Le directeur de Red Bull, Christian Horner, a répondu aux critiques faites par son homologue de chez Ferrari, Fred Vasseur, qui a déclaré il y a quelques jours que la pénalité infligée à Red Bull pour son dépassement du plafond des coûts en 2021 était peut-être un peu trop légère.
Depuis le début de l’année, l’équipe Red Bull – qui a reçu une amende de 7 millions de dollars et une réduction de 10 % du temps passé en soufflerie pour une période de 12 mois après avoir été jugée coupable d’un dépassement de budget en 2021 – domine outrageusement la saison 2023 avec déjà trois victoires en autant de courses disputées.
Face à une telle domination, le directeur de Ferrari n’a pas hésité à crier haut et fort que la pénalité infligée à Red Bull est trop légère : « Je suis toujours convaincu que la pénalité était très légère. » a déclaré le Français à Sky Sports.
« En considérant que nous allons améliorer [les performances de la voiture] d’un peu moins d’une seconde au cours de la saison en termes d’aéro, et que vous obtenez une pénalité de 10% de cela, cela fait un dixième, c’est 0,1s. »
« Comme ce n’est pas une progression linéaire, c’est probablement moins, et comme vous avez le droit de dépenser cet argent ailleurs, en gain de poids et ainsi de suite, pour moi la pénalité est trop marginale. » a t-il insisté.
Interrogé sur les commentaires de Fred Vasseur, Christian Horner déclare que les affirmations du patron de la Scuderia Ferrari sont peut-être un peu prématurées, notamment parce que – selon lui – l’impact de cette pénalité sera visible un peu plus tard dans la saison et l’année prochaine.
« Tout le monde a une opinion, et je pense que tout le monde est libre d’avoir sa propre opinion. » a déclaré Christian Horner au micro de Sky Sports à propos des commentaires de son homologue de chez Ferrari.
« L’équipe a fait un excellent travail cet hiver sur le temps passé en soufflerie que nous avons eu pour développer cette voiture. Mais bien sûr, cela aura un impact plus tard dans l’année et l’année prochaine. »
« Donc, sur un instantané de trois courses, je pense que c’est encore extrêmement prématuré, parce qu’il reste encore énormément de courses à disputer. »
Horner s’attend d’ailleurs à ce que la hiérarchie évolue au fil des prochaines courses de la saison, notamment parce que toutes les écuries vont commencer à introduire des mises à jour sur les monoplaces à partir du Grand Prix d’Azerbaïdjan programmé fin avril.
« Il y a beaucoup de choses qui peuvent changer. Nous entendons parler de grandes mises à jour pour Ferrari et Mercedes dès notre retour en Europe. » a ajouté le Britannique.
« Donc, nous ne tenons certainement rien pour acquis. Nous nous concentrons simplement sur nous-mêmes, en faisant du mieux que nous pouvons dans les limites que nous avons. »
« Nous faisons de notre mieux et nous savons que c’est une pénalité difficile, c’est une pénalité que nous prenons sous le menton et nous nous appliquons de la meilleure façon possible. »
Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Red Bull est leader du championnat du monde des constructeurs avec 123 points inscrits en trois courses, soit 97 points de plus que la Scuderia Ferrari actuellement quatrième derrière Mercedes et Aston Martin.
C’est par le biais d’un court communiqué publié par Hyundai Motorsport que la communauté du sport automobile a appris ce jeudi 13 avril le décès de Craig Breen à la suite d’un accident survenu lors des essais pré-événement du Rallye de Croatie. Aucun détail de l’accident n’a cependant été révélé par Hyundai Motorsport.
« Hyundai Motorsport est profondément attristé de confirmer que le pilote Craig Breen a perdu la vie aujourd’hui à la suite d’un accident lors des essais pré-événement du Rallye de Croatie. » peut-on lire dans le communiqué de presse.
« Son copilote James Fulton est sorti indemne de l’incident qui s’est produit juste après midi, heure locale. Hyundai Motorsport adresse ses plus sincères condoléances à la famille, aux amis et aux nombreux fans de Craig. Hyundai Motorsport ne fera aucun autre commentaire pour le moment. »
Très rapidement, le monde du sport automobile et quelques équipes de F1 ont réagi au décès de Craig Breen. Ainsi, l’équipe Red Bull a publié ce court message : « Nous nous joignons à la communauté du sport automobile pour envoyer nos sincères condoléances à la famille de Craig, à ses amis et à tous ceux qui sont impliqués dans le WRC en ce moment. »
L’écurie Haas a elle aussi rapidement réagi et a déclaré : « Nous nous joignons à la communauté du sport automobile pour pleurer le décès du pilote de rallye WRC Hyundai Motorsport Craig Breen. Nos pensées vont à sa famille, ses amis et son équipe en ce moment. »
« Nous nous joignons à la communauté du sport automobile pour pleurer la perte de Craig Breen et adressons nos plus sincères condoléances à sa famille, ses amis, ses coéquipiers et ses fans à travers le monde. » a déclaré l’équipe Mercedes.
Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a lui aussi réagi en publiant un court communiqué : « Au nom de la FIA, j’adresse mes sincères condoléances à la famille et aux amis de Craig Breen suite à son décès lors d’un accident lors d’essais privés. Nos pensées et nos prières accompagnent ses proches et la communauté du rallye en cette période difficile. «
« C’est une nouvelle dévastatrice. Repose en paix, Craig Breen. Nos pensées vont à ses amis, sa famille et son équipe en cette période difficile. » a sobrement déclaré McLaren.
Né à Waterford en Irlande en 1990, Craig Breen a décidé de se consacrer pleinement au rallye à partir de 2009. Il intègre la WRC Academy en 2011 après un passage dans les championnats britanniques et irlandais.
Breen évolue ensuite trois saisons chez Citroën entre 2016 et 2018, avant de rejoindre une première fois Hyundai entre 2019 et 2021. En 2022, l’Irlandais rejoint M-Sport Ford, mais décide de retourner chez Hyundai en 2023. En Croatie, il se préparait pour sa deuxième apparition de la saison au volant de la Hyundai i20 N Rally1 avec laquelle il s’est tué ce jeudi 13 avril.
Au fil des prochaines heures, les hommages à Craig Breen vont très certainement se succéder. Toute la rédaction de F1only.fr se joint à la communauté du sport automobile et nous adressons nos plus sincères condoléances à sa famille, sa amis et ses fans.
Le directeur de Red Bull, Christian Horner, ne pense pas que son pilote vedette, Max Verstappen, ait le désir de continuer à piloter en Formule 1 après 40 ans comme c’est actuellement le cas du double champion du monde Fernando Alonso.
En 2023, Fernando Alonso – qui a rejoint Aston Martin cette année – est le doyen de la grille en Formule 1, l’Espagnol étant âgé de 41 ans (il fêtera ses 42 ans en juillet).
Max Verstappen pour sa part a déjà laissé entendre qu’il était peu probable qu’il continue à courir en Formule 1 au-delà de la conclusion de son contrat actuel avec Red Bull, qui expire à la fin de la saison 2028, alors que le Néerlandais a aussi récemment suggéré que d’éventuels changements des formats de week-ends en F1 pourraient l’inciter à quitter le sport encore plus tôt.
