Jean Todt : « Marchionne était positif sur l’avenir de la F1 peu avant sa mort »

Avant sa mort, l’ancien président de Ferrari, Sergio Marchionne, a fait part de son ressentit à Jean Todt sur le futur de la Formule 1, et contre toute attente, l’Italien a dit au président de la FIA qu’il se sentait « positif » pour le futur de la discipline.

Bien que Sergio Marchionne se soit déjà exprimé à plusieurs reprises au sujet de la refonte de la F1 par les Américains de Liberty Media, et bien qu’il ait déjà menacé plusieurs fois de faire sortir Ferrari de la Formule 1, il est apparu que son discours était un peu plus pondéré peu avant sa mort.

Jean Todt, président de la FIA, qui connaissait bien Marchionne, a révélé que les deux hommes avaient dîné avec le PDG de la F1, Chase Carey, en juin dernier pour discuter de l’avenir du sport.

« Le 28 juin, nous avons dîné dans mon bureau de Genève, avec lui, Chase Carey et moi-même pour parler de l’avenir de la F1. » explique Jean Todt.

« Le 29, il m’a envoyé un sms pour me dire que c’était une réunion formidable et que nous allions agir positivement pour le sport. Je suis certain de ces dates, mais je ne suis pas sûr de quand il est allé à l’hôpital. »

« Normalement, ce dîner devait avoir lieu le dimanche soir après le Grand Prix d’Autriche, mais il m’a envoyé un message pour me dire qu’il ne pourrait pas malheureusement. Il m’a demandé de l’organiser avant, donc nous l’avons fait le 28. Et puis la tragédie s’est produite. »

Alors que la perte de Sergio Marchionne aura un impact important sur l’avenir de la F1 et de Ferrari, Jean Todt admet que c’est avant tout une tragédie personnelle.

« C’est une grosse perte. Non seulement pour tout ce qu’il a fait pour l’industrie, mais aussi de sa passion et de son style. »

« Pour moi, il était une personne avec une grande personnalité. J’avais l’habitude de travailler avec lu avant d’être nommé président de la FIA et nous n’étions pas toujours d’accord. Mais au final, je l’aimais bien et j’avais beaucoup de respect pour lui. »

« Honnêtement, je dirais que c’est même plus que tout ce qui concerne le futur de la F1 ou autre. Le gars avait 66 ans, pour moi une vie humaine est une vie humaine, quoi que vous fassiez. Donc, c’est très triste. »

Le nouveau PDG de Ferrari, Louis Camilleri, a déjà annoncé qu’il aurait une approche moins agressive que Marchionne concernant les discussions sur le futur de la Formule 1.

« Il [Camilleri] est une personne très brillante. C’est une personne très simple, donc, je suis sûr que, comme le souhaite la FIA, comme le souhaite l’équipe et comme Ferrari le souhaite, nous pourrons faire du bon travail, je suis très optimiste. »

Haas : « S’ils ne peuvent pas vous battre sur la piste, ils essaient au tribunal »

Le team principal de Haas, Guenther Steiner, regrette le fait que Renault ait déposé une plainte auprès de la FIA après le Grand Prix d’Italie en raison d’une non conformité sur la voiture de Romain Grosjean.

L’équipe Haas a été privée de la sixième place obtenue par Romain Grosjean au Grand Prix d’Italie après que les commissaires de la FIA ont décidé que le fond plat de la monoplace du pilote français n’était pas conforme, suite à la plainte déposée par Renault à l’arrivée de l’épreuve.

La formation américaine a décidé de faire appel de cette décision, considérant ne pas être en tort et jugeant la monoplace de Romain Grosjean conforme à la réglementation.

Interrogé pour savoir si la récente controverse n’était que le fruit du hasard ou bien une vraie stratégie de la part de Renault pour déstabiliser l’équipe, qui se bat pour la quatrième position au classement constructeurs, Steiner a été très clair.

« S’ils ne peuvent pas vous battre sur la piste, ils essaient de vous battre au tribunal. » déclare Steiner. « Cela semble être le cas, vous devez travailler dur pour être envié, mais nous préférons travailler dur et lutter encore plus. »

Steiner suggère que dans un combat aussi serré entre les équipes, il est inévitable que certaines équipes prennent des mesures politiques.

« Parfois vous devez faire cela, vous pouvez prendre n’importe quelle approche en course. Est-ce la bonne chose à faire ? Je ne sais pas, je laisserai les autres déterminer cela. »

La Spec C de Renault est la base du moteur 2019

Carlos Sainz estime que Renault va réussir à fabriquer un moteur au niveau du Mercedes et du Ferrari d’ici l’année prochaine, alors que la nouvelle spécification [Spec C] du constructeur français a été introduite chez Red Bull pour le Grand Prix d’Italie.

L’équipe cliente de Renault, Red Bull, a utilisé la Spec C du moteur Renault à Monza, les pilotes Daniel Ricciardo et Max Verstappen ayant constaté des gains satisfaisants, conformément à l’estimation de 0,3% de Renault.

Carlos Sainz, qui quittera l’équipe d’usine Renault pour rejoindre McLaren en 2019 (une autre équipe cliente de Renault) déclare que le constructeur français devrait être encouragé par les débuts prometteurs de la Spec C.

