Le patron de Mercedes demande à la FIA d’augmenter le quota moteur en 2019

Le directeur exécutif de Mercedes, Toto Wolff, aimerait que la FIA se penche sur le quota de 3 moteurs accordés aux équipes de Formule 1 pour une saison, qui selon l’Autrichien, devrait être revu à la hausse pour la saison prochaine.

Dés le début de la saison 2018, Renault avait déjà calculé qu’elle utiliserait plus de trois moteurs pour cette campagne 2018, alors que Mercedes n’y a pas échappé non plus avec l’introduction d’une quatrième unité de puissance sur la voiture de Valtteri Bottas au Grand Prix de Belgique.

Rappelons que chaque pilote recevant un quatrième moteur au cours de la saison se voit recevoir une pénalité sur la grille de départ du Grand Prix où a lieu ce changement, la FIA n’accordant que trois unités de puissance par pilote pour une saison complète.

Selon Toto Wolff, ce quota devrait être revu à la hausse l’année prochaine, mais curieusement, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes ne remet pas en cause le système de pénalité, qui sert selon lui à limiter les coûts.

« Si nous nous débarrassons de ce système [de pénalités], nous aurons des moteurs en qualifications et nous apporterons de nouveaux moteurs à chaque course et les coûts deviendront alors incontrôlables. » explique Toto Wolff, cité par Motorsport-Total.com

« Nous devrions parler de cela, et le coût de l’ajout d’un quatrième moteur devrait être comparé à l’avantage d’éviter de recevoir trop de pénalités, car ce n’est pas génial pour les fans bien-sûr. »

Niki Lauda est toujours en observation à l’hôpital de Vienne

Le président non-exécutif de l’équipe Mercedes, Niki Lauda, se trouve toujours en observation à l’hôpital général de Vienne en Autriche où il a reçu une transplantation des poumons le mois dernier.

L’Autrichien, âgé de 69 ans, reste en observation pour le moment en raison des risques d’être infecté par un virus ou une bactérie, ce qui pourrait avoir de lourdes conséquences dans son état, comme l’a confirmé Helmut Marko au Bild.

« Seuls sa famille, sa femme et ses enfants peuvent lui rendre visite. » déclare Helmut Marko, le consultant Motorsport de Red Bull et ami de Lauda.

« Les médecins disent que le danger existe qu’il soit infecté par un virus ou une bactérie provenant d’autres personnes. »

« Il nous manque à tous, il manque à la Formule 1, il manque à Mercedes. Il manque à tout le monde, son charisme, ses bonne paroles. »

« Je suis sûr que Niki va se battre avec ça et revenir avec nous à nouveau. Nous avons besoin de lui. » a ajouté Helmut Marko.

On ne sait toujours pas si Niki Lauda reviendra dans le paddock cette année, mais les dernières informations publiées par le Bild suggèrent que le directeur non-exécutif ne devrait pas pouvoir revenir sur un circuit avant le début de l’année prochaine.

Renault : « La Formule 1 fait face à un vrai problème avec les équipes satellites »

Selon Nick Chester, le directeur technique chez Renault, la Formule 1 sera confrontée à un vrai problème si les instances ne clarifient pas mieux les règles concernant les budgets plafonnés à l’avenir.

Pour Chester, les équipes d’usine se serviraient de leur équipe « satellite » pour continuer à développer des pièces en utilisant le budget de cette seconde équipe, ce qui permettrait aux constructeurs d’utiliser leur budget au maximum, plus celui de la seconde équipe*.

« Je pense que c’est un véritable problème si nous continuons sur ce modèle de budget capé. » déclare Nick Chester à Autosport.

« Je ne vois pas comment une équipe peut se battre au front sans avoir une ou deux équipes satellites. Je pense que c’est quelque chose de très important que la F1 et la FIA doivent examiner. »

« Si ce modèle n’est pas efficacement éliminé, ce sera un gros problème, et vous vous retrouverez là où, si vous voulez gagner, vous aurez besoin d’être un fabricant avec deux équipes satellites ou vous ne pourrez pas gagner. Je pense qu’il faut s’en préoccuper pour l’avenir. »

*Seconde équipe : Une seconde équipe est une écurie de F1 équipée du moteur d’un fabricant et qui utilise quelques pièces identiques à celles utilisées par l’équipe d’usine.

Exemple : Haas et Ferrari / Sauber et Ferrari / Toro Rosso et Red Bull en 2019

Le point sur les classements avant le Grand Prix de Singapour

Il ne reste que sept courses avant la fin de la saison 2018 et c’est Lewis Hamilton qui mène le championnat des pilotes avec 30 points d’avance sur son grand rival Sebastian Vettel.

A la veille du Grand Prix de Singapour, jetons un rapide coup d’œil sur les classements pilotes et constructeurs de cette saison 2018 alors qu’il reste encore 175 points à distribuer au maximum d’ici la fin de l’année.

