Lawrence Stroll veut voir ses deux pilotes sur le podium à Montréal

Le propriétaire de l’équipe Aston Martin, Lawrence Stroll, espère voir son fils Lance et Fernando Alonso sur le podium lors du Grand Prix de Formule 1 du Canada à Montréal ce week-end malgré la domination de Red Bull.

Jusqu’à présent, Red Bull a remporté les sept premières courses de la saison 2023, Max Verstappen décrochant cinq victoires, tandis que son coéquipier Sergio Perez en a remporté deux. Du côté de chez Aston Martin, le double champion du monde Fernando Alonso est déjà monté à cinq reprises sur le podium et a décroché une deuxième place au Grand Prix de Monaco comme meilleur résultat.

Pour la huitième manche de la saison 2023 qui se dispute ce week-end à Montréal, Lawrence Stroll a déclaré que l’objectif est de voir les deux pilotes, Lance Stroll et Fernando Alonso, grimper sur le podium.

“Ce sont les plans, espérons que nos deux voitures soient sur le podium.” a déclaré Stroll Sr à l’agence de presse Reuters cette semaine à New York.

“Je suis extrêmement confiant, je pense que la voiture sera très solide sur le tracé de Montréal. Cette piste convient bien à notre voiture…donc, j’ai vraiment hâte de rentrer à la maison et de faire une belle course.”

Lors de la dernière manche disputée en Espagne à Barcelone, Aston Martin a semblé bien plus en difficulté que les courses précédentes avec Lance Stroll sixième et Fernando Alonso septième à l’arrivée de l’épreuve.

Mais ce week-end à Montréal, Aston Martin introduira quelques mises à jour sur sa monoplace, ce qui devrait permettre aux deux pilotes d’être plus à l’aise au volant de l’AMR23 à Montréal : “Nous apportons des solutions à ces problèmes avec certaines mises à niveau au Canada.” confirme le milliardaire.

Concernant l’écart de performance entre Fernando Alonso (troisième au championnat du monde) et son coéquipier Lance Stroll (huitième au championnat), Stroll Sr a déclaré que son fils avait démontré à Barcelone qu’il avait bel et bien lancé sa saison en terminant devant l’Espagnol et qu’il s’attendait à ce que les deux hommes soient à égalité d’ici la fin de la saison.

“Je pense qu’il (Lance) a démontré à Barcelone qu’il avait commencé maintenant, il a fallu six ou sept courses pour se sentir mieux… Je pense qu’ils (les deux pilotes) seront égaux d’ici la fin de la saison”. a-t-il ajouté.

Avant le Grand Prix du Canada, Aston Martin occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 18 points de retard sur Mercedes.

Les horaires du Grand Prix F1 du Canada 2023

Voici les horaires du Grand Prix F1 du Canada 2023, huitième manche du championnat du monde de Formule 1 qui se dispute ce week-end du 16 au 18 juin sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal.

Ce vendredi 16 juin, la première séance d’essais libres [EL1] du Grand Prix du Canada est programmée à 19h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance d’essais libres du week-end [EL2] est programmée à 23h00 (heure de Paris).

Le samedi 17 juin, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end à Montréal [EL3] est programmée à 18h30 (heure de Paris), alors que la très attendue séance de qualifications qui déterminera la grille de départ du Grand Prix du Canada 2023 est programmée à 22h00 (heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix du Canada 2023 sera donné le dimanche 18 juin à 20h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 70 tours sur le tracé Gilles Villeneuve pour cette huitième manche du championnat du monde.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 16 juin pour les  premiers essais libres du GP du Canada en direct sur notre Live Center accessible ici.

Programme GP du Canada 2023 de F1 (heure française)

Vendredi 16 juin : EL1 à 19h30 / EL2 à 23h00

Samedi 17 juin : EL3 à 18h30 / Qualifications à 22h00

Dimanche 18 juin : Départ du GP du Canada à 20h00

Ocon : “Nous ne sommes pas au niveau de nos concurrents aux avant-postes”

Avant le Grand Prix du Canada, Alpine occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 23 points d’avance sur McLaren. Cependant, l’objectif fixé en début d’année par les dirigeants de l’écurie du constructeur français est de terminer cette campagne 2023 au minimum à la quatrième place, qui est actuellement occupée par Ferrari avec 60 points d’avance sur Alpine.

Dans ce contexte, et malgré les progrès réalisés lors des deux dernières courses, Esteban Ocon est bien conscient que Alpine doit viser désormais les points à chaque course si elle souhaite rattraper Ferrari.

Nous pouvons être fiers de la façon dont léquipe a rebondi après un début de campagne difficile et en deçà de nos attentes.” nous confie Ocon avant d’embarquer pour Montréal.

“Nous avons placé les deux voitures dans les points sur chacune des trois dernières courses et nous avons également obtenu un podium bien mérité. L’écurie a travaillé darrache-pied pour aller chercher ces résultats, donc tout le mérite leur en revient, à la fois dans les usines et sur les circuits.”

“Nous savons cependant que nous ne sommes pas au niveau de nos concurrents aux avant-postes, donc cest quelque chose que nous devons corriger et rectifier, car nous voulons toujours atteindre nos objectifs ambitieux fixés en début dannée.”

“Nous sommes des battants et nous sommes convaincus que nous pouvons défier nos adversaires en piste comme nous lavons déjà montré cette saison. Chaque rendez-vous est une opportunité de le faire et nous sommes heureux d’en avoir un nouveau cette semaine à Montréal.”

Le Français ne manque d’ailleurs pas de motivation avant de reprendre le volant dans la province francophone du Québec ce week-end pour cette huitième manche de la saison 2023. Sixième l’an dernier lors de l’édition 2022 du Grand Prix du Canada, Ocon cherchera à faire aussi bien, voire mieux, ce week-end à Montréal.

“Cest une superbe piste, où j’aime vraiment piloter. À Montréal, la plupart des virages offrent un double changement de direction, nécessitant une bonne réactivité de la voiture. Les réglages sont donc très importants.”

“Il y a également les murs rendant l’ensemble encore plus excitant en nous obligeant à rester vigilants. La surface est généralement assez lisse, mais la dégradation des pneus y est plutôt élevée en course comme nous utilisons les gommes les plus tendres.”

“Avec la nature du tracé, à savoir de gros freinages suivis de fortes accélérations, cela augmente les chances de dépassements et peut contribuer à un Grand Prix divertissant. Nous étions sixièmes ici lan dernier, donc nous chercherons cette fois à faire aussi bien, voire mieux !”

Williams avec des nouveautés uniquement sur la F1 d’Albon au Canada

L’équipe Williams – actuellement lanterne rouge du championnat du monde des constructeurs – introduira quelques nouveautés sur sa FW45 ce week-end au Grand Prix du Canada, mais seul le Thaïlandais Alexander Albon aura l’honneur de les tester.

“La piste de Montréal devrait jouer un peu plus sur les atouts de la FW45 que Monaco et Barcelone ne l’ont fait.” nous confie Dave Robson, directeur de la performance chez Williams, à la veille de la huitième manche du championnat.

“De plus, nous avons plusieurs composants améliorés disponibles cette semaine, mais qui ne seront introduits que sur la voiture d’Alex [Albon].”

“Nous nous attendons à être plus compétitifs, mais nous prendrons notre temps vendredi pour comprendre si le nouveau package fonctionne comme prévu.”

“Parallèlement aux travaux pour comprendre les améliorations, nous examinerons les travaux habituels sur les pneus vendredi et nous comprendrons comment la surface de la piste s’est altérée au cours des 12 derniers mois.”

“Les dépassements sont plus faciles à Montréal que lors des deux dernières courses, ce qui pourrait ouvrir des options stratégiques supplémentaires lors du Grand Prix, si la dégradation des pneus peut être gérée.”

De l’autre côté du garage, l’Américain Logan Sargeant n’a jamais roulé sur le tracé Gilles Villeneuve et c’est donc pour cette raison que Williams n’a pas souhaité monter les nouvelles pièces sur sa monoplace ce week-end.

“Il s’agit de la première visite de Logan à Montréal, et c’est un circuit plus technique qu’il n’y paraît de prime abord.” a ajouté Robson.

“Sa préparation dans le simulateur sera essentielle pour le mettre à niveau et à partir de là, il comprendra rapidement les nuances de la piste. La gestion des pneus et des freins, ainsi que la négociation des murs et des bordures est délicate.”

Depuis le début de la campagne 2023, l’équipe Williams n’a marqué qu’un seul point au championnat du monde et occupe donc la dernière place avec un point de retard sur AlphaTauri.