« La Spec C est la base du moteur de l’année prochaine. » explique l’Espagnol. « Elle semble bien fonctionner chez Red Bull et ils sembles plutôt satisfaits. »

« C’est un bon pas, c’est dommage que nous ne l’ayons pas eu cette année parce que cela rendrait notre vie beaucoup plus facile contre les Haas et les Force India. »

« Je suis persuadé que Renault va enfin faire un moteur au niveau de Mercedes et de Ferrari. Avec le partenariat avec McLaren, j’espère avoir une année meilleure que celle-ci. »

Plus de développement moteur jusqu’à la fin de l’année

Le pilote espagnol, tout comme son coéquipier Nico Hulkenberg, conserve la Spec B du moteur Renault cette saison pour des raisons liées à la fiabilité. En ce sens, Sainz déclare que tout ce que Renault a pu apprendre à Monza grâce à Red Bull ne sera pas utilisé cette année.

« Nous n’aurons pas beaucoup plus de développements du côté du moteur, nous devons nous concentrer sur la voiture. »

« C’est bien qu’ils [Red Bull] le fassent, parce que les gars du moteur peuvent apprendre des tas de choses et mettre en place tout ça dans le développement pour l’année prochaine. »

Renault n’apportera qu’une mise à jour aérodynamique à Singapour sur la RS18 avec l’introduction de nouvelles ailettes sur les barge boards.

« Je sais que les départements aéro et moteur poussent à fond, mais nous sommes évidemment bloqués avec cette spécification de moteur jusqu’à la fin de l’année. »

« Si les pièces aérodynamiques fonctionnent et que nous arrivons à finir P4, tout le monde sera fier, tout le monde sera content dans l’équipe. »

Carlos Sainz pense que Daniil Kvyat va revenir en Formule 1

Carlos Sainz estime que son ancien coéquipier Daniil Kvyat va bientôt effectuer son retour en Formule 1, alors que les rumeurs sur la signature du pilote russe chez Toro Rosso pour la prochaine saison s’intensifient depuis quelques jours.

Avec le départ de Pierre Gasly chez Red Bull l’an prochain, Toro Rosso dispose d’un baquet disponible en 2019, et c’est l’ancien pilote de l’équipe, Daniil Kvyat, qui semble être en pole position pour remplacer le Français.

Carlos Sainz, qui a bien connu Daniil Kvyat pour avoir été son coéquipier chez Toro Rosso dans le passé, pense que le Russe va faire son retour en Formule 1 l’an prochain.

« J’ai un sentiment personnel avec Kvyat, car je pense que Daniil est l’un des pilotes les plus talentueux avec lequel j’ai dû courir. » explique Sainz.

« Je l’ai dit à mon père et à mon manager, j’ai le sentiment que ce garçon n’en a pas fini avec la F1, il reviendra. Il semble avoir de bonnes chances, et je serai très heureux s’il revient. »

Daniil Kvyat a été promu chez Red Bull en 2016, mais le Russe a été rétrogradé chez Toro Rosso avant le Grand Prix d’Espagne après avoir commis plusieurs erreurs sur les courses précédentes.

Daniil Kvyat a dû laisser sa place au jeune Max Verstappen, qui a d’ailleurs signé la première victoire de sa carrière en Formule 1 pour ce Grand Prix d’Espagne 2016.

5 questions à Carlos Sainz avant le GP de Singapour

Dans les points à Monza, Carlos Sainz déborde d’optimisme avant Singapour, où il prendra son soixante-quinzième départ en F1 et où il avait signé l’an passé le meilleur résultat de sa carrière.

Qu’est-ce qui rend Singapour si difficile ?

« Singapour est probablement la course la plus dure du calendrier, tant en raison de la chaleur et de l’humidité que des contraintes qu’impose le circuit. Il fait très chaud au volant et nous sommes très occupés par les changements fréquents de direction et de rapports tout en gardant les murs à l’œil. »

« Le défi est immense le dimanche. Le tour est long en temps et il est très sinueux et étroit. Il n’y a pas beaucoup de lignes droites pour se reposer, comme à Bakou par exemple, et cela complique encore plus la donne sur le plan physique. »

En quoi ce Grand Prix est-il unique ?

« Le week-end à Singapour est étrange, dans la mesure où nous restons à l’heure européenne. Ce n’est pas commun de se réveiller à 14 heures tous les jours et de quitter la piste à 3 heures du matin, mais c’est ce qui fait son charme. Nous ne voyons pas trop le soleil là-bas et nous avons peu de temps pour explorer les alentours. »

Comment vous sentez-vous avant votre soixante-quinzième départ en F1 ?

« C’est une belle coïncidence que Nico et moi franchissions un jalon tous les deux le même week-end. Soixante-quinze courses, cela semble beaucoup, d’autant que je suis encore assez jeune. Ce sera encore plus particulier si nous pouvons le célébrer avec nos deux voitures dans les points… Voire en égalant ou en battant mon résultat de l’an passé ! »

Parlez-nous de votre course mouvementée à Marina Bay l’an dernier…

« C’est probablement la meilleure course de ma carrière. Tout s’est assemblé le bon jour et nous avons fini à la quatrième place. C’était très difficile puisque j’étais parti avec les Intermédiaires en attendant le moment parfait pour chausser les Supertendres. »

« Il m’avait d’ailleurs fallu un peu de temps pour m’y faire. C’était néanmoins une journée incroyable, une course extraordinaire et je ne suis pas près de l’oublier. Cependant, dès que je suis au volant, j’aspire à faire mieux. »

Dans quel état d’esprit êtes-vous après la dernière manche ?

