Les pilotes de la F1 Academy en piste au Castellet

Les quinze pilotes de la F1 Academy – catégorie de monoplaces réservée aux femmes – réalisent des tests de pré-saison cette semaine dans le sud de la France sur le tracé Paul Ricard au Castellet.

Après deux journées d’essais disputées sur le circuit de Barcelone la semaine dernière, les filles de la F1 Academy – dont la saison débute fin avril en Autriche – sont sur le tracé Paul Ricard les 18 et 19 avril pour la seconde session d’essais de pré-saison.

Lors de la première journée d’essais en France ce mardi, les quinze pilotes ont parcouru plus de 1000 tours malgré une averse inattendue en début d’après-midi. Trois pilotes différentes ont dominé les quatre sessions de roulage programmées dans la journée.

Lors de la session 1, la pilote MP Motorsport, Hamda Al Qubaisi, a signé le meilleur temps quelques millièmes devant l’Espagnole Marta Garcia de l’équipe Prema Racing, tandis que Bianca Bustamante de l’écurie Prema a signé le troisième temps.

  Pilote Pays Equipe Temps Tours
1 Hamda Al Qubaisi ARE MP Motorsport 1:27.892 19
2 Marta García ESP PREMA Racing 1:27.894 21
3 Bianca Bustamante PHL PREMA Racing 1:28.215 20
4 Chloe Chong GBR PREMA Racing 1:28.241 20
5 Lena Bühler CHE ART Grand Prix 1:28.430 19
6 Abbi Pulling GBR Rodin Carlin 1:28.637 22
7 Lola Lovinfosse FRA Campos Racing 1:28.699 21
8 Nerea Martí ESP Campos Racing 1:28.713 21
9 Amna Al Qubaisi ARE MP Motorsport 1:29.206 21
10 Chloe Grant GBR ART Grand Prix 1:29.242 20
11 Carrie Schreiner DEU ART Grand Prix 1:29.342 22
12 Emely de Heus NLD MP Motorsport 1:29.598 20
13 Jessica Edgar GBR Rodin Carlin 1:29.750 20
14 Megan Gilkes CAN Rodin Carlin 1:29.825 22
15 Maite Cáceres URG Campos Racing 1.30.498 20

Lors de la session 2, Marta Garcia a devancé Abbi Pulling de l’équipe Rodin Carlin, alors que Nerea Marti de l’équipe Campos Racing a signé le troisième temps.

  Pilote Pays Equipe Temps Tours
1 Marta García ESP PREMA Racing 1:26.772 22
2 Abbi Pulling GBR Rodin Carlin 1:26.821 18
3 Nerea Martí ESP Campos Racing 1:26.914 17
4 Lena Bühler CHE ART Grand Prix 1:27.212 10
5 Amna Al Qubaisi ARE MP Motorsport 1:27.504 17
6 Lola Lovinfosse FRA Campos Racing 1:27.588 14
7 Chloe Chong GBR PREMA Racing 1:27.597 19
8 Bianca Bustamante PHL PREMA Racing 1:27.625 17
9 Jessica Edgar GBR Rodin Carlin 1:27.655 15
10 Hamda Al Qubaisi ARE MP Motorsport 1:27.678 18
11 Chloe Grant GBR ART Grand Prix 1:27.852 9
12 Carrie Schreiner DEU ART Grand Prix 1:27.891 10
13 Emely de Heus NLD MP Motorsport 1:28.428 17
14 Maite Cáceres URG Campos Racing 1:28.816 18
15 Megan Gilkes CAN Rodin Carlin 1:30.788 5

Lors de la session 3, Abbi Pulling a signé le meilleur temps et a devancé Lena Bühler de ART Grand Prix et Amna Al Qubaisi de MP Motorsport.

  Pilote Pays Equipe Temps Tours
1 Abbi Pulling GBR Rodin Carlin 1:27.047 12
2 Lena Bühler CHE ART Grand Prix 1:27.299 10
3 Amna Al Qubaisi ARE MP Motorsport 1:27.455 15
4 Nerea Martí ESP Campos Racing 1:27.613 16
5 Carrie Schreiner DEU ART Grand Prix 1:27.663 9
6 Chloe Grant GBR ART Grand Prix 1.27.792 9
7 Hamda Al Qubaisi ARE MP Motorsport 1:27.898 12
8 Lola Lovinfosse FRA Campos Racing 1:27.973 16
9 Jessica Edgar GBR Rodin Carlin 1:28.416 11
10 Megan Gilkes CAN Rodin Carlin 1:28.418 13
11 Emely de Heus NLD MP Motorsport 1:28.798 23
12 Marta García ESP PREMA Racing 1:29.024 16
13 Maite Cáceres URG Campos Racing 1:29.409 15
14 Chloe Chong GBR PREMA Racing 1:29.596 11
15 Bianca Bustamante PHL PREMA Racing 1:29.824 14
 

Enfin lors de la quatrième et dernière session de roulage de cette première journée, Abbi Pulling a de nouveau signé le meilleur temps. La Britannique devance Nerea Marti de Campos Racing et Marta Garcia de Prema Racing.

  Pilote Pays Equipe Temps Tours
1 Abbi Pulling GBR Rodin Carlin 1:26.292 21
2 Nerea Martí ESP Campos Racing 1:26.496 18
3 Marta García ESP PREMA Racing 1:26.855 23
4 Lena Bühler CHE ART Grand Prix 1:26.915 28
5 Hamda Al Qubaisi ARE MP Motorsport 1:26.950 16
6 Jessica Edgar GBR Rodin Carlin 1:27.029 8
7 Chloe Chong GBR PREMA Racing 1:27.094 23
8 Lola Lovinfosse FRA ART Grand Prix 1:27.306 15
9 Bianca Bustamante PHL PREMA Racing 1:27.322 22
10 Chloe Grant GBR ART Grand Prix 1:27.382 27
11 Megan Gilkes CAN Rodin Carlin 1:27.435 24
12 Carrie Schreiner DEU ART Grand Prix 1:27.451 25
13 Maite Cáceres URG Campos Racing 1:27.558 18
14 Emely de Heus NLD MP Motorsport 1:27.703 35
15 Amna Al Qubaisi ARE MP Motorsport 1:27.759 26

Ce mercredi 19 avril, les équipes de la F1 Academy sont toujours au Castellet pour la deuxième et dernière journée d’essais de pré-saison.

Sainz considère toujours sa sanction comme « disproportionnée »

Carlos Sainz se dit « très déçu » de la décision de la FIA de ne pas accorder un droit de révision à Ferrari concernant la pénalité infligée à l’Espagnol au Grand Prix d’Australie 2023.

Au Grand Prix d’Australie, Carlos Sainz a percuté l’Aston Martin de Fernando Alonso au premier virage lors du restart de la course après une période sous drapeau rouge. Pour cet accrochage involontaire, Sainz a écopé d’une pénalité de cinq secondes sur son temps final, ce qui l’a fait chuter de la quatrième place à la P12 en dehors des points.

Quelques jours plus tard, Ferrari a soumis à la FIA une demande de révision de cette pénalité, car l’équipe de Maranello regrettait le fait que les commissaires de course ont pris la décision de pénaliser l’Espagnol en un temps record, Frederic Vasseur, directeur de Ferrari, estimant qu’ils auraient pu attendre la fin de la course pour au moins discuter avec les pilotes.

Cette demande de révision de Ferrari a donc été étudiée ce mardi 18 avril, mais les commissaires de la FIA ont estimé que l’équipe italienne n’avait apporté « aucun nouvel élément important et pertinent qui n’était pas disponible pour les parties demandant la révision au moment de la décision concernée. »

La requête de Ferrari est donc rejetée et Carlos Sainz conserve sa douzième place au Grand Prix d’Australie 2023 dont les résultats sont désormais définitifs.

