Hamilton n’est pas contre les voitures électriques, mais pas pour la F1

Lewis Hamilton n’a jamais caché qu’il n’était pas un grand fan de Formule E, la discipline 100% électrique de la FIA lancée en 2014.

Le désormais quintuple champion du monde de Formule 1 ne pense pas que la Formule E représente l’avenir du sport automobile, même si le Britannique reconnaît que le côté “écologique” est un véritable atour par rapport à la F1.

“Je ne pense que l’on puisse comparer la Formule 1 et la Formule E, peut-être que dans cinq ou dix ans ce sera possible, mais les technologies dont nous disposons en F1 sont  beaucoup plus avancées.” déclare Hamilton.

“Pour l’instant, ces monoplaces [en Formule E] sont même plus lentes que des Formule Ford. Ils ont donc encore un long chemin à parcourir pour atteindre la vitesse d’une monoplace de Formule 1, mais je ne sais pas si c’est leur objectif.”

“Mais je pense que c’est vraiment impressionnant, j’ai regardé ces voitures sur les réseaux sociaux et elles ont l’air super cool, donc, je leur souhaite tout le meilleur et j’espère les voir progresser.”

“Après, ce n’est pas facile, parce que les gaz que nous émettons avec nos voitures ne sont pas très bons pour le climat et pour le monde. D’un côté cela m’inquiète.”

“D’un autre côté, je reste un fan de course automobile et je serai toujours en faveur des voitures à essence. Je ne serai jamais un fan du tout électrique, j’espère juste qu’il y aura des voitures à essence jusqu’à la fin de ma carrière avec des moteurs en V et un bon son.”

“Je pense tout de même que la Formule E est formidable et que c’est un bon début. C’est formidable de voir toutes ces grandes marques – Audi, BMW, Mercedes – qui investissent toutes énormément.”

“Lorsque vous regardez le trafic sur les routes au quotidien, il y a des milliers et des milliers de voitures, comme pour venir ici [Interlagos] par exemple.”

“C’est la même chose dans tous les pays où nous allons, donc, plus vite nous pourrons nous débarrasser de toutes ces voitures et les transformer en Hybrides, plus vite nous verrons une grande différence.”

Verstappen a t-il bloqué l’arrivée de Sainz chez Red Bull ? L’Espagnol ne le pense pas

Max Verstappen a t-il bloqué l’arrivée de Carlos Sainz chez Red Bull en 2019 ? Le principal intéressé ne le pense pas.

Carlos Sainz rejoindra l’équipe McLaren en 2019 où il fera équipe avec le jeune britannique Lando Norris, qui débutera en Formule 1.

Sainz, qui court pour Renault depuis la fin de la saison 2017, était sous contrat Red Bull et avait donc été prêté par la firme de boissons énergisantes au constructeur français pour une saison.

Pour 2019, le pilote espagnol aurait pu se retrouver chez Red Bull Racing après l’annonce du départ de Daniel Ricciardo, mais l’équipe de Milton Keynes a préféré s’offrir les services de Pierre Gasly à partir de l’an prochain, laissant Sainz filer chez McLaren.

Beaucoup se sont posés la question de savoir si ce n’était pas Max Verstappen qui aurait éventuellement “bloqué” l’arrivée de Carlos Sainz chez Red Bull en 2019, mais le Madrilène ne le pense pas.

“Je ne sais pas, mais je dirais non.” déclare Sainz dans le dernier podcast sur le site de la F1. “Je ne pense pas que les pilotes aient vraiment un effet sur ce genre de décision.”

“C’est une question difficile à laquelle répondre et vous pourriez lui poser, mais je pense que si nous nous entendons bien et même si nous avions une rivalité, je ne pense pas qu’il irait chez Helmut [Marko] ou Christian [Horner] pour leur dire : Non, je ne veux pas Carlos.”

“Tout d’abord parce que vous paraissez faible, si vous voulez devenir un leader dans l’équipe, et que vous dites je ne le veux pas en tant que coéquipier, vous paraissez déjà faible. Ensuite, je ne pense pas qu’il ait vraiment dit cela un jour.”

Interrogé sur sa relation avec Max Verstappen lors de leur cohabitation chez Toro Rosso, Carlos Sainz a déclaré qu’il était erroné de penser que les deux pilotes ne s’entendaient pas.

