Lando Norris a toujours en tête son erreur de Sotchi 2021

En 2021 lors du Grand Prix de Russie qui se disputait sur le tracé de Sotchi, Lando Norris s’élançait depuis la pole position ce jour-là et semblait se diriger vers une victoire certaine lorsqu’il a finalement tout perdu dans les derniers tours de course en décidant de rester en piste avec des pneus slicks, alors qu’une averse s’abattait sur le tracé.

Le Britannique a alors dégringolé au classement à seulement deux tours du drapeau à damier et franchira la ligne d’arrivée en septième position avec comme seul lot de consolation le titre de « pilote du jour ». Sans cette grossière erreur, le pilote McLaren aurait pu décrocher ce jour-là sa première victoire en Formule 1…

Interrogé dans un podcast de Sky Sports pour savoir comment il se remet d’un mauvais résultat lors d’un week-end de course, le pilote McLaren a expliqué que cela dépend de plusieurs paramètres et a insisté sur le fait que son erreur de Sotchi en 2021 reste à l’heure actuelle bien ancrée dans sa tête.

« Cela dépend un peu de l’impact sur le résultat. Si c’est définitivement ma faute, il faut beaucoup plus de temps pour s’en remettre. » explique Lando Norris à Sky Sports.

« Si c’est mon erreur, si je me crashe ou que j’obtiens une pénalité, si c’est 100% de ma faute ou même 50%, c’est bien pire que si c’est juste parce que nous n’avons pas le rythme dans la voiture ou des choses comme ça. »

« Cela dépend beaucoup de la situation dans laquelle nous nous trouvons aussi. Sotchi 2021 [le GP de Russie] par exemple a probablement été l’une des choses les plus difficiles à surmonter – pas simplement à cause de ce qui s’est passé, mais à cause de ce que nous avons presque réalisé. »

« Donc, cela dépend beaucoup de la façon dont les choses se passent, de leur raison d’être etc…je suis beaucoup mieux maintenant que ce que j’étais – j’avais beaucoup plus de mal en 2019 et 2020. »

« Maintenant, je regarde les choses de manière constructive de façon à apprendre de ce qui ne va pas – comment pouvez-vous le résoudre ? Comment pouvez-vous être meilleur quel que soit le problème et simplement essayer de passer à autre chose ? »

Le week-end dernier au Grand Prix d’Espagne, Lando Norris a connu un autre moment compliqué. Le pilote McLaren s’élançait depuis la troisième place sur la grille de départ après une belle performance lors de la séance de qualifications le samedi, mais un contact avec la Mercedes de Lewis Hamilton dans le premier tour de course a ruiné toutes ses chances de terminer dans les points.

Après le Grand Prix d’Espagne, Lando Norris occupe la onzième place au championnat du monde des pilotes avec douze points inscrits depuis le début de la saison 2023.

Officiel : James Key nouveau directeur technique d’Alfa Romeo F1

L’équipe Alfa Romeo a annoncé aujourd’hui la nomination de James Key au poste de directeur technique en remplacement de Jan Monchaux, un rôle qu’il occupera à partir du 1er septembre 2023.

La nomination de James Key – ancien directeur technique de McLaren – est une déclaration d’intention pour l’équipe alors que Sauber Motorsport se prépare à devenir une équipe d’usine en 2026 avec l’arrivée du constructeur allemand Audi.

James Key connaît bien l’équipe puisqu’il a déjà occupé le poste de directeur technique de Sauber F1 Team entre 2010 et 2012, années charnières qui ont vu la renaissance de l’écurie avec la monoplace C-31 qui allait marquer quatre podiums entre les mains de Sergio Pérez et Kamui Kobayashi.

Au cours d’une carrière qui a débuté chez Jordan Grand Prix, une équipe dans laquelle il a occupé divers postes d’ingénieur, dont celui d’ingénieur de course, James Key est devenu le plus jeune directeur technique de la Formule 1, en 2005, à l’âge de 33 ans ; il a conservé cette position lorsque l’équipe est devenue Midland F1, Spyker F1 et finalement Force India.

Après son passage chez Sauber, Key a rejoint la Scuderia Toro Rosso en tant que directeur technique, avant de rejoindre McLaren Racing avant la saison 2019, où il a travaillé sous la direction du directeur de l’équipe de l’époque, Andreas Seidl, et a contribué à la progression de l’équipe. A partir du 1er septembre 2023, Key retrouvera donc Andreas Seidl chez Alfa Romeo.

« Je suis ravi d’accueillir James à Hinwil alors qu’il nous rejoint pour façonner l’avenir de cette équipe. » a déclaré Andreas Seidl.

« L’opération qu’il trouvera a beaucoup changé depuis son passage ici, mais le même dynamisme, le même engagement qui ont contribué au succès de l’équipe dans son expérience précédente sont toujours les mêmes : je suis sûr qu’avec ce très talentueux et engagé équipe, nous pourrons continuer sur la voie de la croissance dans laquelle nous nous sommes engagés. »

« La nomination de James est une étape cruciale de ce parcours : il possède une expérience exceptionnelle dans le sport, non seulement en tant que directeur technique, mais également dans divers autres rôles au sein de l’organisation technique d’une équipe. »

« Il dirigera le processus de transformation du côté technique de l’équipe, nous donnant les outils et la direction dont nous avons besoin pour aborder l’avenir. »

« Je tiens également à remercier Jan [Monchaux] pour sa précieuse contribution à amener Sauber là où elle est maintenant, après notre saison la plus réussie en une décennie, au cours de laquelle nous avons grimpé à la sixième place du championnat des constructeurs (en 2022). »

« Je suis ravi de retourner à Hinwil pour travailler avec d’anciens et de nouveaux collègues de Sauber ; Je garde de très bons souvenirs de mon séjour là-bas auparavant. » a déclaré James Key.

« Je suis impatient de diriger le côté technique de l’équipe à l’un des moments les plus critiques de sa longue histoire alors que nous nous dirigeons vers un avenir nouveau et passionnant. »

« Il y a une énorme quantité de travail devant nous, mais je suis convaincu que chaque membre de notre équipe travaillant à Hinwil aura l’engagement, la détermination et la volonté de nous amener au sommet. »

« Nous savons que cela demandera du temps, des efforts et de la persévérance, et que les dividendes de ce travail n’arriveront qu’au cours des deux prochaines saisons et au-delà, mais nous avons un voyage devant nous et une feuille de route à suivre que je suis impatient de commencer. »

« Je suis reconnaissant à Andreas pour la confiance qu’il a placée en moi et j’ai hâte de lui rendre sa confiance et de travailler en étroite collaboration avec lui sur les défis et les ambitions à venir. »

Hamilton et Russell saluent la contribution de Schumacher chez Mercedes

Après le double podium décroché par Mercedes au Grand Prix d’Espagne, les deux pilotes Lewis Hamilton et George Russell n’ont pas manqué de souligner à quel point la contribution de Mick Schumacher en coulisses a aidé à faire progresser les performances de la W14.