Mercedes s’attend à être plus en difficulté au Canada

Après une excellente performance au Grand Prix d’Espagne où Mercedes a décroché son meilleur résultat de l’année avec un double podium, l’équipe du constructeur allemand s’attend à rencontrer plus de difficultés ce week-end sur le tracé Gilles Villeneuve de Montréal où se dispute la huitième manche de la saison 2023.

Après le Grand Prix d’Espagne, Andrew Shovlin, directeur de la performance chez Mercedes, expliquait déjà que les caractéristiques de la piste canadienne ne conviendraient certainement pas à la W14, et c’est désormais le directeur de l’équipe, Toto Wolff, qui se montre tout aussi pessimiste à la veille du Grand Prix du Canada.

“Le résultat en Espagne a été une récompense bien méritée pour les efforts de chacun à Brackley et Brixworth pour apporter notre package de mise à jour sur la piste. Nous avons été satisfaits de ses performances et cela nous fournira une nouvelle base à partir de laquelle nous pourrons construire.” nous confie l’Autrichien.

“Mais nous devons aussi gérer nos attentes. C’était un circuit qui convenait à notre voiture, et nous devrions nous attendre à ce que nos concurrents directs soient plus forts lors des prochaines courses. L’écart avec Red Bull est grand et il faudra beaucoup de travail pour le combler. Néanmoins, nous sommes prêts à relever le défi.”

“Nous passons maintenant à Montréal. Avec ses longues lignes droites et ses virages à basse vitesse, ce n’est pas une piste qui conviendra aussi bien à notre voiture que Barcelone.”

“Peu importe où se situe le véritable rythme de la voiture ce week-end, nous viserons à maximiser notre résultat. Les caractéristiques du circuit fourniront également une opportunité supplémentaire d’en savoir plus sur la W14 et d’alimenter notre parcours de développement.”

Avant le Grand Prix du Canada, Mercedes occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 135 points de retard sur Red Bull.

Jeu F1 23 : le test complet…et notre verdict !

En 2021, Codemasters avait pris le pari de la campagne scénarisée avec Braking Point, un excellent point d’entrée pour découvrir la discipline et ses enjeux pour les nouveaux venus et qui avait le mérite d’avoir une campagne finalement assez simple mais agréable à suivre.  Pour cette version 2023, Codemasters a décidé de poursuivre les aventures d’Aiden Jackson et Devon Butler dans F1 23 via le mode histoire sobrement intitulé “Braking Point 2″.

Un mode histoire ne se suffisant pas à lui-même, on sent sur ce millésime 2023 que les développeurs ont beaucoup travaillé sur l’engagement des joueurs, d’une part via les quelques nouveautés “classiques” mais surtout par le HUB  “F1 World” véritable cœur du multijoueur de F1 23.

Conditions de test : le jeu nous a été fourni en trois exemplaires une dizaine de jours avant la sortie officielle. Nous avons pu tester le jeu F1 23 sur PS4 avec un volant Thrustmaster T300 RS muni d’une roue Ferrari SF1000 et sur Xbox Series X à la manette. Cesare sur PS4 s’est concentré sur le test au volant et l’aspect purement technique du pilotage, Hervé sur Xbox Series X a tracé sa route avec Aiden et Devon afin de tester “Braking Point 2”, quant à moi sur la même plateforme, j’ai testé les divers modes de F1 World et le multi avec Hervé.

Bienvenue dans le monde de la F1 :

En ouvrant le menu principal du jeu deux choses m’ont marqué, sa modernité (un vrai plus), mais aussi sa complexité qui s’est avérée bien moins agréable. Dans un premier temps, si la campagne scénarisée saute aux yeux car mise en avant par les développeurs, les autres modes sont beaucoup moins évidents à trouver.

Ainsi, via le menu principal vous ne pourrez pas lancer une course, un chrono, ou une partie multijoueur, ce qui est légèrement déstabilisant. Pour cela il vous faudra aller dans le menu “F1 World” qui sera votre réel HUB principal.

F1 World reprend le concept de F1 Life de 2022 mais va beaucoup plus loin. Là ou F1 Life ne semblait être qu’un outil de personnalisation, F1 World est un mode en lui-même poussant les joueurs à s’engager dans leur expérience en ligne. C’est via ce mode que vous trouverez les modes Grand Prix, chrono, multi en ligne mais surtout les “Séries” et les “Epreuves”.

A bord de votre monoplace dédiée à ce mode vous irez parcourir une série d’événements à votre disposition allant de la course de cinq tours, aux courses scénarisées s’inspirant de vrais Grands Prix avec les monoplaces 2023, aux courses avec contrainte (sous la pluie, pas de ligne indicatrice au sol etc…) ou encore aux chronos avec des supercars et bien d’autres.

Plusieurs épreuves régulièrement renouvelées seront proposées

En remplissant les objectifs de ces événements vous gagnerez diverses récompenses, de l’argent virtuel, des boosts de développement, des membres d’écuries, des pièces pour votre monoplace dédiée à ce mode etc… Ces éléments vous permettront de personnaliser la performance de votre F1. Ainsi, certains éléments plus rares vous permettront par exemple de gagner un bonus sur votre niveau d’appui ou votre consommation de carburant ou d’un arrêt au stand plus optimal si vous avez réalisé un tour propre etc…. Si vous êtes un habitué des RPG (jeu de rôles) vous saisirez vite le principe. En effet, les éléments débloqués fonctionnent par code couleur en fonction de leur rareté, tandis qu’un chiffre vous indiquera si telle ou telle pièce est plus “puissante” qu’une autre.

Il est plaisant au début de faire évoluer sa monoplace, mais on arrive vite à se contenter de supprimer les éléments les moins puissants pour en mettre de meilleurs sans trop se poser de question. Je regrette simplement le fait qu’en changeant certains éléments il n’y ait pas de changement esthétique sur la monoplace (sur les ailerons notamment). Au-delà de l’aspect “évolutions” de notre monoplace c’est surtout l’aspect épreuves renouvelées régulièrement qui m’a beaucoup séduit par sa diversité et qui implique davantage le joueur.

Sachez qu’au début F1 World est assez redondant. En effet, vous ne pourrez pas régler le niveau de difficulté ni les options de simulation (remise en piste auto, dégâts, aide au départ etc…), plus vous avancerez dans ce mode, plus vous ferez évoluer votre licence et donc l’accès à des épreuves plus compliquées et donc plus plaisantes, car au début vous doublerez une dizaine de monoplaces en 5 tours sans aucune difficulté. Enfin, ce système devrait vous catégoriser dans des groupes multijoueur de votre niveau (que nous n’avons pas pu tester convenablement au moment d’écrire ces lignes le jeu n’étant pas encore disponible à la vente)

Pour terminer sur ce mode, sachez qu’il est toujours possible de customiser votre espace de vie exactement comme dans F1 Life (2022) (salon, décoration, collection de supercars, trophées), les collectionneurs pourront s’en donner à cœur joie. Vous ne pourrez en revanche pas transférer votre décor de 2022 sur l’opus de 2023.

Votre garage vous permettant d’améliorer monoplace et staff

Braking Point 2 survive

Le scénario de Braking Point 2 (Point de rupture 2 en français) est la suite directe de Braking Point sorti en 2021. Vous aurez ainsi le plaisir de retrouver les protagonistes déjà connus et en découvrir de nouveaux. En effet vous incarnerez tantôt des pilotes de F1, de F2 et des chefs d’écuries le tout dans une équipe fictive nommée “Konnersport Racing Team”.

Vous serez alors confrontés à des tensions entre pilotes qu’il faudra gérer afin de faire progresser au mieux l’écurie. Bien entendu, cela passe par des courses (la plupart du temps des tronçons de courses) avec des objectifs, comme par exemple, rallier la ligne d’arrivée ou finir à une certaine position en fin de course.

Mais il faudra également faire preuve d’habilité en dehors de la piste où vous serez régulièrement confrontés à des choix qui vous demanderont de faire des compromis. Ainsi, vos décisions pourront très bien satisfaire, par exemple, les médias en desservant l’équipe ou inversement. Cependant, sachez qu’aucune de vos décisions n’affectera réellement l’histoire, une seule fin est disponible le scénario étant entièrement scripté.

Encore un conflit à gérer!

L’aventure se vit en 17 chapitres qu’Hervé a terminé en 7 heures environ. Vous aurez à votre disposition 3 niveaux de difficulté et nous vous conseillons d’emblée de commencer au minimum au niveau intermédiaire, le niveau facile étant…bien trop facile. Le niveau intermédiaire semble plus adapté. Hervé n’a rencontré aucune difficulté mais pratique les jeux de F1 depuis une certain nombre d’années. Le niveau difficile permet quant à lui d’ajouter un peu de piment à l’histoire augmentant ainsi les enjeux des objectifs donnés.