Immédiatement après l’annonce de la FIA, Ferrari a réagi en publiant un court communiqué (ici) dans lequel l’écurie de Maranello indique qu’elle prend acte de la décision, mais que des discussions « plus larges » seront entamées dans les prochaines semaines avec toutes les parties concernées afin de maintenir un « niveau élevé d’équité » dans le sport.

Dans la foulée, Carlos Sainz a lui aussi publié un court communiqué dans lequel l’Espagnol se dit « très déçu », estimant que la sanction qui lui a été infligée reste « disproportionnée ».

« Très déçu que la FIA ne nous ait pas accordé un droit de révision. Deux semaines plus tard, je pense toujours que la sanction est trop disproportionnée, et je pense qu’elle aurait dû au moins être revue sur la base des preuves et du raisonnement que nous avons présentés. » a écrit le pilote Ferrari sur ses réseaux sociaux.

« Nous devons continuer à travailler pour améliorer certaines choses pour l’avenir. La cohérence et le processus de prise de décision sont un sujet brûlant depuis de nombreuses saisons maintenant, et nous devons être plus clairs pour le bien de notre sport. »

« Ce qui s’est passé en Australie appartient désormais au passé et je suis concentré à 100% sur la prochaine course à Bakou. »

Pour De Vries, la F1 se démarque de toutes autres catégories

Alors qu’il débute sa carrière en F1 en 2023 avec l’équipe AlphaTauri, le Néerlandais Nyck de Vries peut se targuer d’avoir déjà piloté dans différentes catégories, notamment en Formule 2 où il a remporté le titre en 2019, en IndyCar, en Endurance ou encore en Formule E où il a décroché le titre en 2021.

Catégorisé comme « débutant » cette année sur la grille de la Formule 1, De Vries possède malgré tout une solide expérience en sport automobile et a même déjà roulé avec des monoplaces de F1 dans le passé lorsqu’il était encore pilote de réserve de l’équipe Mercedes.

A ce titre, Nyck de Vries a pu rouler en essais libres avec la Mercedes de Lewis Hamilton, l’Aston Martin de Sebastian Vettel ou encore la Williams d’Alex Albon l’an dernier lorsqu’il a remplacé le Thaïlandais au Grand Prix d’Italie à Monza.

Interrogé sur les similitudes et les différences entre les différentes catégories dans lesquelles il avait concouru jusqu’à présent dans sa carrière, De Vries a déclaré : « J’ai eu beaucoup de chance de courir dans de nombreuses voitures différentes, d’avoir vu de nombreuses équipes différentes, même en Formule 1. »

« Et je pense que ce que j’ai appris, c’est qu’évidemment, toutes sortes de championnats et de voitures nécessitent des compétences subtiles différentes ou des atouts légèrement différents pour réussir. »

« Mais cela reste une voiture de course, et je dirais que les bases de la course sont à peu près les mêmes dans toutes les séries et voitures de course. »

« Mais après avoir pu expérimenter toutes ces différentes voitures, championnats et équipes, je pense que cela m’a rendu très complet. »

« Cela m’a donné l’occasion de regarder à l’intérieur de nombreux environnements différents, de voir comment ils fonctionnent et de voir où certaines organisations et équipes ont des forces et des faiblesses différentes. »

« Donc, j’arrive en Formule 1 en tant que débutant… mais je pense que la valeur que je peux apporter à l’équipe est évidemment l’expérience que j’ai acquise à travers les différents championnats et les voitures avec lesquelles j’ai pu courir dans le passé. »

Lorsqu’on lui a demandé de nommer une qualité spécifique qui différencie une monoplace de F1 des autres machines qu’il avait pilotées, De Vries a répondu : « En termes de différences entre toutes ces voitures, je dirais que la Formule 1 se démarque vraiment parce qu’elle est extrêmement rapide. »

« Le niveau d’appui, les vitesses dans les virages, le freinage et la décélération, c’est tellement extrêmement élevé… rien ne s’en rapproche. »

« Bien sûr, les bases de la course restent les mêmes, mais les charges et les vitesses auxquelles une voiture de Formule 1 fonctionne sont juste à un autre niveau. »

« Je dirais que la Formule E se démarque car elle nécessite beaucoup de réflexion cognitive pendant la course, nécessite probablement plus de maniabilité que n’importe quelle autre voiture. Mais en termes de sensations, une Formule 1 est juste à un autre niveau. »

Après la troisième course de l’année disputée à Melbourne en Australie, Nyck de Vries occupe l’avant dernière place du classement des pilotes et n’a toujours pas ouvert son compteur de points.

Ferrari accepte la décision de la FIA mais veut entamer des discussions

Ferrari n’a pas tardé à réagir après que la FIA a refusé à l’équipe italienne l’ouverture d’une nouvelle enquête concernant la pénalité infligée à Carlos Sainz au Grand Prix d’Australie 2023.

Au Grand Prix d’Australie, Carlos Sainz a percuté l’Aston Martin de Fernando Alonso au premier virage lors du restart de la course après une période sous drapeau rouge. Pour cet accrochage involontaire, Sainz a écopé d’une pénalité de cinq secondes sur son temps final, ce qui l’a fait chuter de la quatrième place à la P12 en dehors des points.

Ferrari a soumis à la FIA une demande de révision de cette pénalité le jeudi 06 avril, car l’équipe de Maranello regrette le fait que les commissaires de course ont pris la décision de pénaliser l’Espagnol en un temps record, Frederic Vasseur estimant qu’ils auraient pu attendre la fin de la course pour au moins discuter avec les pilotes.

Cette demande de révision de Ferrari a été étudiée ce mardi 18 avril, mais les commissaires de la FIA ont estimé que l’équipe italienne n’avait apporté « aucun nouvel élément important et pertinent qui n’était pas disponible pour les parties demandant la révision au moment de la décision concernée » et a donc décidé de rejeter la demande de Ferrari.

Immédiatement après la décision de la FIA, Ferrari a publié un court communiqué dans lequel l’écurie italienne indique qu’elle prend acte de la décision, mais que des discussions « plus larges » seront entamées dans les prochaines semaines avec toutes les parties concernées afin de maintenir un « niveau élevé d’équité » dans le sport.

« Nous reconnaissons la décision de la FIA de ne pas nous accorder un droit de révision concernant la pénalité infligée à Carlos Sainz lors du Grand Prix d’Australie 2023. » peut-on lire dans un communiqué publié par l’écurie de Maranello ce mardi.

« Nous sommes naturellement déçus et avons estimé que nous avions fourni suffisamment d’éléments nouveaux pour que la FIA réexamine la décision, notamment dans le contexte des conditions particulières et des multiples incidents survenus lors du redémarrage final. »

« Nous sommes cependant respectueux du processus et de la décision de la FIA. Nous sommes maintenant impatients d’entamer des discussions plus larges avec la FIA, la F1 et toutes les équipes, dans le but d’améliorer encore le maintien de l’ordre dans notre sport, afin d’assurer le plus haut niveau d’équité et de cohérence que notre sport mérite. »

Krack impressionné par la détermination de Fernando Alonso

Mike Krack, le directeur d’Aston Martin, a expliqué à quel point le double champion du monde Fernando Alonso a contribué à faire évoluer l’équipe du constructeur britannique depuis son arrivée au cours de l’hiver.

