Bulletin météo complet pour le GP F1 des Pays-Bas

Après la pause estivale, la F1 se rend ce week-end aux Pays-Bas pour y disputer la treizième épreuve de la saison. Les gradins seront pleins à craquer de hordes de supporters orange venus acclamer le héros national Max Verstappen qui domine le championnat du monde avec huit victoires consécutives (et 10 depuis le début de la saison) ! Dans cette ambiance qui s’annonce survoltée, voyons les conditions atmosphériques qui sont attendues au-dessus des dunes de Zandvoort.

Il s’agira de la troisième édition de cette course depuis son retour au calendrier en 2021 (après une absence de 36 ans). Le circuit de Zandvoort, long de 4,259 km, présente un tracé sinueux, avec la particularité d’avoir deux virages inclinés (banking) qui rappellent les anciens circuits.

L’autre aspect marquant du circuit est sa proximité avec la mer du Nord et de la plage qui ajoute un défi supplémentaire en raison des vents qui peuvent influencer la tenue de route des monoplaces sur la piste.

Situation générale

Le dôme d’air chaud situé entre les Canaries et le nord de la Suisse et qui était responsable de la vague de chaleur est progressivement remplacé dès vendredi par un temps variable et nettement plus frais provenant des Îles Britanniques. Un petit creux barométrique entre l’Écosse et la Norvège engendre un flux du Nord-Ouest frais et humide tout au long du week-end.

Vendredi 25 août – Séance d’essais libres 1 & 2

Pour la première séance d’essais libres qui débute à 12h30, le ciel est majoritairement couvert avec une température de 19°C. En cours d’après-midi de timides éclaircies font leurs apparitions et le mercure grimpe péniblement à 20°C en maximum.

Le vent est orienté du Nord-Ouest et souffle entre 5 et 20 km/h. Le risque de précipitations pour les deux premières séances d’essais libre est faible.

Samedi 26 août – Séance d’essais libres 3 et Qualifications

La journée de samedi s’annonce un peu plus délicate car le risque d’averses est présent surtout en toute fin de matinée pour la troisième et dernière séance d’essais libres (11h30). A l’heure ou est rédigé ce bulletin météo, les quantités de précipitations sont faibles mais suffisantes pour rendre mouillé le bitume du circuit de Zandvoort. Ce risque d’averses s’estompe au cours de l’après-midi pour les qualifications et le soleil arrive parfois à s’imposer.

Le vent sera bien plus marqué que la veille et il souffle une jolie brise entre 30 et 40 km/h du secteur Sud-Ouest. Occasionnellement, des rafales pourraient dépasser 45 km/h. Côté température, il y aura très peu de variation entre les deux séances et le mercure affichera respectivement 17°C et 18°C.

Dimanche 27 août – La course

C’est dans une ambiance toujours fraîche que se déroulera la course de dimanche. Au moment où sera donné le coup d’envoi du Grand Prix (15h), le thermomètre affichera un maigre 18°C et le vent d’Ouest sera toujours bien présent (entre 30 et 40 km/h) ce qui accentuera la sensation de fraîcheur tout au long des 72 tours que comporte l’épreuve.

Le ciel sera variable avec une alternance d’éclaircies et de nuages. Pour le moment la probabilité de précipitations est faible pour la course mais la proximité immédiate de la Mer du Nord pourrait apporter de l’instabilité.

Comme à chaque Grand Prix et pour tout savoir sur les conditions atmosphériques pour le week-end, retrouvez les dernières prévisions météo horaires sur le site de notre partenaire météo en cliquant sur ce lien : Celinium.

Esteban Ocon : « La saison est loin d’être terminée »

Le Français Esteban Ocon reste persuadé que Alpine peut inverser la tendance en deuxième moitié de saison après avoir connu quelques courses difficiles avant la trêve estivale, le Normand soulignant l’importance de signer de bons résultats de manière « régulière ».

Avant le Grand Prix des Pays-Bas programmé ce week-end du 25 au 27 août à Zandvoort, l’équipe Alpine est sixième du championnat du monde des constructeurs avec 46 points de retard sur McLaren après une première partie de saison marquée par plusieurs double abandons en course qui ont coûté de très gros points à l’écurie du constructeur français.

La trêve estivale a permis à tout le monde de recharger les batteries et c’est donc avec une grande motivation que Esteban Ocon entame cette deuxième partie de saison ce week-end aux Pays-Bas, le Français insistant sur le fait que la campagne 2023 est encore loin d’être terminée.

« Je pense quil est juste de dire que nous navons pas tout à fait atteint les objectifs que nous nous étions fixés en début dannée. » nous confie Esteban Ocon à la veille du Grand Prix des Pays-Bas.

« Nous avons vécu de beaux moments, comme le podium à Monaco et la troisième place de Pierre [Gasly] au Sprint de Spa, mais nous avons également connu des périodes très difficiles. »

« La saison est loin dêtre terminée, mais nous savons que nous devons opérer à notre meilleur niveau chaque week-end pour saisir toutes les occasions qui se présentent. »

« Nous sommes motivés pour revenir encore plus forts et tout le monde a soif de bons résultats, de manière plus régulière. »

« Nous devrons être cliniques dans nos performances, continuer à apporter des évolutions pour nous rapprocher de nos concurrents et poursuivre notre travail pour que les résultats parlent pour nous en piste. »

Fernando Alonso sûr à 99% de tenter de nouveau le Dakar

Le double champion du monde de F1 Fernando Alonso dit qu’il est certain « à 99% » qu’il reviendra de nouveau sur le Dakar un jour, l’Espagnol ayant déjà participé une première fois au célèbre Rallye Raid avec Toyota en 2020.

Interrogé dans le podcast High Performance pour savoir si décrocher un troisième titre mondial en Formule 1 était une priorité pour lui, Fernando Alonso a révélé qu’il ne se focalisait pas sur cet objectif en particulier et qu’il plaçait sa participation au Dakar quasiment au même niveau.

« J’adorerais remporter le championnat une fois de plus, mais ce n’est pas la priorité absolue. » a confié Fernando Alonso.

« J’apprécie toujours le processus, surtout maintenant avec Aston Martin, qui peut devenir un prétendant pour l’avenir. »

« Mais j’aime aussi le temps passé avec l’équipe et la façon dont nous grandissons tous dans de nombreux domaines différents. »

« Je suis sûr à 99% que je tenterai à nouveau le Dakar, et ce n’est pas que le troisième titre mondial [en F1] soit moins une priorité – c’est une priorité – mais gagner le Dakar un jour est aussi une grande priorité pour moi. » a t-il ajouté.

« Je devrai peut-être tenter cette course huit ou dix ans jusqu’à ce qu’un jour j’ai de la chance et que je me batte pour la victoire. »

« Mais si j’arrive à gagner en F1, en Endurance et au Dakar, ce sera pour moi quelque chose de spécial en tant que pilote et en tant que personne. Donc, ce genre de défi est dans ma tête en ce moment. »

En 2020 lors de sa première participation au célèbre Rallye raid, Fernando Alonso avait terminé à la treizième position au volant de son Toyota Hilux.