“C’est l’une des grandes énigmes du paddock. Tout le monde pense que Max et moi nous nous détestons, mais ce n’est absolument pas le cas.”

“Nous nous amusions cette année-là [chez Toro Rosso], je vous le promets. Nous nous amusions beaucoup en dehors de la piste, alors qu’en piste, nous étions extrêmement compétitifs.”

“Nous savions que nous nous battions pour notre carrière, pour notre pedigree en Formule 1 lors de notre première saison. Je l’ai bien mieux compris que ce que les gens pensent.”

Ross Brawn prédit des courses encore plus exaltantes en 2019

Le manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, estime que les modifications techniques apportées au règlement 2019 démontrent des effets tangibles qui devraient améliorer considérablement les courses l’an prochain.

Ross Brawn admet que nous pourrons nous faire une vraie idée de l’impact de ces nouvelles règles qu’à partir du Grand Prix d’Australie 2019, mais le Britannique se montre confiant d’après les premières simulations et annonce déjà que les courses devraient être plus passionnantes en 2019.

“Nous avons pu voir au Brésil que quand le niveau de performance entre deux voitures est plus ou moins le même, il est alors presque impossible de dépasser.” explique le manager sportif de la Formule 1.

“Cela soulève la question de la manière de rendre plus facile le fait de pouvoir attaquer une voiture qui vous précède. Au cours de la saison 2018, nous avons fait des progrès significatifs sur la définition du règlement technique pour l’an prochain, surtout concernant la zone clé de l’aileron avant et, lors des dernières semaines, nous avons travaillé sur les plus petits détails.”

“Notre travail de simulation et ce que les équipes, avec lesquelles nous avons travaillé là-dessus, nous disent, c’est que les effets sont tangibles, même si nous sommes bien conscients que la vraie preuve n’arrivera pas avant mars prochain au Grand Prix d’Australie.”

“Toutes ces modifications introduites sont une première étape importante, mais pas nécessairement exhaustives, vers la définition des nouvelles règles techniques qui vont façonner l’avenir à long-terme de la Formule 1.”

“Ce ne sera qu’un avant-goût de ce que nous mettrons en place en 2021 et nous sommes heureux de ce que nous avons déjà accompli pour 2019 et nous avons de grands espoirs, même à court terme.”

“Cette année, la Formule 1 a produit des courses vraiment exaltantes, je pense notamment à Bakou, Shanghai, Silverstone ou encore Mexico, et tout indique qu’il y en aura plus l’année prochaine.”

Perez sur Alonso : “Donnez-lui une autre voiture et il remporte le championnat”

Sergio Perez admet que la direction prise par la Formule 1 ces dernières années n’est peut-être pas la meilleure, Fernando Alonso étant le parfait exemple.

Le pilote espagnol va quitter la Formule 1 après la dernière course de la saison à Abou Dhabi, alors qu’il n’a plus eu de voiture compétitive dans les mains depuis maintenant quatre ans, lorsqu’il a rejoint McLaren.

Selon Sergio Perez, le fait de voir un double champion du monde se battre tous les week-ends pour essayer de marquer quelques points au volant d’une monoplace bloquée en milieu de grille, montre à quel point la F1 est devenue mauvaise.

“C’est dommage que nous allons le perdre, cela montre à quel point la F1 est mauvaise.” admet Perez.

“Vous avez l’un des meilleurs pilote du monde qui se bat en milieu de peloton en essayant de marquer des points tous les week-ends.”

“Vous le mettez dans une autre voiture et il remporte le championnat. C’est comme ça que la Formule 1 est actuellement, nous sommes tous dans le même bateau.”

“Il a également eu beaucoup de chance dans sa carrière, il a eu des voitures très compétitives et il a pu gagner plusieurs titres.”

“Il a un immense talent, et il mérite le succès qu’il a eu dans sa carrière. Je lui souhaite le meilleur, peut-être qu’il reviendra, qui sait ?”

Kimi Raikkonen ne pouvait pas faire mieux au Brésil

Auteur d’un podium à Interlagos avec sa troisième position à l’arrivée de l’épreuve, Kimi Raikkonen admet qu’il ne pouvait pas faire mieux dimanche dernier au volant de sa Ferrari.

