Alain Prost admet que Renault n’est pas mécontent de voir partir Red Bull

Le conseiller spécial de Renault, Alain Prost, admet que Renault sera un peu plus soulagé lorsque Red Bull ne sera plus cliente du constructeur français après la dernière course de l’année à Abou Dhabi.

Renault et Red Bull se sépareront après la finale à Abou Dhabi, alors que les deux parties ont  passé quelques douze années ensemble et ont remporté plusieurs titres constructeurs et pilotes au cours de ce partenariat.

Red Bull sera motorisée par Honda dés l’an prochain, alors que Renault ne conservera comme écurie cliente que McLaren à partir de 2019.

« On était finalement pas mécontents de les voir partir, il faut être honnête. » admet Alain  Prost dans un entretien accordé à nos confrères de l’Equipe.

« Je garde de très bonnes relations avec eux, même si je critique leur manière de communiquer. Ça va toujours un peu trop loin, et ils le savent. »

Dernièrement encore, Max Verstappen n’a pas hésité à dire que le manque de puissance du moteur français a été un handicap tout au long de la saison 2018, alors que le châssis de la RB14 a fait toute la différence et a montré tout son potentiel sur des tracés où la puissance moteur n’était pas importante.

« Si nous avions eu la même puissance que Mercedes et Ferrari, nous aurions certainement disputé le titre. » a déclaré Verstappen.

« Il n’y a aucun doute là-dessus, car on peut voir dés que l’on va sur une piste où le moteur n’est pas aussi important, nous sommes toujours rapides. »

« Il n’y a donc aucune excuse, nous ne mentons pas, il y a des faits qui prouvent que notre voiture est bonne, nous manquons juste de puissance. »

Tatiana Calderon à nouveau au volant d’une F1 ce week-end

Tatiana Calderon, la pilote d’essais de l’équipe Sauber, va effectuer son second test au volant d’une Formule 1 ce week-end en Italie.

La Colombienne sera au volant d’une Sauber C32 de la saison 2013 [moteur V8] dans le cadre d’une journée promotionnelle limitée à 100 kilomètres maximum.

La pilote colombienne prendra les commandes de la Sauber C32 samedi et dimanche sur la piste privée de Ferrari à Fiorano en Italie, ce test présentera évidemment une excellente opportunité pour Calderon d’avancer dans son processus d’apprentissage et de développement.

Rappelons que Tatiana Calderon était au volant de la Sauber C37 de cette saison juste après le Grand Prix du Mexique il y a quelques jours à peine. La jeune femme avait pu boucler 23 tours sur le circuit de Mexico, toujours dans le cadre d’une journée promotionnelle pour le compte de l’écurie suisse.

« Cela a été une expérience incroyable. » a déclaré Calderon après son test. « La puissance, le freinage, l’adhérence de cette voiture sont tout simplement incroyables. »

« J’ai tout de suite été très à l’aise en piste, et après quelques tours, vous commencez à vous habituer à la performance, je me suis bien amusée. »

Mercedes inspecte le moteur d’Hamilton avant Abou Dhabi

Mercedes a confirmé que le moteur monté sur la monoplace de Lewis Hamilton au Brésil avait souffert de différents problèmes durant la course, obligeant l’équipe à effectuer plusieurs tests avant Abou Dhabi.

Le pilote britannique pourrait recevoir une pénalité de grille à Abou Dhabi pour la dernière course de la saison, à moins que Mercedes ne juge l’unité de puissance utilisée à Interlagos apte pour participer à la dernière course de la saison.

« Le moteur a surmonté un certain niveau de dégâts [à Interlagos], mais nous ne comprenons pas encore quoi. » explique le stratège de Mercedes, James Vowles.

« Il doit être encore inspecté et il faut comprendre avant de prendre une décision en vue d’Abou Dhabi. »

Si jamais Mercedes décidait de monter une nouvelle unité de puissance sur la monoplace d’Hamilton à Abou Dhabi, le pilote britannique devrait en toute logique disposer de la toute dernière évolution du V6 Hybride allemand.

Rappelons que Mercedes a déjà décroché le titre constructeurs au Brésil la semaine dernière et Lewis Hamilton a obtenu son cinquième titre pilote au Grand Prix du Mexique.

Hamilton clarifie ses propos sur le GP d’Inde à la suite de plaintes

Lewis Hamilton a déclaré il y a quelques jours à la BBC qu’il avait eu « un sentiment très mitigé » lorsqu’il s’est rendu en Inde pour participer au Grand Prix d’Inde sur le tracé de Buddh, situé à seulement 50 kilomètres de la capitale New-Delhi.