Classement pilotes 2018

Avec trois erreurs en trois courses, Sebastian Vettel a laissé filer Lewis Hamilton au championnat, le pilote Mercedes a désormais une avance confortable de 30 points sur le pilote Ferrari., alors que Valtteri Bottas va devoir se battre contre Kimi Raikkonen s’il veut terminer au moins sur la troisième marche.

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Classement des constructeurs

L’équipe Haas a dépassé Renault au Grand Prix d’Italie en lui prenant la quatrième place au classement constructeurs, mais une non-conformité sur la monoplace de Romain Grosjean lui a valu une disqualification, ce qui a permis au constructeur français de récupérer sa quatrième position.

Au cours des sept prochaines courses, la bataille pour la quatrième place s’annonce serrée entre Renault et Haas, et vous l’aurez compris, après la plainte déposée par Renault à Monza, les deux équipes ne se feront pas de cadeau.

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Wolff : « Singapour est la piste la plus délicate pour Mercedes »

Le combat pour le titre mondial va reprendre ce week-end à Singapour, un circuit urbain compliqué et qui reste à l’heure actuelle le tracé le plus défavorable à Mercedes.

Mercedes n’a jamais caché qu’elle redoutait plus que tout le circuit de Marina Bay à Singapour en raison de ses caractéristiques extrêmement défavorables aux flèches d’argent.

Le directeur exécutif de l’équipe du constructeur allemand, Toto Wolff, s’attend donc à rencontrer des difficultés ce week-end à Singapour : « Singapour a des caractéristiques auxquelles nous avons dû nous adapter dans le passé. » explique Wolff.

« Les courtes lignes droites, les virages lents et serrés et une piste ondulée font du circuit de Marina Bay l’un des plus difficiles de l’année. »

« Lors de la saison 2015, nous avons eu ici l’une des expériences les plus douloureuses de ces dernières années. L’an dernier, nous avons pris le départ de la course depuis la troisième ligne et nous sommes repartis victorieux et troisième. »

« Sur le papier, Ferrari devrait être meilleure sur cette piste, mais le combat pour le championnat du monde est tellement serré que les prévisions sont presque impossibles. »

« Mais un grand spectacle est garanti, la piste est fantastique sous les projecteurs, tant pour les téléspectateurs que les fans dans les tribunes. Pour les équipes, il s’agit de l’une des courses les plus exigeantes de l’année, car les températures élevées et la forte humidité rendent les choses difficiles. »

« Nous sommes en plein combat pour le titre, et je suis abasourdi par l’élan incroyable à Brackley et Brixworth en ce moment [les deux usines Mercedes en Angleterre]. »

« Chaque membre de l’équipe sait que nous sommes confrontés au plus grand défi de notre passé récent, mais tout le monde dans notre équipe est prêt à aller au bout et nous ferons notre possible pour nous battre pour ces deux titres de champion du monde. »

McLaren a connu un réveil brutal à Melbourne : « Honda n’était pas le seul responsable »

Pour la première fois depuis la fin de la saison 2017, le PDG de McLaren, Zak Brown admet que Honda n’était peut-être pas le seul responsable du fiasco qu’a connu l’équipe britannique durant trois saisons consécutives.

McLaren a signé un partenariat avec le motoriste japonais Honda en 2015, pour ce qui devait être un projet de grande envergure selon les termes employés par Fernando Alonso à l’époque, qui signait son retour chez McLaren.

Mais rapidement, le partenariat entre Honda et McLaren a tourné au vinaigre, avec un moteur non compétitif et dont la fiabilité laissait à désirer durant les trois années de collaboration entre les deux entités.

En 2018, McLaren s’est séparée de Honda pour s’équiper du moteur Renault, mais la formation basée à Woking continue encore de naviguer en milieu de classement, malgré la bonne fiabilité du moteur Renault.

Dans ce contexte, et pour la première fois, Brown admet qu’il fut injuste de critiquer Honda et de mettre sur le dos du motoriste japonais tous les échecs qu’a connu McLaren durant trois années, d’autant qu’avec l’arrivée du moteur Renault en début d’année, l’équipe s’est aperçue qu’il s’agissait bien d’un problème structurel au sein de la formation.

« Que ce soit une équipe de Formule 1 ou une entreprise de traitement des eaux, aucune organisation ne peut réussir lorsque la stabilité fait défaut. » déclare Brown dans un entretien exclusif pour Motorsport-Total.com

« Il y avait un manque de clarté et de leadership, jusque dans l’équipe de course – il y avait des directeurs de course et des directeurs généraux, Jost [Capito] et Eric [Boulier], et une structure qui n’était tout simplement pas correcte. »

« Le problème a ensuite été aggravé par notre situation moteur. Ce n’était pas entièrement de leur faute, certainement pas. Mais il y avait des tonnes de problèmes, de pénalités et de casse moteur. »

« Il était donc difficile d’analyser sérieusement où nous étions en tant qu’équipe, car il y avait d’autres facteurs. Ensuite, vous avez un nouveau motoriste [Renault] que Red Bull nous a permis de connaitre, puis vient le réveil brutal. »

« Les problèmes étaient structurels, ce n’était pas un problème individuel. Certaines personnes qui sont parties étaient géniales, ce n’était pas de leur faute, mais l’organisation n’était pas bien menée du haut parce qu’il y avait un manque de concentration. »

Trois voitures par équipe : Red Bull et Williams sont contre !

