4 questions à Nick Chester avant le Grand Prix de Singapour

Après le retour de l’équipe Renault dans les points à Monza, l’attention se porte désormais sur la quinzième manche de la saison sur le circuit urbain, étroit et sinueux de Marina Bay, alors que le directeur technique châssis Nick Chester espère connaître davantage de réjouissances lors des sept courses encore au programme cette année.

Quelles sont les principales caractéristiques du circuit urbain de Marina Bay ?

« C’est un circuit relativement lent avec beaucoup de virages. C’est une bonne chose pour nous. La piste est assez piégeuse pour les réglages puisque l’on essaie d’obtenir une monoplace stable en entrée de virage et sans trop de sous-virage dans les courbes lentes. C’est un tracé technique, mais beaucoup moins typé « moteur » que ceux où nous sommes allés récemment. »

« Notre voiture est performante dans les virages lents, donc cela devrait assez bien convenir à notre package. C’est un circuit urbain unique, situé à mi-chemin entre Monaco et Abu Dhabi. »

Quelle est la clé de la réussite à Singapour ?

« Vous avez besoin d’une bonne adhérence mécanique et d’un équilibre à forts appuis. Cela aide dans les sections sinueuses. La traînée n’est pas aussi déterminante que sur les dernières courses, donc il faut une excellente adhérence et motricité pour être compétitif. »

Quel rôle la météo peut-elle jouer ?

« Cela peut être un facteur important. Quand il fait chaud et humide, le refroidissement peut être difficile. S’il pleut, le défi diffère, même si notre monoplace se comporte bien dans de telles conditions. Avec l’humidité, les pilotes ont beaucoup de travail entre les nombreux passages de vitesse au fil des virages et les murs à surveiller. Leur concentration doit être optimale. »

Quel est le ressenti après Monza ?

« Ce n’était finalement pas un mauvais week-end. Nous avons fait progresser la voiture au fil des trois jours. Nous pensions que nous serions en difficulté sur le circuit le plus typé « moteur » de l’année, mais la voiture s’est avérée performante. »

« L’équilibre était bon et les nouvelles pièces ont fonctionné comme nous le souhaitions. Nous n’avions pas le rythme pour dépasser nos rivaux, mais nous étions plus proches que prévu et c’est de bon augure avant d’aborder des pistes plus sinueuses. Nous aurons d’ailleurs de nouvelles évolutions sur les déflecteurs et les ailettes qui devraient être utiles à Singapour. »

 

Toto Wolff souhaite une troisième voiture en F1 pour placer les jeunes pilotes

Confronté à un sérieux problème pour placer son poulain Esteban Ocon dans le baquet d’une Formule 1 l’an prochain, Toto Wolff, le directeur exécutif de Mercedes, aimerait que les équipes soient autorisées à aligner une troisième voiture qui serait exclusivement réservée aux jeunes pilotes.

Le pilote français Esteban Ocon se retrouve dans une situation compliquée pour 2019, puisque l’actuel pilote Racing Point Force India va perdre son baquet avant la fin de la saison eu profit de Lance, dont le père a récemment racheté l’équipe.

En raison de ses liens avec le constructeur allemand Mercedes, Esteban Ocon n’a pas beaucoup d’opportunités pour la saison prochaine hormis l’équipe Williams, qui est équipée d’un moteur Mercedes.

Dans ce contexte particulier, Toto Wolff prône pour l’introduction d’une troisième voiture en F1, ce qui permettrait aux constructeurs de placer leurs jeunes pilotes.

« Pour moi la solution est très simple, il faut que les dirigeants de la Formule 1 nous autorisent à aligner une troisième voiture. » déclare Toto Wolff. « Une troisième voiture, exclusivement réservée aux jeunes pilotes pour maximum deux saisons. »

« Je pense sincèrement qu’engager cette troisième voiture ne nous coûterait pas beaucoup d’argent. Les grilles de départ seraient mieux fournies et cela pimenterait le spectacle lors des Grands Prix avec de jeunes pilotes qui ont tout de champions du monde en puissance et qui se mêleraient à la bagarre avec des Valtteri et des Lewis et pourraient même nous surprendre. »

Max Verstappen estime que Red Bull va pouvoir se battre pour le podium à Singapour

Max Verstappen est impatient de disputer le Grand Prix de Singapour le week-end prochain, car le pilote néerlandais sait que l’équipe Red Bull aura de bonnes chances d’y être compétitive et pourra même se battre pour la victoire.