La mise en scène de ce mode histoire n’est pas sans rappeler la série Drive to Survive de Netflix, via les interviews sur fond noir, les issues dramatiques de certaines courses ou même les échanges entre pilotes. Le scénario a un bon rythme et se laisse suivre sans accroc. Sans être forcément attaché aux personnages, nous sommes toujours curieux de connaitre le dénouement de certaines situations.

Nous n’entrerons pas dans le détail pour ne pas vous spoiler. On soulignera le fait que ce mode est destiné aux nouveaux venus comme aux amateurs des jeux de F1, en effet les modes de difficultés sont bien calibrés que cela soit pour les débutants, comme pour les experts ayants plusieurs heures de roulage derrière eux. De plus, sachez qu’il vous est tout a fait possible de modifier les réglages d’aide au pilotage afin de vivre l’expérience comme vous le souhaitez (simulation, arcade, entre les deux).

Les cinématiques en piste sont très bien réalisées

Je passerai rapidement sur les autres modes de jeu très classiques mais incontournables, vous pourrez toujours bien entendu vous adonner à des parties multijoueur en étant dans le même canapé via l’écran splitté (une option toujours bienvenue et si rare dans des jeux de course à notre époque). Les modes Grand Prix, chrono, multijoueurs classique ou classé sont bien entendu toujours disponibles (dans le menu F1 World je vous le rappelle).

Le mode carrière est bien présent dans F1 23, vous pouvez d’ailleurs toujours faire une carrière avec un de vos amis. Sachez qu’il n’y a eu strictement aucun changement par rapport à l’année dernière, que cela soit l’interface, les exercices en essais libres ou les interviews. Tout est similaire au jeu de 2022, si cela peut en surprendre quelques uns, on se rend vite compte que la formule marche et qu’il n’est pas nécessaire d’y toucher.

Le mode carrière est strictement le même qu’en 2022

Pour finir sur le contenu, vous retrouverez bien évidemment toutes les équipes et pilotes de la grille à jour (2023 pour les F1, 2022 pour les F2) et deux nouveaux circuits avec Las Vegas et Losail (Qatar). Les nostalgiques en revanche seront déçus car il sera en effet impossible de piloter sur cet opus des F1 de légende.

Les possesseurs de casques de réalité virtuelle sur PC seront ravis d’apprendre que la fonction est toujours prise en charge dans F1 23 via les casques: Valve Index, Oculus Quest 2 + Link Cable, Oculus Rift S, HTC Vive et HTC Vive Cosmos. Le crossplay est également toujours de la partie dans F1 23 afin de jouer avec vos amis quelque soit leurs plateformes.

Enfin, nouvel ajout de taille qui fera la transition avec le gameplay : les drapeaux rouges. Les courses peuvent enfin être interrompues suite à un incident (accident, panne…). Sur nos sessions en ayant laissé le réglage d’apparition des drapeaux rouges en “normal”, nous n’en n’avons encore rencontré aucun, nous ne pourrons donc pas nous prononcer sur la mise en pratique. Sachez tout de même que lorsque la course est interrompue – au delà du nouveau départ (lancé ou arrêté) – vous pourrez changer votre stratégie et vos gommes dans les stands durant l’interruption de course, vous pourrez ainsi être piégé ou au contraire avantagé comme dans les vraies courses.

En piste!

Le point névralgique de ce test et de tout test de jeu de course : le ressenti en piste. Nous allons tout d’abord parler du côté technique, puis des sensations du gameplay pour finir sur l’IA.

Ne tournons pas autour du pot, sur nouvelle génération le jeu est beau, très beau, bien plus fin que l’année dernière, plus fluide aussi. On sent que Codemasters a pris à bras le corps le fait d’exploiter les nouvelles machines de nos salons. Cela passe par des détails et petits ajouts tels que le graining sur les gommes, les imperfections de la piste, les décors du circuit, la modélisation des monoplaces, mais le gros du travail en mon sens réside dans la gestion de la lumière.

Que cela soit les couchers de soleil, les reflets sur les carrosseries, les ombres ou encore le rendu des projecteurs sur les circuits de nuit, un réel effort a été consenti et on sent que la puissance des consoles NextGen actuelles est enfin exploitée.

Sur les anciennes générations de consoles (PS4 de notre côté), vous pourrez noter un beau gap également. Ainsi, au delà des sensations de pilotage vous observerez un réel changement des caractéristiques graphiques sur les circuits, que le ciel soit couvert ou que vous rouliez en plein soleil. Cela peut paraître idiot mais la différence n’était pas si frappante dans l’édition 2022. La modélisation est plus fine et on apprécie que ce travail ait été fourni sur des consoles qui ont maintenant 10 ans et qui montrent leurs limites depuis plusieurs années.

Coté audio, là aussi un réel gap a été franchi. Le son des moteurs a été retravaillé et vous pouvez rouler une heure durant sans être “agacé” par les 1000 chevaux à 40cm de votre tête. Ça pétarade, le souffle de l’air est plus distinct, le plancher des monoplaces tape le sol, le passage des vitesses claque, le son des vibreurs vous rappelle à l’ordre, et vous enchaînez les virages en vous délectant d’un excellent travail audio. Ceux qui jouent avec un casque de bonne qualité le savent, le son est primordial dans ce type de jeu et les développeurs l’ont bien compris.

Depuis l’année dernière, nous avons droit à une vraie playlist sur un jeu de F1, 2023 continue évidemment en ce sens avec pas moins de 35 pistes réalisées au travers de 16 nationalités différentes, nous ne discuterons pas des goûts et couleurs de chacun, mais pour ma part j’ai été séduit par le choix des développeurs. Si vous aimez la musique house / électronique, vous serez conquis. On ne note pas de grande différence sur la radio ingénieur, cette dernière arrive à nous mettre en immersion même si elle tourne souvent en boucle et peut intervenir pour nous indiquer que…la pluie n’est pas attendue en plein désert !

Il s’agit en mon sens d’un des points les plus importants à améliorer pour la suite. Coté voix, vous retrouverez Julien Fébreau accompagné de Jacques Villeneuve pour commenter les débuts et fin des qualifications et Grands Prix, le tout de manière cohérente et convaincante.

Le Gameplay

Abordons maintenant le point fort du jeu, son gameplay. Après plusieurs heures de roulage, à trois, à la manette et au volant, notre verdict est unanime : les sensations sont excellentes, et n’ayons pas peur de le dire nous n’avions jamais eu de tels ressentis quel que soit le périphérique de jeu.

Tout d’abord à la manette : Codemasters a fait un gros travail sur ce point. Manette en main, le constat est sans appel, le jeu nous a paru tout d’abord plus facile avec les mêmes réglages. Nous nous sommes rapidement rendus compte qu’en réalité les sensations de pilotage étaient simplement mieux retransmises.

Ainsi, si certains virages vous paraissaient difficile à passer proprement sur F1 22, le meilleur ressenti permet aujourd’hui de les aborder de manière beaucoup plus naturelle. Que cela soit via le grip, votre appui ou votre freinage, tout semble beaucoup plus inné. Le pilotage n’est pas plus facile mais bien plus naturel.

L’interface est plus claire et les informations plus évidentes

Un très gros travail a été fait sur la direction au joystick, vous donnerez ainsi moins d’à-coup lors de vos changements de direction, idem pour les gâchettes d’accélération et de freinage où vos pressions seront beaucoup mieux dosées. En ressort une conduite beaucoup plus “coulée” et moins brutale, un vrai plaisir!

Nous vous recommandons pour avoir ces sensations d’enlever quasiment toutes les aides au pilotage. En effet, pour sentir votre monoplace glisser, accrocher ou encore être plaquée au sol, vous devez lui permettre de partir à la faute. Quoi de plus grisant que de rattraper une F1 en haut du raidillon de Spa ou d’enchaîner les virages 9 et 10 en Australie en étant à la limite ? Vous savez ce type de virage que vous redoutez tant, que vous détestez même, mais qu’à terme vous passez à fond…ces sensations sont démultipliées quand vous savez que tout peut déraper.

Au volant : C’est Cesare qui a eu l’honneur de tester F1 23. Le matériel utilisé était une base Thrustsmaster T300 RS, tandis que la roue fixée sur cette base est la Thrustmaster Ferrari SF1000.

