Quand Horner saute dans la piscine avec une cape de Superman

Vous avez déjà certainement vu les images d’un Christian Horner sautant dans la piscine de la barge Red Bull à Monaco en 2006 avec une cape de Superman, mais connaissez-vous l’histoire derrière ce saut devenu légendaire ? 

En 2005, le Britannique Christian Horner est nommé team principal de l’équipe Red Bull qui fait ses débuts en Formule 1 après avoir racheté l’écurie Jaguar. Au terme de cette première campagne en catégorie reine, Red Bull marque 34 points et flirte même plusieurs fois avec des podiums.

En 2006, lorsque l’écurie débute sa deuxième saison en F1, Christian Horner est toujours à la tête de Red Bull, et à la veille du Grand Prix de Monaco, le Britannique a eu une discussion avec Martin Brundle – le conseiller de David Coulthard – qui lui a dit que Coulthard était toujours fort dans les rues de la Principauté et qu’un podium était possible ce week-end là malgré le manque de performance de la Red Bull face à la concurrence.

Peu convaincu dans un premier temps, Christian Horner décide finalement de lancer un pari et indique à Martin Brundle qu’il sautera nu dans la piscine de l’Energy Station de Red Bull si David Coulthard monte sur le podium.

Le dimanche, David Coultard a réussi à terminer sur la troisième marche du podium avec 52 secondes de retard sur le vainqueur Fernando Alonso, ce qui voulait dire que Horner venait de perdre officiellement son pari.

« J’avais oublié ce stupide pari. Quand David [Coulthard] franchit la ligne, son conseiller me dit que cela va me coûter un saut [dans la piscine, ndlr] et qu’ils ont hâte de me voir me déshabiller. » a expliqué Horner dans le podcast High Performance.

Dos au mur, Christian Horner n’avait pas d’autre choix que d’honorer son pari et le Britannique s’est donc exécuté, non sans avoir essayé au préalable de négocier les conditions : « Je croyais pouvoir m’en tirer si je le faisais de nuit. » a indiqué Horner.

« Tous les médias étaient autour de la piscine. Heureusement, David [Coulthard] a été compatissant et m’a donné sa cape de Superman pour cacher mes attributs masculins. »

Après ce premier saut, Horner a renouvelé l’expérience à plusieurs reprises les années suivantes, mais le Britannique a décidé de rester entièrement habillé…

Les recommandations de Rosberg à un Perez sous pression

Le champion du monde de F1 2016, Nico Rosberg, estime que Sergio Perez devrait tout simplement oublier la perspective de défier son coéquipier Max Verstappen au championnat cette année et plutôt se concentrer sur lui-même pour faire un meilleur travail.

Sergio Perez a débuté la campagne 2023 sur les chapeaux de roues avec deux victoires lors des quatre premières courses et semblait pourvoir défier son coéquipier Max Verstappen au championnat du monde, avant de connaître une série de courses plus compliquées par la suite. 

A partir du Grand Prix de Monaco, Sergio Perez a vu peu à peu l’écart avec son coéquipier devenir de plus en plus grand au championnat du monde et le Mexicain accuse désormais 125 points de retard sur Max Verstappen après la douzième manche de l’année disputée à Spa-Francorchamps fin juillet.

Dans ce contexte – et alors qu’il ne reste que dix courses à disputer – il semble bien difficile pour Sergio Perez de rattraper son retard sur un Max Verstappen au sommet de sa forme, le Néerlandais ayant décroché dix victoires en douze courses.

Pour Nico Rosberg – qui s’est battu pour le titre mondial contre son coéquipier Lewis Hamilton en 2016 – Sergio Perez devrait tout simplement essayer de se recentrer sur lui-même pour le reste de la saison, notamment en se coupant du monde extérieur à commencer par les médias ou les réseaux sociaux.

« Je recommanderais à Sergio de couper tous les médias et de ne pas regarder les réseaux sociaux. » a déclaré Nico Rosberg dans le podcast de Sky Sports.

« Il va voir tellement de mêmes [ phénomène repris et décliné en masse sur Internet selon Wikipédia] contre lui, des commentaires contre lui, des journalistes poser des questions contre lui. il doit vraiment se détacher de tout ça. »

« J’ai complétement désactivé tous mes réseaux sociaux, mes e-mails et le monde de l’actualité lorsque je me battais pour le championnat [en 2016,ndlr]. » a ajouté l’Allemand.

Rosberg admet également que la situation de Sergio Perez a été encore un peu plus compliquée avec le retour sur la grille de Daniel Ricciardo chez AlphaTauri à partir du Grand Prix de Hongrie. Le Mexicain se retrouvant désormais encore plus sous pression avec la possibilité que Ricciardo récupère son baquet à partir de 2025.

« Le seul problème, c’est qu’il doit encore se rendre sur le circuit et s’asseoir devant 50 journalistes qui vont lui demander : « Hé Sergio, tu as l’air de faire face au plus grand combat de ta carrière, penses-tu pouvoir t’en sortir ? » Cela vous touche toujours parce qu’il faut écouter. Vous ne pouvez pas ignorer et vous devez répondre aux questions. »

« Et la prochaine question sera : « Hé Sergio, ressens-tu la menace de Ricciardo ? As-tu l’impression que tu pourrais perdre ton baquet ? » C’est l’une des parties les plus difficiles du week-end pour Sergio en ce moment. Il s’agit donc de se déconnecter et de se concentrer. »

Oublier son objectif…

L’une des meilleures solutions selon Rosberg pour atténuer la pression croissante sur les épaules de Perez serait tout simplement de s’abstenir de défier son coéquipier Max Verstappen pour le reste de la saison et de se concentrer sur lui-même.

« Il était très concentré l’hiver dernier sur « Je veux battre Max, je veux être champion ». Mais je pense qu’il est temps d’oublier ça et de faire week-end après week-end et session après session un travail fantastique. »

« Il faut se préparer au mieux que vous pouvez, gérer les risques, faire un travail fantastique, et vous reconstruire comme ça. C’est de cela qu’il s’agit, et c’est ce qu’il doit essayer de faire. »

Pour Massa, Verstappen va tout gagner jusqu’en 2026

Pour l’ancien pilote de F1, Felipe Massa, le double champion du monde Max Verstappen va très certainement remporter tous les titres mondiaux jusqu’en 2026, lorsqu’une nouvelle réglementation technique entrera en vigueur en Formule 1.

Depuis le début de la saison 2023, Red Bull a décroché douze victoires sur les douze manches déjà disputées, dont dix rien que pour Max Verstappen et deux pour son coéquipier Sergio Perez. Grâce à cette performance, le pilote néerlandais est leader du championnat du monde avec une très confortable avance de 125 points sur Sergio Perez.

Certains estiment que la domination de Verstappen signifie qu’il n’y a plus aucun suspense quant à savoir quel pilote décrochera le titre mondial cette année et que cette nette domination du Néerlandais fait beaucoup de tort à la catégorie reine, tandis que d’autres comme Felipe Massa vont même plus loin en estimant que le pilote Red Bull fera main basse sur tous les championnats jusqu’en 2026.

« Je pense que jusqu’en 2026, lorsque nous aurons le changement de réglementation, Verstappen gagnera tout. » a déclaré Felipe Massa, cité par Marca.