Lors de la dernière course au Grand Prix d’Italie, Max Verstappen a connu un autre moment de controverse lorsque la Mercedes de Valtteri Bottas a été touchée par sa monoplace au freinage du premier virage. Verstappen a écopé d’une pénalité pour ce geste, ce qui lui a valu de rétrograder de deux positions à l’arrivée de l’épreuve.

Verstappen veut désormais oublier le Grand Prix d’Italie et attend avec impatience la course dans la cité-état de  Singapour, où le pilote Red Bull sait qu’il aura de grandes chances de briller.

« Toute l’équipe attend avec impatience la course à Singapour, car nous savons que nous avons de grandes chances d’obtenir un grand résultat. » déclare Verstappen.

« Nous y avons été forts dans le passé, et je pense que nous pouvons nous battre pour le podium cette année. J’aime piloter là-bas, parce que c’est un circuit sinueux, ce qui le rend encore plus intéressant pour essayer de trouver les bons réglages. »

« La course de nuit et les températures élevées vous poussent au delà de vos limites, pour moi Singapour est la course la plus difficile de l’année et cela fait un moment que je m’y prépare. »

« Courir de nuit est différent en raison de l’éclairage artificiel, et cela ajoute quelque chose de plus que nous n’avons pas sur la plupart des autres courses du calendrier. »

Binotto considère la stabilité de l’équipe Ferrari comme un atout majeur

Le directeur technique de Ferrari, Mattia Binotto, déclare que la stabilité de l’équipe italienne cette saison a joué un rôle majeur dans la performance de la Scuderia depuis le début de l’année.

Ferrari a clairement rattrapé Mercedes sur le front de la performance cette saison,  alors que de nombreux éléments sous-jacents ont contribué à la remontée de la Scuderia par rapport à son rival de premier plan, mais Binotto insiste sur le fait qu’une partie du succès de Ferrari repose sur la stabilité de son organisation au cours des dernières saisons.

« Au départ, je pense qu’il est juste de dire que notre équipe, en termes de personnes, est très forte. » déclare Binotto. « Nous avons de très hautes compétences, une équipe fantastique à cet égard dans tous les domaines, du groupe moteur au châssis en passant par l’aéro. »

« Je pense que nous bénéficions d’une certaine stabilité au niveau de l’organisation, ce qui est très important en F1, car grâce à la stabilité d’une manière ou d’une autre, vous améliorez vos procédures, votre processus interne. »

Membre de longue date de Ferrari depuis 1995, qui a dirigé le département des moteurs de l’équipe pendant de nombreuses années, l’ingénieur suisse a instauré un processus de coopération entre les membres de l’équipe depuis qu’il a occupé le poste de directeur technique en 2016.

Pour Binotto, le plus important est l’effort concerté d’un groupe plutôt que la réussite individuelle : « Je pense, par rapport à moi-même, que je ne suis certainement pas un expert dans tous les domaines »

« Lorsque j’ai assumé mon rôle actuel, j’estime que ce qui était important pour moi était de fixer des objectifs, de veiller à ce que les gens soient à l’aise dans leur rôle, comprennent le processus interne et travaillent mieux non seulement individuellement mais surtout en équipe. »

« Et nous nous sommes concentrés sur tous les efforts pour nous assurer que l’équipe travaille correctement en équipe et oublie les individus. »

« Encore une fois, je pense que nous pensons à la voiture comme à un package complet, et que nous ne cherchons pas à diviser les différents composants ou unités, car nous sommes une équipe. »

Hulkenberg prendra le départ de son 150° GP à Singapour

Nico Hulkenberg s’apprête à disputer le 150° Grand Prix de sa carrière à Singapour, mais le pilote allemand n’a toujours pas signé le moindre podium depuis ses débuts en catégorie reine du sport automobile.

Sur le circuit urbain et physique de Marina Bay, l’Allemand espère revenir sous le feu des projecteurs le week-end prochain, après un Grand Prix d’Italie anonyme en raison de plusieurs pénalités qui l’ont obligé à partir depuis le fond de la grille à Monza.

« C’est unique à plus d’un titre. C’est la seule vraie course de nuit de notre calendrier. Cela demande un peu de temps pour s’habituer à l’éclairage artificiel, mais Singapour est là depuis si longtemps maintenant que cela semble plutôt normal. » explique Nico Hulkenberg.

