Leclerc revient sur son test avec la Ferrari 2003 de Schumacher

Cet hiver, le Monégasque Charles Leclerc a eu l’opportunité de prendre le volant sur le circuit d’Abou Dhabi de la Ferrari F2003-GA utilisée par Michael Schumacher et Rubens Barichello durant une grande partie de la saison 2003, après avoir disputé les quatre premières manches avec la F2002B.

Sur les douze Grands Prix auxquels elle a participé en 2003, la F2003-GA a remporté cinq pole positions, sept victoires et treize podiums. Grâce à cette monoplace, Michael Schumacher a décroché cette année-là le sixième de ses sept titres mondiaux, alors que la Scuderia Ferrari s’est assurée le titre constructeurs.

Revenant sur ce moment unique dans le dernier podcast de la F1 beyond The Grid, Charles Leclerc a expliqué quelles différence il a pu constater entre cette machine d’ancienne génération et sa monoplace nouvelle génération.

« C’était vraiment incroyable ! Tout d’abord, je dois remercier mon ami Thomas Flohr [PDG de Vistajet] pour cette opportunité car c’est sa voiture qu’il a achetée il y a quelques mois. » explique Charles Leclerc.

« Nous sommes allés à Abou Dhabi et c’était un peu comme une journée de karting avec des voitures de Formule 1. Il avait donc sa voiture de 2017 et celle de 2003, et on sautait d’une voiture à l’autre quand on voulait, et nous avons fait ça pendant toute l’après-midi, ce qui est incroyable. »

« La voiture de 2003 est très, très spéciale. D’un autre côté, cela me montre à quel point il y a eu des progrès de 2003 à aujourd’hui en termes d’appuis. »

« L’appui que nous avons sur les voitures actuelles est absolument incroyable et je pense qu’il est très difficile de comprendre à quel point les progrès ont été réalisés entre 2003 et aujourd’hui. Cela dit, le poids de la voiture la rend tellement amusante à piloter dans les virages à basse vitesse. »

Lorsqu’on lui demande justement si cette différence de poids se ressent énormément au volant, le pilote Ferrari a répondu : « Oui, oui beaucoup. A quel point la voiture est agile, à quel point on peut jouer avec l’arrière. »

« C’est très amusant de piloter les voitures d’aujourd’hui une fois qu’on a perdu l’arrière, et la récupérer est aussi amusant d’une certaine manière. Mais vous avez besoin d’être un peu fou pour trouver ça fun. »

« Sur la voiture de 2003, lorsqu’on perd l’arrière c’est beaucoup agréable à contrôler, c’est un peu plus facile, plus ludique. »

« J’ai poussé assez fort, mais pas trop parce que ce n’était pas ma voiture, et c’est celle de 2003 de Michael. J’ai donc beaucoup de respect pour cela. Donc, j’avais ça en tête, mais j’ai beaucoup apprécié. J’ai fait pas mal de tours avec dans l’après-midi et j’ai pu la pousser. »

Ci-dessous, la vidéo onboard d’un tour sur le tracé d’Abou Dhabi par Charles Leclerc au volant de cette Ferrari F2003-GA.

Officiel : Lance Stroll confirmé au GP F1 de Bahreïn

C’est désormais officiel, le Canadien Lance Stroll sera bien au volant de l’Aston Martin AMR23 ce week-end pour le Grand Prix de Bahreïn, première manche de la saison 20223 de Formule 1.

Blessé au poignet à la suite d’un accident de vélo survenu quelques jours avant les essais hivernaux de la F1, Lance Stroll a dû faire l’impasse sur ces tests et a été remplacé à la hâte par le pilote de réserve de l’équipe, le Brésilien Felipe Drugovich.

Après ces essais hivernaux, Aston Martin a indiqué que Drugovich serait choisi pour participer à la première course de la saison à Bahreïn si jamais Lance Stroll était déclaré inapte au pilotage lors de cette première manche de l’année, mais finalement, l’écurie du constructeur britannique confirme ce jeudi la participation de son pilote titulaire au Grand Prix de Bahreïn.

« C’était frustrant de ne pas être à Bahreïn pour les tests de pré-saison et j’ai été déçu de manquer les trois jours de course. » a déclaré Lance Stroll.

« Cependant, étant donné la blessure à mon poignet, l’équipe et moi avons pensé qu’il valait mieux me concentrer sur la récupération afin d’être prêt pour ce week-end et la longue saison à venir. »

« C’était un malheureux accident – je suis tombé de mon vélo lorsque mon pneu est passé sur un trou dans le sol – mais heureusement, les dégâts n’étaient pas importants et une intervention chirurgicale mineure réussie sur mon poignet droit a résolu le problème très rapidement. Depuis lors, j’ai travaillé dur avec mon équipe pour m’assurer que je suis en pleine forme pour concourir ce week-end. »

« Je voudrais remercier la communauté F1 pour son soutien et sa confidentialité, ainsi que l’équipe qui m’a aidé à récupérer. Maintenant, je suis prêt à me concentrer sur la course ce week-end – quelque chose que j’attends vraiment avec impatience. »

L’équipe Aston Martin a toutefois indiqué que Felipe Drugovich et Stoffel Vandoorne resteront sur place en tant que pilotes de réserve de l’équipe ce week-end.

Aston Martin dévoile sa nouvelle Medical Car en F1

Aston Martin a dévoilé à la veille de la saison 2023 de Formule 1 qui débute ce week-end avec le Grand Prix de Bahreïn sa nouvelle Medical Car : la DBX707.

A partir de cette saison 2023, la DBX707 remplace la précédente DBX utilisée au cours des deux dernières saisons de Formule 1 en tant que Medical Car. Atteignant le 0 à 100 km/h en seulement 3,1 secondes, la DBX707 dispose de 707 ch avec 900 NM de couple.

L’une des principales améliorations par rapport au modèle précédent est l’introduction d’une nouvelle transmission à embrayage humide, offrant des changements de vitesse nettement plus rapides et une capacité de lancement améliorée. En outre, cette Medical Car est également chaussée de pneus Pirelli P Zéro spécialement développés par le manufacturier unique de la F1.

La DBX707 est évidemment entièrement adaptée et équipée pour son rôle de voiture médicale officielle de la FIA avec des sacs médicaux, des extincteurs ou encore un défibrillateur. La voiture est également équipée de sièges de course approuvés par la FIA, chacun avec un harnais de course à six points.

Les passagers auront accès aux communications de la direction de course et pourront voir non seulement le système électronique de drapeaux des commissaires, mais aussi les données biométriques des pilotes de F1 et des images de télévision en direct, ce qui permettra une évaluation précoce de tout incident.

« La DBX707 est le véhicule idéal pour le rôle critique de voiture médicale officielle de la FIA en Formule 1, offrant les performances et le punch requis pour les plus grands circuits de course du monde, en plus de la flexibilité et l’espace requis par les officiels et les médecins du sport. » a déclaré Roberto Fedeli, directeur de la technologie d’Aston Martin.