En Espagne, Mercedes a – semble-t-il – fait un énorme pas en avant en termes de performance grâce à une monoplace mise à jour, ce qui a permis à l’équipe du constructeur allemand de décrocher un double podium avec la deuxième et la troisième place à l’arrivée de cette septième manche de la saison.

Si les deux pilotes titulaires ont évidemment joué un grand rôle dans le développement du nouveau package aéro de la W14, il ne faut pas oublier le rôle important du pilote de réserve de l’équipe, l’Allemand Mick Schumacher, qui a passé de longues heures dans le simulateur à l’usine pour aider Hamilton et Russell à trouver les réglages optimaux sur la Mercedes.

Voilà pourquoi après l’arrivée du Grand Prix d’Espagne Lewis Hamilton et George Russell n’ont pas manqué de souligner à quel point le travail de Schumacher a été capital tout au long du week-end.

« Le vendredi, c’était vraiment difficile avec l’équilibre [de la voiture], nous étions loin d’être dans la bonne fenêtre [d’exploitation]. » a déclaré Lewis Hamilton.

« Puis, nous avons beaucoup travaillé dans la nuit. Nous avons une excellente équipe, avec Mick dans le simulateur vendredi soir et il a fait un excellent travail, ce qui nous a aidés à nous mettre sur la bonne voie le samedi. »

« Nous avons fait un super travail pour comprendre les différents niveaux d’appui, et en course, la voiture s’est vraiment bien comportée, même si je ne pouvais tout simplement pas égaler les temps que Max [Verstappen] faisait. »

« Il y a aussi eu George qui est passé de la douzième à la troisième place, c’est tout simplement remarquable. Donc, c’est un résultat génial pour toute l’équipe. »

De l’autre côté du garage, Russell a lui aussi salué le travail réalisé en coulisses par Schumacher et toute l’équipe du simulateur : « Le travail que Mick et l’équipe du simulateur ont fait dans la nuit, et ils étaient là bien après minuit pour nous aider avec la configuration, nous a permis de placer la voiture dans la bonne fenêtre en course. » a déclaré le Britannique.

Après le Grand Prix d’Espagne, l’équipe Mercedes occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 135 points de retard sur Red Bull, actuel leader.

Haas confrontée à une dégradation excessive des pneus en course

Les deux pilotes Haas ont pointé du doigt la forte dégradation de leurs pneumatiques comme véritable point noir lors de la dernière course disputée en Espagne où Nico Hülkenberg a terminé quinzième et Kevin Magnussen dix-huitième.

Du côté de Nico Hülkenberg, le pilote allemand a connu un excellent samedi avec une entrée en Q3 pour la troisième fois de la saison lors des qualifications et une huitième place sur la grille de départ du Grand Prix d’Espagne, avant de gagner une position une fois la pénalité de six positions infligée à Pierre Gasly.

Cependant, Nico Hülkenberg a très rapidement perdu du terrain en course, notamment à cause d’une forte dégradation de ses pneumatiques, ce qui l’a obligé à s’arrêter à trois reprises au stand.

« Ça a été très difficile, malheureusement, la dégradation était vraiment très élevée pour nous. » a expliqué l’Allemand après l’arrivée de l’épreuve.

« Nous avons dû nous arrêter trois fois en course, alors que nos adversaires se sont arrêtés deux fois, et alors que le rythme était similaire au leur. Sur les longs relais, nous avons encore du travail à faire je pense. »

« Nous semblons compétitifs sur un tour, mais sur les longs relais, nous devons vraiment travailler, car nous avons du rythme à trouver et nous devons mieux gérer la dégradation. »

Dix-septième sur la grille de départ après des qualifications ratées la veille, le Danois Kevin Magnussen a lui aussi été très frustré de cette forte dégradation en course.

« Au début de chaque relais nous étions compétitifs, mais nos pneus se dégradaient tellement rapidement. » a expliqué Magnussen.

« Nous avons dû faire trois arrêts, ce qui n’était pas optimal. J’espère que nous pourrons essayer de comprendre ce qui a causé tout ça et nous améliorer, mais ce fut certainement une course très difficile. »

« Lorsque vous passez un mauvais week-end comme ça, vous avez souvent tendance à trouver des réponses intéressantes, et c’est ce que j’espère avant la prochaine manche. »

Après le Grand Prix d’Espagne, l’équipe Haas occupe la septième place au championnat du monde des constructeurs à égalité de points avec Alfa Romeo.

Wolff : « Encore beaucoup de chemin à parcourir pour rattraper Red bull »

Toto Wolff est convaincu que Mercedes a désormais une bonne base à utiliser pour le reste de la saison avec la W14 mise à jour après le double podium obtenu par son équipe au Grand Prix d’Espagne, mais l’Autrichien sait qu’il y a encore « un long chemin à parcourir » pour rattraper Red Bull.

Le week-end dernier en Espagne, les deux pilotes Mercedes ont terminé sur le podium de la septième manche de la saison, Lewis Hamilton ayant franchi la ligne d’arrivée à la deuxième place devant son coéquipier George Russell.

Interrogé après la course sur le réel pas en avant de son équipe avec une W14 mise à jour, Wolff a répondu : « Je suis très heureux du travail acharné qui a été accompli [dans les usines] au Royaume-Uni, à Brixworth et à Brackley. » a déclaré le directeur de Mercedes.

« Nous avons pris des décisions pour aller dans une autre direction, nous avons changé tellement de pièces que nous avons pensé qu’il pourrait y avoir des variables que nous ne comprenons pas complètement. C’était une décision risquée, tout le monde a poussé en avant et nous avons eu une bonne voiture de course. »

Le package de mise à niveau de Mercedes, qui comprenait un changement de leur concept « zéro ponton » à une conception plus conventionnelle, était déjà en préparation depuis la visite de la F1 à Bahreïn pour les tests de pré-saison.