« Avec une réglementation identique, Verstappen est supérieur, Red Bull est supérieur. Donc, jusqu’en 2026, nous pouvons nous attendre à ce que Verstappen remporte tous les titres. »

« En toute logique, nous aurons un grand changement [en 2026], et avec toutes les nouveautés, nous aurons de nouvelles voitures, et il ne restera plus qu’à savoir si la Red Bull sera la même qu’aujourd’hui. Mais pour le moment, je ne vois personne au niveau de Verstappen. »

Avant le Grand Prix des Pays-Bas programmé le dernier week-end d’août à Zandvoort, Max Verstappen est leader du championnat pilotes avec 125 points d’avance sur Sergio Perez et 165 points sur le troisième Fernando Alonso, alors qu’il ne reste que dix courses à disputer cette saison.

Andretti-Cadillac attend une réponse de la FIA en septembre

Mario Andretti admet qu’il n’y a rien d’autre à faire que d’attendre une potentielle réponse positive de la part de la FIA concernant la candidature d’Andretti-Cadillac pour devenir la onzième équipe de la grille en Formule 1.

Andretti Global et General Motors via la marque Cadillac ont annoncé en début d’année leur intention de saisir l’opportunité de participer au championnat du Monde de Formule 1 en unissant leurs forces. L’équipe Andretti-Cadillac serait basée aux États-Unis avec une installation de soutien au Royaume-Uni. 

L’équipe d’Andretti-Cadillac a soumis à la FIA une déclaration d’intérêt via un processus formel mis en place par l’instance dirigeante, et si la candidature d’Andretti-Cadillac était retenue par la FIA, cela porterait le nombre de voitures à 22 sur la grille en 2025, ce qui n’est plus arrivé depuis 2016 en Formule 1.

Pour Mario Andretti – le père de Michael Andretti à la tête du projet – il n’y a plus rien d’autre à faire que d’attendre une réponse définitive de la part de la FIA qui devrait arriver début septembre selon lui.

« De notre côté, nous suivons simplement le processus, et essayons de remplir toutes les cases. » a déclaré Andretti à RacingNews365.

« Nous avons tout fait, mais maintenant c’est entre leurs mains [de la FIA et de la F1] et nous n’avons plus qu’à attendre désormais. Mais nous devrions en savoir plus d’ici peu. Il n’y a pas de calendrier précis, mais on nous a dit début septembre [pour une réponse]. »

Concernant une potentielle arrivée en 2025 et non en 2024 comme voulu initialement, Andretti estime que ce report d’une année est un facteur clé dans la décision d’accepter ou pas la candidature de son équipe : « Ce n’est pas seulement bénéfique [l’arrivée en 2025], mais c’est un facteur clé. »

« C’est un point qui a été mis en avant assez fortement et je pense que c’est logique. Au début, [nous ciblions] 2024, mais au fur et à mesure que le processus s’éternisait, 2025 est devenu plus faisable, et c’est donc vers cela que nous travaillons. »

Récemment, le Dr Helmut Marko, conseiller motorsport de Red Bull, a suggéré que Andretti pourrait racheter l’équipe Alpine déjà présente sur la grille afin de faciliter son arrivée en Formule 1, mais Andretti a insisté sur le fait que cette option [de racheter une équipe déjà existante] a été écartée depuis un certain temps.

« Nous sommes évidemment ouverts à toutes les opportunités, mais en ce qui concerne l’achat d’une autre équipe, tout a déjà été épuisé de ce côté-ci. » a expliqué Andretti en réponse aux propos de Helmut Marko.

Chez Ferrari, Frederic Vasseur appelle à rester calme

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Fred Vasseur, a insisté sur le fait que son équipe doit rester calme et se concentrer sur son travail malgré le fait que l’écurie italienne accuse un retard colossal sur le leader du championnat Red Bull après les douze premières courses de l’année.

Au cours de la première partie de saison, Ferrari a vu peu à peu Red Bull s’envoler au championnat du monde des constructeurs et l’équipe de Maranello accuse déjà après les douze premières manches un retard de plus 300 points sur l’écurie de Milton Keynes qui a décroché toutes les victoires jusqu’à présent.

Malgré cet écart en termes de performance, Ferrari a tout de même fait d’importants progrès au cours des dernières courses et a décroché trois podiums depuis le début de la saison [Bakou, Autriche et Belgique] et occupe après le GP de Belgique la quatrième place avec seulement un point de retard sur Aston Martin au championnat.

En même temps, l’écurie McLaren a elle aussi fait d’importants progrès en l’espace de quelques courses et s’est rapprochée de Ferrari qu’elle talonne de 88 points. 

Interrogé sur les performances de son équipe lors de cette première partie de saison, Frederic Vasseur a insisté sur le fait que tout le monde doit impérativement garder son calme en interne car la campagne 2023 est encore loin d’être terminée et qu’un rien suffit à renverser la vapeur tant les écarts sont faibles derrière Red Bull.

« Nous devons rester calmes, sans nous exciter aujourd’hui ni être déprimés lorsque les choses n’iront pas aussi bien. » a déclaré Frederic Vasseur en entretien avec Autosprint.

« Nous devons être équilibrés dans le jugement et les émotions. Lors de la réunion d’après-course à Budapest, il a semblé à beaucoup que c’était la fin du monde, que McLaren volait et que nous ne savions pas comment faire notre travail. »

« Sept jours plus tard, tout a changé. McLaren a eu du mal en course [en Belgique] et nous sommes devant. Nous devons rester calmes et affronter notre travail, Grand Prix après Grand Prix, avec le bon esprit et en travaillant sur nos faiblesses. »

« La concurrence est serrée, et un rien suffit pour perdre deux dixièmes qui vont vous faire descendre de la deuxième à la onzième position. »

« Nous ne sommes pas en fin de saison. » rappelle le Français. « Il reste encore beaucoup à faire, mais je suis content de débuter la trêve après la bonne course à Spa-Francorchamps : après les deux semaines de trêve, nous aurons un état d’esprit positif. »

Pour la reprise des hostilités programmée fin août aux Pays-Bas, Ferrari a lancé un plan de développement jusqu’au GP des Etats-Unis en octobre. Un certain nombre d’évolutions sont attendues à Zandvoort sur la SF-23, alors qu’un package plus important devrait faire ses débuts à Monza une semaine plus tard.

Le projet du Grand Prix des Caraïbes tombé à l’eau ?

L’ancien pilote de F1, Juan Pablo Montoya, a révélé que le projet d’organiser un Grand Prix de Formule 1 en Colombie était sur le point d’être conclu, avant que la candidature de Madrid ne vienne contrecarrer tous les plans.

En octobre 2022, le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, s’est rendu en Colombie dans la ville de Baranquilla, dont le maire assurait que la Formule 1 serait prête à s’engager sur dix ans pour venir dans sa ville y disputer un Grand Prix des Caraïbes à partir de 2024 ou 2025 sur un circuit semi-urbain.

La ville de Barranquilla est située au nord de la Colombie sur la rive occidentale du Rio Magdalena, le fleuve le plus important de Colombie, à 7,5 km de son embouchure sur la mer des Caraïbes. Ainsi, l’éventuel futur Grand Prix de F1 s’appellerait le « Grand Prix des Caraïbes ».

Alors que les discussions entre les deux parties se déroulaient sereinement, Juan Pablo Montoya a déclaré que les plans pour organiser un Grand Prix des Caraïbes ont finalement été écartés à cause de la candidature de la ville de Madrid en Espagne, qui souhaite elle aussi avoir son propre Grand Prix au calendrier de la Formule 1.

« Il y a environ huit mois, c’était fait à 95%, mais quelqu’un a foiré quelque chose et je ne sais pas quoi. » a déclaré Montoya à Semana TV.