Les patrons des équipes de Formule 1 ont mis en doute la suggestion de Toto Wolff, le directeur exécutif de Mercedes, selon laquelle l’introduction d’une troisième voiture sur les grilles pourrait permettre aux jeunes pilotes de rentrer en F1.

Mercedes se retrouve confrontée à un sérieux problème en cette fin d’année, avec l’impossibilité de trouver un baquet pour Esteban Ocon et George Russell, deux pilotes faisant partie de la filière des jeunes pilotes du constructeur allemand.

Les équipes rivales de Mercedes se sont montrées réticentes à embaucher des pilotes liés à leur concurrent, McLaren ayant choisi de promouvoir Lando Norris pour remplacer Stoffel Vandoorne l’an prochain et a admis ses inquiétudes concernant les liens d’Ocon avec Mercedes en prenant sa décision.

A Monza, Toto Wolff a suggéré l’introduction d’une troisième monoplace par équipe sur les grilles afin de régler une bonne fois pour toute le problème des jeunes pilotes, mais certains responsables d’équipe ne sont pas du même avis que le patron de Mercedes.

« C’est intéressant, mais pour des raisons pratiques dans le fonctionnement d’une équipe, il y a des choses qui pourraient être compliquées comme les arrêts au stand. » explique Christian Horner, le patron de Red Bull à Autosport.

« Le concept est intéressant, mais une fois que vous abordez les aspects pratiques, c’est très, très complexe. Je ne pense pas que le milieu de la grille serait satisfait. »

Williams contre l’introduction d’une troisième monoplace

Pour sa part, Claire Williams, la patronne de l’équipe britannique, a confirmé qu’elle s’opposerait systématiquement à l’introduction d’une troisième monoplace.

« Nous ne serions pas en faveur de trois voitures. » déclare Claire Williams. « Vous avez des collaborations d’équipe, et vous allez avoir trois voitures. Où cela se termine t-il ? C’est un autre pas dans la mauvaise direction. »

McLaren : Pas contre, mais difficile à mettre en place

Le PDG de McLaren, Zak Brown, se dit pour l’introduction d’une troisième voiture, mais estime qu’il serait très difficile de mettre cela en place.

« J’aime l’idée d’une troisième voiture, mais comment gérez-vous cela ? Je pense qu’il y a de la place sur la grille, mais pas pour que tout le monde puisse avoir une voiture en plus. » déclare Brown.

« Nous pourrions peut-être les avoir sur certaines courses, mais il faudrait que ce soit égal et juste. »

Le débat sur l’introduction d’une troisième monoplace pour les jeunes pilotes n’est visiblement pas prêt de se terminer, d’autant que notre confrère, Daniel Ortelli, a relancé le débat ce week-end avec la proposition d’une série de mesures à mettre en place rapidement en F1 et que vous pouvez voir en cliquant ici.

Romain Grosjean : « Haas vise la quatrième place désormais »

Romain Grosjean, dont le contrat avec l’équipe Haas expire à la fin de la saison, assure qu’il se sent heureux de faire partie de la formation américaine, qui a réussi en trois ans à devenir la cinquième équipe de la grille.

L’équipe Haas a été la révélation de l’année, puisqu’elle se trouve désormais cinquième au classement des constructeurs avec 76 points inscrits depuis le début de la saison, soit seulement dix points derrière l’équipe Renault.

Pour Romain Grosjean, ce résultat n’est que le fruit d’un travail acharné de la part de toute l’équipe depuis les essais hivernaux en février, en outre, le pilote français assure qu’il fera tout son possible lors des sept prochaines courses pour que son équipe termine à la quatrième place au championnat constructeurs cette année.

« L’équipe se porte très bien cette année, elle a beaucoup progressé, et elle continue de le faire course après course. » explique Grosjean.

« Nous avons une belle voiture qui s’adapte très bien sur tous les circuits, et nous espérons pouvoir conclure la saison de façon positive. »

« Au début je pensais que nous allions pouvoir nous battre pour la cinquième place au classement constructeurs, mais désormais, nous nous battons pour la quatrième, et c’est mieux que ce à quoi je m’attendais, je suis très heureux. »

Au classement des pilotes, Romain Grosjean est actuellement douzième avec 27 points inscrits depuis le début de l’année, soit moitié moins que son coéquipier Kevin Magnussen.

Mercedes veut retarder l’introduction des consignes d’équipe « aussi loin que possible »

Avant le Grand Prix d’Italie, Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, a confirmé que l’équipe du constructeur allemand mettrait en place des consignes d’équipe après Monza si Valtteri Bottas n’avait plus aucune chance de se battre pour le titre.

A la veille du Grand Prix de Singapour, le discours reste le même pour l’Autrichien, mais Toto Wolff n’écarte pas l’hypothèse de repousser au maximum la mise en place de consignes.