Le point sur les classements avant la reprise de la F1

Alors que la Formule 1 fait sa rentrée des classes cette semaine avec le Grand Prix des Pays-Bas (du 25 au 27 août), jetons un œil sur les classements pilotes et constructeurs avant que les hostilités ne débutent à Zandvoort pour cette treizième manche de l’année.

Avant le Grand Prix des Pays-Bas 2023, c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui est leader du championnat du monde avec 314 points inscrits depuis le début de la saison. Le Néerlandais devance son coéquipier Sergio Perez de 125 points, tandis que le pilote Aston Martin Fernando Alonso est troisième avec 40 points de retard sur Sergio Perez.

Quatrième de ce classement pilotes, Lewis Hamilton n’est qu’à un point de Fernando Alonso (148 pts). Le septuple champion du monde devance le pilote Ferrari Charles Leclerc (99 points) qui est à égalité de points avec l’autre pilote Mercedes George Russell.

Carlos Sainz, Lando Norris, Lance Stroll et le pilote Alpine Esteban Ocon complètent le top dix du classement pilotes à la veille de la reprise de la Formule 1.

Classement pilotes F1 2023

Pilote Equipe Points
Max Verstappen Red Bull 575
Sergio Perez Red Bull 285
Lewis Hamilton Mercedes234
Fernando Alonso Aston Martin 206
Charles LeclercFerrari 206
Lando Norris McLaren205
Carlos Sainz Ferrari 200
George RussellMercedes175
Oscar Piastri McLaren 97
Lance Stroll Aston Martin 74
Pierre Gasly Alpine62
Esteban Ocon Alpine58
Alex Albon Williams 27
Yuki Tsunoda AlphaTauri 17
Valtteri Bottas Alfa Romeo 10
Nico HülkenbergHaas9
Guanyu Zhou Alfa Romeo 6
Daniel RicciardoAlphaTauri6
Kevin MagnussenHaas 3
Liam Lawson AlphaTauri 2
Logan Sargeant Williams 1
Nyck de Vries AlphaTauri 0

Du côté du classement constructeurs, Red Bull est leader avec 503 points inscrits depuis le début de l’année, soit 256 de plus que Mercedes qui est deuxième et 307 de plus que Aston Martin troisième du championnat du monde.

Quatrième de ce classement, la Scuderia Ferrari n’est qu’à 5 points de la troisième place occupée par Aston Martin, tandis que McLaren est cinquième avec une confortable avance de 46 points sur Alpine.

A l’arrière du peloton, c’est l’écurie AlphaTauri qui occupe la place de lanterne rouge avec seulement trois points inscrits en douze courses depuis le début de l’année.

Classement constructeurs F1 2023

Equipe Moteur Points
Red Bull Honda860
Mercedes Mercedes409
Ferrari Ferrari 406
McLaren Mercedes302
Aston Martin Mercedes 280
Alpine Renault 120
Williams Mercedes 28
AlphaTauri Honda 25
Alfa Romeo Ferrari 16
Haas Ferrari 12

Tout comme les autres Grands Prix tout au long de la saison 2023, vous pourrez suivre l’action en piste à Zandvoort en direct sur notre site (essais libres, qualifications et course) en rejoignant le Live Center à cette adresse à partir de ce vendredi 25 août.

La Formule 1 fait sa rentrée des classes cette semaine à Zandvoort !

Après une courte pause de quelques semaines, la Formule 1 fait sa rentrée des classes cette semaine avec le Grand Prix des Pays-Bas programmé du vendredi 25 août au dimanche 27 août sur le circuit de Zandvoort situé au bord de la mer du Nord.

Le Grand Prix des Pays-Bas est la treizième manche du championnat du monde 2023 de Formule 1 et il s’agira d’un week-end « classique » (pas de course Sprint) avec deux séances d’essais libres le vendredi, une séance d’essais libres le samedi, une séance qualificative le même jour et la course le dimanche.

Avant-dernière course du championnat du monde se disputant en Europe (la dernière est programmée une semaine plus tard en Italie à Monza), le Grand Prix des Pays-Bas est la course à domicile du double champion du monde et actuel leader du championnat Max Verstappen qui évoluera donc devant son public.

L’an dernier, c’est justement Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix des Pays-Bas 2022. Le Néerlandais devançait sur la ligne d’arrivée la Mercedes de George Russell et la Ferrari de Charles Leclerc. Derrière, Lewis Hamilton, Sergio Perez, Fernando Alonso, Lando Norris, Carlos Sainz, Esteban Ocon et Lance Stroll complétaient le top dix à l’arrivée.

Tout comme les autres Grands Prix tout au long de la saison 2023, vous pourrez suivre l’action en piste en direct sur notre site (essais libres, qualifications et course) en rejoignant le Live Center à cette adresse à partir de ce vendredi 25 août. Bonne rentrée à toutes et à tous…

Frederic Vasseur reconnaît que Leclerc est parfois impulsif

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, a admis que Charles Leclerc a été parfois un peu trop impulsif dans ses réactions au cours de la première partie de saison, le Monégasque n’ayant pas hésité à critiquer ouvertement son équipe devant les médias à plusieurs reprises depuis le début de l’année, notamment au Canada en juin dernier.

En qualifications à Montréal, Charles Leclerc été éliminé en Q2 à la suite d’une erreur de la part de son équipe qui a monté sur sa monoplace des pneumatiques Intermédiaires qui n’étaient tout simplement pas prêts (en température) au moment où il en avait besoin et le Monégasque n’a pas réussi à boucler un tour rapide dans son ultime tentative.

Immédiatement, Leclerc a laissé éclater sa colère à la radio et ne cachait pas sa frustration au carré des interviews face aux médias juste après la séance : « On aura une discussion, encore une fois, cela reste à l’intérieur du team. » avait déclaré le pilote Ferrari à Canal+.

« Moi je ne suis vraiment pas content aujourd’hui encore une fois. Il y a d’autres pilotes qui ont fait pareil que moi et qui sont passés en Q3, donc ça créé de la frustration et il faut que l’on soit meilleurs que ça, mais bon, ça fait longtemps que je le dit là maintenant, donc ça commence à être un petit peu frustrant et j’espère être un petit peu plus écouté à l’avenir. »

S’exprimant dans une interview accordée à la Gazzetta Dello Sport en Italie, le directeur de l’équipe Ferrari, Frederic Vasseur, a admis que Charles Leclerc est un pilote impulsif et que ses réactions « à chaud » devant les médias ne peuvent que causer du tord à l’équipe.

« Charles ne s’attendait pas à une saison comme celle-ci et au début il a poussé plus qu’il n’aurait dû. Désormais, il semble avoir un peu mieux digéré la situation. » a déclaré Vasseur à propos de son pilote.

« Carlos [Sainz] pour sa part est très régulier et pour cette raison il est une bonne référence pour nous. »

« En termes de caractère, Leclerc est impulsif, et si quelque chose ne va pas, il ne se retient pas. Cependant, pour son bien et celui de l’équipe, il vaut parfois mieux se calmer avant de parler. »

« A chaud, vous n’avez pas toutes les informations nécessaires pour porter un jugement définitif et devant un micro ouvert il vaut mieux prendre son temps. »

Le caractère impulsif du Monégasque n’enlève en rien son talent, mais Vasseur reconnaît que Carlos Sainz s’est nettement rapproché de son coéquipier cette saison, notamment en qualifications le samedi.