« Je pense que nous avions juste besoin du choc en début de saison pour comprendre que cela n’avance pas, qu’il n’y avait pas plus de gains de performance à obtenir et que cela a tout secoué. »

« Ensuite, nous avons avancé, mais il y a des délais, vous devez concevoir des pièces, vous devez les produire, et l’équipe à l’usine a fait un méga travail pour que nous ayons tout cela sur la voiture. »

Malgré les réels progrès de son équipe, l’Autrichien se montre toutefois encore très prudent et ne veut pas dire que Mercedes « est de retour », notamment parce que Lewis Hamilton – qui a terminé deuxième en Espagne – était tout de même à plus de 24 secondes du vainqueur Max Verstappen.

« La température [à Barcelone] nous convenait, il ne faisait ni froid ni chaud, la voiture était dans une bonne fenêtre. Mais nous devons garder nos attentes réelles. Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir pour rattraper Red Bull. »

Après le Grand Prix d’Espagne, Mercedes occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 135 points de retard sur le leader Red Bull.

Le directeur de McLaren impressionné par le travail de Red Bull

Andrea Stella, le directeur de l’équipe McLaren en Formule 1, admet qu’il a été particulièrement impressionné par ce qu’il a pu voir du dessous de la Red Bull RB19 de Sergio Perez à Monaco lorsque cette dernière a été soulevée dans les airs par une grue suite au crash du Mexicain en qualifications.

Tout comme Mercedes après le crash d’Hamilton en essais libres, l’équipe Red Bull n’a rien pu faire pour empêcher les photographes de mitrailler le dessous du plancher de la RB19 dans les rues de Monte Carlo, ces quelques clichés étant ensuite revendus aux équipes concurrentes pour analyse.

Chez McLaren, ces images ont évidemment été consultées avec la plus grande attention et le directeur de l’écurie de Woking, Andrea Stella, admet qu’il a été très impressionné par le travail réalisé par les ingénieurs de Milton Keynes sur la RB19.

« Personnellement, j’ai passé beaucoup de temps [à regarder], mais les 100 aérodynamiciens de McLaren vont y passer plus de temps. » a déclaré Andrea Stella le week-end dernier en Espagne à propos des images de la Red Bull dans les airs à Monaco.

« C’est en effet très intéressant et cela montre la complexité et la qualité de leur développement. »

« Pour être honnête, quand je l’ai vu, j’ai juste dit ‘Chapeau à Red Bull’. Je peux maintenant comprendre pourquoi ils ont ce genre de performance. »

Pour rappel, à la veille du Grand Prix d’Espagne, McLaren a annoncé l’arrivée prochaine de Rob Marshall, ancien directeur de l’ingénierie chez Red bull au cours des dix-sept dernières années et ayant travaillé avec le designer Adrian Newey. Marshall rejoindra McLaren en janvier 2024 lorsque sa période de jardinage sera terminée.

Depuis le début de la saison 2023, l’équipe Red Bull a remporté les sept premières courses disputées jusqu’à présent et a inscrit 287 points au championnat du monde des constructeurs, soit 135 points de plus que Mercedes deuxième ou encore 270 de plus que McLaren sixième.

Alonso n’a pas de préférence entre Barcelone ou Madrid

Le pilote Aston Martin, Fernando Alonso, assure qu’il n’a pas de préférence entre Barcelone et Madrid si jamais la Formule 1 devait délocaliser le Grand Prix d’Espagne dans le futur comme l’ont rapporté certains médias espagnols ces dernières semaines.

Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, n’a pas écarté l’idée de voir une course se disputer à Madrid à l’avenir en remplacement de Barcelone, qui est sous contrat jusqu’à la fin de la saison 2025, alors qu’en juin dernier, la ville de Madrid a officiellement déclaré son intérêt auprès du PDG de la Formule 1 pour accueillir un Grand Prix dans un avenir plus ou moins proche.

Selon toute vraisemblance, si jamais la F1 devait venir à Madrid dans le futur, le tracé permanent de Jarama – situé au nord de la ville – ne serait pas retenu. La F1 pourrait plutôt choisir de disputer une course urbaine autour du salon des congrès de l’IFEMA qui accueille la toute première exposition de la Formule 1 depuis mars 2023.

Interrogé sur le sujet, Fernando Alonso, qui est le seul champion du monde espagnol de F1 à avoir remporté son épreuve à domicile à deux reprises – ainsi qu’une célèbre victoire dans les rues de Valence en 2012 – a déclaré qu’il n’avait aucune préférence entre Barcelone et Madrid.

« Je ne sais pas vraiment quels sont les plans, c’est une décision qui appartient à la Formule 1 de savoir si Madrid est en lice ou non. » a déclaré Fernando Alonso le week-end dernier en Espagne.

« Je serai heureux de courir à Barcelone, mais je serai aussi heureux de courir à Madrid si je suis encore là en 2026 [2027 en réalité]. Si je ne suis plus là, je regarderai à la télévision, et cela ne changera rien pour moi. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il y avait trop de circuits urbains en Formule 1 désormais, le double champion du monde a répondu : « Probablement, c’est bien d’en avoir quelques-uns, mais pas trop. »

« Quand vous arrivez sur un circuit traditionnel, c’est aussi bien d’avoir une piste cohérente du vendredi au dimanche, avec peu d’évolution de la piste et ce genre de chose. »

« Au final, c’est à la région de choisir si elle est heureuse d’accueillir la course ou non, et Barcelone a connu des hauts et des bas. Parfois ils sont positifs à l’idée d’accueillir la course, parfois ils ne veulent pas de course. »

Dans le cas où un accord entre Madrid et la Formule 1 serait conclu, les premiers tours de roue des monoplaces ne se feraient pas avant la saison 2026, puisque Barcelone est sous contrat jusqu’à la fin 2025. Le patron de la F1 ayant d’ailleurs totalement exclu l’idée d’organiser deux Grands Prix en Espagne.

Ocon et Gasly saluent les progrès réalisés par Alpine F1

Même si Alpine n’a pas réussi à faire forte impression au Grand Prix d’Espagne dimanche dernier avec une huitième et dixième place à l’arrivée de l’épreuve, les deux pilotes préfèrent garder à l’esprit les aspects positifs des récents progrès réalisés par leur équipe.