La Safety Car et la Medical Car Aston Martin en F1

« Nous sommes ravis de poursuivre notre partenariat avec la Formule 1 et la FIA cette saison, avec le summum du sport automobile un environnement parfait pour Aston Martin pour mettre en valeur les capacités de nos voitures ultra-luxueuses hautes performances. »

« Avec les yeux du monde sur nos produits, il y a une pression à la performance, mais cette intensité nous pousse à nous améliorer constamment. Voir nos voitures utilisées à titre officiel lors d’événements aussi prestigieux est quelque chose dont tout le monde chez Aston Martin est très fier. »

Concernant la Safety Car officielle de la F1, Aston Martin a décidé de conserver la Vantage déjà utilisée lors de la saison 2022, tandis que Mercedes continuera de fournir également une voiture de sécurité et une Medical Car tout au long de la saison en alternance avec Aston Martin.

Les horaires du GP F1 de Bahreïn 2023

Voici les horaires du Grand Prix F1 de Bahreïn 2023, première manche du championnat du monde qui se déroule sur le tracé de Sakhir ce week-end du 3 au 5 mars.

Ce vendredi 3 mars, la première séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn 2023 [EL1] est programmée à 12h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance d’essais libres [EL2] est programmée à 16h00 (heure de Paris).

Le samedi 4 mars, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end [EL3] est programmée à 12h30 (heure de Paris), tandis que la très attendue séance de qualifications du GP de Bahreïn qui devrait nous permettre de connaître la véritable hiérarchie de ce début de saison est programmée quant à elle à 16h00 (heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix de Bahreïn 2023 sera donné le dimanche 5 mars à 16h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 57 tours sous les projecteurs du tracé de Sakhir puisqu’il s’agira d’une course nocturne.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 3 mars pour le premier direct de l’année sur notre Live Center accessible ici.

Horaires GP de Bahreïn (heure de Paris)

Vendredi 3 marsSamedi 4 marsDimanche 5 mars
EL1 à 12h30EL3 à 12h30Course à 16h00
EL2 à 16h00Qualifs à 16h00

Les petites anecdotes du circuit de Bahreïn

Cette saison, avant chaque Grand Prix, nous revenons sur une série d’anecdotes et de chiffres qui concernent les différents tracés visités par la Formule 1. On commence donc cette semaine avec le circuit de Bahreïn, théâtre de la première manche de la saison 2023.

Situé en plein milieu du désert sur ce qui était autrefois une ferme à chameaux, le circuit international de Bahreïn (BIC pour les intimes) fait partie du calendrier de la Formule 1 depuis la saison 2004 et a été conçu par l’architecte Hermann Tilke.

Initiée par le Prince Shaikh Salman ben Hamad Al Khalifa, président honorifique de la Bahrain Motor Fédération, la construction du circuit de Bahreïn a débuté fin 2002 et s’est achevée 496 jours plus tard, tandis que le coût de la construction a été chiffré à 110 millions d’Euros.

Les organisateurs, inquiets que le circuit ne soit pas terminé à temps, ont demandé le report de l’ouverture d’une année (en 2005), mais cette demande a été refusée par l’ancien grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone, qui estimait pour sa part que le Grand Prix inaugural de 2004 pourrait tout de même se tenir même si le circuit n’était pas achevé.

Particularité du circuit de Bahreïn, ce dernier étant situé en plein milieu du désert non loin de Manama, la capitale, le désert environnant le tracé a été pulvérisé avec une substance adhésive pour tenter de minimiser la quantité de sable soufflée sur la piste tout au long du week-end.

Les abords du tracé sont enduits d’un produit adhésif

La surface de la piste est fabriquée à partir d’un granulat spécial qui a été expédié d’une carrière en Angleterre. C’est l’une des surfaces les plus rugueuses de la saison. En raison de l’abrasivité de la piste, la dégradation des pneus a tendance à être parmi les plus élevées observées sur toutes les courses du calendrier.

Le circuit international de Bahreïn compte cinq tracés de piste certifiés FIA. La configuration de la voiture se concentre sur l’optimisation des performances dans les virages à basse et moyenne vitesse.

L’un des virages les plus difficiles du tracé est le numéro 10 avec une longue entrée à gauche à haute vitesse qui déleste justement la roue avant gauche, avant que les pilotes ne plongent sur un très gros freinage avec la monoplace toujours en appui sur le côté droit.

Les blocages de roue sont très fréquents sur ce virage. Le tracé de 5,412 km comporte sept événements de freinage, dont un classé « lourd » au bout de la ligne droite principale où les F1 modernes arrivent à près de 325 km/h.

Kevin Magnussen dans le virage 10

En 2014, afin de célébrer le dixième anniversaire de l’épreuve, le président du circuit annonce que le GP de Bahreïn se disputera désormais en nocturne. 495 pylônes de 10 à 45 mètres de haut sont alors installés tout autour du tracé pour son éclairage.

En 2020, la pandémie de Covid-19 force la Formule 1 à revoir tout son calendrier et le circuit de Bahreïn est désigné pour accueillir deux courses. Le Grand Prix de Bahreïn se dispute sur le circuit classique de 5,412 km, tandis que le GP de Sakhir se dispute sur le tracé extérieur ultra rapide, long de 3,334 km.

Les pilotes tournent dans le sens horaire sur le circuit de Bahreïn, les installations (garages, paddock…) sont permanentes et la capacité d’accueil du public en gradins est d’environ 50 000 personnes.

Le meilleur tour en course est toujours détenu depuis 2005 par l’Espagnol Pedro de la Rosa en 1,31.447, alors que le meilleur tour en qualifications est officiellement détenu par Lewis Hamilton depuis 2020 en 1,27.264 au volant de sa Mercedes.

Le moment le plus marquant concernant le circuit de Bahrein reste bien entendu l’effroyable accident dont a été victime le Français Romain Grosjean au départ du Grand Prix en 2020 lorsque sa monoplace est allée s’encastrer dans un rail de sécurité. Le pilote a pu s’échapper miraculeusement de la carcasse en flammes de sa Haas avec quelques brûlures aux mains. L’épave du châssis de la monoplace de Grosjean sera d’ailleurs visible à partir du 24 mars dans le cadre de l’exposition Formule 1 de Madrid (toutes les infos ici).

Wolff : Mercedes dans une position « plus solide » qu’en 2022

Après les trois jours d’essais hivernaux disputés la semaine dernière à Bahreïn, le directeur de Mercedes, Toto Wolff, estime que son équipe se trouve dans une bien meilleure position que l’an dernier à pareille époque.

En 2022, Mercedes a connu des essais de pré-saison très compliqués car le package aérodynamique de la W13 de la saison passée n’a pas permis à l’équipe du constructeur allemand de gagner autant en performance que ses concurrents ce qui a eu un grand impact sur la saison 2022 de Mercedes.

Cette année, la Mercedes W14 a semblé être une bien meilleure monoplace que sa devancière lors des trois jours de tests disputés à Bahreïn la semaine dernière, et bien qu’une panne hydraulique soit venue perturber les essais de l’équipe lors de la deuxième journée, Toto Wolff estime pour sa part que la situation est bien meilleure qu’en 2022.