Après avoir quitté Alpine à la fin de la saison 2022, Fernando Alonso s’est immédiatement mis au travail avec sa nouvelle équipe Aston Martin dès les essais de fin de saison à Abou Dhabi et l’espagnol – qui débute sa vingtième saison en Formule 1 – a apporté avec lui une détermination sans faille et une motivation extrême comme l’explique son patron, Mike Krack.

« Il a apporté beaucoup d’énergie, beaucoup de positivité lorsqu’il est arrivé. Il donne l’exemple à chaque instant. » a déclaré Mike Krack à propose d’Alonso.

« Il est là très tôt, il travaille très dur et c’est cet exemple que tout le monde voit et auquel on s’accroche, cela donne un niveau de motivation supplémentaire. »

« Je pense que le fait d’avoir chanté son nom [par les mécaniciens d’Aston Martin sous le podium à Djeddah] a été comme une confirmation qu’il a vraiment beaucoup apporté à l’équipe. »

« Si quelqu’un m’avait dit que nous aurions trois podiums après les trois premières courses, je ne l’aurais pas cru. Fernando montre quel champion nous avons, il est incroyable avec sa constance. »

« Si vous regardez toutes les séances [d’essais], il a toujours été là. Les essais libres 1, les deux, les trois, il est toujours là, il pousse au maximum tout le temps. »

Après le Grand Prix d’Australie – troisième manche du championnat du monde 2023 – Fernando Alonso occupe la troisième place au classement des pilotes avec neuf points de retard sur Sergio Perez.

Officiel : l’appel de Ferrari rejeté par la FIA

La FIA a décidé de rejeter le droit de révision demandé par Ferrari concernant la pénalité infligée à Carlos Sainz au Grand Prix d’Australie, troisième manche du championnat du monde 2023 de F1.

Au Grand Prix d’Australie, Carlos Sainz a percuté l’Aston Martin de Fernando Alonso au premier virage lors du restart de la course après une période sous drapeau rouge. Pour cet accrochage involontaire, Sainz a écopé d’une pénalité de cinq secondes sur son temps final, ce qui l’a fait chuter de la quatrième place à la P12 en dehors des points.

Presque une semaine après l’arrivée du Grand Prix d’Australie, Ferrari a soumis à la FIA une demande de révision de cette pénalité le jeudi 06 avril, car l’équipe de Maranello regrette le fait que les commissaires de course ont pris la décision de pénaliser l’Espagnol en un temps record, Frederic Vasseur estimant qu’ils auraient pu attendre la fin de la course pour au moins discuter avec les pilotes.

Cette demande de révision de Ferrari a donc été étudiée ce mardi 18 avril, mais les commissaires de la FIA ont estimé que l’équipe italienne n’avait apporté « aucun nouvel élément important et pertinent qui n’était pas disponible pour les parties demandant la révision au moment de la décision concernée. »

La requête de Ferrari est donc rejetée et Carlos Sainz conserve sa douzième place au Grand Prix d’Australie 2023 dont les résultats sont désormais définitifs et visibles ici.

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Le Sprint de Bakou met Mercedes sous pression

Toujours dans le but de combler l’écart avec Red Bull, Mercedes poursuit son travail de développement sur sa monoplace et profite de la pause printanière de trois semaines avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan pour concevoir de nouvelles pièces pour sa W14.

Cependant, le directeur technique, James Allison, reconnaît que la quatrième manche de l’année offre son lot de défis puisqu’il s’agit d’un week-end de course Sprint, ce qui signifie que les équipes n’auront que très peu de temps pour trouver la configuration idéale avant d’attaquer la séance de qualifications du vendredi après-midi (elles n’auront qu’une seule séance d’essais libres le vendredi matin, ndlr).

Dans ce contexte, Mercedes – qui cherche à améliorer les performances de sa monoplace avec de nouvelles pièces – ne devra pas se louper et ces nouveaux composants devront fonctionner immédiatement sur la W14, sans quoi l’équipe du constructeur allemand pourrait se retrouver en difficulté à Bakou.

« Bakou est problématique, parce qu’il s’agit du premier week-end Sprint de l’année et le Sprint récompense vraiment les équipes qui peuvent débarquer avec une configuration de départ assez rentable et prête pour les qualifications, parce que le temps est compressé lors d’un week-end Sprint. » explique James Allison.

« Donc, ce sont des choses sur lesquelles nous allons travailler et j’espère que nous travaillerons bien et que nous aurons une bonne performance dès notre arrivée à Bakou. »

Allison a ajouté que Mercedes travaille d’arrache-pied pour développer de nouvelles pièces mécaniques, notamment au niveau de la suspension, afin de rendre la W14 plus équilibrée pour les pilotes.

« Nous travaillons dans le bureau de design pour apporter des pièces mécaniques à la voiture, dont certains composants de suspension différents qui, selon nous, aideront l’équilibre sous-jacent de la voiture et rendront la voiture plus maniable. Cela voudra dire que les pilotes auront plus confiance pour pousser jusqu’à la limite. »

« Nous travaillons également sur les boucles de simulation normales et de routine qui nous permettent de nous préparer pour les week-ends de course à venir, en nous assurant d’avoir une bonne voiture lorsque nous arriverons à la course. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Mercedes occupe la troisième place du championnat du monde des constructeurs avec neuf points de retard sur Aston Martin.

Le projet Audi F1 a « décollé » ces derniers mois

Dans le cadre d’une présentation de son projet F1 au marché chinois, le constructeur Audi a donné un aperçu de l’avancement actuel du projet lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à Shanghai.

À partir de 2026, Audi participera au championnat du monde de Formule 1 avec sa propre équipe d’usine et un moteur développé en Allemagne et visiblement le projet avance bien avec les bases du futur groupe propulseur déjà posées.

« Le projet Audi Formule 1 a vraiment décollé ces derniers mois. » a déclaré Oliver Hoffmann, membre du conseil d’administration pour le développement technique d’Audi AG, lors d’une présentation en Chine.

« Dans la phase de conception en cours du groupe motopropulseur, les bases de notre groupe motopropulseur pour 2026 sont posées aujourd’hui. »

« Nous accordons une grande importance au travail de détail, par exemple sur les matériaux ou les technologies de fabrication, et nous nous concentrons également sur des sujets tels que la gestion de l’énergie de la transmission hybride. »

« Après tout, l’efficacité est un facteur clé de succès pour la Formule 1 et la mobilité du futur, ces approches feront progresser les deux mondes. » a ajouté Hoffmann.

Pendant ce temps, la constitution de l’équipe sur le site de Neuburg, sous l’égide de la société Audi Formula Racing GmbH spécialement fondée, bat son plein avec déjà plus de 260 employés à pied d’oeuvre. Le noyau de l’équipe de développement est composé d’employés expérimentés d’Audi Sport et d’Audi possédant de nombreuses années d’expertise diversifiée dans le sport automobile électrique.

Ils sont rejoints par des spécialistes ayant une expertise en Formule 1 qui ont été recrutés à l’extérieur et viendront renforcer l’équipe de manière ciblée. D’ici la fin de l’année, l’embauche du personnel devrait être terminée, et l’équipe sera composée de plus de 300 employés.

Dans le même temps, le Competence Center Motorsport de Neuburg sera agrandi pour le projet de Formule 1. À partir du second semestre, des bancs d’essai supplémentaires pour le développement des groupes motopropulseurs seront installés dans un nouveau bâtiment d’une surface au sol d’environ 3 000 mètres carrés.

Une conception modulaire permettra de mettre en service les bancs d’essai ultramodernes avant même l’achèvement complet du bâtiment au début de 2024. L’approvisionnement en électricité et en chaleur à Neuburg est déjà neutre en CO₂ : l’installation est alimentée en chauffage à partir de la chaleur résiduelle industrielle et de l’électricité verte des centrales hydroélectriques.