« Il se peut qu’à l’avenir les gens pensent que ce n’était qu’une coquille vide, c’est ridicule. Je suis allé avec les gens de la Formule 1 à Baranquilla, nous avons regardé le tracé, tout était fait. »

« Il ne manquait que la signature et ils étaient prêts à signer. Peut-être en 2028, mais ils finiront par donner la course à Madrid. » estime Montoya.

Selon certaines rumeurs, la ville de Madrid serait en pole position pour succéder au Circuit de Barcelona-Catalunya en tant qu’hôte du GP d’Espagne, après l’expiration du contrat de ce dernier en 2026. Comme celle de Baranquilla, la proposition madrilène serait un tracé urbain.

En juin 2022, la ville de Madrid a officiellement déclaré son intérêt auprès du PDG de la Formule 1 pour accueillir un Grand Prix dans un avenir plus ou moins proche. Dans une lettre envoyée à Stefano Domenicali, le gouvernement de la communauté régional a exprimé son désir de faire partie du calendrier de la Formule 1 et souligné les caractéristiques qui – selon lui – font de la région une option idéale.

« C’est un plaisir de vous écrire au nom du gouvernement de la Communauté de Madrid pour exprimer notre intérêt pour le développement d’un Grand Prix de Formule 1 à Madrid. » pouvait-on lire dans cette lettre.

« Comme vous le savez peut-être, la communauté de Madrid connaît un développement économique et social exceptionnel dans le contexte espagnol et européen. »

« Nous recevons de plus en plus de visiteurs du monde entier et les compétitions sportives dans la Communauté de Madrid sont de plus en plus prestigieuses et appréciées. »

Selon toute vraisemblance, si jamais la F1 devait venir à Madrid dans le futur, le tracé permanent de Jarama – situé au nord de la ville – ne serait pas retenu. La F1 pourrait plutôt choisir de disputer une course urbaine autour du salon des congrès de l’IFEMA qui accueille la toute première exposition de la Formule 1 depuis mars 2023.

Horner doute que Permane (ex Alpine) reste au chômage très longtemps

Le patron de Red Bull, Christian Horner, doute que l’ancien directeur sportif d’Alpine, Alan Permane – qui a été remercié par Alpine après 34 années passées à Enstone – reste longtemps au chômage et s’attend à revoir très vite le Britannique dans le paddock de la F1.

En plein milieu du Grand Prix de Belgique, Alpine a confirmé sa séparation d’un commun accord avec le team principal Otmar Szafnauer au terme du week-end, ainsi que d’Alan Permane qui occupait le rôle de directeur sportif à Enstone et de Pat Fry qui occupait le poste de directeur technique. Une semaine plus tôt à la veille du Grand Prix de Hongrie, c’est le désormais ancien PDG, Laurent Rossi, qui a été remercié.

Après 34 années passées à Enstone, Alan Permane allias « Bat » dans le paddock a quitté Alpine au lendemain du Grand Prix de Belgique par la petite porte, mais pour Christian Horner, l’ancien directeur sportif d’Alpine ne devrait pas rester très longtemps au chômage compte tenu de son expérience en Formule 1.

« Eh bien tout d’abord, il s’agit vraiment des affaires d’Alpine et cela n’a rien à voir avec nous, mais en ce qui concerne les individus, Otmar [Szafnauer] est évidemment là depuis un petit moment et il a toujours été bon gestionnaire et a une bonne connaissance des affaires. » a déclaré Horner à propos du remaniement interne chez Alpine.

« Pour Alan [Permane], ou Bat comme je pense qu’il est mieux connu dans la voie des stands, rester 34 ans dans n’importe quel travail est quelque chose de remarquable. Je pense qu’il est passé de Benetton à Renault…puis Lotus, et de nouveau Renault et Alpine. Il a été l’un des piliers là-bas. »

« Evidemment, il a aussi été là pendant les périodes de championnat du monde avec Michael Schumacher et Fernando Alonso. Donc, c’est un gars très compétent et je doute qu’il reste au chômage très longtemps. »

« Je le félicite pour ce qu’il a fait avec l’équipe, en particulier, il faut regarder les périodes difficiles quand ils avaient des problèmes d’insolvabilité, des problèmes avec les actionnaires [à l’époque de Lotus, ndlr]. »

« C’est dans ces moments là que l’équipe a besoin de conseils clairs, de leadership et de piliers et j’ai été particulièrement impressionné à ce moment-là parce qu’il était un pilier solide. Je lui souhaite donc bonne chance pour la suite. »

Après une période de jardinage obligatoire en Formule 1, Alan Permane pourrait très bien se retrouver chez Ferrari où l’ancien directeur sportif, Laurent Mekies, a quitté récemment ses fonctions pour rejoindre sa future équipe AlphaTauri. 

Mercedes pense avoir indentifié la cause des rebonds sur la W14

Mercedes pense que le retour des rebonds sur sa monoplace au Grand Prix de Belgique était le résultat des caractéristiques de la piste belge ainsi que de la configuration de la monoplace et n’avaient très probablement aucun lien avec la mise à jour introduite sur la W14 lors de ce dernier week-end de course avant la trêve estivale de la F1.

Les pilotes Mercedes, Lewis Hamilton et George Russell, ont tous les deux confirmé que les problèmes de rebonds qui étaient présents sur la W13 de la saison 2022 étaient de retour en Belgique, ce qui a eu un impact non négligeable sur leurs performances tout au long du week-end.

En Belgique, Mercedes avait introduit quelques nouveautés sur la W14, mais le mauvais temps qui a perturbé une très grande partie du week-end dans les Ardennes n’a pas permis à l’équipe du constructeur allemand d’évaluer ses évolutions techniques sur une piste sèche avant de rentrer en course le dimanche.

Dans ce contexte de temps pluvieux, Mercedes a donc fait un choix de configuration pour la séance de qualifications disputée le vendredi après-midi [week-end Sprint oblige] avec laquelle les pilotes sont restés coincés pour la suite du week-end en raison du Parc Fermé qui interdit aux équipes de toucher à la configuration une fois les qualifications débutées.

« Nous avons certainement eu beaucoup de rebonds lors du dernier week-end [en Belgique], les pilotes nous le disaient et nous pouvions le voir dans les données. » a déclaré Mike Elliott, directeur technique de Mercedes.

« Mais nous avons vu également beaucoup de rebonds sur les autres voitures et je pense que c’est en partie due à la nature du circuit de Spa et en fait, nous avons eu d’énormes rebonds l’année dernière aussi [à Spa], comme la plupart des équipes. »

« En termes de performance, cela affecte définitivement les performances des voitures, parce que cela affecte la capacité des pilotes à extraire le maximum d’adhérence de la voiture. Cela affecte l’équilibre et cela affecte leur capacité à obtenir des bons points de freinage. »

« C’est donc une chose sur laquelle nous allons travailler pour l’avenir. La question que nous devons nous poser est de savoir quelle part correspond au circuit sur lequel nous étions à Spa et quelle part doit-on trouver dans les réglages, car c’était évidemment un week-end de course sous la pluie, un week-end où nous n’avions pas de piste sèche jusqu’au moment de courir [le dimanche]. »

« Nous allons également examiner de près le kit de mise à niveau et nous assurer que nous n’avons pas introduit de rebonds avec cela. Mais pour le moment, nous pensons que c’est probablement le résultat de la configuration ou du circuit lui-même. »

Avant le Grand Prix des Pays-Bas programmé le dernier week-end d’août à Zandvoort, Mercedes occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 51 points d’avance sur Aston Martin.

F1 : Qu’est devenu le plan de 100 courses d’Alpine ?