« Nous n’avons pas eu les essais hivernaux les plus fluides à Bahreïn. Nous avons eu des problèmes de fiabilité et avons eu du mal avec les réglages de la voiture le deuxième jour. Mais l’objectif principal était d’en savoir plus sur la voiture, et nous avons beaucoup appris. » confie Toto Wolff à la veille de la première course de l’année.

« Nous avons bien progressé le dernier jour, ce qui nous a donné des directions sur lesquelles travailler dans la courte période entre le test et la course de ce week-end. »

« Il est toujours difficile d’avoir une image claire de la compétitivité lors des tests de pré-saison – et encore plus avec seulement trois jours de données disponibles. »

« Nos attentes étaient de rattraper notre retard à l’avant, par rapport à la fin de l’année dernière. Cela semble être le cas jusqu’à présent, mais nous ne le saurons avec certitude qu’après ce week-end. »

« Néanmoins, nous sommes convaincus que nous avons une voiture avec laquelle nous pouvons travailler et que nous sommes dans une position plus solide qu’il y a 12 mois. »

« Plus important encore, nous savourons le défi de ce championnat qui se disputera sur 23 week-ends de course, et chacun nous donnera l’occasion de nous améliorer. »

« Le début d’une nouvelle saison est toujours excitant, que vous travailliez dans ce sport depuis quelques décennies, années ou semaines. Tant de travail acharné a été consacré à la W14 au cours de l’hiver et l’envie de faire la course n’a cessé de croître. »

« Nous serons à fond ce week-end – et nous sommes déterminés à le rester jusqu’au dernier Grand Prix à Abou Dhabi. » conclut l’Autrichien.

Au total lors des essais hivernaux 2023, l’équipe Mercedes a bouclé 398 tours de circuit, soit 2153 kilomètres. Pour comparaison, Red Bull a parcouru en trois jours 2235 kilomètres et Ferrari 2256.

Susie Wolff à la tête de la F1 Academy

L’ancienne pilote d’essais de l’équipe Williams en F1, Susie Wolff, a été nommée directrice générale de la nouvelle catégorie 100% féminine lancée par la Formule 1 cette année : la F1 Academy.

Annoncée en novembre, la F1 Academy est une série réservée exclusivement aux femmes comprenant cinq équipes, 15 pilotes et 21 courses sur une multitude de pistes du calendrier de la F1.

Susie Wolff possède une vaste expérience du sport automobile, à la fois en tant que pilote d’essais en Formule 1 pour l’équipe Williams ou encore en tant que chef d’équipe en Formule E où elle a dirigé Venturi. En tant que directrice générale de la F1 Academy, Wolff rendra directement compte au président et chef de la direction de la F1 Stefano Domenicali.

Aux côtés de Susie Wolff, le directeur général de la F1 Academy, Bruno Michel, continuera de rendre compte à Stefano Domenicali et de gérer les aspects opérationnels de la série, comme il l’a fait avec les championnats F2 et F3 auparavant.

« C’est une excellente nouvelle que Susie Wolff rejoigne la F1 Academy en tant que directrice générale. » déclare le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali.

« Susie est une personne incroyable qui comprend ce qu’il faut pour atteindre les plus hauts niveaux du sport automobile, à la fois en tant que pilote et Team Principal. »

« Elle possède une vaste expérience et des connaissances de première main qui seront d’un grand avantage pour nous tous et pour les pilotes qui sont en train de progresser dans la pyramide des courses. »

« Nous nous engageons à maximiser les opportunités dans notre sport pour que chacun puisse atteindre son véritable potentiel et réaliser ses rêves et nous pensons que la F1 Academy est une partie très importante de nos plans pour devenir un sport plus diversifié et inclusif. »

La saison 2023 de la F1 Academy débute le 28 avril en Autriche sur le tracé de Spielberg et se termine le 22 octobre à Austin aux Etats-Unis.

La directrice générale de la F1 Academy, Susie Wolff, a ajouté : « La F1 Academy offre une opportunité de promouvoir un véritable changement dans notre industrie en créant la meilleure structure possible pour trouver et nourrir les talents féminins dans leur parcours vers les niveaux d’élite du sport automobile, à la fois sur et hors circuit. »

« Il y a beaucoup de travail à faire, mais il y a aussi une volonté claire de bien faire les choses. Ce faisant, je pense que la F1 Academy peut représenter quelque chose au-delà de la course. »

« Cela peut inspirer les femmes du monde entier à poursuivre leurs rêves et à réaliser qu’avec talent, passion et détermination, il n’y a pas de limite à ce qu’elles peuvent accomplir. »

« C’est également le début d’un nouveau chapitre important dans ma carrière, combinant l’expérience que j’ai développée jusqu’à présent avec ma passion pour la diversité et l’autonomisation, je tiens donc à remercier Stefano [Domenicali] de m’avoir confié un rôle qui compte autant pour moi personnellement comme professionnellement. »

De nombreuses évolutions à venir sur l’Alpine A523

L’équipe Alpine – qui s’est montrée très discrète durant les essais de pré-saison disputés à Bahreïn la semaine dernière – a prévu de faire évoluer l’A523 tout au long de l’année et entamera un plan de développement agressif à partir du GP F1 de Bahreïn, première manche de la saison 2023.

Après des essais de pré-saison riches en apprentissages avec l’A523 à Bahreïn, le directeur de l’équipe Alpine, Otmar Szafnauer, livre un premier bilan de ces trois jours de tests tout en se projetant sur le coup d’envoi de cette nouvelle campagne ce week-end sous les projecteurs de Bahreïn.

Lorsqu’on lui demande d’évaluer les essais hivernaux de l’équipe, l’Américain nous répond : « Nous avons bouclé nos tests d’avant-saison samedi dernier avec un certain optimisme puisque nous avons coché toutes les cases de notre programme tout en ayant construit une compréhension claire de notre package pour 2023. »

« Bien sûr, il reste du travail, mais nous sommes satisfaits de l’état actuel des choses avant la première épreuve de l’année. »

« De l’extérieur, nos essais pourraient être considérés comme discrets comme nous n’avons pas encore vu notre voiture à son plein potentiel. »

« Cela dit, les objectifs étaient précis de notre côté : être réguliers dans notre travail pour nous créer une plateforme solide de connaissances et de compréhension afin de développer la monoplace. »

« Les pilotes ont offert d’excellents retours, en phase l’un avec l’autre, et nous allons dans la bonne direction avant cette première manche. »

L’objectif principal d’Alpine cette saison est de réduire l’écart avec les trois meilleures équipes de la grille après avoir terminé à la quatrième place en 2022. Pour ce faire, l’écurie du constructeur français a un plan de développement bien précis pour l’A523 motorisée par le bloc Renault E-Tech qui recevra de « nombreuses évolutions » tout au long de l’année, à commencer par le Grand Prix de Bahreïn ce week-end.

« Toute l’écurie est prête à courir ce week-end. Lintersaison a été extrêmement intense avec beaucoup de travail acharné dans nos usines de Viry et dEnstone pour continuer à trouver des gains et à développer notre package dans son ensemble. » ajoute Szafnauer.