« Dans l’ensemble, j’étais très content du week-end en Italie. Nous voulons nous appuyer dessus au moment où nous abordons une série de circuits qui devraient bien convenir à notre voiture. Je suis optimiste et je souhaite convertir cela par un bon week-end à Singapour. »

Daniel Ricciardo : « J’ai appris à aimer le défi de Singapour »

Daniel Ricciardo se dit prêt à affronter le circuit urbain de Singapour, tracé qui représente un véritable défi pour tous les pilotes en raison de la chaleur ambiante et de la proximité des murs.

Le circuit de Singapour est considéré comme le plus exigeant physiquement pour les pilotes cette année, notamment en raison de l’humidité ambiante, la chaleur, le fait qu’ils évoluent de nuit et la longueur du tracé avec ses 23 virages.

Mais Daniel Ricciardo dit qu’il s’est désormais habitué aux défis que représente le circuit de Marina Bay à Singapour et l’Australien espère bien briller ce week-end sous l’éclairage artificiel du tracé situé en plein cœur de la cité-état.

« J’ai appris à aimer le défi de Singapour, pour moi, la première année où j’ai couru en 2011 était l’une des pires courses auxquelles j’ai participé. » explique Daniel Ricciardo.

« Physiquement, c’était tellement intense, j’ai juste sous-estimé à quel point c’était difficile. Je n’étais pas très bien après cette course, cela m’a laissé un sentiment que je ne voudrais plus connaitre dans une voiture de course et je viens désormais à Singapour mieux préparé. »

« Dans un sens, c’est quelque chose dont je suis fier, je me sens toujours très bien et bien préparé. Maintenant, j’aime vraiment ce défi et je me développe aussi dans la chaleur. D’une manière étrange, la douleur est devenue un plaisir au fil des années. »

Ricciardo adore les circuits urbains

Le pilote Red Bull est un grand fan des circuits urbains, ce qui le place inévitablement sur la liste des pilotes susceptibles de signer un podium ce week-end à Singapour.

« Comme tout le monde le sait, j’adore les circuits urbains. La sensation de piloter sur le fil, si près des murs, est une chose dont on ne peut pas se passer. »

« C’est la course de nuit originale et le calendrier est toujours assez chargé, mais il y a toujours quelque chose de romantique d’aller en piste le soir, puis d’aller se coucher vers les quatre ou cinq heures du matin. »

« C’est un endroit où j’ai aussi eu de bonnes courses par le passé, j’ai eu quatre podiums et trois deuxièmes places consécutives, alors il est temps que je remporte la course. »

Jean Todt est catégorique : « La Formule 1 ne sera jamais 100% électrique »

Ross Brawn, le manager sportif de la Formule 1, déclarait récemment que la catégorie reine du sport automobile  pourrait devenir électrique d’ici cinq ou dix ans.

Le Britannique évoquait à l’époque la différence entre les deux catégories et affirmait qu’il ne savait comment la Formule 1 allait évoluer dans les prochaines années.

« Je pense que nous devons respecter ce que fait la Formule E et ce qu’elle accomplit. » a déclaré Brawn.  « Si vous regardez l’impact des deux [F1 et FE] ce n’est pas vraiment comparable. »

« Par rapport à la Formule E, la F1 a une quantité importante de fans et attire beaucoup de monde, la Formule E est encore junior à cet égard. »

« Je pense que la Formule 1 évoluera dans la bonne direction sur le plan sportif et sur la pertinence et l’engagement auprès des fans. Si dans cinq ou dix ans, il existe un besoin ou un désir, alors nous pourrions le faire. »

« Rien ne nous empêche d’avoir des monoplaces de Formule 1 électriques à l’avenir. Pour le moment ils [la Formule E] ne font pas le spectacle, et avec tout le respect que je leur dois, si vous regardez la Formule E, c’est une catégorie de course assez jeune. »

Le président de la FIA est catégorique

Jean Todt, le président de la FIA, a été catégorique ces derniers jours, le Français assure que la Formule 1 ne se tournera pas vers une motorisation 100% électrique.

« Cela serait un non-sens de dire que le futur de la Formule 1 sera électrique. Cela n’arrivera jamais, tout simplement parce que c’est interdit pour la F1. » déclare Jean Todt.

Il est d’ailleurs inutile de comparer les deux championnats selon Jean Todt, puisque la Formule E se contente d’évoluer sur des petits circuits urbains, quand la Formule 1 se déplace sur des tracés rapides depuis 1950.

« Si la Formule E se produit sur des petits circuits urbains, c’est parce qu’elle serait insipide sur des tracés rapides comme celui de Monza. Nous parlons de deux championnats radicalement opposés, toute comparaison est inutile. »

La chronique décalée de Daniel Ortelli : « Just do it for Charles, Esteban, Stoffel… and Jules !”

Auteur de « Circuit Paul Ricard – Les Seigneurs de la F1 » (Editions Gilletta Nice Matin, mai 2018, 29,90 euros) & ancien Chef de rubrique Sport Auto et Reporter F1 pour l’Agence France Presse (AFP), de 2006 à 2016, Daniel Ortelli ressort de ses archives un vieux projet complètement d’actualité aujourd’hui.