La FIA a d’ailleurs déjà décerné à l’installation son label environnemental trois étoiles, la plus haute distinction pour la préservation et la durabilité de l’environnement. L’objectif d’Audi est de continuer à fournir une énergie neutre en CO2 pour le projet de Formule 1 à Neuburg et d’établir une alimentation en énergie régénérative sur le site.

L’accent mis sur la durabilité et la rentabilité sous la forme d’un plafond budgétaire a été un facteur important pour l’entrée d’Audi en Formule 1, qui a été officiellement annoncée fin août 2022, alors que le constructeur allemand a sélectionné l’équipe Sauber en tant que partenaire stratégique.

Les petites superstitions de Christian Horner

Le directeur de Red Bull Racing, Christian Horner, a révélé que par superstition, il assistait au départ des Grands Prix de F1 uniquement depuis le garage de son équipe depuis quelques années maintenant.

Durant quelques saisons, les directeurs d’équipe ne pouvaient pas se rendre sur le muret des stands lors du départ d’un Grand Prix par mesure de sécurité, mais cette règle a été modifiée et ils sont autorisés depuis quelques années maintenant à regarder le départ depuis la passerelle de commandement.

Cependant, le directeur de Red Bull a expliqué pourquoi il a choisi de continuer à vivre les départs des courses depuis le garage aux côtés de ses mécaniciens, plutôt que de prendre place sur le muret des stands comme le font la plupart de ses homologues.

« Je suis toujours resté dans le garage pour le départ d’un Grand Prix, et c’était même réglementaire, car vous deviez être dans le garage, puis cette règle a été modifiée il y a quelques années. » nous explique Christian Horner dans une vidéo publiée par son équipe.

« Mais depuis, nous avons gagné 95 courses avec moi faisant cela. Donc, je me suis demandé pourquoi je devrais changer mes habitudes d’une vie maintenant. »

« Je pense qu’il y a certaines petites choses superstitieuses qui s’immiscent dans votre préparation et qui vous aident à vous mettre mentalement dans le bon état d’esprit que vous devez avoir pour un Grand Prix et cela en fait partie. »

Immédiatement après le départ, Christian Horner reprend à chaque fois sa place sur le muret des stands aux côtés de ses ingénieurs. Lors de la dernière course disputée à Melbourne, le Britannique a vécu le départ depuis le garage et son pilote Max Verstappen a remporté l’épreuve.

Comment se déroulent les week-ends en F1 Academy ?

Alors que les quinze fille de la F1 Academy – série de monoplaces 100% féminine – s’apprêtent à participer à la première manche de la saison 2023 fin avril sur le tracé de Spielberg en Autriche, nous vous expliquons comment les week-ends de course vont se dérouler tout au long de l’année.

La saison inaugurale de la F1 Academy (voir toutes les pilotes ici) débutera en Autriche le 28 avril. La campagne comprend sept manches de 3 courses chacune, soit un total de 21 courses, dont une finale en tant qu’événement de soutien au Grand Prix des États-Unis de Formule 1 du 20 au 22 octobre sur le tracé d’Austin au Texas. Les circuits visités cette saison sont ceux de Spielberg, Valence, Barcelone, Zandvoort, Monza, Paul Ricard et Austin.

Le format des week-ends de course pour cette première saison de la F1 Academy est programmé sur trois jours (vendredi/samedi/dimanche) sauf pour la manche d’ouverture en Autriche où les pilotes ne rouleront que le vendredi et le samedi.

Deux séances d’essais libres 

Lors de chaque week-end de course, les quinze filles de la F1 Academy disposeront de deux séances d’essais libres de 40 minutes chacune. Ces séances sont toutes programmées le vendredi sur les sept manches de la saison 2023 et les horaires seront publiés par la F1 Academy avant chaque événement.

Deux séances de qualifications

Lors de chaque week-end de course, les pilotes devront participer à deux séances de qualifications de 15 minutes chacune programmées le vendredi après les essais libres. 

La première séance de qualifications détermine la grille de départ de la première course longue de 30 minutes + 1 tour. Le résultat de cette première séance qualificative détermine également la grille de départ de la course 2, mais le top 8 sera en grille inversée. Cette deuxième course durera 20 minutes + 1 tour.

Enfin, la deuxième séance de qualifications détermine la grille de départ de la course 3 qui durera 30 minutes + 1 tour. Pas de grille inversée en revanche pour cette dernière course du week-end.

Il est bon de noter que deux points seront attribués à la pilote ayant signé la pole position à chaque séance de qualifications, ce qui veut dire qu’une pilote peut marquer jusqu’à 4 points uniquement en signant le meilleur temps lors des deux séances de qualifications du week-end.

Barème des points F1 Academy 

En ce qui concerne le barème des points en F1 Academy, ce dernier est basé sur celui de la Formule 1 (25,18,15,12,10,8,6,4,2,1), tandis que le meilleur tour en course peut également rapporter un point comme en F1.

Il est bon de noter que pour la course 2 dont la grille de départ sera inversée, seules huit pilotes marqueront des points à l’arrivée de l’épreuve avec un maximum de 10 points (+ 1 point pour le tour le plus rapide) pour celle qui remporte cette course 2.

Ci dessous, vous pouvez retrouver le barème des points détaillé pour les trois courses programmées durant un week-end ainsi que le détail du format des week-ends :

Vers un retour de la F1 en Allemagne grâce à Audi ?

Jorn Teske, le directeur général du Hockenheimring, se dit complétement ouvert à l’idée d’organiser une rotation avec le tracé du Nürburgring si cela peut permettre à la Formule 1 de revenir en Allemagne sur du long terme.

La Formule 1 ne se rend plus en Allemagne depuis la saison 2020 lorsque le Grand Prix de l’Eifel s’est disputé à huis clos sur le tracé du Nürburgring en pleine crise sanitaire du Covid-19. Mais depuis l’annonce officielle de l’arrivée du constructeur allemand Audi en F1 à partir de 2026, certaines rumeurs suggèrent qu’une rotation entre les deux circuits du Nürburgring et d’Hockenheim pourrait devenir une réalité.

Interrogé sur ces rumeurs, le PDG du tracé d’Hocknheim se dit très heureux de constater que l’arrivée d’Audi en Formule 1 puisse éventuellement faire revenir la catégorie reine dans le pays.

« Nous attendons avec impatience de nouvelles discussions pour un retour de la Formule 1 en Allemagne, et nous sommes heureux que l’arrivée d’Audi ait apporté une nouvelle dynamique. » a déclaré Jorn Teske à Sport 1.

