Krack serait heureux de voir Alonso chez Aston Martin encore quelques années

Fernando Alonso a rejoint l’écurie Aston Martin en début d’année après avoir passé deux saisons chez Alpine et, jusqu’à présent, le double champion du monde ne semble pas regretter son choix puisqu’il a déjà décroché cinq podiums en sept courses au volant de son AMR23 et occupe la troisième place au championnat du monde des pilotes avec 99 points inscrits.

S’exprimant le week-end dernier lors de sa course à domicile à Barcelone, Fernando Alonso a déclaré qu’il avait l’intention de rester avec Aston Martin encore “quelques années” et, lors de la conférence de presse des directeurs d’équipe, son supérieur Mike Krack a été invité à donner son avis sur la déclaration du double champion du monde.

“C’est bien d’entendre ça, qu’il parle de plusieurs années, nous serions heureux avec ça. Je pense que l’essentiel, et c’est une des grandes qualités, c’est l’envie d’être devant, la motivation. Et je pense que c’est tout à fait le cas avec Fernando.” a déclaré le directeur d’Aston Martin.

“Mais nous ne pensons pas tellement à ça pour être honnête. Nous avançons course par course, et nous essayons de bien faire les choses. C’est bien sûr agréable d’entendre ça, mais nous n’y avons pas encore trop pensé. Nous allons faire en sorte que cela arrive.”

Après un excellent début de saison, l’équipe Aston Martin n’a jamais été aussi proche d’une victoire en Formule 1, avec leur meilleur résultat décroché à Monaco avec la deuxième place de Fernando Alonso à l’arrivée de l’épreuve. 

Mais lorsqu’on demande à Krack s’il pense que Aston Martin peut remporter au moins une course cette année, le Luxembourgeois se montre plutôt prudent : “Je pense que c’est très difficile à dire parce que c’est une compétition tellement relative que vous dépendez du rythme des autres et de vous-même.”

“Je pense que ce serait audacieux de dire que nous allons gagner celle-ci [Barcelone] ou que nous sommes prêts de gagner. Il faudra voir, nous devrons être là à chaque occasion qui se présente et, si elle se présente, nous devrons être prêts.”

“Mais nous devrons travailler dur pour nous maintenir dans cette position. Je ne ferai aucune prédiction quant au moment où nous allons gagner une course.”

Avant le Grand Prix du Canada programmé du 16 au 18 juin, l’équipe Aston Martin occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 18 points de retard sur Mercedes.

Incendies au Canada : le Grand Prix n’est pas en danger assure la F1

La Formule 1 s’attend à ce que le Grand Prix du Canada 2023 se déroule normalement malgré les incendies de forêt qui ont affecté la qualité de l’air ces derniers jours dans le pays. 

Des centaines d’incendies ont été signalés au Québec, la province qui abrite également le circuit Gilles Villeneuve où la course doit avoir lieu du 16 au 18 juin. La pollution causée par les incendies a conduit à des avertissements dans les zones environnantes où des millions de personnes ont été invitées à porter des masques faciaux par mesure de précaution contre l’inhalation de fumée.

La fumée s’est également propagée bien au-delà du Québec vers le nord et le sud, y compris jusqu’aux États-Unis d’Amérique où la ville de New-York s’est réveillée plongée dans un épais brouillard ce jeudi, ce qui a obligé les autorités à annuler de nombreux vols aériens.

Cependant – et alors que de plus en plus de sites internet publient de fausses informations en indiquant que le Grand Prix du Canada est en danger – un porte parole de la Formule 1 a tenu à rétablir une certaine vérité en indiquant que le Grand Prix du Canada de la semaine prochaine “n’est pas en danger”.

“La qualité de l’air à Montréal est actuellement bonne, la situation est différente des autres régions du Canada et du nord des États-Unis.”

Les prévisions pour les prochains jours indiquent que les changements de direction du vent continueront à éloigner la fumée de Montréal, alors que la Formule continuera évidemment de surveiller la situation au cours des prochains jours.

Pirelli dévoile ses choix de pneus pour le Canada, l’Autriche et Silverstone

Pirelli a annoncé le choix des gommes disponibles pour les trois prochains Grands Prix, ceux du Canada, d’Autriche et de Grande-Bretagne, la manufacturier unique de la Formule 1 confirmant les combinaisons déjà utilisées l’an dernier pour ces mêmes courses.

Pour la huitième course de la saison qui se dispute du 16 au 18 juin au Canada sur le circuit Gilles Villeneuve, les équipes auront à leur disposition les pneus C3, C4 et C5, soit les gommes les plus tendres de la gamme Pirelli.

Deux semaines après Montréal, le Grand Prix d’Autriche se déroulera sur un circuit très rapide, celui de Spielberg, et qui compte le moins de virages de tout le calendrier du championnat (dix virages). Comme au Canada, Pirelli a choisi ses pneus les plus tendres avec les C3, C4 et C5.

A noter que le rendez-vous du Red Bull Ring sera le deuxième de la saison avec un samedi consacré à la course Sprint, précédé comme à Bakou par le Sprint Shootout pour déterminer les positions des pilotes sur la grille de départ.

Enfin, du 7 au 9 juillet la Formule 1 fera son retour sur le tracé de Silverstone au Royaume-Uni pour y disputer la dixième manche de la saison 2023. Pour cette épreuve, Pirelli a choisi les pneus C1, C2 et C3, alors qu’une nouvelle spécification de pneumatiques fera son apparition ce week-end-là.

Sur une piste traditionnellement très exigeante pour les pneus en raison des niveaux d’énergie élevés exercés par les monoplaces, notamment latéralement compte tenu des nombreux virages à grande vitesse, la nouvelle spécification du pneu Dur de Pirelli fera ses débuts.

Plus résistant à la fatigue grâce à l’introduction d’un matériau déjà homologué pour la saison 2024, mais absolument transparent en termes de performances et de paramètres techniques par rapport à la spécification utilisée jusqu’au Grand Prix d’Autriche – ce pneu a déjà été testé vendredi dernier par les équipes en essais libres au Grand Prix d’Espagne.

La livrée Gulf de la Williams exposée à Goodwood en juillet

L’équipe Williams a confirmé que la livrée Gulf de la FW45, qui aura été choisie au préalable par les fans lors d’un vote, sera exposée pour la première fois au Festival of Speed de Goodwood qui se tiendra cette année du 13 au 16 juillet 2023.

Juste avant le Grand Prix de Monaco, l’équipe Williams a demandé à ses fans de voter pour élire une livrée Gulf de sa monoplace 2023 qui sera utilisée pour les Grands Prix de Singapour, du Japon et du Qatar plus tard dans la saison.