S’exprimant sur l’avenir de son pilote, Horner a indiqué qu’il ne voyait pas Verstappen imiter Fernando Alonso en restant en catégorie reine après ses 40 ans.
« Max est un homme indépendant, il est très, très fort dans ses opinions et dans sa vision sur ce qu’il veut faire dans sa vie. » explique Horner à Sky Sports.
« Mais je ne le vois pas être comme Fernando Alonso et courir à 41 ans ou 42 ans, du moins pas en F1. Mais ce qu’il aime et qui le passionne, c’est la course. »
« S’il ne court pas sur une piste, il court dans le monde virtuel, il pilote des voitures GT pour le plaisir, et sa passion est juste le pilotage et la course. Et tant que ça brûle en lui, il continuera. »
« Mais quant à savoir combien de temps cela va durer, c’est le propre cheminement de chaque individu, ils doivent le découvrir par eux-mêmes. »
Lorsque son actuel contrat arrivera à son terme avec Red Bull en 2028, le double champion du monde Max Verstappen sera alors âgé de 30 ans.
Alors que la saison 2023 de la F1 Academy – série de monoplaces réservée aux femmes – s’apprête à débuter avec la première manche programmée fin avril (28-29 avril) à Spielberg en Autriche, voici une présentation des quinze pilotes présentes sur la grille de cette catégorie nouvellement créée.
La grille de la F1 Academy est composée de cinq équipes qui ont déjà une certaine expérience en F3 ou F2, chacune engageant 3 voitures pour constituer une grille de 15 monoplaces. La saison inaugurale comprendra sept épreuves de 3 courses chacune, soit un total de 21 courses, plus quinze jours de roulage d’essai officiels.
La voiture utilisée pour la série est un châssis Tatuus T421. Le moteur turbocompressé, délivrant 165 ch, est fourni par Autotecnica, et le partenaire mondial de la Formule 1, Pirelli, fournit les pneus, comme ils le font déjà en F3, F2 et F1. La série est dirigée par Bruno Michel (CEO de Formula Motorsport Limited), qui a les connaissances et l’expérience nécessaires pour diriger avec succès des catégories juniors avec un budget raisonnable et aider les pilotes à se développer.
Au total donc, quinze jeunes filles participent à cette première saison de la F1 Academy, et toutes ont l’espoir de pouvoir un jour arriver jusqu’en Formule 1, tel est l’objectif principal de cette nouvelle série.
Qui sont les pilotes de la F1 Academy ?
Nerea Martí – Campos Racing : Débutant sa carrière de karting à 9 ans, Martí est passée à la F4 espagnole en 2019, décrochant un podium lors de sa première course avec une P2. Elle est ensuite passée à la série W en 2021, terminant la saison quatrième au classement des pilotes en tant que débutante la mieux placée et avec des points à chaque course cette année-là. La deuxième saison de l’Espagnole comprenait une première pole position à Miami, et elle a finalement terminé la campagne septième.
Lola Lovinfosse – Campos Racing : la Française Lola Lovinfosse a débuté en karting en 2018 lors de la IAME Winter Cup X30 Juniors. Elle a participé au Trofeo delle Industrie en 2019, obtenant un top 10. Elle a également réalisé un top 15 lors de la WSK Champions Cup 2020 – OK. La jeune fille de 17 ans est ensuite passée aux monoplaces en 2021. Elle a fait ses débuts dans le championnat espagnol de F4, accumulant une expérience vitale dans la catégorie junior.
Maite Cáceres – Campos Racing : Après avoir fait ses débuts en monoplace dans le championnat uruguayen de Formule 4 en 2021, la jeune fille de 19 ans est passée aux États-Unis pour participer à la saison USF Juniors 2022. Là-bas, Cáceres a obtenu comme meilleur résultat une 11e place, avant d’être signée par Campos Racing en F1 Academy.
Hamda Al Qubaisi – MP Motorsport : Hamda, 20 ans, a commencé sa carrière en monoplace en 2019, au volant d’une F4 italienne, et en 2021, elle est entrée dans l’histoire en devenant la première femme à monter sur le podium du championnat. Cette même année, elle a terminé quatrième en F4 UAE, puis a participé aux championnats régionaux d’Asie et d’Europe de Formule Régionale.
Emely De Heus – MP Motorsport : De Heus, 20 ans, est déjà un visage bien connu de l’équipe néerlandaise, ayant fait ses débuts en monoplace avec eux en 2021. Courant en Formule 4 espagnole, elle a remporté le Trophée Féminin la même année. Elle a ensuite rejoint la série W en 2022 et a obtenu comme meilleur résultat une 10e place à Miami. Avant ses débuts à la F1 Academy, elle a renoué avec MP au cours de l’hiver, pilotant pour eux dans le championnat des Émirats arabes unis.
Amna Al Qubaisi – MP Motorsport : Amma est la sœur de Hamda présentée plus haut. Amna, 22 ans, a fait ses débuts en monoplace en 2018, en compétition en F4 italienne, avant de devenir la première coureuse émiratie et féminine à participer au championnat de Formule 4 des Émirats arabes unis l’année suivante. Elle a également participé au Championnat d’Asie de F3, au Championnat d’Asie de Formule Régionale et a fait une apparition lors de deux manches dans le Championnat d’Europe de Formule Régionale par Alpine.
Léna Bühler – ART Grand Prix : La coureuse suisse de 25 ans a commencé à concourir en BMX au niveau international, avant de passer au karting en 2016. Quatre ans plus tard, Bühler a fait ses débuts en monoplace, remportant six top 10 du Championnat d’Espagne de Formule 4. Elle est ensuite devenue la première femme pilote à courir dans le Championnat d’Europe de Formule Régionale par Alpine en 2021, obtenant comme meilleur résultat une 20e place, mais a été contrainte de mettre fin à sa deuxième campagne au début de l’année dernière.
Carrie Schreiner – ART Grand Prix : Après avoir couru en karts de 2011 à 2014 et remporté le championnat junior X30 2012, Carrie Schreiner est passée aux monoplaces et à la Formule 4 ADAC en 2015. Sa carrière de pilote est ensuite passée aux courses de voitures de sport, participant à plusieurs campagnes du Lamborghini Super Trofeo, et la plupart récemment en Nürburgring Endurance Series. Elle a remporté les 24 Heures du Nürburgring dans sa catégorie en 2021.
Chloe Grant – ART Grand Prix : Grant a commencé sa carrière de karting à l’âge de sept ans, en participant au East of Scotland Kart Club. Après avoir terminé troisième et deuxième durant deux années consécutives dans le championnat cadet, elle a remporté le titre de champion junior ESKC 2017 dans la catégorie Minimax. En 2020, elle est devenue la plus jeune pilote à obtenir une licence de pilote de course junior Motorsport UK en Écosse, avant de remporter les titres CKRC et BWRDC Kart Sport Championship. Cela a été suivi d’un passage à la course automobile en 2021, où elle a participé au championnat Junior Saloon Car. Passant au championnat britannique GB4 l’année suivante, Grant a terminé neuvième du classement, réalisant 10 top 10 lors des 12 dernières courses de la saison.