En 2021, le désormais ancien PDG d’Alpine, Laurent Rossi, a laissé à son équipe « 100 courses » pour être en mesure de se battre pour le titre mondial en Formule 1 et le Français avait insisté en début de la saison 2023 sur le fait que ce plan était toujours d’actualité, même s’il reconnaissait à l’époque que l’écart avec les trois premiers était toujours aussi grand.

Le plan de 100 courses de Laurent Rossi a été largement critiqué, notamment parce que certains observateurs estimaient que Alpine cherchait à « gagner du temps » en se fixant un objectif sur du très long terme, à commencer par l’ancien pilote de l’équipe, Fernando Alonso, qui espérait bien décrocher des victoires avant cette échéance fixée par Rossi.

Mais depuis le Grand Prix de Hongrie 2023, Laurent Rossi a été la première victime d’une restructuration interne chez Alpine qui a vu Otmar Szafnauer [ancien team principal] et Alan Permane [ancien directeur sportif] être eux aussi remerciés. En parallèle, l’ancien directeur technique d’Enstone, Pat Fry, a choisi pour sa part de quitter le navire pour rejoindre Williams.

Plus loin et plus vite…

Après un tel chamboulement, on peut se demander si le plan de 100 courses amorcé par Laurent Rossi en 2021 est toujours d’actualité chez Alpine, et lorsqu’on a posé la question à Bruno Famin – directeur d’Alpine Motorsports – et qui assumera l’intérim au rôle de team principal de l’équipe Alpine à partir du Grand Prix des Pays-Bas, le Français a insisté sur le fait que les récents changements en interne permettront certainement à Alpine d’avoir une meilleure base pour aller « plus loin et plus vite » et décrocher des victoires et des championnats « le plus tôt possible ».

« Ce qui se passe [le remaniement], c’est le deuxième étage de la fusée Alpine, si je puis dire. Elle ne recule pas, elle avance. » nous confie Bruno Famin.

« Bien sûr, c’est beaucoup de changements, mais c’est une opportunité aussi, d’avoir une nouvelle fondation, ou de consolider la fondation et d’aller plus loin et plus vite. »

« L’objectif clé est celui que j’évoquais récemment : nous devons gagner, nous devons viser à gagner des courses et des championnats le plus tôt possible. »

« Nous devons constamment améliorer nos voitures, le package complet, de course en course, d’année en année, et nous savons que ce n’est pas facile. »

« Nous savons aussi que le changement de réglementation [en 2026, ndlr] est généralement une bonne étape pour changer la hiérarchie. Et je pense que c’est un objectif tout à fait raisonnable, mais ce ne sera pas une étape, il s’agira de s’améliorer constamment. »

La prochaine étape pour Alpine sera de trouver un nouveau team principal pour son équipe de F1, mais Bruno Famin insiste sur le fait que le choix d’Alpine sera mûrement réfléchi et qu’aucune décision ne sera prise dans la précipitation.

« Je vais, avec tous mes subordonnés directs, évaluer quelle est la situation, réfléchir à quelles sont les priorités à Enstone, consolider les choses. Ensuite, nous définirons si nous avons besoin d’une nouvelle structure ou non et quand cela sera fait, nous verrons »

Avant le Grand Prix des Pays-Bas programmé à la fin du mois d’aôut, l’équipe Alpine occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec 46 points de retard sur McLaren.

F1 : Alpine va travailler l’intégration de son moteur Renault

Le team principal par intérim d’Alpine en F1, Bruno Famin, a confirmé que l’équipe du constructeur français allait travailler pour essayer d’améliorer l’intégration du groupe motopropulseur Renault dans le châssis de l’A523.

Ce n’est désormais plus un secret depuis que le désormais ancien team principal d’Alpine, Otmar Szafnauer, a révélé que le moteur Renault qui propulse les deux Alpine de Pierre Gasly et Esteban Ocon en Formule 1 manque de puissance face à la concurrence. L’Américain avait en effet déclaré juste avant d’être licencié que la partie électrique du moteur Renault accusait un certain déficit en termes de puissance.

« Je pense que nous ne manquons pas tant du côté du moteur à combustion interne, nous sommes peut-être un peu en dessous, mais c’est surtout au niveau de la puissance électrique et de la charge de la batterie. » a déclaré Szafnauer.

« Je pense que nous coupons beaucoup plus que certains de nos concurrents. Cela signifie qu’il y a certains circuits sur lesquels cela n’a pas tellement d’importance, ou bien quand il pleut, cela n’a pas beaucoup d’importance. »

« Mais il y a d’autres circuits comme Silverstone, Spa et certains circuits gourmands en puissance, dont l’Autriche, où nous allons un peu plus souffrir par rapport à nos concurrents. »

Les propos de Szafnauer ne sont évidemment pas passés inaperçus dans le paddock et, coïncidence ou pas, l’Américain a été licencié à peine quelques jours après la publication de cette interview…

Quoi qu’il en soit, chez Alpine on ne plus cacher désormais le fait que le moteur Renault accuse un certain retard sur la concurrence, et le problème a d’ailleurs été mis sur la table par la FIA qui a analysé les performances moteur des monoplaces au cours du premier semestre 2023 et qui a conclu : « qu’il existe effectivement un écart de performances notable entre les concurrents ».

En ce qui concerne les unités de puissance, au début de ce cycle réglementaire, il a été convenu avec les motoristes qu’il y aurait une possibilité d’ajustement des performances du PU à partir de la saison 2023 afin d’éviter qu’une différence de performances significative ne soit bloquée pendant une période prolongée.

Sur la base de cet engagement des fabricants d’unités de puissance et des différences de performances signalées ci-dessus, la Commission F1 qui s’est tenue le vendredi du Grand Prix de Belgique à Spa-Francorchamps, a discuté des moyens de remédier à cet écart.

Les fabricants d’unités de puissance représentés à la Commission ont donc convenu de donner mandat au comité consultatif de l’unité de puissance pour examiner ce sujet et soumettre des propositions à la Commission.

Du côté de chez Alpine, Bruno Famin – qui remplace Otmar Szafnauer par intérim jusqu’à l’arrivée d’un nouveau team principal – ne cache pas que le moteur Renault n’est « pas le meilleur de la grille », mais que les équipes de Viry-Châtillon vont faire en sorte de travailler sur une meilleure intégration du V6 Hybride dans le châssis de l’A523 en attendant une décision de la part de la FIA concernant un éventuel rééquilibrage des performances.

« Je ne pense pas qu’il soit si bas [en termes de puissance], il est bas, ce n’est pas le meilleur moteur de la grille c’est certain. » a déclaré Bruno Famin.

« Nous avons fait des pas de géant entre 2021 et 2022, mais ce n’est toujours pas le meilleur moteur et la FIA a mis le sujet sur la table, parce que de ce que je comprends, il y a eu une sorte d’accord lorsque le gel du moteur a été décidé, et la FIA a donc remis le sujet sur la table, c’est tout. »

« Je ne pense pas que le moteur, le groupe motopropulseur, soit si bas et que nous ne puissions pas améliorer le package. »

« En fait, le but est d’améliorer notre package châssis/moteur, ce qui est un peu difficile à l’heure actuelle, certes, mais l’intégration peut toujours être améliorée et c’est ce que nous allons faire. »

Après le Grand Prix de Belgique, l’équipe Alpine occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec 46 points de retard sur McLaren.

F1 : Pour Sergio Perez, Szafnauer a manqué de temps chez Alpine

Le pilote Red Bull Sergio Perez – qui a travaillé avec Otmar Szafnauer dans le passé chez Racing Point – estime que Alpine n’a pas laissé assez de temps à l’Américain pour qu’il puisse montrer tout son potentiel à la tête de l’écurie de Formule 1 du constructeur français.