Lorsque vous avez dépensé une belle somme d’argent pour vous offrir le volant dont vous rêviez, il serait tout simplement fou de ne pas prendre le temps de le régler correctement et c’est justement ce qu’a fait Cesare avant de commencer à jouer à F1 23. Après plusieurs heures de réglages (et oui, c’est long de régler un volant, mais si important), il a enfin pu prendre la piste pour la première fois dans F1 23. La suite est racontée par Cesare.

“Dès les premiers tours de roue dans F1 23, on peut sentir qu’une étape a été franchie par rapport à l’édition 2022.” nous confie Cesare.

“Le ressenti au volant est bien meilleur que lors de l’édition précédente et grâce à une nette amélioration de l’environnement sonore du jeu, on se sent immédiatement à l’aise.”

“J’ai passé beaucoup de temps à régler le volant avant d’y jouer, et je ne le regrette absolument pas car vous pouvez réellement ressentir dans le volant la moindre petite aspérité sur la piste ou bien ce moment où l’une de vos roues est dans l’herbe dans une zone de freinage et que le train arrière ne demande qu’à partir.”

“F1 23 en termes de gameplay au volant est une belle réussite. Malgré le fait que la réglementation technique en Formule 1 n’a que très peu évoluée entre 2022 et 2023, on sent une différence de comportement sur les monoplaces par rapport à l’édition précédente.”

“Pour être tout à fait précis, j’ai roulé dans F1 23 avec la difficulté la plus élevée, absolument aucune aide et aucun affichage à l’écran (toutes les infos s’affichent sur le volant Ferrari SF1000). L’immersion est totale pour moi et, grâce au travail réalisé sur le son des moteurs et de l’environnement, j’ai pris un réel plaisir à rouler durant ces quelques heures.”

“En tant que fan de F1, j’étais déjà conquis par le F1 22 malgré de nombreux bugs. Mais avec F1 23, une étape a été franchie pour notre plus grand plaisir.”

Et l’IA ?

Si vous êtes amateurs de séances en compagnie de l’intelligence artificielle, vous aviez pu remarquer certaines limites quant à la cohérence de certaines manœuvres réalisées par l’IA dans F1 22. Quoi de plus frustrant que de laisser passer un adversaire qui semble sur un tour lancé et qui se met à ralentir à vos cotés, provoquant de surcroît un drapeau jaune pour finalement ré-accélérer puis freiner à nouveau quelques mètres plus loin.

Bonne nouvelle, ce comportement étrange (pour ne pas dire bug) à totalement disparu de nos sessions de test dans F1 23, les séances d’essais libres ou de qualifications sont désormais tout à fait cohérentes.

Même constat lors des Grands Prix, alors que nous trouvions parfois l’IA en mode “bourrin”et semblant suivre “un rail” dont elle ne déviait pas même si nous étions sur le passage, les bagarres sont désormais beaucoup plus subtiles sur cet opus 2023 et nous pouvons avoir de belles explications en piste cohérentes et réalistes, décroiser en sortie de virage, jouer avec l’aspiration, avoir de légers décalages, l’IA “joue le jeu” et l’agressivité ou la passivité sont bien dosées.

Un seul comportement agaçant déjà remarqué auparavant est toujours présent, lorsque l’IA vient “accrocher” votre F1 elle ne va pas chercher à se décaler et va continuer à forcer jusqu’à vous faire partir en tête à queue, ce n’est pas systématique mais suffisamment agaçant pour être signalé, d’autant qu’aucune pénalité ne sera infligée et que le comportement semble “normal” pour la direction de course.

L’IA est beaucoup plus pertinente

Coté bug, nous n’avons rien constaté d’alarmant sur nos sessions de jeu en dehors des bugs signalés par le développeur et normalement corrigés dans le patch day one. Il faudra espérer ne pas en découvrir à long terme comme nous avions pu le constater sur F1 22 avec par exemple des disqualifications complétement aléatoires pour des raisons fausses (ne pas s’être arrêté au stand alors que oui…).

Verdict

S’il est parfois difficile de critiquer un jeu pour ses défauts, nous sommes aujourd’hui face à un dilemme tout aussi compliqué. Comment être objectif quand on parle d’une discipline que l’on aime, tout en tenant compte des attentes des uns et des autres ? Mais il faut bien se lancer…

En termes de gameplay et de sensations de pilotage, nous sommes sur le jeu de F1 le plus abouti auxquels nous ayons joué sur console, c’est bien simple à ce niveau c’est un sans faute, tout simplement.

Le tout porté par des graphismes qui prennent enfin en compte la nouvelle génération, une bande son impeccable et qui nous aide à ressentir chaque courbe, oui F1 23 est un excellent jeu de course sur lequel nous avons pris notre pied en termes de pilotage.

Nous espérons que le tout ne sera pas entaché par des bugs pouvant ruiner une carrière de plusieurs dizaines d’heures. Je reviens également dessus car je trouve regrettable que le seul réel interlocuteur que nous avons durant le jeu – notre ingénieur – ne soit pas plus travaillé, au delà de ne pas avoir eu de réelles évolutions sur cet opus, ses conseils tout de même bienvenus parfois, sont rarement pertinents et assez redondants, à tel point que Cesare le désactive tout simplement.

Soulignons également l’ajout de F1 World qui semble plutôt abouti et fidélisant avec des épreuves renouvelées et une dimension multijoueurs que l’on espère cohérente et équilibrée après plusieurs semaines. Il faudra faire attention de ne pas se mélanger les pinceaux en termes de réglages, alors que certains modes permettent de régler chaque paramètre, d’autres comme la plupart des modes de F1 World verrouillent ces derniers, on se retrouve donc tantôt avec des dégâts, tantôt sans, tantôt avec une IA réglable, tantôt non, cela peut être perturbant quand vous le découvrez en course.

F1 23 est un excellent jeu qu’il serait dommage de rater si vous êtes fan de F1, nous n’avons pas à faire à une simple “mise à jour” de F1 22, on sent que Codemasters cherche améliorer sa production via les retours des joueurs et que les développeurs sont soutenus par Electronic Arts qui a bien saisi l’essor de la F1 de ces dernières années et donc du marché à séduire.

F1 23 sortira le 16 juin 2023 sur PlayStation 5, Xbox Series X|S, PlayStation 4, Xbox One et PC via EA App, Epic Games Store et Steam.

Notre note: 9/10

Une déco spéciale sur les F1 d’Alfa Romeo au Canada

Véritable symbole de sportivité pour les fans de la marque Alfa Romeo dans le monde, le Quadrifoglio Verde – le trèfle à quatre feuilles arborant les voitures les plus performantes de la marque à ce jour – célèbre ses 100 ans cette année depuis que le pilote légendaire Ugo Sivocci a peint pour la première fois le porte-bonheur sur sa RL Corsa lors de la Targa Florio de 1923.

Pour célébrer cette étape importante et rendre hommage au siècle d’histoire que représente le Quadrifoglio, à Montréal, les deux monoplaces de l’équipe Alfa Romeo arboreront une édition spéciale du logo, encadré dans un triangle doré, sur le capot moteur. Un petit geste pour donner un clin d’œil respectueux à l’histoire, au patrimoine et à la passion que ce symbole incarne.

D’un point de vue purement sportif, Alfa Romeo se rend à Montréal avec la ferme intention de marquer de nouveau des points lors de cette huitième manche de la saison après que le Chinois Guanyu Zhou ait inscrit deux points au Grand Prix d’Espagne.

“Le résultat positif à Barcelone est une preuve importante de l’effort fourni par l’équipe au cours des dernières semaines, tant au bord de la piste qu’à Hinwil, et à quel point nous sommes tous impatients de nous battre régulièrement pour les points. Le résultat que nous avons ramené à la maison nous a encore plus motivés, et l’équipe a tout de suite repris le travail pour trouver le supplément de performance qui peut faire la différence dans notre sport.” nous confie Alessandro Alunni Bravi, représentant de l’équipe Alfa Romeo en Formule 1.

“Nous nous dirigeons vers Montréal avec confiance : nous avons eu ici l’un de nos meilleurs résultats de la saison dernière, et le but, bien sûr, est de le reproduire.”

“Le rythme que nous avons montré tout au long du week-end en Espagne était prometteur, et une confirmation que les améliorations que nous avons apportées nous poussent dans la bonne direction.”

“Nous devons suivre les bonnes performances : nous savons maintenant, plus que jamais, que nous le pouvons, et si nous exécutons un week-end sans faute, nous sommes parfaitement capables d’en faire encore plus.”

Avant le Grand Prix du Canada, l’équipe Alfa Romeo occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec huit points inscrits depuis le début de l’année et se retrouve donc à égalité de points avec Haas.