Abbi Pulling – Rodin Carlin : Membre de l’Alpine Academy en 2023, Abbi Pulling est montée sur le podium dans tous les championnats auxquels elle a participé jusqu’à présent. Sept podiums en F4 britannique entre 2020 et 2021 ont été suivis de campagnes en W Series, où elle a terminé la saison 2022 4e du classement.
Jessica Edgar – Rodin Carlin : Faisant partie d’une famille de coureurs et ayant couru en karts depuis 2010, Jessica Edgar est passée au GB4 en 2022 pour sa première saison complète de course monoplace. Elle a terminé la saison septième au classement général, marquant des points à chaque manche.
Megan Gilkes – Rodin Carlin : Gilkes est passée aux monoplaces en 2017, participant au Championnat canadien de Formule 1200, terminant troisième et deuxième au classement général au cours de deux saisons consécutives. En 2019, elle a été sélectionnée pour la saison inaugurale de la série W et a remporté la course hors championnat à Assen. Avec cette victoire, Gilkes est devenue la plus jeune vainqueure de la W Series.
Chloe Chong – Prema Racing : Après avoir commencé à concourir en karts au Royaume-Uni en 2013, elle a fait sa première incursion sur la scène internationale du karting en 2021, participant au Rotax Max Euro Trophy et à la IAME Ladies Cup en France. L’année dernière, Chong a couru dans la classe junior X30 des championnats britanniques de kart et a obtenu l’une des quatre places de finaliste du programme FIA Girls on Track Rising Stars.
Marta García – Prema Racing : La pilote espagnole a connu une carrière de karting réussie, remportant le Trophée Académie de Karting CIK-FIA 2015 et le prestigieux Trofeo delle Industrie. Passant à la monoplace en 2016, elle entreprend une campagne espagnole partielle en F4, avant de revenir pour une saison complète l’année suivante. Là, elle a remporté 14 points en 20 courses pour se classer neuvième au classement. Garcia est ensuite passée à la série W en 2019, terminant quatrième de sa saison de débutante avec une victoire et deux podiums. De retour pour les campagnes 2021 et 2022, la jeune fille de 22 ans a ensuite décroché deux autres podiums et une première pole position à Singapour l’année dernière.
Bianca Bustamante – Prema Racing : Ayant participé à des compétitions de karting depuis l’âge de 5 ans, Bianca Bustamante a fait le pas vers la course en monoplace en 2022. La jeune fille de 18 ans a mené sa première campagne en W Series en 2022. Plus récemment, elle a participé à la Formule UAE 4 en 2023 avec Prema Racing, réalisant jusqu’à présent deux top 10 dans la série.
Christian Horner, le directeur de Red Bull, a insisté sur le fait que le directeur technique de l’écurie, Adrian Newey, sera avec l’équipe encore pour de « nombreuses années », mettant ainsi un terme aux spéculations entourant l’avenir de l’ingénieur britannique.
Adrian Newey est largement considéré comme l’un des meilleurs ingénieurs de la Formule 1 et a joué un rôle crucial dans la conception des monoplaces Red Bull – dont celles qui ont permis à Max Verstappen de remporter deux titres de champion du monde successifs en 2021 et 2022.
Mais en début d’année, certaines rumeurs ont suggéré que Newey était sur le départ et qu’il ne resterait pas avec Red Bull après cette saison, mais Christian Horner a rejeté en bloc ces fausses informations.
« Son cœur est toujours très attaché à la Formule 1, et son engagement envers l’équipe est…nous ne parlons pas de contrat ou de longévité des contrats, mais il sera ici pendant de nombreuses années à venir. » a déclaré Horner au micro de Sky Sports.
« Il y aura toujours des rumeurs dans le paddock, c’est ça la Formule 1. Il est une partie si importante de notre équipe, c’est formidable de l’avoir avec nous sur du long terme, mais aussi de le voir impliqué dans certaines choses dans lesquelles nous nous impliquons maintenant. »
Adrian Newey – âgé de 64 ans – travaille pour l’équipe Red Bull Racing depuis 2006, mais a également travaillé dans le passé pour les équipes Williams et McLaren.
Charles Leclerc insiste sur le fait que lui et Ferrari sont « pleinement motivés » pour retrouver une certaine performance avec la SF23 avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan qui se dispute à la fin du mois d’avril sur le tracé urbain de Bakou.
Avec une pause printanière de quatre semaines entre le Grand Prix d’Australie et celui d’Azerbaïdjan en raison de l’annulation du Grand Prix de Chine, les équipes disposent de beaucoup de temps pour se préparer à attaquer la deuxième partie de la saison et développer des mises à niveau.
Du côté de chez Ferrari, l’équipe de Maranello – qui connaît un début de saison compliqué – va évidemment profiter de cette pause forcée comme une réelle opportunité de pouvoir faire évoluer la SF23 avant l’Azerbaïdjan.
« Avec la situation dans laquelle nous nous trouvons en tant qu’équipe, nous prenons cela [la pause] comme une opportunité de travailler autant que possible pendant cette pause afin d’obtenir des mises à niveau le plus rapidement possible et d’être aussi compétitifs que nous le souhaitons. » a déclaré le Monégasque qui a subi deux abandons en trois courses depuis le début de la saison.
« La saison est encore très, très longue, et nous sommes pleinement motivés pour revenir au sommet et nous essaierons d’utiliser ces semaines [avant le GP d’Azerbaïdjan] de la meilleure façon possible. »
Après les trois premières manches de l’année, Leclerc occupe la dixièmes place à égalité de points avec le pilote Haas Nico Hülkenberg (6 points au total). Comparé au début de saison 2022, le contraste est saisissant pour Charles Leclerc qui menait le championnat du monde des pilotes à pareille époque l’an dernier.
« Nous connaissons de l’histoire de l’année dernière, et maintenant il s’agit de se concentrer sur ce que nous pouvons faire de mieux pour nous améliorer et revenir à leur niveau [de Red Bull]. » a ajouté le pilote Ferrari.
« Nous savons dans quels domaines nous devons travailler, et désormais nous devons juste y arriver. Honnêtement, nous devons juste essayer d’avoir une voiture solide dans toutes les conditions. »
« Nous semblons être assez bons en termes de qualifications chaque fois que l’adhérence maximale est là, mais ensuite chaque fois que nous perdons un peu d’adhérence en course, cela commence à être très, très difficile, et nous semblons perdre beaucoup de performances, donc il faut y travailler. »
Le Grand Prix d’Azerbaïdjan – quatrième manche du championnat du monde 2023 – est programmé du 28 au 30 avril et les équipes participeront à une course Sprint ce week-end là.
Les quinze pilotes de la F1 Academy – nouvelle série de monoplaces 100% féminine – ont terminé les deux premiers jours d’essais de pré-saison sur le tracé de Barcelone en Espagne. Elles ont bouclé au total sur ces deux journées plus de 1800 tours de circuit. (des photos sont disponibles dans la galerie ci-dessus, cliquez sur l’image pour l’ouvrir).