« Nous ne voyons pas trop la lumière du jour puisque nous travaillons selon les heures européennes. Nous dormons jusqu’à l’heure du déjeuner et le travail commence après. Les installations sont vraiment belles et Singapour est un lieu très agréable pour accueillir un Grand Prix. »

« C’est l’un des plus difficiles de la saison, il est très physique et il met le corps à l’épreuve. Le tour est long avec des virages qui s’enchaînent très rapidement et peu de lignes droites pour souffler. »

« L’humidité complique le tout puisque nous effectuons beaucoup d’actions sur le volant et de changements de vitesse dans ces enchaînements incessants. »

150° départ en Grand Prix à Singapour

« C’est une étape marquante d’avoir couru si longtemps en F1 et de compter autant de courses à mon actif. Néanmoins, ce n’est qu’un chiffre à ce stade. Nous avons un défi à relever au sein du peloton, donc je vais m’appuyer sur mon expérience et viser un week-end positif à Singapour. »

Le moteur Ferrari est-t’il le meilleur ? Pour Mercedes c’est non

Alors qu’il ne reste que sept courses à disputer avant la fin de la saison 2018, l’écart entre Mercedes et Ferrari au championnat constructeurs reste mince avec 25 points d’écart entre les deux équipes.

Si Mercedes a dominé la catégorie reine du sport automobile durant quatre saisons, le constructeur allemand rencontre plus de difficultés cette année, notamment parce que la Scuderia Ferrari a effectué d’énormes progrès depuis l’an dernier, à tel point que l’équipe italienne détient le meilleur moteur du plateau actuellement.

Interrogé pour savoir s’il considérait que Ferrari était vraiment devenue la référence en Formule 1, le directeur exécutif de Mercedes, Toto Wolff, se veut un peu plus pondéré dans ses propos et estime qu’il y un certain équilibre entre les deux formations.

« Ferrari a fait un très gros travail par rapport à nous depuis le Grand Prix d’Autriche. » déclare Wolff au journal allemand Welt.

« Ils ont été très forts à Silverstone, Budapest, Spa et aussi Monza. Donc, au cours des quatre dernières courses, si vous les comparez à notre niveau de performance, ils ont fait de très grands progrès. »

A la question le moteur Ferrari est-t’il le meilleur ? Toto Wolff estime que l’unité de puissance de Maranello est similaire à celle du constructeur allemand en termes de performance pure, mais admet qu’il y a quelques avantages et inconvénients des deux côtés.

« Les moteurs sont similaires, mais avec des avantages et des inconvénients différents. » affirme l’Autrichien. « Ferrari possède un peu plus de puissance en sortie de virage, mais nous en avons plus à la fin des lignes droites. Le rapport de force est donc équilibré pour moi. »

Lewis Hamilton a lancé sa ligne de vêtements avec Tommy Hilfiger

Si vous êtes fan de Lewis Hamilton, sachez que vous pouvez désormais vous habiller comme votre idole, puisque le pilote Mercedes a officiellement lancé sa première ligne de vêtements en collaboration avec Tommy Hilfiger.

Cette première ligne de vêtements masculin intitulée TommyXLewis est élaborée en collaboration avec la marque britannique Tommy Hilfiger, qui est d’ailleurs commanditaire pour l’équipe Mercedes en Formule 1.

Réservée aux hommes, cette collection comprend de nombreuses pièces inspirées du style urbain et streetwear du pilote Mercedes, vous pourrez notamment trouver votre bonheur parmi un choix de casquettes, vestes en jean, bombers en satin, survêtements, caleçons,  sneakers, boots rouges et même les fameuses claquettes-chaussettes, si chères à Lewis Hamilton.

La collection TommyXLewis est désormais disponible à la vente et vous allez donc pouvoir porter fièrement les vêtements inspirés par le quadruple champion du monde de Formule 1, d’autant que le « H » de Hamilton et Hilfiger est calligraphié dans une police inspirée de celle des tatouages du pilote, agrémenté du drapeau blanc et rouge de la marque de vêtements.

Le numéro fétiche de Lewis Hamilton, le 44, apparaît également sur quelques pièces de la collection, tout comme le mot « Loyalty » tatoué sur le corps du Britannique.

La FIA dit que le Shield n’aurait pas été aussi efficace que le Halo à Spa

Selon la FIA, une solution alternative au Halo, comme le Shield, ne serait efficace qu’à 10% dans un accident similaire à celui que Charles Leclerc à connu à Spa il y a quelques jours.

Au départ du Grand Prix de Belgique, le pilote Sauber Charles Leclerc a vu passer la McLaren de Fernando Alonso tout proche de sa tête lorsque la monoplace du pilote espagnol s’est littéralement envolée au premier virage du circuit belge.

La Formule 1 a adopté le système de protection du cockpit baptisé Halo cette année, et nombreux sont ceux qui considèrent que Charles Leclerc a échappé à de graves blessures à la tête le jour de cet accident.

