Tatiana Calderon a bouclé plus de 200 tours à Fiorano

Tatiana Calderon a complété deux journées de roulage ce week-end à Fiorano en Italie, la Colombienne était au volant d’une Sauber C32 de la saison 2013 équipée d’un moteur V8.

Tatiana Calderon a dû s’adapter aux conditions climatiques fraîches ce week-end en Italie pour effectuer ses deux journées de roulage pour le compte de l’équipe Sauber, avec un mercure ne dépassant que très rarement les 11°.

La pilote colombienne a bouclé 90 tours ce samedi au volant de la C32, avant de se concentrer sur des simulations de qualifications et de course ce dimanche. Elle aura bouclé au total 202 tours sur le circuit de Fiorano.

« Dimanche aura été une autre journée d’essais intéressante, nous nous sommes concentrés sur des simulations de qualifications le matin et les longs relais dans l’après-midi. » a déclaré Calderon au terme de sa journée ce dimanche.

« Globalement, ces deux journées ont été très bénéfiques pour mon développement, et j’ai acquis une expérience précieuse. »

« L’équipe a fait un excellent travail dans la préparation, ainsi que dans la mise en oeuvre de mon programme et je me suis sentie à l’aise dans la voiture, ainsi que sur la piste. J’ai hâte de mettre en pratique ce que j’ai appris. »

Tatiana Calderon va désormais retrouver le baquet de sa GP3 ce week-end à Abou Dhabi pour la finale de la saison 2018.

Les horaires de chaque séance du Grand Prix d’Abou Dhabi

Cette semaine, la Formule 1 vous donne rendez-vous à Abou Dhabi pour la toute dernière course de la saison 2018 sur le circuit de Yas Marina.

Les titres pilote et constructeurs sont déjà joués, mais la bataille continue à l’arrière du peloton, notamment entre Force India, McLaren, Toro Rosso et Sauber, qui peuvent toutes les quatre encore gagner une position au classement.

Pour Renault, la quatrième position au classement des constructeurs est quasiment assurée face à Haas, tandis que Williams terminera très certainement la saison en tant que lanterne rouge, à moins d’un tour de magie pour la dernière course de l’année avec ses deux monoplaces sur le podium.

Les horaires de chaque séance du Grand Prix d’Abou Dhabi 2018 (heure française)

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La dernière course en noir et jaune pour Sainz à Abou Dhabi

Carlos Sainz revêtira les couleurs noir et jaune de Renault une dernière fois cette année à Abu Dhabi pour la dernière course de la saison.

Après avoir marqué cinquante-et-une unités en vingt-quatre départs, l’Espagnol souhaite quitter l’équipe pour rejoindre McLaren de la même manière qu’il l’avait intégrée en octobre 2017… Avec de gros points !

Qu’aimez-vous à Abou Dhabi ?

« J’apprécie beaucoup ces courses sous les projecteurs. Yas Marina est un beau circuit avec des infrastructures incroyables et c’est l’endroit idéal pour conclure la saison. C’est génial de partir en plein jour et d’arriver de nuit, j’aime vraiment cela ! » explique Sainz.

« Le tour est assez dense. Il y a de longues lignes droites qui offrent des opportunités de dépassement, des courbes rapides, mais aussi des virages serrés. Nous serons studieux pour nous assurer d’être préparés au mieux et de partir sur les chapeaux de roues dès les essais de vendredi. »

Quelles sont vos attentes à Abu Dhabi ?

« J’ai vraiment hâte d’être à Abu Dhabi, car ce sera une finale intéressante. Nous aimerions un peu plus de performance du côté de la voiture pour cette finale et je sais que l’équipe travaille fort pour retrouver les points. »

« J’espère que nous connaîtrons une dernière course solide ensemble afin que je puisse mettre fin à cette aventure en beauté. »

Avez-vous apprécié votre passage chez Renault ?

« J’ai vraiment apprécié le temps passé avec Renault ces quatorze derniers mois. On dit qu’Enstone possède un véritable esprit de famille et je m’y suis senti à l’aise et bienvenu dès le premier jour. »

« Piloter pour une écurie d’usine était un rêve désormais devenu réalité et je suis très fier d’avoir fait partie de l’histoire d’une marque si importante en F1. En piste, les résultats ont été dans l’ensemble bons, très réguliers et je peux être fier. »

« En tant que pilote, je repars avec de précieuses expériences et je suis ravi de rester dans la famille Renault avec McLaren la saison prochaine. »

« Cependant, nous devons encore nous concentrer sur cette dernière course et c’est la seule chose à laquelle je pense pour le moment. »

Sergio Perez : « J’ai pu sauver ma carrière grâce à Force India »

Après un bref passage chez McLaren en 2013, Sergio Perez admet avec du recul que cette saison passée à Woking fut l’une des pires de sa carrière.