Au Canada, Magnussen célébrera sa 150e course en F1

Après avoir débuté sa carrière en Formule 1 en 2014 chez McLaren, le Danois Kevin Magnussen a dû se contenter d’un rôle de réserviste l’année suivante, avant de finalement faire son grand retour en tant que titulaire chez Renault F1 Team lors de la saison 2016.

A partir de la saison 2017, Magnussen s’engage avec la petite équipe américaine Haas pour laquelle il roulera durant quatre saisons consécutives, avant d’être remercié fin 2021, ce qui l’a poussé à se tourner vers le championnat américaine d’Endurance.

Mais en 2022, l’équipe Haas doit se séparer de son pilote russe Nikita Mazepin juste avant la première course de la saison suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie et fait donc de nouveau appel à son ancien pilote Kevin Magnussen qui accepte immédiatement de revenir en tant que titulaire.

Au cours de sa carrière en Formule 1, Kevin Magnussen a signé une pole position (en 2022 au Brésil) et a décroché un podium (en Australie avec McLaren en 2014). Ce week-end à Montréal, il participera donc à sa 150e course en catégorie reine.

“C’est formidable d’avoir passé autant de temps en Formule 1. En tant que petit enfant, je rêvais de courir en Formule 1 un jour et d’avoir participé à autant de courses et d’avoir passé déjà toutes ces années dans le sport, je suis très reconnaissant. Je suis ravi d’être toujours là et de pouvoir encore vivre mon rêve.” nous confie Magnussen à la veille du Grand Prix du Canada.

“Ce que je vois pour mon avenir, c’est que je suis bien placé en ce moment. Je fais partie d’une équipe formidable composée de personnes formidables et j’ai souvent l’opportunité de courir vers l’avant.”

“J’ai eu de nombreuses opportunités avec Haas et je vois un bel avenir pour l’équipe. J’espère vraiment pouvoir en faire encore partie pour voir les fruits de tout le travail acharné et des progrès réalisés en ce moment.”

Au championnat du monde des pilotes 2023, Kevin Magnussen occupe avant le Grand Prix du Canada la dix-septième place avec deux points inscrits depuis le début de l’année.

Toto Wolff explique pourquoi il n’a jamais signé Verstappen

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a déclaré qu’il regrettait de ne pas avoir signé Max Verstappen lorsqu’il en avait l’occasion avant que le pilote néerlandais ne débute sa carrière en F1 avec Toro Rosso.

Avant que Max Verstappen ne soit annoncé comme pilote junior Red Bull en août 2014, lui et son père, Jos, avaient rencontré Toto Wolff au sujet de la possibilité de rejoindre Mercedes. Contrairement à Red Bull, cependant, Mercedes n’avait pas d’équipe junior et ne pouvait donc pas offrir à Verstappen, 16 ans, un poste en Formule 1 pour la saison 2015.

Interrogé par ESPN pour savoir s’il ne regrettait pas de ne pas avoir signé Verstappen à l’époque, Toto Wolff a répondu : “J’ai parlé à Jos et Huub Rothengatter [le manager de Jos Verstappen pendant sa carrière en F1] lorsqu’ils sont venus dans mon bureau à Brackley et cela devait être lorsque Max était en karting ou à la fin de ses jours de karting [en 2013] juste avant la Formule 3 [en 2014].”

“Et puis nous avons reparlé quand Max et Jos m’ont rendu visite dans ma maison à Vienne. Nous avons passé quelques heures à discuter de son avenir.”

“Nous avions deux pilotes dont j’étais extrêmement satisfait, Nico [Rosberg] et Lewis, et quand Nico est parti [fin 2016], Valtteri [Bottas] était alors l’option et Max n’était même pas disponible.”

Autre point non négligeable, un potentiel duo Hamilton/Verstappen n’aurait peut-être pas fonctionné chez Mercedes selon l’Autrichien.

“Est-ce que [le duo] Max et Lewis aurait fonctionné ? Peut-être pas. Lewis est un gars de chez Mercedes depuis toujours, donc je n’ai pas eu besoin de me poser cette question difficile. Tout arrive pour une raison.”

“J’avais deux pilotes dans les baquets et aucun accord avec une équipe junior. Donc, il était clair que l’option avec Toro Rosso était ce qu’ils devaient faire, et ils l’ont bien fait.”

Lorsqu’on lui demande s’il avait déjà eu des contacts avec le clan Verstappen après que ce dernier ait rejoint Red Bull, Wolff a répondu : “Après cela, nous avons toujours gardé des contacts amicaux, mais nous n’avons jamais discuté de pilotage.”

Max Verstappen a finalement signé avec Red Bull, a couru pour son équipe junior Toro Rosso en 2015 et a été promu dans l’équipe de course senior au Grand Prix d’Espagne en 2016. Le Néerlandais est sous contrat avec Red Bull jusqu’à la saison 2028 et a remporté deux titres mondiaux avec son équipe jusqu’à présent.

La F1 devrait bien faire escale à Spa Francorchamps en 2024

Selon nos confrères de la RTBF, les organisateurs du Grand Prix de Belgique et les dirigeants de la Formule 1 ont eu “une réunion positive” ce lundi à Londres en vue d’une prolongation de contrat liant le tracé belge à la catégorie reine du sport automobile pour au moins une année encore.

Le contrat actuel liant le circuit de Spa Francorchamps à la F1 arrive à son terme après l’édition 2023 du Grand Prix de Belgique programmée cette année à la fin du mois de juillet (du 28 au 30 juillet) et qui accueillera également pour la première fois un week-end de course Sprint, la troisième des six programmées cette saison.

“Selon nos informations, les conclusions de la rencontre sont vraiment positives. Rien n’est encore couché sur le papier, mais on peut vraisemblablement penser que l’annonce d’un Grand Prix en 2024 à Spa ne devrait plus tarder.” indique notre confrère Gaëtan Vigneron, commentateur de la F1 en Belgique, sur le site de la RTBF.

Ces dernières semaines, une rumeur faisant état d’une possible alternance entre Spa et Zandvoort aux Pays-Bas a émergé dans la presse, mais toujours selon Gaëtan Vigneron, cette option n’est pas d’actualité : “Si à l’avenir, les GP de Belgique et des Pays-Bas étaient contraints à opter pour une alternance, ils pourraient l’envisager.”

“Mais ce n’est pas le cas à l’heure actuelle. Pour être tout à fait pragmatique, il vaut mieux être présent une année sur deux que pas du tout. Mais personnellement, je pense que l’alternance est une mauvaise idée.”

Nous devrions donc nous attendre à une annonce confirmant la présence du Grand Prix de Belgique au calendrier de la F1 en 2024 dans les prochains jours, alors que le calendrier définitifs de la prochaine saison devrait être publié d’ici peu par la catégorie reine.

Pirelli s’attend à un Grand Prix du Canada animé à Montréal

Pour le Grand Prix du Canada – huitième manche du championnat du monde 2023 de Formule 1 – Pirelli a choisi de mettre à disposition des équipes les pneus C3, C4 et C5 sur un tracé faisant la part belle à la traction en sortie de virages, la stabilité au freinage et l’agilité dans les changements de direction.

Le circuit Gilles Villeneuve de Montréal étant un tracé non permanent, les pilotes devront s’attendre ce week-end à une forte évolution de la piste entre les premiers essais libres du vendredi et la course le dimanche, alors que la météo devrait également jouer un grand rôle tout au long du week-end.

“Le Grand Prix du Canada est traditionnellement l’une des courses les plus spectaculaires du calendrier, pleine d’événements et de surprises grâce à une piste qui offre de bonnes possibilités de dépassement et ne pardonne pas les erreurs.” nous confie Mario Isola, directeur de Pirelli en F1.

“Comme souvent pour ce type de piste, nous avons décidé de mettre à la disposition des équipes les trois gommes les plus tendres de la gamme, à savoir les C3, les C4 et les C5, confirmant ainsi le choix de la saison dernière.”

“Parmi ces trois composés, il est probable qu’on s’attende à ce que les équipes se concentrent sur le C5 en qualifications alors que les C4 et C3 seront privilégiés pour la course. L’asphalte est assez lisse et, étant un circuit routier semi-permanent et très peu utilisé pour la course automobile, il est sujet à une évolution très marquée en termes d’adhérence au cours du week-end.”

“Sur une piste sans virages rapides, les facteurs déterminants sont la motricité en sortie de virage lent, la stabilité au freinage et l’agilité dans les changements de direction.”

“Un autre élément important à prendre en considération sont les conditions météorologiques, qui peuvent changer rapidement : non seulement en termes de piste sèche ou humide mais aussi en termes de fluctuations de température, rappelez-vous simplement l’édition 2022 où la température de l’asphalte était de 17 °C alors qu’en la course, elle a atteint les 40 °C !”