Après le podium décroché par Esteban Ocon dans les rues de Monaco il y a quelques jours, Alpine a de nouveau attiré l’attention samedi dernier en Espagne où Pierre Gasly s’est qualifié en quatrième position sur la grille, trois places devant son coéquipier Esteban Ocon, avant de finalement redescendre à la dixième place en raison d’une pénalité de six positions pour entrave.

Mais après de belles performances en qualifications, les deux pilotes Alpine ont eu un peu plus de mal en course le dimanche, les deux hommes terminant dans les points mais à plus d’une minute du vainqueur Max Verstappen et derrière les Mercedes, les Aston Martin, les Red Bull et la Ferrari de Carlos Sainz.

Néanmoins, l’équipe du constructeur français a marqué cinq points en Espagne, ce qui lui permet de conserver la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 23 points d’avance sur McLaren après cette septième manche de l’année. 

« Ce que nous devons retenir de ces deux dernières semaines, c’est que nous avons marqué…j’ai marqué 19 points en deux courses. Donc, nous pouvons être extrêmement fiers. » a déclaré Esteban Ocon après l’arrivée du Grand Prix d’Espagne.

« Nous avons fait un énorme pas en avant en termes de rythme avec la voiture et je suis sûr que nous pouvons continuer sur cette lancée et trouver une étape supplémentaire en ce qui concerne le rythme de course. »

Lorsqu’on lui a demandé justement si Alpine comprenait la différence entre son rythme de qualifications et celui en course le dimanche, Ocon a ajouté : « Je pense que nous savons oui. Nous avons besoin de faire des changements, mais ce pourrait être délicat. »

De l’autre côté du garage, Pierre Gasly a fait écho aux commentaires de son coéquipier, alors que le Français – qui s’élançait dimanche depuis la dixième place sur la grille – s’est retrouvé quatorzième avant la fin du premier tour suite à un contact avec la Red Bull de Sergio Perez.

« De la quatrième place en qualifications [avant sa pénalité], je me suis retrouvé quatorzième au premier tour, ce qui a eu un impact significatif sur ma course. » a rappelé Pierre Gasly.

« A partir de là, j’ai juste essayer de remonter pour finir dixième et prendre un point. Mais on sent clairement qu’il y avait encore mieux à faire. Il y avait un très bon signe de performance lorsque j’étais dans l’air libre, je pense que le package est bon. »

« Nous devons juste nous assurer de commencer plus haut et être plus prudents avec des erreurs qui peuvent nous pénaliser. Je suis sûr que nous avons la performance pour aller chercher un top six la prochaine fois. »

Après le Grand Prix d’Espagne donc, Alpine est toujours cinquième du championnat du monde avec 23 points d’avance sur McLaren, mais accuse tout de même 60 points de retard sur le quatrième Ferrari.

Sergio Perez veut revenir « plus fort » au Grand Prix du Canada

Après deux week-ends difficiles pour lui à Monaco et Barcelone, le pilote Red Bull Sergio Perez veut utiliser les quelques jours de repos avant le Grand Prix du Canada pour analyser ses erreurs et revenir « plus fort » lors de la huitième manche de l’année qui se dispute le 18 juin à Montréal.

Sergio Perez a commis deux erreurs consécutives en qualifications, à Monte Carlo d’abord où le pilote Red Bull a envoyé sa monoplace dans les rails dès la Q1 et s’est retrouvé en fond de grille sur un tracé où les dépassements sont quasiment impossibles, puis à Barcelone où il est passé par le bac à gravier en Q2, ce qui l’a obligé à prendre le départ depuis la onzième place ce dimanche.

Classé quatrième à l’arrivée du Grand Prix d’Espagne après une belle remontée en course, Sergio Perez a limité les dégâts, mais voit tout de même ses chances de se battre pour le titre mondial une nouvelle fois diminuer face à son coéquipier Max Verstappen, vainqueur de l’épreuve à Barcelone comme à Monaco une semaine plus tôt.

« C’était assez difficile de dépasser en fait. Une fois que j’étais derrière Fernando [Alonso], je devais vraiment suivre son rythme et c’était un peu délicat. » a expliqué Perez après l’arrivée du Grand Prix d’Espagne.

« C’est comme ça, je pense juste que si je veux terminer plus haut, j’ai besoin de connaître de meilleures qualifications. Donc, j’ai juste hâte d’être à Montréal maintenant [la prochaine manche de la saison]. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il était content de pouvoir un peu se poser après deux courses difficiles à Monaco et Barcelone, alors que le GP du Canada est programmé dans quinze jours, le Mexicain a répondu : « Je ne suis pas fatigué ! »

« Mais oui, je pense qu’après tout ça nous devons analyser, nous assurer de comprendre ce qui s’est passé pour être en mesure de revenir plus fort. »

Après le Grand Prix d’Espagne, Sergio Perez occupe toujours la deuxième place au championnat du monde des pilotes, mais le Mexicain accuse désormais 53 points de retard sur son coéquipier Max Verstappen.

Lando Norris un brin fataliste après le Grand Prix d’Espagne

Classé dix-septième à l’arrivée du Grand Prix d’Espagne après avoir pris le départ depuis la troisième place ce dimanche, le pilote McLaren Lando Norris a insisté sur le fait que sa course s’est déroulée « comme prévu », estimant que sa MCL60 n’est pas encore assez rapide pour se battre pour les gros points en course.

Lando Norris s’est qualifié troisième sur la grille de départ du Grand Prix d’Espagne après une belle performance en qualifications le samedi, mais dès le départ de la course le dimanche, le Britannique a eu un contact avec la Mercedes de Lewis Hamilton et a endommagé son aileron avant, l’obligeant à passer par les stands à la fin du premier tour pour monter un aileron neuf sur sa monoplace et à courir depuis le fond du peloton pour le reste de l’après-midi.

Lorsqu’on lui a demandé après l’arrivée du Grand Prix d’Espagne ce qu’il pensait de son contact fatal avec Hamilton en début de course, Norris a estimé qu’il s’agissait d’un simple incident malheureux et a insisté sur le fait que, même sans cette collision du premier tour, il n’aurait jamais pu terminer dans le top dix.

« Comme prévu, nous savions que nous allions être lents et que ce serait difficile d’entrer dans les points. » a déclaré Lando Norris ce dimanche soir à Barcelone.

