Tous les signaux sont au vert pour que le Mugello reste au calendrier de la F1

Le circuit du Mugello [qui appartient à Ferrari] a obtenu la certification ISO 20121, une norme internationale qui définit les exigences d’un système de gestion d’événements durable.

À ce jour, le circuit du Mugello – qui a accueilli pour la première fois une course de F1 dans le cadre du championnat du monde le week-end dernier – est le seul circuit au monde certifié selon le système de gestion d’événements durables ISO 20121.

La norme s’applique aux activités liées aux événements organisés et témoigne de l’engagement du circuit du Mugello à mettre en place un système de management responsable et durable, en plus du système intégré déjà en place depuis quelques années selon les normes ISO 9001, ISO 14001, EMAS et OHSAS 18001.

La gestion durable comprend, à titre d’exemple non exhaustif, les aspects suivants:

  • Collecte différenciée des déchets et recyclage des matériaux
  • Efficacité énergétique
  • Biodiversité
  • Mobilité
  • Santé et sécurité des travailleurs
  • Accessibilité pour les personnes handicapées
  • Lutte contre le gaspillage alimentaire
  • Développement du territoire

L’objectif de cette norme est également d’impliquer et d’influencer toutes les parties prenantes impliquées (organisateurs, Fédérations, clients, employés, fournisseurs, pilotes, équipes, invités, médias et communautés) pour qu’elles se comportent correctement lors des événements organisés dans les installations du circuit.

Le Mugello au calendrier en 2021 ?

Du côté de la Formule 1, après le très spectaculaire Grand Prix de Toscane remporté par le pilote Mercedes Lewis Hamilton dimanche dernier, on ne cache pas son enthousiasme et il y a fort à parier pour que le tracé du Mugello figure de nouveau au calendrier de la F1 l’an prochain.

« La Toscane est une belle partie du monde, mais je n’avais jamais imaginé, pendant toutes mes années de tests pour Ferrari là-bas, que la Formule 1 y serait un jour. » explique Ross Brawn, manager sportif de la F1.

« Le Mugello est une piste fabuleuse, dans un endroit à couper le souffle, et il n’a pas déçu avec une action sensationnelle. »

« Bien sûr, la situation inhabituelle [coronavirus] nous a permis de courir ici, mais nous avons saisi l’occasion et cela nous a offert une course mouvementée, en partie en raison de la nature du circuit. »

« Il y a eu de très bons dépassements et la grande vitesse du tracé a rendu la tâche très difficile aux pilotes. C’était un vrai défi physique et mental, dans des conditions très chaudes. »

Vous l’avez compris, tous les signaux sont au vert pour que le Mugello fasse partie du calendrier de la Formule 1 de façon permanente à partir de 2021.

Pour Zak Brown, en 2022 cinq ou six équipes pourront gagner en F1

Le PDG de McLaren, Zak Brown, estime que l’introduction des nouvelles règles en F1 à partir de 2022 profitera clairement aux fans qui pourront voir au moins trois fois plus d’équipes se battre pour des victoires.

Actuellement, la F1 est largement dominée par l’équipe Mercedes depuis 2014 et l’introduction des moteurs hybrides, mais selon Brown, l’arrivée du plafond budgétaire [qui entrera en vigueur en 2021] et l’introduction des nouvelles règles en 2022 vont permettre à plusieurs écuries de fonctionner au même niveau que les plus grandes avec un budget similaires, ce qui devrait au final nous offrir plus de spectacle et de suspens.

« Je pense que le délai [retardé] d’introduction des changements de règles fonctionne à notre avantage, pour je dirais deux raisons. » explique Zak Brown dans le podcast Fast Lane.

« Premièrement, le plafond budgétaire est passé, donc maintenant la nouvelle voiture doit être développée dans le cadre de ce budget… »

« L’autre est qu’il y aura des apprentissages avec Mercedes comme il y en avait toujours avec Renault la première année [à partir de 2021, McLaren sera motorisée par Mercedes]. »

« Nous sommes la seule équipe à changer de groupe motopropulseur, et nous pouvons maintenant développer notre voiture 2022 avec le même budget que les autres, je pense que nous serons donc sur un pied d’égalité. »

« Nous dépensons trois à cinq fois moins que Mercedes et Ferrari et nous avons une assez grande marge par rapport à Red Bull. »

« Donc je pense que cela signifie simplement que nous allons tous être en concurrence avec des ressources similaires, donc c’est comme la bonne vieille phrase « que le meilleur homme gagne, mais ce sera « que la meilleure équipe gagne ». »

« Je pense que le vrai gagnant ce seront les fans de course, parce que vous allez passer de deux équipes qui peuvent gagner actuellement au double, peut-être même le triple. »

« On pourrait même voir cinq ou six équipes qui peuvent gagner et je pense juste que ce sera plus excitant pour les fans. »

Brawn : Bottas devra battre Hamilton « au mental »

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, pense que Valtteri Bottas va devoir désormais se concentrer sur son mental s’il souhaite battre Lewis Hamilton au championnat cette année.

