Dans le cadre de ce partenariat, certains contenus du service de vidéo à la demande seront projetés dans les Fans Zones lors d’événements F1 à travers le monde, avec notamment des séries à succès ou encore des films à succès du catalogue de Paramount +.
De plus, ce partenariat comprend une présence accrue du logo de Paramount+ sur différents circuits du calendrier de la Formule 1 tels que Miami, Montréal, Spielberg, Silverstone, Monza, Suzuka, Austin, Mexico, Sao Paulo et Las Vegas.
« Ce partenariat illustre l’engagement continu de la Formule 1 à explorer de nouvelles voies pour aider à promouvoir le sport et à attirer de nouveaux publics. » a déclaré Brandon Snow, directeur général commercial de la Formule 1.
« Paramount+ et le contenu de sa plateforme sont extrêmement populaires et, comme la F1, ont connu une croissance rapide ces dernières années. »
« Ensemble, nous utiliserons nos plateformes mondiales et notre expertise collective en matière de divertissement pour améliorer encore l’expérience des fans et amener la Formule 1 et Paramount+ à de nouveaux niveaux. »
Si vous êtes un véritable expert en F1 et avez l’œil partout, vous aurez sans doute déjà remarqué la présence du logo de Paramount+ sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne (voir photo d’illustration de cet article) où s’est disputée la troisième manche du championnat du monde 2023 début avril.
Après le Grand Prix de Bahreïn, Max Verstappen est rentré chez lui à Monaco quelques jours pour se reposer avant de repartir vers l’Arabie Saoudite pour disputer la deuxième manche de la saison 2023. Cependant, le Néerlandais a dû faire l’impasse sur la journée de jeudi réservée aux médias à Djeddah en raison de maux à l’estomac. Le champion du monde en titre est donc arrivé en Arabie Saoudite le vendredi matin juste avant les premiers essais libres du week-end.
Lors de la troisième manche de l’année disputée en Australie, Verstappen a divulgué un peu plus de détails concernant son réel état de santé, et le Néerlandais a expliqué à quel point il a souffert durant le week-end du Grand Prix d’Arabie Saoudite remporté par son coéquipier Sergio Perez.
« J’avais l’impression qu’il me manquait juste un poumon, et je suis arrivé au week-end [en Arabie saoudite] en croyant vraiment qu’il était parti parce que normalement, quand vous tombez malade, deux ou trois jours après, vous allez normalement bien. Vous pouvez simplement faire vos entraînements. » a déclaré Verstappen.
« Mais quand j’ai sauté dans la voiture en EL1, après un seul tour à l’attaque, j’ai eu l’impression que je devais récupérer pendant deux tours pour pouvoir respirer normalement. »
« Cela m’a définitivement affecté tout au long du week-end, ce que je n’ai pas aimé parce que c’était l’une des premières courses où j’avais l’impression d’être physiquement limité. »
Mais grâce à l’annulation du Grand Prix de Chine pour la quatrième année consécutive, la Formule 1 bénéficie cette saison d’une pause printanière de trois semaines après la troisième course de l’année, ce qui va permettre à Max Verstappen de récupérer avant la quatrième manche qui se disputera fin avril en Aerbaïdjan.
« Honnêtement, c’est un peu bizarre d’avoir trois semaines de congé, surtout en début de saison. » a déclaré le pilote Red Bull lors du week-end du Grand Prix d’Australie.
« Il y a quelques semaines de cela, j’aurais plutôt dit que je n’avais pas hâte d’y être, mais je suis tombé très malade et je me bats un peu depuis. »
« Donc pour moi, ces trois semaines vont me permettre de revenir à une forme physique complète en suivant un programme complet. »
« Donc, d’une certaine manière c’est probablement bien que cela arrive maintenant. Après, en temps normal, lorsque je me sens bien, j’aurais préféré continuer à courir. »
Cette pause forcée est la première de la saison, mais contrairement à la trêve estivale programmée en août, les équipes de F1 peuvent continuer à travailler à l’usine au cours de ces trois semaines off.
Le directeur de Red Bull, Christian Horner, a indirectement répondu au pilote Mercedes George Russell, qui a déclaré après le Grand Prix d’Australie remporté par Max Verstappen que les pilotes Red Bull cachaient le potentiel de la RB19, le Britannique affirmant que Red Bull a potentiellement sept dixièmes d’avance sur le reste de la grille.
« Evidemment qu’ils se retiennent. Je pense qu’ils sont gênés de montrer tout leur potentiel. » a déclaré George Russell dans le podcast Checkered Flag de la BBC à propos du rythme de Red Bull.
« Je pense que de manière réaliste, ils ont probablement un avantage de sept dixièmes sur le reste du peloton. » a insisté le pilote Mercedes.
Lorsque le patron de Red Bull, Christian Horner, a été informé des remarques de Russell, il a rapidement souligné la série de sept titres de pilotes consécutifs et huit couronnes de constructeurs consécutives décrochées par Mercedes entre 2014 et 2021 : « C’est très généreux de sa part. Toutes les personnes dans son équipe connaissent bien ce genre d’avantage. » a déclaré Horner, cité par le site de la F1.
« Vous savez, il y a toujours une question de gestion dans n’importe quelle course. Comme c’était une course à un seul arrêt [à Melbourne] – avec un arrêt unique très précoce – il y avait évidemment une question de gestion des pneus, et c’est ce qu’ils [les pilotes Red Bull] ont fait. »
Concernant le rythme de Sergio Perez – qui a pris le départ depuis la voie des stands pour finalement terminer cinquième à Melbourne – Horner a insisté sur le fait que le Mexicain ne pouvait effectivement pas montrer tout le potentiel de sa monoplace car il s’est retrouvé dans le peloton et n’avait pas la piste libre.
« Mais Checo [Sergio Perez] n’a pas traîné. Il n’était pas en train de « naviguer ». Il avait environ sept dixièmes par tour [en potentiel], mais il ne pouvait pas le montrer car la grille était certainement plus proche à ce moment-là. »
Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, l’équipe Red Bull est toujours leader du championnat du monde des constructeurs avec 58 points d’avance sur Aston Martin.