Les fans ont le choix entre quatre livrées inspirées du coloris bleu de course emblématique de Gulf aux côtés d’une bande orange, mais sur le thème du partenariat Gulf x Williams Racing. Ces quatre livrées ont été classées dans quatre catégories : audacieuse, contemporaine, visionnaire et héritage.

Le design gagnant apparaîtra sur les deux monoplaces FW45, les combinaisons de course d’Alex Albon et Logan Sargeant et sur les plateformes de médias sociaux de l’équipe au cours des week-ends de Singapour, du Japon et du Qatar.

La livrée gagnante de la compétition sera également exposée en exclusivité sur un showcar FW45 au stand Williams Racing du Festival of Speed de Goodwood en juillet prochain où les fans pourront voir la livrée de près.

Durant le Festival of Speed, Williams sera également largement représentée puisque l’écurie de Grove fera rouler dans d’anciennes monoplaces ses pilotes titulaires, Alex Albon et Logan Sargeant, ainsi que l’Ambassadeur de Williams, Jenson Button, ou encore Jamie Chadwick, actuelle pilote de développement de l’équipe.

De plus, la FW19-06 pilotée par Jacques Villeneuve et Heinz-Harald Frentzen en 1997, qui a remporté le championnat des constructeurs et Villeneuve le championnat des pilotes, participera également à la course de côte ce week-end-là. 

L’emblématique Williams FW15C sera également exposée pour marquer le 30e anniversaire des championnats constructeurs et pilotes 1993 de Williams Racing et d’Alain Prost, tandis que le quadruple champion du monde de Formule 1, Sebastian Vettel, pilotera le samedi et le dimanche la Williams FW14B 1992 de Nigel Mansell, vainqueur du titre, fonctionnant au carburant durable.

Mercedes F1 pense se battre avec Ferrari, Aston Martin et Alpine au Canada

Au Grand Prix du Canada, l’équipe Mercedes s’attend à être un peu plus en difficulté qu’au Grand Prix d’Espagne où elle a décroché un double podium grâce à une monoplace mise à jour qui a parfaitement fonctionné sur un tracé dont les caractéristiques ont mis en évidence les points forts de la W14.

En Espagne, les deux pilotes Mercedes ont terminé deuxième et troisième, offrant à l’équipe du constructeur allemand le premier double podium de la saison 2023. Les progrès en termes de rythme de course sont évidents depuis l’introduction du nouveau package de mises à jour sur la W14, mais selon Andrew Shovlin, directeur de la performance chez Mercedes, le prochain tracé visité par la Formule 1 au Canada pourrait un peu moins convenir à Mercedes.

Lorsqu’on lui demande si l’excellente performance de son équipe à Barcelone est due aux caractéristiques de la piste ou bien à l’introduction des nouvelles pièces sur la W14, le Britannique nous répond : “Les deux sont probablement vrais.”

“Le fait est que le package fonctionne très bien sur des circuits comme Barcelone, avec beaucoup de performances à grande vitesse, même s’il est vrai aussi que nous avons toujours été meilleurs sur les circuits rapides limités sur l’avant.”

“Donc, nous nous sommes retrouvés avec un très bon équilibre et un très bon rythme de course, mais là où nous allons la semaine prochaine à Montréal, il s’agira d’un circuit très différent avec des virages à basse vitesse, beaucoup de lignes droites à pleine charge et nous nous attendons donc à plus de défis là-bas.”

“Nous ne pensons pas que nous serons dans les talons de Red Bull, nous y allons préparés pour une bataille avec Ferrari, Aston Martin et peut-être même Alpine.”

“Je pense que ce sera plus dans le sens des courses précédentes où nous étions définitivement dans le peloton avec Ferrari, avec Aston Martin et maintenant avec Alpine qui ont rejoint ce groupe.”

“Mais c’est super de courir là-bas, ce sera très amusant et nous allons nous battre pour trouver toutes les petites performances que nous pouvons, parce que la façon dont la grille est serrée désormais, vous pouvez être P2 ou P10 et il y a seulement quelques dixièmes.”

“Donc, nous attendons avec impatience des courses plus excitantes, mais nous sommes certainement conscients que le Canada sera probablement un plus grand défi que le dimanche que nous venons d’avoir à Barcelone.”

Avant le Grand Prix du Canada, l’équipe Mercedes est deuxième au championnat du monde des constructeurs avec 135 points de retard sur Red Bull.

Horner s’attend à voir Mercedes mettre Red Bull sous pression

Le directeur de Red Bull, Christian Horner, a évidemment constaté les progrès réalisés par Mercedes au Grand Prix d’Espagne grâce à une monoplace mise à jour et le Britannique s’attend à ce que l’équipe du constructeur allemand soit de plus en plus performante au cours des prochaines semaines.

Après leur campagne décevante de 2022, l’équipe Mercedes a connu un autre début de saison difficile en 2023 après avoir choisi de conserver le concept “zéro pontons” de la défunte W13. Mais au Grand Prix de Monaco, Mercedes a introduit sur sa W14 un package de mises à jour mais ce dernier n’a pas pu être évalué correctement sur un tracé trop atypique.

C’est donc à Barcelone dans le cadre du Grand Prix d’Espagne sur un circuit plus conventionnel que ces nouvelles pièces ont été évaluées et validées par l’équipe avec un double podium à la clé à la fin du week-end pour Mercedes avec une deuxième place pour Lewis Hamilton et une troisième place pour George Russell.

Interrogé après l’arrivée du Grand Prix d’Espagne pour savoir s’il était inquiet du pas en avant réalisé par Mercedes, Horner a d’abord répondu en souriant : “Ils avaient encore 24 secondes de retard à la fin de la course…”

Le Britannique a ensuite ajouté : “Ils ont fait un bon pas en avant, mais nous avons des choses en préparation. Ils ont introduit une grosse mise à jour, mais nous aurons nous aussi quelques éléments à venir plus tard dans la saison.”

“Mais bien sûr, c’est certain que c’est un grand pas, c’est une équipe de qualité et c’est sûr qu’ils vont nous mettre sous pression au second semestre.”

Bien que Mercedes semble être de retour dans la lutte après ce double podium décroché à Barcelone, Horner admet qu’il a bien du mal à établir une véritable hiérarchie derrière Red Bull après le Grand Prix d’Espagne : “Ça évolue. Vous pouvez regarder le tour de Lando [Norris, troisième en qualifications en Espagne], la Mercedes qui était très forte en course, alors que les Ferrari n’avaient pas le rythme que nous pensions qu’elles pourraient avoir.”

“Ça semble bouger beaucoup en ce moment derrière nous. Donc, il est bien difficile de prédire qui sera où et à quel événement.” conclut Horner.