Le pilote mexicain arrivait chez McLaren à un moment charnière, puisque la saison 2013 fut la première durant laquelle l’équipe britannique ne gagnera aucun Grand Prix, avant de continuer à sombrer les saisons suivantes.

Perez avait également la lourde tâche de succéder à un certain Lewis Hamilton, qui venait de rejoindre Mercedes, et allait aussi devoir cohabiter avec le champion du monde 2009, Jenson Button.

« Le futur paraissait merveilleux chez McLaren, mais les choses n’ont pas fonctionné. » admet le Mexicain.

« Cette année-là fut un vrai cauchemar, la voiture était mauvaise et j’étais face à quelqu’un de très expérimenté et qui arrivait à gérer une voiture difficile en la personne de Jenson Button. »

« Dans la première partie de saison, j’étais à la traîne et je subissais sa domination. Dans la seconde partie de la saison, je battais Jenson. »

« Mais tellement de choses catastrophiques sont arrivées chez McLaren cette année-là que j’en avais perdu mon volant, mais j’ai pu sauver ma carrière grâce à Force India. »

Sergio Perez entamera sa sixième saison d’affilée avec Force India en 2019, le pilote mexicain fera équipe avec le Canadien Lance Stroll, qui devrait être confirmé dans les prochaines semaines.

Lewis Hamilton entamera 2019 avec une nouvelle approche

Alors qu’il est actuellement au sommet de son art avec un cinquième titre mondial décroché cette saison, Lewis Hamilton pense qu’il va devoir travailler encore plus dur l’an prochain, notamment parce que les petits jeunes vont être au taquet l’an prochain.

En 2019, Max Verstappen devrait être à nouveau compétitif au volant de sa Red Bull, Charles Leclerc sera au volant d’une Ferrari et des petits jeunes comme George Russell et Lando Norris voudront certainement prouver qu’ils méritent leur place en Formule 1.

« Nous allons certainement analyser notre saison à la fin de l’année, parce qu’il y a toujours des domaines à examiner. » déclare Hamilton.

« Nous n’avons pas gagné toutes les courses, il y a eu quelques problèmes au début de la saison et il y a toujours de la place pour l’amélioration. »

« Moi-même, je vais encore travailler dur au cours de l’hiver pour aborder 2019 avec une autre approche. je dois m’y préparer, parce que de nouveaux prétendants au titre vont s’affirmer. »

« Charles [Leclerc] chez Ferrari va être impatient de prouver qu’il a sa place dans un top team, et Max [Verstappen] est toujours affamé de succès, donc, je vais devoir être au sommet de ma forme pour les affronter. »

Nico Hulkenberg : « 2018 a été une bonne année de construction »

Nico Hülkenberg est reparti frustré du Brésil. Sur le chemin d’Abu Dhabi, l’Allemand est toutefois déterminé et gonflé à bloc puisqu’il a à cœur de bien finir une année 2018 encore pleine d’enjeux.

Comment est Yas Marina au volant ?

« Yas Marina est un circuit vraiment plaisant et les infrastructures sont probablement les meilleures de la saison. Le tour est assez long et étrange dans le sens où il est difficile de trouver un rythme. » explique le pilote Renault.

« L’important est d’être à l’aise avec les différentes combinaisons de virages pour claquer un temps. Il est également essentiel de trouver un bon équilibre et l’osmose nécessaire tant les courbes sont variées dans les trois secteurs. »

« Il faut s’y habituer et négocier cela à la perfection. Le tracé semble plus adapté à notre ensemble qu’Interlagos et nous nous attendons à y être compétitifs et dans les points. »

Que dire des grands enjeux d’Abu Dhabi ?

« Depuis quelques années, Abu Dhabi est le théâtre de la finale et c’est assurément un bel endroit pour clore l’année. Il y a beaucoup d’enjeux pour l’écurie au Championnat Constructeurs. »

« L’an dernier, cela s’est joué au dernier moment, et même si nous avons davantage de marge cette année, nous y allons en étant conscients du travail qu’il reste à faire et que tout peut arriver. J’ai cependant hâte d’y être et je vise de gros points pour terminer cette saison mémorable sur une note positive. »

Quel est le verdict de Hulk sur 2018 ?