Les données Pirelli avant le GP du Canada

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Charles Leclerc rêve de participer aux 24H du Mans

Le pilote Ferrari, Charles Leclerc, a révélé qu’il a toujours rêvé de participer aux 24H du Mans dans sa carrière, et peut-être encore un peu plus depuis ce week-end après la victoire du constructeur italien lors du centenaire de la course la plus célèbre de la planète. 

Ce week-end au Mans, Ferrari a renoué avec la victoire en catégorie reine de l’Endurance sur le circuit de la Sarthe 58 ans après son dernier succès aux 24H du Mans et après 50 années d’absence, le constructeur italien ayant mis fin à l’hégémonie de Toyota qui a dominé l’épreuve au cours des cinq dernières éditions.

Présent sur le circuit Bugatti le week-end dernier aux côtés de tout l’Etat-major de la marque, le pilote Ferrari Charles Leclerc a une nouvelle fois insisté sur le fait qu’il souhaite plus que tout participer un jour “peut-être” à cette épreuve hors du commun.

“J’espère, c’est une course qui est tellement mythique. Moi, j’ai toujours rêvé d’être ici un jour, d’être pilote Ferrari, je le suis aujourd’hui en Formule 1, mais maintenant ils sont aussi au Mans, alors pourquoi pas un jour ?” a déclaré Leclerc au micro d’Eurosport.

“Ferrari est une grande famille.” a poursuivi le Monégasque. “J’ai grandi dans la famille Ferrari depuis très jeune parce qu’en 2015 ils ont commencé à me soutenir jusqu’en Formule 1, ensuite première année chez Alfa Romeo et deuxième année chez Ferrari.”

“Donc, maintenant cela fait quelques années que je suis chez Ferrari. Nous n’avons pas encore trouvé le succès que l’on veut, mais on travaille en tout cas énormément pour essayer de rattraper les Red Bull qui sont devant.”

“Mais bon, pour en revenir au Mans, c’est encore une fois une course mythique. Je l’ai toujours regardée depuis tout petit, c’est la première fois que je viens ici en piste, et c’est juste exceptionnel de voir l’ambiance qu’il y a autour du circuit et la tension qu’il y a aussi pour les équipes parce que c’est une course qui est très longue.”

“Donc, encore une fois, j’espère peut-être un jour y participer, et en attendant, je serai là pour soutenir Ferrari du mieux possible.” a conclu le pilote monégasque.

Après cette petite escapade au Mans, direction maintenant le Canada pour le pilote Ferrari où il est attendu cette semaine pour participer à la huitième manche du championnat du monde de Formule 1 à Montréal du 16 au 18 juin. 

Max Verstappen n’exclut pas de quitter Red Bull à la fin de son contrat

Le double champion du monde de Formule 1, Max Verstappen, n’a pas complétement exclu l’idée de quitter Red Bull à la fin de son contrat, mais le Néerlandais insiste sur le fait qu’il faudrait pour cela qu’une autre équipe dispose de la meilleure voiture sur la grille pour qu’il puisse franchir le pas.

Sous contrat avec Red Bull jusqu’en 2028, Max Verstappen n’a piloté jusqu’à présent que pour deux équipes en Formule 1 : d’abord pour Toro Rosso en 2015, avant de passer en 2016 chez Red Bull à la veille du Grand Prix d’Espagne en remplacement du Russe Daniil Kvyat. Depuis, le pilote néerlandais est toujours resté fidèle à l’écurie de Milton Keynes avec laquelle il a signé un contrat pluriannuel jusqu’en 2028.

En 2028 justement, Max Verstappen sera âgé de 31 ans et arrivera donc à un moment crucial de sa carrière où il devra décider s’il poursuit l’aventure avec Red Bull ou bien s’il souhaite changer d’équipe ou encore partir à la retraite après avoir débuté sa carrière très jeune.

Une chose est sûre, la compétitivité de sa monoplace à ce moment-là sera un élément déterminant pour Verstappen pour décider de son avenir : “Cela dépendra aussi un peu de notre compétitivité ici en 2028. Je pense qu’il serait très difficile de partir [si Red Bull domine en 2028], c’est certain.” a déclaré Verstappen au micro de Sky Sports.

Pour être plus précis, Verstappen a insisté sur le fait qu’il n’envisagerait de quitter son actuelle équipe que s’il y avait un baquet disponible dans la monoplace la plus rapide de la grille, le double champion du monde n’écartant aucune option dont Ferrari.

“Les gens me demandent toujours si j’ai une équipe de rêve. Je sais que Ferrari a une histoire incroyable en Formule 1 et c’est une équipe incroyable pour laquelle courir, mais je me suis toujours dit que je voulais juste être dans la voiture la plus rapide.”

“J’ai dû attendre quelques années pour être dans la monoplace la plus rapide, et maintenant que nous avons la F1 la plus rapide, c’est une sensation formidable.”

“A ce stade, si ça arrive, ça arrive, mais je suis très content là où je suis et pour moi personnellement, je ne ressent pas l’envie de devoir piloter à tout prix pour une équipe en particulier.”

Helmut Marko assure que Perez n’est pas en danger chez Red Bull

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, a démenti les rumeurs selon lesquelles le Mexicain Sergio Perez est en danger après ses performances décevantes, notamment à Monaco ou encore à Barcelone où il n’a pas réussi à passer en Q2 durant les qualifications du Grand Prix d’Espagne.

Depuis le début de la saison 2023, Sergio Perez rencontre plus de difficultés que son coéquipier Max Verstappen au volant d’une Red Bull pourtant très performante, ce qui n’a pas manqué d’alimenter le moulin à rumeurs concernant son avenir au sein de l’équipe de Milton Keynes.

En Australie, Perez a connu un week-end très compliqué avec plusieurs sorties de piste dès le vendredi, obligeant le Mexicain à s’élancer depuis le fond de la grille le dimanche pour finalement remonter à la cinquième place au drapeau à damier en profitant notamment de quelques faits de course.

A Monaco, Sergio Perez a envoyé sa monoplace dans le rail dès la Q1 en qualifications et n’a pas eu d’autre choix que de prendre le départ depuis le fond de la grille sur un tracé où les dépassements sont presque impossibles. Il terminera le Grand Prix de Monaco à la seizième place en dehors des points.

Lors de la dernière manche disputée en Espagne, Perez a de nouveau commis une erreur lors des qualifications en partant dans le bac à gravier. Là encore, le pilote Red Bull a dû s’élancer en dehors du top dix, mais arrivera finalement à franchir la ligne d’arrivée à la quatrième place avec plus de 34 secondes de retard sur son coéquipier Max Verstappen, vainqueur de l’épreuve.

Interrogé sur les rumeurs selon lesquelles Perez est en danger après ses performances décevantes, Helmut Marko a démenti en insistant sur le fait que le Mexicain est “un élément important” de l’équipe.

“C’est n’importe quoi, la place de Sergio n’a jamais été en danger et ne le sera jamais. C’est un élément important [de l’équipe] pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés pour cette année.” explique le Dr Helmut Marko à F1Insider.

“Nous souhaitons terminer 1er et 2e du championnat pilotes et devenir champion du monde des constructeurs le plus rapidement possible.”

Helmut Marko est conscient que ses récents commentaires dans la presse au sujet des performances de Perez ont sans doute conduit à toutes ces rumeurs : “Après ses performances plutôt faibles à Miami et à Monaco, j’ai juste rappelé à Sergio qu’il devait se concentrer sur son travail.” a ajouté l’Autrichien.

“Il n’a pas su profiter des possibilités. Dans l’équipe avec Max [Verstappen], il a un adversaire très difficile à battre. Mais il n’y a pas que lui, il y a aussi tous les pilotes présents en ce moment.”

“Il devrait se concentrer sur lui-même et ne pas chercher désespérément à battre Max. Il doit être là quand les choses ne se déroulent pas de manière optimale pour Max. La bonne course de Sergio après son échec en qualifications à Barcelone a été un pas dans la bonne direction.”

Avant le Grand Prix du Canada qui se déroule du 16 au 18 juin, Sergio Perez est deuxième du championnat du monde des pilotes avec 53 points de retard sur Max Verstappen.

Adrian Newey aurait pu rejoindre Ferrari au cours de sa carrière en F1

L’actuel directeur technique de Red Bull, Adrian Newey, a admis qu’un peu plus tôt dans sa carrière en Formule 1 il aurait pu rejoindre la Scuderia Ferrari, le Britannique décrivant l’attrait du célèbre constructeur italien comme “très tentant”.