« Bien sûr, le contact avec la Formule 1 n’a jamais été rompu, mais cela ne signifie pas pour autant qu’il y a quelque chose de nouveau à annoncer. »

« Nous savons que la Formule 1 et nous avons un grand intérêt à trouver des moyens à moyen terme qui garantiraient que la Formule 1 revienne régulièrement en Allemagne. Mais nous savons aussi que ce n’est pas facile. »

« Donc, lorsqu’un acteur mondial comme Audi ouvre de nouvelles voies, nous nous en félicitons et sommes très intéressés à échanger des idées avec toutes les personnes impliquées. »

« Nous voulons vraiment que la Formule 1 revienne en Allemagne. Nous savons à quel point le summum du sport automobile est important pour un circuit automobile d’une part, mais aussi pour toute la région d’autre part. »

« Nous savons que nous devons notre réputation à la Formule 1, et nous faisons tout notre possible pour qu’elle soit de retour. Mais nous restons aussi convaincus qu’une course de Formule 1 ne doit pas nous ruiner. A cet égard, il faut chercher les moyens de concilier les différents intérêts. »

« Nous avons déjà dit par le passé qu’il ne s’agissait pas du tout de gagner beaucoup d’argent avec la Formule 1. Nous ne voulons tout simplement pas afficher des pertes. Si nous trouvons le moyen d’y parvenir, ou si quelqu’un peut nous enlever ce risque, alors rien ne nous empêchera de travailler sur les détails. »

« Mais si comme par le passé vous payez un droit d’entrée plus élevé qui peut difficilement être refinancé par la vente de billets et des ventes parallèles, nous ne pensons pas que ce soit réaliste. »

A propos d’une éventuelle rotation avec le Nürburgring, Jorn Teske insiste sur le fait qu’il n’y voit aucune objection et qu’il s’agit même d’une très bonne idée.

« Je pense que c’est une très bonne idée d’avoir une solution alternative. Je peux comprendre que la Formule 1 veuille de la variété dans le calendrier des courses. D’un autre côté, nous ne ferions que mobiliser les énormes ressources nécessaires pour organiser une course de Formule 1 tous les deux ans. »

« Cependant, nous continuerions à conserver l’image et le statut d’un circuit de Formule 1. A cet égard, c’est absolument l’idéal. »

« S’il y avait alors une rotation des deux circuits allemands, c’est à dire avec les collègues du Nürburgring, cela conviendrait parfaitement aux fans allemands et à moi-même. »

Pierre Gasly dresse un bilan après trois courses avec Alpine

Après les trois premières courses de l’année, Pierre Gasly a connu les montagnes russes en termes d’émotions avec des hauts comme au GP de Bahreïn où il a terminé dans les points après avoir pris le départ depuis le fond de la grille et des bas comme en Australie où il a dû abandonner en raison d’un crash avec son coéquipier.

Classé douzième au championnat du monde des pilotes avec quatre points inscrits jusqu’à présent, Pierre Gasly est bien conscient qu’il reste encore un long chemin pour lui et son équipe Alpine avant de pouvoir penser à des podiums et des victoires.

« Je dois dire que j’ai apprécié l’année jusqu’à présent, même si elle a été loin d’être parfaite. À l’heure actuelle, le top 10 est l’endroit où nous sommes en termes de performances absolues. » confie Pierre Gasly dans une chronique pour le site de la F1.

« J’étais content d’être en Q3 à Djeddah mais encore une fois je ne suis pas satisfait de la façon dont tout s’est déroulé. J’ai des normes élevées pour moi-même et il y avait plus sur la table là-bas. »

« Je suis également réaliste, et je sais qu’il faudra toujours un certain temps pour être complètement connecté avec l’équipe et la voiture et nous n’en sommes pas encore là, mais pas très loin. »

« Avec des tests limités, de courtes séances d’essais, je trouve un pour cent à chaque fois que je monte dans la voiture, et je sais que les performances ne feront que s’améliorer. »

Le Français est ensuite revenu sur le Grand Prix d’Australie qui s’est soldé par un double abandon pour Alpine après que les deux pilotes se soient percutés au premier virage en fin de course.

« Australie… par où commencer ? Je pense, tout d’abord, en regardant les aspects positifs, que c’était un pas satisfaisant dans la bonne direction. En fait, c’était un très grand pas pour l’équipe d’ailleurs. » a jouté Gasly, qui se battait pour les points avant son abandon à Melbourne.

« Je ne veux pas en dire trop sur la course, à part à quel point j’étais satisfait de la façon dont 98% de celle-ci s’est déroulée pour nous. »

« Malheureusement, les circonstances ont changé et nous sommes repartis les mains vides. Ce n’est jamais agréable d’être aussi frustré. Réaliser une bonne performance et se faire arracher le résultat à la fin a été douloureux. »

« Je n’ai pas voulu trop y réfléchir après la course – juste pour exprimer ma déception – et essayer de m’en remettre le plus vite possible. En équipe, nous avons évidemment débriefé en interne, dont nous garderons le résultat pour nous. »

« Mais à terme, il faut tirer parti de la remontée des performances et comprendre comment tirer le maximum de la voiture à Bakou [prochaine course de la saison] où je suis déterminé à repartir avec une grosse performance. »

Tourné vers Bakou…

« Je suis une personne très positive et j’aime toujours regarder vers l’avant et non vers le passé. Comme je l’ai dit, l’Australie est derrière nous et déjà l’équipe et moi travaillons très dur et visons une bonne performance pour Bakou et au-delà, avec un meilleur résultat. »

A Bakou, les équipes participeront au premier week-end de course Sprint de la saison sur un tracé urbain très rapide et sur lequel la moindre erreur va se payer cash. Pierre Gasly – bien conscient des risques – se veut toutefois confiant car le Normand a toujours bien performé sur ce circuit par le passé.

« Ce sera un format un peu différent là-bas, qui sera sans doute intéressant. Mais il faudra bien débuter car il n’y aura pas beaucoup de temps à perdre lors des essais. »

« Bakou est un méga, méga circuit. J’adore courir là-bas – cinquième la saison dernière, podium l’année précédente – alors voyons ce que cette année nous réserve. »

« C’est un endroit où vous devez rester éveillé, être patient et y aller juste pour gagner car tout peut arriver sur ce genre de piste. C’est le premier Sprint de l’année, et le tout premier à Bakou, donc ça va certainement être très excitant. »

Le Grand Prix d’Azerbaïdjan est programmé du 28 au 30 avril. La F1 devrait également tester un nouveau format de week-end à Bakou avec l’introduction d’une deuxième séance qualificative…

Haas estime avoir la sixième meilleure F1 de la grille

Après les trois premières manches de la saison 2023, l’équipe Haas a réussi à terminer dans les points à deux reprises en Arabie Saoudite et en Australie et occupe donc la septième place au championnat du monde des constructeurs avec un point de moins que Alpine et un de plus que Alfa Romeo.

Le directeur de l’écurie, Guenther Steiner, pense que ce début de saison 2023 a montré à quel point son équipe a progressé cette année et estime que Haas a désormais la capacité de se battre à la régulière avec des équipes telles que Alpine ou encore McLaren au sein d’un peloton incroyablement resserré cette année.

S’exprimant après le Grand Prix d’Australie où Nico Hülkenberg a été classé septième d’une course chaotique, Steiner a insisté sur le fait que ce résultat n’était pas seulement dû à la chance : « C’est une bonne sensation lorsque vous pouvez attaquer et que vous n’avez pas seulement à défendre. » a déclaré Steiner à Racer.

« Vous savez que vous pouvez sortir, attaquer et obtenir quelque chose et que vous n’avez pas à espérer que quelque chose n’aille pas pour quelqu’un d’autre. Vous savez que vous pouvez le faire avec vos propres moyens. »

« Nous devons insister sur le fait que nous n’avons pas eu de chance dans une situation [en Australie], comme par exemple pour l’une des McLaren [celle de Piastri] qui a terminé huitième et qui a eu un peu plus de chance que nous [suite au carnage du premier virage lors de la dernière relance de la course à Melbourne]. »

« Nous avons aussi montré lors de ces trois courses que nous sommes entrés deux fois en Q3 au mérite, sans coup de chance. »

« Tout le monde pense que nous avons besoin d’un peu de chance, mais moi je pense que nous avons au moins la sixième meilleure voiture. Nous avons marqué des points dans deux des trois courses et sommes passés deux fois en Q3. »

Sur les sept points inscrits au championnat du monde des constructeurs, six ont été marqués par le nouveau pilote de l’équipe Nico Hülkenberg. Steiner se dit très impressionné par la rapidité à laquelle l’Allemand a réussi à s’adapter pour sa première saison de titulaire après quelques années en dehors de la Formule 1.