« Je n’aime pas vraiment les consignes d’équipe, ce n’est pas cool et ce n’est pas une bonne chose pour le sport et ce n’est pas bon pour les deux pilotes. » déclare Wolff cité par RaceFans.

« Lewis ne veut rien du tout et Valtteri ne veut rien lâcher, donc, nous prenons les courses une à une. Nous avions discuté de divers scénarios [avant Monza] et il n’y avait aucun nécessité de le faire. »

« Nous verrons ce qui se passe à Singapour, mais je souhaite repousser ce moment [la mise en place des consignes d’équipe] aussi loin que possible. »

Avec 97 points de retard sur Lewis Hamilton au championnat du monde, Valtteri Bottas va devoir impérativement remporter des courses désormais, puisqu’il ne reste que 175 points à distribuer au maximum lors des sept courses restantes du championnat 2018.

Esteban Ocon : « J’ai connu des situations beaucoup plus difficiles »

Esteban Ocon, qui traverse actuellement une période compliquée en Formule 1, dit qu’il a déjà connu des situations plus difficiles dans sa vie jusqu’à présent.

La situation financière catastrophique de Force India a obligé le pilote titulaire, Sergio Perez, à déclencher une demande de mise sous tutelle de l’équipe, permettant à un consortium canadien, dirigé par Lawrence Stroll, de sauver la formation basée à Silverstone.

L’arrivée du clan Stroll à la tête de l’équipe va permettre au pilote Williams, Lance Stroll, de prendre la place du Français Esteban Ocon dans les prochaines semaines (aux alentours du GP de Russie), ce qui laissera Ocon sans baquet officiel pour la prochaine saison de Formule 1.

En pleine période de transferts, les portes se sont rapidement refermées pour le pilote français, en raison de ses liens avec Mercedes (le directeur exécutif de Mercedes, Toto Wolff, est le manager de Ocon), mais le natif d’Evreux explique qu’il a déjà connu des situations plus difficiles que celle-là.

« Je ne suis pas perturbé, car j’arrive à me déconnecter de tous ça. J’ai connu des situations beaucoup plus difficiles que maintenant. » déclare Ocon à RaceFans.

« Je pense toujours que j’ai fait du bon boulot au cours des deux dernières courses, mais bien-sûr, la situation n’est pas facile. J’essaie de faire de mon mieux sur la piste, et je pense que je ne m’en sors pas trop mal. »

A quelques mois de la prochaine saison de Formule 1, Esteban Ocon n’a toujours pas signé de contrat pour 2019, alors que l’équipe Williams, motorisée par Mercedes, semble être sa dernière chance pour espérer rester en F1.

Les horaires de chaque séance du Grand Prix de Singapour

Pour la quinzième manche de la saison 2018, les équipes se rendent dans la cité-état de Singapour où les pilotes disputeront une course nocturne sur le circuit urbain de Marina Bay.

Incontestablement, depuis son arrivée au calendrier de la F1 en 2008, le Grand Prix de Singapour reste un rendez-vous apprécié des fans et des pilotes.

Les horaires de chaque séance du Grand Prix de Singapour 2018 (heure de Paris)

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Jean Todt : « Marchionne était positif sur l’avenir de la F1 peu avant sa mort »

Avant sa mort, l’ancien président de Ferrari, Sergio Marchionne, a fait part de son ressentit à Jean Todt sur le futur de la Formule 1, et contre toute attente, l’Italien a dit au président de la FIA qu’il se sentait « positif » pour le futur de la discipline.

Bien que Sergio Marchionne se soit déjà exprimé à plusieurs reprises au sujet de la refonte de la F1 par les Américains de Liberty Media, et bien qu’il ait déjà menacé plusieurs fois de faire sortir Ferrari de la Formule 1, il est apparu que son discours était un peu plus pondéré peu avant sa mort.

Jean Todt, président de la FIA, qui connaissait bien Marchionne, a révélé que les deux hommes avaient dîné avec le PDG de la F1, Chase Carey, en juin dernier pour discuter de l’avenir du sport.

« Le 28 juin, nous avons dîné dans mon bureau de Genève, avec lui, Chase Carey et moi-même pour parler de l’avenir de la F1. » explique Jean Todt.

« Le 29, il m’a envoyé un sms pour me dire que c’était une réunion formidable et que nous allions agir positivement pour le sport. Je suis certain de ces dates, mais je ne suis pas sûr de quand il est allé à l’hôpital. »

« Normalement, ce dîner devait avoir lieu le dimanche soir après le Grand Prix d’Autriche, mais il m’a envoyé un message pour me dire qu’il ne pourrait pas malheureusement. Il m’a demandé de l’organiser avant, donc nous l’avons fait le 28. Et puis la tragédie s’est produite. »

Alors que la perte de Sergio Marchionne aura un impact important sur l’avenir de la F1 et de Ferrari, Jean Todt admet que c’est avant tout une tragédie personnelle.