Hamilton exprimait son ressenti au micro de la BBC sur le futur Grand Prix du Vietnam, qui sera ajouté au calendrier de la F1 à partir de 2020. Le Britannique expliquait qu’il était sceptique sur le fait que la F1 se rende dans un pays où la culture de la Formule 1 n’est pas très grande et où la pauvreté est bien présente dans certains endroits.

« Je suis déjà allé au Vietnam et c’est un très beau pays. Je suis déjà allé disputer une course de F1 en Inde. C’était étrange, parce que, dans un pays d’une telle pauvreté, vous aviez cet imposant et très beau circuit tracé au milieu de nulle part. » a déclaré Hamilton.

Ses propos ont sucité une vive réaction sur les réseaux sociaux, notamment parce que le pilote Mercedes a utilisé le mot « pauvre ». Hamilton a donc décidé de clarifier ses commentaires.

« J’ai remarqué que certaines personnes étaient mécontentes de mon commentaire sur l’Inde. Tout d’abord, l’Inde est l’un des plus beaux endroits du monde et la culture y est incroyable. » a écrit Hamilton sur les réseaux sociaux.

« J’y suis déjà allé, et j’ai toujours passé des moments formidables, mais, malgré la croissance rapide de l’économie, le pays connaît également beaucoup de pauvreté. »

« Mon sentiment était qu’un Grand Prix là-bas avait l’air étrange, de rouler devant des sans-abris et d’arriver ensuite dans une immense arène où l’argent n’était pas un problème. »

« Ils ont dépensé des centaines de millions de dollars pour cette piste qui n’est plus utilisée à présent. Cet argent aurait pu être dépensé dans des écoles ou des foyers pour des personnes dans le besoin. »

« Lorsqu’il y avait cette course, personne n’est venu, probablement parce que c’était trop cher, voire aucun intérêt. Cependant, j’y ai rencontré des fans indiens incroyables. »

Sainz : « Je savais qu’en allant chez Renault je perdais ma place chez Red Bull »

Carlos Sainz admet qu’il a su qu’il allait perdre toutes ses chances de rejoindre l’équipe Red Bull Racing au moment même où il a rejoint Renault à la fin de la saison 2017.

Le pilote espagnol a été prêté par Red Bull à Renault pour la saison 2018, alors qu’il mettait la pression sur son employeur pour ne pas rester une quatrième année consécutive chez Toro Rosso.

Après plusieurs déclarations fracassantes dans les médias entre Carlos Sainz et Christian Horner, l’équipe de Milton Keynes a finalement décidé de permettre à l’Espagnol de partir chez Renault pour la saison 2018, tout en restant toujours sous contrat avec Red Bull.

Mais selon Carlos Sainz, c’est à ce moment précis que ses chances de devenir titulaire pour Red Bull Racing en 2019 se sont envolées et que Red Bull a choisi de promouvoir Pierre Gasly au cas où un baquet se libérait [Daniel Ricciardo n’avait pas encore décidé de quitter l’équipe fin 2017].

« J’ai commencé à explorer d’autres options, et ce fut probablement le facteur le plus décisif dans le choix de Pierre [Gasly]. » explique Sainz.

« Ce qui est vrai, c’est qu’au moment où j’ai quitté Toro Rosso pour aller chez Renault, je savais que je perdais mes chances d’aller chez Red Bull. »

« Cela faisait partie de ma décision, je ne voulais pas poursuivre une quatrième année consécutive chez Toro Rosso, je voulais aller chez Renault, parce que Renault était intéressé par moi sur le moment. »

« Je savais que si j’allais chez Renault, il y aurait de la place chez Red Bull d’ici un an ou deux. Mais je savais aussi que le perdrais du crédit, parce que dans un sens, j’ai abandonné la famille Red Bull. »

« Mais finalement, je suis convaincu que ça s’est bien terminé pour moi, que c’était une bonne décision. Je suis très heureux d’être venu chez Renault, et d’avoir désormais cette opportunité de piloter pour McLaren en 2019. »

Carlos Sainz rejoindra l’équipe McLaren en 2019 où il fera équipe avec le jeune britannique Lando Norris.

Haas jette l’éponge face à Renault pour la quatrième place au championnat

Avec seulement une course à disputer avant que la saison 2018 ne se termine, Gunther Steiner, le team principal de l’écurie Haas, concède que la quatrième place au championnat du monde est désormais hors de portée pour l’équipe américaine.

Haas s’est battu durant toute la saison contre Renault pour tenter d’obtenir la place de « meilleur du reste », mais la formation américaine a commis quelques erreurs en 2018 et a dû lâcher beaucoup de points face à l’équipe du constructeur français.

L’équipe Haas accuse désormais 24 points de retard au championnat sur Renault, alors qu’il ne reste qu’une seule course à disputer cette saison.