« Je suis impressionné par Nico, la rapidité avec laquelle il s’est adapté à la voiture et à l’équipe. » a ajouté Guenther Steiner.

« Il essaie toujours d’en tirer le meilleur parti [de la voiture], mais ce n’est pas toujours facile parce qu’il n’y a plus de milieu de peloton. »

« Il y a les quatre leaders [Red Bull, Aston Martin, Mercedes et Ferrari, ndlr] et le reste du peloton. Il n’y a plus personne de faible. C’est là où nous nous battons pour le moment, et nous nous battons en tête de ce peloton. » conclut Steiner.

La F1 pleinement tournée vers la génération Alpha

Avec la popularité croissante de la Formule 1 dans le monde – notamment grâce à Netflix et sa série Drive to Survive – et l’avènement des réseaux sociaux, les dirigeants de la catégorie reine doivent redoubler d’efforts pour satisfaire un nouveau public issu en grande partie de la génération Alpha (personnes nées à partir de 2010).

Pour ce nouveau public, l’aspect « historique » des Grands Prix de Formule 1 tels que celui de Belgique, d’Italie ou encore de Grande-Bretagne, a beaucoup moins d’impact que pour les « millénariaux’ et c’est principalement pour cette raison que la catégorie reine souhaite faire évoluer son offre en choisissant de nouvelles destinations et en mettant en place de nouveaux formats de week-ends comme l’introduction des courses Sprint par exemple.

Dans ce contexte, l’arrivée de nouvelles destinations au calendrier de la F1 pour séduire cette nouvelle génération de fans est donc inévitable, comme le confirme une nouvelle fois le PDG de la catégorie reine.

« Aujourd’hui, l’aspect financier est énorme, mais nous devons protéger la qualité des événements et du sport. » a déclaré le PDG de la F1 à Sky Sports.

« Lorsque l’aspect « historique » n’est lié qu’au fait de regarder en arrière, cela est un problème. Mais si vous vous concentrez sur le développement du sport, alors l’aspect « historique » peut avoir une grande valeur. »

« Il est de notre devoir de nous assurer qu’ils – par exemple Monza, qui est un endroit formidable – investissent dans les infrastructures pour le futur, dans les services pour les fans. »

Contrairement à ce que beaucoup pensent, la Formule 1 est un sport mondial et ne peut plus désormais se cantonner à rester en Europe. A ce titre, de nouvelles destinations sont toujours à l’étude et l’Afrique est évidemment au cœur des discussions.

Lorsqu’on lui demande si des discussions sérieuses sont en cours au sujet d’une éventuelle course sur le continent africain, Domenicali a répondu : « A 100%. L’Afrique est toujours un continent sur lequel nous travaillons très dur. »

« Comme je l’ai toujours dit, nous devons trouver les bons partenaires, le bon plan à moyen terme. Ce que je veux éviter, c’est qu’on y aille une année et qu’on l’oublie ensuite. »

« Nous travaillons pour essayer de trouver une solution pour le meilleur du sport, pour le meilleur du pays. » a ajouté l’Italien, alors que le candidat le plus probable en Afrique reste le tracé de Kyalami en Afrique du Sud.

Cette saison, la Formule 1 se rend aux Etats-Unis pour y disputer trois Grands Prix à Miami, Austin et Las Vegas, mais bien que Domenicali a laissé entendre qu’il a déjà été approché par des promoteurs asiatiques et américains, il a insisté sur le fait que la Formule 1 ne prévoit pas d’ajouter d’autres courses dans ces régions du monde « dans les prochaines années ».

« Il y a beaucoup d’intérêt de la part de l’extrême-orient, et encore plus d’intérêt pour les Etats-Unis. Mais en ce moment nous en avons déjà trois ce qui, je pense, est le bon nombre pour les deux prochaines années. »

« Le plus important est que chaque Grand Prix doit être différent en termes de personnalité. Nous voulons que la ville [hôte] vive l’événement, c’est la magie de la Formule 1. »

Aucune discussion avec Londres

Il y a quelques semaines, l’idée d’organiser un Grand Prix de F1 dans les rues de Londres a refait surface dans la presse britannique, mais le PDG de la catégorie reine a révélé qu’il n’y avait eu « aucune discussion » jusqu’à présent avec les promoteurs.

« Pourquoi pas ? Ce serait formidable, mais je pense que Londres a peut-être d’autres priorités à aborder. Mais, bien sûr ce serait un excellent projet. »

« Nous sommes prêts à en discuter parce que Londres est l’endroit où nous avons nos bureaux. Donc, ce ne serait pas mal, les déplacements seraient faciles. » a ajouté Domenicali.

Moins d’essais libres à l’avenir…

Alors que les passionnés de F1 de longue date attendent avec impatience les premiers essais libres du week-end chaque semaine et sont même prêts à se lever à 02h00 du matin pour les suivre [en Australie par exemple], les nouveaux fans eux sont moins intéressés de suivre des séances durant lesquelles il ne se passe pas grand chose.

La Formule 1 a donc bien compris que ces séances d’essais libres doivent être plus « funs » et va donc tester un nouveau format lors d’un week-end de course Sprint avec le remplacement de la deuxième séance d’essais libres par une seconde séance qualificative.

Ce sera le cas notamment à Bakou lors de la quatrième manche de l’année, et si ce nouveau format séduit, il pourrait être généralisé à l’avenir avec, pourquoi pas, des courses Sprint lors de chaque week-end de Grand Prix.

Suppression des EL2 : « un bon concept » selon James Vowles

Le directeur de l’équipe Williams, James Vowles, a indiqué que les règles concernant le nouveau format de week-end Sprint sont toujours en cours de finalisation, mais que l’idée de supprimer les EL2 pour les remplacer par une deuxième séance de qualifications est bonne pour le sport.

Bien que ce ne soit pas encore officiel [nous attendons le vote du 25 avril], les directeurs des différentes équipes de la grille se sont tous mis d’accord sur le fait que la deuxième séance d’essais libres lors d’un week-end Sprint [c’est à dire lorsqu’une course Sprint est au programme le samedi] devait être supprimée pour la remplacer par une deuxième séance de qualifications afin d’offrir aux fans encore plus de spectacle.

Déroulé du week-end sans les EL2 

Habituellement lors d’un week-end de course Sprint, les pilotes participent à une première séance d’essais libres le vendredi, puis à la séance de qualifications le vendredi après-midi dont le résultat détermine la grille de départ de la course course Sprint programmée le samedi après-midi après une deuxième et dernière séance d’essais libres normalement programmée le samedi matin.

Dans le cadre du week-end remanié qui sera testé à Bakou fin avril, les pilotes participeront toujours à la première séance d’essais libres du vendredi, avant de participer à une séance de qualifications le vendredi après-midi dont le résultat déterminera la grille de départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan de dimanche.

Le samedi, la deuxième séance d’essais libres sera supprimée et remplacée par une seconde séance de qualifications qui déterminera la grille de départ de la course Sprint programmée le même jour dans l’après-midi.

« Concernant ce nouveau format, il y a d’abord et avant tout eu une très bonne réunion où moi-même et d’autres directeurs d’équipes nous sommes assis et avons discuté sur ce qui serait bon pour le sport. » a expliqué James Vowles lors d’un entretien avec SiriusXM.