Mais avant de rendre obligatoire le Halo en F1, l’instance dirigeante a effectué une série de tests sur différents prototypes de systèmes de protection, dont le Shield, qui a été testé par Sebastian Vettel lors des essais libres du Grand Prix d’Angleterre l’an dernier.

Cette protection en forme de pare-brise n’a finalement pas été retenue par la FIA en raison de problèmes de vision sur les côtés, alors que Vettel déclarait avoir eu mal au cœur en testant le Shield sur un seul tour de piste.

L’IndyCar a testé un système similaire au Shield à deux reprises cette année, cependant avec un certain recul, le directeur de course et délégué à la sécurité de la FIA, Charlie Whiting, considère qu’un tel système n’offrirait qu’un dixième du niveau de protection que le Halo a réussi à atteindre lors du crash de Charles Leclerc à Spa.

« Je pense que nous avons pu voir avec l’accident de Charles que ce genre de chose [pare-brise] n’aurait pas été aussi efficace, nous aurions constaté seulement 10% du niveau de protection que peut offrir le Halo en général. » déclare Charlie  Whiting.

Le Halo monté sur la Sauber de Charles Leclerc a été touché par la roue avant droite de la monoplace de Fernando Alonso au Grand Prix de Belgique. Le Halo a subi un impact de 56 kilonewtons, ce qui a eu pour conséquence de briser la suspension de la McLaren du pilote espagnol.

Le patron de Mercedes prend la défense d’un Sebastian Vettel très critiqué

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a tenu à défendre le pilote Ferrari Sebastian Vettel après les nombreuses critiques émises à son encontre par la presse italienne au lendemain du Grand Prix d’Italie.

Au Grand Prix d’Italie, le pilotage du quadruple champion du monde allemand a été remis en question après une collision avec la Mercedes pilotée par Lewis Hamilton dans le premier tour de course.

En raison de cette collision [considérée comme un fait de course par les commissaires de course de la FIA], la Ferrari de Sebastian Vettel est partie en tête à queue, obligeant le pilote allemand à prendre de gros risques en attaquant suffisamment fort pour remonter jusqu’à la quatrième place à l’arrivée de l’épreuve.

L’ancien pilote Red Bull a également commis des erreurs en Azerbaïdjan et en Allemagne cette année, ce qui se traduit désormais par un retard conséquent de 30 points au classement des pilotes sur Lewis Hamilton, actuel leader du championnat.

Cependant, malgré les erreurs commises par le pilote Ferrari depuis le début de la saison, Toto Wolff estime que la critique est injuste.

« Je ne suis pas complètement neutre, mais pour moi, Lewis [Hamilton] est le meilleur pilote de ces dernières années. » déclare Wolff au journal Die Welt.

« Malgré tout, je trouve que la critique envers Sebastian n’est pas tout à fait juste. S’il est possible de gagner, il a l’ambition et l’agressivité nécessaire pour le faire. »

« Mais cela demande beaucoup de courage, et son pilotage peut parfois conduire à des collisions. Mais n’oublions pas qu’il a remporté quatre championnats du monde. Comme je le fais avec Lewis, il faut accepter cela [l’agressivité]. »

« Lewis aurait pu lui aussi partir en tête à queue à Monza et le Grand Prix aurait été différent. Dans ce monde de haute technologie qu’est la Formule 1, tout n’est pas décidé de façon linéaire ou rationnelle. Il y a aussi le facteur de la chance, la malchance et la coïncidence. »

Renault introduit quelques évolutions sur la RS18 pour Singapour

Renault se rend à Singapour pour la quinzième manche de la saison avec la ferme intention de continuer à engranger les points afin de consolider sa quatrième place au classement constructeurs, d’autant que le tracé de la cité-état devrait parfaitement convenir à la RS18.

A Monza, Renault a souffert avec sa monoplace, alors que l’équipe du constructeur français a même perdu sa quatrième position au classement constructeurs grâce aux points marqués par Romain Grosjean pour Haas.

Mais dés l’arrivée de l’épreuve, Renault a porté une réclamation auprès de la FIA, suspectant la Haas de Romain Grosjean de ne pas être conforme à la réglementation.

Le constructeur français avait raison et a obtenu gain de cause avec la disqualification de Romain Grosjean, permettant à Renault de récupérer sa quatrième position au championnat.

Désormais tourné vers Singapour, Renault veut se donner un maximum de chances de marquer de gros points sur l’un des tracés les plus favorables de la saison à la RS18 et introduira donc quelques nouveautés sur sa monoplace le week-end prochain.

« Étant donnés les défis auxquels nous nous attendions avec les caractéristiques de Spa et de Monza, ces circuits n’allaient pas jouer sur nos forces, mais nous avons également dû faire face à certaines pénalités : quelques-unes stratégiques, d’autres davantage de notre ressort. » explique Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing.