« Notre objectif aujourd’hui était d’essayer d’entrer dans les points, que ce soit la neuvième ou la dixième place. Mais évidemment, tout a été gâché au premier tour. En même temps, il aurait été peu probable que nous terminions dans le top dix. Je suppose que les attentes de tout le monde étaient un peu trop élevées après hier [après sa bonne qualification]. »

« J’ai essayé de gérer autant que je le pouvais, mais en même temps, c’est le rythme que nous avons eu toute l’année, c’est le rythme normal. Hier [samedi], c’était un peu un jour spécial pour nous. »

Lorsqu’on lui a demandé à quoi il s’attendait pour la prochaine course qui se dispute le 18 juin au Canada, Norris a répondu : « Rien de différent. Nous sommes probablement la septième voiture la plus rapide ou la huitième. »

« Nous ne nous battons même pas pour des points à ce rythme. Donc, nous allons juste devoir continuer à travailler dur et garder la tête baissée. C’est aussi simple que cela. »

De l’autre côté du garage, Oscar Piastri – le coéquipier de Lando Norris – a franchi la ligne d’arrivée de cette septième manche de l’année en dehors des points à la treizième place. Après ce Grand Prix d’Espagne, McLaren occupe toujours la sixième place au championnat du monde et accuse désormais 23 points de retard sur Alpine.

Lewis Hamilton en passe de prolonger avec Mercedes en F1

Lewis Hamilton a révélé ce dimanche à Barcelone après avoir décroché un podium au Grand Prix d’Espagne qu’il s’entretiendrait avec Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes, ce lundi dans le but de finaliser un contrat pour 2024.

Le septuple champion du monde a entamé en 2023 la dernière année de son actuel contrat avec Mercedes et les deux parties sont en discussion depuis plusieurs mois déjà pour un éventuel renouvellement pour la saison 2024 et peut-être au delà.

Lors de la conférence de presse d’après-course de dimanche à Barcelone, Hamilton a discuté des progrès réalisés par Mercedes et de ses espoirs pour 2024, alors qu’un des journalistes lui a demandé s’il serait dans l’équipe pour piloter la voiture l’année prochaine.

« Je n’ai encore rien signé, mais nous aurons une réunion avec Toto demain [ce lundi 05 juin], et j’espère que nous pourrons faire quelque chose. » a déclaré Hamilton lorsqu’on lui a posé la question.

Lewis Hamilton a ajouté un peu plus tard que ses performances n’étaient pas affectées par les négociations contractuelles en cours avec Mercedes, mais a admis que son esprit serait légèrement libéré une fois le processus terminé.

« C’est toujours quelque chose que vous avez à l’esprit, donc une fois que ce sera fait, vous pouvez vous concentrer davantage et penser à l’avenir. » a ajouté le Britannique.

Au cours des derniers mois, Lewis Hamilton a toujours insisté sur le fait qu’il souhaite terminer sa carrière chez Mercedes pour qui il pilote depuis dix années maintenant.

Russell définitivement plus à l’aise au volant de sa Mercedes

Ce dimanche à Barcelone, George Russell a fait son retour sur un podium pour la première fois depuis le Grand Prix du Brésil 2022 en terminant troisième du Grand Prix d’Espagne, septième manche du championnat du monde 2023 de Formule 1.

Après une séance de qualifications compliquée pour lui ce samedi en Catalogne, le pilote Mercedes s’élançait depuis la douzième place sur la grille de départ du Grand Prix d’Espagne ce dimanche et ne visait pas mieux qu’une sixième position à l’arrivée de l’épreuve.

Cependant, en termes de rythme de course la W14 s’est montrée très performante ce dimanche, ce qui a permis à Russell et son coéquipier Lewis Hamilton d’offrir à Mercedes un double podium en Espagne, le premier de la saison pour le constructeur allemand.

Lorsqu’on lui a demandé s’il était surpris de monter sur le podium ce dimanche à Barcelone après un début de week-end plutôt compliqué pour lui, George Russell a répondu : « Je suis un peu surpris bien sûr. »

« Je dois juste remercier toute l’équipe de m’avoir donné une très bonne voiture aujourd’hui. Honnêtement, c’était une course amusante pour nous en partant de la douzième place pour terminer troisième. Je pense que c’est un signe des choses à venir, espérons-le. »

« Je pense qu’après hier [les qualifications], nous savions que cela allait être un défi, mais nous nous sommes réveillés avec un peu plus de positivité et j’ai pensé que nous pouvions certainement aller de l’avant, probablement nous battre pour la P5, la P6. »

« Je pensais que la troisième place serait un peu hors de portée – mais la voiture était vraiment, vraiment géniale aujourd’hui ; l’équipe a fait un excellent travail avec la stratégie et ce fut une course vraiment satisfaisante, j’ai aussi fait de bons dépassements sur les gars autour de moi. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il se sentait plus à l’aise au volant de la W14 depuis l’introduction des mises à jour, le Britannique a répondu : « Oui, ça va définitivement mieux. »

« Vous savez, vous faites des temps au tour et vous les comparez avec les gars autour de vous – avec les Aston Martin, avec les Ferrari – et nous étions juste de plus en plus rapides. »

« Nous savons que nous avons apporté plus d’appui à la voiture [avec les nouvelles pièces]. Nous savons que nous sommes désormais dans une meilleure fenêtre [d’exploitation]. Donc oui, je suis vraiment content de terminer sur le podium. »

Malgré cet excellent résultat pour Mercedes à Barcelone, Russell ne veut pas se laisser emporter car le Britannique sait que les prochaines courses pourraient proposer d’autres défis à son équipe sur des tracés bien différents de celui de Barcelone.

« Un grand merci à toute l’équipe pour avoir apporté ces mises à jour, mais je dois dire également que nous n’allons pas nous laisser emporter juste après cette course, car nous savons que cela pourrait être légèrement différent dans les futures courses, et je pense qu’en général, Aston et Ferrari ont un peu plus sur le rythme. »

Après le Grand Prix d’Espagne, l’équipe Mercedes occupe désormais la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 18 points.

Horner conseille à Perez de se libérer de toute pression

Le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, estime que Sergio Perez doit désormais se mettre moins la pression, maintenant que le Mexicain accuse un retard conséquent de plus de 50 points sur son coéquipier Max Verstappen après le Grand Prix d’Espagne disputé ce dimanche.

Alors que l’écart au championnat entre les deux pilotes Red Bull était réduit à quelques unités en début de saison, Sergio Perez a peu à peu perdu du terrain sur son coéquipier, notamment après le Grand Prix d’Australie où il a connu un week-end très compliqué mais où il a tout de même terminé cinquième, ou plus récemment à Monaco où le Mexicain n’a pas marqué le moindre point suite à une erreur en qualifications qui l’a placé dans une très mauvaise position le dimanche.