« Cette discussion – je pense – n’aurait jamais pu avoir lieu il y a cinq ans, car tout était question d’individu et de ce qui était le mieux pour votre équipe à l’époque. »

« Nous avons donc convenu qu’actuellement les EL2 [durant un week-end Sprint] ne sont pas bons…c’est une session d’essais libres, une heure durant laquelle nous ne faisons pas grand chose. Nous tournons en rond, mais nous n’apprenons pas grand chose. »

« Donc, la question a été de savoir si nous devions changer cela en une séance de qualifications, et il y a eu des discussions très positives autour de la table, et c’est une bonne direction pour le sport. Mais, il faut le faire de la bonne manière. »

« Je pense que globalement le concept est bon. Le sport sera beaucoup plus intéressant si nous avons une deuxième séance de qualifications. Nous avons juste besoin de définir les règles. »

« Ensuite, il y aura un vote pour s’assurer que nous sommes tous satisfaits et que nous avons le bon ensemble de règles qui font avancer les choses. Donc, ce nouveau format est actuellement au stade de la proposition et, espérons-le, passera à une étape complète plus tard. »

Récemment, le directeur de Ferrari, Fred Vasseur, a indiqué que tous les chefs d’équipes étaient « alignés » sur la question du changement de format de week-end à Bakou, ce qui veut dire que le vote du 25 avril ne sera qu’une simple formalité et que le nouveau format entrera en vigueur lors du week-end du Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Le milliardaire Calvin Lo discute avec des équipes de F1 potentielles

Le milliardaire basé à Hong Kong Calvin Lo – dont nous vous avions déjà parlé il y a quelques mois – a de nouveau confirmé son intention de voir une plus grande présence asiatique en F1 et indique qu’il est en pourparler avec de nouvelles équipes potentielles.

Le directeur général du courtier d’assurance RE Lee International a déclaré cette semaine à l’agence Reuters qu’il envisageait de soutenir une équipe pour une éventuelle entrée en F1 en 2026 et que l’argent n’était pas le principal obstacle.

« La partie financière, croyez-le ou non, pour moi n’est en fait pas le plus gros problème. » a déclaré Lo à Reuters.

« Il s’agit en fait d’arriver à rassembler toute l’expertise… les mécaniciens, toute l’équipe en une seule unité. En ce moment, il y a quelques opportunités qui se présentent, qui se sont présentées, et nous discutons assez sérieusement avec quelques équipes. »

L’instance dirigeante de la Formule 1 peut recevoir des offres de nouvelles équipes potentielles avec une date limite provisoirement fixée au 30 avril, bien que Lo ait indiqué que cette date avait été repoussée à mai. Calvin Lo a également déclaré qu’une équipe potentielle à qui il parlait avait déjà postulé et qu’une autre était également sur le point de se lancer.

Autre point important, Calvin Lo est lié financièrement à l’équipe Williams déjà présente sur la grille, mais a précisé qu’un accord de non-divulgation l’empêchait de donner des détails sur son implication avec l’écurie de Grove.

« Je pourrais juste dire qu’il y a des implications par le biais de sociétés d’investissement pour co-investir dans cette équipe. » a ajouté Lo.

« Je pense que c’est tout ce que je pourrais dire, surtout maintenant que nous sommes… peut-être en train de faire une offre pour une nouvelle équipe pour 2026. »

Lo a également déclaré que la Formule 1, propriété de Liberty Media, « s’était trop concentrée sur les États-Unis » et devait accorder plus d’attention à l’Asie et à son potentiel.

« Je pense qu’il y a beaucoup plus de pilotes asiatiques, d’investisseurs, qui veulent se lancer dans ce sport – plus que nous ne pourrions jamais l’imaginer. »

« J’ai la chance de pouvoir en connaître beaucoup et ils ont sondé et exprimé leur intérêt à s’impliquer. J’aimerais voir la F1 impliquer davantage l’Asie, avec plus de talents asiatiques, pas seulement les pilotes mais aussi dans les coulisses. »

Bien qu’il ne souhaite pas nommer les équipes potentielles avec lesquelles il est en discussion, Calvin Lo a toutefois exclu toute implication dans une écurie entièrement américaine comme celle d’Andretti-Cadillac ou encore celle de Grand Prix Hitech.

Horner heureux de voir plus de femmes arriver dans le sport

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a apporté son soutien à la F1 Academy – une nouvelle série de monoplace réservée aux femmes – dont la saison inaugurale débute fin avril en Autriche sur le tracé de Spielberg.

La F1 a engagé 2,25 millions d’euros dans le projet de la F1 Academy qui vise à aider à développer et à préparer les jeunes pilotes féminines à progresser vers des niveaux de compétition plus élevés, dont la Formule 1.

Au total, quinze jeunes filles seront présentes sur la grille cette année (voir toutes les pilotes ici), alors que cinq équipes composent le plateau pour cette toute première saison de la F1 Academy, chacune engageant trois monoplaces pour constituer une grille de quinze voitures.

La saison 2023 comportera sept événements – dont certains durant les week-ends de F1 – comprenant trois courses chacun pour un total de 21 courses, plus 15 jours d’essais officiels.

Interrogé sur cette nouvelle série, le directeur de Red Bull, Christian Horner, a déclaré : « Je pense que c’est une bonne chose pour la F1 de s’impliquer. »

« C’est formidable de voir de plus en plus de femmes entrer dans le sport et à tous les niveaux, en tant que pilote, designer… nous voyons plus de femmes dans le paddock maintenant, dans des fonctions techniques, des rôles opérationnels. »

« Je pense que tout est une question d’inclusivité, et je pense que c’est génial. Je pense qu’il y a aussi un tel intérêt de la part des jeunes, avec un public composé de jeunes femmes qui suivent la Formule 1 maintenant. »

« Cela permettra de voir de plus en plus de filles vouloir s’impliquer au niveau local en karting, donc il y a un plus grand nombre de pilotes qui arriveront, il y aura plus d’ingénieurs aussi. C’est très excitant de voir la F1 ouverte à l’inclusion et à la diversité. »

Jusqu’à présent, l’épouse de Toto Wolff, Susie Wolff, reste la dernière femme à avoir participé à un week-end de course de F1 en pilotant pour Williams lors de la séance d’essais libres 1 du Grand Prix de Grande-Bretagne 2014 à Silverstone.

Les filles de la F1 Academy quant à elles ont déjà débuté les tests de pré-saison sur le tracé de Barcelone cette semaine, elles seront de nouveau en piste sur le tracé Paul Ricard en France les 18 et 19 avril prochains pour les deux dernières journées d’essais, avant de débuter la saison en Autriche le dernier week-end d’avril.

L’appel de Ferrari concernant la pénalité de Sainz étudié le 18 avril

L’appel de la Scuderia Ferrari concernant la pénalité reçue par son pilote Carlos Sainz au Grand Prix d’Australie 2023 sera étudiée le mardi 18 avril par les commissaires sportifs du Grand Prix d’Australie lors d’une audience virtuelle à laquelle sont convoqués le pilote et un représentant de l’écurie de Maranello.

Au Grand Prix d’Australie, Carlos Sainz a percuté l’Aston Martin de Fernando Alonso au premier virage lors du restart de la course après une période sous drapeau rouge. Pour cet accrochage involontaire, Sainz a écopé d’une pénalité de cinq secondes sur son temps final, ce qui l’a fait chuter de la quatrième place à la P12 en dehors des points.

Presque une semaine après l’arrivée du Grand Prix d’Australie, Ferrari a soumis à la FIA une demande de révision de cette pénalité le jeudi 06 avril, car l’équipe de Maranello regrette que les commissaires de course ont pris la décision de pénaliser l’Espagnol en un temps record, Fred Vasseur estimant qu’ils auraient pu attendre la fin de la course pour au moins discuter avec les pilotes.