« Enfin, tout cela est derrière nous et nous avons quitté Monza en ayant retrouvé les points et une meilleure maîtrise de nos performances. Nous avons cependant pu voir à quel point la concurrence est relevée. Le peloton est extrêmement dense et nous devons optimiser le moindre élément pour préserver notre petite avance. »

« Nous avons hâte d’être à Singapour, une piste qui, nous le pensons, devrait nous convenir beaucoup plus que les deux précédentes. Nous ne pouvons jamais prédire ce que nos adversaires feront, mais nous savons que nous avons de nouvelles évolutions qui devraient encore améliorer nos performances sur cette course et les suivantes. »

« C’est également un rendez-vous que nos pilotes apprécient et ils s’en tirent généralement bien. Nous avons donc toute confiance dans leur capacité à faire le travail. »

« Aussi importantes soient cette année et notre position au championnat, nous ne pouvons pas perdre de vue le développement de la voiture de l’an prochain. Nous développons la R.S.19 tout en finissant la saison 2018. Nous devrons soigneusement gérer nos ressources pour éviter toute baisse de régime sur ces deux projets. »

« Nous y attacherons une grande attention lors des prochaines manches en cette fin d’année, mais nous sommes bien structurés et nous avons les ressources nécessaires pour y parvenir. »

Perez : « Il y avait un intérêt de la part de McLaren, mais ce n’était pas réciproque »

Le pilote mexicain Sergio Perez assure qu’il n’a jamais été intéressé par un éventuel retour chez McLaren, même s’il admet que l’équipe britannique a démontré un intérêt certain à son égard ces dernières semaines.

Sergio Perez a déjà piloté pour l’équipe McLaren lors de la saison 2013, mais l’expérience pour le Mexicain s’est soldée par un échec au bout d’une seule saison passée à Woking.

Mais ces dernières semaines, le marché des transferts pour la saison 2019 a été très mouvementé après plusieurs grosses annonces, comme la décision de Fernando Alonso de prendre sa retraite à la fin de l’année ou encore la signature de Ricciardo chez Renault pour 2019 ou bien plus récemment l’éviction de Stoffel Vandoorne de chez McLaren en fin de saison.

Dans ce contexte, l’équipe McLaren a fortement considéré Sergio Perez pour remplacer Stoffel Vandoorne l’année prochaine, mais le Mexicain, qui dit avoir déjà un contrat avec une équipe [Racing Point Force India ?], assure qu’il n’est pas intéressé pour retourner dans son ancienne équipe.

« Ce n’est pas que je n’ai pas été choisi, car il y avait un intérêt de leur part, mais ce n’était pas réciproque. » déclare Perez lors d’un événement promotionnel au Mexique.

« Je sais clairement ce que je veux faire pour mon avenir, et je dis déjà depuis plusieurs semaines que j’ai un contrat signé, donc en fait, cela ne change rien pour mon avenir et ce n’est qu’une question de temps avant que tout puisse être annoncé. »

« Je suis content de ce que j’ai pour l’avenir, il n’y a pas besoin de bouger. Je pense que McLaren est désormais dans un processus qui va prendre plusieurs années, et moi je suis dans la quatrième meilleure équipe. »

Stoffel Vandoorne ne doute pas de ses capacités : « Je connais mon talent »

Stoffel Vandoorne, qui quittera l’équipe McLaren à la fin de l’année,  estime que les gens jugent trop rapidement les pilotes de F1 d’une course à l’autre, les faisant passer de héros à zéro en quelques minutes.

Après deux saisons passées chez McLaren, Stoffel Vandoorne s’apprête à quitter la formation britannique à la fin de l’année, mais le pilote belge n’aura jamais eu l’occasion de démontrer son talent au volant de sa monoplace après deux saisons passées dans le ventre mou du peloton.

Le pilote McLaren est bien conscient qu’il n’aura pas marqué les esprits durant ses deux premières années en F1, mais le Belge dit ne pas douter de son talent et de ses capacités.

« Je connais mon talent, je sais ce que j’ai fait dans les séries précédentes. » explique Vandoorne. « Je n’ai aucun doute sur moi-même. »

« Je pense que ce sont peut-être plus les gens autour de nous qui ont des doutes, et vous savez comment cela se passe parfois. Vous avez un mauvais week-end et soudain vous êtes le pire des pilotes de la grille et le lendemain vous avez une belle course et vous êtes une superstar. »

Les options de Vandoorne en F1 pour la saison prochaine sont encore floues, mais le pilote belge est largement pressentit chez Toro Rosso en remplacement de Pierre Gasly, qui va rejoindre Red Bull l’an prochain.