Après le Grand Prix d’Espagne, Red Bull est toujours le leader du championnat du monde des constructeurs avec 135 points d’avance sur l’équipe Mercedes qui est passée deuxième après la septième manche de l’année.

Schumacher au volant de la Mercedes W14 : “C’était génial !”

L’Allemand Mick Schumacher a livré ses premières impressions au volant de la Mercedes W14 après sa journée de tests ce mercredi sur le circuit de Barcelone en Espagne dans le cadre des essais Pirelli auxquels Mercedes et Ferrari ont participé cette semaine.

En tant que pilote de réserve de l’équipe Mercedes, Mick Schumacher n’avait pas encore eu l’occasion de piloter la W14 autrement que dans un simulateur et ce roulage lui a donc permis d’avoir de vraies sensations sur piste. Au total, Schumacher a bouclé quelques 152 tours de circuit ce mercredi et a pris beaucoup de plaisir.

“C’était génial ! J’ai beaucoup appris et c’était très amusant.” s’est enthousiasmé Mick Schumacher à la fin de sa journée de travail.

“Ce fut une journée très productive ; nous avons fait tout ce que nous voulions et avons essayé tous les pneus d’essai du programme. C’était également bien d’avoir cette première expérience des pneus sans aucune couverture chauffante. Évidemment, n’ayant pas conduit depuis un moment, je l’ai ressenti physiquement, mais c’était bien d’être de retour aux commandes.”

Bien que l’accent de cette journée de travail a été mis sur le développement des pneumatiques Pirelli 2024, ce test a fourni à Schumacher une précieuse opportunité de découvrir pour la première fois la W14 sur piste, ce qui l’aidera en tant que pilote de réserve.

“Cette expérience me sera certainement bénéfique dans mon rôle. J’ai une meilleure compréhension de ce qu’il faut surveiller et sur quoi travailler.” a-t-il ajouté.

“J’ai également une meilleure compréhension de toutes les procédures et de la façon dont l’équipe travaille sur la piste. Ce serait un facteur clé au cas où je devrais un jour sauter dans la voiture et courir.”

Lorsqu’on lui demande s’il a pu constater une différence de comportement entre ses séances dans le simulateur et la “vraie” W14 sur piste, l’Allemand a ajouté : “Il y a évidemment une différence entre le simulateur et la conduite dans le monde réel.”

“Il y aura toujours une différence car la technologie n’est pas à un point où vous pouvez la comparer à 100 %. Cependant, c’est l’expérience la plus proche que j’aie entre un simulateur et la vie réelle.”

“Le simulateur m’a préparé et l’équipe a fait un grand effort pour tout corréler. Cela m’a aidé à savoir à quoi m’attendre en la conduisant.”

En tant que pilote de réserve, Mick Schumacher a joué un rôle important en aidant à développer le dernier package de mises à niveau que l’équipe a apporté sur la piste à partir du Grand Prix de Monaco. Ce mercredi à Barcelone, l’Allemand a enfin pu tester ces nouveautés pour la première fois en réel.

“C’était génial de piloter avec le nouveau package de mises à jour. Bien sûr, je n’avais pas piloté avec le package de lancement, donc je ne pouvais pas faire cette comparaison directe.” a-t-il déclaré.

“D’après toutes les communications que j’ai entendues de la part des pilotes, j’ai pu ressentir et être d’accord avec beaucoup de leurs commentaires lors de la conduite d’aujourd’hui. C’était très simple.”

“Je suis très excité pour le reste de l’année. J’ai passé un bon moment aujourd’hui et j’espère être de retour dans une voiture à un moment donné. J’ai adoré chaque instant ! Je tiens à dire un grand merci à tout le monde pour cette opportunité.”

Pirelli boucle ses essais avec Ferrari et Mercedes à Barcelone

Les deux journées d’essais organisées cette semaine par Pirelli sur le circuit de Barcelone en Espagne avec les équipes Ferrari et Mercedes sont terminées et le manufacturier unique de la Formule 1 a pu récolter de nombreuses données qui seront analysées dans les prochaines semaines en vue du développement des pneumatiques de la saison 2024.

Après le Grand Prix d’Espagne remporté par le pilote Red Bull Max Verstappen, Ferrari et Mercedes sont restées à Barcelone pour participer aux essais Pirelli lors de deux journées programmées mardi et mercredi. Ces essais privés font partie du programme de développement des pneus qui seront utilisés en Formule 1 lors de la saison 2024.

Du côté de chez Ferrari, l’équipe italienne a aligné ses deux pilotes titulaires, Carlos Sainz et Charles Leclerc, tandis que chez Mercedes, l’écurie du constructeur allemand a choisi de placer dans le baquet de la W14 le titulaire George Russell le mardi et le pilote de réserve, Mick Schumacher, le mercredi. Le jeune allemand a ainsi pu prendre le volant pour la première fois de la monoplace 2023.

Au cours de ces deux journées, plus de 600 tours de circuit ont été bouclés (617 au total) avec des pneumatiques non marqués afin que les pilotes puissent rester le plus objectif possible concernant leur ressenti avec ces nouveaux composés.

Bien que les temps signés par les pilotes lors de ces tests ne sont absolument pas représentatifs et que les chronos étaient bien moins rapides que ceux signé par les pilotes en qualifications samedi dernier à Barcelone avec les pneus 2023, c’est l’Espagnol Carlos Sainz qui détient le meilleur temps en 1,16.638.

Charles Leclerc a signé son meilleur chrono en 1,18.197, George Russell en 1,18.400 et enfin Mick Schumacher en 1,18.974 lors de cette ultime journée d’essais ce mercredi.

Toutes les données récoltées lors de ces tests vont maintenant être analysées par Pirelli qui partagera ses conclusions avec toutes les écuries de la grille, y compris celles qui n’ont pas participé à ces tests privés au cours de ces deux derniers jours à Barcelone.

Stella convaincu que McLaren reviendra à l’avant de la grille en F1

Avant le Grand Prix d’Espagne, McLaren a annoncé l’arrivée prochaine de Rob Marshall au poste de directeur technique, ingénierie et conception au sein de son écurie de Formule 1, il rejoindra l’équipe de Woking à partir du 1er janvier 2024. Il travaillera notamment aux côtés de Peter Prodomou et David Sanchez et relèvera directement du directeur de l’équipe Andrea Stella.

Marshall rejoint McLaren après 17 ans passés chez Red Bull Racing, notamment en tant que directeur de l’ingénierie. Sa nomination est l’une des étapes fondamentales franchies par McLaren pour étayer son cheminement vers l’avant de la grille et fait partie de la restructuration annoncée en début d’année.