« Il [Leclerc] est toujours rapide, mais cette année si nous regardons les qualifications, Carlos était plus à sa hauteur que par le passé. » a ajouté le Français.

Au championnat du monde des pilotes, avant le GP des Pays-Bas programmé le 27 août,  Charles Leclerc occupe la cinquième place avec 99 points inscrits depuis le début de l’année, le Monégasque étant à égalité de points avec le pilote Mercedes George Russell. Carlos Sainz pour sa part est septième et accuse un retard de sept points sur son coéquipier. 

Alonso révèle son plus grand regret dans sa longue carrière

Le double champion du monde Fernando Alonso a révélé que gagner un titre avec la Scuderia Ferrari serait la première chose qu’il souhaiterait changer à propos de son passage en Formule 1 – mais l’Espagnol admet que de ne pas avoir suffisamment profité de sa carrière reste son plus grand regret.

En 2010, Fernando Alonso a rejoint la prestigieuse Scuderia Ferrari avec la ferme intention de décrocher un troisième titre mondial en Formule 1 avec l’écurie italienne. Cependant, l’Espagnol a pris la décision de quitter Ferrari à la fin de la saison 2014 sans avoir réussi à décrocher le moindre titre lors de son passage à Maranello.

Lorsqu’on lui demande quels sont ses regrets et ce qu’il aurait aimé pouvoir changer dans sa carrière, Fernando Alonso a répondu : « Gagner un championnat avec Ferrari, ce sera probablement la première chose que je choisirai si je peux remonter le temps. » a admis Fernando Alonso dans le podcast High Performance.

« En 2010, 2012, nous étions à quelques tours de remporter le championnat. Cela aurait probablement pu changer le résultat de beaucoup de choses et l’histoire derrière certaines choses. »

Mais ce que regrette le plus l’Espagnol est le fait de ne pas avoir suffisamment profité des bons moments dans sa longue et riche carrière : « Ce que je regrette, c’est sûr, c’est de ne pas avoir profité davantage de mon temps, de ma carrière. » a ajouté Fernando Alonso.

« Je sais que je suis à la fin [de sa carrière] et il y aura une nouvelle vie dans quelques années pour moi sans piloter, et quand je repenserai à ma carrière, je verrai beaucoup de bonnes choses, de bonne amitiés, des expériences incroyables. »

« Mais je pense que j’aurais dû en profiter davantage. Si j’avais l’opportunité de revivre la même vie une fois de plus, peut-être que je ne changerai rien à mes choix d’équipes, à mes choix ou à ce titre [manqué] avec Ferrari. »

« Ce que je changerai, c’est de vivre un peu plus tous ces moments et essayer d’avoir un peu plus de souvenirs de ces moments. »

« J’ai remporté le championnat au Brésil en 2005 et 2006, et je ne me souviens presque plus de rien de ces après-midi et de ces nuits, ce qui est triste. »

Désormais pilote Aston Martin, Fernando Alonso est âgé de 42 ans et l’Espagnol est le doyen de la grille de la Formule 1. L’écurie du constructeur britannique pourrait donc bien être la dernière de sa carrière qui a débuté en 2001 avec Minardi.

Felipe Massa prêt à entamer une action en justice contre la F1

Les avocats de l’ancien pilote de Formule 1, Felipe Massa, sont prêts à entamer une action en justice contre la Formule 1 et la FIA pour réclamer des dommages résultant d’un « complot » présumé qui aurait coûté le titre mondial au Brésilien en 2008.

Selon les avocats du pilote brésilien, Felipe Massa a été victime d’un complot en 2008 lorsqu’il menait le Grand Prix de Singapour et que son compatriote Nelson Piquet – qui roulait pour Renault – a délibérément envoyé sa monoplace contre un mur au 14e tour de course. Cet incident a déclenché l’entrée en piste d’une voiture de sécurité et a directement profité au coéquipier de Piquet, l’Espagnol Fernando Alonso, qui a ensuite remporté la course.

Felipe Massa pour sa part n’a pas réussi à marquer après un arrêt au stand raté, tandis qu’en fin de saison, le pilote McLaren Lewis Hamilton a battu Felipe Massa d’un point au championnat du monde 2008.

Un an plus tard, Nelson Piquet a révélé aux médias qu’on lui avait demandé en interne de crasher sa monoplace contre un mur lors du GP de Singapour 2008 pour favoriser son coéquipier Fernando Alonso, le Brésilien déclenchant ainsi le fameux scandale du « crashgate » et qui a valu à l’ancien patron de Renault, Flavio Briatore, d’être banni du sport.

Pour ne rien arranger, l’ancien patron de la Formule 1, Bernie Ecclestone, a déclaré que lui et l’ancien président de la FIA, Max Mosley, étaient au courant à l’époque que Nelson Piquet s’était délibérément crashé à Singapour, mais qu’ils n’avaient pas agi.

Felipe Massa souhaite donc obtenir réparation et a mandaté des avocats en Grande-Bretagne, au Brésil, aux Etats-Unis, en Suisse et en France pour que justice soit faite.

« En termes simples, M Massa est le champion légitime des pilotes 2008, et la F1 et la FIA ont délibérément ignoré la mauvaise gestion qui l’a privé de ce titre. » indique la lettre d’un cabinet d’avocats de Londres consultée en exclusivité par l’agence de presse Reuters.

« M Massa n’est pas en mesure de quantifier pleinement ses pertes à ce stade mais estime qu’elles devraient dépasser des dizaines de millions d’euros. Ce montant ne couvre pas les graves pertes morales et de réputation subies par M Massa. »

La lettre était adressée au PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, ancien patron de l’équipe Ferrari pour laquelle pilotait Massa en 2008, et au président de la FIA basé à Paris, Mohammed Ben Sulayem.

Les avocats précisent également que sans une réponse satisfaisante à ses réclamations potentielles, Massa avait l’intention de « poursuivre une action en justice afin d’obtenir réparation du préjudice qu’il a subi ainsi que la reconnaissance que, sans ces actes illégaux, il aurait obtenu le championnat 2008. »

Vettel a réduit l’utilisation de l’avion au maximum en 2022

Le quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel, a révélé qu’il avait réussi à baisser son empreinte carbone de plusieurs tonnes l’an dernier en choisissant de réduire au maximum l’utilisation de l’avion pour se déplacer de circuit en circuit lorsque cela était possible.

Toujours très engagé pour l’écologie, Sebastian Vettel a déjà participé à plusieurs actions en marge des Grands Prix de Formule 1 lorsqu’il était encore pilote, comme par exemple en Autriche où l’Allemand a construit avec l’aide des enfants des écoles locales un hôtel pour les abeilles. Quelques semaines plus tard, le quadruple champion du monde avait mis l’accent sur les déchets que nous produisons et a lui-même participé au ramassage des déchets dans les tribunes de Silverstone après le week-end de course.