En plein milieu du Grand Prix de Belgique, Alpine a confirmé sa séparation d’un commun accord avec le team principal Otmar Szafnauer au terme du week-end, ainsi que d’Alan Permane qui occupait le rôle de directeur sportif à Enstone et de Pat Fry qui occupait le poste de directeur technique. Une semaine plus tôt à la veille du Grand Prix de Hongrie, c’est le désormais ancien PDG, Laurent Rossi, qui a été remercié.

Otmar Szafnauer pour sa part a rejoint l’équipe Alpine à la veille de la saison 2022 après avoir occupé le rôle de team principal de l’écurie Force India devenue ensuite Racing Point puis Aston Martin. A ce titre, Szafnauer a donc travaillé plusieurs années avec Sergio Perez lorsque le Mexicain roulait pour Racing Point avant de rejoindre Red Bull.

Interrogé pour savoir ce qu’il pense du licenciement « express » d’Otmar Szafnauer, qui sera finalement resté qu’une année et demie à la tête d’Alpine, le pilote Red Bull a répondu : « J’ai été assez surpris étant donné la brièveté du préavis. » a déclaré Sergio Perez.

« Je pense que Otmar est génial, et toute personne dans cette position a besoin de temps. Et je pense que Otmar a manqué de temps pour vraiment montrer son potentiel, qui je sais est énorme, car j’ai pu voir ce qu’il a fait dans d’autres équipes avec des budgets très limités, mais aussi avec des budgets pas si limités. »

« Je pense donc que c’est dommage qu’ils [Alpine] l’aient laissé partir, mais je pense que d’un autre côté, celui qui viendra [pour remplacer Szafnauer] aura besoin de temps car toutes ces choses en Formule 1 prennent énormément de temps. »

Otmar Szafnauer a définitivement quitté l’équipe Alpine le lundi 31 juillet au lendemain du Grand Prix de Belgique 2023 remporté par le pilote Red Bull Max Verstappen. Les rumeurs suggèrent que son remplaçant pourrait être un certain Mattia Binotto…

F1 : Horner estime que le championnat est « hors de portée » pour Perez

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a concédé que le championnat du monde des pilotes cette saison est probablement « hors de portée » pour Sergio Perez, le Mexicain accusant à l’entame de la trêve estivale de la F1 un retard de 125 points sur le leader Max Verstappen.

Alors qu’en début de saison Sergio Perez semblait pouvoir relever le défi du titre mondial face à son coéquipier Max Verstappen avec un écart de points très réduit entre les deux pilotes Red Bull, les chances du Mexicain se sont peu à peu réduites après une série de mauvais résultats, notamment en qualifications le samedi ce qui eu un impact significatif sur ses performances le dimanche en course.

A partir du Grand Prix de Monaco où il s’est crashé en qualifications le samedi, Sergio Perez s’est retrouvé dans une spirale négative en cumulant les erreurs durant plusieurs week-ends et a vu Max Verstappen s’envoler au championnat du monde et étendre son avance à 125 points avant la trêve estivale.

Bien qu’il y ait eu une nette amélioration du Mexicain récemment – notamment avec une troisième place en Hongrie et une deuxième place à l’arrivée du GP de Belgique – l’écart de 125 points sera très difficile à rattraper pour Perez au cours de la deuxième partie de saison, alors qu’il ne reste plus que dix courses à disputer.

A l’approche du Grand Prix de Belgique, le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, avait indiqué aux médias que Sergio Perez s’était « réveillé de son rêve de titre mondial » et que cela avait très certainement contribué à atténuer la pression sur ses épaules. En réponse à ces commentaires, Christian Horner – cité par le site de la Formule 1 – a déclaré à propos de Perez : « Nous savons que Helmut est assez direct dans certaines de ses analyses. »

« Mais écoutez, je pense que Checo [Perez] sait que, à moins d’un désastre pour Max, ce championnat est hors de portée. »

« Il s’agit donc pour lui de maximiser sa propre performance, de ne perdre face à aucun pilote derrière lui et d’essayer de remporter quelques victoires entre maintenant et la fin de l’année. »

Sergio Perez pour sa part veut encore y croire malgré son retard conséquent sur Max Verstappen et le Mexicain reste convaincu qu’il peut encore remettre sa saison sur les rails : « Je progresse beaucoup parce que le rythme est là le dimanche. » a déclaré Checo qui a terminé deuxième avec 22 secondes de retard sur son coéquipier au Grand Prix de Belgique.

« C’est juste tout le week-end dans son ensemble. Mais je ne me préoccupe pas de savoir où nous terminerons à Abou Dhabi parce que la saison est encore longue et je crois fermement que je peux remettre ma saison sur les rails. »

Au championnat donc, Sergio Perez est deuxième et accuse un retard de 125 points sur Max Verstappen, tandis que Fernando Alonso est troisième au classement des pilotes avec un retard de 40 points sur Perez.

F1 : Alonso livre sa vérité sur son départ d’Alpine en 2022

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, a laissé entendre qu’il n’aurait peut-être pas rejoint Aston Martin en 2023 si son ancienne équipe Alpine avait mieux géré les négociations contractuelles l’an dernier.

Dans un entretien accordé à la BBC, Fernando Alonso a indiqué qu’il avait bien l’intention de rester chez Alpine en 2023, mais que les différentes tergiversations sur les négociations contractuelles – en ne proposant à l’Espagnol qu’un contrat d’un an au lieu des deux années qu’il souhaitait – et divers commentaires mal avisés de l’ancien PDG Laurent Rossi dans les médias, ont fait que Alonso a dû remettre en question son engagement.

L’ancien pilote Alpine a expliqué que les négociations avaient bien débuté aux alentours du Grand Prix d’Australie en début d’année 2022, mais que face à la lenteur des discussions, et suite au contact pris avec lui par Aston Martin suite au départ à la retraite annoncé de Sebastian Vettel, Alonso a sauté sur l’occasion pour rejoindre une équipe dont il croyait que le potentiel était énorme.

« Je ne pense pas avoir été irrespectueux [envers Alpine, ndlr]. » a déclaré Fernando Alonso dans le dernier podcast de la BBC enregistré juste avant que Alpine annonce les départs simultanés de Otmar Szafnauer, Alan Permane et Pat Fry.

« Il est vrai que cela a pris plus de temps que je ne le pensais lorsque nous avons entamé des discussions – je pense que c’était en Australie en 2022 – concernant le renouvellement du contrat. »

« Mais cela se passait à un rythme très lent, et ce n’était pas de mon côté. Moi, j’étais juste prêt et heureux. La monoplace de la saison 2022 était une voiture rapide, donc j’étais également satisfait des performances et des possibilités pour l’avenir. »

« Donc ce rythme lent dans les discussions et le fait de ne rien mettre sur papier, ainsi que tous ces commentaires sur l’âge [Laurent Rossi avait expliqué qu’il souhaitait garder Alonso un an avant de placer Oscar Piastri bien plus jeune que l’Espagnol], et tout ce qu’ils font encore. »

« C’est la façon dont ils font les choses ou plutôt la façon dont Otmar [Szafnauer, désormais ancien team principal d’Alpine] fait les choses. » a insisté Alonso.