Interrogé sur la signature de Marshall et sur ce qu’il pourrait apporter à McLaren, Andrea Stella a déclaré : “Rob rejoint McLaren en apportant avec lui un niveau unique d’expérience et de savoir-faire en termes de d’ingénierie et de conception de monoplaces de Formule 1.”

“Nous savons que Rob a joué un rôle déterminant dans la création d’un département technique solide chez Red Bull, c’est donc ce que nous espérons qu’il apportera à McLaren.”

“Nous sommes extrêmement heureux qu’il ait envie de le faire, et il a hâte de rejoindre McLaren alors que nous cherchons à ramener l’équipe en tête de grille.”

Stella a ajouté que les divers changements techniques, combinés à de nouvelles infrastructures telle qu’une soufflerie dédiée, signifient que McLaren disposera bientôt de tous les ingrédients nécessaires pour se frayer un chemin vers l’avant de la grille.

“L’embauche de Rob ne fait que consolider la structure technique, avec Peter Prodromou à la tête de l’aérodynamique, David Sanchez dirigera les performances et le concept, Rob dirigera l’ingénierie et la conception, conjointement avec Neil Houldey qui sera son adjoint.” a-t-il ajouté.

“Je pense que nous avons mis en place maintenant chez McLaren une structure technique très solide, mais cela est augmenté par tous les investissements dans l’infrastructure qui se concrétisent réellement ces semaines et ces mois.”

“Tout cela réuni met McLaren dans les conditions pour pouvoir réellement, comme je l’ai déjà dit, concevoir des monoplaces de Formule 1 capables de concourir pour remporter des championnats.”

Après avoir terminé cinquième la saison dernière, McLaren occupe la sixième place du classement des constructeurs après les sept premières courses de la campagne 2023 – devançant Haas, Alfa Romeo, AlphaTauri et Williams et accusant un retard de 23 points sur Alpine.

La date de sortie de F1 Manager 2023 annoncée !

Frontier Developments annonce la date de sortie ainsi que le lancement des pré-commandes de F1 Manager 2023, le prochain volet de la série de simulations de gestion de Formule 1 sous licence officielle.

Il sera disponible en version dématérialisée le 31 juillet sur PC, PlayStation 5, Xbox Series X|S, PlayStation 4 et Xbox One. Les joueurs pourront se placer sur la grille de départ quatre jours plus tôt avec F1 Manager 2023 : Deluxe Edition, qui comprend également un pack de scénarios exclusifs, offrant aux fans des défis uniques à relever. 

De retour au stand, les joueurs vivront l’expérience de gestion de la F1 la plus authentique, complète et dynamique à ce jour. Tout en s’imposant comme l’une des écuries les plus prolifiques de tous les temps selon leurs propres critères. 

Les joueurs auront la possibilité de revivre les moments clés du championnat 2023 de Formule 1 grâce au tout nouveau mode Race Replay, qui propose deux types de scénarios uniques: 

  1. Starting Grid : les joueurs prendront le contrôle de l’équipe de leur choix dans une course complète reproduisant les conditions en piste ainsi que les positions sur la grille définie dans le monde réel.  
  2. Race Moments : les fans devront suivre un scénario spécifique au cours d’un Grand Prix, afin d’atteindre un objectif précis avant que le drapeau à damier ne soit agité, capturant ainsi les décisions stratégiques clés prises tout au long d’une saison palpitante.  

À l’issue de chaque course de la saison 2023, de nouveaux moments clés seront ajoutés à F1 Manager 2023, mettant à l’épreuve les directeurs d’équipe d’une semaine à l’autre alors qu’ils établissent leurs stratégies. 

F1 Manager 2023 donne vie à chaque tour dans une représentation visuelle exceptionnelle, en proposant une immersion totale à travers six événements F1 Sprint et les 23 circuits officiels au calendrier, y compris le tout nouveau circuit de Las Vegas Strip. Les joueurs auront le choix de regarder les différentes actions se dérouler à travers de multiples caméras embarquées et en bord de piste, de tracer leur stratégie à partir de la carte 3D, ou de s’immerger dans chaque dépassement à l’aide de la nouvelle caméra dans la visière des pilotes. 

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À chaque tour, la prise de décision du joueur sera mise à l’épreuve. Un nouveau système guidant les joueurs sur l’équilibre entre le risque et la récompense sur la piste fait son apparition, celui-ci pouvant mener à des luttes intenses ou des erreurs qui affecteront la confiance du pilote. Les changements de températures extérieure ou celles des pneus obligeront les directeurs d’équipe à réagir à ces conditions changeantes afin d’obtenir le meilleur des résultats. Savoir quand foncer et quand jouer la carte de la sécurité est plus important que jamais, avec des dépassements et des collisions spectaculaires dans les virages qui captent les sensations fortes de chaque instant. 

Les fans auront un contrôle sans précédent sur toutes les facettes du développement de leur équipe. Le nouveau Sporting Director offrant la possibilité de former l’équipe des stands afin d’atténuer les erreurs coûteuses, tandis que les pilotes s’entraînent désormais en suivant un axe de développement précis. Les joueurs pourront envisager l’avenir avec plus de certitudes en dénichant les talents des championnats de F2 et F3 entièrement simulés, en négociant des contrats pour la saison suivante afin d’assurer un succès pluriannuel. L’amélioration du rythme au cours d’une saison passe par le développement de nouvelles pièces où l’équilibre des considérations entre performance, poids et budget mettra à l’épreuve les compétences de gestion des joueurs.

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Les joueurs souhaitant être les premiers à sortir des stands et élargir leur expérience peuvent le faire avec F1 Manager 2023 : Deluxe Edition. En plus d’accéder au jeu quatre jours avant son lancement, les joueurs recevront également 12 scénarios exclusifs supplémentairesrépartis entre la Starting Grid et les Race Moments. Ces scénarios mettront encore plus à l’épreuve les directeurs d’équipe en créant des expériences de course unique proposant des défis hypothétiques comme “et s’il pleuvait au Bahreïn ?”, “si toutes les voitures avaient le même développement, qui l’emporterait ?”. Les scénarios de l’édition Deluxe offrent aux fans la possibilité de mettre à l’épreuve certaines des plus grandes questions de ce sport. 

F1 Manager 2023 sera disponible en version dématérialisée le 31 juillet sur PCPlayStation 5Xbox Series X|SPlayStation 4 et Xbox One au prix de 54,99€ et l’édition Deluxe au prix de 64,99€. F1 Manager 2023 sera également disponible en version physique sur PlayStation 5Xbox Series X|SPlayStation 4 et Xbox One ultérieurement. Les joueurs peuvent renforcer leur immersion avec trois scénarios uniques de Race Moment en précommandant le jeu en version dématérialisée. 