« C’est trop tard. » déclare Steiner. « C’est en quelque sorte frustrant, mais d’un autre côté, nous n’en sommes qu’à notre troisième année en F1 et c’est toujours une belle réussite de battre les autres. »

« En théorie, nous aurions dû battre Renault sans quelques erreurs de notre part, sans leur protestation. Vous savez, vous gagnez certains combats et vous en perdez d’autres. »

« Mais au final, pour l’ensemble de l’équipe, c’est toujours un bon résultat que de terminer cinquième, ce qui devrait être notre position maintenant, à moins que quelque chose de magique n’arrive à Abou Dhabi. »

« Nous pouvons être heureux avec ça. C’est toujours un peu frustrant parce que vous pensez toujours que vous pouvez faire mieux, mais c’est la course. Vous voulez toujours faire mieux que ce que vous faites réellement. »

Rappelons que d’entrée de jeu au Grand Prix d’Australie, l’équipe Haas a perdu potentiellement 22 points lorsque ses deux monoplaces étaient dans le top dix avant de devoir abandonner en raison d’un problème lié à l’écrou de serrage des roues.

Malgré cela, Gunther Steiner ne pense pas que la quatrième position au championnat s’est jouée à Melbourne.

« Je pense que nous avons eu de très bonnes courses jusqu’à la mi-saison, après la mi-saison, nous avons eu quelques courses moins solides, puis nous avons eu la protestation [de Renault au GP d’Italie]. »

« Le Mexique a été une très mauvaise course. Donc, je ne pense pas que cela ait été perdu pour l’une ou l’autre de ces raisons. »

« Je pense que si l’on dit que la quatrième place a été perdue en Australie plus qu’ailleurs, 22 points plus les points marqués par Renault, nous serions maintenant au quatrième rang. »

« Mais les « si » ne comptent pas, nous sommes des adultes, nous pouvons vivre avec cela et nous pouvons toujours être fiers. »

Toto Wolff souligne « l’énorme contribution » de Bottas à Mercedes en 2018

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, estime que Valtteri Bottas a offert une contribution énorme à l’équipe en 2018, malgré le fait que le Finlandais n’a encore remporté aucune course cette saison.

Valtteri Bottas, qui est actuellement quatrième au championnat du monde, a réussi à terminer sept fois deuxième cette année et a perdu deux victoires qui lui semblaient acquises [Bakou et Sotchi].

Un peu plus tôt dans la saison, Bottas aurait même pu remporter le Grand Prix de Chine, mais une erreur de stratégie de la part de Mercedes l’en a empêché.

Malgré une saison plus difficile que son coéquipier Lewis Hamilton, Toto Wolff souligne l’énorme contribution du pilote finlandais pour permettre à Mercedes de décrocher son cinquième titre constructeurs d’affilée.

« Valtteri a connu une saison plus difficile que Lewis, mais il a amélioré ses performances cette année et a joué un rôle essentiel dans la réussite de ce championnat. » déclare Wolff.

« Sa contribution a été énorme. Jusqu’à l’incident de Bakou [crevaison], où il a perdu 25 points, il était bien dans le classement. il se battait pour le championnat et depuis lors, tout est allé contre lui. »

« Il a gardé sa dignité et a joué un grand rôle dans le soutien de l’équipe, sans perdre sa stature en tant que pilote de course et en tant que pilote de course pouvant gagner. »

« Et je pense qu’il a fait un énorme travail mental pour se dire : ‘tu ne gagneras plus et tu devras soutenir ton coéquipier’. Et il y est parvenu,  je pense qu’il reviendra en force l’année prochaine et rendra la monnaie de sa pièce à Lewis et à tous les autres. »

Officiel : Un nouveau président à la tête de Renault Sport Racing

A compter du 1er janvier 2019, Thierry Koskas est nommé Président de Renault Sport Racing en remplacement de Jérôme Stoll. Il sera directement rattaché à Carlos Ghosn, Président – Directeur Général Groupe Renault.

Thierry Koskas aura pour objectif avec Cyril Abiteboul, Directeur Général de Renault Sport Racing, de poursuivre le travail engagé par Jérôme Stoll et amener l’équipe au meilleur niveau de la discipline. Il veillera également à renforcer la contribution de la Formule 1 à la notoriété de la marque Renault dans le monde.

Né en 1964, Thierry Koskas est diplômé de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole des Mines de Paris. Après sept années passées dans la fonction publique au Ministère de l’Industrie puis en tant que Conseiller du Ministre de l’Agriculture, il rejoint Renault en 1997, en charge du projet Nouvelle Distribution.

En 1998 il est nommé Directeur de la succursale de Renault London City Branch et en 2000 Directeur Général de Renault Hongrie. En 2002 il rejoint le siège comme Directeur des prévisions et de la programmation.