« Ce dont nous sommes sûrs, cest que cette saison de 23 courses sera longue. Le plus important est de savoir où vous la finirez, et non où vous la commencez. Nous saurons où nous nous situons dimanche soir, nous avons un plan clair et solide sur l’année et nous nous concentrerons sur nous-mêmes pour atteindre nos objectifs. »

« Nous introduirons la première de nos nombreuses évolutions sur la voiture dès Bahreïn et nous sommes impatients de voir ce qu’elles apporteront. Esteban et Pierre sont tous les deux impatients et leur but est d’obtenir des points pour lancer notre campagne de manière positive. »

De nouvelles fonctionnalités sur F1 TV en 2023

A la veille de la saison 2023 de Formule 1, F1 TV – le service de streaming proposé par la catégorie reine – a dévoilé un nouvel ensemble de fonctionnalités disponibles cette année pour les utilisateurs de la plateforme.

F1 TV est un service de streaming proposé par la Formule 1 pour diffuser des courses en direct et du contenu exclusif sur une plateforme numérique. Lancé en 2018, F1 TV permet aux fans de la Formule 1 de suivre les courses en direct, d’accéder à des fonctionnalités telles que les caméras embarquées et les données de télémétrie en temps réel, et de regarder des rediffusions de courses précédentes.

Il existe deux versions de F1 TV : F1 TV Pro, qui est un abonnement payant (65 euros par an) qui donne accès à toutes les courses en direct, à la demande et à d’autres fonctionnalités exclusives, et F1 TV Access, qui est une version payante également (27 euros par an)  qui offre un accès aux données de télémétrie en direct et aux replays des courses de F1.

Lancé en 2018, F1 TV a marqué le plus gros investissement de la Formule 1 dans sa transformation numérique et a inauguré une nouvelle ère pour l’expérience de visionnage des fans.

Les abonnés à F1 TV peuvent regarder des angles de caméra uniques et accéder à d’autres fonctionnalités intéressantes telles que des caméras embarquées pour les pilotes, des radios d’équipe, des données détaillées et des images des coulisses. Les fans ont également la possibilité de parcourir des milliers d’heures d’images d’archives et de revivre certains des moments les plus emblématiques et mémorables du sport.

Cette année, plusieurs nouveautés ont été dévoilées sur F1 TV Pro pour rendre la plateforme encore meilleure et qui sont les suivantes :

  • Continuer à regarder : les fans peuvent reprendre leur visionnage de leur contenu préféré là où ils l’ont laissé sur n’importe quel appareil.
  • Regardez en direct ou depuis le départ : les fans qui manquent le départ de la course ont désormais la possibilité de regarder le Grand Prix depuis le début sans spoiler la course.
  • Recherche : les fans peuvent désormais rechercher leur contenu F1 préféré sans avoir à parcourir les archives F1.
  • Live Now : F1 TV enverra désormais des notifications aux fans lorsqu’une session en direct est sur le point de commencer.

« Depuis 2018, F1 TV est devenu un service de diffusion de premier ordre pour les fans dans de nombreuses régions du monde, offrant un accès non filtré sur la piste et une analyse technique de haute qualité dans le paddock. » déclaré Ian Holmes, directeur des droits média à la F1.

« La sélection passionnante de présentateurs et les nouvelles fonctionnalités de cette année améliorent encore l’expérience des fans et démontrent l’engagement continu de la Formule 1 à produire du contenu premium pour nos fans. »

« Alors que nous cherchons à étendre F1 TV à de nouveaux marchés à travers le monde, nous continuerons à explorer de nouvelles façons innovantes de capturer avec succès le spectacle et le divertissement de la Formule 1. »

Il est bon de noter que pour la version francophone de F1 TV, c’est le Belge Gaëtan Vigneron qui assure les commentaires en direct lors des transmissions durant les week-ends de course.

Pour vous abonner à F1 TV, c’est par ici que ça se passe, tandis que vous avez toujours la possibilité de suivre tous les week-ends de course en direct et gratuitement sur notre site tout au long de l’année avec les séances d’essais libres, les qualifications, les courses Sprint et les Grands Prix en direct sur note live dynamique à cette adresse.

AlphaTauri dément les rumeurs de vente

Le directeur de l’équipe AlphaTauri, Franz Tost, a catégoriquement démenti la rumeur selon laquelle son équipe serait en vente en raison des mauvais résultats obtenus en 2022.

La semaine dernière, nos confrères allemands d’Auto Motor Und Sport ont en effet affirmé que Red Bull souhaitait faire diminuer les coûts du projet AlphaTauri, notamment en faisant déménager la petite écurie de sa base italienne vers l’Angleterre ou bien tout simplement en vendant l’équipe dans le pire des cas.

Cependant, cette rumeur a très vite été démentie par l’équipe AlphaTauri à la veille de la saison 2023 qui débute le premier week-end de mars avec le Grand Prix de Bahreïn.

Dans un court communiqué de presse, le team principal, Franz Tost, assure qu’il a reçu la confirmation des principaux actionnaires de l’équipe qu’ils ne comptaient en aucun cas vendre l’écurie AlphaTauri et que Red Bull (maison mère d’AlphaTauri) continuerait à soutenir l’équipe.

« J’ai eu de très bonnes rencontres avec Oliver Mintzlaff, qui m’a confirmé que les actionnaires ne vendraient pas la Scuderia AlphaTauri, et que Red Bull continuerait à soutenir l’équipe à l’avenir. » a confirmé Tost.

« Toutes ces rumeurs n’ont aucun fondement, et l’équipe doit rester concentrée pour le début de saison pour faire mieux que l’an dernier. »

Pour rappel, en 2022 AlphaTauri a terminé à l’avant dernière place au championnat du monde des constructeurs avec seulement 35 points marqués.

La Ferrari est très rapide dans les lignes droites selon Marko

Après les trois jours d’essais hivernaux disputés à Bahreïn la semaine dernière, Helmut Marko estime que Red Bull reste l’équipe à battre cette saison, notamment parce qu’elle est encore bien mieux préparée que l’an dernier à pareille époque.

Red Bull a fait forte impression aux essais hivernaux avec une monoplace qui semble de nouveau performante et fiable, alors que Sergio Perez a signé le meilleur temps absolu des essais de pré-saison le dernier jour en 1,30.305 battant ainsi la pole position décrochée en 2022 par Charles Leclerc au Grand Prix de Bahreïn.

Bien qu’il soit encore un peu trop tôt pour établir une hiérarchie, Helmut Marko pour sa part se montre très optimiste pour Red Bull après des essais productifs.

« En fait, nous sommes dans une meilleure position qu’il y a un an parce que nous avons parcouru plus de kilomètres (2235 km). La voiture roule bien et nous avons pu tout de suite commencer à peaufiner [les réglages]. » explique Helmut Marko dans un entretien accordé à Oe24.

Lorsqu’on lui demande de comparer Red Bull à Mercedes et Ferrari après ces trois jours de tests, Marko estime d’après les données que Red Bull garde un certain avantage, bien que l’Autrichien a admis que personne ne sait si les autres ont roulé à pleine puissance.