Russell voit toujours Red Bull remporter toutes les courses en 2023

Le pilote Mercedes, George Russell, estime toujours que l’équipe Red Bull peut remporter toutes les courses cette saison en Formule 1, notamment parce qu’en termes de rythme pur, la RB19 reste bien au dessus du lot.

Après la première course de l’année disputée à Bahreïn et dominée par Red Bull avec un doublé mené par Max Verstappen, George Russell a déclaré que l’équipe de Milton Keynes avait une telle avance en termes de performance qu’elle pourrait remporter toutes les courses de la saison 2023.

Red Bull a bien préparé ce championnat. Je ne pense pas que quiconque se battra avec eux cette année, ils devraient gagner toutes les courses cette année, j’en prends le pari.” avait ainsi déclaré Russell après l’arrivée du Grand Prix de Bahreïn.

Leur rythme semblait plus faible ce week-end qu’il ne l’était lors des essais [hivernaux], mais je pense qu’ils ont la tâche facile pour le moment. Ils peuvent faire ce qu’ils veulent.”

Ils ne seront peut-être pas tout le temps en pole position parce que nous savons que Ferrari est très compétitive, mais en ce qui concerne le rythme de course, ils sont dans une position très solide.”

Interrogé de nouveau avant le Grand Prix d’Espagne où il a terminé troisième derrière son coéquipier Lewis Hamilton, le pilote Mercedes a confirmé ses propos tenus quelques mois auparavant.

“Oui, je pense [qu’ils vont gagner toutes les courses]. Comme Max [Verstappen] l’a dit, en termes de rythme pur, ils ont le potentiel.” a déclaré Russell à Barcelone, le Britannique faisant référence aux propos tenus par le pilote Red Bull le même jour et qui estime pour sa part qu’il est “peu probable” que Red Bull décroche toutes les victoires en 2023 (à lire ici).

“Mais certaines choses peuvent arriver, et j’aimerais penser que nous pourrons nous battre [pour la victoire] à un moment donné et profiter d’un malheur. Mais oui, ce sera difficile, je suis d’accord avec ce qu’a dit Max.”

“Il y a toujours eu une domination en Formule 1, et je ne sais pas comment on pourrait faire en sorte que plusieurs pilotes et plusieurs équipes se battent pour le championnat, car ce serait meilleur pour le sport, meilleur pour nous tous. Et je pense que les fans aimeraient ça. Mais clairement, on ne peut pas toujours obtenir ce dont on rêve.”

Depuis le début de la saison, Red Bull a remporté sept courses sur sept disputées, la dernière victoire en date étant cette de Max Verstappen au Grand Prix d’Espagne.

Lando Norris a toujours en tête son erreur de Sotchi 2021

En 2021 lors du Grand Prix de Russie qui se disputait sur le tracé de Sotchi, Lando Norris s’élançait depuis la pole position ce jour-là et semblait se diriger vers une victoire certaine lorsqu’il a finalement tout perdu dans les derniers tours de course en décidant de rester en piste avec des pneus slicks, alors qu’une averse s’abattait sur le tracé.

Le Britannique a alors dégringolé au classement à seulement deux tours du drapeau à damier et franchira la ligne d’arrivée en septième position avec comme seul lot de consolation le titre de “pilote du jour”. Sans cette grossière erreur, le pilote McLaren aurait pu décrocher ce jour-là sa première victoire en Formule 1…

Interrogé dans un podcast de Sky Sports pour savoir comment il se remet d’un mauvais résultat lors d’un week-end de course, le pilote McLaren a expliqué que cela dépend de plusieurs paramètres et a insisté sur le fait que son erreur de Sotchi en 2021 reste à l’heure actuelle bien ancrée dans sa tête.

“Cela dépend un peu de l’impact sur le résultat. Si c’est définitivement ma faute, il faut beaucoup plus de temps pour s’en remettre.” explique Lando Norris à Sky Sports.

“Si c’est mon erreur, si je me crashe ou que j’obtiens une pénalité, si c’est 100% de ma faute ou même 50%, c’est bien pire que si c’est juste parce que nous n’avons pas le rythme dans la voiture ou des choses comme ça.”

“Cela dépend beaucoup de la situation dans laquelle nous nous trouvons aussi. Sotchi 2021 [le GP de Russie] par exemple a probablement été l’une des choses les plus difficiles à surmonter – pas simplement à cause de ce qui s’est passé, mais à cause de ce que nous avons presque réalisé.”

“Donc, cela dépend beaucoup de la façon dont les choses se passent, de leur raison d’être etc…je suis beaucoup mieux maintenant que ce que j’étais – j’avais beaucoup plus de mal en 2019 et 2020.”

“Maintenant, je regarde les choses de manière constructive de façon à apprendre de ce qui ne va pas – comment pouvez-vous le résoudre ? Comment pouvez-vous être meilleur quel que soit le problème et simplement essayer de passer à autre chose ?”

Le week-end dernier au Grand Prix d’Espagne, Lando Norris a connu un autre moment compliqué. Le pilote McLaren s’élançait depuis la troisième place sur la grille de départ après une belle performance lors de la séance de qualifications le samedi, mais un contact avec la Mercedes de Lewis Hamilton dans le premier tour de course a ruiné toutes ses chances de terminer dans les points.

Après le Grand Prix d’Espagne, Lando Norris occupe la onzième place au championnat du monde des pilotes avec douze points inscrits depuis le début de la saison 2023.

Officiel : James Key nouveau directeur technique d’Alfa Romeo F1

L’équipe Alfa Romeo a annoncé aujourd’hui la nomination de James Key au poste de directeur technique en remplacement de Jan Monchaux, un rôle qu’il occupera à partir du 1er septembre 2023.

La nomination de James Key – ancien directeur technique de McLaren – est une déclaration d’intention pour l’équipe alors que Sauber Motorsport se prépare à devenir une équipe d’usine en 2026 avec l’arrivée du constructeur allemand Audi.

James Key connaît bien l’équipe puisqu’il a déjà occupé le poste de directeur technique de Sauber F1 Team entre 2010 et 2012, années charnières qui ont vu la renaissance de l’écurie avec la monoplace C-31 qui allait marquer quatre podiums entre les mains de Sergio Pérez et Kamui Kobayashi.

Au cours d’une carrière qui a débuté chez Jordan Grand Prix, une équipe dans laquelle il a occupé divers postes d’ingénieur, dont celui d’ingénieur de course, James Key est devenu le plus jeune directeur technique de la Formule 1, en 2005, à l’âge de 33 ans ; il a conservé cette position lorsque l’équipe est devenue Midland F1, Spyker F1 et finalement Force India.