Les quinze pilotes inscrites pour la saison inaugurale de la F1 Academy ont pu prendre la piste pour la première fois ce mardi dans le cadre de la première journée des essais de pré-saison qui se déroulent cette semaine en Espagne sur le tracé de Barcelone.
Au volant des monoplaces avec lesquelles elle courront cette saison, les quinze pilotes étaient impatientes d’en apprendre le plus possible et de se familiariser avec le châssis Tautus identique pour toutes les participantes. Lors de cette première des deux journées de tests à Barcelone, plus de 900 tours ont été bouclés.
Ce mercredi, les filles de la F1 Academy sont de nouveau en piste à Barcelone pour la dernière journée de tests en Espagne. Elles prendront ensuite la route vers le sud de la France pour se rendre sur le circuit Paul Ricard au Castellet pour participer à la deuxième et dernière session d’essais de pré-saison les 18 et 19 avril sur le tracé varois.
La saison 2023 de la F1 Academy début le 28 avril sur le tracé de Spielberg en Autriche, avant de se rendre à Valence, Barcelone, Zandvoort, Monza, Le Castellet et enfin Austin au Texas pour l’ultime manche de la saison programmée du 20 au 22 octobre.
Pour rappel, la grille de la F1 Academy est composée de cinq équipes (Campos, MP, ART Grand Prix, Rodin et Prema). Trois pilotes par équipe pour un total de quinze participantes.
Le crash dont ont été victimes les deux pilotes Alpine au Grand Prix d’Australie pourrait bouleverser la feuille de route de l’écurie du constructeur français, qui avait prévu d’introduire une mise à jour importante sur l’A523 à Bakou dans le cadre du Grand Prix d’Azerbaïdjan.
Dans les derniers tours du Grand Prix d’Australie, Esteban Ocon et Pierre Gasly se sont percutés à la sortie du premier virage de l’Albert Park et ont dû abandonner tous les deux en raison des dégâts trop importants sur les deux monoplaces.
Ce crash a évidemment coûté beaucoup d’argent à l’équipe Alpine, qui doit opérer comme toutes les autres écuries sous un plafond des coûts, mais cet accident pourrait également avoir un impact sur le développement de l’A523 puisque l’équipe d’Enstone a planifié une mise à jour importante au Grand Prix d’Azerbaïdjan, mais le fait de devoir fabriquer autant de pièces en un laps de temps aussi court pourrait mettre à mal les plans de l’équipe.
« Ce n’est pas un problème pour le plafond budgétaire, même si cet accident nous a coûté très cher. Il a surtout changé les priorités. » confie Otmar Szafnauer, le directeur d’Alpine, à nos confrères d’AMUS.
« Dans l’immédiat, nous avons besoin de pièces pour Bakou [la prochaine manche]. Mais vous ne reconstruisez pas des choses comme un aileron avant en quinze jours. »
« Nous devons donc voir si cela aura un impact et si nous pourrons mener à bien le développement de notre package que nous voulons introduire. »
Pour ne rien arranger, une course Sprint est au programme lors du week-end du Grand Prix d’Azerbaïdjan, ce qui signifie que les équipes doivent impérativement débarquer à Bakou avec un nombre conséquent de pièces de rechange pour leurs monoplaces au cas où plusieurs accidents auraient lieu entre les différentes séances de qualifications, course Sprint et course principale.
Une autre MAJ à Imola
Si tout se passe comme prévu pour Alpine et que la première mise à jour est introduite à Bakou, une deuxième MAJ importante devrait être introduite sur l’A523 à Imola fin mai, tandis que quelques petites améliorations sont aussi prévues à Miami. Alpine espère ainsi pouvoir suivre le rythme de développement de ses principaux concurrents.
« Nous pensons au moins pouvoir suivre le rythme de développement de Ferrari, Mercedes et Aston Martin. » a ajouté Szafnauer.
Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan programmé du 28 au 30 avril, l’équipe Alpine occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec un point d’avance sur Haas.
La ministre malaisienne de la jeunesse et des sports, Hannah Yeoh, a de nouveau fermé la porte à un éventuel retour de la Formule 1 à Sepang en raison des coûts élevés engendrés par l’organisation d’un Grand Prix.
Considéré comme l’un des favoris des fans en raison des opportunités de dépassement et des conditions météorologiques changeantes, le Grand Prix de Malaisie a tenu sa première édition en 1999, mais la F1 n’est plus revenue après la saison 2017 lorsque la hausse des coûts a rendu l’organisation de la course plus difficile.
Avec l’annulation du Grand Prix de Russie suite à la guerre en Ukraine, certaines rumeurs suggéraient un possible retour du tracé de Sepang au calendrier de la Formule 1, mais le directeur du tracé de Sepang avait alors très rapidement démenti ces informations l’an dernier.
« A ce stade, la réponse est non. Peut-être dans les deux ou trois prochaines années, quand l’économie (du pays) sera stabilisée. » avait déclaré Azhan Shafriman, le directeur du circuit de Sepang, fin 2022.
S’exprimant récemment devant les médias locaux pour annoncer une réduction de 25% de la taxe sur les divertissements sur les billets pour le Grand Prix de MotoGP de Malaisie qui se tiendra du 10 au 12 novembre sur le tracé de Sepang, la ministre de la jeunesse et des sports a déclaré qu’il était « tout à fait impossible » pour la Malaisie d’accueillir à nouveau des courses de Formule 1 en raison des coûts élevés.
Yeoh a déclaré que son ministère donnerait plutôt la priorité à l’octroi de fonds de 20 millions de RM (ringgit) au circuit international de Sepang pour moderniser l’infrastructure du circuit, tout en précisant que cela visait à attirer davantage d’organisateurs pour des événements locaux et internationaux sur le circuit.