Le pilote finlandais a terminé la course loin devant son coéquipier, Sebastian Vettel, qui a rencontré des problèmes de capteur durant la course et qui a franchi le drapeau à damier à une anonyme sixième position.

“De toute évidence, ce n’est pas le meilleur résultat, mais je doute que nous aurions pu obtenir plus, nous n’avons commis aucune erreur et nous nous sommes battus.” explique Iceman.

“Nous pouvons toujours débattre de nombreuses choses, mais je pense que nous avons tiré le meilleur parti.”

“C’était une belle course, excitante, nous avons eu de belles batailles et la voiture a bien fonctionné pendant toute la course. La vitesse était là, nous n’avions pas de problèmes particuliers.”

“C’était bien, pas facile, mais il y a eu quelques combats, donc c’était amusant. Nous espérions évidemment mieux, mais ce n’était pas si simple.”

“Les premiers pneus étaient très bons au départ et j’étais très heureux, mais je les ai ensuite détruits un peu en essayant de dépasser la Mercedes.”

“Ensuite, j’ai mis trop de temps pour doubler, mais une fois que nous avons changé les pneus, la voiture était absolument parfaite.”

Carey insiste sur le fait que le projet d’un GP à Miami n’a pas été abandonné

Le président de la Formule 1, Chase Carey, insiste sur le fait que les projets d’organisation d’une course dans les rues de Miami aux Etats-Unis existent toujours, mais il faudra du temps pour parvenir à un accord définitif.

La signature d’un accord entre Miami et la Formule 1 a été mis en doute depuis que la commission municipale a décidé de différer indéfiniment les plans en septembre dernier, notamment en raison des plaintes des habitants de Miami, qui ne sont pas tous d’accord pour accueillir la F1.

Dans le même temps, la F1 a annoncé la semaine dernière l’ajout d’une nouvelle course au calendrier de la Formule 1 en 2020 avec l’arrivée du Vietnam.

L’absence de toute mention d’une éventuelle course à Miami avait été prise comme une reconnaissance tacite qu’il n’y avait plus beaucoup d’espoir de la voir entrer au calendrier à son tour.  Mais Chase Carey insiste sur le fait que ce n’est pas nécessairement le cas.

“Le plan est d’avoir une deuxième course aux Etats-Unis.” explique Carey à Speedweek. “Mais nous ne traitons pas seulement avec Miami, même si nous sommes convaincus que ce serait un très bon projet.”

“Les négociations se poursuivent. En ce qui concerne les circuits urbains, de nombreux intérêts doivent être unis et cela prend du temps.”

La FIA va présenter en décembre une nouvelle technologie liée à la sécurité

La FIA présentera le mois prochain un tout nouveau système d’évaluation rapide des accidents, alors qu’un premier test a déjà été effectué le week-end dernier pendant le Grand Prix du Brésil.

La FIA a mis au point une technologie permettant d’évaluer très rapidement la situation en cas d’accident, et ce, en envoyant en “live” des données à la direction de course sans pour autant utiliser la radio ou les retours vidéos.

Ce système, qui a été développé pendant un peu plus d’un an, pourrait aussi être utilisé dans d’autres catégories du sport automobile, comme le Rallye par exemple.

La FIA réunira en décembre un panel d’experts à Saint-Petersbourg pour présenter officiellement cette nouvelle technologie, qui sera “une étape très, très importante” pour la sécurité, selon Alain Chantegret, l’un des délégués médicaux de la Formule 1.

Cette technologie devrait permettre aux secours de savoir en temps réel l’étendu des dégâts, et donc, d’adapter les moyens en conséquence sans perdre de temps supplémentaire, ce qui pourrait être décisif dans le cas de gros accidents où la vie du pilote est en danger.

Pirelli dévoile les choix de pneus pour le Grand Prix d’Abou Dhabi

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a dévoilé les choix de pneumatiques de chaque pilote pour le Grand Prix d’Abou Dhabi, dernière manche de la saison 2018.

Pirelli mettra à disposition des pilotes les gommes Super-Tendres, Ultra-Tendres et Hyper-Tendres pour le Grand Prix d’Abou Dhabi 2018.

Parmi les leaders du championnat, les choix sont très similaires, avec une quantité importante de pneus Hyper-Tendres pour Mercedes, Ferrari ou encore Red Bull (huit au total).