« C’est une grosse perte. Non seulement pour tout ce qu’il a fait pour l’industrie, mais aussi de sa passion et de son style. »

« Pour moi, il était une personne avec une grande personnalité. J’avais l’habitude de travailler avec lu avant d’être nommé président de la FIA et nous n’étions pas toujours d’accord. Mais au final, je l’aimais bien et j’avais beaucoup de respect pour lui. »

« Honnêtement, je dirais que c’est même plus que tout ce qui concerne le futur de la F1 ou autre. Le gars avait 66 ans, pour moi une vie humaine est une vie humaine, quoi que vous fassiez. Donc, c’est très triste. »

Le nouveau PDG de Ferrari, Louis Camilleri, a déjà annoncé qu’il aurait une approche moins agressive que Marchionne concernant les discussions sur le futur de la Formule 1.

« Il [Camilleri] est une personne très brillante. C’est une personne très simple, donc, je suis sûr que, comme le souhaite la FIA, comme le souhaite l’équipe et comme Ferrari le souhaite, nous pourrons faire du bon travail, je suis très optimiste. »

Haas : « S’ils ne peuvent pas vous battre sur la piste, ils essaient au tribunal »

Le team principal de Haas, Guenther Steiner, regrette le fait que Renault ait déposé une plainte auprès de la FIA après le Grand Prix d’Italie en raison d’une non conformité sur la voiture de Romain Grosjean.

L’équipe Haas a été privée de la sixième place obtenue par Romain Grosjean au Grand Prix d’Italie après que les commissaires de la FIA ont décidé que le fond plat de la monoplace du pilote français n’était pas conforme, suite à la plainte déposée par Renault à l’arrivée de l’épreuve.

La formation américaine a décidé de faire appel de cette décision, considérant ne pas être en tort et jugeant la monoplace de Romain Grosjean conforme à la réglementation.

Interrogé pour savoir si la récente controverse n’était que le fruit du hasard ou bien une vraie stratégie de la part de Renault pour déstabiliser l’équipe, qui se bat pour la quatrième position au classement constructeurs, Steiner a été très clair.

« S’ils ne peuvent pas vous battre sur la piste, ils essaient de vous battre au tribunal. » déclare Steiner. « Cela semble être le cas, vous devez travailler dur pour être envié, mais nous préférons travailler dur et lutter encore plus. »

Steiner suggère que dans un combat aussi serré entre les équipes, il est inévitable que certaines équipes prennent des mesures politiques.

« Parfois vous devez faire cela, vous pouvez prendre n’importe quelle approche en course. Est-ce la bonne chose à faire ? Je ne sais pas, je laisserai les autres déterminer cela. »

La Spec C de Renault est la base du moteur 2019

Carlos Sainz estime que Renault va réussir à fabriquer un moteur au niveau du Mercedes et du Ferrari d’ici l’année prochaine, alors que la nouvelle spécification [Spec C] du constructeur français a été introduite chez Red Bull pour le Grand Prix d’Italie.

L’équipe cliente de Renault, Red Bull, a utilisé la Spec C du moteur Renault à Monza, les pilotes Daniel Ricciardo et Max Verstappen ayant constaté des gains satisfaisants, conformément à l’estimation de 0,3% de Renault.

Carlos Sainz, qui quittera l’équipe d’usine Renault pour rejoindre McLaren en 2019 (une autre équipe cliente de Renault) déclare que le constructeur français devrait être encouragé par les débuts prometteurs de la Spec C.

« La Spec C est la base du moteur de l’année prochaine. » explique l’Espagnol. « Elle semble bien fonctionner chez Red Bull et ils sembles plutôt satisfaits. »

« C’est un bon pas, c’est dommage que nous ne l’ayons pas eu cette année parce que cela rendrait notre vie beaucoup plus facile contre les Haas et les Force India. »

« Je suis persuadé que Renault va enfin faire un moteur au niveau de Mercedes et de Ferrari. Avec le partenariat avec McLaren, j’espère avoir une année meilleure que celle-ci. »

Plus de développement moteur jusqu’à la fin de l’année

Le pilote espagnol, tout comme son coéquipier Nico Hulkenberg, conserve la Spec B du moteur Renault cette saison pour des raisons liées à la fiabilité. En ce sens, Sainz déclare que tout ce que Renault a pu apprendre à Monza grâce à Red Bull ne sera pas utilisé cette année.

« Nous n’aurons pas beaucoup plus de développements du côté du moteur, nous devons nous concentrer sur la voiture. »

« C’est bien qu’ils [Red Bull] le fassent, parce que les gars du moteur peuvent apprendre des tas de choses et mettre en place tout ça dans le développement pour l’année prochaine. »

Renault n’apportera qu’une mise à jour aérodynamique à Singapour sur la RS18 avec l’introduction de nouvelles ailettes sur les barge boards.