Le week-end dernier au Grand Prix de Toscane, le Finlandais Bottas a dominé toutes les séances d’essais libres mais s’est fait battre pour quelques millièmes par son coéquipier Lewis Hamilton en qualifications le samedi.

Le dimanche, Valtteri Bottas a réussi à prendre le dessus sur Hamilton au départ et menait la course jusqu’à ce qu’un drapeau rouge soit déployé après un gros crash dans la ligne droite départ/arrivée et qu’un second départ arrêté soit ordonné par la direction de course.

Cette fois-ci, Lewis Hamilton a pris un bien meilleur envol et a rapidement dépassé Valtteri Bottas qui n’aura finalement jamais réussi à rattraper son coéquipier.

« Valtteri Bottas quitte la Toscane en pensant qu’il devrait avoir un trophée de la victoire en sa possession, le Finlandais était en grande forme après avoir pris la tête sur Lewis Hamilton. » explique Brawn dans sa dernière chronique pour la F1.

« Mais il a laissé filer la victoire entre ses doigts et il doit avoir du mal à accepter une autre défaite face au champion du monde en titre. »

« Cela doit lui faire mal et le laissera se demander ce qu’il doit faire pour avoir raison de son coéquipier? »

« Il est toujours dans la course au championnat, bien sûr, mais à chaque course, ses chances diminuent. »

« C’est maintenant une bataille mentale, car il a la vitesse. Mais Lewis est implacable, saisit chaque opportunité et en donne rarement une à son opposition. »

Au championnat du monde des pilotes, Valtteri Bottas est actuellement second derrière Lewis Hamilton, mais avec 55 points de retard sur le Britannique, les chances de décrocher le titre cette saison diminuent de plus pour le Finlandais.

Après le crash de Stroll, Perez pourrait être privé de mise à jour à Sotchi

Racing Point aura du pain sur la planche pour introduire une mise à jour sur la monoplace de Sergio Perez à Sotchi pour le Grand Prix de Russie après le crash de Lance Stroll lors du Grand Prix de Toscane de dimanche dernier.

La RP20 pilotée par Lance Stroll au Grand Prix de Toscane – qui a terminé en morceaux – était la seule avec un nouveau package sur le circuit italien, mais l’équipe Racing Point espérait fournir les mêmes pièces au mexicain Sergio Perez à Sotchi.

L’équipe appartenant au père de Lance Stroll n’avait que suffisamment de pièces de rechange pour faire fonctionner une seule voiture avec la mise à jour au Mugello.

« Il (Stroll) a eu la mise à niveau, donc maintenant nous allons devoir faire beaucoup de travail pour rassembler suffisamment de pièces pour que les deux puissent avoir la mise à niveau en Russie. » a déclaré Otmar Zafnauer, directeur de l’équipe Racing Point, à Reuters.

Dans le cas où Racing Point n’a pas le temps et les ressources nécessaires pour fabriquer de nouvelles pièces sur ses deux monoplaces avant le Grand Prix de Russie, c’est le Canadien Lance Stroll qui recevra de nouveau la mise à jour parce qu’il devance son coéquipier au championnat du monde et que le Mexicain quittera l’équipe à la fin de la saison 2020.

Sergio Perez avait déclaré aux journalistes avant la course de dimanche au Mugello, où il a terminé cinquième, qu’il avait hâte d’avoir la mise à jour à Sotchi.

Le T-shirt porté par Hamilton en Toscane fait polémique

La FIA cherche à savoir si Lewis Hamilton a enfreint les règles en portant un t-shirt lors du Grand Prix de Toscane sur lequel un message inscrit a voulu mettre en évidence la brutalité policière.

Lewis Hamilton, qui a remporté la pole position et la victoire au Mugello le week-end dernier dans le cadre du Grand Prix de Toscane, portait un T-shirt avant et après la course, sur lequel on pouvait lire à l’avant: « Arrêtez les flics qui ont tué Breonna Taylor. »

Sur l’arrière du T-shirt, il y avait une photo de son visage et l’inscription: « Dites son nom. »

Breonna Taylor était une femme noire américaine, qui plus tôt cette année a été abattue à son domicile par la police, qui venait effectuer une perquisition dans le cadre d’un enquête de stupéfiant, mais dans laquelle elle n’était pas mêlée.