Les équipes ayant choisi le plus de pneus Hyper-Tendres étant Toro Rosso et Williams, qui auront à leur disposition pas moins de 10 trains de pneus à flanc rose à Yas Marina.

A contrario, Renault est l’équipe ayant fait le choix le plus conservateur, avec seulement sept trains de pneus Hyper-Tendres pour chacun des pilotes.

Max Verstappen s’est senti provoqué par le sourire d’Ocon dans le parc fermé

Max Verstappen a révélé qu’il avait juste l’intention de parler à Esteban Ocon dimanche soir à l’arrivée du Grand Prix du Brésil, mais le sourire affiché par le pilote français lorsque le Hollandais est allé le voir était un brin provocateur selon Verstappen.

Le pilote Red Bull s’est empressé d’aller voir Esteban Ocon dans le parc fermé après la course pour lui faire part de son mécontentement après l’accrochage dont il a été victime en course, mais alors qu’il ne voulait que lui parler, le sourire affiché par le Français a fini d’énerver Max Verstappen, qui en est venu aux mains.

“Je voulais juste aller le voir et lui demander ce qu’il s’était passé.” déclare Verstappen sur la chaîne de télévision Néerlandaise Ziggo Sport.

“Je voulais savoir comment cela avait pu se produire, mais il a immédiatement répondu “j’étais plus rapide que toi”, et l’a dit avec un tel sourire…”

“Je voulais être positif, pour mes mécaniciens, évidemment, je n’étais pas content de cette deuxième place. Puis, vous tombez sur quelqu’un comme lui, qui ne présente même pas d’excuses et qui fait l’inverse.”

Pour ce geste, Max Verstappen a écopé de deux jours de travail d’intérêt général auprès de la FIA et qui devront être effectués au cours des six prochains mois.

Les fans de F1 trompés par un faux compte Twitter de Robert Kubica

Ce mardi, un compte Twitter au nom de Robert Kubica a trompé quelques fans du pilote polonais en publiant une photo avec une légende laissant penser qu’une grande annonce allait bientôt être faite.

Le Tweet en question montrait Robert Kubica au volant d’une Williams avec comme simple légende le drapeau britannique et l’inscription “soon…” [bientôt en Français].

Beaucoup de personnalités du monde de la Formule 1 ont été piégées avec ce Tweet, dont Dammon Hill, qui a dû rapidement supprimer son Tweet et présenter ses excuses à tous ses followers sur le réseau social.

Malgré le fait que ce compte de Robert Kubica soit faux, le pilote polonais devrait tout de même être annoncé chez Williams pour la saison 2019 dans les prochains jours, alors que seuls quelques petits détails doivent encore être résolus entre Kubica et l’équipe britannique.

Comment la FIA sélectionne les voitures pour la pesée ?

La FIA ne va pas modifier les règles de la pesée en Formule 1 suite à l’incident avec Sebastian Vettel aux qualifications du Grand Prix du Brésil samedi dernier à Interlagos.

Lors de la séance de qualifications du Grand Prix du Brésil 2018, Sebastian Vettel a été appelé à la pesée obligatoire de la FIA en pleine Q3.

Le pilote Ferrari s’est immédiatement exécuté, mais la lenteur des commissaires l’a quelque peu énervé, ce qui a poussé le pilote allemand à monter sur les balances de la FIA et à les quitter moteur allumé.

La procédure n’a donc pas été respectée par Vettel, puisque les pilotes doivent impérativement quitter les balances avec l’aide des mécaniciens de l’équipe pour ne pas endommager le matériel de pesage. Pour cet incident, Sebastian Vettel a écopé d’une amende de 25 000 euros.

Mais outre les dégâts causés par le pilote Ferrari sur le matériel de la FIA à Interlagos, Vettel était plus énervé par le fait que les commissaires l’ont appelé à la pesée lorsque les premières gouttes de pluie commençaient à tomber sur le circuit, et alors qu’il ne restait plus beaucoup de temps pour rentrer au stand, choisir ses pneus et ressortir.

Interrogé sur cette affaire, Charlie Whiting, le directeur de course de la FIA, a indiqué qu’il ne voyait pas la nécessité de changer les règles de la pesée.