« Dans l’ensemble, 2018 a été une bonne année de construction. Ma deuxième saison avec Renault était axée sur la progression et la poursuite du parcours tracé par l’équipe. »

« Le début d’année était excellent et nous méritons amplement de finir quatrièmes du Championnat Constructeurs. Nous avons eu la quatrième voiture la plus rapide du plateau la majeure partie de l’année. »

« Il n’y a plus qu’à boucler le travail à Abu Dhabi. En tant que pilote, on pousse toujours pour avoir mieux. Même si nous avons signé de beaux résultats, nous en voulons davantage et ce sera la prochaine étape. »

Quel bilan tires-tu du Brésil ?

« C’était un week-end décevant, mais cela se passe parfois ainsi. Nous nous sommes arrêtés par précaution, le moteur semblait surchauffer et le jeu n’en valait pas la chandelle. Avec les nombreux enjeux d’Abu Dhabi, c’était probablement l’approche la plus sensée, mais nous allons désormais tout donner. »

Tatiana Calderon boucle 90 tours à Fiorano avec une Sauber C32

Tatiana Calderon poursuit son apprentissage en Formule 1 avec 90 tours du circuit de Fiorano bouclés ce samedi au volant d’une Sauber C32 de 2013.

La pilote colombienne était au volant de la Sauber C32 ce samedi sur la piste italienne appartenant à Ferrari et a pu boucler 90 tours, soit un peu plus de 265 kilomètres.

Au début du mois, Calderon était au volant de l’actuelle Sauber C37 sur le circuit de Mexico, mais la Colombienne n’a pu parcourir que 100 kilomètres maximum avec des gommes de démonstration, comme l’impose la réglementation en Formule 1.

Cette fois-ci, Tatiana Calderon a pu se faire plaisir dans des conditions plus représentatives au volant d’une monoplace de la saison 2013 équipée d’un moteur V8 et a pu rouler beaucoup plus que lors de son précédent test.

Elle a bouclé son tour le plus rapide en 59,913 sur la piste de Fiorano, alors que le record du tracé est toujours détenu par Michael Schumacher en 55,999 avec la Ferrari F2004.

« Ce fut vraiment une très bonne première expérience de pilotage à Fiorano, le circuit est intéressant et l’ambiance est particulière. » explique Calderon.

« La température de l’air et de la piste était très basse aujourd’hui mais constante. Notre objectif était que j’apprenne le tracé et que je puisse trouver un bon équilibre pour la voiture, ce que nous sommes parvenus à faire. »

« Piloter la Sauber C32-Ferrari est une sensation incroyable, le son et la puissance du moteur V8 sont géniaux. Demain [ce dimanche], nous travaillerons sur les simulations de qualifications et de course l’après-midi. J’attends avec impatience. »

La Colombienne sera à nouveau en piste ce dimanche pour sa seconde journée de test, elle devrait faire descendre le chrono par rapport à samedi.

Magnussen : « Les circonstances étaient un peu merdiques pour Vandoorne »

Passé par l’équipe McLaren en 2014, Kevin Magnussen a connu une trajectoire dans sa carrière un peu similaire à celle de Stoffel Vandoorne.

Le pilote danois est resté une saison chez McLaren avant d’être remercié par son employeur et d’être resté loin des circuits de F1 durant une année complète.

Mais en 2016, Kevin Magnussen effectue son grand retour en catégorie reine du sport automobile avec l’écurie Renault, pour qui il pilotera pour une saison.

Vandoorne pour sa part, a rejoint McLaren en 2017, et après deux années passées en fond de classement, le pilote belge rejoindra la catégorie 100% électrique de la FIA l’an prochain [Formule E] où il roulera pour HWA [une filiale de Mercedes].

Magnussen estime que Stoffel Vandoorne mérite amplement sa place en Formule 1 et pense que le Belge est arrivé chez McLaren au mauvais moment.

Le pilote Haas estime même qu’il  pourrait très bien revenir d’ici quelques mois, lorsqu’une opportunité se présentera à lui.

« Ce sport est un environnement très difficile, je pense que Stoffel est un très bon pilote et peut-être a-t-il été perçu comme moins bon qu’il ne l’est en réalité cette année. » déclare Magnussen.