« Après cette année, il devrait se taire. Il ne devrait pas parler de tout. Après les résultats d’Aston Martin [Szafnauer était team principal d’Aston Martin avant de rejoindre Alpine] et les résultats qu’il obtient [en 2023 chez Alpine, ndlr], il parle encore et toujours, tout en étant fier de sa décision [de préférer Piastri qui est finalement parti chez McLaren] qui est incroyable. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Alpine a sous-estimé ce qu’il a apporté à l’équipe depuis son retour en F1 en 2021, Fernando Alonso a répondu : « 100%, et c’est encore le cas ».

« Lorsque vous faites de votre mieux chaque week-end, alors que j’ai fait tant de choses pour Renault également, vous avez tendance à prendre un peu de recul lorsque quelqu’un doute de vos performances ou de votre âge ou de ce genre de choses. »

« Vous voulez juste prouver que vous êtes encore plus fort et dans le meilleur moment de votre carrière. Les résultats parlent d’eux-mêmes, et c’est la meilleure façon. »

Après les onze premières courses de la saison 2023 disputées avec Aston Martin, Fernando Alonso occupe la troisième place du championnat du monde des pilotes avec 149 points inscrits depuis le début de l’année. Sur l’intégralité de la saison 2022, Alonso avait inscrit 81 points lorsqu’il roulait pour Alpine et avait terminé à la neuvième place du championnat.

F1 : Pierre Gasly réagit aux différents changements chez Alpine

Le Français Pierre Gasly – qui a rejoint l’équipe Alpine cette saison après avoir quitté AlphaTauri fin 2022 – a offert le week-end dernier à Spa-Francorchamps sa première réaction aux différents changements dans la direction d’Alpine qui ont été annoncés au cours du week-end du Grand Prix de Belgique.

Le week-end dernier à Spa, Alpine a confirmé sa séparation d’un commun accord avec le team principal Otmar Szafnauer au terme du Grand Prix de Belgique 2023, ainsi que d’Alan Permane qui occupait le rôle de directeur sportif à Enstone et de Pat Fry qui occupait le poste de directeur technique. Une semaine plus tôt à la veille du Grand Prix de Hongrie, c’est le désormais ancien PDG, Laurent Rossi, qui a été remercié.

Interrogé sur les différents changements opérés en interne chez Alpine ces dernières semaines et sur la façon dont il reste concentré sur son pilotage, Gasly a déclaré : « Ma partie du travail consiste à essayer d’extraire chaque centième et milliseconde de cette voiture et c’est ce que j’essaie de faire. »

« Il y a eu quelques changements [dans la structure managériale] et je n’ai pas vraiment eu le temps de m’asseoir et de penser à tout ça. »

« Mais je pense que la chose la plus importante à dire pour moi en ce moment est que je veux juste remercier Laurent [Rossi], Otmar [Szafnauer], Alan [Permane] et Pat [Fry] pour leurs efforts et leur travail avec moi depuis le début de l’année. »

« Cela n’a pas été la saison la plus fluide et je pense que personne n’est satisfait de la performance, mais je leur souhaite le meilleur pour leur avenir. »

A partir du Grand Prix des Pays-Bas programmé le dernier week-end d’août à Zandvoort, c’est Bruno Famin, Directeur Alpine Motorsports, qui assumera l’intérim au rôle de team principal de l’équipe Alpine. Actuel directeur de l’Alpine Academy, Julian Rouse est nommé directeur sportif par intérim tandis que Matt Harman dirige l’équipe technique d’Enstone. Ils seront tous deux sous la responsabilité de Bruno Famin.

F1 : Cyril Abiteboul très critique sur la situation d’Alpine

L’ancien directeur général de l’équipe Alpine lorsqu’elle s’appelait encore Renault, Cyril Abiteboul, est revenu sur le week-end très mouvementé en coulisses de son ancienne équipe qui a annoncé en plein Grand Prix de Belgique les départs simultanés de grands noms tels que Otmar Szafnauer [team principal], Pat Fry [directeur technique] ou encore Alan Permane [directeur sportif]. Une semaine plus tôt, c’était le PDG d’Alpine, Laurent Rossi, qui était également remercié par la direction.

En tant qu’ancien directeur général de Renault F1, Cyril Abiteboul est peut-être le mieux placé pour décrypter la situation actuelle chez Alpine et le Français, qui a été remercié à la veille de la saison 2021 pour être remplacé par Laurent Rossi, n’y va pas de main morte lorsqu’on l’interroge sur les récentes annonces faites par l’équipe.

« Cela traduit une insatisfaction sur les résultats et très probablement d’une perte de patience de la part du comité de direction du groupe Renault. Au-delà de l’impatience, il y a peut-être eu aussi un peu d’arrogance en début de saison ou d’excès de confiance. » estime Abiteboul au titre de consultant pour France Info.

« Quand on ne se confronte pas à la réalité, au bout d’un moment on peut soi-même se raconter des histoires. Il n’est pas exclu que l’histoire que l’on se racontait en interne fût trop flatteuse. Mais Alpine n’est pas si loin non plus. »

« Les chronos peuvent être parfois bons, ou même très bons, d’autres fois bien moins bons. Mais Alpine n’est pas la seule dans ce cas-là. Les variations de compétitivité sont pour tout le monde cette saison, à part Red Bull, qui a un avantage tel qu’ils arrivent à se sortir de toutes les situations, même foireuses.« 

« Alpine c’est l’inverse, ils sont toujours un cran en dessous. C’est parfois un peu de leur faute, parfois non. Ils perdent un grand nombre de points, ce qui les place 6e au championnat constructeurs, bien loin des objectifs annoncés. La compétitivité de la voiture en début de saison était en dessous, et ils n’ont pas eu cette espèce d’évolution miraculeuse qu’ont eue d’autres équipes : McLaren dernièrement, Mercedes, Ferrari, Aston Martin en début de saison. Alpine n’a pas sorti cette carte qui les ferait sortir du marigot. »

Le fameux plan en 100 courses…

Dès son arrivée à la tête d’Alpine en 2021, Laurent Rossi a dégainé un plan pour jouer le titre mondial au bout de 100 courses. Ce plan a d’ailleurs été revu à la hausse très récemment par Rossi lui-même, qui admettait il y a quelques semaines avant son éviction qu’il faudrait peut-être un peu plus de temps à Alpine pour jouer des victoires en Formule 1.

Pour Cyril Abiteboul, Laurent Rossi a eu tout faux dès le début avec ce plan en 100 courses, notamment parce qu’en Formule 1 il est bien difficile de maîtriser ce que fait la concurrence : « Les plans à quantifier à 100 Grands Prix, pourquoi pas 120, pourquoi pas 80… Je ne les comprends pas. » a ajouté Abiteboul.

« Quand on commence à afficher un plan comme ça, on est sûr d’avoir faux car on ne maîtrise pas ce que font les autres en Formule 1. Les investissements colossaux d’Aston Martin, la dynamique hallucinante de Red Bull, tout ça ne va pas s’arrêter parce qu’on arrivait au Grand Prix 99 de Laurent Rossi. »

« La direction précédente a tenu à faire un reset complet après mon départ, qui avait écarté une quinzaine de personnes. On le sous-estime tout le temps en F1 comme dans d’autres secteurs ultra concurrentiels : aller chercher quelqu’un à la concurrence, ça prend du temps. »

« Quand on perd 15 personnes et qu’on recrute… Il se passe deux à trois ans avant que ça fasse effet. Le remaniement que Laurent Rossi a souhaité faire, on n’a même pas vraiment vu ce qu’il donnait. »

Un mot sur le duo Gasly/Ocon

En tant qu’écurie française, Alpine a joué la carte du patriotisme à 100% en plaçant dans ses deux monoplaces deux pilotes français avec Esteban Ocon et Pierre Gasly qui a rejoint l’équipe cette saison. Mais pour Cyril Abiteboul, il ne peut pas y avoir deux grands pilotes dans la même équipe et prend pour exemple Red Bull ou encore Mercedes.