Plus tard, Sebastian Vettel avait également attiré l’attention sur le réchauffement climatique, notamment en portant un T-shirt « Formula 1.5° » en référence au seuil de 1,5° degrés que la communauté internationale s’était fixée comme objectif à ne pas dépasser d’ici 2025.

Mais l’ancien pilote Aston Martin ne s’est pas seulement contenté d’actions « coup de poings » devant les médias, mais a lui aussi pris des mesures pour réduire son empreinte carbone : « L’environnement est l’enjeu de notre génération. »

« Nous sommes dans une décennie décisive pour le climat, et tout le monde est concerné. Nous devons nous serrer les coudes. » estime Vettel dans un entretien accordé au Red Bulletin de Red Bull.

« Il y quelques années, j’ai commencé à calculer mon empreinte carbone. Les kilomètres parcourus en voiture, chaque vol, chaque nuitée. Voir ce nombre comparé à une personne moyenne m’a époustouflé ! Après cela, j’ai pris des mesures pour réduire cette valeur. »

« J’ai commencé avec 400 tonnes – uniquement en relation avec la F1. Au final, je n’étais plus qu’à 60 tonnes. »

Interrogé justement pour savoir ce qu’il a bien pu faire pour réduire au maximum son empreinte carbone, l’Allemand a révélé qu’il avait fait l’impasse sur l’avion pour se déplacer de circuit en circuit, du moins quand cela était possible.

« La majeure partie de cette réduction est due à l’élimination des vols. A l’exception de Silverstone et de Budapest, je l’ai fait pour toutes les courses européennes la saison dernière. »

« Je ne veux rien dicter à personne ni me présenter comme un ange, mais c’est comme ça que j’ai commencé moi-même. Finalement, cette étape était plutôt logique – comme toutes les autres plus petites que j’avais franchies en parallèle – je me suis senti très satisfait. »

Finalement, le fait de supprimer au maximum les vols en avion en 2022 a permis à Sebastian Vettel de redécouvrir des sensations oubliées : « Adolescent, votre permis de conduire était votre billet pour la liberté ! Quand je suis arrivé en sport automobile, je conduisais beaucoup au début, mais je me suis vite lassé de parcourir de longues distances sur la route. » a ajouté l’Allemand.

« C’est comme ça qu’est entré en jeu l’avion, puis l’avion privé, parce que le gain de temps était extrême. Mais revenir en arrière m’a fait du bien. »

« Vous pouvez mieux planifier les choses, vous prenez les choses en main. Bien sûr, je n’aurais pas pu aller jusqu’en Australie [en voiture], sinon j’aurais raté la course, ou du moins celle qui a suivi. »

« Mais chaque fois que je le pouvais, j’aimais être de retour sur terre et voir des choses que j’aurais manquées dans un avion. J’ai aussi remarqué que la prétendue perte de temps n’est pas réellement une perte. »

Sachez que chez F1only.fr nous cherchons également à réduire au maximum notre empreinte carbone et tous les déplacements en Europe se font donc en voiture [hybride ou électrique] et même en train pour le Grand Prix de Monaco, nos bureaux étant basés non loin de la Principauté….

Quand Horner saute dans la piscine avec une cape de Superman

Vous avez déjà certainement vu les images d’un Christian Horner sautant dans la piscine de la barge Red Bull à Monaco en 2006 avec une cape de Superman, mais connaissez-vous l’histoire derrière ce saut devenu légendaire ? 

En 2005, le Britannique Christian Horner est nommé team principal de l’équipe Red Bull qui fait ses débuts en Formule 1 après avoir racheté l’écurie Jaguar. Au terme de cette première campagne en catégorie reine, Red Bull marque 34 points et flirte même plusieurs fois avec des podiums.

En 2006, lorsque l’écurie débute sa deuxième saison en F1, Christian Horner est toujours à la tête de Red Bull, et à la veille du Grand Prix de Monaco, le Britannique a eu une discussion avec Martin Brundle – le conseiller de David Coulthard – qui lui a dit que Coulthard était toujours fort dans les rues de la Principauté et qu’un podium était possible ce week-end là malgré le manque de performance de la Red Bull face à la concurrence.

Peu convaincu dans un premier temps, Christian Horner décide finalement de lancer un pari et indique à Martin Brundle qu’il sautera nu dans la piscine de l’Energy Station de Red Bull si David Coulthard monte sur le podium.

Le dimanche, David Coultard a réussi à terminer sur la troisième marche du podium avec 52 secondes de retard sur le vainqueur Fernando Alonso, ce qui voulait dire que Horner venait de perdre officiellement son pari.

« J’avais oublié ce stupide pari. Quand David [Coulthard] franchit la ligne, son conseiller me dit que cela va me coûter un saut [dans la piscine, ndlr] et qu’ils ont hâte de me voir me déshabiller. » a expliqué Horner dans le podcast High Performance.

Dos au mur, Christian Horner n’avait pas d’autre choix que d’honorer son pari et le Britannique s’est donc exécuté, non sans avoir essayé au préalable de négocier les conditions : « Je croyais pouvoir m’en tirer si je le faisais de nuit. » a indiqué Horner.

« Tous les médias étaient autour de la piscine. Heureusement, David [Coulthard] a été compatissant et m’a donné sa cape de Superman pour cacher mes attributs masculins. »

Après ce premier saut, Horner a renouvelé l’expérience à plusieurs reprises les années suivantes, mais le Britannique a décidé de rester entièrement habillé…

Les recommandations de Rosberg à un Perez sous pression

Le champion du monde de F1 2016, Nico Rosberg, estime que Sergio Perez devrait tout simplement oublier la perspective de défier son coéquipier Max Verstappen au championnat cette année et plutôt se concentrer sur lui-même pour faire un meilleur travail.

Sergio Perez a débuté la campagne 2023 sur les chapeaux de roues avec deux victoires lors des quatre premières courses et semblait pourvoir défier son coéquipier Max Verstappen au championnat du monde, avant de connaître une série de courses plus compliquées par la suite. 

A partir du Grand Prix de Monaco, Sergio Perez a vu peu à peu l’écart avec son coéquipier devenir de plus en plus grand au championnat du monde et le Mexicain accuse désormais 125 points de retard sur Max Verstappen après la douzième manche de l’année disputée à Spa-Francorchamps fin juillet.

Dans ce contexte – et alors qu’il ne reste que dix courses à disputer – il semble bien difficile pour Sergio Perez de rattraper son retard sur un Max Verstappen au sommet de sa forme, le Néerlandais ayant décroché dix victoires en douze courses.

Pour Nico Rosberg – qui s’est battu pour le titre mondial contre son coéquipier Lewis Hamilton en 2016 – Sergio Perez devrait tout simplement essayer de se recentrer sur lui-même pour le reste de la saison, notamment en se coupant du monde extérieur à commencer par les médias ou les réseaux sociaux.

« Je recommanderais à Sergio de couper tous les médias et de ne pas regarder les réseaux sociaux. » a déclaré Nico Rosberg dans le podcast de Sky Sports.