Ces essais de pré-saison s’étant déroulés à huis clos, aucun classement officiel n’a été publié par la F1 Academy et on ne sait donc pas quelle pilote a signé le meilleur chrono de ces deux journées sur la piste Catalane.
Cependant, l’objectif principal de ces premiers essais officiels de cette nouvelle catégorie était de permettre aux quinze jeunes filles d’acquérir une certaine expérience au volant de leur monoplace en bouclant le plus de tours possibles, tout en commençant à travailler avec leur équipe et ingénieurs avant le début de la saison fin avril.
Au total donc, les quinze pilotes ont bouclé 900 tours sur la seule journée de mardi, tandis que ce mercredi elles ont réussi à boucler 981 tours du tracé de Barcelone, piste qui sera d’ailleurs le théâtre de la troisième manche de la saison du 19 au 21 mai 2023.
Au terme de cette ultime journée d’essais, quelques-unes des pilotes ont tout de même donné leur avis sur ces premiers essais de pré-saison de la F1 Academy.
« Je suis contente du test car je pense que nous avons essayé beaucoup de choses qui seront positives pour la course de Barcelone. » a déclaré Nerea Martí de l’équipe Campos Racing.
« Hier [mardi], c’était vraiment positif, nous étions rapides et aujourd’hui, nous nous sommes davantage concentrés sur les essais avec la voiture et sur ce qui se passe lorsque nous modifions les réglages. »
« La semaine prochaine, nous avons des essais au Paul Ricard, donc une autre occasion d’essayer plus de choses et de comprendre la voiture. Je dois aussi continuer à travailler sur moi-même avant la première course de ce mois-ci, donc j’espère être prête avec l’équipe pour être au top. »
« Les deux jours d’essais ont été assez bons. » a commenté Marta Garcia de l’équipe Prema.
« Je me suis un peu plus familiarisée avec la voiture et la piste. C’était bien, je pense que j’ai bien fait. Nous avons amélioré mon pilotage et j’en suis satisfaite. Nous avons encore quelques détails sur lesquels travailler, mais c’est aussi très bien de commencer à travailler avec Prema. »
« Je suis juste très excitée de commencer la saison en Autriche, car ces deux jours ont été plutôt bons. Nous devons toujours continuer à pousser et à nous améliorer car c’est ainsi que nous travaillons chez Prema et nous verrons comment cela se passera lors du prochain test. »
« Ce fut une journée de test assez intéressante. C’est le premier test pour nous en F1 Academy et aussi pour moi avec l’équipe, donc nous devions tester beaucoup de choses et voir comment ça se passait. » a déclaré Léna Bühler de l’équipe ART Grand Prix.
« J’ai beaucoup appris sur les pneus car c’était ma première fois avec Pirelli. Les tests étaient assez bons, nous verrons ce que cela va donner la prochaine fois. »
« Les deux jours à Barcelone ont été vraiment productifs. » a ajouté Abbi Pulling de l’équipe Rodin Carlin.
« En tant qu’équipe, nous avions beaucoup de travail à faire, mais je pense que nous avons finalement trouvé la fenêtre et beaucoup appris sur la configuration au cours des deux jours. Nous avons essayé pas mal de choses et pour finir comme nous l’avons fait, je suis assez contente. »
« Je cherche toujours plus en moi et dans la voiture et je pense que c’est ce que nous avons fait ces deux derniers jours. Merci à l’équipe d’avoir travaillé si dur pour s’assurer que nous sommes compétitifs. »
Pas de chrono ni de classement donc pour ces deux journées de tests à Barcelone, mais les quinze pilotes seront de nouveau en piste au Paul Ricard la semaine prochaine les 18 et 19 avril pour les deux dernières journées de tests de pré-saison, avant la première manche de l’année sur le Red Bull Ring en Autriche.
Il y a quelques mois, le PDG de la F1, Stefano Domenicali , insistait déjà sur le fait qu’il était devenu presque obligatoire de modifier le format des week-ends en supprimant pourquoi pas la dernière séance d’essais libres programmée le samedi ou bien en permettant aux pilotes de marquer des points lors des essais libres.
« Dans un week-end normal, celui consistant à avoir des essais libres 1 et 2 le vendredi, chaque séance devrait donner soit des points, ou alors avoir des tours de qualification uniques. » expliquait fin 2022 Stefano Domenicali.
« Ou alors, une qualification sous forme d’une course différente et plus courte le samedi au lieu de la troisième séance d’essais libre, peut-être aussi un mécanisme de grille inversée. »
Interrogé sur cette idée de permettre aux pilotes de marquer des points lors des essais libres, George Russell s’est montré plutôt sceptique, le Britannique estimant que les équipes seront moins susceptibles de tester des nouveautés pour développer les monoplaces.
« Je pense que les essais libres doivent servir pour régler la voiture, tester de nouvelles choses pour l’avenir, parce que nous n’avons aucun test. » a expliqué Russell.
« Je pense qu’une session est suffisante pour que nous puissions tous faire les différentes choses que nous devons essayer et nous développer. Cela reste le summum du sport automobile, et vous ne pouvez pas vous retrouver avec la voiture que vous avez créée en début d’année sans avoir la possibilité d’essayer de nouvelles choses. »
« C’est en quelque sorte la beauté du sport. Parfois vous avez une session de 60 minutes où vous pouvez essayer de nouvelles choses, vous développer, vous améliorer davantage. »
« Alors que si vous vous lancez directement dans une session dans laquelle vous pouvez marquer des points ou bien s’il y a une récompense, vous serez moins susceptible d’essayer de nouvelles choses. »
Dans le cadre de ce partenariat, certains contenus du service de vidéo à la demande seront projetés dans les Fans Zones lors d’événements F1 à travers le monde, avec notamment des séries à succès ou encore des films à succès du catalogue de Paramount +.
De plus, ce partenariat comprend une présence accrue du logo de Paramount+ sur différents circuits du calendrier de la Formule 1 tels que Miami, Montréal, Spielberg, Silverstone, Monza, Suzuka, Austin, Mexico, Sao Paulo et Las Vegas.
« Ce partenariat illustre l’engagement continu de la Formule 1 à explorer de nouvelles voies pour aider à promouvoir le sport et à attirer de nouveaux publics. » a déclaré Brandon Snow, directeur général commercial de la Formule 1.
« Paramount+ et le contenu de sa plateforme sont extrêmement populaires et, comme la F1, ont connu une croissance rapide ces dernières années. »
« Ensemble, nous utiliserons nos plateformes mondiales et notre expertise collective en matière de divertissement pour améliorer encore l’expérience des fans et amener la Formule 1 et Paramount+ à de nouveaux niveaux. »
Si vous êtes un véritable expert en F1 et avez l’œil partout, vous aurez sans doute déjà remarqué la présence du logo de Paramount+ sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne (voir photo d’illustration de cet article) où s’est disputée la troisième manche du championnat du monde 2023 début avril.