« Étonnement, les deux équipes [Mercedes et Ferrari] ont eu du mal avec les rebonds à nouveau. Ensuite, ils ont réglé leur châssis et cela devrait fonctionner mieux maintenant. Mais je pense que nous sommes encore les meilleurs. »

« Cependant, personne ne peut le savoir : est-ce que tout le monde a roulé à pleine puissance ? Combien d’essence les autres avaient-ils dans le réservoir ? »

Le seul point sur lequel Marko semble sûr de lui après ces tests de pré-saison est la vitesse supérieure de la Ferrari SF-23 dans les lignes droites de Sakhir, mais l’Autrichien estime que la Red Bull reste la meilleure monoplace de la grille grâce à son package aéro qui lui permet de rattraper son retard dans les sections plus sinueuses.

« Ferrari a augmenté la puissance dans les lignes droites, ils nous en prennent beaucoup, mais nous compensons cela avec notre package global. »

Concernant Max Verstappen – qui remet cette année son titre mondial en jeu – Marko estime que le Néerlandais n’a jamais été aussi mieux préparé physiquement et s’attend donc à voir de nouveau son pilote vedette se battre pour le championnat du monde.

« Max a continué à s’améliorer au cours de l’hiver, physiquement et en tant que pilote. Il a même amélioré son avion à tel point qu’il peut maintenant effectuer ses e-races et e-games à n’importe quelle altitude. Désormais, il peut également s’entraîner dans les airs. »

Le championnat du monde 2023 de F1 débute ce premier week-end de mars avec le Grand Prix de Bahreïn. La campagne 2023 est composée de 23 courses, un record.

Albon se confie sur son passage difficile chez Red Bull

Alexander Albon est revenu un peu plus en détail sur son passage au sein de l’écurie Red Bull entre 2019 et fin 2020, lorsque le Thaïlandais a été appelé pour remplacer à la hâte le Français Pierre Gasly à partir du Grand Prix de Belgique.

En 2019, les performances de Pierre Gasly chez Red Bull aux côtés de Max Verstappen ne lui ont pas permis de conserver son baquet jusqu’à la fin de la saison, puisque après la pause estivale, le Français a été remplacé par le pilote Toro Rosso Alex Albon qui débutait pourtant sa carrière cette saison-là.

Revenant sur cette période où il a appris qu’il piloterait pour Red Bull à partir du Grand Prix de Belgique en remplacement de Pierre Gasly, Albon a déclaré dans The Players’ Tribune : « J’étais naïf, parce que je ne savais pas ce dont j’avais besoin pour concourir dans une équipe de haut niveau. »

« Je n’avais disputé que douze courses dans ma carrière en Formule 1. Comment allais-je faire ? Combien de temps me faudrait-il pour m’adapter ? Je n’avais tout simplement aucune donnée sur moi-même. Je ne savais pas tout. »

« Mais j’y suis allé ouvert d’esprit autant que possible, et comme chez Toro Rosso, j’ai essayé d’en apprendre le plus possible, autant que possible. Je pense que c’est une de mes forces. »

« Mais chez Red Bull, ce n’est vraiment pas un lieu pour apprendre, et c’est tout à fait juste, je comprends cela, parce qu’ils sont là pour gagner des courses. Lorsque je suis monté dans la voiture et que j’ai eu quelques tours à mon actif, j’ai pensé à Pierre [Gasly]… »

Pour expliquer en partie ses difficultés rencontrées chez Red Bull, Alex Albon confirme ce que tout le monde sait déjà : l’équipe est entièrement tournée vers son pilote vedette Max Verstappen.

« Ce n’est pas pour jeter le discrédit sur qui que ce soit chez Red Bull ou sur Max ou qui que ce soit, mais honnêtement, la voiture est configurée de manière unique et est construite autour du pilote principal, et c’est Max. »

« Mais je comprends totalement pourquoi, parce qu’il pourrait être le plus grand pilote de tous les temps. Il a aussi un style de pilotage très distinct, il aime que la voiture soit configurée d’une certaine manière et avec laquelle beaucoup de pilotes ont du mal à s’adapter. »

« Evidemment, vous pouvez toujours faire des réglages et modifier votre propre voiture, mais la Red Bull est adaptée au style de Max. »

« Mais comme je l’ai dit, je comprends parfaitement pourquoi. Max était à l’époque un futur champion du monde, c’était clair pour tout le monde. Donc bien sûr, vous construisez une voiture qu’il aime. »

« Mais pour un gars comme moi qui n’a disputé que douze courses, dans une voiture complétement différente, dans une équipe différente, j’avais besoin d’une adaptation. J’avais l’impression d’avoir réussi, mais je n’ai terminé qu’une seule fois mieux qu’une sixième place le reste de l’année avec Red Bull, et j’ai piloté du mieux que je pouvais. »

Finalement, Albon a été remplacé à partir de la saison 2021 par le Mexicain Sergio Perez, tandis que le Thaïlandais a trouvé un poste de titulaire chez Williams à partir de la saison 2022. Il entame cette année sa deuxième saison au sein de l’équipe de Grove.

Gasly : « Je suis très fier d’avoir signé avec Alpine »

Pierre Gasly est revenu un peu plus en détail sur l’accord avec l’équipe Alpine conclu l’an dernier après plusieurs semaines de négociations entre le constructeur français et Red Bull.

Après avoir passé de nombreuses années dans le giron Red Bull, le Normand a finalement réussi à conclure un accord avec l’équipe du constructeur français, mais les négociations n’ont pas été de tout repos car Red Bull souhaitait une compensation pour pouvoir libérer Gasly.

Le pilote Alpine se souvient de ce jour où l’accord était presque conclu, avant que ce ne soit finalement reporté une énième fois : « Je me souviens d’un jour où il était théoriquement déjà conclu [l’accord], puis il a été reporté. C’était un peu déprimant. » confie Gasly lors d’un entretien avec son sponsor Hawkers à la veille de la saison 2023.

« Finalement, nous avons trouvé une solution gagnant-gagnant pour tout le monde, aussi bien pour Red Bull que pour moi, et je me souviens avoir été très heureux et motivé par ce nouveau défi. »

« Dans l’ensemble, je suis très fier d’avoir signé avec Alpine… J’étais à Milan lorsque l’accord a finalement été conclu et j’ai tout simplement fêté ce moment. »

« Je m’attends à un pas en avant dans ma carrière de pilote et j’ai beaucoup d’espoir parce que je vois le potentiel de l’équipe, les techniciens, le personnel… la facilité avec laquelle la structure fonctionne, l’expérience de chacun. »

« J’aime les attentes que j’ai pour l’équipe mais aussi pour moi-même et mes ambitions en Formule 1, et je veux partager cela avec l’équipe. »

Certains pensent que Pierre Gasly a commis une erreur en quittant le giron Red Bull dans lequel il a évolué depuis de nombreuses années, mais le Français n’est pas de cet avis.

