de 43 ans a été vu à plusieurs reprises dans les installations de son ancienne équipe à Montréal, notamment « à quatre reprises » dans le motorhome de l’écurie française.

Ces visites n’ont pas manqué d’alimenter les spéculations sur un éventuel rapprochement, même si aucune confirmation officielle n’a été apportée par l’une ou l’autre des parties.

« Quand il y a une rumeur concernant un changement de pilote chez Alpine, il y a aussi une rumeur concernant Fernando Alonso », a déclaré Croft lors de la couverture de la dernière séance d’essais par Sky Sports F1. « Ces rumeurs ont refait surface ce matin dans le paddock. Fernando Alonso s’est rendu quatre fois dans le motorhome Alpine au cours de ce week-end. Ce n’est pas seulement pour voir son vieil ami Flav [Briatore], même si sa mère et son père sont en ville et que je suis sûr qu’ils ont pris le temps de discuter. Y a-t-il quelque chose qui pourrait ramener Fernando Alonso à Enstone pour la quatrième fois ? Restez à l’écoute, ce n’est qu’une rumeur dans le paddock. »

Andy Cowell, PDG et directeur de l’écurie Aston Martin, a minimisé les visites d’Alonso chez Alpine.

« Je suis heureux que Fernando puisse entrer dans n’importe quel garage, il connaît beaucoup de monde dans les stands », a déclaré Cowell à Sky Sports F1. « Je suis également heureux qu’il ait signé un contrat avec nous pour l’année prochaine et j’espère qu’il restera longtemps avec nous en tant qu’ambassadeur. »

George Russell s’offre une magnifique pole au Canada, devant Verstappen et Piastri

George Russell a signé une grande performance lors des qualifications du Grand Prix du Canada, s’offrant une pole position retentissante pour Mercedes sur le circuit Gilles-Villeneuve. Avec un tour en 1:10.899, le Britannique a devancé Max Verstappen (Red Bull) de 60 millièmes et décroché ainsi la sixième pole de sa carrière.

Un an après avoir égalé Verstappen au millième près sur ce même tracé, Russell s’impose cette fois nettement face à la concurrence. Oscar Piastri, solide leader du championnat, complète le top 3 sur la grille, tandis que son coéquipier chez McLaren, Lando Norris, devra se contenter de la septième position après une erreur lors de sa première tentative en Q3.

Mercedes a confirmé ses progrès avec la quatrième place de Kimi Antonelli, qui s’élancera aux côtés de son coéquipier Lewis Hamilton, cinquième sur la grille. Fernando Alonso (Aston Martin) occupera la sixième place.

Du côté de Ferrari, Charles Leclerc n’a pas pu concrétiser son potentiel après une erreur dans son deuxième tour rapide, qui le relègue derrière Norris. Isack Hadjar, impressionnant avec Racing Bulls, s’est hissé en neuvième position, mais pourrait être rétrogradé de trois places pour avoir gêné Carlos Sainz en Q1. Alex Albon (Williams) complète le top 10, malgré un drapeau rouge provoqué en Q1 par un élément de carrosserie s’étant détaché de sa monoplace.

Tensions en Q1 : Sainz écarté, Gasly OUT

La première phase des qualifications a été mouvementée. Un drapeau rouge causé par Albon a resserré les écarts, forçant une ruée en piste à cinq minutes de la fin. Norris, alors en danger, a terminé la séance avec le meilleur temps, devant Piastri et Hamilton.

Classement de qualifications du Grand Prix du Canada 

Carlos Sainz, en revanche, a vu sa tentative compromise par Hadjar, ce qui l’a empêché de progresser en Q2. L’Espagnol, visiblement furieux, échoue à la 17e place, à seulement 0,020 seconde de la qualification. Il est devancé de justesse par Gabriel Bortoleto (Stake), qui rate également la Q2 pour huit millièmes. Lance Stroll (Aston Martin) n’a pas brillé devant son public, se classant 18e, suivi de Liam Lawson (Racing Bulls) et Pierre Gasly (Alpine).