« Deux noms, c’est un de trop. Quand on ferme les yeux, qu’on pense à Mercedes, on pense à Lewis Hamilton, même si Nico Rosberg a fait des choses extraordinaires. » précise Abiteboul.

« Quand on pense à Red Bull, on pense au premier cycle autour de Sebastian Vettel, puis au deuxième cycle autour de Max Verstappen. Il y a besoin d’avoir un pilote qui soit aussi un peu le patron d’équipe, cette force de l’incarnation elle est fondamentale. »

« Aujourd’hui, la grille est très compétitive, toutes les voitures finissent dans le même tour. Il va y avoir dans quelque temps une quasi égalité des armes, et ce qui fera la différence c’est l’ambition, la détermination. »

Vous pouvez retrouver l’intégralité de cette chronique sur France Info à cette adresse.

Les résultats définitifs du Grand Prix F1 de Belgique 2023

Voici les résultats officiels et définitifs du Grand Prix de Belgique 2023, douzième manche du championnat du monde, disputé ce dimanche 30 juillet sur le circuit de Spa-Francorchamps.

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix de Belgique 2023. Le Néerlandais a devancé sur la ligne d’arrivée son coéquipier Sergio Perez et le pilote Ferrari Charles Leclerc, Derrière, Lewis Hamilton, Fernando Alonso, George Russell, Lando Norris, Esteban Ocon, Lance Stroll et Yuki Tsunoda complètent le top dix à l’arrivée de cette douzième manche de l’année.

Les abandons : il y a eu deux abandons ce dimanche au Grand Prix de Belgique. Le pilote McLaren Oscar Piastri et le pilote Ferrari Carlos Sainz ont dû abandonner après s’être accrochés au premier virage juste après le départ de la course. Les deux hommes ont dû abandonner en raison des dégâts trop importants sur leur monoplace.

Les pénalités : fait exceptionnel dans cette Formule 1 moderne, il n’y a eu aucune pénalité ce dimanche en course au Grand Prix de Belgique 2023.

Pilote du jour : c’est le vainqueur de l’épreuve, le Néerlandais Max Verstappen, qui a été élu « pilote du jour » au Grand Prix de Belgique. Le pilote Red Bull a reçu 15,5% des votes de la part des fans, il devance Charles Leclerc (14,8%), Yuki Tsunoda (14,6%), Lando Norris (8%) et Sergio Perez (7,3%).

Meilleur tour en course : c’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui a décroché le meilleur tour en course ce dimanche en Belgique. Le Britannique – qui a franchi la ligne d’arrivée en quatrième position – a signé un 1,47.305 au 44e tour de course. Hamilton empoche donc le point bonus du meilleur tour en course en plus de ses points marqués pour sa quatrième place à l’arrivée de l’épreuve.

Résultats définitifs du Grand Prix de Belgique 2023

Classement pilotes F1 2023

Pilote Equipe Points
Max Verstappen Red Bull 575
Sergio Perez Red Bull 285
Lewis Hamilton Mercedes234
Fernando Alonso Aston Martin 206
Charles LeclercFerrari 206
Lando Norris McLaren205
Carlos Sainz Ferrari 200
George RussellMercedes175
Oscar Piastri McLaren 97
Lance Stroll Aston Martin 74
Pierre Gasly Alpine62
Esteban Ocon Alpine58
Alex Albon Williams 27
Yuki Tsunoda AlphaTauri 17
Valtteri Bottas Alfa Romeo 10
Nico HülkenbergHaas9
Guanyu Zhou Alfa Romeo 6
Daniel RicciardoAlphaTauri6
Kevin MagnussenHaas 3
Liam Lawson AlphaTauri 2
Logan Sargeant Williams 1
Nyck de Vries AlphaTauri 0

Classement constructeurs F1 2023

Equipe Moteur Points
Red Bull Honda860
Mercedes Mercedes409
Ferrari Ferrari 406
McLaren Mercedes302
Aston Martin Mercedes 280
Alpine Renault 120
Williams Mercedes 28
AlphaTauri Honda 25
Alfa Romeo Ferrari 16
Haas Ferrari 12

F1 : Intraitable, Verstappen mène un doublé Red Bull au GP de Belgique

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui remporte le Grand Prix de Belgique 2023 de F1, le Néerlandais a franchi la ligne d’arrivée de cette douzième manche de la saison devant l’autre Red Bull pilotée par Sergio Perez et la Ferrari de Charles Leclerc.

Derrière, Lewis Hamilton, Fernando Alonso, George Russell, Lando Norris, Esteban Ocon, Lance Stroll et Yuki Tsunoda complètent le top dix à l’arrivée du Grand Prix de Belgique 2023.

Piastri et Sainz abandonnent

Dès le deuxième tour de course, le pilote McLaren Oscar Piastri a dû abandonner en raison de dégâts sur sa monoplace juste après le départ. L’Australien a été tassé contre le mur par la Ferrari de Carlos Sainz au premier virage, ce qui a eu pour conséquence d’endommager les deux monoplaces.

Oscar Piastri a été le premier à abandonner ce dimanche au Grand Prix de Belgique, l’Australien a garé sagement sa monoplace sur la bord de piste au deuxième tour de course.

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Carlos Sainz pour sa part a continué sa course après cet accrochage, mais le ponton droit de la Ferrari SF-23 était très endommagé et l’Espagnol n’avait donc aucun rythme face à la concurrence. Ferrari décidera finalement de retirer la monoplace de Sainz de la course au 25e tour.

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La pluie arrive…

La pluie tant redoutée est finalement arrivée sur le circuit de Spa-Francorchamps, mais alors que l’on s’attendait à une grosse averse, ce sera finalement quelques gouttes. Les pilotes ne sont pas tomber dans le piège et ont tous chaussé des pneus Slicks lors de leur arrêt au stand.

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Verstappen trop rapide 

Sixième sur la grille de départ du Grand Prix de Belgique, Max Verstappen n’a rien laissé à ses adversaires ce dimanche en remontant à une vitesse fulgurante jusqu’à prendre la tête du Grand Prix devant son coéquipier. Sergio Perez, pourtant leader à partir du premier tour après un bon départ, n’a rien pu faire pour empêcher le Néerlandais de remporter cette douzième manche de la saison avec 20 secondes d’avance sur lui…

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Quatre points pour Alpine

L’équipe Alpine devra se contenter de quatre points ce dimanche au Grand Prix de Belgique grâce à la huitième place d’Esteban Ocon. Son coéquipier Pierre Gasly – franchira finalement la ligne d’arrivée à la onzième place à la porte des points.

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La prochaine course de la saison 2023 est programmée à Zandvoort aux Pays-Bas à la fin du mois d’août après une pause de quelques semaines pour la Formule 1.

Résultats du GP de Belgique

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F1 : Verstappen remporte le Sprint devant Piastri et Gasly en Belgique

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté la course Sprint du Grand Prix de Belgique ce samedi, le Néerlandais devance sur la ligne d’arrivée la McLaren d’Oscar Piastri et l’Alpine de Pierre Gasly.

Derrière, Carlos Sainz, Charles Leclerc, Lando Norris, Lewis Hamilton et George Russell complètent le top 8 à l’arrivée de cette troisième course Sprint de la saison 2023 marquée par l’arrivée de la pluie juste avant le départ.