Pas de retour du circuit de Sepang au calendrier de la Formule 1 dans un avenir plus ou moins proche donc, mais les fans peuvent toujours se rendre à Singapour, une Cité-Etat insulaire au large du sud de la Malaisie, dont le Grand Prix fait partie du calendrier depuis la saison 2008.
Daniel Ricciardo a insisté sur le fait qu’il ne compte pas revenir en F1 à tout prix et qu’il n’acceptera pas un poste de titulaire dans une équipe de fond de grille si jamais l’opportunité se présentait l’an prochain.
Après deux saisons passées chez McLaren, Daniel Ricciardo a vu son contrat rompu par son employeur une année plus tôt que prévu et a été remplacé par son jeune compatriote Oscar Piastri.
L’Australien s’est alors retrouvé du jour au lendemain disponible sur le marché des pilotes, mais aucune équipe de haut niveau n’a souhaité s’offrir ses services, ce qui a contraint Daniel Ricciardo à accepter un poste de troisième pilote au sein de son ancienne équipe Red Bull.
Désormais en pleine année « sabbatique », Daniel Ricciardo veut profiter de cette pause dans sa carrière pour peser le pour et le contre pour un éventuel retour sur la grille en 2024, mais l’Australien assure qu’il ne compte pas revenir à tout prix en Formule 1 et vise uniquement une écurie de haut niveau.
« L’une des choses que je veux retenir de cette année [sabbatique] est de savoir ce que je veux, mais aussi ce que je ne veux pas. » a déclaré Daniel Ricciardo à Fox Sports.
« Je pense que je peux déjà répondre. Ce que je sais, c’est que je ne veux pas retourner au point zéro. Je ne veux pas être sur la grille juste pour être sur la grille et lutter pour être 18e. Donc, je ne veux pas être sur la grille à tout prix. »
« Je sais aussi que c’est plus difficile de sauter directement dans une équipe de haut niveau en termes de disponibilité, mais je sais que c’est là que je veux être. »
« Je sais que je peux prospérer dans ces situations où il y a plus en jeu, mais je pense qu’à ce stade de ma carrière, il faut cette faim et cette motivation pour courir à l’avant. »
« Donc oui, c’est ce que je veux et c’est là où j’en suis actuellement. Je sais que cela pourrait rendre mon retour plus difficile, mais c’est ce que je cherche. »
Lorsqu’on lui demande s’il serait prêt éventuellement à abandonner la F1 en 2024 si aucune opportunité ne s’offre à lui sur la grille, l’Australien a répondu : « Si j’en avais complétement fini avec la F1, alors oui, je penserais probablement à autre chose. »
Au cours de sa carrière, Daniel Ricciardo est passé par les équipes HRT, Toro Rosso, Red Bull, Renault et McLaren.
Le pilote Red Bull Max Verstappen a été une nouvelle fois nominé pour le sportif de l’année aux Laureus World Sports Awards, après avoir déjà remporté cette distinction l’an dernier pour sa bataille avec Lewis Hamilton pour son tout premier titre mondial en F1 lors de la saison 2021.
Si Max Verstappen remporte le prix 2023, il deviendra le quatrième athlète à remporter cette récompense à deux reprises coup sur coup, rejoignant Tiger Woods, Roger Federer, Usain Bolt et Novak Djokovic sur la liste.
Cette année, le champion du monde en titre de Formule 1 fera face à une rude concurrence aux Laureus World Sports Awards 2023 avec de grands noms du sport tels que Lionel Messi, Kylian Mbappé, Rafael Nadal, Armand Duplantis ou encore Stephen Curry dans la catégorie hommes.
Chez les dames, Alexia Putelas (Football), Iga Swiatek (Tennis), Katie Ledecky (Natation), Mikaela Shiffrin (Ski alpin), Shelly-Ann Fraser-Pryce (Athlétisme) et Sydney McLaughlin-Levrone (Athlétisme) sont nominées.
Dans la catégorie « Equipe de l’année », l’écurie championne du monde en titre Red Bull Racing a été nominée et fait face à l’équipe de Football de l’Argentine, l’équipe de Football féminine de l’Angleterre, l’équipe de France de Rugby, les Golden State Warriors des USA (Basketball) et l’équipe de foot du Réal Madrid.
👀 Take a look at the full list of Nominees for the Laureus World Sports Awards 2023.
George Russell – qui a rejoint Mercedes en 2022 après trois années passées chez Williams – est arrivé au sein de sa nouvelle écurie à un moment compliqué car Mercedes a développé une monoplace 2022 difficile à comprendre et à exploiter.
Malgré les difficultés, Russell a tout de même réussi à offrir à Mercedes une victoire en fin d’année au Brésil et a terminé devant son coéquipier au championnat du monde avec 35 points d’avance sur le Britannique en 2022.
Interrogé pour savoir dans quel domaine il estime devoir encore s’améliorer par rapport à son coéquipier, George Russell a répondu : « Je pense que le principal domaine à améliorer est probablement la gestion des pneumatiques. »
« Je pense que Lewis est très doué pour maximiser les relais et tirer le meilleur parti des pneus sur un relais. » confie George Russell.
« Avoir déjà une année à mon actif [en 2022] en tant que coéquipier avec lui et voir certains de ses traits m’a été vraiment bénéfique. »
« J’avais l’impression d’être sur une courbe assez raide à cet égard, mais j’ai aussi l’impression qu’il y a encore beaucoup à venir. » estime Russell.
Le Britannique a ajouté qu’il avait également beaucoup appris des difficultés rencontrées avec la W13 de la saison dernière : « Les choses dont j’ai le plus appris ont été ces courses difficiles et ces courses où j’ai échoué ou sous-performé. »
« En repensant à ces courses, je dirais que la plupart des raisons étaient d’avoir trop essayé. C’est une grande leçon que j’ai apprise : parfois, plus vous essayez, plus vous poussez, et le résultat n’est pas meilleur. »
« Vous devez être discipliné avec vous-même parfois dans votre approche et savoir à quel point vous devez vous pousser. Si vous allez au gymnase tous les jours et que vous faites un maximum de développé couché tous les jours, à un moment donné, vous allez vous blesser et ce n’est pas le moyen le plus efficace de devenir plus fort. »
« C’est représentatif de la course, si vous sortez en piste et si vous pilotez avec de la colère, en poussant la voiture au delà des limites à chaque tour, ce n’est pas le moyen le plus rapide de piloter. Ces courses ont été une validation de tout cela pour moi. »
Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan qui est programmé fin avril à Bakou, George Russell occupe la septième place au championnat du monde des pilotes, 20 points derrière son coéquipier Lewis Hamilton.