Son petit ami, Kenneth Walker, a tiré sur la police, pensant à une intrusion et les policiers ont riposté. Breonna Taylor a alors été touchée par huit balles et est décédée des suites de ses blessures.

Les agents, munis d’un mandat de perquisition, agissaient dans le cadre d’un avis de recherche erroné concernant un suspect recherché qui n’habitait finalement plus dans l’immeuble et qui était déjà détenu.

Bien que la FIA et la F1 soutiennent la lutte contre le racisme et les discriminations depuis le début de cette saison 2020, notamment en permettant aux pilotes et membres d’équipe de porter un T-shirt « End Racism » avant chaque hymne national lors des week-ends de course, le fait que Lewis Hamilton ait décider d’apposer un message qui peut être considéré comme politique sur son T-shirt  a semé le trouble.

En effet, les statuts de la FIA stipulent que l’instance dirigeante se doit d’être totalement neutre dans tout ce qu’elle entreprend.

« La FIA s’abstiendra de manifester une discrimination fondée sur la race, la couleur de la peau, le sexe, l’orientation sexuelle, l’origine ethnique ou sociale, la langue, la religion, l’opinion philosophique ou politique, la situation familiale ou le handicap dans le cadre de ses activités et de prendre des mesures à cet égard. » peut-on lire dans les documents officiels de la FIA.

Il y a également une référence dans le Code Sportif International qui stipule que les équipes ne peuvent pas utiliser de message «politique» sur leurs voitures, mais il n’y a aucune mention spécifique pour les pilotes.

« Les concurrents participant à des compétitions Internationales ne sont pas autorisés à apposer sur leur Automobile une publicité de nature politique ou religieuse ou préjudiciable aux intérêts de la FIA. »

L’équipe Mercedes de son côté a indiqué sur ses réseaux sociaux que le message affiché le week-end dernier par Lewis Hamilton en Toscane n’avait rien de politique, mais relevait plutôt de la question des droits de l’homme.

« Nous n’introduisons pas la politique en F1, ce sont des questions de droits de l’homme que nous essayons de mettre en évidence et de sensibiliser. Il y a une grande différence. »

Cette question devrait être discutée lors du briefing des pilotes avec la FIA au cours du prochain week-end de course au Grand Prix de Russie fin septembre.

La question désormais est de savoir si un pilote de Formule 1 doit uniquement se contenter de faire ce pour quoi il est payé [piloter et représenter son équipe] ou bien si de par son statut un pilote peut ou doit porter un message qui peut être considéré comme politique.

Le débat est ouvert, vous avez quatre heures…

Ocon après son abandon en Toscane : « il y aura d’autres opportunités »

Obligé d’abandonner au Grand Prix de Toscane en raison d’un problème de surchauffe des freins arrière sur sa RS20, le Français Esteban Ocon pense qu’il aura « d’autres opportunités » cette année.

« Nous avons eu un problème de surchauffe des freins. Derrière la voiture de sécurité, les freins arrière étaient en feu. » a expliqué Esteban Ocon après son abandon.

« Cela a endommagé l’arrière de la voiture et les conduits de frein je pense. Nous ne pouvions malheureusement pas remonter la voiture avant la fin du drapeau rouge et nous avons donc abandonné. »

« C’est dommage parce que nous étions dans une bonne position, j’avais pris un bon départ. Nous avions un bon rythme et nous pensions vraiment pouvoir terminer dans une bonne position. »

« Cela devient assez fou cette année et c’est d’autant plus intéressant puisque cela offre davantage d’occasions de signer de gros résultats. »

Ce dimanche au Grand Prix de Toscane, l’équipe Renault a tout de même réussi à marquer douze points grâce à la quatrième place de Daniel Ricciardo, ce qui permet à l’écurie du constructeur français d’augmenter son écart sur la Scuderia Ferrari avec désormais 17 points d’avance au classement des constructeurs.

Le PDG de Ferrari n’attend aucune amélioration avant 2022

Le PDG de Ferrari, Louis Camilleri, admet que son équipe de F1 se retrouve « dans un creux » et admet qu’il sera difficile de changer les choses avant 2022 car il n’y a « pas de solution miracle ».

La formation italienne traverse une saison 2020 déplorable et occupe actuellement la sixième place du championnat des constructeurs, 17 points derrière Renault et avec seulement 13 points d’avance sur AlphaTauri.

La situation s’est légèrement améliorée le week-end dernier avec une double arrivée dans les points, mais les deux pilotes de l’écurie italienne ont surtout réussi à profiter des faits de course et des nombreux abandons pour terminer dans le top dix [seulement douze voitures à l’arrivée].