« En fin de compte, ce sont des opinions, je peux être d’un autre avis, mais je pense que dans la vie, il faut toujours chercher des opportunités pour essayer d’exploiter tout son potentiel. Pour moi, il est important d’examiner toutes les options et de tirer parti des meilleures d’entre elles. »

Concernant ses objectifs pour sa première saison avec Alpine, Gasly a répondu :  « Mon principal objectif est de m’adapter le plus rapidement possible à la nouvelle équipe et à la nouvelle voiture afin de pouvoir me battre à 100%. Personnellement, j’espère me battre en tête de la grille et essayer de pousser l’équipe dans ce sens. »

« C’est ma sixième saison en Formule 1 et la mentalité est la même que toujours, mais j’ai beaucoup appris ces dernières années et je suis en mesure de profiter de toute l’expérience et de l’apprentissage que j’ai maintenant, qui vient évidemment des moments difficiles comme en 2019, mais aussi des podiums, des top-10… même des abandons. »

« Vous apprenez de tout et j’essaie moi-même d’être meilleur chaque jour en tant que pilote et en tant que personne. » conclut le numéro 10 de la grille de la F1 qui prendra son premier départ avec une Alpine ce dimanche à Bahreïn pour la première course de la saison 2023.

Stella : « Trop tôt pour faire des prédictions »

Le nouveau directeur de l’équipe McLaren, Andrea Stella, estime qu’il est encore bien trop tôt pour faire des prédictions sur la hiérarchie en F1, alors que les équipes viennent à peine de disputer trois jours d’essais hivernaux.

Après les trois jours de tests de pré-saison qui se sont déroulés à Bahreïn la semaine dernière, bien malin celui qui devinera la véritable hiérarchie en Formule 1 pour la saison 2023, puisque la plupart des écuries ont caché leur jeu durant ces essais.

Du côté de chez McLaren – qui n’a pas connu les essais hivernaux les plus productifs avec une MCL60 qui a passé beaucoup de temps au garage en raison de soucis « mineurs » – le directeur Andrea Stella ne se risque pas à faire des prédictions, mais l’Italien insiste sur le fait que son équipe est extrêmement motivée pour atteindre son objectif qui est la quatrième place cette année.

« Il est trop tôt pour faire des prédictions sur l’évolution de la grille, mais nous avons pour objectif de reconquérir une place parmi les quatre meilleures équipes au cours de l’année. » déclare Stella à la veille de la première course de la saison 2023 qui se déroule ce premier week-end de mars à Bahreïn.

« Nous savons que ce sera difficile et nous avons beaucoup de travail à faire, mais nous sommes optimistes pour la saison dans son ensemble. »

« Nous avons une longue saison devant nous, 23 courses et quelques défis à l’horizon, mais nous pouvons compter sur un nouveau duo de pilotes passionnant avec Lando et Oscar, ainsi qu’une équipe de personnes travailleuses et talentueuses, et un partenariat solide avec HPP [département moteur de Mercedes] et le soutien de nos partenaires commerciaux et de nos incroyables fans. »

A la veille du Grand Prix de Bahreïn, on ne sait pas encore si McLaren a résolu ses problèmes rencontrés lors des essais hivernaux et qui semblaient focalisés sur une partie de la monoplace : les ailerons placés derrière les roues avant.

En 2022, l’équipe McLaren a terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec quatorze points de retard sur Alpine.

Williams F1 cherche un directeur technique en priorité

Le nouveau directeur de l’équipe Williams, James Vowles, a indiqué que la signature d’un directeur technique est pour lui une priorité absolue en ce début de saison.

James Vowles a récemment pris ses nouvelles fonctions de directeur chez Williams après avoir quitté son poste de chef de la stratégie qu’il a occupé durant de nombreuses années chez Mercedes. Ayant officiellement débuté avec Williams le 20 février, le Britannique a donc assisté aux essais hivernaux de son équipe à Bahreïn.

Au cours de l’hiver, plusieurs personnages clés de Williams ont quitté l’équipe – dont l’ancien directeur Jost Capito que Vowles remplace, ainsi que François-Xavier Demaison qui occupait le poste de directeur technique à Grove.

Dans ce contexte, la priorité numéro une de James Vowles est de créer une nouvelle équipe technique chez Williams, alors que la saison débute officiellement ce premier week-end de mars avec le Grand Prix de Bahreïn.

« Je pense que la principale chose est que nous n’avons pas la structure en place techniquement à la suite des changements qui ont été apportés. » a expliqué Vowles à Bahreïn concernant ses priorités en tant que nouveau directeur de Williams.

« La première chose est de mettre en place un ensemble de structures appropriées, notamment un directeur technique et un responsable de l’aéro. Il est clair qu’une organisation en a besoin pour aller de l’avant. »

« Au delà de cela, il s’agit aussi de comprendre où se trouve Williams. J’ai eu l’avantage d’être dans une organisation où si vous aviez besoin de quelque chose, vous le demandiez et on vous le donnait. Nous avions tout ce que vous pouviez imaginer. »

« C’est un contraste frappant avec là où je suis maintenant, en particulier dan un environnement de plafonnement des coûts, où il est difficile de demander ou même de payer ce dont vous avez besoin. »

Malgré l’absence d’un directeur technique à la veille de la première course de l’année, James Vowles a insisté sur le fait que Williams a ce qu’il faut pour fonctionner en l’absence d’un directeur technique.

« Il y a une organisation solide en place et elle agi sans directeur technique au moment où nous parlons aujourd’hui. Il y a une voiture en piste, elle a été construite, et ils ont fait un travail incroyable durant l’hiver pour y parvenir. »

« Ce qui est clair, c’est qu’il ne s’agit pas juste de placer quelqu’un à court terme, mais sur du long terme, et de s’assurer que nous avons la bonne personne en place. »

« J’apprécie le fait que cela ne réponde pas à une obligation de calendrier et nous n’allons pas nous précipiter pour prendre une décision. La clé est de s’assurer que nous trouvons la personne qui convient à l’organisation à long terme. »

Plusieurs noms circulent dans le paddock de la F1 pour devenir le prochain directeur technique de l’équipe Williams, dont celui de l’ancien directeur de Ferrari, Mattia Binotto qui est avant toute chose un excellent technicien.

La F1 signe un partenariat avec le club de foot de Tottenham

La Formule 1 a annoncé à la veille de la saison 2023 avoir conclu un partenariat stratégique de 15 ans avec le club de football de Premier League Tottenham Hotspur.

Ce partenariat entre la F1 et Tottenham a été mis en place pour aider à identifier et à favoriser une nouvelle génération de talents du sport automobile. Dans le cadre du contrat liant la catégorie reine au club de football, il est prévu la livraison de la première installation de karting électrique dans un stade au monde et de la plus longue piste intérieure de Londres, au stade ultramoderne de Tottenham Hotspur.

L’installation sera la seule du genre en Europe, et ouvrira plus tard cette année avec des pistes séparées pour adultes et juniors, toutes deux accréditées par l’Association nationale de karting – ce qui en fait un futur lieu potentiel pour des courses du championnat national de karting.

Basé sous la tribune sud du stade, l’installation comprendra également des activités interactives de sport automobile et des points de vente de nourriture et de boissons.

Ensemble, la Formule 1 et Tottenham développeront un nouveau programme d’académie de pilotes qui vise à élargir le vivier de talents du sport automobile et à aider à identifier la prochaine génération de pilotes de F1.