En 2006, il est nommé Directeur Commercial de la région Asie-Afrique et en 2009 Directeur du programme véhicule électrique, où il a mené le développement de la gamme actuelle de véhicules zéro émission. Il prend ensuite la direction de Renault en Argentine de 2012 à 2015.

Le 1er janvier 2016, Thierry Koskas est nommé Directeur Commercial du Groupe Renault et devient membre du Comité Exécutif de Renault. A compter du 1er janvier 2019, Thierry Koskas est nommé Président de Renault Sport Racing.

Toto Wolff veut démontrer que Vandoorne a tout pour être un pilote à succès

Le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, souhaite démontrer que Stoffel Vandoorne a « tout ce qu’il faut pour être un pilote à succès ».

Le pilote belge, qui est arrivé en Formule 1 chez McLaren en 2017, quittera la discipline à la fin de la saison sans jamais avoir pu démontrer tout son potentiel au volant d’une monoplace en manque de performance.

Vandoorne rejoindra l’équipe de Formule E HWA [filiale de Mercedes] en 2019 pour sa première saison dans le championnat tout électrique de la FIA.

Pour Toto Wolff, le challenge sera de démontrer que le pilote belge a tout le talent nécessaire pour être un futur champion du monde, peut-être même en Formule 1.

« En ce qui concerne la carrière de Stoffel, je ne sais pas à partir de quel moment cela a commencé à aller dans la mauvaise direction. C’est le pilote avec le palmarès le plus spectaculaire en catégories de jeunes. » explique Toto Wolff à la RTBF.

« Je l’avais rencontré quand il roulait en formule Renault 1.6, et depuis ce moment-là, il a pratiquement gagné chaque championnat auquel il a participé. Il est arrivé en F1 avec ce palmarès et je n’arrive pas à comprendre pourquoi les choses n’ont pas fonctionné. »

« Mon ambition est de démontrer que Stoffel a tout ce qu’il faut pour être un pilote à succès. Il va faire de la formule E avec nous. C’est une plateforme très importante pour Mercedes et puis on verra bien où cela va aboutir. »

Une nouvelle vidéo qui dédouane Esteban Ocon?

Une nouvelle vidéo a fait son apparition ce mercredi sur le site officiel de la Formule 1 concernant l’accrochage survenu entre Max Verstappen et Esteban Ocon dimanche dernier au Brésil.

De nombreux fans, médias et observateurs du monde de la Formule 1 n’ont pas hésité à pointer du doigt Esteban Ocon en le considérant comme seul responsable de cet incident de course.

Jugé seul responsable par les commissaires, le pilote français a écopé d’une pénalité Stop-And-Go de dix secondes pendant la course et a été violemment bousculé par Max Verstappen après le Grand Prix, alors que le pilote Red Bull venait de perdre une potentielle victoire en raison de cet accrochage avec la monoplace d’Ocon [deux tours de retard sur Verstappen à ce moment-là].

Nous tenons absolument à garder notre impartialité, et nous ne ferons donc aucun commentaire personnel sur cet incident et nous ne prendrons parti pour aucun des deux pilotes.

Mais ce mercredi, une nouvelle vidéo publiée sur le site officiel de la Formule 1 nous offre un point de vue différent sur la situation, notamment parce qu’on peut y voir  la différence de rythme entre la monoplace de Max Verstappen [leader de la course] et Esteban Ocon [deux tours de retard].

En effet, deux tours avant le fameux accrochage, Esteban Ocon rentre au stand et chausse des pneus neufs Super-Tendres, le pilote Force India ressort exactement au même moment où Max Verstappen arrive.

Ocon respecte alors le drapeau bleu qui lui est présenté pour lui montrer que le leader de la course arrive, puis en seulement un tour, Esteban Ocon se retrouve dans la boîte de vitesses du pilote Red Bull tant la différence de rythme est grande entre ses gommes Super-Tendres et les pneus Tendres usés de Verstappen.

A ce moment-là, l’ingénieur d’Esteban Ocon lui signifie par radio qu’il peut dépasser Max Verstappen quand il le souhaite. Le pilote français décidant de s’exécuter à la fin du tour.

Quelques secondes avant qu’Esteban Ocon n’entame sa manœuvre de dépassement sur Verstappen, le Hollandais dit à son équipe via la radio qu’il est sous pression de la voiture juste derrière lui.

Ocon déclenche alors son attaque dans la ligne droite de départ/arrivée puis se retrouve avant le premier virage devant la Red Bull de Max Verstappen mais à l’extérieur du virage.

Le Hollandais ne veut pas lâcher et décide de rester à côté de la Force India d’Esteban Ocon, puis essaie de prendre le virage numéro deux à la corde comme si la monoplace d’Ocon n’était pas là.