“Je pense que tout ce que nous devons faire est de rappeler aux équipes qu’elle courent toujours un risque, en fait deux risques même.” déclare Whiting.

“Le premier est le temps passé à faire un tour un peu imprévisible, et si vous ajoutez à cela le potentiel d’être pesé, alors il faut en tenir compte.”

“Se faire arrêter a évidemment énervé Sebastian, mais Ferrari a fait quelque chose d’un peu inhabituel, ils ont décidé de sortir avec un type de pneus pour explorer la piste, ils sont rentrés, mais il y a un risque.”

“Il y a toujours un risque que tu sois arrêté, ils le savent et ils doivent en tenir compte. C’est ce que je dis toujours aux équipes, elles devraient toujours se dire : “Si nous faisons cela, combien de temps cela prendra ? Nous risquons de nous faire arrêter, alors nous devons ajouter une marge d’une minute.”

Comment la FIA sélectionne les voitures pour la pesée ? 

“C’est un système complètement aléatoire.” explique Charlie Whiting. “Nous programmons le système en lui demandant d’arrêter la première voiture, la deuxième voiture, la troisième voiture, afin que nous ne sachions pas quelle voiture nous allons arrêter.”

“Je pense que Jo [Bauer, délégué technique de la FIA] fait en sorte de ne jamais arrêter la première voiture qui arrive, parce que dans une courte séance de qualifications, il pourrait s’agir d’une voiture arrivant avec un problème mécanique.”

“Mais voir arriver deux voitures pour des raisons stratégiques après un seul tour est relativement inhabituel.”

Concernant l’incident avec Sebastian Vettel sur les balances à Interlagos, Charlie Whiting admet que ce n’est pas la première fois qu’un pilote montre sa colère : “Un pilote en colère et qui casse les balances, ce n’est pas quelque chose que nous avons découvert, franchement.”

Hamilton a crié dans sa voiture lors des dix derniers tours du GP du Brésil

Lewis Hamilton a révélé qu’il criait dans sa voiture au Grand Prix du Brésil lors des dix derniers tours de course pour ne pas que son moteur lâche avant l’arrivée.

Au Grand Prix du Brésil, le moteur monté sur la monoplace de Lewis Hamilton a commencé à avoir quelques soucis, Mercedes ayant découvert en pleine course qu’il y avait un risque imminent de panne moteur sur la voiture du Britannique.

Hamilton, qui s’est tout de même imposé à Interlagos et qui a offert un cinquième titre constructeurs à Mercedes, a déclaré qu’il avait senti que quelque chose n’allait pas avec son unité de puissance durant la course.

“J’ai pu le sentir, évidemment, je pilote avec ce moteur depuis le début, alors je sais à peu près tout ce qu’il y a à savoir sur le moteur, ainsi que ses sensations.” déclare Hamilton.

“Je connais à peu près toutes les notes du moteur que j’ai dans le dos. Au départ tout allait bien, mais ensuite, j’ai commencé à sentir que cela ne fonctionnait pas comme d’habitude.”

“Il n’y avait pas l’harmonie habituelle, en ce qui me concerne, je ne peux laisser aucune pensée négative ou une quelconque inquiétude rentrer dans mon esprit, et j’ai donc du rester concentré.”

“J’ai fais beaucoup plus de lift-and-coast (lâcher l’accélérateur bien avant le point de freinage), j’ai essayé de moins accélérer à plein régime afin de m’assurer que ce soit le plus facile pour le moteur tout en faisant le travail.”

Pour essayer de régler le problème pendant la course, Mercedes a demandé à Lewis Hamilton de changer toute une série de paramètres sur son volant afin que son unité de puissance continue de fonctionner.

“Il y a eu un travail formidable d’effectué en arrière plan avec les ingénieurs sur la piste et aussi au Royaume-uni, ils ont vraiment travaillé pour comprendre ce qui n’allait pas et le régler.”

“Ils m’ont envoyé beaucoup de balles, alors que je jonglais déjà avec pleins de trucs. Je suis vraiment reconnaissant que le moteur ait tenu, pendant les dix derniers tours, je criais dans la voiture : ‘Allez, allez, tu peux le faire, on reste ensemble !”

“Vous ne pouvez pas imaginer à quel point ce sentiment est fou dans la voiture, mon rythme cardiaque devait être supérieur à 190.”