Après son passage chez Sauber, Key a rejoint la Scuderia Toro Rosso en tant que directeur technique, avant de rejoindre McLaren Racing avant la saison 2019, où il a travaillé sous la direction du directeur de l’équipe de l’époque, Andreas Seidl, et a contribué à la progression de l’équipe. A partir du 1er septembre 2023, Key retrouvera donc Andreas Seidl chez Alfa Romeo.

“Je suis ravi d’accueillir James à Hinwil alors qu’il nous rejoint pour façonner l’avenir de cette équipe.” a déclaré Andreas Seidl.

“L’opération qu’il trouvera a beaucoup changé depuis son passage ici, mais le même dynamisme, le même engagement qui ont contribué au succès de l’équipe dans son expérience précédente sont toujours les mêmes : je suis sûr qu’avec ce très talentueux et engagé équipe, nous pourrons continuer sur la voie de la croissance dans laquelle nous nous sommes engagés.”

“La nomination de James est une étape cruciale de ce parcours : il possède une expérience exceptionnelle dans le sport, non seulement en tant que directeur technique, mais également dans divers autres rôles au sein de l’organisation technique d’une équipe.”

“Il dirigera le processus de transformation du côté technique de l’équipe, nous donnant les outils et la direction dont nous avons besoin pour aborder l’avenir.”

“Je tiens également à remercier Jan [Monchaux] pour sa précieuse contribution à amener Sauber là où elle est maintenant, après notre saison la plus réussie en une décennie, au cours de laquelle nous avons grimpé à la sixième place du championnat des constructeurs (en 2022).”

“Je suis ravi de retourner à Hinwil pour travailler avec d’anciens et de nouveaux collègues de Sauber ; Je garde de très bons souvenirs de mon séjour là-bas auparavant.” a déclaré James Key.

“Je suis impatient de diriger le côté technique de l’équipe à l’un des moments les plus critiques de sa longue histoire alors que nous nous dirigeons vers un avenir nouveau et passionnant.”

“Il y a une énorme quantité de travail devant nous, mais je suis convaincu que chaque membre de notre équipe travaillant à Hinwil aura l’engagement, la détermination et la volonté de nous amener au sommet.”

“Nous savons que cela demandera du temps, des efforts et de la persévérance, et que les dividendes de ce travail n’arriveront qu’au cours des deux prochaines saisons et au-delà, mais nous avons un voyage devant nous et une feuille de route à suivre que je suis impatient de commencer.”

“Je suis reconnaissant à Andreas pour la confiance qu’il a placée en moi et j’ai hâte de lui rendre sa confiance et de travailler en étroite collaboration avec lui sur les défis et les ambitions à venir.”

Hamilton et Russell saluent la contribution de Schumacher chez Mercedes

Après le double podium décroché par Mercedes au Grand Prix d’Espagne, les deux pilotes Lewis Hamilton et George Russell n’ont pas manqué de souligner à quel point la contribution de Mick Schumacher en coulisses a aidé à faire progresser les performances de la W14.

En Espagne, Mercedes a – semble-t-il – fait un énorme pas en avant en termes de performance grâce à une monoplace mise à jour, ce qui a permis à l’équipe du constructeur allemand de décrocher un double podium avec la deuxième et la troisième place à l’arrivée de cette septième manche de la saison.

Si les deux pilotes titulaires ont évidemment joué un grand rôle dans le développement du nouveau package aéro de la W14, il ne faut pas oublier le rôle important du pilote de réserve de l’équipe, l’Allemand Mick Schumacher, qui a passé de longues heures dans le simulateur à l’usine pour aider Hamilton et Russell à trouver les réglages optimaux sur la Mercedes.

Voilà pourquoi après l’arrivée du Grand Prix d’Espagne Lewis Hamilton et George Russell n’ont pas manqué de souligner à quel point le travail de Schumacher a été capital tout au long du week-end.

“Le vendredi, c’était vraiment difficile avec l’équilibre [de la voiture], nous étions loin d’être dans la bonne fenêtre [d’exploitation].” a déclaré Lewis Hamilton.

“Puis, nous avons beaucoup travaillé dans la nuit. Nous avons une excellente équipe, avec Mick dans le simulateur vendredi soir et il a fait un excellent travail, ce qui nous a aidés à nous mettre sur la bonne voie le samedi.”

“Nous avons fait un super travail pour comprendre les différents niveaux d’appui, et en course, la voiture s’est vraiment bien comportée, même si je ne pouvais tout simplement pas égaler les temps que Max [Verstappen] faisait.”

“Il y a aussi eu George qui est passé de la douzième à la troisième place, c’est tout simplement remarquable. Donc, c’est un résultat génial pour toute l’équipe.”

De l’autre côté du garage, Russell a lui aussi salué le travail réalisé en coulisses par Schumacher et toute l’équipe du simulateur : “Le travail que Mick et l’équipe du simulateur ont fait dans la nuit, et ils étaient là bien après minuit pour nous aider avec la configuration, nous a permis de placer la voiture dans la bonne fenêtre en course.” a déclaré le Britannique.

Après le Grand Prix d’Espagne, l’équipe Mercedes occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 135 points de retard sur Red Bull, actuel leader.

Haas confrontée à une dégradation excessive des pneus en course

Les deux pilotes Haas ont pointé du doigt la forte dégradation de leurs pneumatiques comme véritable point noir lors de la dernière course disputée en Espagne où Nico Hülkenberg a terminé quinzième et Kevin Magnussen dix-huitième.

Du côté de Nico Hülkenberg, le pilote allemand a connu un excellent samedi avec une entrée en Q3 pour la troisième fois de la saison lors des qualifications et une huitième place sur la grille de départ du Grand Prix d’Espagne, avant de gagner une position une fois la pénalité de six positions infligée à Pierre Gasly.

Cependant, Nico Hülkenberg a très rapidement perdu du terrain en course, notamment à cause d’une forte dégradation de ses pneumatiques, ce qui l’a obligé à s’arrêter à trois reprises au stand.

“Ça a été très difficile, malheureusement, la dégradation était vraiment très élevée pour nous.” a expliqué l’Allemand après l’arrivée de l’épreuve.

“Nous avons dû nous arrêter trois fois en course, alors que nos adversaires se sont arrêtés deux fois, et alors que le rythme était similaire au leur. Sur les longs relais, nous avons encore du travail à faire je pense.”

“Nous semblons compétitifs sur un tour, mais sur les longs relais, nous devons vraiment travailler, car nous avons du rythme à trouver et nous devons mieux gérer la dégradation.”

Dix-septième sur la grille de départ après des qualifications ratées la veille, le Danois Kevin Magnussen a lui aussi été très frustré de cette forte dégradation en course.