Lance Stroll : « Non, un pilote expérimenté n’aiderait pas Williams »

Le Canadien Lance Stroll pense que même avec un pilote expérimenté dans l’équipe, la situation catastrophique de Williams ne serait pas plus facile à corriger.

Le jeune homme de 19 ans est le plus expérimenté du duo de pilotes de l’équipe britannique, avec comme coéquipier, le Russe Sergey Sirotkin, qui débute sa carrière en tant que titulaire cette saison et qui n’a réussi à marquer qu’un seul point depuis le début de l’année, bénéficiant de la disqualification de Romain Grosjean au Grand Prix d’Italie dimanche dernier pour prendre le point de la dixième place.

Williams est actuellement dans une situation très compliquée, puisque la formation basée à Grove occupe la dernière place au classement des constructeurs, alors que les principaux commanditaires quitteront l’équipe à la fin de l’année, tout comme Lance Stroll et les dollars de son père.

Beaucoup d’observateurs du monde de la F1 ont critiqué la décision de Williams de choisir deux jeunes pilotes sans expérience pour développer sa monoplace cette année, mais Lance Stroll estime que même avec un pilote d’expérience dans le baquet, les problèmes de l’équipe ne seraient pas résolus d’un coup d’un seul.

« Je pense avoir déjà répondu à cette question à plusieurs reprises cette année. » déclare Stroll à MotorsportWeek.

« Nous avons des difficultés dans différents domaines cette année, et ce, depuis le premier jour. Nous l’avons constaté sur le comportement de la voiture et dans son développement. »

« Mais si je prends l’exemple de McLaren, et je ne suis pas en mesure de commenter ce qu’ils font, mais si vous regardez Alonso, il a beaucoup d’expérience, et [en Belgique] il se débattait tout comme nous. »

« Nous étions presque dans le même rythme pendant les qualifications, je ne fais que donner un exemple, je ne veux commenter en aucune façon ce qu’ils font, car je ne suis pas en mesure de le faire, mais à mes yeux tout est dit. »

Lewis Hamilton : « Esteban Ocon est exceptionnel »

Le quadruple champion du monde de Formule 1, Lewis Hamilton, ne tarit pas d’éloges sur le pilote français Esteban Ocon, qui fait partie de la famille Mercedes, mais dont l’avenir en catégorie reine du sport automobile n’est toujours pas assuré.

Le pilote Racing Point Force India va devoir laisser sa place à Lance Stroll dans les prochaines semaines, après que le père du pilote Williams ait racheté l’écurie Force India avec l’aide d’un consortium canadien.

Les options pour placer Esteban Ocon dans un baquet l’an prochain se font de plus en plus rare depuis quelques jours, et hormis le baquet laissé vacant après le départ de Stroll chez Williams, le Français ne devrait pas avoir d’autres opportunités.

Un comble pour Lewis Hamilton, qui considère Esteban Ocon comme l’un des meilleurs pilotes de la grille et dont il a toujours été fan.

« J’ai toujours été un partisan d’Esteban, je pense que sa façon de se comporter et ses performances sur piste sont exceptionnelles. » déclare Lewis Hamilton au site de la F1.

« Je ne sais pas qui a signé où et quelles places sont encore disponibles, mais il doit être dans une voiture [l’an prochain] car il est l’un des meilleurs pilotes du plateau, alors j’espère qu’il aura une opportunité. »

Lando Norris boucle 254 tours au Paul Ricard pour Pirelli

Le manufacturier unique de la F1, Pirelli, et l’équipe McLaren ont terminé leur travail de développement sur les gommes 2019 débuté ce mercredi sur le circuit Paul Ricard au Castellet.

Lando Norris, qui deviendra pilote titulaire l’an prochain pour McLaren, a bouclé en deux jours 254 tours du circuit Paul Ricard sur une piste détrempée artificiellement grâce au système d’arrosage ultra-perfectionné disponible sur le circuit varois, qui accueille la manche française du championnat du monde de Formule 1 depuis cette année.

Pirelli et McLaren ont travaillé durant deux journées sur les gommes pluie 2019, mais comme chaque test Pirelli, ces derniers se déroulent à huis clos et nous ne sommes donc pas en mesure de vous fournir plus d’informations.

Les prochains essais Pirelli dans le cadre du programme de développement des gommes 2019 se dérouleront à nouveau sur le circuit Paul Ricard les 20 et 21 septembre prochains avec Ferrari et Mercedes, qui pourront tester les gommes pour piste sèche durant ces deux jours.