Ce week-end à Barcelone, Perez comptait sur le Grand Prix d’Espagne pour engranger un maximum de points et ainsi revenir au contact de Max Verstappen au championnat du monde, mais une fois de plus, le pilote Red Bull a commis une petite erreur en qualifications, ce qui l’a obligé à s’élancer dimanche depuis la onzième place sur la grille.

En course, le rythme de sa Red Bull RB19 lui a permis de remonter dans la hiérarchie et Sergio Perez franchira finalement la ligne d’arrivée au pied du podium à la quatrième place à 35 secondes de son coéquipier Max Verstappen, vainqueur de la septième manche de la saison.

Sergio Perez a donc « limité la casse » ce dimanche au Grand Prix d’Espagne puisqu’il conserve sa deuxième place au championnat du monde, mais l’écart est désormais de 53 points avec le leader Max Verstappen, soit l’équivalent de deux victoires et alors que Fernando Alonso n’est qu’à 18 points derrière lui.

Interrogé après l’arrivée du Grand Prix d’Espagne sur la situation de Sergio Perez, le patron de Red Bull, Christian Horner, pense que le Mexicain doit désormais se retirer toute pression inutile et juste se concentrer sur son pilotage pour espérer rattraper son coéquipier qui « est au sommet de son art ».

« Etre le coéquipier de Max Verstappen n’enlève rien. Il n’y a pas un pilote aujourd’hui, je crois, qui aurait pu battre Max aujourd’hui avec sa voiture. » a déclaré Horner ce dimanche soir à Barcelone.

« Donc, il [Sergio Perez] doit affronter un pilote qui est sommet de son art, et c’est très difficile. Mentalement, c’est une chose difficile à gérer, mais maintenant qu’il y a un certain écart dans les points, cela peut en fait lui enlever un peu de pression et les attentes qu’il peut avoir. »

« Je pense que maintenant il doit se libérer de cela [de la pression] et être libre de piloter. » a conclu le patron de l’équipe Red Bull.

On le sait, la Formule 1 – et plus particulièrement le clan Red Bull – est impitoyable avec les pilotes qui ne délivrent pas les performances attendues. Pour le moment, Sergio Perez semble avoir le soutien de son équipe, mais il se pourrait que la situation évolue rapidement du mauvais côté pour lui si ses résultats ne s’améliorent pas.

Après le Grand Prix d’Espagne, Red Bull est toujours en tête du championnat du monde des constructeurs avec une confortable avance de 135 points sur Mercedes, mais l’écurie du constructeur allemand commence à pointer le bout de son nez après de réels progrès réalisés suite à l’introduction de nouvelles pièces sur la W14 qui semblent plutôt bien fonctionner.

Ferrari dans le flou après le Grand Prix d’Espagne

Ce week-end en Espagne, Ferrari a introduit un package de mises à jour sur sa monoplace comprenant notamment un nouveau plancher, de nouveaux pontons, de nouveaux rétroviseurs ou encore un nouvel aileron arrière. L’équipe de Maranello a fondé beaucoup d’espoirs sur ces nouvelles pièces, et les premiers essais de vendredi sur la piste catalane semblaient plutôt positifs du point de vue des pilotes.

Cette bonne sensation s’est confirmée le samedi en qualifications avec la monoplace de Carlos Sainz en première ligne sur la grille de départ, tandis que son coéquipier Charles Leclerc a eu plus de mal au volant d’une monoplace totalement inconduisible et terminera dix-neuvième de la séance qualificative.

En course ce dimanche, Carlos Sainz a rapidement pu s’apercevoir que le rythme de sa Ferrari ne suffirait pas à contrer les Mercedes et les Red Bull et l’Espagnol terminera finalement à la cinquième place au drapeau à damier, alors que Charles Leclerc a lutté durant une grande partie de la course avec une monoplace au comportement toujours aussi imprévisible que la veille, notamment sur les pneus Durs et terminera à la onzième place.

Après ce week-end compliqué donc, le directeur de l’équipe dresse un bilan plutôt mitigé avec d’un côté une belle performance de Sainz en qualifications le samedi et d’un autre côté un rythme de course encore très loin de celui affiché par Red Bull et même désormais Mercedes qui a réussi à décrocher un double podium à Barcelone.

Selon Frederic Vasseur, les nouvelles pièces apportées en Espagne ont fonctionné, mais il demeure encore une certaine inconstance en termes de performance entre le samedi et le dimanche en passant de quelques dixièmes de retard en qualifications à plusieurs secondes en course.

« Nous avons fait un pas en avant ce week-end en termes de rythme de qualifications, avec Carlos (Sainz) en première ligne après le meilleur samedi de sa saison jusqu’à présent. » a déclaré Frederic Vasseur ce dimanche soir à Barcelone.

« Cependant, il est clair qu’en termes de rythme de course, Red Bull et Mercedes sont plus rapides que nous. En ce qui concerne les mises à niveau, je pense que nous avons globalement fait un pas en avant si vous comparez ce week-end avec Miami. »

« De toute évidence, nous savons que ce n’est pas encore suffisant. Notre problème n’est pas notre performance pure et simple, c’est notre manque de constance. »

« Le premier set de pneus Durs de Charles (Leclerc) était un vrai cauchemar mais ensuite sur son dernier set du même composé il était content de l’équilibre : il faut évaluer cette inconstance. Nous allons maintenant nous concentrer entièrement sur cette question avant le Canada. »

« C’est sûr que nous allons continuer à faire évoluer la voiture mais il s’agit d’améliorer de quelques dixièmes de seconde, alors qu’en course on cherche des secondes en ce moment. Il y a quelque chose dans la voiture que nous devons déverrouiller si nous voulons avancer. »

Après le Grand Prix d’Espagne, la Scuderia Ferrari est quatrième au championnat du monde des constructeurs avec 34 points de retard sur Aston Martin et à 187 points du leader Red Bull.

Lewis Hamilton rend hommage au travail acharné de Mercedes

Ce dimanche à Barcelone, le double podium décroché par Mercedes avec Lewis Hamilton deuxième et George Russell troisième a prouvé à l’équipe du constructeur allemand que les nouvelles pièces introduites sur la W14 depuis le Grand Prix de Monaco ont parfaitement fonctionné sur un circuit plus conventionnel qui faisait office de test grandeur nature ce week-end pour ce nouveau package.