Bonjour à tous,

Toto Wolff, le directeur exécutif de Mercedes, a récemment déclaré qu’il aimerait que les équipes de F1 soient autorisées à aligner une troisième voiture sur la grille pour y placer de jeunes pilotes.

Les réactions aux propos du patron de l’équipe du constructeur allemand ont été nombreuses ces dernières heures, alors que plusieurs pilotes ne sont toujours pas certains d’être en Formule 1 l’an prochain faute de baquet disponible.

On pense bien-sûr dans un premier temps à Esteban Ocon, qui, après avoir démontré son talent au volant d’une Manor, puis d’une Force India, va peut-être rester sur le carreau en 2019 parce que certaines équipes de F1 ne veulent pas du jeune Français en raison de ses liens étroits avec Mercedes.

N’oublions pas qu’en 2014 déjà, certains observateurs du monde de la Formule 1 pointaient du doigt le manque de baquets disponibles pour les jeunes pilotes en F1, au moment même où un certain Jules Bianchi se faisait remarquer au volant d’une modeste Marussia en marquant les premiers points de sa carrière à Monaco.

A l’époque, dans l’avion pour le Grand Prix de Singapour, et encore au retour, fin septembre 2014 donc, j’avais eu l’idée d’un petit projet que j’avais transmis à tous les membres éminents du paddock, Bernie Ecclestone et Toto Wolff compris, soit deux semaines avant l’accident tragique de Jules à Suzuka, alors que beaucoup pensaient que Jules méritait d’aller chez Ferrari l’année suivante.

Je reprends donc ma croisade aujourd’hui car l’heure est grave : comme son “grand frère” Jules Bianchi en 2014, à l’époque où il le couvait en karting, venait régler son moteur à Brignoles et ailleurs, Charles Leclerc risque de ne pas aller chez Ferrari en 2019, et de rester chez Sauber une saison de plus.

Pas parce qu’il n’a pas le talent nécessaire pour piloter une monoplace de la Scuderia, mais à cause du conservatisme de la F1 en général, dans tout le paddock, du désir de certains de garder Kimi Räikkönen en F1, ce qui est tout à fait légitime et justifié par la qualité de sa saison 2018, entre autres bonnes raisons.

Trois heures avant son accident, le dimanche matin de ce sinistre jour d’octobre, dans le paddock de Suzuka, j’ai brièvement évoqué avec Jules mon projet d’une 3e Ferrari en 2015. Il trouvait que c’était une bonne idée, et il a souri. C’est la dernière fois que je l’ai vu vivant.

Quatre ans plus tard, rien n’a changé et une pléïade de jeunes pilotes pleins de talent risque de se retrouver sur le carreau en 2019, à commencer par Esteban Ocon, Stoffel Vandoorne et quelques autres, ou dans une écurie limitée par son budget, comme Charles Leclerc chez Sauber Alfa Romeo, malgré toute l’énergie déployée par Fred Vasseur, qui le connaît bien.

Il y a quatre ans, c’était trop tôt, peut-être. Maintenant, il y a urgence, vraiment, et nous sommes nombreux à penser qu’il est temps d’agir, notamment sur les réseaux sociaux. Ce n’est pas un problème d’argent, pas du tout, et la solution viendra peut-être des fans de F1. Parce que nous proposons, sur F1only.fr uniquement, quelques solutions qui relèvent juste du bon sens et de l’esprit sportif. Il ne faut pas attendre 2020, ce sera trop tard. Et tout peut être expérimenté dès 2019, grandeur nature, avec des voitures et des pilotes qui existent aujourd’hui.

Je vous communiquerai d’autres détails plus tard, en fonction de votre feedback et de vos questions. J’ai déjà quelques réponses en stock, notamment sur le statut à prévoir pour Williams, qui doit avoir le choix entre Constructors (budget illimité) et Teams (budget plafonné), l’équilibre de performance indispensable entre jeunes pilotes dans des équipes Constructeurs ou Teams (avec pour tous les participants au Junior F1 Drivers Championship une monoplace de la saison précédente, etc.), la possibilité pour une équipe Teams d’engager deux jeunes pilotes au lieu d’un seul, etc.

Alors réagissez, commentez, critiquez, mais surtout ne lâchez rien. On peut sauver la F1, car il n’est jamais trop tard pour bien faire…

Voici la mise à jour partielle de mon projet de septembre 2014,  en anglais, pour que la diffusion soit plus large sur d’autres sites. A vous de jouer…

Daniel Ortelli

Nice, le 08 septembre 2018

Williams confirme que Robert Kubica va remplacer Lance Stroll

Claire Williams, la patronne de l’équipe éponyme, a confirmé à nos confrères de Speedweek que Robert Kubica avait de grandes chances de courir en Formule 1 en remplacement de Lance Stroll.

Lance Stroll va rejoindre l’équipe Racing Point Force India dans les prochaines semaines pour remplacer le Français Esteban Ocon, alors que l’équipe a été rachetée récemment par un consortium canadien dirigé par son père.

La patronne de l’équipe Williams a confirmé que le pilote de développement Robert Kubica était en pole position pour remplacer Lance Stroll après son départ.