Grosjean revient sur ses débuts en F1 : « Au mauvais endroit au mauvais moment »

Romain Grosjean a révélé avoir failli abandonner sa carrière de pilote de Formule 1 pour devenir chef après avoir perdu son volant chez Renault à la fin de la saison 2009.

Après le scandale du crashgate au Grand Prix de Singapour, Renault a dû se séparer de Nelson Piquet Jr et a fait appel au tout jeune Romain Grosjean à la moitié de la saison 2009 pour remplacer le Brésilien.

Malgré des performances encourageantes, Grosjean a perdu son volant à la faveur de Vitaly Petrov en 2010, c’est à ce moment là que le Français a pensé à raccrocher pour devenir chef.

« C’était difficile, c’était aussi très tard. Eric Boullier était alors responsable de l’équipe et j’étais en contact avec lui. » déclare Grosjean dans un podcast sur le site officiel de la F1.

« Il me disait que si l’équipe ne trouvait personne, je serai le choix évident parce que j’avais de l’expérience dans l’équipe et ainsi de suite. »

« Puis le 31 janvier 2010 j’ai reçu un appel d’Eric, il me disait qu’ils avaient choisi Vitaly [Petrov]. Je me suis alors dit ‘ça y est c’est fini, je vais devenir cuisinier parce que cela fait partie de mes passions. Je suis alors allé dans une école de cuisine, mais ils m’ont dit que j’étais trop vieux. »

Trop tôt pour la F1

Le Français a admis qu’il n’était peut-être pas prêt à venir en F1 si jeune à l’époque, et a connu un difficile apprentissage au sein de l’équipe d’Enstone.

« Quand je suis arrivé en F1, les gens pensaient que j’étais arrogant, mais en fait j’étais timide. Je ne voulais pas déranger, personne ne m’a dit quoi faire ou ne pas faire, et c’est pour cette raison que je n’étais pas prêt. »

« C’était un début de rêve, après la trêve estivale, j’ai reçu un appel téléphonique pour me dire que j’étais dans la voiture pour les sept prochains Grands Prix afin de m’habituer avant le début de la prochaine saison de F1. Mais il s’avère que ce n’était pas le cas. »

« Je pense que j’étais juste au mauvais endroit au mauvais moment. J’étais à côté de Fernando [Alonso], ce qui était incroyable, et j’ai beaucoup appris de lui, mais de toute évidence il était très rapide. »

« Mais avec toute cette histoire du crashgate, je faisais partie du mobilier qui nécessitait d’être changé. Je faisais partie de l’équipe de Flavio Briatore, et même si je dois beaucoup à Flavio pour m’avoir fait rentrer en F1, je pense que cela m’a aussi coûté ma première carrière en F1. »

Ecclestone : « Hamilton et Vettel ne voudraient pas de Verstappen dans leur équipe »

Bernie Ecclestone pense que Max Verstappen aurait beaucoup plus de difficultés que Fernando Alonso à être accepté dans des équipes comme Ferrari ou Mercedes où il ne serait pas bien accueilli par les champions du monde que sont Lewis Hamilton et Sebastian Vettel.

Verstappen, qui a un contrat avec Red Bull jusqu’à la fin de la saison 2020, aura comme coéquipier le jeune pilote français Pierre Gasly l’an prochain, alors que le Hollandais va courir aux côtés de Daniel Ricciardo pour encore sept courses cette année.

« Je ne pense pas qu’un champion du monde aimerait l’avoir dans l’équipe. » déclare Ecclestone à Nico Rosberg sur le podcast « Beyond Victory ».

« Je pense qu’il aurait plus de difficultés à trouver une place dans une équipe que Fernando [Alonso]. Je ne pense pas que Ferrari l’aceuillerait à bras ouverts, ni Mercedes d’ailleurs. »

« Regardons les choses en face, vous ne seriez pas ravis si vous étiez dans pilote dans une équipe…oubliez l’expression pilote numéro un, mais considérons plutôt que vous êtes le meilleur de l’équipe et que quelqu’un vous annonce que le gars qui va piloter l’autre voiture sera Verstappen. »

« Je pense tout simplement que Sebastian [Vettel] ne voudrait pas de lui dans l’équipe et Lewis [Hamilton] non plus. »

Max Verstappen : « Les données du moteur Honda sont très prometteuses »

Malgré le fait qu’il ai déjà déclaré qu’il ne s’attendait pas à se battre pour le championnat l’an prochain au volant de sa Red Bull équipée du moteur Honda, Max Verstappen dit qu’il a tout de même été impressionné par les données de la firme japonaise jusqu’à présent.