La Formule 1 et le club organiseront des activités éducatives pour les écoles afin d’impliquer les jeunes locaux dans le sport automobile et de présenter des opportunités de carrière et des parcours dans des domaines tels que l’ingénierie et le développement de logiciels.

En outre, l’un des principaux objectifs du partenariat sera de créer des opportunités d’apprentissage et de carrière pour les jeunes locaux et d’apporter une plus grande diversité à l’industrie du sport automobile, en particulier pour les femmes et les groupes sous-représentés.

Dans le cadre de ce partenariat, la F1 collaborera également avec Tottenham sur des initiatives de développement durable qui promeuvent la responsabilité environnementale. L’engagement de la Formule 1 à être net zéro carbone d’ici 2030 s’aligne étroitement sur les objectifs de Tottenham, en tant que signataire de la « Race to Zero » du cadre d’action des Nations Unies pour le climat, de réduire de moitié ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et de devenir zéro net d’ici 2040.

« Alors que nous continuons à développer notre sport, nous associer à des marques de renommée mondiale comme Tottenham Hotspur nous permet de proposer la Formule 1 et le sport automobile à des publics nouveaux et plus diversifiés. » a déclaré le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali.

« L’expérience de karting sera une destination et un lieu que les familles, les amis et les pilotes en herbe du monde entier voudront visiter et apprécier, engageant de nouveaux publics et offrant un point d’entrée accessible au monde du sport automobile. »

« Nos deux marques ont une vision commune pour créer des opportunités de carrière qui changent la vie, promouvoir la diversité et l’inclusion, comme par le biais de la F1 Academy récemment annoncée, et favoriser la durabilité environnementale – notre partenariat innovant donnera vie à tout cela. »

Alonso a testé les quatre moteurs hybrides en F1

Depuis le début du moteur hybride en F1, Fernando Alonso a eu l’opportunité de rouler avec quatre moteurs différents à l’arrière de ses monoplaces à commencer par le bloc V6 Ferrari la première année, avant de passer au moteur Honda chez McLaren en 2015, puis au moteur Renault à partir de 2021 et enfin à l’unité de puissance Mercedes qui propulse son Aston Martin AMR23 lors de cette saison 2023.

Seul le pilote Haas Kevin Magnussen peut se targuer d’avoir roulé avec les quatre moteurs depuis le début de l’hybridation en Formule 1 puisque le Danois a débuté sa carrière en 2014 chez Mercedes (moteur Mercedes), avant de devenir troisième pilote pour l’équipe britannique la saison suivante au moment où Honda s’est associé avec McLaren.

En 2016, Kevin Magnussen est ensuite passé au moteur Renault E-Tech au sein de l’écurie d’usine de la marque française, avant de finalement rejoindre l’équipe Haas qui a un partenariat technique avec Ferrari.

Lorsqu’on demande à Fernando Alonso de comparer les performances de ces différents moteurs, l’Espagnol estime qu’il est bien difficile de pouvoir faire une comparaison parce qu’il a testé ces quatre blocs V6 à différentes périodes depuis le début de l’ère hybride et la technologie a énormément évolué.

« Cela dépend beaucoup du moment où vous les essayez. Par exemple, j’ai testé le moteur Ferrari en 2014, c’était la première fois qu’on avait un groupe motopropulseur hybride. » explique Alonso en entretien avec AS.

« Par rapport aux moteurs que nous avons maintenant, je crois qu’il y a une différence de 200 chevaux, et je le dis sans exagération. »

« Que ce soit en termes de fiabilité ou de performances, tout est différent, et il est donc très difficile de les comparer. Mais Mercedes a un moteur qui a sans doute fait ses preuves, et il y a de nombreuses années de développement derrière tout cela. »

En raison d’un partenariat technique avec Mercedes, l’AMR23 d’Aston Martin reprend toute la partie arrière de Mercedes avec la boîte de vitesses, le moteur et la suspension.

Une bonne fiabilité pour Aston Martin

Au cours des essais hivernaux disputés à Bahreïn la semaine dernière, la fiabilité de l’Aston Martin et du moteur Mercedes n’a pas été une faiblesse, hormis un souci électrique le premier jour lorsque le Brésilien Felipe Drugovich était en piste. Cependant, l’AMR23 étant une toute nouvelle monoplace à 95%, certains défauts de jeunesse ont fait perdre du temps à l’équipe durant ces trois jours.

« Oui, je suppose qu’il y a eu plus de fiabilité que ces dernières années. Nous avons eu quelques problèmes le premier jour, mais ça va. » ajoute Alonso.

« Ce qui se passe, c’est que c’est une voiture vraiment nouvelle en tout, et rien que le fait de changer un ressort ou quoi que ce soit prend plus de temps. Donc, on perd un peu plus de temps parce que ça demande un peu de pratique. »

« Nous avions une longue liste de choses à faire et nous en avons fait la moitié, mais c’est comme ça que se passent les tests. »

Après ces trois jours de tests de pré-saison à Bahreïn, l’équipe Aston Martin est la huitième équipe en termes de kilométrage (2094), alors que Fernando Alonso a été le plus actif des pilotes de la grille avec 270 tours au compteur. L’AMR23 pourrait devenir – selon les tendances observées depuis l’an dernier – la quatrième voiture sur la grille de la F1 en 2023.

Hamilton voit Mercedes derrière Red Bull et Ferrari

Lewis Hamilton estime après les essais hivernaux disputés à Bahreïn la semaine dernière que Mercedes se trouve derrière Red Bull et Ferrari en termes de rythme, mais le Britannique insiste sur le fait que la situation de son équipe est incomparable à celle d’il y a douze mois.

En 2022, Mercedes a connu des essais de pré-saison très compliqués car le package aérodynamique de la W13 de la saison passée n’a pas permis à l’équipe du constructeur allemand de gagner autant en performance que ses concurrents ce qui a eu un grand impact sur la saison 2022 de Mercedes.

Mais cette année, la Mercedes W14 a semblé être une bien meilleure monoplace que sa devancière lors des trois jours de tests disputés à Bahreïn la semaine dernière, bien que Lewis Hamilton – qui a signé le deuxième meilleur temps des essais – estime pour sa part que Mercedes se retrouve encore derrière Red Bull et Ferrari à la veille de la saison 2023.

« Il y a eu beaucoup de découvertes, c’est ma 11e année avec l’équipe et tout le monde est arrivé avec la même mentalité, tout le monde a travaillé dur, personne n’a été complaisant. » a déclaré Lewis Hamilton samedi dernier à Bahreïn.