« Je sais que les départements aéro et moteur poussent à fond, mais nous sommes évidemment bloqués avec cette spécification de moteur jusqu’à la fin de l’année. »

« Si les pièces aérodynamiques fonctionnent et que nous arrivons à finir P4, tout le monde sera fier, tout le monde sera content dans l’équipe. »

Carlos Sainz pense que Daniil Kvyat va revenir en Formule 1

Carlos Sainz estime que son ancien coéquipier Daniil Kvyat va bientôt effectuer son retour en Formule 1, alors que les rumeurs sur la signature du pilote russe chez Toro Rosso pour la prochaine saison s’intensifient depuis quelques jours.

Avec le départ de Pierre Gasly chez Red Bull l’an prochain, Toro Rosso dispose d’un baquet disponible en 2019, et c’est l’ancien pilote de l’équipe, Daniil Kvyat, qui semble être en pole position pour remplacer le Français.

Carlos Sainz, qui a bien connu Daniil Kvyat pour avoir été son coéquipier chez Toro Rosso dans le passé, pense que le Russe va faire son retour en Formule 1 l’an prochain.

« J’ai un sentiment personnel avec Kvyat, car je pense que Daniil est l’un des pilotes les plus talentueux avec lequel j’ai dû courir. » explique Sainz.

« Je l’ai dit à mon père et à mon manager, j’ai le sentiment que ce garçon n’en a pas fini avec la F1, il reviendra. Il semble avoir de bonnes chances, et je serai très heureux s’il revient. »

Daniil Kvyat a été promu chez Red Bull en 2016, mais le Russe a été rétrogradé chez Toro Rosso avant le Grand Prix d’Espagne après avoir commis plusieurs erreurs sur les courses précédentes.

Daniil Kvyat a dû laisser sa place au jeune Max Verstappen, qui a d’ailleurs signé la première victoire de sa carrière en Formule 1 pour ce Grand Prix d’Espagne 2016.

5 questions à Carlos Sainz avant le GP de Singapour

Dans les points à Monza, Carlos Sainz déborde d’optimisme avant Singapour, où il prendra son soixante-quinzième départ en F1 et où il avait signé l’an passé le meilleur résultat de sa carrière.

Qu’est-ce qui rend Singapour si difficile ?

« Singapour est probablement la course la plus dure du calendrier, tant en raison de la chaleur et de l’humidité que des contraintes qu’impose le circuit. Il fait très chaud au volant et nous sommes très occupés par les changements fréquents de direction et de rapports tout en gardant les murs à l’œil. »

« Le défi est immense le dimanche. Le tour est long en temps et il est très sinueux et étroit. Il n’y a pas beaucoup de lignes droites pour se reposer, comme à Bakou par exemple, et cela complique encore plus la donne sur le plan physique. »

En quoi ce Grand Prix est-il unique ?

« Le week-end à Singapour est étrange, dans la mesure où nous restons à l’heure européenne. Ce n’est pas commun de se réveiller à 14 heures tous les jours et de quitter la piste à 3 heures du matin, mais c’est ce qui fait son charme. Nous ne voyons pas trop le soleil là-bas et nous avons peu de temps pour explorer les alentours. »

Comment vous sentez-vous avant votre soixante-quinzième départ en F1 ?

« C’est une belle coïncidence que Nico et moi franchissions un jalon tous les deux le même week-end. Soixante-quinze courses, cela semble beaucoup, d’autant que je suis encore assez jeune. Ce sera encore plus particulier si nous pouvons le célébrer avec nos deux voitures dans les points… Voire en égalant ou en battant mon résultat de l’an passé ! »

Parlez-nous de votre course mouvementée à Marina Bay l’an dernier…

« C’est probablement la meilleure course de ma carrière. Tout s’est assemblé le bon jour et nous avons fini à la quatrième place. C’était très difficile puisque j’étais parti avec les Intermédiaires en attendant le moment parfait pour chausser les Supertendres. »

« Il m’avait d’ailleurs fallu un peu de temps pour m’y faire. C’était néanmoins une journée incroyable, une course extraordinaire et je ne suis pas près de l’oublier. Cependant, dès que je suis au volant, j’aspire à faire mieux. »

Dans quel état d’esprit êtes-vous après la dernière manche ?

« Dans l’ensemble, j’étais très content du week-end en Italie. Nous voulons nous appuyer dessus au moment où nous abordons une série de circuits qui devraient bien convenir à notre voiture. Je suis optimiste et je souhaite convertir cela par un bon week-end à Singapour. »

Daniel Ricciardo : « J’ai appris à aimer le défi de Singapour »

Daniel Ricciardo se dit prêt à affronter le circuit urbain de Singapour, tracé qui représente un véritable défi pour tous les pilotes en raison de la chaleur ambiante et de la proximité des murs.

Le circuit de Singapour est considéré comme le plus exigeant physiquement pour les pilotes cette année, notamment en raison de l’humidité ambiante, la chaleur, le fait qu’ils évoluent de nuit et la longueur du tracé avec ses 23 virages.

Mais Daniel Ricciardo dit qu’il s’est désormais habitué aux défis que représente le circuit de Marina Bay à Singapour et l’Australien espère bien briller ce week-end sous l’éclairage artificiel du tracé situé en plein cœur de la cité-état.