C’est à ce moment-là que l’accrochage a lieu entre les deux hommes, alors que Ocon n’avait finalement pas beaucoup d’issue, hormis monter sur le gros vibreur à l’intérieur du virage 2.

Pourquoi Verstappen n’a t-il pas laissé partir Ocon ?

La question se pose, pourquoi le leader de la course a t-il pris autant de risque en défendant sa position sur un retardataire ?, qui plus est, plus rapide que lui avec des gommes Super-Tendres montées sur sa monoplace.

Le pilote Red Bull a admis quelques secondes plus tôt que la Force India lui mettait la pression, n’aurait-il pas dû simplement lever un peu le pied dans la ligne droite pour le laisser prendre le large ?

Beaucoup de questions qui resteront certainement sans réponse et qui sont bien évidemment plus facile à poser assis dans notre bureau que lorsque vous vous battez en piste à plus de 250 km/h au volant d’une Formule 1.

Voilà, libre à vous maintenant de vous faire votre propre opinion en regardant la vidéo en cliquant sur ce lien.

Lewis Hamilton sceptique sur la pertinence d’un GP au Vietnam

Le quintuple champion du monde de Formule 1, Lewis Hamilton a fait part de son scepticisme sur la pertinence d’ajouter un Grand Prix au Vietnam à partir de 2020.

La semaine dernière, la Formule 1 a annoncé l’ajout d’une course au Vietnam au calendrier à partir de la saison 2020 sur un circuit urbain long d’un peu plus de 5 kilomètres.

Mais pour Lewis Hamilton, l’ajout d’une course dans un pays où la culture de la Formule 1 est relativement pauvre n’a aucun intérêt.

« Je suis déjà allé au Vietnam et c’est un très beau pays. Je suis déjà allé disputer une course de F1 en Inde. C’était étrange, parce que, dans un pays d’une telle pauvreté, vous aviez cet imposant et très beau circuit tracé au milieu de nulle part. » a déclaré Lewis Hamilton.

« J’avais un sentiment très mitigé lorsque je suis allé à ce Grand Prix. Nous avons eu un Grand Prix en Turquie, presque personne n’est venu. Super course, super week-end, mais pauvre audience. »

Il est vrai que certains Grands Prix comme celui d’Inde ou encore celui de Corée ont suscité très peu d’engouement de la part du public local à chaque édition.

Hamilton préférerait donc que l’on augmente plutôt le nombre de Grands Prix dans les pays qui ont une forte tradition automobile.

« Purement du point de vue de la course, je ne sais pas à quel point il est important d’aller dans de nouveaux pays. »

« Nous avons avec l’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie, des pays de forte tradition de courses (de F1) et ça commence à s’implanter aux Etats-Unis. »

« Mais vous n’avez toujours qu’un seul Grand Prix dans ces pays. Si ça ne tenait qu’à moi, j’essaierai d’y organiser plus de GP. »

« Si vous aviez le Grand Prix de Silverstone et un Grand Prix à Londres, ça serait plutôt cool. Si vous aviez un Grand Prix d’Allemagne et un Grand Prix à Berlin… dans des endroits à forte densité de population… Ça n’est pas nécessaire d’aller dans des pays qui ne connaissent pas grand chose à la F1. »

Le Grand Prix du Vietnam sera programmé au mois d’avril 2020 dans les rues de la capitale Hanoï, il s’agira du premier ajout d’épreuve au calendrier depuis la prise de contrôle par les Américains de Liberty Media.

Officiel : Sauber lance son programme de jeunes pilotes

Sauber Motorsport a annoncé ce mercredi le lancement d’un programme de jeunes pilotes à partir de la saison 2019 afin de participer à plusieurs championnats.

L’écurie suisse a conclu un partenariat avec l’équipe Charouz Racing System, avec qui Sauber travaillera pour placer de jeunes pilotes en Formule 2, Formule 3, Formule 4, ainsi que le championnat de F4 italien.

« L’établissement d’un partenariat avec le Junior Team Sauber Motorsport est un moment de grande fierté dans l’histoire du Charouz Racing System. » déclare Antonín Charouz, propriétaire de l’ équipe

« Nous sommes impatients de prendre quelques pilotes exceptionnels sur la piste en 2019 dans trois catégories différentes de course. »

« Le programme Junior de l’équipe Sauber est un développement très excitant dans le sport automobile international. Il donnera la chance aux pilotes de progresser potentiellement de la Formule 4 à la Formule 1 avec une seule équipe. C’est un modèle unique et une perspective excitante pour tout le monde. »

A propos de Charouz Racing System

Charouz Racing System est une force respectée dans le sport automobile mondial, grâce à son histoire longue et fructueuse de la compétition au plus haut niveau.