“Au début de chaque relais nous étions compétitifs, mais nos pneus se dégradaient tellement rapidement.” a expliqué Magnussen.

“Nous avons dû faire trois arrêts, ce qui n’était pas optimal. J’espère que nous pourrons essayer de comprendre ce qui a causé tout ça et nous améliorer, mais ce fut certainement une course très difficile.”

“Lorsque vous passez un mauvais week-end comme ça, vous avez souvent tendance à trouver des réponses intéressantes, et c’est ce que j’espère avant la prochaine manche.”

Après le Grand Prix d’Espagne, l’équipe Haas occupe la septième place au championnat du monde des constructeurs à égalité de points avec Alfa Romeo.

Wolff : “Encore beaucoup de chemin à parcourir pour rattraper Red bull”

Toto Wolff est convaincu que Mercedes a désormais une bonne base à utiliser pour le reste de la saison avec la W14 mise à jour après le double podium obtenu par son équipe au Grand Prix d’Espagne, mais l’Autrichien sait qu’il y a encore “un long chemin à parcourir” pour rattraper Red Bull.

Le week-end dernier en Espagne, les deux pilotes Mercedes ont terminé sur le podium de la septième manche de la saison, Lewis Hamilton ayant franchi la ligne d’arrivée à la deuxième place devant son coéquipier George Russell.

Interrogé après la course sur le réel pas en avant de son équipe avec une W14 mise à jour, Wolff a répondu : “Je suis très heureux du travail acharné qui a été accompli [dans les usines] au Royaume-Uni, à Brixworth et à Brackley.” a déclaré le directeur de Mercedes.

“Nous avons pris des décisions pour aller dans une autre direction, nous avons changé tellement de pièces que nous avons pensé qu’il pourrait y avoir des variables que nous ne comprenons pas complètement. C’était une décision risquée, tout le monde a poussé en avant et nous avons eu une bonne voiture de course.”

Le package de mise à niveau de Mercedes, qui comprenait un changement de leur concept “zéro ponton” à une conception plus conventionnelle, était déjà en préparation depuis la visite de la F1 à Bahreïn pour les tests de pré-saison.

“Je pense que nous avions juste besoin du choc en début de saison pour comprendre que cela n’avance pas, qu’il n’y avait pas plus de gains de performance à obtenir et que cela a tout secoué.”

“Ensuite, nous avons avancé, mais il y a des délais, vous devez concevoir des pièces, vous devez les produire, et l’équipe à l’usine a fait un méga travail pour que nous ayons tout cela sur la voiture.”

Malgré les réels progrès de son équipe, l’Autrichien se montre toutefois encore très prudent et ne veut pas dire que Mercedes “est de retour”, notamment parce que Lewis Hamilton – qui a terminé deuxième en Espagne – était tout de même à plus de 24 secondes du vainqueur Max Verstappen.

“La température [à Barcelone] nous convenait, il ne faisait ni froid ni chaud, la voiture était dans une bonne fenêtre. Mais nous devons garder nos attentes réelles. Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir pour rattraper Red Bull.”

Après le Grand Prix d’Espagne, Mercedes occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 135 points de retard sur le leader Red Bull.

Le directeur de McLaren impressionné par le travail de Red Bull

Andrea Stella, le directeur de l’équipe McLaren en Formule 1, admet qu’il a été particulièrement impressionné par ce qu’il a pu voir du dessous de la Red Bull RB19 de Sergio Perez à Monaco lorsque cette dernière a été soulevée dans les airs par une grue suite au crash du Mexicain en qualifications.

Tout comme Mercedes après le crash d’Hamilton en essais libres, l’équipe Red Bull n’a rien pu faire pour empêcher les photographes de mitrailler le dessous du plancher de la RB19 dans les rues de Monte Carlo, ces quelques clichés étant ensuite revendus aux équipes concurrentes pour analyse.

Chez McLaren, ces images ont évidemment été consultées avec la plus grande attention et le directeur de l’écurie de Woking, Andrea Stella, admet qu’il a été très impressionné par le travail réalisé par les ingénieurs de Milton Keynes sur la RB19.

“Personnellement, j’ai passé beaucoup de temps [à regarder], mais les 100 aérodynamiciens de McLaren vont y passer plus de temps.” a déclaré Andrea Stella le week-end dernier en Espagne à propos des images de la Red Bull dans les airs à Monaco.

“C’est en effet très intéressant et cela montre la complexité et la qualité de leur développement.”

“Pour être honnête, quand je l’ai vu, j’ai juste dit ‘Chapeau à Red Bull’. Je peux maintenant comprendre pourquoi ils ont ce genre de performance.”

Pour rappel, à la veille du Grand Prix d’Espagne, McLaren a annoncé l’arrivée prochaine de Rob Marshall, ancien directeur de l’ingénierie chez Red bull au cours des dix-sept dernières années et ayant travaillé avec le designer Adrian Newey. Marshall rejoindra McLaren en janvier 2024 lorsque sa période de jardinage sera terminée.

Depuis le début de la saison 2023, l’équipe Red Bull a remporté les sept premières courses disputées jusqu’à présent et a inscrit 287 points au championnat du monde des constructeurs, soit 135 points de plus que Mercedes deuxième ou encore 270 de plus que McLaren sixième.

Alonso n’a pas de préférence entre Barcelone ou Madrid

Le pilote Aston Martin, Fernando Alonso, assure qu’il n’a pas de préférence entre Barcelone et Madrid si jamais la Formule 1 devait délocaliser le Grand Prix d’Espagne dans le futur comme l’ont rapporté certains médias espagnols ces dernières semaines.

Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, n’a pas écarté l’idée de voir une course se disputer à Madrid à l’avenir en remplacement de Barcelone, qui est sous contrat jusqu’à la fin de la saison 2025, alors qu’en juin dernier, la ville de Madrid a officiellement déclaré son intérêt auprès du PDG de la Formule 1 pour accueillir un Grand Prix dans un avenir plus ou moins proche.

Selon toute vraisemblance, si jamais la F1 devait venir à Madrid dans le futur, le tracé permanent de Jarama – situé au nord de la ville – ne serait pas retenu. La F1 pourrait plutôt choisir de disputer une course urbaine autour du salon des congrès de l’IFEMA qui accueille la toute première exposition de la Formule 1 depuis mars 2023.

Interrogé sur le sujet, Fernando Alonso, qui est le seul champion du monde espagnol de F1 à avoir remporté son épreuve à domicile à deux reprises – ainsi qu’une célèbre victoire dans les rues de Valence en 2012 – a déclaré qu’il n’avait aucune préférence entre Barcelone et Madrid.

“Je ne sais pas vraiment quels sont les plans, c’est une décision qui appartient à la Formule 1 de savoir si Madrid est en lice ou non.” a déclaré Fernando Alonso le week-end dernier en Espagne.