Selon Ross Brawn, Max Verstappen est incapable de gérer ses émotions

Ross Brawn, le manager sportif de la Formule 1, estime que Max Verstappen a prouvé par son attitude dimanche dernier au Grand Prix du Brésil qu’il n’était pas encore un pilote complet.

Selon Brawn, Max Verstappen ne sait pas gérer ses émotions, alors que le jeune pilote Red Bull a bousculé physiquement Esteban Ocon à l’arrivée de l’épreuve en raison d’un accrochage survenu entre les deux hommes en course.

Cet incident en course a fait perdre une potentielle victoire à Max Verstappen, d’où la colère du Hollandais à l’arrivé de l’épreuve.

Pour ce geste, Max Verstappen a écopé de deux journées de travail d’Intérêt général auprès de la FIA qu’il devra effectuer d’ici les six prochains mois.

“Max a évacué sa colère dans le parc fermé, allant jusqu’au contact physique avec Ocon. Ce n’était pas un spectacle édifiant, et bien que compréhensible, il n’était bien-sûr pas justifiable.” déclare le manager sportif de la Formule 1.

“L’incident avec Ocon a été un moment cruel, mais dans la foulée Max a prouvé qu’il a fait d’énormes progrès dans sa carrière, mais qu’il n’est toujours pas capable de gérer ses émotions dans ce genre de situation, ce qui est une prochaine étape essentielle.”

“Ceci étant dit, il ne faut pas oublier qu’il est très jeune, et même si sa conduite n’était pas justifiable, on peut tous comprendre la frustration qu’il a ressentie après l’accident et à nouveau après la fin de la course, dont l’issue ne doit surtout pas faire oublier la performance extraordinaire de Néerlandais.”

“Après tout, ce n’est pas tous les jours que vous pouvez dépasser deux Ferrari et deux Mercedes. Sur les dix dernières années, personne n’a remporté le Grand Prix du Brésil en partant plus loin que la seconde ligne, mais Max en a été très proche dimanche.”

“Je suis certain que Max va apprendre de ce qui s’est passé, et que tout ce qui s’est passé, y compris de la pénalité reçue, va contribuer à son développement en tant que pilote, mais aussi en tant qu’homme.”

Honda signe un nouveau partenariat pour améliorer la performance de son moteur

Honda a annoncé ce mardi avoir signé un nouveau partenariat de deux ans avec IHI Corporation, à qui vont être confiés la fourniture et le développement de composants relatifs au turbo utilisé sur le V6 Hybride qui équipera les Red Bull et Toro Rosso dés 2019.

En réalité, les deux parties travaillent déjà ensemble depuis 2015, date du retour de Honda en Formule 1, mais vont désormais développer leur partenariat.

IHI est une marque bien établie dans la technologie de machines et d’industrie, qu’elle a développée au travers de la construction navale et du business des turbines à vapeur, établie au 19e siècle.” déclare Katsuhide Moriyama, le directeur de la communication Honda.

“Nous nous attendons à ce que ce partenariat produise un pas en avant dans les performances et nous allons viser la victoire ensemble.”

Grâce à ce partenariat renforcé, Honda souhaite faire en sorte que son moteur délivre les meilleurs performances possibles en 2019, des performances similaires à celles “rencontrées dans les années 80 et 90” selon le motoriste japonais.

Perez : “Lawrence Stroll veut rendre Force India deux fois plus performante”

Sergio Perez estime que 2019 sera une année cruciale pour l’équipe Force India, alors que le nouveau propriétaire, Lawrence Stroll, s’est fixé comme objectif de rendre la formation basée à Silverstone deux fois plus performante.

L’équipe Racing Point Force India, rachetée par Stroll et un consortium canadien cet été après avoir été placée sous tutelle,  débutera en effet l’année 2019 sans aucune dette et avec le moral de ses employés gonflé à bloc.

“Ce sera intéressant, ce sera une année cruciale pour notre équipe.” déclare Perez. “Nous verrons jusqu’où nous pourrons aller avec cette équipe, je pense que ce sera la première fois que nous ne chercherons pas à boucler notre budget.”

“Nous aurons tout ce qu’il nous faut dés la première course, ce sera donc le moment idéal de démontrer à tout le monde jusqu’où notre équipe pourra aller.”