« Il va voir tellement de mêmes [ phénomène repris et décliné en masse sur Internet selon Wikipédia] contre lui, des commentaires contre lui, des journalistes poser des questions contre lui. il doit vraiment se détacher de tout ça. »

« J’ai complétement désactivé tous mes réseaux sociaux, mes e-mails et le monde de l’actualité lorsque je me battais pour le championnat [en 2016,ndlr]. » a ajouté l’Allemand.

Rosberg admet également que la situation de Sergio Perez a été encore un peu plus compliquée avec le retour sur la grille de Daniel Ricciardo chez AlphaTauri à partir du Grand Prix de Hongrie. Le Mexicain se retrouvant désormais encore plus sous pression avec la possibilité que Ricciardo récupère son baquet à partir de 2025.

« Le seul problème, c’est qu’il doit encore se rendre sur le circuit et s’asseoir devant 50 journalistes qui vont lui demander : « Hé Sergio, tu as l’air de faire face au plus grand combat de ta carrière, penses-tu pouvoir t’en sortir ? » Cela vous touche toujours parce qu’il faut écouter. Vous ne pouvez pas ignorer et vous devez répondre aux questions. »

« Et la prochaine question sera : « Hé Sergio, ressens-tu la menace de Ricciardo ? As-tu l’impression que tu pourrais perdre ton baquet ? » C’est l’une des parties les plus difficiles du week-end pour Sergio en ce moment. Il s’agit donc de se déconnecter et de se concentrer. »

Oublier son objectif…

L’une des meilleures solutions selon Rosberg pour atténuer la pression croissante sur les épaules de Perez serait tout simplement de s’abstenir de défier son coéquipier Max Verstappen pour le reste de la saison et de se concentrer sur lui-même.

« Il était très concentré l’hiver dernier sur « Je veux battre Max, je veux être champion ». Mais je pense qu’il est temps d’oublier ça et de faire week-end après week-end et session après session un travail fantastique. »

« Il faut se préparer au mieux que vous pouvez, gérer les risques, faire un travail fantastique, et vous reconstruire comme ça. C’est de cela qu’il s’agit, et c’est ce qu’il doit essayer de faire. »

Pour Massa, Verstappen va tout gagner jusqu’en 2026

Pour l’ancien pilote de F1, Felipe Massa, le double champion du monde Max Verstappen va très certainement remporter tous les titres mondiaux jusqu’en 2026, lorsqu’une nouvelle réglementation technique entrera en vigueur en Formule 1.

Depuis le début de la saison 2023, Red Bull a décroché douze victoires sur les douze manches déjà disputées, dont dix rien que pour Max Verstappen et deux pour son coéquipier Sergio Perez. Grâce à cette performance, le pilote néerlandais est leader du championnat du monde avec une très confortable avance de 125 points sur Sergio Perez.

Certains estiment que la domination de Verstappen signifie qu’il n’y a plus aucun suspense quant à savoir quel pilote décrochera le titre mondial cette année et que cette nette domination du Néerlandais fait beaucoup de tort à la catégorie reine, tandis que d’autres comme Felipe Massa vont même plus loin en estimant que le pilote Red Bull fera main basse sur tous les championnats jusqu’en 2026.

« Je pense que jusqu’en 2026, lorsque nous aurons le changement de réglementation, Verstappen gagnera tout. » a déclaré Felipe Massa, cité par Marca.

« Avec une réglementation identique, Verstappen est supérieur, Red Bull est supérieur. Donc, jusqu’en 2026, nous pouvons nous attendre à ce que Verstappen remporte tous les titres. »

« En toute logique, nous aurons un grand changement [en 2026], et avec toutes les nouveautés, nous aurons de nouvelles voitures, et il ne restera plus qu’à savoir si la Red Bull sera la même qu’aujourd’hui. Mais pour le moment, je ne vois personne au niveau de Verstappen. »

Avant le Grand Prix des Pays-Bas programmé le dernier week-end d’août à Zandvoort, Max Verstappen est leader du championnat pilotes avec 125 points d’avance sur Sergio Perez et 165 points sur le troisième Fernando Alonso, alors qu’il ne reste que dix courses à disputer cette saison.

Andretti-Cadillac attend une réponse de la FIA en septembre

Mario Andretti admet qu’il n’y a rien d’autre à faire que d’attendre une potentielle réponse positive de la part de la FIA concernant la candidature d’Andretti-Cadillac pour devenir la onzième équipe de la grille en Formule 1.

Andretti Global et General Motors via la marque Cadillac ont annoncé en début d’année leur intention de saisir l’opportunité de participer au championnat du Monde de Formule 1 en unissant leurs forces. L’équipe Andretti-Cadillac serait basée aux États-Unis avec une installation de soutien au Royaume-Uni. 

L’équipe d’Andretti-Cadillac a soumis à la FIA une déclaration d’intérêt via un processus formel mis en place par l’instance dirigeante, et si la candidature d’Andretti-Cadillac était retenue par la FIA, cela porterait le nombre de voitures à 22 sur la grille en 2025, ce qui n’est plus arrivé depuis 2016 en Formule 1.

Pour Mario Andretti – le père de Michael Andretti à la tête du projet – il n’y a plus rien d’autre à faire que d’attendre une réponse définitive de la part de la FIA qui devrait arriver début septembre selon lui.

« De notre côté, nous suivons simplement le processus, et essayons de remplir toutes les cases. » a déclaré Andretti à RacingNews365.

« Nous avons tout fait, mais maintenant c’est entre leurs mains [de la FIA et de la F1] et nous n’avons plus qu’à attendre désormais. Mais nous devrions en savoir plus d’ici peu. Il n’y a pas de calendrier précis, mais on nous a dit début septembre [pour une réponse]. »

Concernant une potentielle arrivée en 2025 et non en 2024 comme voulu initialement, Andretti estime que ce report d’une année est un facteur clé dans la décision d’accepter ou pas la candidature de son équipe : « Ce n’est pas seulement bénéfique [l’arrivée en 2025], mais c’est un facteur clé. »

« C’est un point qui a été mis en avant assez fortement et je pense que c’est logique. Au début, [nous ciblions] 2024, mais au fur et à mesure que le processus s’éternisait, 2025 est devenu plus faisable, et c’est donc vers cela que nous travaillons. »

Récemment, le Dr Helmut Marko, conseiller motorsport de Red Bull, a suggéré que Andretti pourrait racheter l’équipe Alpine déjà présente sur la grille afin de faciliter son arrivée en Formule 1, mais Andretti a insisté sur le fait que cette option [de racheter une équipe déjà existante] a été écartée depuis un certain temps.

« Nous sommes évidemment ouverts à toutes les opportunités, mais en ce qui concerne l’achat d’une autre équipe, tout a déjà été épuisé de ce côté-ci. » a expliqué Andretti en réponse aux propos de Helmut Marko.

Chez Ferrari, Frederic Vasseur appelle à rester calme

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Fred Vasseur, a insisté sur le fait que son équipe doit rester calme et se concentrer sur son travail malgré le fait que l’écurie italienne accuse un retard colossal sur le leader du championnat Red Bull après les douze premières courses de l’année.