Quatrième sur la grille de départ, Lewis Hamilton semblait très à l’aise en course au volant de sa W14, notamment en ce qui concerne la dégradation des pneumatiques, tandis que son coéquipier – qui s’élançait depuis la douzième place sur la grille – a lui aussi réussi à conserver un rythme de course remarquable tout au long de la course pour finalement terminer sur la dernière marche du podium.

Revenant sur les progrès apparemment réalisés par Mercedes, Lewis Hamilton a tenu à rendre hommage à toute son équipe après l’arrivée du Grand Prix d’Espagne : « Je suis si heureux après aujourd’hui. Je ne m’attendais pas à ce que nous venions ici ce week-end et terminions deuxièmes. » a déclaré le septuple champion du monde ce dimanche soir à Barcelone.

« Nous n’avons pas pu suivre la Red Bull de Max (Verstappen) car ils sont dans une autre ligue, mais c’est quand même un résultat vraiment positif. »

« Pour George (Russell), passer de P12 à P3 est également spectaculaire. Je suis incroyablement reconnaissant envers toute l’équipe, tout le monde à l’usine et l’équipe LH partout dans le monde qui reste toujours à mes côtés. »

« Nous en apprenons de plus en plus sur la voiture. J’espère que la voiture continuera d’être comme elle était ce week-end. »

« Mais ce résultat est définitivement ce vers quoi nous travaillions. C’est incroyable et c’est grâce à tout le travail formidable qui se fait avec les gens de l’usine, qui gardent la tête baissée. J’espère que tout le monde se sent vraiment fier à l’usine. »

« Nous devons juste essayer de maintenir cette dynamique. Pour nous, être plus rapides que les Ferrari et les Aston aujourd’hui, c’était vraiment énorme. »

« J’espère qu’à partir de maintenant, nous serons bien placés. Bien sûr, il y aura des circuits où la voiture ne sera pas tout à fait dans la bonne fenêtre mais j’espère que les prochaines courses devraient nous convenir. »

Le double podium de Mercedes en Espagne voit passer l’équipe à la deuxième place du classement des constructeurs, profitant des performances discrètes d’Aston Martin ce dimanche pour passer d’un point de retard à 18 d’avance sur l’écurie basée à Silverstone.

Les résultats définitifs du Grand Prix F1 d’Espagne 2023

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix d’Espagne 2023, le Néerlandais a devancé sur la ligne d’arrivée la Mercedes de Lewis Hamilton et l’autre Mercedes pilotée par George Russell.

Derrière, Sergio Perez, Carlos Sainz, Lance Stroll, Fernando Alonso, Esteban Ocon, Guanyu Zhou et Pierre Gasly complètent le top dix à l’arrivée de cette septième manche du championnat du monde 2023.

Les abandons : Fait suffisamment rare pour être souligné, il n’y a eu aucun abandon ce dimanche au Grand Prix d’Espagne.

Les pénalités : Le pilote AlphaTauri, Yuki Tsunoda, a écopé d’une pénalité de cinq secondes et un point sur sa Superlicence pour avoir forcé en course le Chinois Guanyu Zhou à sortir de la piste. Après l’arrivée de l’épreuve, c’est l’équipe Mercedes qui a reçu une pénalité financière pour avoir enfreint la règle du Parc Fermé.

Les commissaires de course reprochaient à Mercedes la présence de deux physiothérapeutes dans le Parc Fermé après l’arrivée, ce qui est strictement interdit. Pour cette infraction, l’écurie du constructeur allemand a écopé d’une amende de 10 000 euros.

Pilote du jour : C’est le Britannique Lewis Hamilton qui a été élu « pilote du jour » au Grand Prix d’Espagne 2023. Le pilote Mercedes – qui a terminé deuxième – a récolté 24,7% des votes de la part des fans. Il devance Sergio Perez (19,2%), George Russell (11,3%), Max Verstappen (10,6%) et Fernando Alonso (5,4%).

Le meilleur tour en course : C’est le vainqueur du Grand Prix d’Espagne, Max Verstappen, qui a signé le meilleur tour en course ce dimanche. Le pilote Red Bull a signé un 1,16.330 au 61e tour, il empoche donc le point bonus.

Les résultats du GP d’Espagne 2023

Classement pilotes F1 2023

Pilote Equipe Points
Max Verstappen Red Bull 575
Sergio Perez Red Bull 285
Lewis Hamilton Mercedes234
Fernando Alonso Aston Martin 206
Charles LeclercFerrari 206
Lando Norris McLaren205
Carlos Sainz Ferrari 200
George RussellMercedes175
Oscar Piastri McLaren 97
Lance Stroll Aston Martin 74
Pierre Gasly Alpine62
Esteban Ocon Alpine58
Alex Albon Williams 27
Yuki Tsunoda AlphaTauri 17
Valtteri Bottas Alfa Romeo 10
Nico HülkenbergHaas9
Guanyu Zhou Alfa Romeo 6
Daniel RicciardoAlphaTauri6
Kevin MagnussenHaas 3
Liam Lawson AlphaTauri 2
Logan Sargeant Williams 1
Nyck de Vries AlphaTauri 0

Classement constructeurs F1 2023

Equipe Moteur Points
Red Bull Honda860
Mercedes Mercedes409
Ferrari Ferrari 406
McLaren Mercedes302
Aston Martin Mercedes 280
Alpine Renault 120
Williams Mercedes 28
AlphaTauri Honda 25
Alfa Romeo Ferrari 16
Haas Ferrari 12

Officiel : 10 000 € d’amende pour Mercedes après le GP d’Espagne

L’équipe Mercedes a été condamnée à verser une lourde amende après le Grand Prix d’Espagne disputé ce dimanche 04 juin à Barcelone et remporté par le pilote Red Bull Max Verstappen.

Alors que ses deux pilotes, Lewis Hamilton et George Russell, ont respectivement terminé deuxième et troisième du Grand Prix d’Espagne ce dimanche, l’équipe Mercedes a été placée sous enquête juste après l’arrivée pour un infraction constatée sous régime du Parc Fermé.

Les commissaires de course du Grand Prix d’Espagne reprochaient à l’écurie du constructeur allemand la présence des physiothérapeutes des deux pilotes dans la zone du Parc Fermé après l’arrivée de l’épreuve, ce qui est strictement interdit par la réglementation.