Perez aura un nouveau coéquipier l’an prochain en la personne de Lance Stroll, le fils du nouveau propriétaire de l’équipe. Mais le pilote mexicain n’est pas inquiet pour autant.

“Non [aucune inquietude], car Stroll est un homme d’affaires, et pour que son investissement ne soit pas voué à l’échec, il faut que l’équipe fonctionne bien.”

“L’objectif de Stroll est de rendre notre équipe deux fois plus performante qu’elle ne l’est actuellement. Il nous faudra bien-sûr beaucoup travailler, il n’y a rien de neuf à ce niveau, mais cet objectif est déjà très clair pour tout le monde.”

Toto Wolff : “Niki Lauda sera avec nous à Melbourne”

Quelques jours avant le Grand Prix du Brésil, Bernie Ecclestone, l’ancien grand argentier de la F1, a laissé entendre que son ami Niki Lauda serait de retour dans le paddock pour la dernière course de la saison à Abou Dhabi.

Niki Lauda a été hospitalisé en urgence cet été à l’hôpital AKH de Vienne, après être tombé malade pendant ses vacances à Ibiza, mais deux mois après une transplantation pulmonaire, Niki Lauda a été autorisé par les médecins à sortir de l’hôpital.

Désormais en phase de rééducation intensive, Lauda n’a pas été autorisé par les médecins à prendre l’avion ou à se rendre sur un circuit de Formule 1 dans l’immédiat.

Mais selon Bernie Ecclestonne, qui a eu Lauda au téléphone il y a quelques jours, l’Autrichien planifie de revenir sur les circuits pour la dernière course à Abou Dhabi.

Cependant, Toto Wolff, le directeur exécutif de Mercedes et également ami de Lauda, estime qu’il serait un peu prématuré de voir Niki Lauda à Yas Marina et préfère pondérer les récents propos de Bernie Ecclestone.

“La décision est entre les mains des médecins et de Niki.” déclare Toto Wolff. “Si ce n’est pas à Abou Dhabi, il sera avec nous à Melbourne en mars prochain pour l’ouverture de la saison 2019.”

“Ce qui est certain, c’est que Niki doit mettre la pression sur son entourage médical pour reprendre une vie normale dés que possible.”

“Connaissant le gaillard, les médecins doivent juste souhaiter qu’il soit déjà parmi nous pour s’en débarrasser.”

Carlos Sainz : “Nous n’avions tout simplement pas le rythme au Brésil”

Ni Nico Hulkenberg, ni Carlos Sainz n’ont pu ramener de points à Renault dimanche dernier au Grand Prix du Brésil, le pilote allemand ayant abandonné, alors que l’Espagnol a terminé en dehors du top dix à la douzième place.

Le pilote madrilène, qui quittera l’équipe Renault après la dernière course de la saison à Abou Dhabi pour rejoindre McLaren, admet que sa RS18 n’avait pas le rythme nécessaire pour marquer des points à Interlagos.

“Nous savions que le Brésil serait un week-end difficile et nous n’avons finalement pas été assez rapides pour marquer des points.” déclare Sainz.

“Nous avons réussi à gagner trois places grâce à un nouveau bon départ et nous avons connu de belles batailles avec Nico et d’autres.”

“Lorsque la course s’est stabilisée, nous avons continué d’attaquer, mais nous n’avions tout simplement pas le rythme et nous ne pouvions pas vraiment progresser. J’en voulais plus aujourd’hui [dimanche] et nous travaillerons en ce sens à Abu Dhabi.”

Carlos Sainz rejoindra l’équipe McLaren en 2019 où il fera équipe avec le jeune britannique  Lando Norris.

Max Verstappen en remet une couche sur le moteur Renault

Max Verstappen a estimé qu’il était nécessaire de critiquer une nouvelle fois le moteur Renault avant la fin de l’année, alors que le pilote Red Bull disposera l’an prochain du moteur Honda à l’arrière de sa monoplace.

Le jeune hollandais reste campé sur ses positions et assure que sans le moteur Renault, Red Bull aurait pu se battre pour le titre contre Ferrari et Mercedes cette année.