Colapinto en embuscade lors de la Q2

En Q2, George Russell a de nouveau dominé avec un tour en 1:11.570. Yuki Tsunoda n’a pu faire mieux que 11e, mais partira dernier en raison d’une pénalité de 10 places pour avoir dépassé sous drapeau rouge lors des essais. Franco Colapinto (Alpine) en profite pour gagner une position, devançant son coéquipier Pierre Gasly pour la première fois depuis son arrivée dans l’écurie.

Nico Hülkenberg (Stake), Oliver Bearman (Haas) et Esteban Ocon (Haas) ont également été éliminés en Q2.

Classement et résultats des qualifications du Grand Prix du Canada

Consultez les résultats complets des qualifications du Grand Prix du Canada, qui s’est déroulé sur le circuit Gilles-Villeneuve.

Résultats des qualifications du Grand Prix du Canada

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
George RUSSELL
Mercedes 1:10.899 M
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:11.059 M
3
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:11.120 S
4
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:11.391 M
5
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:11.526 S
6
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:11.586 M
7
 
Lando NORRIS
McLaren 1:11.625 S
8
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:11.682 S
9
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:11.867 S
10
 
Alexander ALBON
Williams 1:11.907 S
11
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:12.102 S
12
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:12.142 M
13
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:12.183 S
14
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:12.340 S
15
 
Esteban OCON
Haas 1:12.634 S
16
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:12.385 S
17
 
Carlos SAINZ
Williams 1:12.398 S
18
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:12.517 M
19
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:12.525 S
20
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.667 S

Classement et résultats des Essais Libres 3 du Grand Prix du Canada

Résultats des Essais Libres 3 du Grand Prix du Canada

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:11.799 S
2
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:11.877 S
3
 
George RUSSELL
Mercedes 1:11.950 H
4
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:12.050 S
5
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:12.072 S
6
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:12.247 H
7
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:12.348 S
8
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:12.519 S
9
 
Carlos SAINZ
Williams 1:12.519 S
10
 
Alexander ALBON
Williams 1:12.573 S
11
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:12.651 H
12
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.684 S
13
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:12.791 H
14
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:12.794 H
15
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:12.825 S
16
 
Esteban OCON
Haas 1:12.827 M
17
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:13.060 S
18
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:13.072 S
19
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:13.172 S
20
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:13.573 S

Verstappen en tête des EL1 au Canada, Leclerc victime d’un accident spectaculaire

Max Verstappen a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix du Canada, devançant de justesse Alexander Albon et Carlos Sainz, tandis que Charles Leclerc a été victime d’un impressionnant accident avec sa Ferrari.

Le pilote monégasque a violemment endommagé sa SF-25 après seulement quinze minutes, perdant le contrôle en remontant vers le virage 3. Trop rapide à l’entrée du virage, Leclerc a freiné tardivement, heurtant la barrière avec la roue avant gauche, puis l’arrière. Malgré cet incident, il a tout de même terminé la séance à la 10e place.

De son côté, Verstappen a réalisé un tour en 1:13.193, devançant Albon de 0”039 et Sainz de 0”082. C’est la première fois cette saison que le Néerlandais domine une séance d’essais. George Russell, Lewis Hamilton et Isack Hadjar complètent le top 6, devant Lando Norris, Liam Lawson, Pierre Gasly et Leclerc.

McLaren a poursuivi son programme de développement, avec Oscar Piastri testant un nouvel aileron avant surnommé « queues de sirène », tandis que Norris utilisait une spécification plus ancienne. Les deux pilotes ont terminé respectivement 14e et 7e.

La séance a été marquée par plusieurs erreurs : Norris et Hamilton ont tous deux tiré tout droit, tandis que Russell a eu un moment difficile au virage 6. Franco Colapinto (Alpine) et Kimi Antonelli (Mercedes) ont connu des débuts compliqués, avec des sorties de piste précoces.

Verstappen, après avoir brièvement été battu par Russell, a repris l’avantage avec son meilleur chrono. Williams a confirmé son rythme, Albon se rapprochant très près du leader. Sainz, au volant d’une autre Williams dans ce week-end spécial, s’est également montré compétitif.

Derrière le top 10, on retrouve Yuki Tsunoda, Fernando Alonso, Antonelli, Colapinto et Nico Hülkenberg, ce dernier fermant la marche à 1”628 du temps de référence.