Adrian Newey est considéré comme l’un des plus grands designers de l’histoire de la Formule 1, après avoir conçu des monoplaces gagnantes chez Williams, McLaren et plus récemment Red Bull. Mais lors de son passage chez Williams au milieu des années 90, le Britannique a eu l’opportunité de rejoindre la Scuderia Ferrari, mais a finalement décidé de ne pas franchir le pas pour des raisons familiales.

“C’était très tentant d’aller travailler chez Ferrari, parce que c’est une marque tellement légendaire.” a déclaré Adrian Newey à Sky Sports.

“Le moment où cela a été le plus tentant a été aux alentours de 1993, mais aussi en 1997, lorsque je suis passé de Williams à McLaren. C’était un choix très difficile.”

“A l’époque, mes enfants étaient jeunes et je ne savais pas s’ils arriveraient à s’adapter dans une école italienne, parce que si je devais rejoindre une équipe italienne, j’aurais dû m’installer en Italie avec ma famille.”

Adrian Newey travaille pour Red Bull depuis 17 ans maintenant et le directeur de l’équipe, Christian Horner, a confirmé que le contrat du Britannique serait renouvelé pour “plusieurs années encore”. Âgé désormais de 64 ans, il est très peu probable que Newey choisisse de changer d’équipe dans un avenir plus ou moins proche.

“Je suis impliqué avec Red Bull plus ou moins depuis le début. Changer d’équipe est toujours une charge de travail énorme, parce qu’il faut s’adapter et apprendre les nouvelles pratiques de travail. Honnêtement, si j’avais peut-être 20 ans de moins…”

Pierre Gasly : “L’Alpine a la vitesse et le potentiel”

Le Français Pierre Gasly est revenu sur ses deux dernières courses disputées à Monaco et Barcelone où le pilote Alpine estime qu’il aurait pu obtenir de bien meilleurs résultats, notamment à Monte Carlo où son équipe a commis une grosse erreur en lui demandant de rentrer au stand pour chausser des pneumatiques pour piste sèche, alors que la pluie était attendue quelques minutes plus tard.

“Je commence avec des sentiments mitigés après les deux dernières courses à Monaco et en Espagne. Tout d’abord, j’étais super content pour l’équipe et Esteban de décrocher un podium à Monaco.” explique Pierre Gasly dans une chronique sur le site de la Formule 1.

“Cela montre simplement que lorsque nous faisons bien les choses, avec tous les petits détails, en plus d’avoir une certaine fortune de notre côté, que nous avons ce qu’il faut pour saisir les opportunités qui s’offrent à nous et repartir avec une grande récompense.”

“Bien sûr, ce résultat a été teinté d’une certaine frustration de mon côté car je sais qu’il y avait un résultat bien plus important que la septième place pour cette course.”

“Malheureusement, ce n’était pas dû aux circonstances, donc c’est sûr que ce sentiment était doux-amer pour moi. C’était une course où il fallait rester dans la bagarre, être patient et profiter de la pluie qui est arrivée dans les 10 derniers tours.”

“Nous savons ce que nous avons entre les mains et je sais ce que j’ai en moi pour revenir avec ce type de résultat. Je suis convaincu que nous aurons encore plus de chances de monter sur le podium cette saison.”

Après Monaco, Pierre Gasly a de nouveau vécu un week-end frustrant en Espagne où le pilote Alpine s’est qualifié quatrième sur la grille de départ, avant d’être rétrogradé à la dixième place à la suite d’une pénalité de six positions pour entrave lors de la séance de qualifications.

Dixième au départ donc, Gasly a perdu quatre positions dans le premier tour après une bagarre avec la Red Bull de Sergio Perez et franchira finalement la ligne d’arrivée à la dixième place.

“Je pense que les circonstances des qualifications étaient malheureuses mais nous avons dû l’accepter et jouer avec les cartes que nous avions pour la course.” poursuit Gasly.

“Lorsque vous commencez au milieu du peloton, vous serez toujours plus sensible aux incidents et j’ai été coincé par Checo [Perez] au virage 2, je suis allé au large dans le gravier avec nulle part où aller et cela m’a obligé à rattraper le retard pour le reste de la course.”

Se qualifier quatrième, partir de la 10e place et chuter à la 14e au premier tour a été douloureux. En 24 heures, je passe de la deuxième ligne sur la grille à l’ascension d’une montagne.”

L’Alpine a le potentiel

Malgré ses déboires au cours des deux derniers Grands Prix, Pierre Gasly se montre tout de même optimiste pour la suite de la saison, le Français estimant que l’Alpine A523 a le potentiel pour se battre contre les Ferrari, les Mercedes et même les Aston Martin.

“La bonne nouvelle c’est que la voiture d’Alpine a la vitesse et le potentiel. Outre les leaders Red Bull, c’est un combat entre Mercedes, Ferrari, Aston Martin et nous-mêmes.”

“Comme nous l’avons vu, il y a une grande différence entre les résultats des qualifications et des courses entre ces équipes et chaque course présente une certaine variété. En ce moment, nous sommes à l’arrière de ce peloton, mais avec la capacité de nous montrer – comme nous l’avons fait à Monaco et en Espagne.”

“Trouver la cohérence sera la clé pour atteindre nos objectifs et vraiment rivaliser avec ces équipes. Il y a eu beaucoup trop de courses où j’ai eu la vitesse mais sans résultat final à montrer ; l’Australie, Monaco et l’Espagne viennent à l’esprit, et nous travaillons avec l’équipe pour régler quelques détails mineurs, exécuter de meilleurs week-ends et faire un travail plus complet.”

“C’est la raison pour laquelle je me sens confiant et satisfait en ce moment. Je sais que les ingrédients sont là, il suffit de bien les mélanger !”

Avant le Grand Prix du Canada programmé du 16 au 18 juin à Montréal, l’équipe Alpine occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 23 points d’avance sur McLaren.

Lewis Hamilton : “Nous allons dans la bonne direction”

Lewis Hamilton reste convaincu que Mercedes va dans la bonne direction après avoir introduit sur la W14 un package de mises à jour au Grand Prix de Monaco et qui a permis à l’équipe du constructeur allemand de décrocher son meilleur résultat de l’année avec un double podium au Grand Prix d’Espagne.

A Barcelone, Lewis Hamilton a franchi la ligne d’arrivée à la deuxième place à 25 secondes du vainqueur Max Verstappen, tandis que son coéquipier George Russell a terminé troisième.

Lorsqu’on demande à Lewis Hamilton s’il pense que lui et son équipe seront capables à un moment donné cette saison d’égaler Max Verstappen et Red Bull, le pilote Mercedes a répondu : “Avec la voiture actuelle que nous avons, je ne pense pas que nous atteindrons leurs performances, mais nous travaillons sur l’amélioration de la voiture.” a déclaré le septuple champion du monde de F1.

“Avec la voiture actuelle, nous sommes limités au rythme que nous avions aujourd’hui [à Barcelone], mais je pense qu’il y a encore une énorme quantité de travail, d’études et d’améliorations à venir.”

“Evidemment, ils vont eux aussi progresser tout au long de l’année, et nous devrons donc faire de grands pas à chaque étape que nous ferons.”

“Aujourd’hui [au Grand Prix d’Espagne], je pense qu’ils avaient quelques dixièmes d’avance sur nous, peut-être une demi-seconde d’avance sur nous par tour, et sur l’exercice d’un seul tour, c’est un peu plus gros encore.”

“Mais je pense que nous allons dans la bonne direction, et je sais que nous avons quelque chose en préparation pour aller de l’avant. Donc, j’espère qu’au moins d’ici la fin de l’année, peut-être que nous pourrons…ce serait formidable si nous pouvions les défier.”

Hamilton a également ajouté que, bien qu’il souhaite évidemment que Mercedes se rapproche de Red Bull tout au long de la campagne 2023, lui et son équipe souhaitent aussi déjà penser à la future monoplace de la saison 2024.

“Je suis plus concentré sur le fait de m’assurer que l’année prochaine nous aurons la voiture pour les défier dès le premier jour.” ajoute le Britannique.

“Mais plus nous continuerons à pousser cette voiture cette année, plus cela aura un impact sur l’année prochaine également. Plus  nous en apprenons sur cette voiture et plus cela nous place dans la bonne direction. Il faut juste essayer de trouver le bon équilibre [entre cette saison et 2024].”

Avant le Grand Prix du Canada, l’équipe Mercedes est deuxième du championnat du monde des constructeurs avec 135 points de retard sur Red Bull.