Au cours de la première partie de saison, Ferrari a vu peu à peu Red Bull s’envoler au championnat du monde des constructeurs et l’équipe de Maranello accuse déjà après les douze premières manches un retard de plus 300 points sur l’écurie de Milton Keynes qui a décroché toutes les victoires jusqu’à présent.

Malgré cet écart en termes de performance, Ferrari a tout de même fait d’importants progrès au cours des dernières courses et a décroché trois podiums depuis le début de la saison [Bakou, Autriche et Belgique] et occupe après le GP de Belgique la quatrième place avec seulement un point de retard sur Aston Martin au championnat.

En même temps, l’écurie McLaren a elle aussi fait d’importants progrès en l’espace de quelques courses et s’est rapprochée de Ferrari qu’elle talonne de 88 points. 

Interrogé sur les performances de son équipe lors de cette première partie de saison, Frederic Vasseur a insisté sur le fait que tout le monde doit impérativement garder son calme en interne car la campagne 2023 est encore loin d’être terminée et qu’un rien suffit à renverser la vapeur tant les écarts sont faibles derrière Red Bull.

« Nous devons rester calmes, sans nous exciter aujourd’hui ni être déprimés lorsque les choses n’iront pas aussi bien. » a déclaré Frederic Vasseur en entretien avec Autosprint.

« Nous devons être équilibrés dans le jugement et les émotions. Lors de la réunion d’après-course à Budapest, il a semblé à beaucoup que c’était la fin du monde, que McLaren volait et que nous ne savions pas comment faire notre travail. »

« Sept jours plus tard, tout a changé. McLaren a eu du mal en course [en Belgique] et nous sommes devant. Nous devons rester calmes et affronter notre travail, Grand Prix après Grand Prix, avec le bon esprit et en travaillant sur nos faiblesses. »

« La concurrence est serrée, et un rien suffit pour perdre deux dixièmes qui vont vous faire descendre de la deuxième à la onzième position. »

« Nous ne sommes pas en fin de saison. » rappelle le Français. « Il reste encore beaucoup à faire, mais je suis content de débuter la trêve après la bonne course à Spa-Francorchamps : après les deux semaines de trêve, nous aurons un état d’esprit positif. »

Pour la reprise des hostilités programmée fin août aux Pays-Bas, Ferrari a lancé un plan de développement jusqu’au GP des Etats-Unis en octobre. Un certain nombre d’évolutions sont attendues à Zandvoort sur la SF-23, alors qu’un package plus important devrait faire ses débuts à Monza une semaine plus tard.

Le projet du Grand Prix des Caraïbes tombé à l’eau ?

L’ancien pilote de F1, Juan Pablo Montoya, a révélé que le projet d’organiser un Grand Prix de Formule 1 en Colombie était sur le point d’être conclu, avant que la candidature de Madrid ne vienne contrecarrer tous les plans.

En octobre 2022, le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, s’est rendu en Colombie dans la ville de Baranquilla, dont le maire assurait que la Formule 1 serait prête à s’engager sur dix ans pour venir dans sa ville y disputer un Grand Prix des Caraïbes à partir de 2024 ou 2025 sur un circuit semi-urbain.

La ville de Barranquilla est située au nord de la Colombie sur la rive occidentale du Rio Magdalena, le fleuve le plus important de Colombie, à 7,5 km de son embouchure sur la mer des Caraïbes. Ainsi, l’éventuel futur Grand Prix de F1 s’appellerait le « Grand Prix des Caraïbes ».

Alors que les discussions entre les deux parties se déroulaient sereinement, Juan Pablo Montoya a déclaré que les plans pour organiser un Grand Prix des Caraïbes ont finalement été écartés à cause de la candidature de la ville de Madrid en Espagne, qui souhaite elle aussi avoir son propre Grand Prix au calendrier de la Formule 1.

« Il y a environ huit mois, c’était fait à 95%, mais quelqu’un a foiré quelque chose et je ne sais pas quoi. » a déclaré Montoya à Semana TV.

« Il se peut qu’à l’avenir les gens pensent que ce n’était qu’une coquille vide, c’est ridicule. Je suis allé avec les gens de la Formule 1 à Baranquilla, nous avons regardé le tracé, tout était fait. »

« Il ne manquait que la signature et ils étaient prêts à signer. Peut-être en 2028, mais ils finiront par donner la course à Madrid. » estime Montoya.

Selon certaines rumeurs, la ville de Madrid serait en pole position pour succéder au Circuit de Barcelona-Catalunya en tant qu’hôte du GP d’Espagne, après l’expiration du contrat de ce dernier en 2026. Comme celle de Baranquilla, la proposition madrilène serait un tracé urbain.

En juin 2022, la ville de Madrid a officiellement déclaré son intérêt auprès du PDG de la Formule 1 pour accueillir un Grand Prix dans un avenir plus ou moins proche. Dans une lettre envoyée à Stefano Domenicali, le gouvernement de la communauté régional a exprimé son désir de faire partie du calendrier de la Formule 1 et souligné les caractéristiques qui – selon lui – font de la région une option idéale.

« C’est un plaisir de vous écrire au nom du gouvernement de la Communauté de Madrid pour exprimer notre intérêt pour le développement d’un Grand Prix de Formule 1 à Madrid. » pouvait-on lire dans cette lettre.

« Comme vous le savez peut-être, la communauté de Madrid connaît un développement économique et social exceptionnel dans le contexte espagnol et européen. »

« Nous recevons de plus en plus de visiteurs du monde entier et les compétitions sportives dans la Communauté de Madrid sont de plus en plus prestigieuses et appréciées. »

Selon toute vraisemblance, si jamais la F1 devait venir à Madrid dans le futur, le tracé permanent de Jarama – situé au nord de la ville – ne serait pas retenu. La F1 pourrait plutôt choisir de disputer une course urbaine autour du salon des congrès de l’IFEMA qui accueille la toute première exposition de la Formule 1 depuis mars 2023.

Horner doute que Permane (ex Alpine) reste au chômage très longtemps

Le patron de Red Bull, Christian Horner, doute que l’ancien directeur sportif d’Alpine, Alan Permane – qui a été remercié par Alpine après 34 années passées à Enstone – reste longtemps au chômage et s’attend à revoir très vite le Britannique dans le paddock de la F1.

En plein milieu du Grand Prix de Belgique, Alpine a confirmé sa séparation d’un commun accord avec le team principal Otmar Szafnauer au terme du week-end, ainsi que d’Alan Permane qui occupait le rôle de directeur sportif à Enstone et de Pat Fry qui occupait le poste de directeur technique. Une semaine plus tôt à la veille du Grand Prix de Hongrie, c’est le désormais ancien PDG, Laurent Rossi, qui a été remercié.

Après 34 années passées à Enstone, Alan Permane allias « Bat » dans le paddock a quitté Alpine au lendemain du Grand Prix de Belgique par la petite porte, mais pour Christian Horner, l’ancien directeur sportif d’Alpine ne devrait pas rester très longtemps au chômage compte tenu de son expérience en Formule 1.