« Je pense qu’il est très bon et qu’il mérite d’être en Formule 1, mais les circonstances étaient un peu merdiques pour lui. »

« C’est bien de faire ce qu’il va faire maintenant, et vous ne devez jamais dire jamais, si vous pouvez revenir en Formule 1, il y a toujours une possibilité. »

Daniel Ricciardo s’attend à un adieu émouvant à Abou Dhabi

Daniel Ricciardo s’attend à vivre un dernier Grand Prix émouvant sous les couleurs de Red Bull la semaine prochaine à Abou Dhabi.

Le pilote australien quittera Red Bull Racing à la fin de la saison pour rejoindre Renault en 2019, après tout de même dix années passées dans le giron Red Bull.

Son dernier départ au volant d’une Red Bull sera également le 100 eme de sa carrière depuis son arrivée chez Toro Rosso en 2014.

« Abou Dhabi marque la fin de cinq années passées avec l’équipe et dix ans avec le clan Red Bull. » explique Ricciardo.

« Je suis certain que ce sera émouvant, surtout lorsque je franchirai la ligne d’arrivée pour la dernière fois avec cette équipe. »

« Mais je vais là-bas et je compte mettre le paquet et offrir beaucoup d’amour. J’espère beaucoup d’amour en retour, et que puisse arroser tout cela avec du faux champagne dimanche, ce qui serait un adieu approprié. »

« Abou Dhabi a toujours été une bonne piste pour moi et j’aime y aller, mais je ne suis jamais monté sur le podium à Abou Dhabi. Ce serait une excellente façon de terminer mon voyage avec Red Bull et de terminer la saison. »

« Courir au crépuscule est toujours quelque chose de bien, il fait frais, il fait beau, et il n’y a pas grand chose à ne pas aimer dans cet endroit. »

La F1 envisage de remplacer quelques courses existantes par de nouvelles destinations

Le PDG de la Formule 1, Chase Carey, n’écarte pas l’idée de faire disparaître du calendrier de la F1 les courses disposant d’accords pas suffisamment attractifs pour la discipline.

Liberty Media est devenue propriétaire de la Formule 1 en 2017 et a donc hérité des accords financiers signés entre la F1 et certaines courses par les prédécesseurs.

Si la plupart des courses du calendrier sont quasiment certaines de rester en place encore de nombreuses années, certaines comme le Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone, ou encore Monza en Italie, pourraient disparaître et être remplacées par de nouvelles destinations dans un futur plus ou moins proche.

Lyberty Media n’a jamais caché qu’elle prévoyait d’élargir le calendrier à 25 courses par saison, et a d’ailleurs annoncé récemment l’arrivée d’une nouvelle destination à partir de 2020, le Grand Prix du Vietnam.

« Nous prévoyons d’élargir notre calendrier au delà de notre calendrier actuel de 21 courses. » déclare Chase Carey. « L’expansion sera modeste, mais nous avons été enthousiasmés par le nombre, la qualité et la diversité des nouveaux endroits intéressés à accueillir une course. »

« Nous prévoyons de remplacer quelques courses existantes où nous avons hérité d’accords peu attrayants par de nouveaux événements où de meilleurs accords pourraient apporter plus de valeur. »

« Nous avons déjà identifié le sponsoring comme étant le domaine où nous prévoyons de faire le plus de progrès d’ici 2020 et cela continue d’être vrai. »

« Dans l’ensemble, nos efforts pour parvenir à des accords prennent plus de temps que prévu, mais nous sommes encouragés par l’enthousiasme et nos efforts commencent à porter leurs fruits. »

« Nous prévoyons de commencer à stimuler la croissance des résultats nets en 2019 et cette tendance devrait se poursuivre en 2020 et au delà. »

Renault veut terminer la saison 2018 sur une bonne note à Abou Dhabi

Renault est désormais quasiment certaine de terminer à la quatrième position au classement constructeurs cette année, mais après un Grand Prix du Brésil décevant, où Renault n’a pas marqué de point,  l’équipe du constructeur français souhaite terminer la saison 2018 sur une bonne note à Abou Dhabi.

La dernière course de l’année sur le circuit de Yas Marina sera aussi l’occasion de dire au revoir à Carlos Sainz, qui quittera l’équipe pour rejoindre McLaren en 2019.