« Lance est un pilote de course et il veut changer d’équipe. » déclare Claire Williams à Speedweek. « Nous ne savons pas quand, mais il va probablement rejoindre Racing Point Force India après que son père ait pris la relève. »

« La Formule 1 peut se réjouir qu’un homme comme Lawrence Stroll sauve une équipe, nous leur souhaitons à tous les deux  bonne chance. »

« Il ne nous arrive rien de grave si ce n’est qu’un pilote part et qu’un autre prend sa place. Si Lance Stroll se rend vraiment chez Racing Point Force India, il est plus que probable que Robert Kubica prenne sa place. »

Williams est actuellement dernière du championnat des constructeurs avec seulement cinq points marqués depuis le début de la saison 2018.

Valtteri Bottas est déçu de ne pas avoir gagné une seule course cette année

Valtteri Bottas se dit très déçu de ne pas avoir encore remporté la moindre course cette saison au volant de sa Mercedes, alors que son coéquipier Lewis Hamilton est en lice pour remporter le championnat du monde face à Sebastian Vettel.

Le pilote finlandais est actuellement quatrième au classement des pilotes et accuse un retard de 97 points sur le leader du championnat, Lewis Hamilton.

Avec seulement sept courses restantes d’ici la fin du championnat, les chances de Valtteri Bottas de se battre pour le titre en 2018 sont quasiment inexistantes, ce qui va certainement obliger le pilote Mercedes à se cantonner à un rôle de serviteur pour son coéquipier Lewis Hamilton.

Mais Bottas admet qu’il lui sera certainement plus facile de gagner une première course cette année à partir du moment où Lewis Hamilton sera certain de remporter le titre.

« Pour moi c’est assez décevant et incroyable de ne pas avoir gagné de course cette année. » déclare Bottas. « J’étais assez proche à plusieurs reprises, surtout au premier tiers de la saison. »

« Je veux vraiment gagner des courses, c’est pour ça que je suis ici. Je ne pense pas que l’unique façon d’y arriver serait que Lewis soit en sécurité pour décrocher le titre. »

« Si j’ai un bon rythme, de bonnes qualifications, je suis fort en course, je pense que je peux certainement gagner, mais c’est sûr que ce sera un peu plus simple si Lewis est en sécurité pour le titre. »

Une plus grande chance à Singapour ? 

Valtteri Bottas estime que le Grand Prix de Singapour pourra lui offrir une chance de mettre un terme à cette série de courses sans victoire, compte tenue de l’imprévisibilité associée à cet événement par le passé.

« On ne sait jamais, vous avez vu ce qui s’est passé l’année dernière [crash des deux Ferrari au départ]. C’est la course, et nous y allons avec le sentiment que tout peut arriver, mais j’espère que nous pourrons être plus compétitifs que l’année dernière par rapport aux autres équipes. »

« La Ferrari est rapide partout, Red Bull sera rapide à Singapour, et pour nous, nous ne savons pas vraiment à quel point nous serons compétitifs, mais nous allons y aller et essayer d’obtenir plus de points que Ferrari. »

Wolff : « Il n’y a pas assez de candidats pour les emplois en F1 »

Susie Wolff, la femme de Toto Wolff, l’actuel directeur exécutif de Mercedes, a révélé que son mari était inquiet de voir que peu de gens, hommes ou femmes, postulent à des offres d’emploi dans l’industrie de la Formule 1.

L’équipe Mercedes est l’un des plus gros employeurs de la Formule 1, mais le patron de l’équipe, Toto Wolff, et son responsable des ressources humaines ont exprimé leur inquiétude, à savoir que les meilleurs postes n’attirent pas suffisamment de nouveaux talents.

« Il [Toto Wolff] ne se préoccupe pas du genre qu’ils emploient [Chez Mercedes]. » déclare Susie Wolff à Forbes concernant les préoccupations de son mari Toto Wolff.

« Il est juste préoccupé par le niveau de talent et il choisira toujours le meilleur candidat pour ce rôle, indépendamment du sexe. »

« Je pense qu’ils sont très conscients du fait qu’il n’y a pas assez de candidats pour les postes de haut niveau. Le responsable des ressources humaines chez Mercedes est également très conscient de cela et essaie de changer la situation. »

Malheureusement, les équipes de F1 devraient rencontrer encore plus de difficultés pour trouver de nouveaux talents à l’avenir, puisque le plafond budgétaire que souhaite introduire Liberty Media devrait entrer en ligne de compte au cours des prochaines saisons.

Christian Horner, le patron de Red Bull a d’ailleurs déjà annoncé que des milliers d’emplois dans le secteur seraient menacés à court terme.

4 questions à Nick Chester avant le Grand Prix de Singapour

Après le retour de l’équipe Renault dans les points à Monza, l’attention se porte désormais sur la quinzième manche de la saison sur le circuit urbain, étroit et sinueux de Marina Bay, alors que le directeur technique châssis Nick Chester espère connaître davantage de réjouissances lors des sept courses encore au programme cette année.

Quelles sont les principales caractéristiques du circuit urbain de Marina Bay ?

« C’est un circuit relativement lent avec beaucoup de virages. C’est une bonne chose pour nous. La piste est assez piégeuse pour les réglages puisque l’on essaie d’obtenir une monoplace stable en entrée de virage et sans trop de sous-virage dans les courbes lentes. C’est un tracé technique, mais beaucoup moins typé « moteur » que ceux où nous sommes allés récemment. »

« Notre voiture est performante dans les virages lents, donc cela devrait assez bien convenir à notre package. C’est un circuit urbain unique, situé à mi-chemin entre Monaco et Abu Dhabi. »

Quelle est la clé de la réussite à Singapour ?