« Eh bien tout d’abord, il s’agit vraiment des affaires d’Alpine et cela n’a rien à voir avec nous, mais en ce qui concerne les individus, Otmar [Szafnauer] est évidemment là depuis un petit moment et il a toujours été bon gestionnaire et a une bonne connaissance des affaires. » a déclaré Horner à propos du remaniement interne chez Alpine.

« Pour Alan [Permane], ou Bat comme je pense qu’il est mieux connu dans la voie des stands, rester 34 ans dans n’importe quel travail est quelque chose de remarquable. Je pense qu’il est passé de Benetton à Renault…puis Lotus, et de nouveau Renault et Alpine. Il a été l’un des piliers là-bas. »

« Evidemment, il a aussi été là pendant les périodes de championnat du monde avec Michael Schumacher et Fernando Alonso. Donc, c’est un gars très compétent et je doute qu’il reste au chômage très longtemps. »

« Je le félicite pour ce qu’il a fait avec l’équipe, en particulier, il faut regarder les périodes difficiles quand ils avaient des problèmes d’insolvabilité, des problèmes avec les actionnaires [à l’époque de Lotus, ndlr]. »

« C’est dans ces moments là que l’équipe a besoin de conseils clairs, de leadership et de piliers et j’ai été particulièrement impressionné à ce moment-là parce qu’il était un pilier solide. Je lui souhaite donc bonne chance pour la suite. »

Après une période de jardinage obligatoire en Formule 1, Alan Permane pourrait très bien se retrouver chez Ferrari où l’ancien directeur sportif, Laurent Mekies, a quitté récemment ses fonctions pour rejoindre sa future équipe AlphaTauri. 

Mercedes pense avoir indentifié la cause des rebonds sur la W14

Mercedes pense que le retour des rebonds sur sa monoplace au Grand Prix de Belgique était le résultat des caractéristiques de la piste belge ainsi que de la configuration de la monoplace et n’avaient très probablement aucun lien avec la mise à jour introduite sur la W14 lors de ce dernier week-end de course avant la trêve estivale de la F1.

Les pilotes Mercedes, Lewis Hamilton et George Russell, ont tous les deux confirmé que les problèmes de rebonds qui étaient présents sur la W13 de la saison 2022 étaient de retour en Belgique, ce qui a eu un impact non négligeable sur leurs performances tout au long du week-end.

En Belgique, Mercedes avait introduit quelques nouveautés sur la W14, mais le mauvais temps qui a perturbé une très grande partie du week-end dans les Ardennes n’a pas permis à l’équipe du constructeur allemand d’évaluer ses évolutions techniques sur une piste sèche avant de rentrer en course le dimanche.

Dans ce contexte de temps pluvieux, Mercedes a donc fait un choix de configuration pour la séance de qualifications disputée le vendredi après-midi [week-end Sprint oblige] avec laquelle les pilotes sont restés coincés pour la suite du week-end en raison du Parc Fermé qui interdit aux équipes de toucher à la configuration une fois les qualifications débutées.

« Nous avons certainement eu beaucoup de rebonds lors du dernier week-end [en Belgique], les pilotes nous le disaient et nous pouvions le voir dans les données. » a déclaré Mike Elliott, directeur technique de Mercedes.

« Mais nous avons vu également beaucoup de rebonds sur les autres voitures et je pense que c’est en partie due à la nature du circuit de Spa et en fait, nous avons eu d’énormes rebonds l’année dernière aussi [à Spa], comme la plupart des équipes. »

« En termes de performance, cela affecte définitivement les performances des voitures, parce que cela affecte la capacité des pilotes à extraire le maximum d’adhérence de la voiture. Cela affecte l’équilibre et cela affecte leur capacité à obtenir des bons points de freinage. »

« C’est donc une chose sur laquelle nous allons travailler pour l’avenir. La question que nous devons nous poser est de savoir quelle part correspond au circuit sur lequel nous étions à Spa et quelle part doit-on trouver dans les réglages, car c’était évidemment un week-end de course sous la pluie, un week-end où nous n’avions pas de piste sèche jusqu’au moment de courir [le dimanche]. »

« Nous allons également examiner de près le kit de mise à niveau et nous assurer que nous n’avons pas introduit de rebonds avec cela. Mais pour le moment, nous pensons que c’est probablement le résultat de la configuration ou du circuit lui-même. »

Avant le Grand Prix des Pays-Bas programmé le dernier week-end d’août à Zandvoort, Mercedes occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 51 points d’avance sur Aston Martin.

F1 : Qu’est devenu le plan de 100 courses d’Alpine ?

En 2021, le désormais ancien PDG d’Alpine, Laurent Rossi, a laissé à son équipe « 100 courses » pour être en mesure de se battre pour le titre mondial en Formule 1 et le Français avait insisté en début de la saison 2023 sur le fait que ce plan était toujours d’actualité, même s’il reconnaissait à l’époque que l’écart avec les trois premiers était toujours aussi grand.

Le plan de 100 courses de Laurent Rossi a été largement critiqué, notamment parce que certains observateurs estimaient que Alpine cherchait à « gagner du temps » en se fixant un objectif sur du très long terme, à commencer par l’ancien pilote de l’équipe, Fernando Alonso, qui espérait bien décrocher des victoires avant cette échéance fixée par Rossi.

Mais depuis le Grand Prix de Hongrie 2023, Laurent Rossi a été la première victime d’une restructuration interne chez Alpine qui a vu Otmar Szafnauer [ancien team principal] et Alan Permane [ancien directeur sportif] être eux aussi remerciés. En parallèle, l’ancien directeur technique d’Enstone, Pat Fry, a choisi pour sa part de quitter le navire pour rejoindre Williams.

Plus loin et plus vite…

Après un tel chamboulement, on peut se demander si le plan de 100 courses amorcé par Laurent Rossi en 2021 est toujours d’actualité chez Alpine, et lorsqu’on a posé la question à Bruno Famin – directeur d’Alpine Motorsports – et qui assumera l’intérim au rôle de team principal de l’équipe Alpine à partir du Grand Prix des Pays-Bas, le Français a insisté sur le fait que les récents changements en interne permettront certainement à Alpine d’avoir une meilleure base pour aller « plus loin et plus vite » et décrocher des victoires et des championnats « le plus tôt possible ».

« Ce qui se passe [le remaniement], c’est le deuxième étage de la fusée Alpine, si je puis dire. Elle ne recule pas, elle avance. » nous confie Bruno Famin.

« Bien sûr, c’est beaucoup de changements, mais c’est une opportunité aussi, d’avoir une nouvelle fondation, ou de consolider la fondation et d’aller plus loin et plus vite. »

« L’objectif clé est celui que j’évoquais récemment : nous devons gagner, nous devons viser à gagner des courses et des championnats le plus tôt possible. »

« Nous devons constamment améliorer nos voitures, le package complet, de course en course, d’année en année, et nous savons que ce n’est pas facile. »

« Nous savons aussi que le changement de réglementation [en 2026, ndlr] est généralement une bonne étape pour changer la hiérarchie. Et je pense que c’est un objectif tout à fait raisonnable, mais ce ne sera pas une étape, il s’agira de s’améliorer constamment. »

La prochaine étape pour Alpine sera de trouver un nouveau team principal pour son équipe de F1, mais Bruno Famin insiste sur le fait que le choix d’Alpine sera mûrement réfléchi et qu’aucune décision ne sera prise dans la précipitation.