Après le Grand Prix de Bahreïn, Max Verstappen est rentré chez lui à Monaco quelques jours pour se reposer avant de repartir vers l’Arabie Saoudite pour disputer la deuxième manche de la saison 2023. Cependant, le Néerlandais a dû faire l’impasse sur la journée de jeudi réservée aux médias à Djeddah en raison de maux à l’estomac. Le champion du monde en titre est donc arrivé en Arabie Saoudite le vendredi matin juste avant les premiers essais libres du week-end.
Lors de la troisième manche de l’année disputée en Australie, Verstappen a divulgué un peu plus de détails concernant son réel état de santé, et le Néerlandais a expliqué à quel point il a souffert durant le week-end du Grand Prix d’Arabie Saoudite remporté par son coéquipier Sergio Perez.
« J’avais l’impression qu’il me manquait juste un poumon, et je suis arrivé au week-end [en Arabie saoudite] en croyant vraiment qu’il était parti parce que normalement, quand vous tombez malade, deux ou trois jours après, vous allez normalement bien. Vous pouvez simplement faire vos entraînements. » a déclaré Verstappen.
« Mais quand j’ai sauté dans la voiture en EL1, après un seul tour à l’attaque, j’ai eu l’impression que je devais récupérer pendant deux tours pour pouvoir respirer normalement. »
« Cela m’a définitivement affecté tout au long du week-end, ce que je n’ai pas aimé parce que c’était l’une des premières courses où j’avais l’impression d’être physiquement limité. »
Mais grâce à l’annulation du Grand Prix de Chine pour la quatrième année consécutive, la Formule 1 bénéficie cette saison d’une pause printanière de trois semaines après la troisième course de l’année, ce qui va permettre à Max Verstappen de récupérer avant la quatrième manche qui se disputera fin avril en Aerbaïdjan.
« Honnêtement, c’est un peu bizarre d’avoir trois semaines de congé, surtout en début de saison. » a déclaré le pilote Red Bull lors du week-end du Grand Prix d’Australie.
« Il y a quelques semaines de cela, j’aurais plutôt dit que je n’avais pas hâte d’y être, mais je suis tombé très malade et je me bats un peu depuis. »
« Donc pour moi, ces trois semaines vont me permettre de revenir à une forme physique complète en suivant un programme complet. »
« Donc, d’une certaine manière c’est probablement bien que cela arrive maintenant. Après, en temps normal, lorsque je me sens bien, j’aurais préféré continuer à courir. »
Cette pause forcée est la première de la saison, mais contrairement à la trêve estivale programmée en août, les équipes de F1 peuvent continuer à travailler à l’usine au cours de ces trois semaines off.
Le directeur de Red Bull, Christian Horner, a indirectement répondu au pilote Mercedes George Russell, qui a déclaré après le Grand Prix d’Australie remporté par Max Verstappen que les pilotes Red Bull cachaient le potentiel de la RB19, le Britannique affirmant que Red Bull a potentiellement sept dixièmes d’avance sur le reste de la grille.
« Evidemment qu’ils se retiennent. Je pense qu’ils sont gênés de montrer tout leur potentiel. » a déclaré George Russell dans le podcast Checkered Flag de la BBC à propos du rythme de Red Bull.
« Je pense que de manière réaliste, ils ont probablement un avantage de sept dixièmes sur le reste du peloton. » a insisté le pilote Mercedes.
Lorsque le patron de Red Bull, Christian Horner, a été informé des remarques de Russell, il a rapidement souligné la série de sept titres de pilotes consécutifs et huit couronnes de constructeurs consécutives décrochées par Mercedes entre 2014 et 2021 : « C’est très généreux de sa part. Toutes les personnes dans son équipe connaissent bien ce genre d’avantage. » a déclaré Horner, cité par le site de la F1.
« Vous savez, il y a toujours une question de gestion dans n’importe quelle course. Comme c’était une course à un seul arrêt [à Melbourne] – avec un arrêt unique très précoce – il y avait évidemment une question de gestion des pneus, et c’est ce qu’ils [les pilotes Red Bull] ont fait. »
Concernant le rythme de Sergio Perez – qui a pris le départ depuis la voie des stands pour finalement terminer cinquième à Melbourne – Horner a insisté sur le fait que le Mexicain ne pouvait effectivement pas montrer tout le potentiel de sa monoplace car il s’est retrouvé dans le peloton et n’avait pas la piste libre.
« Mais Checo [Sergio Perez] n’a pas traîné. Il n’était pas en train de « naviguer ». Il avait environ sept dixièmes par tour [en potentiel], mais il ne pouvait pas le montrer car la grille était certainement plus proche à ce moment-là. »
Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, l’équipe Red Bull est toujours leader du championnat du monde des constructeurs avec 58 points d’avance sur Aston Martin.
Les quinze pilotes inscrites pour la saison inaugurale de la F1 Academy ont pu prendre la piste pour la première fois ce mardi dans le cadre de la première journée des essais de pré-saison qui se déroulent cette semaine en Espagne sur le tracé de Barcelone.
Au volant des monoplaces avec lesquelles elle courront cette saison, les quinze pilotes étaient impatientes d’en apprendre le plus possible et de se familiariser avec le châssis Tautus identique pour toutes les participantes. Lors de cette première des deux journées de tests à Barcelone, plus de 900 tours ont été bouclés.
Ce mercredi, les filles de la F1 Academy sont de nouveau en piste à Barcelone pour la dernière journée de tests en Espagne. Elles prendront ensuite la route vers le sud de la France pour se rendre sur le circuit Paul Ricard au Castellet pour participer à la deuxième et dernière session d’essais de pré-saison les 18 et 19 avril sur le tracé varois.
La saison 2023 de la F1 Academy début le 28 avril sur le tracé de Spielberg en Autriche, avant de se rendre à Valence, Barcelone, Zandvoort, Monza, Le Castellet et enfin Austin au Texas pour l’ultime manche de la saison programmée du 20 au 22 octobre.
Pour rappel, la grille de la F1 Academy est composée de cinq équipes (Campos, MP, ART Grand Prix, Rodin et Prema). Trois pilotes par équipe pour un total de quinze participantes.
Le crash dont ont été victimes les deux pilotes Alpine au Grand Prix d’Australie pourrait bouleverser la feuille de route de l’écurie du constructeur français, qui avait prévu d’introduire une mise à jour importante sur l’A523 à Bakou dans le cadre du Grand Prix d’Azerbaïdjan.
Dans les derniers tours du Grand Prix d’Australie, Esteban Ocon et Pierre Gasly se sont percutés à la sortie du premier virage de l’Albert Park et ont dû abandonner tous les deux en raison des dégâts trop importants sur les deux monoplaces.
Ce crash a évidemment coûté beaucoup d’argent à l’équipe Alpine, qui doit opérer comme toutes les autres écuries sous un plafond des coûts, mais cet accident pourrait également avoir un impact sur le développement de l’A523 puisque l’équipe d’Enstone a planifié une mise à jour importante au Grand Prix d’Azerbaïdjan, mais le fait de devoir fabriquer autant de pièces en un laps de temps aussi court pourrait mettre à mal les plans de l’équipe.
« Ce n’est pas un problème pour le plafond budgétaire, même si cet accident nous a coûté très cher. Il a surtout changé les priorités. » confie Otmar Szafnauer, le directeur d’Alpine, à nos confrères d’AMUS.