« Vous avez besoin d’une bonne adhérence mécanique et d’un équilibre à forts appuis. Cela aide dans les sections sinueuses. La traînée n’est pas aussi déterminante que sur les dernières courses, donc il faut une excellente adhérence et motricité pour être compétitif. »

Quel rôle la météo peut-elle jouer ?

« Cela peut être un facteur important. Quand il fait chaud et humide, le refroidissement peut être difficile. S’il pleut, le défi diffère, même si notre monoplace se comporte bien dans de telles conditions. Avec l’humidité, les pilotes ont beaucoup de travail entre les nombreux passages de vitesse au fil des virages et les murs à surveiller. Leur concentration doit être optimale. »

Quel est le ressenti après Monza ?

« Ce n’était finalement pas un mauvais week-end. Nous avons fait progresser la voiture au fil des trois jours. Nous pensions que nous serions en difficulté sur le circuit le plus typé « moteur » de l’année, mais la voiture s’est avérée performante. »

« L’équilibre était bon et les nouvelles pièces ont fonctionné comme nous le souhaitions. Nous n’avions pas le rythme pour dépasser nos rivaux, mais nous étions plus proches que prévu et c’est de bon augure avant d’aborder des pistes plus sinueuses. Nous aurons d’ailleurs de nouvelles évolutions sur les déflecteurs et les ailettes qui devraient être utiles à Singapour. »

 

Toto Wolff souhaite une troisième voiture en F1 pour placer les jeunes pilotes

Confronté à un sérieux problème pour placer son poulain Esteban Ocon dans le baquet d’une Formule 1 l’an prochain, Toto Wolff, le directeur exécutif de Mercedes, aimerait que les équipes soient autorisées à aligner une troisième voiture qui serait exclusivement réservée aux jeunes pilotes.

Le pilote français Esteban Ocon se retrouve dans une situation compliquée pour 2019, puisque l’actuel pilote Racing Point Force India va perdre son baquet avant la fin de la saison eu profit de Lance, dont le père a récemment racheté l’équipe.

En raison de ses liens avec le constructeur allemand Mercedes, Esteban Ocon n’a pas beaucoup d’opportunités pour la saison prochaine hormis l’équipe Williams, qui est équipée d’un moteur Mercedes.

Dans ce contexte particulier, Toto Wolff prône pour l’introduction d’une troisième voiture en F1, ce qui permettrait aux constructeurs de placer leurs jeunes pilotes.

« Pour moi la solution est très simple, il faut que les dirigeants de la Formule 1 nous autorisent à aligner une troisième voiture. » déclare Toto Wolff. « Une troisième voiture, exclusivement réservée aux jeunes pilotes pour maximum deux saisons. »

« Je pense sincèrement qu’engager cette troisième voiture ne nous coûterait pas beaucoup d’argent. Les grilles de départ seraient mieux fournies et cela pimenterait le spectacle lors des Grands Prix avec de jeunes pilotes qui ont tout de champions du monde en puissance et qui se mêleraient à la bagarre avec des Valtteri et des Lewis et pourraient même nous surprendre. »

Max Verstappen estime que Red Bull va pouvoir se battre pour le podium à Singapour

Max Verstappen est impatient de disputer le Grand Prix de Singapour le week-end prochain, car le pilote néerlandais sait que l’équipe Red Bull aura de bonnes chances d’y être compétitive et pourra même se battre pour la victoire.

Lors de la dernière course au Grand Prix d’Italie, Max Verstappen a connu un autre moment de controverse lorsque la Mercedes de Valtteri Bottas a été touchée par sa monoplace au freinage du premier virage. Verstappen a écopé d’une pénalité pour ce geste, ce qui lui a valu de rétrograder de deux positions à l’arrivée de l’épreuve.

Verstappen veut désormais oublier le Grand Prix d’Italie et attend avec impatience la course dans la cité-état de  Singapour, où le pilote Red Bull sait qu’il aura de grandes chances de briller.

« Toute l’équipe attend avec impatience la course à Singapour, car nous savons que nous avons de grandes chances d’obtenir un grand résultat. » déclare Verstappen.

« Nous y avons été forts dans le passé, et je pense que nous pouvons nous battre pour le podium cette année. J’aime piloter là-bas, parce que c’est un circuit sinueux, ce qui le rend encore plus intéressant pour essayer de trouver les bons réglages. »

« La course de nuit et les températures élevées vous poussent au delà de vos limites, pour moi Singapour est la course la plus difficile de l’année et cela fait un moment que je m’y prépare. »

« Courir de nuit est différent en raison de l’éclairage artificiel, et cela ajoute quelque chose de plus que nous n’avons pas sur la plupart des autres courses du calendrier. »

Binotto considère la stabilité de l’équipe Ferrari comme un atout majeur

Le directeur technique de Ferrari, Mattia Binotto, déclare que la stabilité de l’équipe italienne cette saison a joué un rôle majeur dans la performance de la Scuderia depuis le début de l’année.

Ferrari a clairement rattrapé Mercedes sur le front de la performance cette saison,  alors que de nombreux éléments sous-jacents ont contribué à la remontée de la Scuderia par rapport à son rival de premier plan, mais Binotto insiste sur le fait qu’une partie du succès de Ferrari repose sur la stabilité de son organisation au cours des dernières saisons.