Après avoir convoqué les représentants de l’équipe, les commissaires ont finalement rendu leur verdict et ont décidé d’imposer une amende de 10 000 euros à l’écurie Mercedes pour cette infraction. Cette pénalité financière est la seule sanction infligée à Mercedes qui conserve donc ses deuxième et troisième places au Grand Prix d’Espagne.

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Zéro pointé pour l’équipe McLaren F1 en Espagne

Alors que les deux pilotes McLaren s’élançaient depuis le top dix ce dimanche sur la grille de départ du Grand Prix d’Espagne, aucun des deux n’a réussi à marquer le moindre point au terme de cette septième manche de la saison 2023.

Après une remarquable performance ce samedi lors des qualifications, Lando Norris s’élançait depuis la troisième place sur la grille ce dimanche à Barcelone, mais dès le départ, le Britannique a eu un contact avec la Mercedes de Lewis Hamilton et ses chances de terminer dans les points se sont alors envolées et il terminera le Grand Prix d’Espagne à la dix-septième place.

De l’autre côté du garage, Oscar Piastri a pris le départ depuis la neuvième place sur la grille, mais l’Australien n’a jamais réussi à trouver suffisamment de rythme en course pour conserver sa position. Au drapeau à damier, Piastri a été classé treizième.

« Après une séance de qualifications très positive, le Grand Prix d’Espagne d’aujourd’hui a été une démonstration plus réaliste de notre compétitivité actuelle. » a déclaré Andrea Stella, directeur de l’équipe McLaren, après l’arrivée de l’épreuve.

« Nous savions qu’il serait plus difficile d’être en tête du peloton au rythme de la course aujourd’hui étant donné les conditions plus chaudes. »

« La situation a été aggravée par un contact dans le premier tour entre Lando [Norris] et Lewis Hamilton, ce qui a conduit Lando à s’arrêter pour monter un nouvel aileron avant et à perdre 30 secondes derrière le peloton. »

« Malgré une position difficile, Lando et Oscar ont tous deux continué à pousser, leurs équipes d’ingénieurs ont déployé un maximum d’efforts pour tout extraire des voitures et l’équipe du garage a effectué de bons arrêts au stand. »

« A l’usine, tout le monde travaille dur pour fournir des mises à niveau et regarde vers l’avenir alors que nous espérons nous battre pour des positions plus compétitives. »

Après le Grand Prix d’Espagne, McLaren est toujours sixième du championnat du monde des constructeurs et accuse désormais 23 points de retard sur Alpine.

Alpine F1 accentue son avance sur McLaren après l’Espagne

L’équipe Alpine a ajouté cinq points à son compteur en championnat du monde de Formule 1 cette saison avec la huitième position d’Esteban Ocon et la dixième de Pierre Gasly au Grand Prix d’Espagne disputé sur le Circuit de Barcelona-Catalunya.

Lors d’une course plutôt processionnelle et vierge d’incident, les deux pilotes Alpine avaient une stratégie à deux arrêts pour exploiter les trois composés pneumatiques à leur disposition. Longtemps engagé dans une bataille pour la sixième place, Esteban Ocon se classait finalement huitième tandis que Pierre Gasly évoluait près du top dix après un départ piégeux l’ayant vu perdre quatre rangs au premier tour.

Au terme des 66 boucles d’action, Esteban Ocon a empoché quatre points précieux en terminant huitième alors que Pierre Gasly s’est offert la dernière unité en jeu en étant dixième sous le drapeau à damier.

« Nous repartons du Grand Prix d’Espagne avec cinq unités de plus grâce à la huitième place d’Esteban et la dixième de Pierre. C’était une course difficile avec des stratégies et des programmes variés. » a déclaré le directeur de l’équipe, Otmar Szafnauer.

« Esteban a fait du bon travail pour être dans le top six, qu’il a finalement manqué de justesse. Il y a certainement quelques aspects de sa course à améliorer pour la suite. »

« Pierre avait déjà perdu six places à cause de la pénalité sur la grille après sa superbe qualification au quatrième rang hier. Il a concédé quatre autres positions au premier tour en étant coincé du mauvais côté dans les premiers virages. »

« Il a réalisé de l’excellent travail pour reprendre son bien et marquer un point. Bien sûr, nous visons davantage que ces petits points — comme la semaine dernière à Monaco — mais les performances de la voiture sont solides et nous nous battons contre ceux qui nous précèdent. »

« Nous devons progresser sur certains points et régler d’infimes détails, mais il nous tarde d’être au Canada plus tard dans le mois. Nous sommes prêts à continuer de lutter pour ces positions plus élevées. »

Après le Grand Prix d’Espagne, Alpine est toujours cinquième au championnat du monde des constructeurs avec 23 points d’avance sur McLaren.

Alonso ne voulait prendre aucun risque en fin de course

Le double champion du monde, Fernando Alonso, n’a pas souhaité prendre le moindre risque en fin de course ce dimanche à Barcelone en allant attaquer son coéquipier Lance Stroll, alors que son rythme était supérieur à celui du Canadien.

Septième en course, Fernando Alonso remontait fort sur son coéquipier en fin de Grand Prix ce dimanche en Espagne, mais contre toute attente, l’Espagnol n’a pas souhaité attaquer Lance Stroll et s’est contenté de rester derrière lui jusqu’à l’arrivée de cette septième manche de la saison.

Interrogé après l’arrivée, Alonso a expliqué qu’il n’y avait aucune raison de prendre le moindre risque d’accrochage entre les deux Aston Martin : « Nous n’avions pas autant de rythme aujourd’hui sur les gommes tendres et dures, donc ce fut une course délicate pour nous. » a déclaré l’Espagnol après l’arrivée de l’épreuve.

« Nous avons essayé d’aller plus loin dans notre stratégie et espérions que cela porterait ses fruits plus tard avec des pneus plus frais, mais nos rivaux avaient un peu plus de rythme. »

« Je pense que les sixième et septième positions étaient le maximum pour nous. Notre performance semblait meilleure en qualifications, donc je pense que nous devons voir pourquoi et viser à rebondir pour le Canada. »

« Nous avons quand même marqué des points solides et nous n’avons pris aucun risque à la fin de la course. »

Après le Grand Prix d’Espagne, Fernando Alonso est toujours troisième au championnat du monde des pilotes avec 18 points de retard sur Sergio Perez, alors qu’au championnat constructeurs, Aston Martin a perdu sa deuxième place face à Mercedes (18 points d’écart).