Alex Albon, pense que James Vowles est la personne dont Williams a besoin pour retrouver de la performance et aller se battre à l’avant de la grille après plusieurs années compliquées pour l’équipe de Grove.
En 2023, l’ancien stratège en chef de Mercedes, James Vowles, a rejoint Williams en tant que directeur de l’écurie britannique en remplacement direct de Jost Capito qui a quitté l’équipe cet hiver. Vowles a été l’un des personnages les plus importants dans le succès de Mercedes au cours des dernières années et a donc apporté avec lui chez Williams toutes ses connaissances acquises au sein de l’équipe ayant dominé la Formule 1 entre 2014 et 2021.
Interrogé sur l’impact que James Vowles a eu chez Williams au cours de son premier mois de travail, Albon a répondu : « James [Vowles] a définitivement acquis de nombreuses connaissances chez Mercedes et c’est évidemment un gars très intelligent dont nous avons besoin en ce moment. » a déclaré le Thaïlandais à propos du nouveau directeur de Williams.
« Bien sûr, nous faisons beaucoup de bonnes choses et il y a aussi des domaines dans lesquels nous pouvons faire différemment sur du long, moyen ou court terme. Il y a encore beaucoup d’aspects à examiner, et bien qu’il ne soit là que depuis peu de temps, lorsqu’on l’écoute il apporte déjà beaucoup. »
« Espérons que cela va continuer comme cela, je pense que nous sommes plus sur du long terme que du court terme, mais je suis ravi de voir déjà les progrès. »
Quant au potentiel de la FW45 après les trois premières courses de l’année, Albon se dit encouragé par les progrès réalisés par Williams depuis la saison dernière.
« En termes de sensation dans la voiture, c’est assez similaire à l’an dernier. Mais nous avons certainement fait quelques petits pas ici et là. C’est clairement beaucoup mieux. »
« J’ai l’impression que nous sommes à un meilleur endroit et nous savons qu’il y a encore place à l’amélioration, ce qui m’excite beaucoup. »
Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan qui se dispute le dernier week-end d’avril, l’équipe Williams occupe l’avant dernière place au championnat du monde des constructeurs à égalité de point avec AlphaTauri (1 point).
Accès ultime et privilégié de la Formule 1, le Paddock Club brille par son offre premium et propose aux fans les plus fortunés de pouvoir vivre un week-end de course au plus près de la piste et des pilotes.
La partie festive n’est pas en reste avec une animation musicale sur mesure faisant intervenir des DJ locaux et internationaux, mais la F1 a poussé son offre encore plus loin en s’offrant les services d’un Français, Sébastien Andres alias SEBSAX, saxophoniste de renom qui a pour mission d’animer le Paddock Club tout au long des Week-Ends.
Dans le cadre de notre chronique « Les Français en F1 » nous nous sommes entretenus avec ce Français qui peut s’enorgueillir d’être désormais le saxophoniste officiel du Paddock Club. Organisation, missions et anecdotes vous saurez tout sur ce musicien débordant d’énergie.
F1only: Tout d’abord Sébastien, qui êtes-vous ?
Sébastien Andres: Je suis Sébastien Andres, originaire du sud de la France, mieux connu dans mon métier sous mon nom de scène SEBSAX. Saxophoniste dans l’événementiel depuis plus de 20 ans, je me produis lors des GP de Formule 1 à travers le monde, mais aussi pour des défilés de mode de couturier de renom tel Dior, Chanel, Christian Lacroix etc.. Je me produis aussi lors de séminaires et soirées privées en France et à l’étranger.
Racontez-nous comment avez-vous décroché l’opportunité de jouer pour la F1.
SA: J’ai eu l’opportunité de jouer pour la F1 un soir où je me produisais dans un très beau lieu à Monaco : l’Hôtel de Paris. Après la prestation qui a été un succès, une responsable événementiel Monégasque qui était là en tant que cliente, est venue à ma rencontre pour me proposer d’animer dans un endroit bien spécifique, le Grand Prix de Monaco. C’était il y a maintenant cinq ans.
Quel est le GP qui vous a le plus marqué, tant d’un point de vue sportif que festif ?
SA: Le GP qui m’a le plus marqué et qui continue à le faire, est le dernier GP de la saison à Abou Dhabi au circuit Yas Marina. Du fait que ce soit le dernier Grand prix de la saison, l’ambiance est survoltée, et quand il y a une bataille qui compte pour le championnat du monde, l’ambiance est festive et les gens sont maintenus en haleine.
Vous êtes en quelque sorte en concurrence avec le folklore de la F1, la piste, les monoplaces, les pilotes, comment faites-vous pour vous démarquer au milieu de tout cela ?
SA: Je n’ai pas besoin de me démarquer au milieu des monoplaces et des pilotes quand j’anime le Grand Prix, c’est lorsque les voitures ne tournent pas, quand les écuries sont entre deux essais, avant la course et après la course. Je suis situé dans le Paddock Club, c’est-à-dire juste au-dessus des paddocks où se situe les voitures. Nous mettons avec mes amis DJ une ambiance survoltée qui, suivant les Grands Prix, est diffusée dans toute la superficie du circuit.
Comment s’articule un week-end de course pour vous ?
SA: Tous les matins je suis sur place avant l’ouverture du public pour gérer et planifier la partie événementielle avec les équipes techniques de la F1. Durant la journée, je me produis pour la clientèle qui se situe dans le Paddock Club et le soir en général. Le dimanche après la course, je me produis pour certaines écuries lors de soirées privées. Suivant le pays de la course, cela peut être dans un établissement de renom ou un Yacht si nous sommes en bord de mer.