 Fondée en 1985 et basée près de Prague en République tchèque, l’équipe a orchestré avec succès des programmes dans diverses catégories de sport automobile, y compris les voitures de tourisme, prototypes Le Mans et monoplaces.

Vidéo : Pour y voir plus clair, l’accrochage Ocon-Verstappen sous tous les angles

Afin de mieux comprendre ce qu’il s’est passé et surtout de vous laisser le libre choix de choisir le fautif dans cette affaire, voici une vidéo montrant sous plusieurs angles l’accrochage survenu au Brésil entre Max Verstappen et Esteban Ocon.

Jugé coupable, Esteban Ocon a écopé en course d’un Stop-And-Go de dix secondes pour cette action, tandis que Max Verstappen a écopé de deux jours de travail d’Intérêt général pour avoir bousculé violemment le pilote français à l’arrivée du Grand Prix du Brésil sous le coup de la colère.

Mieux que des paroles, ces images parlent d’elles mêmes et pourront certainement vous  aider si vous ne savez toujours pas qui est le fautif.

Jolyon Palmer juge la manœuvre d’ocon au Brésil « stupide »

Dans sa dernière chronique pour la BBC, l’ex pilote Renault, Jolyon Palmer, s’est montré très critique à l’encontre d’Esteban Ocon.

L’ancien pilote Renault est logiquement revenu sur le fait le plus marquant du Grand Prix du Brésil lorsque la Force India d’Esteban Ocon a percuté la Red Bull de Max Verstappen, alors leader de la course à ce moment précis.

Palmer n’a pas hésité à employer des paroles fortes lorsqu’il a évoqué cet incident impliquant Ocon et Verstappen.

« Je pense que ce fut l’une des manœuvres de pilotage les plus stupides que j’ai vues depuis bien longtemps en Formule 1. » a déclaré Palmer.

« Ocon est vraiment talentueux, et c’est vraiment dommage qu’il ne soit pas sur la grille en 2019, mais sa collision avec Verstappen a vraiment jeté une ombre sur ses capacités de pilote. »

« Il a eu sa part d’incidents, principalement avec son coéquipier, et cela a été un point central de sa carrière , et l’une des raisons pour lesquelles Mercedes a été réticente à le promouvoir au sein de leur équipe d’usine l’année prochaine était parce qu’ils étaient préoccupés par l’harmonie au sein de l’équipe. »

« Je pense que sa manœuvre sur Verstappen dimanche était juste inacceptable. Les pilotes peuvent se dédoubler en F1, mais ils doivent le faire proprement. Le règlement sportif implique de leur part un total respect de la bataille des leaders. »

« Cela aurait dû être évident pour Ocon qu’il ne devait pas compromettre le rythme des leaders alors qu’il se trouvait en queue de peloton tout en profitant d’un bref pic de performance avec des pneus neufs. »

« Je pense que la FIA a eu totalement raison d’infliger à Ocon un Stop-And-Go de dix secondes car il n’a pas simplement compromis l’écart dans la lutte en tête de course, mais il a fait perdre à Verstappen une victoire en le percutant. »

Hamilton n’est pas contre les voitures électriques, mais pas pour la F1

Lewis Hamilton n’a jamais caché qu’il n’était pas un grand fan de Formule E, la discipline 100% électrique de la FIA lancée en 2014.

Le désormais quintuple champion du monde de Formule 1 ne pense pas que la Formule E représente l’avenir du sport automobile, même si le Britannique reconnaît que le côté « écologique » est un véritable atour par rapport à la F1.

« Je ne pense que l’on puisse comparer la Formule 1 et la Formule E, peut-être que dans cinq ou dix ans ce sera possible, mais les technologies dont nous disposons en F1 sont  beaucoup plus avancées. » déclare Hamilton.

« Pour l’instant, ces monoplaces [en Formule E] sont même plus lentes que des Formule Ford. Ils ont donc encore un long chemin à parcourir pour atteindre la vitesse d’une monoplace de Formule 1, mais je ne sais pas si c’est leur objectif. »

« Mais je pense que c’est vraiment impressionnant, j’ai regardé ces voitures sur les réseaux sociaux et elles ont l’air super cool, donc, je leur souhaite tout le meilleur et j’espère les voir progresser. »

« Après, ce n’est pas facile, parce que les gaz que nous émettons avec nos voitures ne sont pas très bons pour le climat et pour le monde. D’un côté cela m’inquiète. »

« D’un autre côté, je reste un fan de course automobile et je serai toujours en faveur des voitures à essence. Je ne serai jamais un fan du tout électrique, j’espère juste qu’il y aura des voitures à essence jusqu’à la fin de ma carrière avec des moteurs en V et un bon son. »