« Dans l’immédiat, nous avons besoin de pièces pour Bakou [la prochaine manche]. Mais vous ne reconstruisez pas des choses comme un aileron avant en quinze jours. »
« Nous devons donc voir si cela aura un impact et si nous pourrons mener à bien le développement de notre package que nous voulons introduire. »
Pour ne rien arranger, une course Sprint est au programme lors du week-end du Grand Prix d’Azerbaïdjan, ce qui signifie que les équipes doivent impérativement débarquer à Bakou avec un nombre conséquent de pièces de rechange pour leurs monoplaces au cas où plusieurs accidents auraient lieu entre les différentes séances de qualifications, course Sprint et course principale.
Une autre MAJ à Imola
Si tout se passe comme prévu pour Alpine et que la première mise à jour est introduite à Bakou, une deuxième MAJ importante devrait être introduite sur l’A523 à Imola fin mai, tandis que quelques petites améliorations sont aussi prévues à Miami. Alpine espère ainsi pouvoir suivre le rythme de développement de ses principaux concurrents.
« Nous pensons au moins pouvoir suivre le rythme de développement de Ferrari, Mercedes et Aston Martin. » a ajouté Szafnauer.
Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan programmé du 28 au 30 avril, l’équipe Alpine occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec un point d’avance sur Haas.
La ministre malaisienne de la jeunesse et des sports, Hannah Yeoh, a de nouveau fermé la porte à un éventuel retour de la Formule 1 à Sepang en raison des coûts élevés engendrés par l’organisation d’un Grand Prix.
Considéré comme l’un des favoris des fans en raison des opportunités de dépassement et des conditions météorologiques changeantes, le Grand Prix de Malaisie a tenu sa première édition en 1999, mais la F1 n’est plus revenue après la saison 2017 lorsque la hausse des coûts a rendu l’organisation de la course plus difficile.
Avec l’annulation du Grand Prix de Russie suite à la guerre en Ukraine, certaines rumeurs suggéraient un possible retour du tracé de Sepang au calendrier de la Formule 1, mais le directeur du tracé de Sepang avait alors très rapidement démenti ces informations l’an dernier.
« A ce stade, la réponse est non. Peut-être dans les deux ou trois prochaines années, quand l’économie (du pays) sera stabilisée. » avait déclaré Azhan Shafriman, le directeur du circuit de Sepang, fin 2022.
S’exprimant récemment devant les médias locaux pour annoncer une réduction de 25% de la taxe sur les divertissements sur les billets pour le Grand Prix de MotoGP de Malaisie qui se tiendra du 10 au 12 novembre sur le tracé de Sepang, la ministre de la jeunesse et des sports a déclaré qu’il était « tout à fait impossible » pour la Malaisie d’accueillir à nouveau des courses de Formule 1 en raison des coûts élevés.
Yeoh a déclaré que son ministère donnerait plutôt la priorité à l’octroi de fonds de 20 millions de RM (ringgit) au circuit international de Sepang pour moderniser l’infrastructure du circuit, tout en précisant que cela visait à attirer davantage d’organisateurs pour des événements locaux et internationaux sur le circuit.
Pas de retour du circuit de Sepang au calendrier de la Formule 1 dans un avenir plus ou moins proche donc, mais les fans peuvent toujours se rendre à Singapour, une Cité-Etat insulaire au large du sud de la Malaisie, dont le Grand Prix fait partie du calendrier depuis la saison 2008.
Daniel Ricciardo a insisté sur le fait qu’il ne compte pas revenir en F1 à tout prix et qu’il n’acceptera pas un poste de titulaire dans une équipe de fond de grille si jamais l’opportunité se présentait l’an prochain.
Après deux saisons passées chez McLaren, Daniel Ricciardo a vu son contrat rompu par son employeur une année plus tôt que prévu et a été remplacé par son jeune compatriote Oscar Piastri.
L’Australien s’est alors retrouvé du jour au lendemain disponible sur le marché des pilotes, mais aucune équipe de haut niveau n’a souhaité s’offrir ses services, ce qui a contraint Daniel Ricciardo à accepter un poste de troisième pilote au sein de son ancienne équipe Red Bull.
Désormais en pleine année « sabbatique », Daniel Ricciardo veut profiter de cette pause dans sa carrière pour peser le pour et le contre pour un éventuel retour sur la grille en 2024, mais l’Australien assure qu’il ne compte pas revenir à tout prix en Formule 1 et vise uniquement une écurie de haut niveau.
« L’une des choses que je veux retenir de cette année [sabbatique] est de savoir ce que je veux, mais aussi ce que je ne veux pas. » a déclaré Daniel Ricciardo à Fox Sports.
« Je pense que je peux déjà répondre. Ce que je sais, c’est que je ne veux pas retourner au point zéro. Je ne veux pas être sur la grille juste pour être sur la grille et lutter pour être 18e. Donc, je ne veux pas être sur la grille à tout prix. »
« Je sais aussi que c’est plus difficile de sauter directement dans une équipe de haut niveau en termes de disponibilité, mais je sais que c’est là que je veux être. »
« Je sais que je peux prospérer dans ces situations où il y a plus en jeu, mais je pense qu’à ce stade de ma carrière, il faut cette faim et cette motivation pour courir à l’avant. »
« Donc oui, c’est ce que je veux et c’est là où j’en suis actuellement. Je sais que cela pourrait rendre mon retour plus difficile, mais c’est ce que je cherche. »
Lorsqu’on lui demande s’il serait prêt éventuellement à abandonner la F1 en 2024 si aucune opportunité ne s’offre à lui sur la grille, l’Australien a répondu : « Si j’en avais complétement fini avec la F1, alors oui, je penserais probablement à autre chose. »
Au cours de sa carrière, Daniel Ricciardo est passé par les équipes HRT, Toro Rosso, Red Bull, Renault et McLaren.
Le pilote Red Bull Max Verstappen a été une nouvelle fois nominé pour le sportif de l’année aux Laureus World Sports Awards, après avoir déjà remporté cette distinction l’an dernier pour sa bataille avec Lewis Hamilton pour son tout premier titre mondial en F1 lors de la saison 2021.
Si Max Verstappen remporte le prix 2023, il deviendra le quatrième athlète à remporter cette récompense à deux reprises coup sur coup, rejoignant Tiger Woods, Roger Federer, Usain Bolt et Novak Djokovic sur la liste.
Cette année, le champion du monde en titre de Formule 1 fera face à une rude concurrence aux Laureus World Sports Awards 2023 avec de grands noms du sport tels que Lionel Messi, Kylian Mbappé, Rafael Nadal, Armand Duplantis ou encore Stephen Curry dans la catégorie hommes.
Chez les dames, Alexia Putelas (Football), Iga Swiatek (Tennis), Katie Ledecky (Natation), Mikaela Shiffrin (Ski alpin), Shelly-Ann Fraser-Pryce (Athlétisme) et Sydney McLaughlin-Levrone (Athlétisme) sont nominées.