« Nous nous rendons à Abu Dhabi après une performance décevante au Brésil, en particulier après nos bonnes prestations aux États-Unis et au Mexique. Comme toujours, nous nous sommes relevés et repris en main et nous sommes pleinement concentrés sur la tâche qui nous attend. » explique Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing.

« Cette dernière course de la saison est très importante pour l’équipe. Nous avons un travail à finir à Abu Dhabi et nous espérons terminer l’année comme nous l’avions commencée en Australie, c’est-à-dire avec deux voitures compétitives et dans le top dix. »

« Abu Dhabi sera également la dernière course de Carlos à nos côtés. Depuis quatorze mois, sa contribution au parcours de Renault en Formule 1 a été très positive et nous sommes extrêmement reconnaissants envers ce qu’il a accompli. »

« Carlos est aussi bon en dehors de son baquet qu’il l’est au volant et il a été précieux pour l’écurie. Après l’arrivée, nous lui souhaiterons toute la réussite possible à l’avenir. Au sein de Renault Sport Racing, certains de nos jeunes pilotes sont de retour après une longue pause. Nous aurons notamment un œil sur les GP3 Series, où Anthoine Hubert vise le titre. »

« Ce serait une superbe réussite pour Anthoine et notre programme destiné aux jeunes pilotes. Enfin, nous accueillerons de nombreux partenaires et invités à Abu Dhabi et nous avons hâte de disputer cette course unique ayant gagné une immense popularité au fil des années. »

Accès gratuit au circuit Paul Ricard le 1er décembre pour le Téléthon

Depuis 10 ans le Circuit Paul Ricard s’associe à l’AFM Téléthon à l’occasion de la mobilisation nationale. Cette année le circuit varois ouvrira à nouveau ses portes au grand public le 1er décembre de 10h à 17h en proposant des activités sportives et familiales afin de récolter des fonds pour l’association.

Reprenant le programme qui a fait le succès de cette journée les années précédentes, les équipes du Circuit Paul Ricard, de l’Aéroport International du Castellet et des nombreux partenaires qui jouent le jeu chaque année, proposeront des activités payantes pour petits et grands à partir de 2 euros, 100 % des recettes des activités étant reversées à l’AFM Téléthon. Pour rappel, l’édition 2017 avait été celle de tous les records avec plus de 20 000 euros récoltés.

Des animations à petits prix pour une bonne cause

Pour surfer sur la vague du Grand Prix de France de Formule 1, l’univers F1 proposera une exposition de voiturettes de collection, jeux de réalité virtuelle, photo souvenir dans une monoplace mythique…

Il sera également possible de faire des baptêmes en 4×4, SSV, Can-Am Spyder, side-car, mais aussi de prendre le volant de voiturettes de golf et même d’essayer des Segway sur des parcours aménagés.

L’atelier des pompiers proposera des tours en camion avec sirène et des exercices de manipulation de lance incendie.

Les plus petits pourront tenter de gagner des lots à la pêche aux canards, et essayer de manipuler une mini-pelle de travaux.

Cette année, la piste sera accessible gratuitement de 10h à 17h pour des balades à pied, en vélo ou trottinette (pas de véhicules motorisés, ni rollers).

Enfin la grande tombola permettra aux plus chanceux de remporter des lots prestigieux : accès Spa, baptême de l’air, baptême en F1 biplace, maillot du RCT dédicacé, Google Home, baptême de piste moto..

Également ouverts le 1er décembre, l’Xtrem Park, le Karting et la Boutique du Circuit reverseront 10% de leurs recettes du jour à l’association.

Sur place, restauration en continu avec boissons chaudes, sodas, sandwiches, crêpes… (bénéfices reversés à l’AFM Téléthon).

Lewis Hamilton veut une meilleure connexion entre la FIA, la F1 et les pilotes

Le quintuple champion du monde, Lewis Hamilton, a insisté sur le fait que diverses parties de la Formule 1 devraient collaborer plus étroitement lors des discussions concernant les règles pour la saison 2021.

Les responsables de la catégorie reine du sport automobile sont toujours en train de peaufiner les détails du prochain cycle de la réglementation, les règlements sportifs et techniques devant être modifiés afin de produire des courses plus spectaculaires.

Les règles concernant les moteurs sont en passe d’être finalisées, mais des incertitudes subsistent quant à d’autres éléments, tels que les plafonds budgétaires et la composition d’un week-end de Grand Prix.