« J’ai appris à aimer le défi de Singapour, pour moi, la première année où j’ai couru en 2011 était l’une des pires courses auxquelles j’ai participé. » explique Daniel Ricciardo.

« Physiquement, c’était tellement intense, j’ai juste sous-estimé à quel point c’était difficile. Je n’étais pas très bien après cette course, cela m’a laissé un sentiment que je ne voudrais plus connaitre dans une voiture de course et je viens désormais à Singapour mieux préparé. »

« Dans un sens, c’est quelque chose dont je suis fier, je me sens toujours très bien et bien préparé. Maintenant, j’aime vraiment ce défi et je me développe aussi dans la chaleur. D’une manière étrange, la douleur est devenue un plaisir au fil des années. »

Ricciardo adore les circuits urbains

Le pilote Red Bull est un grand fan des circuits urbains, ce qui le place inévitablement sur la liste des pilotes susceptibles de signer un podium ce week-end à Singapour.

« Comme tout le monde le sait, j’adore les circuits urbains. La sensation de piloter sur le fil, si près des murs, est une chose dont on ne peut pas se passer. »

« C’est la course de nuit originale et le calendrier est toujours assez chargé, mais il y a toujours quelque chose de romantique d’aller en piste le soir, puis d’aller se coucher vers les quatre ou cinq heures du matin. »

« C’est un endroit où j’ai aussi eu de bonnes courses par le passé, j’ai eu quatre podiums et trois deuxièmes places consécutives, alors il est temps que je remporte la course. »

Jean Todt est catégorique : « La Formule 1 ne sera jamais 100% électrique »

Ross Brawn, le manager sportif de la Formule 1, déclarait récemment que la catégorie reine du sport automobile  pourrait devenir électrique d’ici cinq ou dix ans.

Le Britannique évoquait à l’époque la différence entre les deux catégories et affirmait qu’il ne savait comment la Formule 1 allait évoluer dans les prochaines années.

« Je pense que nous devons respecter ce que fait la Formule E et ce qu’elle accomplit. » a déclaré Brawn.  « Si vous regardez l’impact des deux [F1 et FE] ce n’est pas vraiment comparable. »

« Par rapport à la Formule E, la F1 a une quantité importante de fans et attire beaucoup de monde, la Formule E est encore junior à cet égard. »

« Je pense que la Formule 1 évoluera dans la bonne direction sur le plan sportif et sur la pertinence et l’engagement auprès des fans. Si dans cinq ou dix ans, il existe un besoin ou un désir, alors nous pourrions le faire. »

« Rien ne nous empêche d’avoir des monoplaces de Formule 1 électriques à l’avenir. Pour le moment ils [la Formule E] ne font pas le spectacle, et avec tout le respect que je leur dois, si vous regardez la Formule E, c’est une catégorie de course assez jeune. »

Le président de la FIA est catégorique

Jean Todt, le président de la FIA, a été catégorique ces derniers jours, le Français assure que la Formule 1 ne se tournera pas vers une motorisation 100% électrique.

« Cela serait un non-sens de dire que le futur de la Formule 1 sera électrique. Cela n’arrivera jamais, tout simplement parce que c’est interdit pour la F1. » déclare Jean Todt.

Il est d’ailleurs inutile de comparer les deux championnats selon Jean Todt, puisque la Formule E se contente d’évoluer sur des petits circuits urbains, quand la Formule 1 se déplace sur des tracés rapides depuis 1950.

« Si la Formule E se produit sur des petits circuits urbains, c’est parce qu’elle serait insipide sur des tracés rapides comme celui de Monza. Nous parlons de deux championnats radicalement opposés, toute comparaison est inutile. »

La chronique décalée de Daniel Ortelli : « Just do it for Charles, Esteban, Stoffel… and Jules !”

Auteur de « Circuit Paul Ricard – Les Seigneurs de la F1 » (Editions Gilletta Nice Matin, mai 2018, 29,90 euros) & ancien Chef de rubrique Sport Auto et Reporter F1 pour l’Agence France Presse (AFP), de 2006 à 2016, Daniel Ortelli ressort de ses archives un vieux projet complètement d’actualité aujourd’hui.

Bonjour à tous,

Toto Wolff, le directeur exécutif de Mercedes, a récemment déclaré qu’il aimerait que les équipes de F1 soient autorisées à aligner une troisième voiture sur la grille pour y placer de jeunes pilotes.

Les réactions aux propos du patron de l’équipe du constructeur allemand ont été nombreuses ces dernières heures, alors que plusieurs pilotes ne sont toujours pas certains d’être en Formule 1 l’an prochain faute de baquet disponible.

On pense bien-sûr dans un premier temps à Esteban Ocon, qui, après avoir démontré son talent au volant d’une Manor, puis d’une Force India, va peut-être rester sur le carreau en 2019 parce que certaines équipes de F1 ne veulent pas du jeune Français en raison de ses liens étroits avec Mercedes.