“Je serai heureux de courir à Barcelone, mais je serai aussi heureux de courir à Madrid si je suis encore là en 2026 [2027 en réalité]. Si je ne suis plus là, je regarderai à la télévision, et cela ne changera rien pour moi.”

Lorsqu’on lui a demandé s’il y avait trop de circuits urbains en Formule 1 désormais, le double champion du monde a répondu : “Probablement, c’est bien d’en avoir quelques-uns, mais pas trop.”

“Quand vous arrivez sur un circuit traditionnel, c’est aussi bien d’avoir une piste cohérente du vendredi au dimanche, avec peu d’évolution de la piste et ce genre de chose.”

“Au final, c’est à la région de choisir si elle est heureuse d’accueillir la course ou non, et Barcelone a connu des hauts et des bas. Parfois ils sont positifs à l’idée d’accueillir la course, parfois ils ne veulent pas de course.”

Dans le cas où un accord entre Madrid et la Formule 1 serait conclu, les premiers tours de roue des monoplaces ne se feraient pas avant la saison 2026, puisque Barcelone est sous contrat jusqu’à la fin 2025. Le patron de la F1 ayant d’ailleurs totalement exclu l’idée d’organiser deux Grands Prix en Espagne.

Ocon et Gasly saluent les progrès réalisés par Alpine F1

Même si Alpine n’a pas réussi à faire forte impression au Grand Prix d’Espagne dimanche dernier avec une huitième et dixième place à l’arrivée de l’épreuve, les deux pilotes préfèrent garder à l’esprit les aspects positifs des récents progrès réalisés par leur équipe.

Après le podium décroché par Esteban Ocon dans les rues de Monaco il y a quelques jours, Alpine a de nouveau attiré l’attention samedi dernier en Espagne où Pierre Gasly s’est qualifié en quatrième position sur la grille, trois places devant son coéquipier Esteban Ocon, avant de finalement redescendre à la dixième place en raison d’une pénalité de six positions pour entrave.

Mais après de belles performances en qualifications, les deux pilotes Alpine ont eu un peu plus de mal en course le dimanche, les deux hommes terminant dans les points mais à plus d’une minute du vainqueur Max Verstappen et derrière les Mercedes, les Aston Martin, les Red Bull et la Ferrari de Carlos Sainz.

Néanmoins, l’équipe du constructeur français a marqué cinq points en Espagne, ce qui lui permet de conserver la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 23 points d’avance sur McLaren après cette septième manche de l’année. 

“Ce que nous devons retenir de ces deux dernières semaines, c’est que nous avons marqué…j’ai marqué 19 points en deux courses. Donc, nous pouvons être extrêmement fiers.” a déclaré Esteban Ocon après l’arrivée du Grand Prix d’Espagne.

“Nous avons fait un énorme pas en avant en termes de rythme avec la voiture et je suis sûr que nous pouvons continuer sur cette lancée et trouver une étape supplémentaire en ce qui concerne le rythme de course.”

Lorsqu’on lui a demandé justement si Alpine comprenait la différence entre son rythme de qualifications et celui en course le dimanche, Ocon a ajouté : “Je pense que nous savons oui. Nous avons besoin de faire des changements, mais ce pourrait être délicat.”

De l’autre côté du garage, Pierre Gasly a fait écho aux commentaires de son coéquipier, alors que le Français – qui s’élançait dimanche depuis la dixième place sur la grille – s’est retrouvé quatorzième avant la fin du premier tour suite à un contact avec la Red Bull de Sergio Perez.

“De la quatrième place en qualifications [avant sa pénalité], je me suis retrouvé quatorzième au premier tour, ce qui a eu un impact significatif sur ma course.” a rappelé Pierre Gasly.

“A partir de là, j’ai juste essayer de remonter pour finir dixième et prendre un point. Mais on sent clairement qu’il y avait encore mieux à faire. Il y avait un très bon signe de performance lorsque j’étais dans l’air libre, je pense que le package est bon.”

“Nous devons juste nous assurer de commencer plus haut et être plus prudents avec des erreurs qui peuvent nous pénaliser. Je suis sûr que nous avons la performance pour aller chercher un top six la prochaine fois.”

Après le Grand Prix d’Espagne donc, Alpine est toujours cinquième du championnat du monde avec 23 points d’avance sur McLaren, mais accuse tout de même 60 points de retard sur le quatrième Ferrari.

Sergio Perez veut revenir “plus fort” au Grand Prix du Canada

Après deux week-ends difficiles pour lui à Monaco et Barcelone, le pilote Red Bull Sergio Perez veut utiliser les quelques jours de repos avant le Grand Prix du Canada pour analyser ses erreurs et revenir “plus fort” lors de la huitième manche de l’année qui se dispute le 18 juin à Montréal.

Sergio Perez a commis deux erreurs consécutives en qualifications, à Monte Carlo d’abord où le pilote Red Bull a envoyé sa monoplace dans les rails dès la Q1 et s’est retrouvé en fond de grille sur un tracé où les dépassements sont quasiment impossibles, puis à Barcelone où il est passé par le bac à gravier en Q2, ce qui l’a obligé à prendre le départ depuis la onzième place ce dimanche.

Classé quatrième à l’arrivée du Grand Prix d’Espagne après une belle remontée en course, Sergio Perez a limité les dégâts, mais voit tout de même ses chances de se battre pour le titre mondial une nouvelle fois diminuer face à son coéquipier Max Verstappen, vainqueur de l’épreuve à Barcelone comme à Monaco une semaine plus tôt.

“C’était assez difficile de dépasser en fait. Une fois que j’étais derrière Fernando [Alonso], je devais vraiment suivre son rythme et c’était un peu délicat.” a expliqué Perez après l’arrivée du Grand Prix d’Espagne.

“C’est comme ça, je pense juste que si je veux terminer plus haut, j’ai besoin de connaître de meilleures qualifications. Donc, j’ai juste hâte d’être à Montréal maintenant [la prochaine manche de la saison].”

Lorsqu’on lui a demandé s’il était content de pouvoir un peu se poser après deux courses difficiles à Monaco et Barcelone, alors que le GP du Canada est programmé dans quinze jours, le Mexicain a répondu : “Je ne suis pas fatigué !”

“Mais oui, je pense qu’après tout ça nous devons analyser, nous assurer de comprendre ce qui s’est passé pour être en mesure de revenir plus fort.”

Après le Grand Prix d’Espagne, Sergio Perez occupe toujours la deuxième place au championnat du monde des pilotes, mais le Mexicain accuse désormais 53 points de retard sur son coéquipier Max Verstappen.