« Au départ, je pense qu’il est juste de dire que notre équipe, en termes de personnes, est très forte. » déclare Binotto. « Nous avons de très hautes compétences, une équipe fantastique à cet égard dans tous les domaines, du groupe moteur au châssis en passant par l’aéro. »

« Je pense que nous bénéficions d’une certaine stabilité au niveau de l’organisation, ce qui est très important en F1, car grâce à la stabilité d’une manière ou d’une autre, vous améliorez vos procédures, votre processus interne. »

Membre de longue date de Ferrari depuis 1995, qui a dirigé le département des moteurs de l’équipe pendant de nombreuses années, l’ingénieur suisse a instauré un processus de coopération entre les membres de l’équipe depuis qu’il a occupé le poste de directeur technique en 2016.

Pour Binotto, le plus important est l’effort concerté d’un groupe plutôt que la réussite individuelle : « Je pense, par rapport à moi-même, que je ne suis certainement pas un expert dans tous les domaines »

« Lorsque j’ai assumé mon rôle actuel, j’estime que ce qui était important pour moi était de fixer des objectifs, de veiller à ce que les gens soient à l’aise dans leur rôle, comprennent le processus interne et travaillent mieux non seulement individuellement mais surtout en équipe. »

« Et nous nous sommes concentrés sur tous les efforts pour nous assurer que l’équipe travaille correctement en équipe et oublie les individus. »

« Encore une fois, je pense que nous pensons à la voiture comme à un package complet, et que nous ne cherchons pas à diviser les différents composants ou unités, car nous sommes une équipe. »

Hulkenberg prendra le départ de son 150° GP à Singapour

Nico Hulkenberg s’apprête à disputer le 150° Grand Prix de sa carrière à Singapour, mais le pilote allemand n’a toujours pas signé le moindre podium depuis ses débuts en catégorie reine du sport automobile.

Sur le circuit urbain et physique de Marina Bay, l’Allemand espère revenir sous le feu des projecteurs le week-end prochain, après un Grand Prix d’Italie anonyme en raison de plusieurs pénalités qui l’ont obligé à partir depuis le fond de la grille à Monza.

« C’est unique à plus d’un titre. C’est la seule vraie course de nuit de notre calendrier. Cela demande un peu de temps pour s’habituer à l’éclairage artificiel, mais Singapour est là depuis si longtemps maintenant que cela semble plutôt normal. » explique Nico Hulkenberg.

« Nous ne voyons pas trop la lumière du jour puisque nous travaillons selon les heures européennes. Nous dormons jusqu’à l’heure du déjeuner et le travail commence après. Les installations sont vraiment belles et Singapour est un lieu très agréable pour accueillir un Grand Prix. »

« C’est l’un des plus difficiles de la saison, il est très physique et il met le corps à l’épreuve. Le tour est long avec des virages qui s’enchaînent très rapidement et peu de lignes droites pour souffler. »

« L’humidité complique le tout puisque nous effectuons beaucoup d’actions sur le volant et de changements de vitesse dans ces enchaînements incessants. »

150° départ en Grand Prix à Singapour

« C’est une étape marquante d’avoir couru si longtemps en F1 et de compter autant de courses à mon actif. Néanmoins, ce n’est qu’un chiffre à ce stade. Nous avons un défi à relever au sein du peloton, donc je vais m’appuyer sur mon expérience et viser un week-end positif à Singapour. »

Le moteur Ferrari est-t’il le meilleur ? Pour Mercedes c’est non

Alors qu’il ne reste que sept courses à disputer avant la fin de la saison 2018, l’écart entre Mercedes et Ferrari au championnat constructeurs reste mince avec 25 points d’écart entre les deux équipes.

Si Mercedes a dominé la catégorie reine du sport automobile durant quatre saisons, le constructeur allemand rencontre plus de difficultés cette année, notamment parce que la Scuderia Ferrari a effectué d’énormes progrès depuis l’an dernier, à tel point que l’équipe italienne détient le meilleur moteur du plateau actuellement.

Interrogé pour savoir s’il considérait que Ferrari était vraiment devenue la référence en Formule 1, le directeur exécutif de Mercedes, Toto Wolff, se veut un peu plus pondéré dans ses propos et estime qu’il y un certain équilibre entre les deux formations.

« Ferrari a fait un très gros travail par rapport à nous depuis le Grand Prix d’Autriche. » déclare Wolff au journal allemand Welt.

« Ils ont été très forts à Silverstone, Budapest, Spa et aussi Monza. Donc, au cours des quatre dernières courses, si vous les comparez à notre niveau de performance, ils ont fait de très grands progrès. »

A la question le moteur Ferrari est-t’il le meilleur ? Toto Wolff estime que l’unité de puissance de Maranello est similaire à celle du constructeur allemand en termes de performance pure, mais admet qu’il y a quelques avantages et inconvénients des deux côtés.

« Les moteurs sont similaires, mais avec des avantages et des inconvénients différents. » affirme l’Autrichien. « Ferrari possède un peu plus de puissance en sortie de virage, mais nous en avons plus à la fin des lignes droites. Le rapport de force est donc équilibré pour moi. »

Lewis Hamilton a lancé sa ligne de vêtements avec Tommy Hilfiger

Si vous êtes fan de Lewis Hamilton, sachez que vous pouvez désormais vous habiller comme votre idole, puisque le pilote Mercedes a officiellement lancé sa première ligne de vêtements en collaboration avec Tommy Hilfiger.