« Je vais, avec tous mes subordonnés directs, évaluer quelle est la situation, réfléchir à quelles sont les priorités à Enstone, consolider les choses. Ensuite, nous définirons si nous avons besoin d’une nouvelle structure ou non et quand cela sera fait, nous verrons »

Avant le Grand Prix des Pays-Bas programmé à la fin du mois d’aôut, l’équipe Alpine occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec 46 points de retard sur McLaren.

F1 : Alpine va travailler l’intégration de son moteur Renault

Le team principal par intérim d’Alpine en F1, Bruno Famin, a confirmé que l’équipe du constructeur français allait travailler pour essayer d’améliorer l’intégration du groupe motopropulseur Renault dans le châssis de l’A523.

Ce n’est désormais plus un secret depuis que le désormais ancien team principal d’Alpine, Otmar Szafnauer, a révélé que le moteur Renault qui propulse les deux Alpine de Pierre Gasly et Esteban Ocon en Formule 1 manque de puissance face à la concurrence. L’Américain avait en effet déclaré juste avant d’être licencié que la partie électrique du moteur Renault accusait un certain déficit en termes de puissance.

« Je pense que nous ne manquons pas tant du côté du moteur à combustion interne, nous sommes peut-être un peu en dessous, mais c’est surtout au niveau de la puissance électrique et de la charge de la batterie. » a déclaré Szafnauer.

« Je pense que nous coupons beaucoup plus que certains de nos concurrents. Cela signifie qu’il y a certains circuits sur lesquels cela n’a pas tellement d’importance, ou bien quand il pleut, cela n’a pas beaucoup d’importance. »

« Mais il y a d’autres circuits comme Silverstone, Spa et certains circuits gourmands en puissance, dont l’Autriche, où nous allons un peu plus souffrir par rapport à nos concurrents. »

Les propos de Szafnauer ne sont évidemment pas passés inaperçus dans le paddock et, coïncidence ou pas, l’Américain a été licencié à peine quelques jours après la publication de cette interview…

Quoi qu’il en soit, chez Alpine on ne plus cacher désormais le fait que le moteur Renault accuse un certain retard sur la concurrence, et le problème a d’ailleurs été mis sur la table par la FIA qui a analysé les performances moteur des monoplaces au cours du premier semestre 2023 et qui a conclu : « qu’il existe effectivement un écart de performances notable entre les concurrents ».

En ce qui concerne les unités de puissance, au début de ce cycle réglementaire, il a été convenu avec les motoristes qu’il y aurait une possibilité d’ajustement des performances du PU à partir de la saison 2023 afin d’éviter qu’une différence de performances significative ne soit bloquée pendant une période prolongée.

Sur la base de cet engagement des fabricants d’unités de puissance et des différences de performances signalées ci-dessus, la Commission F1 qui s’est tenue le vendredi du Grand Prix de Belgique à Spa-Francorchamps, a discuté des moyens de remédier à cet écart.

Les fabricants d’unités de puissance représentés à la Commission ont donc convenu de donner mandat au comité consultatif de l’unité de puissance pour examiner ce sujet et soumettre des propositions à la Commission.

Du côté de chez Alpine, Bruno Famin – qui remplace Otmar Szafnauer par intérim jusqu’à l’arrivée d’un nouveau team principal – ne cache pas que le moteur Renault n’est « pas le meilleur de la grille », mais que les équipes de Viry-Châtillon vont faire en sorte de travailler sur une meilleure intégration du V6 Hybride dans le châssis de l’A523 en attendant une décision de la part de la FIA concernant un éventuel rééquilibrage des performances.

« Je ne pense pas qu’il soit si bas [en termes de puissance], il est bas, ce n’est pas le meilleur moteur de la grille c’est certain. » a déclaré Bruno Famin.

« Nous avons fait des pas de géant entre 2021 et 2022, mais ce n’est toujours pas le meilleur moteur et la FIA a mis le sujet sur la table, parce que de ce que je comprends, il y a eu une sorte d’accord lorsque le gel du moteur a été décidé, et la FIA a donc remis le sujet sur la table, c’est tout. »

« Je ne pense pas que le moteur, le groupe motopropulseur, soit si bas et que nous ne puissions pas améliorer le package. »

« En fait, le but est d’améliorer notre package châssis/moteur, ce qui est un peu difficile à l’heure actuelle, certes, mais l’intégration peut toujours être améliorée et c’est ce que nous allons faire. »

Après le Grand Prix de Belgique, l’équipe Alpine occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec 46 points de retard sur McLaren.

F1 : Pour Sergio Perez, Szafnauer a manqué de temps chez Alpine

Le pilote Red Bull Sergio Perez – qui a travaillé avec Otmar Szafnauer dans le passé chez Racing Point – estime que Alpine n’a pas laissé assez de temps à l’Américain pour qu’il puisse montrer tout son potentiel à la tête de l’écurie de Formule 1 du constructeur français.

En plein milieu du Grand Prix de Belgique, Alpine a confirmé sa séparation d’un commun accord avec le team principal Otmar Szafnauer au terme du week-end, ainsi que d’Alan Permane qui occupait le rôle de directeur sportif à Enstone et de Pat Fry qui occupait le poste de directeur technique. Une semaine plus tôt à la veille du Grand Prix de Hongrie, c’est le désormais ancien PDG, Laurent Rossi, qui a été remercié.

Otmar Szafnauer pour sa part a rejoint l’équipe Alpine à la veille de la saison 2022 après avoir occupé le rôle de team principal de l’écurie Force India devenue ensuite Racing Point puis Aston Martin. A ce titre, Szafnauer a donc travaillé plusieurs années avec Sergio Perez lorsque le Mexicain roulait pour Racing Point avant de rejoindre Red Bull.

Interrogé pour savoir ce qu’il pense du licenciement « express » d’Otmar Szafnauer, qui sera finalement resté qu’une année et demie à la tête d’Alpine, le pilote Red Bull a répondu : « J’ai été assez surpris étant donné la brièveté du préavis. » a déclaré Sergio Perez.

« Je pense que Otmar est génial, et toute personne dans cette position a besoin de temps. Et je pense que Otmar a manqué de temps pour vraiment montrer son potentiel, qui je sais est énorme, car j’ai pu voir ce qu’il a fait dans d’autres équipes avec des budgets très limités, mais aussi avec des budgets pas si limités. »

« Je pense donc que c’est dommage qu’ils [Alpine] l’aient laissé partir, mais je pense que d’un autre côté, celui qui viendra [pour remplacer Szafnauer] aura besoin de temps car toutes ces choses en Formule 1 prennent énormément de temps. »

Otmar Szafnauer a définitivement quitté l’équipe Alpine le lundi 31 juillet au lendemain du Grand Prix de Belgique 2023 remporté par le pilote Red Bull Max Verstappen. Les rumeurs suggèrent que son remplaçant pourrait être un certain Mattia Binotto…