« Nous avions réalisé que nous avions une montagne à gravir, mais personne n’était inquièt, tout le monde garde la tête baissée. »

« Tout le monde dans le garage ici [à Bahreïn] et tout le monde à l’usine va parcourir toutes ces données [récoltées durant les tests] et continuer à travailler. »

« La fiabilité a globalement été bonne – nous avons eu une panne le vendredi bien sûr – mais elle a été relativement bonne. Et à la fin, c’était agréable lorsque la piste est devenue un peu plus fraîche, vous mettez les pneus Tendres et vous voyez les écarts entre tous. »

« Nous ne sommes pas tout à fait là où nous voudrions être, mais nous avons une bonne base pour commencer. »

« Il y a encore quelques domaines sur lesquels nous devons encore travailler, parce que ce n’est toujours pas parfait et nous ne sommes toujours pas en mesure d’égaler Red Bull et peut-être même Ferrari, mais il y a du mieux [par rapport à 2022]. »

« Il y a des choses qui ont changé, le rebond a disparu par exemple, et il y a aussi quelques éléments qui ont été meilleurs jusqu’à présent. Qui sait où nous serons la semaine prochaine [au GP de Bahreïn] ? Nous devons juste rester positifs et continuer à pousser et nous verrons bien. »

Au cours de ces essais hivernaux 2023, Lewis Hamilton a été le quatrième pilote ayant bouclé le plus de tours (220), tandis que Mercedes est la septième équipe de la grille en termes de kilométrage parcouru sur l’ensemble des tests avec 2153 kilomètres.

Je vous invite d’ailleurs à cliquer ici pour consulter tous les chiffres clés des essais hivernaux (meilleurs temps, kilométrage par équipe… ).

Magnussen : « Haas a franchi une étape »

Le Danois Kevin Magnussen estime que Haas F1 a définitivement fait un grand pas en avant en 2023 avec sa nouvelle monoplace après des essais hivernaux productifs pour l’équipe américaine à Bahreïn.

Au cours des trois jours de tests de pré-saison, l’équipe Haas n’a pas rencontré le moindre problème de fiabilité sur sa monoplace 2023 pilotée par Kevin Magnussen et son nouveau coéquipier, l’Allemand Nico Hülkenberg.

Au classement général des essais hivernaux, Haas occupe la quatrième place du tableau avec plus de 400 tours réalisés par les deux pilotes, soit plus de 2200 kilomètres en l’espace de trois jours. C’est dix kilomètres de moins que l’écurie Ferrari et dix de plus que Red Bull.

Kevin Magnussen – qui a terminé ces essais avec le septième meilleur temps – estime que Haas a clairement progressé par rapport à la saison dernière et se montre donc très optimiste pour cette nouvelle campagne qui débute ce week-end avec le Grand Prix de Bahreïn.

« Haas a définitivement franchi une étape. C’est une nouvelle ère pour l’équipe dans laquelle nous entrons, je dirais. » a déclaré le Danois.

« C’est excitant parce que je pense que nous allons dans la bonne direction et ça va être excitant de voir où nous allons. Tout le monde dans l’équipe peut voir que nous sommes bien placés et que nous avançons et nous rapprochons de nos objectifs. »

Malgré les progrès évidents, Magnussen se montre toutefois prudent quant à un quelconque pronostique à la veille de la nouvelle saison, notamment parce qu’il ne sait pas à quel point les autres équipes se sont aussi améliorées.

« Ces progrès motivent tout le monde. Je suis plutôt content, bien que ce soit toujours difficile de voir à quel point nous avons progressé [par rapport aux autres]. Une chose est sûre, je me sens bien avec la voiture. » ajoute le Danois.

« Nous savons que nous pouvons aller plus vite, mais peut-être qu’ils [les autres] ont fait ces temps et qu’ils peuvent eux aussi aller encore plus vite. »

« Nous essayons de ne pas trop regarder les temps et de nous concentrer uniquement sur notre programme et sur les tâches que nous avons planifiées pour vraiment approfondir les connaissances sur la voiture. »

« Les essais sont parfois frustrants en tant que pilote parce que vous mettez des choses sur la voiture et vous savez qu’elles ne vont pas aller dans la bonne direction pour le reste de la journée. Mais vous devez quand même essayer, juste pour apprendre et voir comment réagit la voiture. »

En 2022, l’équipe Haas a terminé à la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec trois points d’avance sur l’écurie AlphaTauri.

Un nouveau pneu Pirelli fait ses débuts au GP de Bahreïn

Le Grand Prix de Bahreïn qui se dispute ce week-end sera un banc d’essais grandeur nature pour Pirelli car son nouveau composé C1 fera ses débuts officiels en championnat sur le tracé de Sakhir.

Cette année, Pirelli a porté à six le nombre de composés parmi lesquels le manufacturier italien choisit le trio de composés le plus approprié pour chaque piste du championnat. Le nouveau composé C1 est le composé intermédiaire entre le C0 plus dur (utilisé en 2022 comme C1) et le C2, qui est resté inchangé.

En plus du C1 (qui sera donc le composé le plus Dur du week-end à Bahreïn), Pirelli a également choisi le C2 (Medium) et le C3 (Tendre) pour cette première course de la saison 2023. Au total, les équipes auront 2 sets de Durs, 3 Mediums et 8 Tendres pour chaque voiture, en plus des allocations habituelles de pneus Intermédiaires et Pluies.

« La première course du championnat sera un banc d’essai important pour valider le travail de recherche que Pirelli a entrepris l’année dernière et qui nous a permis d’améliorer encore la structure du pneu et d’introduire un nouveau composé. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

« En effet, nous allons faire débuter le C1 à Sakhir : un nouveau composé, créé sur la base du C2 de l’an dernier, qui réduit l’écart de performance entre les pneus plus durs de la gamme. »

« Nous nous attendons à ce que ce soit une option valable pour la course également. Le Grand Prix de Bahreïn se joue souvent sur l’undercut, il sera donc intéressant de voir les stratégies des équipes avec cette nouvelle variable dans le trio choisi pour Sakhir. »

L’asphalte du circuit international de Sakhir à Bahreïn est l’un des plus abrasifs de la saison et le tracé de la piste, composé de virages pris à basse et moyenne vitesse, soumet les pneus principalement à des charges de traction et de freinage. La piste nécessite également une bonne stabilité sur l’essieu arrière.

Un facteur à prendre en considération est la plage de température. La température de l’asphalte peut atteindre 45 degrés en journée alors qu’elle baisse d’au moins 15 degrés à l’approche du soir. Les EL2, les qualifications et la course, disputées à 18 heures, auront donc des conditions différentes des essais libres restants programmés en début d’après-midi.

Infographie Pirelli pour le GP de Bahreïn

Autre point à prendre en considération : le Grand Prix de Bahreïn se déroule sur une piste en plein milieu du désert. Le vent peut parfois apporter du sable sur la piste, affectant ainsi le niveau d’adhérence lors des séances. Parmi les courses annexes, il y aura aussi les monoplaces de F2 et de F3 ce week-end qui pourront ainsi influencer l’évolution de la piste.

Lors de la première course de l’année, la dégradation des pneus sera un facteur clé dans la définition des stratégies. L’an dernier, à l’exception d’un seul pilote, toutes les voitures se sont arrêtées trois fois, au lieu des deux arrêts supposés, en raison de l’entrée en piste d’une voiture de sécurité.

Les pressions pneumatiques minimales

L’an dernier, le vainqueur Charles Leclerc (Ferrari) a couru les deux premiers relais sur le pneu Tendre, le remplaçant par le Médium dans le dernier relais. Le régime de la voiture de sécurité a permis au Monégasque de remonter le Tendre et d’arriver sous le drapeau à damier devant son coéquipier Carlos Sainz.