Avez-vous le temps de profiter de la course, des qualifications, ou même des essais ?
SA: Oui c’est le cas. Je suis situé au-dessus des paddocks, par exemple quand les voitures s’arrêtent aux stands, nous sommes à 3 ou 4 mètres des voitures, et nous sommes situés sur la ligne d’arrivée. Dans le Paddock Club, nous avons des dizaines d’écrans pour suivre toute la course, et nous avons aussi accès à quasiment toutes les radios entres le pilote et son écurie. C’est aussi dans notre espace que se déroulent des interviews de pilotes.
La F1 vous fixe-t-elle un cahier des charges ou avez-vous carte blanche pour vos animations ?
SA: La F1 me prend pour mon travail et pour ce que je fais. C’est-à-dire que, en termes de style musical, je passe de la deephouse, de la House à de la musique sud-américaine ou orientale, je passe par tous les styles. Nous avons la chance d’avoir une vingtaine de nationalités sur chaque Grand Prix, et nous ne laissons personne de côté en termes de style musical. Par exemple, quand je joue dans des pays, comme l’Arabie Saoudite, les Emirats, le Qatar, nous faisons plusieurs passages dans un style musical avec des sonorités orientales mais non traditionnelles. Pour le Mexique, nous nous adaptons avec, en plus de notre style musical habituel, des sonorités sud-américaines.
Travaillez-vous avec d’autres artistes Français dans le cadre de la F1 ?
SA: Je ne travaille pas avec d’autres artistes français dans la F1, je suis le seul Français. Les artistes qui m’accompagnent viennent d’autres pays. Il y a trois DJ attitrés sur le F1 Paddock Club : Erok un américain venant du Texas, qui est aussi le DJ officiel de la firme Red Bull, Donald un DJ de renom de Montréal (Canada), et Petra qui est londonienne.
En dehors du Paddock Club, jouez-vous également pour des écuries lors de soirées privées ? Si oui lesquelles ? Dans quelles conditions ?
SA: Je ne joue pas pour d’autres événements de la F1. Pour rester dans le sujet de l’automobile, j’anime par contre des lancements de produits et nouveaux véhicules tel Audi, Mercedes, Lamborghini, Ferrari, Bentley, Maserati et autres…
La question qui fâche, supportez-vous un pilote ou une écurie en particulier ?
SA: En ce qui concerne les pilotes, j’aime beaucoup Lewis Hamilton. En plus du fait qu’il ait 7 titres de champion du monde, c’est une personne humble. C’est un des seuls pilotes qui prend du temps pour ses fans qui viennent le voir de tous les pays. Il a toujours un geste, un sourire pour eux. Même nous qui sommes là pour animer le Paddock Club, quand il nous voit, il a toujours un geste de salutation pour nous. On se rappelle tous le jour ou Max Verstappen a gagné sur le fil son premier titre de champion du monde à Abou Dhabi de manière assez « spéciale », Lewis est allé le féliciter en personne. Il a été d’une grande classe. Vous auriez vu l’ambiance qu’il y avait sur le GP d’Abou Dhabi, c’était incroyable.
Question écuries, je n’ai pas de préférence, mais on peut quand même remarquer que depuis deux ans RedBull est bien au-dessus des autres question voiture, ils ont réussi à trouver une conception qui a l’air de bien fonctionner. Sans oublier bien sûr l’excellence en pilotage de leur pilote phare Max Verstappen. Qu’on l’aime ou pas, il faut avouer que c’est un sacré pilote, et je pense, et ça c’est à titre personnel, qu’il va gagner un certain nombre de championnats.
Si vous voulez en savoir plus et surtout en voir plus sur SEBSAX, nous vous invitons à consulter son site officiel et visiter sa page Instagram qui regorge de photos des différents Grand Prix animés.
Nous remercions chaleureusement Sébastien pour le temps qu’il nous a accordé pour cette interview, et lui souhaitons une belle saison 2023 qu’il a déjà commencé à animer dès l’ouverture au Grand Prix de Bahreïn. Au total SEBSAX animera 14 Grands Prix cette année.
En 2022 lors de sa deuxième saison avec l’équipe Haas, Mick Schumacher a subi plusieurs crashs au cours des sept premières manches de l’année – dont un spectaculaire dans les rues de Monaco où sa monoplace s’est scindée en deux.
Après cette période difficile pour lui, Schumacher a pourtant réussi à réagir en inscrivant des points en Grande-Bretagne et en Autriche, mais a de nouveau été victime d’un accident au Grand Prix du Japon quelques mois plus tard sur un tour de rentrée au stand à faible vitesse lors des EL1, alors que la piste était humide, ce qui l’avait d’ailleurs empêché de participer aux EL2.
Le directeur de Haas a ainsi révélé dans un entretien accordé au Times qu’il avait perdu toute sa confiance en Schumacher à ce moment précis, alors que le jeune allemand s’est crashé à faible vitesse.
« C’est arrivé dans un in-lap ! Bien sûr, c’était humide sur la piste, mais personne d’autre n’a réussi à crasher une voiture pendant qu’il retournait au stand. » a déclaré Steiner.
« Nous avons perdu une voiture en seulement cinq minutes [c’était à la fin de la séance après le drapeau à damier, ndlr] et avons dû en reconstruire une autre. »
« Je ne peux pas avoir un pilote dont je ne suis pas sûr qu’il puisse piloter une voiture en toute sécurité lors d’un tour lent. C’était juste ridicule. »
« Combien de personnes pourrions-nous employer avec 700 000 dollars ? Et je devais aussi trouver cet argent. »
Mick Schumacher n’a finalement pas été retenu pour une troisième année chez Haas et a été remplacé par son compatriote Nico Hülkenberg qui fait désormais équipe avec le Danois Kevin Magnussen.
Après le Grand Prix d’Australie, l’équipe Haas occupe la septième place au championnat du monde des constructeurs avec 7 points inscrits, soit un de moins que Alpine.