Classement et résultats des Essais Libres 1 du Grand Prix du Canada 

Découvrez tous les résultats des essais libres 1 du Grand Prix de Canada 2025.

Résultat des Essais Libres 1 du Grand Prix du Canada 

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:13.193 S
2
 
Alexander ALBON
Williams 1:13.232 S
3
 
Carlos SAINZ
Williams 1:13.275 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:13.535 S
5
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:13.620 S
6
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:13.631 S
7
 
Lando NORRIS
McLaren 1:13.651 S
8
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:13.737 M
9
 
Pierre GASLY
Alpine 1:13.817 S
10
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:13.885 S
11
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:13.927 S
12
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:13.972 S
13
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:14.002 S
14
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:14.198 S
15
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:14.203 S
16
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:14.324 S
17
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:14.520 S
18
 
Esteban OCON
Haas 1:14.605 S
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:14.645 S
20
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:14.821 M

Sondage – Quel rookie vous impressionne le plus en 2025 ?

La saison 2025 de Formule 1 se distingue par la présence exceptionnelle d’une vague de jeunes talents : pas moins de sept pilotes effectuent leurs débuts dans la discipline cette année, représentant ainsi un tiers du plateau. Une densité rare, qui souligne la transition générationnelle en cours.

De Kimi Antonelli, propulsé dans le baquet Mercedes avec l’objectif de se battre pour le podium, à Gabriel Bortoleto, titularisé chez Stake (écurie de fond de grille) ces recrues abordent leur première campagne dans des contextes extrêmement variés.

À ce groupe principal s’ajoutent Jack Doohan et Franco Colapinto, engagés successivement par Alpine. Leur rotation au sein de l’équipe française a temporairement porté le total des pilotes engagés à plus de vingt, brouillant encore un peu plus la définition du statut de « débutant ».

Tous ces jeunes pilotes évoluent dans un environnement exigeant, où la pression du résultat est immédiate. Comme l’a montré le remplacement précoce de Doohan. Leurs performances sont d’autant plus difficiles à évaluer qu’elles dépendent largement du niveau de compétitivité de leur monoplace. Un Antonelli ne peut se permettre les résultats d’un Bortoleto chez Mercedes, sous peine de voir sa position fragilisée. À l’inverse, un rookie dans une écurie modeste capable de marquer des points régulièrement suscitera vite l’intérêt des équipes de tête. Parmi les plus en vue, Isack Hadjar s’est imposé comme l’une des révélations de la saison, rebondissant avec brio après un début difficile à Melbourne. Antonelli, de son côté, confirme son statut de grand espoir, tandis que Bearman et Bortoleto ont laissé entrevoir de belles promesses, malgré un contexte technique délicat.

Cette génération 2025 est soumise à une forme de sélection naturelle accélérée, où seuls les plus performants et constants parviendront à pérenniser leur place au sein de la grille.

Sondage – Quel pilote remportera le Grand Prix du Canada 2025 ?

Ce week-end, la F1 défait ses valises sur le circuit Gilles Villeneuve, à proximité de Montréal, pour y disputer la dixième manche du championnat. Le circuit canadien est connu pour être un circuit à l’ancienne où l’on flirte régulièrement avec les murs et les rails. Les erreurs de pilotage sont souvent couteuses et nécessitent souvent l’intervention en piste de la voiture de sécurité.

L’année passée, Max Verstappen s’y était imposé avec trois secondes d’avance sur la McLaren de Lando Norris. George Russell (Mercedes) avait complété le podium. Lando Norris avait été élu « pilote du jour » et avait également signé le meilleur tour en course. La course avait été marquée par le double abandon des Ferrari (Leclerc et Sainz).

 

Mick Schumacher intensifie ses efforts pour retrouver un baquet en Formule 1

Écarté du plateau à la fin de la saison 2022 après deux années chez Haas, l’Allemand, fils du septuple champion du monde Michael Schumacher, n’a jamais cessé de viser un retour. Depuis, il a occupé un rôle de pilote de réserve chez Mercedes avant de s’engager avec Alpine en championnat du monde d’endurance.

Selon F1.com, Schumacher aurait activement œuvré en coulisses pour intégrer le projet Cadillac, avec un lobbying jugé intense en vue de décrocher l’un des deux sièges disponibles au sein de la future 11e équipe du championnat. Le site le mentionne comme l’un des candidats envisagés, bien que considéré comme « moins bien classé » que d’autres profils.