« Je pense tout de même que la Formule E est formidable et que c’est un bon début. C’est formidable de voir toutes ces grandes marques – Audi, BMW, Mercedes – qui investissent toutes énormément. »

« Lorsque vous regardez le trafic sur les routes au quotidien, il y a des milliers et des milliers de voitures, comme pour venir ici [Interlagos] par exemple. »

« C’est la même chose dans tous les pays où nous allons, donc, plus vite nous pourrons nous débarrasser de toutes ces voitures et les transformer en Hybrides, plus vite nous verrons une grande différence. »

Verstappen a t-il bloqué l’arrivée de Sainz chez Red Bull ? L’Espagnol ne le pense pas

Max Verstappen a t-il bloqué l’arrivée de Carlos Sainz chez Red Bull en 2019 ? Le principal intéressé ne le pense pas.

Carlos Sainz rejoindra l’équipe McLaren en 2019 où il fera équipe avec le jeune britannique Lando Norris, qui débutera en Formule 1.

Sainz, qui court pour Renault depuis la fin de la saison 2017, était sous contrat Red Bull et avait donc été prêté par la firme de boissons énergisantes au constructeur français pour une saison.

Pour 2019, le pilote espagnol aurait pu se retrouver chez Red Bull Racing après l’annonce du départ de Daniel Ricciardo, mais l’équipe de Milton Keynes a préféré s’offrir les services de Pierre Gasly à partir de l’an prochain, laissant Sainz filer chez McLaren.

Beaucoup se sont posés la question de savoir si ce n’était pas Max Verstappen qui aurait éventuellement « bloqué » l’arrivée de Carlos Sainz chez Red Bull en 2019, mais le Madrilène ne le pense pas.

« Je ne sais pas, mais je dirais non. » déclare Sainz dans le dernier podcast sur le site de la F1. « Je ne pense pas que les pilotes aient vraiment un effet sur ce genre de décision. »

« C’est une question difficile à laquelle répondre et vous pourriez lui poser, mais je pense que si nous nous entendons bien et même si nous avions une rivalité, je ne pense pas qu’il irait chez Helmut [Marko] ou Christian [Horner] pour leur dire : Non, je ne veux pas Carlos. »

« Tout d’abord parce que vous paraissez faible, si vous voulez devenir un leader dans l’équipe, et que vous dites je ne le veux pas en tant que coéquipier, vous paraissez déjà faible. Ensuite, je ne pense pas qu’il ait vraiment dit cela un jour. »

Interrogé sur sa relation avec Max Verstappen lors de leur cohabitation chez Toro Rosso, Carlos Sainz a déclaré qu’il était erroné de penser que les deux pilotes ne s’entendaient pas.

« C’est l’une des grandes énigmes du paddock. Tout le monde pense que Max et moi nous nous détestons, mais ce n’est absolument pas le cas. »

« Nous nous amusions cette année-là [chez Toro Rosso], je vous le promets. Nous nous amusions beaucoup en dehors de la piste, alors qu’en piste, nous étions extrêmement compétitifs. »

« Nous savions que nous nous battions pour notre carrière, pour notre pedigree en Formule 1 lors de notre première saison. Je l’ai bien mieux compris que ce que les gens pensent. »

Ross Brawn prédit des courses encore plus exaltantes en 2019

Le manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, estime que les modifications techniques apportées au règlement 2019 démontrent des effets tangibles qui devraient améliorer considérablement les courses l’an prochain.

Ross Brawn admet que nous pourrons nous faire une vraie idée de l’impact de ces nouvelles règles qu’à partir du Grand Prix d’Australie 2019, mais le Britannique se montre confiant d’après les premières simulations et annonce déjà que les courses devraient être plus passionnantes en 2019.

« Nous avons pu voir au Brésil que quand le niveau de performance entre deux voitures est plus ou moins le même, il est alors presque impossible de dépasser. » explique le manager sportif de la Formule 1.

« Cela soulève la question de la manière de rendre plus facile le fait de pouvoir attaquer une voiture qui vous précède. Au cours de la saison 2018, nous avons fait des progrès significatifs sur la définition du règlement technique pour l’an prochain, surtout concernant la zone clé de l’aileron avant et, lors des dernières semaines, nous avons travaillé sur les plus petits détails. »

« Notre travail de simulation et ce que les équipes, avec lesquelles nous avons travaillé là-dessus, nous disent, c’est que les effets sont tangibles, même si nous sommes bien conscients que la vraie preuve n’arrivera pas avant mars prochain au Grand Prix d’Australie. »

« Toutes ces modifications introduites sont une première étape importante, mais pas nécessairement exhaustives, vers la définition des nouvelles règles techniques qui vont façonner l’avenir à long-terme de la Formule 1. »

« Ce ne sera qu’un avant-goût de ce que nous mettrons en place en 2021 et nous sommes heureux de ce que nous avons déjà accompli pour 2019 et nous avons de grands espoirs, même à court terme. »

« Cette année, la Formule 1 a produit des courses vraiment exaltantes, je pense notamment à Bakou, Shanghai, Silverstone ou encore Mexico, et tout indique qu’il y en aura plus l’année prochaine. »

Perez sur Alonso : « Donnez-lui une autre voiture et il remporte le championnat »

Sergio Perez admet que la direction prise par la Formule 1 ces dernières années n’est peut-être pas la meilleure, Fernando Alonso étant le parfait exemple.