Les pilotes de F1 ont rencontré le PDG de la Formule 1, Chase Carey, au Brésil, ainsi que le manager sportif de la F1, Ross Brawn, alors que d’autres réunions devraient encore avoir lieu avec les équipes.

« Le GPDA [association des pilotes de Grand Prix] est la plus unifiée de tous les temps. » estime Lewis Hamilton dans un entretien accordé à Motorsport Week.

« Nous partageons tous un intérêt commun et nous n’essayons de tirer aucun autre avantage. Nous essayons de travailler en relation avec Charlie [Whiting, le directeur de course de la FIA]. »

« La communication est donc essentielle, mais pour le moment, la FIA discute avec les responsables du secteur des pneus, Ross [Brawn] est chargé du développement pour 2021, mais ils ne sont pas tous connectés pour le moment et il est important que cela se fasse. »

« Parce que nous pouvons vraiment expliquer ce qui se passe avec la voiture ou avec les pneus et les aider à prendre une direction. Nous sommes comme des ingénieurs pour eux, C’est donc vraiment un élément clé de la discussion. »

« Charlie a été formidable lors de chaque week-end quand nous lui donnions des informations, il les implémente vraiment, parfois lors de la course suivante ou sur des courses ultérieures. »

« Il a donc été très actif en ce sens, mais je sens qu’en arrière plan, pour le sport, nous pouvons être très utiles, donc ils devraient nous utiliser. »

Valtteri Bottas vise une victoire pour terminer la saison 2018

Après 20 courses, Valtteri Bottas n’as toujours pas remporté le moindre Grand Prix cette année au volant de la monoplace la plus forte du championnat.

Bottas a joué de malchance à quelques reprises, comme à Bakou où il a subi une crevaison, mais d’autres fois il a dû céder sa position à son coéquipier comme à Sotchi.

Le pilote finlandais pointe désormais au quatrième rang au classement général, alors que son coéquipier Lewis Hamilton a décroché cette année son cinquième titre mondial au volant de la même monoplace.

Une situation compliquée à vivre pour Valtteri Bottas, qui va faire en sorte de décrocher la victoire à Abou Dhabi afin de ne pas terminer la saison 2018 sur une année blanche.

« C’est possible, l’an dernier mon week-end fut solide à Abou Dhabi, donc, définitivement, c’est possible bien-sûr. » déclare Bottas. « 

« Le plateau est désormais plus resserré que l’an dernier, mais mon seul objectif c’est d’être en pôle et de gagner. Je vais tout faire pour y arriver, cela rendra mon hiver plus sympathique. »

« Les dernières courses ont été difficiles, ce qui me manque, c’est de connaitre des courses couronnées de succès. Ce sentiment d’accomplissement me manque, et je sais qu’une fois que j’aurais obtenu de bons résultats, ça ira mieux pour moi, donc j’ai hâte d’être à 2019. »

Gasly : « Après trois virages derrière une voiture, les pneus s’effondrent »

Le week-end dernier à Interlagos, les pilotes de F1 ont pris part à une réunion avec Pirelli afin d’aborder les problèmes rencontrés avec les pneus et d’essayer d’y remédier pour la prochaine saison.

Parmi les points évoqués, les pilotes se sont plaints à l’unanimité des problèmes de surchauffe de la gomme lorsqu’une monoplace se trouve dans le sillage d’une autre voiture en course.

Le problème est bien connu par le manufacturier italien et il est désormais devenu le principal sujet de préoccupation des pilotes concernant les pneus.

La firme milanaise va donc devoir proposer un axe d’amélioration en vue de la prochaine saison qui débutera à Melbourne au mois de mars prochain.

« Je pense que toute l’année, nous avons discuté de la façon dont nous pouvons améliorer les choses. » explique Pierre Gasly.

« Nous pouvons améliorer beaucoup de choses, mais il est clair que nous pourrions avoir de meilleures courses si nous parvenons à avoir des pneus un peu plus robustes et moins sensibles à la surchauffe, ceci nous donnerait l’occasion de suivre d’autres voitures plus longtemps. »

« A partir du moment où vous faites trois virages derrière une autre voiture, vous commencez à glisser, la température des pneus augmente, puis vous commencez à perdre de la performance et c’est ensuite un effet boule de neige. La température ne cesse d’augmenter, puis c’est terminé. »

« C’est une chose sur laquelle Pirelli devrait se concentrer, nous leur avons déjà dit, alors qu’ils ont dû respecter également ce que la FOM leur a demandé. »

« Je pense donc que c’est un sujet dont nous avons déjà parlé à maintes reprises et que, probablement, nous les pilotes, devrions être plus convaincus de notre point de vue et de notre désir de ce dont nous avons vraiment besoin pour l’avenir. »

Renault a déjà bien avancé sur sa monoplace 2019

Alors que la saison 2018 n’est pas encore terminée, les équipes de F1, dont Renault, se sont déjà tournées depuis un bon moment sur la saison 2019.