N’oublions pas qu’en 2014 déjà, certains observateurs du monde de la Formule 1 pointaient du doigt le manque de baquets disponibles pour les jeunes pilotes en F1, au moment même où un certain Jules Bianchi se faisait remarquer au volant d’une modeste Marussia en marquant les premiers points de sa carrière à Monaco.

A l’époque, dans l’avion pour le Grand Prix de Singapour, et encore au retour, fin septembre 2014 donc, j’avais eu l’idée d’un petit projet que j’avais transmis à tous les membres éminents du paddock, Bernie Ecclestone et Toto Wolff compris, soit deux semaines avant l’accident tragique de Jules à Suzuka, alors que beaucoup pensaient que Jules méritait d’aller chez Ferrari l’année suivante.

Je reprends donc ma croisade aujourd’hui car l’heure est grave : comme son “grand frère” Jules Bianchi en 2014, à l’époque où il le couvait en karting, venait régler son moteur à Brignoles et ailleurs, Charles Leclerc risque de ne pas aller chez Ferrari en 2019, et de rester chez Sauber une saison de plus.

Pas parce qu’il n’a pas le talent nécessaire pour piloter une monoplace de la Scuderia, mais à cause du conservatisme de la F1 en général, dans tout le paddock, du désir de certains de garder Kimi Räikkönen en F1, ce qui est tout à fait légitime et justifié par la qualité de sa saison 2018, entre autres bonnes raisons.

Trois heures avant son accident, le dimanche matin de ce sinistre jour d’octobre, dans le paddock de Suzuka, j’ai brièvement évoqué avec Jules mon projet d’une 3e Ferrari en 2015. Il trouvait que c’était une bonne idée, et il a souri. C’est la dernière fois que je l’ai vu vivant.

Quatre ans plus tard, rien n’a changé et une pléïade de jeunes pilotes pleins de talent risque de se retrouver sur le carreau en 2019, à commencer par Esteban Ocon, Stoffel Vandoorne et quelques autres, ou dans une écurie limitée par son budget, comme Charles Leclerc chez Sauber Alfa Romeo, malgré toute l’énergie déployée par Fred Vasseur, qui le connaît bien.

Il y a quatre ans, c’était trop tôt, peut-être. Maintenant, il y a urgence, vraiment, et nous sommes nombreux à penser qu’il est temps d’agir, notamment sur les réseaux sociaux. Ce n’est pas un problème d’argent, pas du tout, et la solution viendra peut-être des fans de F1. Parce que nous proposons, sur F1only.fr uniquement, quelques solutions qui relèvent juste du bon sens et de l’esprit sportif. Il ne faut pas attendre 2020, ce sera trop tard. Et tout peut être expérimenté dès 2019, grandeur nature, avec des voitures et des pilotes qui existent aujourd’hui.

Je vous communiquerai d’autres détails plus tard, en fonction de votre feedback et de vos questions. J’ai déjà quelques réponses en stock, notamment sur le statut à prévoir pour Williams, qui doit avoir le choix entre Constructors (budget illimité) et Teams (budget plafonné), l’équilibre de performance indispensable entre jeunes pilotes dans des équipes Constructeurs ou Teams (avec pour tous les participants au Junior F1 Drivers Championship une monoplace de la saison précédente, etc.), la possibilité pour une équipe Teams d’engager deux jeunes pilotes au lieu d’un seul, etc.

Alors réagissez, commentez, critiquez, mais surtout ne lâchez rien. On peut sauver la F1, car il n’est jamais trop tard pour bien faire…

Voici la mise à jour partielle de mon projet de septembre 2014,  en anglais, pour que la diffusion soit plus large sur d’autres sites. A vous de jouer…

Daniel Ortelli

Nice, le 08 septembre 2018

Williams confirme que Robert Kubica va remplacer Lance Stroll

Claire Williams, la patronne de l’équipe éponyme, a confirmé à nos confrères de Speedweek que Robert Kubica avait de grandes chances de courir en Formule 1 en remplacement de Lance Stroll.

Lance Stroll va rejoindre l’équipe Racing Point Force India dans les prochaines semaines pour remplacer le Français Esteban Ocon, alors que l’équipe a été rachetée récemment par un consortium canadien dirigé par son père.

La patronne de l’équipe Williams a confirmé que le pilote de développement Robert Kubica était en pole position pour remplacer Lance Stroll après son départ.

« Lance est un pilote de course et il veut changer d’équipe. » déclare Claire Williams à Speedweek. « Nous ne savons pas quand, mais il va probablement rejoindre Racing Point Force India après que son père ait pris la relève. »

« La Formule 1 peut se réjouir qu’un homme comme Lawrence Stroll sauve une équipe, nous leur souhaitons à tous les deux  bonne chance. »

« Il ne nous arrive rien de grave si ce n’est qu’un pilote part et qu’un autre prend sa place. Si Lance Stroll se rend vraiment chez Racing Point Force India, il est plus que probable que Robert Kubica prenne sa place. »

Williams est actuellement dernière du championnat des constructeurs avec seulement cinq points marqués depuis le début de la saison 2018.