Parmi les favoris pour rejoindre Cadillac figurent Sergio Perez et Valtteri Bottas, deux pilotes au solide palmarès. Zhou Guanyu et Felipe Drugovich seraient également à l’étude.

Schumacher, pour sa part, totalise 12 points en 44 départs en F1, tous obtenus avec Haas entre 2021 et 2022. Son meilleur résultat reste une sixième place signée au Grand Prix d’Autriche.

Initialement, Cadillac ambitionnait de combiner un pilote américain avec un nom expérimenté. Toutefois, ce scénario semble désormais s’éloigner au profit d’un duo plus chevronné, l’expérience étant jugée « essentielle » par l’écurie, qui sera dirigée par Graeme Lowdon.

« C’est pourquoi Perez et Bottas sont sérieusement envisagés par Cadillac et sont en tête de liste, mais c’est aussi la raison pour laquelle quelques autres noms sont encore en lice », rapporte f1.com. L’article affirme que Cadillac n’est pas pressé de signer des pilotes, mais souhaite en engager au moins un « avant la fin de l’été » afin de faciliter le développement de la voiture. En conséquence, les négociations avec les pilotes devraient « s’accélérer dans les semaines à venir, à mesure que la liste des pilotes retenus pour les débuts de l’écurie se précise ».

F1 – Flavio Briatore entretient le flou autour d’une possible arrivée de Mick Schumacher chez Alpine

Flavio Briatore, récemment revenu sur le devant de la scène chez Alpine, a refusé de commenter l’éventualité d’un retour en Formule 1 de Mick Schumacher sous les couleurs de l’écurie d’Enstone.

L’ancien patron de Renault, désormais conseiller exécutif au sein de l’équipe, joue un rôle de plus en plus influent en coulisses, notamment sur la stratégie liée à la composition des pilotes. Depuis le départ d’Oliver Oakes en tant que directeur d’équipe le mois dernier, Briatore assure la gestion temporaire de l’écurie française.

La question du coéquipier idéal pour Pierre Gasly demeure centrale. Après six Grands Prix, Jack Doohan a été écarté au profit de Franco Colapinto. Mais les débuts du jeune Argentin n’ont pas été à la hauteur des attentes. Un accident en qualifications à Imola, suivi de deux performances discrètes à Monaco et à Barcelone, ont ravivé les doutes quant à son avenir immédiat dans l’équipe.

Colapinto devait initialement bénéficier de cinq courses pour faire ses preuves, la dernière étant programmée au Red Bull Ring. Pourtant, Briatore, interrogé lors du Grand Prix d’Émilie-Romagne, avait affirmé que le pilote bénéficierait de tout le temps nécessaire pour s’imposer. Il avait cependant fixé trois critères clairs : être rapide, éviter les accidents et inscrire des points.

Face à cette situation, les spéculations sur l’identité du futur titulaire du deuxième baquet se multiplient. Paul Aron, pilote de réserve, est cité parmi les alternatives, tout comme Jack Doohan, voire Sergio Perez, dont le nom circule autour de plusieurs équipes. Celui de Mick Schumacher actif en endurance avec Alpine, a également été évoqué.

Interrogé à Imola sur une éventuelle titularisation de l’Allemand cette saison ou en 2026, Briatore s’est contenté d’éluder la question, entretenant un flou stratégique que l’équipe semble cultiver en pleine phase de transition.

« Eh bien, je ne sais pas pourquoi nous parlons de Schumacher maintenant », a-t-il déclaré. « Nous sommes en 2025. Je ne comprends pas. Que voulez-vous savoir ? »
Christian Horner, qui était assis à côté de lui lors de la conférence de presse de la FIA, a tenté d’apporter des éclaircissements en ajoutant : « Allez-vous signer Mick Schumacher ? » Ce à quoi Briatore a répondu : « Oui, bien sûr. Tout le monde le dit. Je ne pense pas que ce soit la question à poser ici, maintenant. Question suivante. »
Lorsque le journaliste a réitéré sa question, dans le but d’obtenir une réponse, l’Italien a déclaré : « Je ne veux pas en parler. »