Mercedes F1 veut revoir ses procédures de communication avant le Canada

L’équipe Mercedes a indiqué qu’elle allait revoir certaines procédures en termes de communication suite à la collision survenue entre ses deux pilotes lors de la séance de qualifications du Grand Prix d’Espagne dans la ligne droite du circuit de Barcelone.

Lors de la séance qualificative du GP d’Espagne, Lewis Hamilton venait de ralentir au virage 10 pour laisser passer la Ferrari de Carlos Sainz qui terminait un tour rapide. Le pilote Mercedes a donc immédiatement voulu prendre l’aspiration de la Ferrari en la suivant afin de débuter un tour rapide avec un maximum de vitesse de pointe dans la ligne droite (voir image ci-dessous).

Hamilton qui laisse passer la Ferrari de Sainz (@ capture écran F1 TV)

Cependant, le coéquipier d’Hamilton se trouvait au dernier virage au ralenti lorsque lui aussi a voulu prendre l’aspiration de la Ferrari de Carlos Sainz à son passage. Russell a donc immédiatement accéléré pour suivre la Ferrari, alors que Lewis Hamilton arrivait derrière lui à pleine vitesse.

La Mercedes de George Russell qui se place devant celle de Lewis Hamilton (@ capture écran F1 TV)

Ensuite une fois dans la ligne droite, George Russell – qui était collé à la Ferrari de Carlos Sainz – a mis un coup de volant sur la gauche pour déboîter la Ferrari juste au moment où Hamilton était lui-même en train de le doubler après avoir pris son aspiration.

Hamilton double la Mercedes de Russell dans la ligne droite (@ capture écran F1 TV)

Les deux monoplaces se sont donc retrouvées côte à côte et se sont touchées, endommageant au passage l’aileron avant de la voiture pilotée par Lewis Hamilton. Le Britannique a donc avorté son dernier tour car certain de passer en Q3, tandis que Russell a poursuivi son effort, mais n’arrivera pas à se qualifier en Q3.

Hamilton et Russell se percutent, alors que Sainz lève le pied sur la droite de la piste (@ capture écran F1 TV)

Revenant sur cette situation, Andrew Shovlin, le directeur de la performance chez Mercedes, a expliqué que certaines procédures en termes de communication interne seront revues avant la prochaine manche de la saison qui se dispute au Canada du 16 au 18 juin, afin qu’un tel incident ne se reproduise plus.

“De façon simple, les pilotes essayaient de trouver une voiture finissant un tour pour profiter de l’aspiration afin de commencer leur tour eux-mêmes.” a expliqué Shovlin.

“Cela leur offrait plus de vitesse en ligne droite, et vous pouvez gagner environ un dixième, peut-être même un peu plus. Cette voiture qui terminait son tour [la Ferrari de Sainz] ralentit et ensuite ils peuvent effectuer le reste de leur tour dans de l’air propre.”

“Le problème est très simple : George et Lewis ont tous les deux essayé de prendre l’aspiration de Sainz, et Lewis s’est placé derrière lui au virage 10. Alors qu’il arrivait pour débuter son tour rapide, George attendait parce qu’il savait que Sainz arrivait, mais sans se rendre compte que Lewis était juste derrière.”

“Maintenant que nous sommes de retour à l’usine, nous allons asseoir et voir comment nous devons changer notre communication pour nous assurer de ne pas perturber les pilotes en ne leur donnant pas une vue d’ensemble.”

Avant le Grand Prix du Canada, l’équipe Mercedes occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 135 points de retard sur le leader Red Bull.

Adrian Newey estime que Verstappen est un pilote de F1 parfait

Au cours de sa longue carrière en Formule 1, l’actuel directeur technique de Red Bull, Adrian Newey, a travaillé avec de nombreux pilotes tels que Nigel Mansell, Alain Prost, Damon Hill, Jacques Villeneuve, Mika Hakkinen ou encore Sebastian Vettel et peut donc se permettre de les comparer avec Max Verstappen, même si évidemment les époques et les monoplaces sont différentes.

“Ces pilotes sont tous si différents les uns des autres. Nigel [Mansell] avait une énorme confiance en lui, beaucoup de force dans le haut du corps, ce qui, à l’époque, sans direction assistée et avec beaucoup d’appuis, était important. C’était aussi un concurrent féroce sur la piste.” explique Newey à Sky Sports.

“Alain [Prost] était beaucoup plus méthodique, très articulé et les tests étaient très frustrants car souvent il ne poussait pas. Donc, vous ne saviez jamais vraiment où vous étiez. Mais quand il le voulait, il pouvait envoyer.”

“Mika [Hakkinen] et Kimi [Raikkonen] étaient très différents. Ils ne disaient pas grand-chose mais ce qu’ils disaient, il fallait en tenir compte et interpréter ce qu’ils disaient parce qu’ils avaient des façons différentes de dire les choses.”

“Sebastian [Vettel] était un grand penseur, il y avait de longs débriefings et il a passé énormément de temps à tout parcourir. Max [Verstappen] est plus au milieu. Ce sont des personnages donc très différents mais tous phénoménaux en soi.” insiste Newey.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Max Verstappen est un pilote parfait, Adrian Newey a répondu : “Je pense qu’il est oui. Il a un contrôle incroyable de la voiture et des capacités naturelles.”

“Lorsqu’il est arrivé [en F1], il a fait peut-être quelques erreurs au début parce qu’il attaquait très fort, mais maintenant il est vraiment fluide et roule absolument jusqu’à la limite de la voiture.”

“Mais en même temps, il est très réfléchi. Il a une très bonne sensation avec les pneumatiques, nous l’avons vu lors de plusieurs courses au cours des deux dernières années.”

“Il a vraiment une très bonne idée de la façon comment utiliser les pneus. Le comportement des pneus est un facteur tellement important de nos jours.”

Récemment, Christian Horner, le directeur de Red Bull, a insisté sur le fait que le directeur technique de l’écurie, Adrian Newey, sera avec l’équipe encore pour de “nombreuses années”, mettant ainsi un terme aux spéculations entourant l’avenir de l’ingénieur britannique.

L’interdiction des couvertures chauffantes en F1 bientôt actée ?

Au cours des deux journées d’essais privés disputés à Barcelone cette semaine, Pirelli et les équipes Mercedes et Ferrari ont travaillé sur les composés qui seront utilisés lors de la saison 2024 de F1 et qui seront les premiers pneumatiques sans couvertures chauffantes.

Bien qu’il reste encore “quelques détails” à peaufiner, notamment en termes de construction, et que des derniers tests auront lieu sur le tracé de Silverstone le mois prochain, Pirelli dispose désormais de nombreuses données qui seront analysées au cours des prochaines semaines.

“Il s’agissait de deux journées d’essais très importantes car nous avons rassemblé de nombreuses informations utiles pour proposer les meilleurs choix possibles pour l’année prochaine.” nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli en Formule 1.

“En termes de construction, il reste encore quelques détails à peaufiner, alors que lors de ce test, nous avons commencé à identifier une base de développement solide pour les composés ; surtout pour ce qui sera le milieu gamme en 2024.”

“Tous les roulages ont eu lieu sans utiliser de couvertures chauffantes de pneus. Nous avons vérifié quelques détails interessants sur la piste et nous passons maintenant à une analyse complète de toutes les données afin de nous diriger vers le prochain test, à Silverstone après le Grand Prix de Grande-Bretagne, aussi bien préparés que possible.”

Après le test qui est programmé sur le tracé de Silverstone au Royaume-Uni, la décision sera prise si oui ou non les couvertures chauffantes seront interdites en Formule 1 à partir de la saison 2024.

“Après cela, nous tirerons quelques conclusions de tout le travail effectué au cours des derniers mois et présenterons à la FIA, à la F1 et aux équipes une image complète, afin que les meilleures décisions puissent être prises en utilisant toutes les informations disponibles.”

Une disparition des couvertures chauffantes progressive

Pour rappel : les couvertures chauffantes en F1 doivent logiquement disparaître à partir de la saison 2024, notamment parce que ces accessoires vont à l’encontre des objectifs climatiques de la Formule 1 et représentent également une dépense non négligeable pour les équipes.

La disparition des couvertures chauffantes en Formule 1 est “progressive”, les équipes, Pirelli et la FIA s’étant mis d’accord sur un plan en “plusieurs étapes” avant leur interdiction pour la saison 2024.

Ainsi depuis le début de la saison 2021, la température maximale des couvertures chauffantes a été limitée à 100° à l’avant et 80° à l’arrière, alors qu’en 2022 la température maximale autorisée a chuté à 70° pour les pneus avant et arrière, tandis que cette température est limitée à seulement 50° en 2023.