L’an dernier, l’équipe Red Bull a été épinglée par la FIA pour un dépassement « mineur » inférieur à 5% et s’est donc vue proposer un ABA (un accord) par l’instance dirigeante. L’équipe autrichienne a accepté cette offre, ce qui veut dire qu’elle a accepté également les sanctions associées qui sont les suivantes :
RBR doit payer une pénalité financière de 7 000 000 USD à la FIA dans les 30 jours suivant la date d’exécution de l’ABA
RBR reçoit une pénalité sportive mineure sous la forme d’une limitation de la capacité de RBR à conduire des essais aérodynamiques pendant une période de 12 mois à compter de la date d’exécution de l’ABA par l’application d’un abattement de 10 % sur le Coefficient C servant au calcul des essais individuels restreints en soufflerie (RWTT) et fluide informatique restreints (Limites de dynamique (RCFD) applicables à chaque équipe telles que définies à l’Article 6 de l’Annexe 7 du Règlement Sportif FIA de la Formule 1). Par exemple, si le coefficient C, basé sur la position au championnat de RBR est de 70 %, la nouvelle valeur effective de C sera : CNEW=70 % x (1-0,10) = 63,0 %
RBR prend en charge les frais encourus par l’Administration du plafonnement des coûts dans le cadre de la préparation de l’ABA
Le non-respect par RBR des conditions de l’ABA entraînera un autre manquement à la procédure en vertu des articles 6.30 et 8.2(f) du Règlement financier et renvoi au comité d’arbitrage du plafonnement des coûts.
Cependant, cette pénalité semble avoir eu un très faible impact sur Red Bull qui domine largement le début de cette saison 2023 avec déjà trois victoires en autant de courses, ce qui signifie selon le directeur de Ferrari que la sanction est bien « trop légère ».
« Je suis toujours convaincu que la pénalité était très légère. » a déclaré Fred Vasseur lors d’un rendez-vous organisé avec certains médias dont Sky Sports.
« En considérant que nous allons améliorer [les performances de la voiture] d’un peu moins d’une seconde au cours de la saison en termes d’aéro, et que vous obtenez une pénalité de 10% de cela, cela fait un dixième, c’est 0,1s. »
« Comme ce n’est pas une progression linéaire, c’est probablement moins, et comme vous avez le droit de dépenser cet argent ailleurs, en gain de poids et ainsi de suite, pour moi la pénalité est trop marginale. »
Lorsqu’on lui demande s’il pense que l’équipe de Milton Keynes a fait un bon travail pour gérer sa pénalité reçue, Vasseur a répondu : « Je ne dis pas qu’ils n’ont pas fait du bon travail car, honnêtement, ils ont fait du très bon travail sur la voiture. »
« Je n’essaie pas du tout de trouver une excuse, mais si vous me demandez si la sanction est trop légère, je dis oui. Je ne suis pas sûr que l’effet [de la pénalité] soit si grand, et vous pouvez aussi considérer que vous avez un avantage en début de saison parce que vous dépensez plus l’année précédente. »
Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, quatrième manche de l’année, Red Bull est leader au championnat du monde des constructeurs avec 123 points inscrits, soit 97 de plus que Ferrari quatrième.
Alors qu’en 2022 à la même époque Ferrari se battait avec Red Bull pour le titre mondial, la situation est nettement différente cette année pour l’écurie italienne avec un début de saison catastrophique avec pas moins de deux abandons en trois courses pour Charles Leclerc et une quatrième place pour Carlos Sainz à Bahreïn comme meilleur résultat jusqu’à présent.
En dehors de ce début de saison complétement manqué pour Ferrari pour diverses raisons (pénalités, abandons sur panne mécanique et accrochage), le plus inquiétant reste le rythme ou plutôt le manque de rythme de la SF23 qui accuse un certain retard sur la Red Bull en termes de performance pure, un retard qui ne sera pas rattrapé au cours des prochaines semaines selon Carlos Sainz.
« Red Bull a tué la concurrence avec une monoplace nettement supérieure à toutes les autres. » a déclaré Carlos Sainz, cité par la RTBF, dans le cadre du Grand Prix d’Australie où il a été classé douzième après avoir reçu une pénalité pour laquelle Ferrari a fait une demande de révision auprès de la FIA.
« C’est une surprise pour nous de constater que nous ne sommes pas aussi performants que l’an dernier, surtout en rythme de course. »
« Nous savons où se situent nos faiblesses, mais nos lacunes ne seront pas comblées en une course, ni en un mois, parce que l’écart avec Red Bull est énorme. C’est sans doute l’un des plus grands de ces dernières saisons. »
Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan programmé lors du dernier week-end d’avril à Bakou, la Scuderia Ferrari occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 26 points inscrits depuis le début de la saison, soit 97 points de moins que Red Bull.
L’édition 2023 du Grand Prix de France Historique organisée sur le circuit Paul Ricard au Castellet ce week-end de Pâques a battu tous les records grâce à un plateau impressionnant de monoplaces et une course d’endurance de GT et Protos.
Ce week-end de Pâques fut l’occasion unique de revoir en piste des Formule 1 emblématiques des années 1970 aux années 2000, ainsi que des Formule 2, Formule 3 et autres Formule Ford, à jamais inscrites dans l’histoire du sport automobile.
Pour compléter le spectacle, le Grand Prix de France Historique a accueilli samedi soir la course d’endurance de six heures de V de V Sports réservée aux GT, Tourisme et Sport Prototypes de 1947 à 1990. L’occasion de revoir en piste Jean Alesi qui partageait le volant d’une Lotus Elan avec Philippe Gache, Stéphane et Jean-Pierre Richelmi.
Accessible dès vendredi, le Grand Prix de France Historique a tenu toutes ses promesses en terme de spectacle en piste. Le public a pu aller à la rencontre des pilotes qui on fait la légende du sport automobile français : Jean Alesi, René Arnoux, Franck Montagny, Yannick Dalmas, Eric Hélary, Soheil Ayari, Jean-Pierre Jarier ou encore Tristan Gommendy.