Les châssis de chaque équipe en sont à un stade avancé de la fabrication et le constructeur français ne déroge pas à la règle et nous expose l’avancée des travaux avant la dernière course de la saison à Abou Dhabi.

« Nous souhaitons réaliser une dernière course solide et accentuer l’écart sur nos poursuivants pour marquer le coup.. C’est encore très serré, donc il y a un certain enjeu. » explique Nick Chester, directeur technique chez Renault.

« Cette année, nous avons aussi obtenu d’excellents résultats dans le sens où nous n’avons jamais arrêté une voiture en course sur une défaillance liée au châssis. Voir les deux monoplaces rallier l’arrivée ferait de nous la seule équipe à y parvenir et couronnerait de bien belle manière cette saison. »

« Il se passe beaucoup de choses autour de la voiture pour 2019. Nous sommes bien avancés dans la fabrication du premier châssis. Nous avons la boîte de vitesses, qui sera bientôt testée. »

« Nous achevons les dessins des pièces liées au refroidissement, à la suspension et à la carrosserie. Nous ne chômons pas à cette période de l’année, car nous devons faire beaucoup d’ébauches pour arriver au produit final. Il y a eu beaucoup de travail et nous faisons de grands progrès. »

Wolff : « Les commentaires d’Hamilton sur l’Inde ont été sortis de leur contexte »

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, a tenu à défendre son pilote Lewis Hamilton après la polémique qui a éclaté suite aux propos tenus par le pilote britannique récemment sur le Grand Prix d’Inde.

Le quintuple champion du monde a déclaré il y a quelques jours qu’il avait eu un sentiment mitigé à propos de la course en Inde lorsque la Formule 1 s’y rendait encore.

Le Britannique avait été choqué par le contraste qu’il a pu observer entre le cadre somptueux entourant le circuit de Buddh et le niveau de pauvreté constaté aux abords du tracé en arrivant sur le circuit.

Mais des fans indiens en colère ont perçu ces commentaires comme étant péjoratifs, obligeant Hamilton a utiliser les réseaux sociaux pour se défendre et clarifier ses propos.

Pour Toto Wolff, les commentaires de son pilote ont tout simplement été mal interprétés et complètement sortis de leur contexte.

« C’est une fois de plus incroyable pour moi de voir que les paroles et le sens de Lewis soient sortis de leur contexte de cette manière. » déclare Wolff.

« Il a parlé avec empathie de l’Inde et du contraste douloureux entre richesse et pauvreté auquel nous sommes confrontés lorsque nous traversons le monde en tant que sportifs. »

« Il n’a pas insulté la nation et ses propos étaient ceux d’un champion réfléchi. La seule faute ici réside dans le fait que les personnes qui ont déformé ses paroles aient voulu lui faire dire autre chose. »

Daniel Ricciardo est enthousiaste de repartir à zéro avec Renault

Daniel Ricciardo espère que son arrivée chez Renault en 2019 lui permettra de mettre un terme définitif à sa malchance rencontrée cette saison en F1.

Le pilote australien affichait de réelles ambitions en début d’année au volant d’une monoplace qui semblait compétitive lors des essais hivernaux, mais après une première victoire en Chine, puis une autre à Monaco, Daniel Ricciardo a connu une véritable chute libre.

En effet, le pilote Red Bull a connu de nombreuses défaillance mécanique sur sa monoplace à partir du Grand Prix de Monaco et accuse aujourd’hui un nombre conséquent d’abandon en 2018 : Huit au total.

L’an prochain, Daniel Ricciardo rejoindra l’équipe Renault aux côtés de Nico Hulkenberg, et l’Australien espère que sa malchance partira.