Dans la catégorie « Equipe de l’année », l’écurie championne du monde en titre Red Bull Racing a été nominée et fait face à l’équipe de Football de l’Argentine, l’équipe de Football féminine de l’Angleterre, l’équipe de France de Rugby, les Golden State Warriors des USA (Basketball) et l’équipe de foot du Réal Madrid.
👀 Take a look at the full list of Nominees for the Laureus World Sports Awards 2023.
George Russell – qui a rejoint Mercedes en 2022 après trois années passées chez Williams – est arrivé au sein de sa nouvelle écurie à un moment compliqué car Mercedes a développé une monoplace 2022 difficile à comprendre et à exploiter.
Malgré les difficultés, Russell a tout de même réussi à offrir à Mercedes une victoire en fin d’année au Brésil et a terminé devant son coéquipier au championnat du monde avec 35 points d’avance sur le Britannique en 2022.
Interrogé pour savoir dans quel domaine il estime devoir encore s’améliorer par rapport à son coéquipier, George Russell a répondu : « Je pense que le principal domaine à améliorer est probablement la gestion des pneumatiques. »
« Je pense que Lewis est très doué pour maximiser les relais et tirer le meilleur parti des pneus sur un relais. » confie George Russell.
« Avoir déjà une année à mon actif [en 2022] en tant que coéquipier avec lui et voir certains de ses traits m’a été vraiment bénéfique. »
« J’avais l’impression d’être sur une courbe assez raide à cet égard, mais j’ai aussi l’impression qu’il y a encore beaucoup à venir. » estime Russell.
Le Britannique a ajouté qu’il avait également beaucoup appris des difficultés rencontrées avec la W13 de la saison dernière : « Les choses dont j’ai le plus appris ont été ces courses difficiles et ces courses où j’ai échoué ou sous-performé. »
« En repensant à ces courses, je dirais que la plupart des raisons étaient d’avoir trop essayé. C’est une grande leçon que j’ai apprise : parfois, plus vous essayez, plus vous poussez, et le résultat n’est pas meilleur. »
« Vous devez être discipliné avec vous-même parfois dans votre approche et savoir à quel point vous devez vous pousser. Si vous allez au gymnase tous les jours et que vous faites un maximum de développé couché tous les jours, à un moment donné, vous allez vous blesser et ce n’est pas le moyen le plus efficace de devenir plus fort. »
« C’est représentatif de la course, si vous sortez en piste et si vous pilotez avec de la colère, en poussant la voiture au delà des limites à chaque tour, ce n’est pas le moyen le plus rapide de piloter. Ces courses ont été une validation de tout cela pour moi. »
Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan qui est programmé fin avril à Bakou, George Russell occupe la septième place au championnat du monde des pilotes, 20 points derrière son coéquipier Lewis Hamilton.
Alex Albon, pense que James Vowles est la personne dont Williams a besoin pour retrouver de la performance et aller se battre à l’avant de la grille après plusieurs années compliquées pour l’équipe de Grove.
En 2023, l’ancien stratège en chef de Mercedes, James Vowles, a rejoint Williams en tant que directeur de l’écurie britannique en remplacement direct de Jost Capito qui a quitté l’équipe cet hiver. Vowles a été l’un des personnages les plus importants dans le succès de Mercedes au cours des dernières années et a donc apporté avec lui chez Williams toutes ses connaissances acquises au sein de l’équipe ayant dominé la Formule 1 entre 2014 et 2021.
Interrogé sur l’impact que James Vowles a eu chez Williams au cours de son premier mois de travail, Albon a répondu : « James [Vowles] a définitivement acquis de nombreuses connaissances chez Mercedes et c’est évidemment un gars très intelligent dont nous avons besoin en ce moment. » a déclaré le Thaïlandais à propos du nouveau directeur de Williams.
« Bien sûr, nous faisons beaucoup de bonnes choses et il y a aussi des domaines dans lesquels nous pouvons faire différemment sur du long, moyen ou court terme. Il y a encore beaucoup d’aspects à examiner, et bien qu’il ne soit là que depuis peu de temps, lorsqu’on l’écoute il apporte déjà beaucoup. »
« Espérons que cela va continuer comme cela, je pense que nous sommes plus sur du long terme que du court terme, mais je suis ravi de voir déjà les progrès. »
Quant au potentiel de la FW45 après les trois premières courses de l’année, Albon se dit encouragé par les progrès réalisés par Williams depuis la saison dernière.
« En termes de sensation dans la voiture, c’est assez similaire à l’an dernier. Mais nous avons certainement fait quelques petits pas ici et là. C’est clairement beaucoup mieux. »
« J’ai l’impression que nous sommes à un meilleur endroit et nous savons qu’il y a encore place à l’amélioration, ce qui m’excite beaucoup. »
Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan qui se dispute le dernier week-end d’avril, l’équipe Williams occupe l’avant dernière place au championnat du monde des constructeurs à égalité de point avec AlphaTauri (1 point).
Accès ultime et privilégié de la Formule 1, le Paddock Club brille par son offre premium et propose aux fans les plus fortunés de pouvoir vivre un week-end de course au plus près de la piste et des pilotes.
La partie festive n’est pas en reste avec une animation musicale sur mesure faisant intervenir des DJ locaux et internationaux, mais la F1 a poussé son offre encore plus loin en s’offrant les services d’un Français, Sébastien Andres alias SEBSAX, saxophoniste de renom qui a pour mission d’animer le Paddock Club tout au long des Week-Ends.
Dans le cadre de notre chronique « Les Français en F1 » nous nous sommes entretenus avec ce Français qui peut s’enorgueillir d’être désormais le saxophoniste officiel du Paddock Club. Organisation, missions et anecdotes vous saurez tout sur ce musicien débordant d’énergie.
F1only: Tout d’abord Sébastien, qui êtes-vous ?
Sébastien Andres: Je suis Sébastien Andres, originaire du sud de la France, mieux connu dans mon métier sous mon nom de scène SEBSAX. Saxophoniste dans l’événementiel depuis plus de 20 ans, je me produis lors des GP de Formule 1 à travers le monde, mais aussi pour des défilés de mode de couturier de renom tel Dior, Chanel, Christian Lacroix etc.. Je me produis aussi lors de séminaires et soirées privées en France et à l’étranger.
Racontez-nous comment avez-vous décroché l’opportunité de jouer pour la F1.
SA: J’ai eu l’opportunité de jouer pour la F1 un soir où je me produisais dans un très beau lieu à Monaco : l’Hôtel de Paris. Après la prestation qui a été un succès, une responsable événementiel Monégasque qui était là en tant que cliente, est venue à ma rencontre pour me proposer d’animer dans un endroit bien spécifique, le Grand Prix de Monaco. C’était il y a maintenant cinq ans.
Quel est le GP qui vous a le plus marqué, tant d’un point de vue sportif que festif ?
SA: Le GP qui m’a le plus marqué et qui continue à le faire, est le dernier GP de la saison à Abou Dhabi au circuit Yas Marina. Du fait que ce soit le dernier Grand prix de la saison, l’ambiance est survoltée, et quand il y a une bataille qui compte pour le championnat du monde, l’ambiance est festive et les gens sont maintenus en haleine.