Le pilote espagnol va quitter la Formule 1 après la dernière course de la saison à Abou Dhabi, alors qu’il n’a plus eu de voiture compétitive dans les mains depuis maintenant quatre ans, lorsqu’il a rejoint McLaren.

Selon Sergio Perez, le fait de voir un double champion du monde se battre tous les week-ends pour essayer de marquer quelques points au volant d’une monoplace bloquée en milieu de grille, montre à quel point la F1 est devenue mauvaise.

« C’est dommage que nous allons le perdre, cela montre à quel point la F1 est mauvaise. » admet Perez.

« Vous avez l’un des meilleurs pilote du monde qui se bat en milieu de peloton en essayant de marquer des points tous les week-ends. »

« Vous le mettez dans une autre voiture et il remporte le championnat. C’est comme ça que la Formule 1 est actuellement, nous sommes tous dans le même bateau. »

« Il a également eu beaucoup de chance dans sa carrière, il a eu des voitures très compétitives et il a pu gagner plusieurs titres. »

« Il a un immense talent, et il mérite le succès qu’il a eu dans sa carrière. Je lui souhaite le meilleur, peut-être qu’il reviendra, qui sait ? »

Kimi Raikkonen ne pouvait pas faire mieux au Brésil

Auteur d’un podium à Interlagos avec sa troisième position à l’arrivée de l’épreuve, Kimi Raikkonen admet qu’il ne pouvait pas faire mieux dimanche dernier au volant de sa Ferrari.

Le pilote finlandais a terminé la course loin devant son coéquipier, Sebastian Vettel, qui a rencontré des problèmes de capteur durant la course et qui a franchi le drapeau à damier à une anonyme sixième position.

« De toute évidence, ce n’est pas le meilleur résultat, mais je doute que nous aurions pu obtenir plus, nous n’avons commis aucune erreur et nous nous sommes battus. » explique Iceman.

« Nous pouvons toujours débattre de nombreuses choses, mais je pense que nous avons tiré le meilleur parti. »

« C’était une belle course, excitante, nous avons eu de belles batailles et la voiture a bien fonctionné pendant toute la course. La vitesse était là, nous n’avions pas de problèmes particuliers. »

« C’était bien, pas facile, mais il y a eu quelques combats, donc c’était amusant. Nous espérions évidemment mieux, mais ce n’était pas si simple. »

« Les premiers pneus étaient très bons au départ et j’étais très heureux, mais je les ai ensuite détruits un peu en essayant de dépasser la Mercedes. »

« Ensuite, j’ai mis trop de temps pour doubler, mais une fois que nous avons changé les pneus, la voiture était absolument parfaite. »

Carey insiste sur le fait que le projet d’un GP à Miami n’a pas été abandonné

Le président de la Formule 1, Chase Carey, insiste sur le fait que les projets d’organisation d’une course dans les rues de Miami aux Etats-Unis existent toujours, mais il faudra du temps pour parvenir à un accord définitif.

La signature d’un accord entre Miami et la Formule 1 a été mis en doute depuis que la commission municipale a décidé de différer indéfiniment les plans en septembre dernier, notamment en raison des plaintes des habitants de Miami, qui ne sont pas tous d’accord pour accueillir la F1.

Dans le même temps, la F1 a annoncé la semaine dernière l’ajout d’une nouvelle course au calendrier de la Formule 1 en 2020 avec l’arrivée du Vietnam.

L’absence de toute mention d’une éventuelle course à Miami avait été prise comme une reconnaissance tacite qu’il n’y avait plus beaucoup d’espoir de la voir entrer au calendrier à son tour.  Mais Chase Carey insiste sur le fait que ce n’est pas nécessairement le cas.

« Le plan est d’avoir une deuxième course aux Etats-Unis. » explique Carey à Speedweek. « Mais nous ne traitons pas seulement avec Miami, même si nous sommes convaincus que ce serait un très bon projet. »

« Les négociations se poursuivent. En ce qui concerne les circuits urbains, de nombreux intérêts doivent être unis et cela prend du temps. »