« Après 2018, la malchance va partir. » annonce Ricciardo. « La malchance restera en 2018, je suis très excité pour un changement et un nouveau défi. »

« Mais que j’ai eu de bonnes courses ou pas, cela ne changera pas vraiment le sentiment que l’ai quant à mon avenir à partir de l’an prochain. »

« Même avant cette série de malheurs, je cherchais déjà quelque chose de différent et j’étais content d’y aller [chez Renault]. Je ne vois pas la chose différemment maintenant. »

« Une partie de moi est excitée d’avoir un bon résultat lors de la dernière course, mais je suis également enthousiaste à l’idée de terminer l’année et de repartir de zéro avec une nouvelle équipe. »

La billetterie du Grand Prix de France 2019 ouvre le mardi 20 novembre

C’est désormais officiel, la billetterie du Grand Prix de France 2019 sera ouverte à partir du mardi 20 novembre 2018, à cette occasion, des pass trois jours seront mis en vente durant quatre journées.

La 60° édition du Grand Prix de France aura lieu le 23 juin 2019 sur le circuit Paul Ricard au Castellet, alors que l’édition 2018 a rencontré un très grand succès, même si des problèmes liés à la circulation ont entaché la fête.

Les organisateurs du Grand Prix de France étaient d’ailleurs réunis à Paris au mondial de l’automobile en octobre dernier lors d’une conférence de presse afin de faire le point après la première édition du Grand Prix de France qui a eu lieu en juin dernier au Castellet.

Étaient présents lors de cette conférence de presse, Chase Carey, PDG de la Formule 1, Christian Estrosi, président du GIP, le directeur général du Grand Prix de France, Gilles Dufeignieux, Nicolas Deschaux, le président de la FFSA et Jean Todt, le président de la FIA.

Les différents intervenants ont évoqué différents points dont les problèmes de circulation rencontrés cette année autour du circuit Paul Ricard, l’aspect financier de l’événement ou bien encore le futur du Grand Prix de France, avec notamment la volonté de faire conserver le Grand Prix au calendrier de la F1 plus longtemps que les cinq années initialement prévues.

« Nous devons nous assurer d’une présence durable, nous avons besoin de périodes d’assurance plus longues, en discutant sur un contrat de huit à dix ans. » a insisté Christian Estrosi.

Concernant les problèmes de circulation rencontrés en 2018, Christian Estrosi s’est montré très franc et sait très bien que les embouteillages ne peuvent pas être éradiqués d’un coup d’un seul pour l’édition 2019.

Christian Estrosi insiste sur le fait que des solutions intermédiaires existent, notamment des parcs relais ou encore des navettes.

« Nous n’allons pas pouvoir aménager des autoroutes pour la saison 2019, mais nous ne sous-estimons pas les problèmes d’accès, il existe des solutions intermédiaires avec des parcs relais ou des navettes. »

« Nous avons été surpris le vendredi en raison du flux de circulation habituel se croisant avec celui des spectateurs, nous travaillons donc avec des centres de recherche, des start-ups dans le domaine de la mobilité pour obtenir des solutions innovantes. »

Hamilton estime que Mercedes peut remporter un autre championnat en 2019

Mercedes est incontestablement l’équipe dominante de l’ère moderne en Formule 1 avec pas moins de cinq titres constructeurs et pilotes décrochés en cinq saisons.

Depuis 2014, absolument personne n’a réussi à détrôner l’équipe du constructeur allemand dirigée par Toto Wolff, qui remet pourtant chaque année son titre en jeu.

Mieux que des paroles, les chiffres de l’équipe Mercedes depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014 parlent d’eux-même et sont tout bonnement spectaculaires avec cinq championnats consécutifs remportés (2014, 2015, 2016, 2017 et 2018).

L’équipe du constructeur allemand a également signé 100 pôles positions, 178 podiums, 44 doublés, 66 meilleurs tours en course et un total de 4338 points inscrits en cinq saisons.

Malgré tout cela, Lewis Hamilton admet qu’il en veut toujours plus et pense que Mercedes va pouvoir prolonger son cycle vainqueur l’an prochain, même si le Britannique admet que la concurrence devrait élever son niveau jeu.

« Je pense que cette équipe peut le faire à nouveau, je pense que nous avons les capacités et qu’il existe une opportunité. » déclare Hamilton.

« Nous allons devoir travailler jusqu’au début de la saison, mais vous devez surtout imaginer que la concurrence élèvera son niveau de jeu. »

« Red Bull élèvera le niveau avec des changements au sein de son équipe, nous devrons donc faire un vrai pas en avant. » conclut le quintuple champion du monde.