Vous êtes en quelque sorte en concurrence avec le folklore de la F1, la piste, les monoplaces, les pilotes, comment faites-vous pour vous démarquer au milieu de tout cela ?
SA: Je n’ai pas besoin de me démarquer au milieu des monoplaces et des pilotes quand j’anime le Grand Prix, c’est lorsque les voitures ne tournent pas, quand les écuries sont entre deux essais, avant la course et après la course. Je suis situé dans le Paddock Club, c’est-à-dire juste au-dessus des paddocks où se situe les voitures. Nous mettons avec mes amis DJ une ambiance survoltée qui, suivant les Grands Prix, est diffusée dans toute la superficie du circuit.
Comment s’articule un week-end de course pour vous ?
SA: Tous les matins je suis sur place avant l’ouverture du public pour gérer et planifier la partie événementielle avec les équipes techniques de la F1. Durant la journée, je me produis pour la clientèle qui se situe dans le Paddock Club et le soir en général. Le dimanche après la course, je me produis pour certaines écuries lors de soirées privées. Suivant le pays de la course, cela peut être dans un établissement de renom ou un Yacht si nous sommes en bord de mer.
Avez-vous le temps de profiter de la course, des qualifications, ou même des essais ?
SA: Oui c’est le cas. Je suis situé au-dessus des paddocks, par exemple quand les voitures s’arrêtent aux stands, nous sommes à 3 ou 4 mètres des voitures, et nous sommes situés sur la ligne d’arrivée. Dans le Paddock Club, nous avons des dizaines d’écrans pour suivre toute la course, et nous avons aussi accès à quasiment toutes les radios entres le pilote et son écurie. C’est aussi dans notre espace que se déroulent des interviews de pilotes.
La F1 vous fixe-t-elle un cahier des charges ou avez-vous carte blanche pour vos animations ?
SA: La F1 me prend pour mon travail et pour ce que je fais. C’est-à-dire que, en termes de style musical, je passe de la deephouse, de la House à de la musique sud-américaine ou orientale, je passe par tous les styles. Nous avons la chance d’avoir une vingtaine de nationalités sur chaque Grand Prix, et nous ne laissons personne de côté en termes de style musical. Par exemple, quand je joue dans des pays, comme l’Arabie Saoudite, les Emirats, le Qatar, nous faisons plusieurs passages dans un style musical avec des sonorités orientales mais non traditionnelles. Pour le Mexique, nous nous adaptons avec, en plus de notre style musical habituel, des sonorités sud-américaines.
Travaillez-vous avec d’autres artistes Français dans le cadre de la F1 ?
SA: Je ne travaille pas avec d’autres artistes français dans la F1, je suis le seul Français. Les artistes qui m’accompagnent viennent d’autres pays. Il y a trois DJ attitrés sur le F1 Paddock Club : Erok un américain venant du Texas, qui est aussi le DJ officiel de la firme Red Bull, Donald un DJ de renom de Montréal (Canada), et Petra qui est londonienne.
En dehors du Paddock Club, jouez-vous également pour des écuries lors de soirées privées ? Si oui lesquelles ? Dans quelles conditions ?
SA: Je ne joue pas pour d’autres événements de la F1. Pour rester dans le sujet de l’automobile, j’anime par contre des lancements de produits et nouveaux véhicules tel Audi, Mercedes, Lamborghini, Ferrari, Bentley, Maserati et autres…
La question qui fâche, supportez-vous un pilote ou une écurie en particulier ?
SA: En ce qui concerne les pilotes, j’aime beaucoup Lewis Hamilton. En plus du fait qu’il ait 7 titres de champion du monde, c’est une personne humble. C’est un des seuls pilotes qui prend du temps pour ses fans qui viennent le voir de tous les pays. Il a toujours un geste, un sourire pour eux. Même nous qui sommes là pour animer le Paddock Club, quand il nous voit, il a toujours un geste de salutation pour nous. On se rappelle tous le jour ou Max Verstappen a gagné sur le fil son premier titre de champion du monde à Abou Dhabi de manière assez « spéciale », Lewis est allé le féliciter en personne. Il a été d’une grande classe. Vous auriez vu l’ambiance qu’il y avait sur le GP d’Abou Dhabi, c’était incroyable.
Question écuries, je n’ai pas de préférence, mais on peut quand même remarquer que depuis deux ans RedBull est bien au-dessus des autres question voiture, ils ont réussi à trouver une conception qui a l’air de bien fonctionner. Sans oublier bien sûr l’excellence en pilotage de leur pilote phare Max Verstappen. Qu’on l’aime ou pas, il faut avouer que c’est un sacré pilote, et je pense, et ça c’est à titre personnel, qu’il va gagner un certain nombre de championnats.
Si vous voulez en savoir plus et surtout en voir plus sur SEBSAX, nous vous invitons à consulter son site officiel et visiter sa page Instagram qui regorge de photos des différents Grand Prix animés.
Nous remercions chaleureusement Sébastien pour le temps qu’il nous a accordé pour cette interview, et lui souhaitons une belle saison 2023 qu’il a déjà commencé à animer dès l’ouverture au Grand Prix de Bahreïn. Au total SEBSAX animera 14 Grands Prix cette année.
En 2022 lors de sa deuxième saison avec l’équipe Haas, Mick Schumacher a subi plusieurs crashs au cours des sept premières manches de l’année – dont un spectaculaire dans les rues de Monaco où sa monoplace s’est scindée en deux.
Après cette période difficile pour lui, Schumacher a pourtant réussi à réagir en inscrivant des points en Grande-Bretagne et en Autriche, mais a de nouveau été victime d’un accident au Grand Prix du Japon quelques mois plus tard sur un tour de rentrée au stand à faible vitesse lors des EL1, alors que la piste était humide, ce qui l’avait d’ailleurs empêché de participer aux EL2.
Le directeur de Haas a ainsi révélé dans un entretien accordé au Times qu’il avait perdu toute sa confiance en Schumacher à ce moment précis, alors que le jeune allemand s’est crashé à faible vitesse.
« C’est arrivé dans un in-lap ! Bien sûr, c’était humide sur la piste, mais personne d’autre n’a réussi à crasher une voiture pendant qu’il retournait au stand. » a déclaré Steiner.
« Nous avons perdu une voiture en seulement cinq minutes [c’était à la fin de la séance après le drapeau à damier, ndlr] et avons dû en reconstruire une autre. »
« Je ne peux pas avoir un pilote dont je ne suis pas sûr qu’il puisse piloter une voiture en toute sécurité lors d’un tour lent. C’était juste ridicule. »
« Combien de personnes pourrions-nous employer avec 700 000 dollars ? Et je devais aussi trouver cet argent. »
Mick Schumacher n’a finalement pas été retenu pour une troisième année chez Haas et a été remplacé par son compatriote Nico Hülkenberg qui fait désormais équipe avec le Danois Kevin Magnussen.
Après le Grand Prix d’Australie, l’équipe Haas occupe la septième place au championnat du monde des constructeurs avec 7 points inscrits, soit un de moins que Alpine.