Cette première ligne de vêtements masculin intitulée TommyXLewis est élaborée en collaboration avec la marque britannique Tommy Hilfiger, qui est d’ailleurs commanditaire pour l’équipe Mercedes en Formule 1.

Réservée aux hommes, cette collection comprend de nombreuses pièces inspirées du style urbain et streetwear du pilote Mercedes, vous pourrez notamment trouver votre bonheur parmi un choix de casquettes, vestes en jean, bombers en satin, survêtements, caleçons,  sneakers, boots rouges et même les fameuses claquettes-chaussettes, si chères à Lewis Hamilton.

La collection TommyXLewis est désormais disponible à la vente et vous allez donc pouvoir porter fièrement les vêtements inspirés par le quadruple champion du monde de Formule 1, d’autant que le « H » de Hamilton et Hilfiger est calligraphié dans une police inspirée de celle des tatouages du pilote, agrémenté du drapeau blanc et rouge de la marque de vêtements.

Le numéro fétiche de Lewis Hamilton, le 44, apparaît également sur quelques pièces de la collection, tout comme le mot « Loyalty » tatoué sur le corps du Britannique.

La FIA dit que le Shield n’aurait pas été aussi efficace que le Halo à Spa

Selon la FIA, une solution alternative au Halo, comme le Shield, ne serait efficace qu’à 10% dans un accident similaire à celui que Charles Leclerc à connu à Spa il y a quelques jours.

Au départ du Grand Prix de Belgique, le pilote Sauber Charles Leclerc a vu passer la McLaren de Fernando Alonso tout proche de sa tête lorsque la monoplace du pilote espagnol s’est littéralement envolée au premier virage du circuit belge.

La Formule 1 a adopté le système de protection du cockpit baptisé Halo cette année, et nombreux sont ceux qui considèrent que Charles Leclerc a échappé à de graves blessures à la tête le jour de cet accident.

Mais avant de rendre obligatoire le Halo en F1, l’instance dirigeante a effectué une série de tests sur différents prototypes de systèmes de protection, dont le Shield, qui a été testé par Sebastian Vettel lors des essais libres du Grand Prix d’Angleterre l’an dernier.

Cette protection en forme de pare-brise n’a finalement pas été retenue par la FIA en raison de problèmes de vision sur les côtés, alors que Vettel déclarait avoir eu mal au cœur en testant le Shield sur un seul tour de piste.

L’IndyCar a testé un système similaire au Shield à deux reprises cette année, cependant avec un certain recul, le directeur de course et délégué à la sécurité de la FIA, Charlie Whiting, considère qu’un tel système n’offrirait qu’un dixième du niveau de protection que le Halo a réussi à atteindre lors du crash de Charles Leclerc à Spa.

« Je pense que nous avons pu voir avec l’accident de Charles que ce genre de chose [pare-brise] n’aurait pas été aussi efficace, nous aurions constaté seulement 10% du niveau de protection que peut offrir le Halo en général. » déclare Charlie  Whiting.

Le Halo monté sur la Sauber de Charles Leclerc a été touché par la roue avant droite de la monoplace de Fernando Alonso au Grand Prix de Belgique. Le Halo a subi un impact de 56 kilonewtons, ce qui a eu pour conséquence de briser la suspension de la McLaren du pilote espagnol.

Le patron de Mercedes prend la défense d’un Sebastian Vettel très critiqué

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a tenu à défendre le pilote Ferrari Sebastian Vettel après les nombreuses critiques émises à son encontre par la presse italienne au lendemain du Grand Prix d’Italie.

Au Grand Prix d’Italie, le pilotage du quadruple champion du monde allemand a été remis en question après une collision avec la Mercedes pilotée par Lewis Hamilton dans le premier tour de course.

En raison de cette collision [considérée comme un fait de course par les commissaires de course de la FIA], la Ferrari de Sebastian Vettel est partie en tête à queue, obligeant le pilote allemand à prendre de gros risques en attaquant suffisamment fort pour remonter jusqu’à la quatrième place à l’arrivée de l’épreuve.

L’ancien pilote Red Bull a également commis des erreurs en Azerbaïdjan et en Allemagne cette année, ce qui se traduit désormais par un retard conséquent de 30 points au classement des pilotes sur Lewis Hamilton, actuel leader du championnat.

Cependant, malgré les erreurs commises par le pilote Ferrari depuis le début de la saison, Toto Wolff estime que la critique est injuste.

« Je ne suis pas complètement neutre, mais pour moi, Lewis [Hamilton] est le meilleur pilote de ces dernières années. » déclare Wolff au journal Die Welt.

« Malgré tout, je trouve que la critique envers Sebastian n’est pas tout à fait juste. S’il est possible de gagner, il a l’ambition et l’agressivité nécessaire pour le faire. »

« Mais cela demande beaucoup de courage, et son pilotage peut parfois conduire à des collisions. Mais n’oublions pas qu’il a remporté quatre championnats du monde. Comme je le fais avec Lewis, il faut accepter cela [l’agressivité]. »

« Lewis aurait pu lui aussi partir en tête à queue à Monza et le Grand Prix aurait été différent. Dans ce monde de haute technologie qu’est la Formule 1, tout n’est pas décidé de façon linéaire ou rationnelle. Il y a aussi le facteur de la chance, la malchance et la coïncidence. »