Aucun lien avec le GP de Belgique

Les résultats de cette course Sprint disputée ce samedi à Spa-Francorchamps n’ont absolument aucun impact sur la grille de départ et le Grand Prix de Belgique qui se disputera ce dimanche 30 juillet. Le format Sprint (qualifications Shootout et course Sprint) étant un événement totalement autonome durant le week-end à Spa.

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Barème des points pour le Sprint

Les points pour la course Sprint sont distribués comme suit : huit points attribués au vainqueur, sept à la deuxième place, six à la troisième et ainsi de suite jusqu’à un point pour le huitième – les pilotes et les équipes enregistrent des points dans leurs championnats respectifs.

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Un départ reporté !

Déjà reporté de 35 minutes après avoir pris du retard dans le programme de la journée suite à différentes séance de roulage perturbées par la pluie, le départ de la course Sprint a finalement été reporté une nouvelle fois en raison d’une averse qui s’est abattue sur le circuit quelques minutes avant le début du tour de formation (une grosse demie-heure encore).

Avant le départ (lancé), les pilotes ont d’ailleurs réalisé quatre tours de formation à basse vitesse derrière la voiture de sécurité. 

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Alonso abandonne

Le double champion du monde Fernando Alonso a dû abandonner ce samedi après avoir commis une erreur en plaçant ses roues sur un vibreur humide. Le pilote va bien, mais il n’empoche aucun point dans cette course Sprint.

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Catastrophe pour Perez

Course très compliquée pour Sergio Perez ce samedi. Le pilote Red Bull a livré une belle bataille pour la quatrième place, mais s’est rapidement retrouvé en difficulté sur une piste encore partiellement humide. Le Mexicain a vu en l’espace d’un seul tour trois monoplace le dépasser jusqu’au moment où il s’est retrouvé dans le bac à gravier, alors qu’il a également été percuté par la Mercedes de Lewis Hamilton. Son équipe lui a alors demandé d’abandonner puisqu’il se trouvait en seizième position à trois tours de la fin de la course…

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Hamilton pénalisé

Quatrième à l’arrivée de la course Sprint, Lewis Hamilton a finalement été classé septième après avoir reçu une pénalité de 5 secondes pour avoir percuté la Red Bull de Sergio Perez en course. Le Britannique empoche donc deux points ce samedi.

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Résultats de la course Sprint en Belgique

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Officiel : la FIA va étudier un rééquilibrage des puissances moteur en F1

En ce qui concerne les unités de puissance, au début de ce cycle réglementaire, il a été convenu avec les fabricants d’unités de puissance qu’il y aurait une possibilité d’ajustement des performances du PU à partir de 2023 afin d’éviter qu’une différence de performances significative ne soit bloquée pendant une période prolongée.

A ce titre, la FIA a analysé les performances moteur des voitures au cours du premier semestre 2023 et a conclu qu’il existe un tel écart de performances notable entre les concurrents.

Sur la base de l’engagement des fabricants d’unités de puissance et des différences de performances signalées ci-dessus, la Commission F1 qui s’est tenue ce vendredi à Spa-Francorchamps a discuté des moyens de remédier à cet écart.

Les fabricants d’unités de puissance représentés à la Commission ont donc convenu de donner mandat au comité consultatif de l’unité de puissance pour examiner ce sujet et soumettre des propositions à la Commission.

Récemment, Otmar SZafnauer (team principal de l’équipe Alpine jusqu’à la fin du week-end du Grand Prix de Belgique) a confirmé que l’unité de puissance Renault accusait un certain déficit par rapport à la concurrence, notamment sur la partie électrique.

« Je pense que nous ne manquons pas tant du côté du moteur à combustion interne, nous sommes peut-être un peu en dessous, mais c’est surtout au niveau de la puissance électrique et de la charge de la batterie. » a déclaré l’Américain dans le dernier podcast de la F1.

« Je pense que nous coupons beaucoup plus que certains de nos concurrents. Cela signifie qu’il y a certains circuits sur lesquels cela n’a pas tellement d’importance, ou bien quand il pleut, cela n’a pas beaucoup d’importance. »

« Mais il y a d’autres circuits comme Silverstone, Spa et certains circuits gourmands en puissance, dont l’Autriche, où nous allons un peu plus souffrir par rapport à nos concurrents. »

Officiel : Pat Fry nommé directeur technique chez Williams F1

Williams Racing a annoncé aujourd’hui la nomination de Pat Fry au poste de directeur technique de l’équipe, le Britannique ayant quitté récemment Alpine où il occupait le même poste depuis la saison 2020.

Pat Fry a commencé son voyage en Formule 1 en 1987 et, depuis lors, il a occupé des postes d’ingénieur senior dans certaines des équipes les plus prestigieuses du sport, notamment McLaren et Ferrari. Tout au long de sa carrière, Pat Fry a joué un rôle central dans la réalisation de nombreux succès et a contribué à de multiples victoires en course et en championnat.

Pendant son séjour chez McLaren, qui a duré 17 ans, Fry a apporté une contribution significative au succès de l’équipe. Il a joué un rôle déterminant dans l’obtention de 66 victoires en Grand Prix, d’une victoire au championnat des constructeurs et de trois championnats des pilotes.

Commençant comme ingénieur de course dans l’équipe de test développant la suspension active, les talents de Pat Fry ont été rapidement reconnus, l’amenant à occuper divers postes au sein de l’équipe, y compris le rôle d’ingénieur en chef et des postes d’ingénieur de course avec le champion du monde de F1 Mika Häkkinen et le multiple vainqueur du GP David Coulthard.

En 2010, Pat a entamé un nouveau chapitre de sa carrière en rejoignant Ferrari en tant que directeur technique adjoint. Au fil des ans, il a assumé des rôles cruciaux tels que responsable de l’ingénierie des pistes de course, directeur du châssis et directeur de l’ingénierie au sein de l’équipe basée à Maranello.

Après une courte pause, Pat Fry est revenu en Formule 1 en 2016 en tant que consultant en ingénierie pour Manor Racing avant de rejoindre temporairement McLaren en tant que directeur de l’ingénierie sur une base contractuelle en 2018. Son sens technique et son leadership ont contribué à la remarquable quatrième place de McLaren dans la bataille des constructeurs, le meilleur résultat de championnat de l’équipe depuis 2012.

En février 2020, Pat Fry a rejoint l’équipe Alpine F1 en tant que directeur technique du châssis, puis a assumé le poste de directeur technique en février 2022. À ce titre, il a supervisé toutes les activités techniques de l’équipe basée à Enstone.

« Au nom de tous chez Williams Racing, je suis ravi d’accueillir Pat. Ses connaissances et son expérience renforceront encore les capacités techniques de l’équipe et sa poursuite de l’excellence alors que nous construisons le prochain chapitre de Williams. » a déclaré James Vowles, team principal de l’équipe Williams.

« Pat a joué un rôle central dans les équipes gagnantes tout au long de sa carrière, il est l’un des experts les plus respectés de notre industrie et je suis ravi de commencer à travailler avec lui lorsqu’il rejoindra en novembre. »

Ayant quitté Alpine récemment, Pat Fry respectera donc une courte période de jardinage avant de débuter avec sa nouvelle équipe au mois de novembre prochain.

« Je suis ravi de rejoindre Williams Racing en tant que directeur technique. » a déclaré Pat Fry.

« L’équipe a un riche héritage en Formule 1 et je suis ravi de contribuer à son succès futur potentiel et, ensemble, nous nous efforcerons d’atteindre l’excellence sur et en dehors de la piste. »