Red Bull s’équipera du moteur Honda en 2019, mettant ainsi fin à une décennie de collaboration avec Renault. Mais bien que ce changement ai été perçu comme risqué par beaucoup d’observateurs, notamment en raison des problèmes rencontrés par Honda avec McLaren durant trois ans, Max Verstappen estime pour sa part que le moteur japonais est très prometteur.

« Je pense que c’est très prometteur. » déclare Verstappen au site de la F1 et faisant référence aux analyses de son équipe sur les données acquise par Toro Rosso cette année.

« Finalement, Red Bull a pris la décision de passer au moteur Honda, et bien-sûr, ils commencent déjà à travailler de plus en plus ensemble. »

« Mais cela reste tout de même difficile de voir la réelle performance du moteur, avec les niveaux d’appui sur la voiture et un tas d’autres choses. »

« Cependant, nous visons à être au moins au même niveau de celui que nous avions en début de saison en termes de compétitivité. A partir de là, nous devrons simplement nous développer plus rapidement et pousser plus fort. »

« Mais pour le moment, je pourrais raconter beaucoup de belles histoires, mais je ne sais pas comment ça va se passer. »

Abiteboul : « Daniel n’a pas été impressionné par les déclarations de Red Bull sur Renault »

Le directeur général de Renault Sport Racing, Cyril Abiteboul, pense que Daniel Ricciardo n’a pas été influencé par les différentes provocations de la part de Red Bull ces derniers mois, qui ne cesse de dire que le moteur Honda sera certainement plus fort que le Renault l’an prochain.

Daniel Ricciardo a signé un contrat avec l’équipe du constructeur français à partir de la saison 2019, alors que bon nombre d’observateurs voyaient le pilote australien rester chez Red Bull encore au moins deux saisons supplémentaires.

Red Bull et Toro Rosso ne cessent de vanter les vertus de son nouveau partenaire moteur, Honda, tandis que Max Verstappen , Christian Horner et Helmut Marko saisissent toutes les occasions pour mettre en évidence la faible puissance du moteur Renault qui équipe encore la Red Bull cette année.

Mais contre toute attente, Ricciardo a accepté l’offre de Renault et fera équipe l’an prochain avec Nico Hulkenberg,  son futur patron, Cyril Abiteboul, estime que les critiques émises par Red Bull sur le moteur Renault n’auront certainement pas impressionné Daniel Ricciardo lors de cette période de négociations.

« Je ne pense pas que Daniel ait été impressionné par la stratégie de communication de Red Bull vis-à-vis de Renault, de Honda et de leur potentielle performance. » explique Abiteboul.

« Cela peut influencer un pilote comme Pierre Gasly, mais pas quelqu’un comme Daniel Ricciardo. Mais c’est quelque chose que je peux comprendre et que je respecte. »

« Nous avons été très honnêtes avec lui dans le sens où nous lui avons présenté les faits. Nous ne lui avons pas fait de déclaration ni de promesses pour l’année prochaine ou quoi que ce soit concernant son salaire. »

Réunion entre la FIA et les directeurs techniques ce jeudi pour parler du DRS

Le directeur de course de la FIA, Charlie Whiting, va discuter avec les directeurs techniques de chaque équipe des problèmes rencontrés par l’équipe Sauber avec son DRS le week-end dernier à Monza.

Lors de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie, le pilote Sauber Marcus Ericsson a été victime d’un terrible crash au bout de la ligne droite principale au moment où le Suédois a posé le pied sur la pédale de freins de sa monoplace.

Sur la zone de freinage, le système DRS de sa monoplace ne s’est pas refermé assez rapidement, ce qui a envoyé la Sauber d’Ericsson en tête à queue dans le rail de sécurité, le pilote suédois terminant son embardée avec plusieurs tonneaux.

Fort heureusement, Marcus Ericsson a réussi à sortir seul de la carcasse de sa Sauber, mais la FIA veut désormais discuter de ce problème jugé suffisamment grave avec tous les directeurs techniques de chaque équipe.

« Nous avons une réunion du groupe de travail ce jeudi et nous allons en discuter. » a confirmé Charlie Whiting à Autosport.

« Nous avons procédé à beaucoup de vérifications sur les systèmes DRS des voitures après les qualifications afin de nous assurer que personne ne puisse se retrouver dans la même situation qu’a connu Marcus Ericsson. »

Notons que durant le Grand Prix d’Italie, l’autre Sauber pilotée par Charles Leclerc a eu exactement le même problème de DRS, tandis que la Renault de Nico Hulkenberg a également été touchée par un problème similaire le même jour.