Au plus proche des spectateurs, Peter Mann a fait rugir sa Ferrari F2008, engagée par la Scuderia Ferrari dans le championnat du monde de Formule 1 en 2008 pour Kimi Räikkonen et Felipe Massa.
« Ces trois jours de fête prouvent qu’il y a un véritable engouement pour les sports mécaniques et un amour pour ce circuit de Formule 1. » confie Stéphane Clair, directeur général du Circuit Paul Ricard.
« C’est un immense bonheur de voir cette passion partagée : des pilotes et des collectionneurs se mélangent aux spectateurs. »
« Le rendez-vous est déjà donné l’an prochain pour le week-end de Pâques, avec encore plus de voitures mythiques et des champions de F1 internationaux. Et comme certains l’ont souhaité, notre Président Jean Alesi, pourrait reprendre le volant de sa Ferrari F1 lors de la prochaine édition. »
Le Monégasque Charles Leclerc a demandé à ses fans de « respecter sa vie privée » après que l’adresse de son domicile a été divulguée sur internet et que des centaines de personnes se sont rassemblées au bas de son immeuble au cours des derniers mois.
Avec plus de 10 millions d’abonnés sur son compte Instagram et quelques 2 millions sur Twitter, Charles Leclerc est l’un des pilotes de Formule 1 les plus populaires auprès des fans, mais le revers de la médaille est que certains n’hésitent pas à se rendre directement à son domicile monégasque pour lui demander des autographes ou des selfies, encore plus ces derniers mois après la publication de son adresse sur internet.
Dans un court message adressé à sa communauté, Charles Leclerc a donc demandé à ses fans de respecter sa vie privée et de ne plus venir devant son domicile, ni de sonner à sa porte. Le pilote Ferrari assure cependant qu’il se rendra toujours disponible dans la rue pour signer des autographes.
« Salut à tous, ces derniers mois mon adresse personnelle a été rendue publique pour une raison ou pour une autre, amenant des personnes à se rassembler sous mon appartement, sonner à ma porte et me demander des photos et des autographes. » a écrit le pilote Ferrari sur son compte Instagram.
« Bien que je sois toujours heureux d’être disponible pour vous et que j’apprécie énormément votre soutien, je vous demande de respecter ma vie privée et de ne pas venir chez moi. »
« Je m’assurerai de m’arrêter pour chacun d’entre vous lorsque vous me croisez dans la rue ou sur le circuit, mais je ne descendrai pas si vous venez chez moi. »
« Votre soutien, en personne et sur les réseaux sociaux, compte énormément pour moi, mais il y a une limite à ne pas franchir. Joyeuses Pâques à tous ! »
L’équipe Alpine s’apprête à introduire sur sa monoplace une première mise à jour « importante » lors du week-end du Grand Prix d’Azerbaïdjan, quatrième manche de la saison 2023 de F1, qui se déroule du 28 au 30 avril à Bakou.
Après un début de saison compliqué, l’écurie du constructeur français ne se laisse pas abattre et travaille d’arrache-pied pour pouvoir introduire à Bakou une mise à jour importante sur l’A523, ce qui devrait lui permettre d’aller se battre avec McLaren ou Mercedes [qui auront elles aussi des mises à jour] selon le directeur d’Alpine.
« Nous pensons pouvoir nous battre avec eux [Mercedes et McLaren]. Nous aurons également une mise à jour importante à venir pour Bakou, puis quelques petites choses supplémentaires une semaine plus tard à Miami. » confie Otmar Szafnauer.
« Nous continuons donc à pousser pour introduire des mises à jour. Mais l’important est qu’elles fonctionnent toutes lorsque nous les mettrons sur la voiture et que nous ayons une bonne corrélation avec nos outils de simulation. »
« Nous avons eu une bonne corrélation l’année dernière, et si cela continue, si nous continuons à apporter des mises à jour, nous serons dans ce combat du développement avec les autres autour de nous. »
« Nous allons nous développer au rythme le plus élevé possible pour notre équipe. Si je regarde en arrière, notre rythme de développement était bon l’an dernier, et je pense que nous pouvons continuer comme ça cette année. »
« Je pense que l’on devrait, au fil de l’année, se rapprocher [de Mercedes]. Mais nous savons tous que tout est relatif, car je sais ce qui nous attend, mais je ne sais pas ce qu’ils ont à venir. »
Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, les équipes ont le droit pour la première fois à une pause printanière de trois semaines en raison de l’annulation pour la quatrième année consécutive du Grand Prix de Chine. Ce temps supplémentaire permet donc aux équipes de fabriquer diverses pièces de rechange en vue du week-end de course Sprint programmé à Bakou fin avril.
« Cette pause n’était pas prévue, mais elle est la bienvenue à la fois pour fabriquer de nombreuses pièces pour la voiture, des pièces de rechange, ainsi que les développements que nous apporterons. » a ajouté Szafnauer.
« Vous savez, cela demande un énorme effort pour fabriquer suffisamment de pièces, donc cela [la pause] nous aide vraiment. Cette pause nous permet également de planifier d’autres mises à niveau que nous pouvons trouver grâce aux outils de simulation, et en sachant qu’il y a cette pause, vous les planifiez différemment. »
Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, l’équipe Alpine occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec huit points inscrits depuis le début de l’année. A Bakou, Alpine abandonnera également la livrée rose de sa monoplace utilisée seulement pour les trois premières courses de l’année.
Comme l’an dernier, Alpine a dévoilé cet hiver deux livrées de sa monoplace; une rose pour marquer son partenariat avec son sponsor principal BWT et une bleue agrémentée de touches de rose. Selon le contrat signé avec BWT, la livrée rose devait être utilisée uniquement pour les trois premières manches de l’année, soit à Bahreïn, en Arabie Saoudite et en Australie.