Selon Max Verstappen, le manque de puissance du moteur français a été un handicap tout au long de la saison, alors que le châssis de la RB14 a fait toute la différence et a montré tout son potentiel sur des tracés où la puissance moteur n’était pas importante.

“Si nous avions eu la même puissance que Mercedes et Ferrari, nous aurions certainement disputé le titre.” déclare Verstappen.

“Il n’y a aucun doute là-dessus, car on peut voir dés que l’on va sur une piste où le moteur n’est pas aussi important, nous sommes toujours rapides.”

“Il n’y a donc aucune excuse, nous ne mentons pas, il y a des faits qui prouvent que notre voiture est bonne, nous manquons juste de puissance.”

Rappelons qu’à partir de 2019, Red Bull et Toro Rosso seront les deux seules écuries motorisées par Honda en Formule 1.

Jacques Villeneuve : “Esteban Ocon est un boulet”

Jacques Villeneuve n’a pas mâché ses mots suite à l’accrochage entre Max Verstappen et Esteban Ocon au Grand Prix du Brésil dimanche dernier.

Au 44eme tour de course, Esteban Ocon a tenté de doubler la Red Bull de Max Verstappen, qui était leader de la course, et l’a percuté au virage numéro 2 du circuit d’Interlagos.

Verstappen est parti en tête-à-queue et a perdu la tête de la course en la faveur de Lewis Hamilton, qui s’est imposé au terme des 71 tours de course.

Villeneuve, qui n’a pas sa langue dans sa poche, a déclaré sans détour qu’Esteban Ocon était “un boulet”.

“C’était ridicule, le pire c’est que tout le monde a vu ce qui s’est passé, et à la radio, même pas un désolé les gars, je suis en tort.” déclare Jacques Villeneuve à Autosport.

“C’est bien d’accepter quand on est en tort, on peut se dédoubler pour récupérer un tour, mais que ce soit fait correctement.”

“On a pas le droit de mettre le leader en danger, pas du tout. On ne fait pas quelque chose qui fait perdre du temps à l’autre pilote et qui représente un risque. Dépasser en ligne droite et passer devant, ça va, mais ça, ça ressemblait à une bataille pour la première place.”

“Cela montre aussi qu’il n’a pas la moindre compétence de course, tous les incidents des deux dernières années, où c’était peut-être de sa faute, peut-être pas, on peut se dire que c’est lui qui avait tort, parce qu’il n’avait pas bien lu la course. Et il n’apprend jamais parce que ce n’est jamais de sa faute, jamais.”

Pourquoi Lewis Hamilton n’a pas été placé sous enquête à Interlagos ?

Charlie Whiting, le directeur de course de la FIA, a expliqué dimanche soir après le Grand Prix du Brésil pourquoi Lewis Hamilton n’a pas été placé sous enquête samedi lors des qualifications à Interlagos.

Le pilote Mercedes a failli être percuté très violemment par la Williams de Sergey Sirotkin, qui arrivait à haute vitesse derrière lui, alors que Hamilton se trouvait encore dans la trajectoire à faible vitesse dans un tour de sortie des stands.

L’accident a été évité de peu entre les deux hommes, mais beaucoup se sont demandés pourquoi Lewis Hamilton n’avait même pas été placé sous enquête pour cet incident finalement sans gravité.

“Le facteur prépondérant, c’est que les deux pilotes étaient dans un tour de sortie.” a expliqué Charlie Whiting.

“Lewis était prévenu que Sergey était derrière lui, mais il était dans un tour de sortie, donc il s’est dit ‘OK tout va bien, je peux faire ma routine habituelle, laisser de l’écart à la voiture devant moi.”

“Puis Sergey est arrivé à fond dans le virage 11, Lewis l’a vu venir et s’est dit ‘il y a une voiture dans un tour rapide et l’équipe ne me l’a pas dit’.”

“Il s’est donc décalé pour laisser passer Sergey, mais Sergey s’était déjà engagé à gauche, c’est pour cela qu’il y a eu un incident.”

“Pour moi, c’était juste une incompréhension malheureuse, ce qui s’est passé était immédiatement clair pour moi, personne n’avait rien fait de mal.”

“J’en ai discuté avec les commissaires, je leur ai demandé s’ils voulaient qu’il y ait une enquête, et ils ont dit que ce n’était pas nécessaire.”