Ce vendredi 14 avril, la FIA a confirmé avoir reçu cette demande de révision de la part de Ferrari et a indiqué qu’une audience virtuelle aura lieu le mardi 18 avril en présence du pilote [Carlos Sainz] et d’un représentant de l’équipe.

Le processus consistera à voir quel « élément nouveau significatif et pertinent » existe pour une éventuelle révision de la sanction. La demande de révision de l’équipe Ferrari concernant cette pénalité a toutefois très peu de chance d’aboutir à une annulation de la pénalité.

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Schumacher « choqué » par la quantité d’échanges dans le garage Mercedes

Après ses trois premiers mois passés en tant que pilote de réserve de l’écurie Mercedes, le jeune Mick Schumacher a livré un premier aperçu de son travail au quotidien au sein de l’une des équipes les plus performantes de la grille.

Débarqué à la fin de l’année dernière par la petite équipe Haas en raison d’un manque de résultat, Mick Schumacher s’est finalement retrouvé chez Mercedes où il occupe le poste de pilote de réserve et de développement de l’écurie du constructeur allemand.

Son objectif principal est de travailler dans le simulateur à l’usine de Brackley au Royaume-Uni dans les installations à la pointe de la technologie, ce qui a été véritablement impressionnant pour l’Allemand après deux saisons passées dans une structure plus modeste avec Haas.

« J’y ai passé beaucoup de temps ces premiers mois. C’est une installation très impressionnante. » explique Schumacher à propos de l’usine Mercedes à Brackley.

« Je l’ai visité en 2014 en tant que jeune pilote et je me suis même faufilé dans le simulateur à l’époque, mais tout est beaucoup plus grand maintenant qu’il ne l’était alors ! »

« C’est une installation à la pointe de la technologie, très impressionnante dans la façon dont les choses sont structurées et dont chaque détail est soigneusement pris en charge. Je m’habitue encore au niveau de préparation que vous voyez ici, et j’essaie d’absorber autant d’informations que possible. »

« De plus, il y a encore beaucoup de gens que je n’ai pas rencontrés, mais c’était amusant de connaître autant de collègues que possible [au cours de ses trois premiers mois de travail chez Mercedes, ndlr]. »

« Mon objectif principal jusqu’à présent a été de travailler dans le simulateur. Parce que j’ai piloté une voiture sous ce nouveau règlement [la Haas de l’an dernier, ndlr], j’ai une bonne compréhension de la façon de les conduire. »

« Cela m’a aidé dans mon rôle jusqu’à présent et, espérons-le, a ajouté de la valeur à l’équipe. Je chercherai à être une paire d’yeux et une ressource supplémentaires pour aider le programme de développement tout au long de l’année. »

« L’équipe du simulateur a été super gentille avec moi et c’est un plaisir de travailler avec eux. C’est impressionnant de piloter dans le simulateur parce qu’il est tellement à la pointe, et j’ai poussé pour en faire plus. »

« Il ne me suffit pas de m’asseoir sur la touche, je veux être utile partout où je peux. Bien sûr, ce n’est pas la vraie voiture et j’adorerais piloter la W14 ! »

En tant que pilote de développement, Schumacher Jr se rend également sur les circuits avec son équipe, et ce qui a le plus choqué le jeune allemand jusqu’à présent c’est la quantité d’informations partagées entre tous les ingénieurs présents dans le garage sur la piste.

« En tant que pilote, vous n’entendez généralement pas ce qui se passe entre tous les ingénieurs lorsque vous êtes sur la piste, donc les écouter pendant les sessions a été extrêmement intéressant. »

« J’ai été assez choqué par la première manche à Bahreïn, je ne m’attendais pas à une telle quantité d’échanges. » a ajouté Schumacher.

« Vous ne savez pas ce que vous manquez tant que vous n’en faites pas partie. Ce que j’apprécie vraiment en travaillant avec ces ingénieurs, c’est qu’ils vous écoutent sincèrement et que votre opinion compte, et ce qui est spécial d’un point de vue émotionnel, c’est que beaucoup de gens qui travaillent pour l’équipe maintenant travaillaient ici quand mon père pilotait. »

Âgé de 41 ans, Alonso se voit encore quelques années en F1

Désormais âgé de 41 ans, le pilote Aston Martin Fernando Alonso est le doyen de la grille en Formule 1 et a débuté en 2023 sa 20e saison dans le sport.

Lors d’un entretien avec le sponsor de son équipe, Bang & Olufsen, Alonso a été interrogé à propos de sa longue carrière en F1 et sur ce que l’avenir pourrait lui réserver et combien de temps il est susceptible de concourir au plus haut niveau au-delà de son contrat « pluriannuel » actuel.

« J’aimerais connaître la réponse. Je pense que lorsque j’ai débuté en Formule 1, mon idée était d’être ici sept ou huit ans. » a expliqué le double champion du monde.

« Ensuite, j’ai remporté les deux championnats, et j’ai pensé que j’allais courir encore une ou deux années, puis que j’arrêterais. Mais maintenant, je me retrouve avec la plus longue carrière de tous les temps en Formule 1. »

« Je suis encore frais, je suis encore motivé. » a poursuivi l’Espagnol. « Je profite toujours de chaque jour. Je me réveille le matin et je suis content de ce que je fais. Il reste encore quelques années, je pense pour moi. Vous savez, j’espère être un prétendant au tire à l’avenir. »

Interrogé justement sur l’éventualité de décrocher le titre en Formule 1 avec son actuelle équipe Aston Martin, Alonso a répondu : « C’est l’objectif bien sûr. »

« Mais je pense que pour le moment nous devons garder les pieds sur terre. L’objectif pour l’équipe est simplement de faire une bonne saison. Ils ont eu beaucoup de mal en 2022, donc je pense que nous devons, disons, marcher avant de courir. »

« Je pense que cette saison 2023 consiste simplement à s’améliorer, à mieux connaître la voiture, à démarrer un nouveau projet, et c’est là où nous en sommes pour le moment. »

« J’espère que nous obtiendrons plus de podiums, j’espère que nous nous battrons pour des victoires en course, mais je pense que pour nous battre pour le championnat, nous devons préparer un peu l’équipe avant de faire cela. »

« Je crois toujours que c’est possible, c’est pourquoi je continue à courir. » a ajouté Alonso lorsqu’on lui demande s’il croit toujours à un troisième titre dans sa carrière.

« Evidemment, le défi est grand. Vous savez que vous devez surmonter certaines difficultés, certaines équipes de haut niveau qui sont maintenant au top de ce sport. Mais je cours tous les jours et je m’entraîne tous les jours en pensant que le troisième titre est possible. » 

Le pilote Aston Martin a ajouté que bien que ses ambitions s’étendent au-delà d’un troisième titre mondial, il sait qu’il est peu probable compte tenu de son âge qu’il se rapproche du record de sept titres mondiaux codétenu par Lewis Hamilton et Michael Schumacher.

« Lorsque vous courez depuis de nombreuses années, vous commencez évidemment à battre des records, mais je pense que la seule chose qui compte est de gagner et de battre le record de championnats. »

« Pour le moment, c’est probablement inaccessible, car les sept titres de Michael et de Lewis sont hors de portée, même si c’est évidemment un objectif en soi. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan programmé fin avril à Bakou, Fernando Alonso est troisième du championnat du monde des pilotes avec neuf points de retard sur le pilote Red Bull Sergio Perez.