A partir du Grand Prix d’Azerbaïdjan donc, pour le plus grand bonheur des fans de la marque l’Alpine A523 retrouvera sa livrée bleue (la même que celle de la photo d’illustration) et c’est cette livrée qui sera utilisée par l’équipe pour le reste de la saison 2023.
Jusqu’à présent, la livrée rose de l’A523 n’a pas porté beaucoup de chance à Alpine qui occupe avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement huit points marqués en trois courses.
Le dernier Grand Prix disputé en Australie s’est terminé par un double abandon pour Alpine qui a vu ses deux pilotes se percuter dans les derniers tours de la course. Esteban Ocon et Pierre Gasly n’ont donc marqué aucun point à Melbourne, alors que les deux Français se trouvaient dans le top dix avant leur crash.
Pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Alpine retrouvera donc ses vraies couleurs, tandis qu’une mise à jour « importante » sera introduite sur l’A523 a déjà confirmé le directeur de l’écurie, Otmar Szafnauer.
« Nous allons continuer d’avancer et ces moments difficiles ne feront que souder encore plus l’équipe. Nous avons déjà hâte d’être à Bakou, où une évolution importante est prévue. » a déclaré l’Américain après le GP d’Australie.
Alors que les couvertures chauffantes en F1 doivent logiquement disparaître à partir de la saison 2024, notamment parce que ces accessoires vont à l’encontre des objectifs climatiques de la Formule 1 et représentent également une dépense non négligeable pour les équipes, Pirelli continue de travailler pour développer un pneumatique capable de fonctionner immédiatement sans avoir été chauffé au préalable.
La disparition des couvertures chauffantes en Formule 1 est « progressive », les équipes, Pirelli et la FIA s’étant mis d’accord sur un plan en « plusieurs étapes » avant leur interdiction pour la saison 2024.
Ainsi depuis le début de la saison 2021, la température maximale des couvertures chauffantes a été limitée à 100° à l’avant et 80° à l’arrière, alors qu’en 2022 la température maximale autorisée a chuté à 70° pour les pneus avant et arrière, tandis que cette température est limitée à seulement 50° en 2023.
Lorsqu’on demande au patron de Pirelli, Mario Isola, si les travaux avancent bien en vue de l’interdiction des couvertures chauffantes en 2024, l’Italien a expliqué que des tests privés allaient avoir lieu juste après le Grand Prix d’Espagne sur le tracé de Barcelone avec – pour la première fois – l’utilisation de pneumatiques non chauffés.
« C’est un défi, c’est un gros défi sur le plan technique. Mais nous ferons tout notre possible pour réussir ce défi. » nous explique Mario Isola.
« Nous savons à quel point il est important d’aller dans cette direction de la durabilité, et nous travaillons sur les pneus slicks, et après la course de Barcelone, nous aurons une prochaine séance d’essais où – pour la première fois – la ligne de base sera un pneu sans couverture. »
« Nous sommes donc sur ce chemin, mais comme je l’ai déjà dit, nous devons attendre et voir ce qui va se passer à ce sujet. »
Ce test sur le circuit de Barcelone est programmé après le Grand Prix d’Espagne qui sera disputé le 4 juin. Il y a aura ensuite des tests sur le tracé de Silverstone au Royaume-Uni. Après ce test, la décision sera prise si oui ou non les couvertures chauffantes seront interdites en Formule 1.
« Il est prévu d’avoir une réunion avec toutes les parties prenantes après le test à Silverstone, pour partager les résultats et voir si nous pouvons y parvenir d’ici la fin de l’année. » confirme Isola.
Pour rappel : l’interdiction des couvertures chauffantes en Formule 1 a été repoussée de quelques années car l’introduction des nouvelles réglementations en 2022 en parallèle du bannissement des couvertures chauffantes aurait rendu la tâche trop compliquée à Pirelli qui aurait eu alors trop de nouveaux paramètres à prendre en compte.
Alors que le Grand Prix de Las Vegas est programmé au mois de novembre 2023 (du 16 au 18 novembre), les organisateurs sont lancés dans une course contre la montre pour construire de toute pièce l’énorme bâtiment qui servira de paddock à la Formule 1.
Lors d’une récente visite du chantier de construction, le chef de projet Terry Miller a déclaré que l’objectif était de terminer les travaux en octobre 2023, laissant peu de marge d’erreur avec la course inaugurale programmée un mois plus tard sur le Strip de Las Vegas.
« Les plans prévoient que la structure du paddock de 300 000 pieds carrés sera achevée vers le début du mois d’octobre. » selon Terry Miller de Miller, qui dirige la construction du bâtiment du paddock, cité par le Las Vegas Review Journal.
« Nous respectons le calendrier et nous prévoyons que le projet sera terminé d’ici la fin septembre, le premier octobre pour notre emménagement initial. La seule structure permanente est le bâtiment du paddock. Tout le reste sera temporaire. »
Pour être sûr d’arriver à terminer les travaux dans les temps, un roulement a été mis en place pour que le chantier ne s’arrête presque jamais : « Nous travaillons tous les jours deux quarts de 10 heures. » a ajouté Miller. « Nous sommes donc actifs sur le site presque 24 heures sur 24. »
Les organisateurs s’attendent à ce que plus de 105 000 fans par jour assistent au GP de Las Vegas en commençant par les essais les 16 et 17 novembre et la course le 18 novembre. Ils estiment que cela injectera environ 1,2 milliard de dollars dans l’économie locale.
« Nous pensons que cela va être le plus grand événement sportif et de divertissement de l’année. Il y a une transformation absolue dans cette ville et nous sommes tellement excités d’en faire partie. » a déclaré Renee Wilm, PDG du Grand Prix de Las Vegas à Reuters.
La Formule 1, dont la popularité aux États-Unis a augmenté grâce à la populaire série de Netflix « Drive to Survive », prévoit d’organiser la course annuelle pendant au moins la prochaine décennie.
Le circuit de Las Vegas fera 6,12 km de long et sera composé de 17 virages, trois lignes droites et deux zones DRS. La vitesse de pointe devrait atteindre les 342 km/h, alors que le temps au tour est estimé à 1m34s.