« Écoutez, nous sommes dans un creux maintenant, et nous savons que nous sommes dans un creux. » a déclaré le week-end dernier Louis Camilleri dans le cadre du Grand Prix de Toscane, cité par Crash.net.

« C’est une confluence de facteurs, mais tout ce que je dirai sera une excuse. Et nous n’avons pas d’excuses. »

« Donc, ce qui compte, c’est de se concentrer sur les problèmes que nous avons et de travailler dur avec détermination pour revenir à ce que nous considérons comme notre juste place. »

Avec des possibilités limitées de faire progresser le développement avant une révision de la réglementation en 2022 et alors que le châssis et le moteur seront gelés l’an prochain, Camilleri a admis qu’il serait «difficile» pour Ferrari d’améliorer considérablement sa compétitivité à court terme.

« Je veux dire de façon réaliste, ça va être difficile. En Formule 1, nous nous battons toujours contre le temps, à la fois sur la piste et en développement, et il n’y a pas de solution miracle. »

« Nous allons donc prendre du temps. J’espère qu’avec un peu plus de flexibilité dans les règlements l’année prochaine, nous pourrons au moins augmenter le niveau d’où nous sommes. »

« Mercedes … Chapeau à eux, ils ont fait un travail incroyable et nous verrons en 2022 avec les nouveaux règlements, si cela crée une réinitialisation. C’est notre espoir. »

Une nouvelle fois, le PDG de la marque italienne a confirmé que Ferrari ne comptait pas quitter la catégorie reine, malgré toutes les rumeurs qui émergent de la part de certains médias à chaque fois que l’équipe est en difficulté, d’autant que Ferrari a signé les nouveaux accords Concorde récemment, ce qui l’engage au moins jusqu’en 2025.

« Je pense que Ferrari et la Formule 1 sont en quelque sorte liées à la hanche. Comment imaginer la Formule 1 sans Ferrari? Ou l’inverse? »

« Nous sommes là depuis toujours et nous sommes la seule équipe. D’autres vont et viennent. Et oui, l’histoire crée aussi une pression. Nous attendons donc avec impatience les mille prochains [Grands Prix]. »

Brawn : l’expérience de Vettel sera « inestimable » pour Aston Martin

C’est désormais officiel depuis quelques jours, le quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel rejoindra la future équipe Aston Martin aux côtés de Lance Stroll en 2021.

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, estime les résultats de l’équipe Aston Martin devront correspondre à ses ambitions l’an prochain avec l’arrivée future d’un pilote du calibre de Sebastian Vettel.

« C’était une histoire qui a fait la une des médias depuis plusieurs mois maintenant, ce n’était donc pas une surprise lorsque Racing Point a annoncé que Sebastian Vettel les rejoindrait la saison prochaine avant leur changement de nom en Aston Martin F1 Team. » déclaré Ross Brawn dans sa traditionnelle chronique pour la F1.

« C’est une grande déclaration de Lawrence Stroll. Vettel est un champion éprouvé et je pense qu’il a toujours le combat en lui. »

« Faire appel à quelqu’un de sa stature aidera à élever tout le monde au sein de l’équipe, dont les aspirations sont désormais nettement plus élevées. »

« Son expérience sera inestimable. Mais cela place désormais l’équipe à un autre niveau et les résultats devront commencer à correspondre à l’ambition de Lawrence Stroll. »

« Sergio Perez se retrouve désormais disponible après une très longue période avec cette équipe. Il doit avoir des émotions très mitigées. »

« Cependant, c’est un pilote très rapide qui roule à son apogée en ce moment et qui mérite une place sur la grille de l’année prochaine. J’espère qu’il pourra trouver la bonne opportunité et commencer une nouvelle aventure. »

Vidéo : Différence entre une F1 et une MotoGP au Mugello

Le week-end dernier, la F1 a débarqué sur le tracé du Mugello en Italie pour la toute première fois dans le cadre d’une manche comptant pour le championnat du monde.

Le Grand Prix de Toscane, neuvième manche de la saison 2020, a été remporté par le Britannique Lewis Hamilton au volant de sa Mercedes et au terme d’une course chaotique qui restera certainement gravée dans les annales du sport.

Sous le drapeau à damier, Hamilton a devancé son coéquipier Valtteri Bottas et la Red Bull pilotée par le Thaïlandais Alex Albon, qui a décroché son tout premier podium en F1.

Le tracé du Mugello est bien connu des amateurs de MotoGP, puisque la piste située dans les collines toscanes accueille la discipline depuis quelques temps maintenant, et il est toujours très intéressant de comparer la catégorie reine du deux roues à la F1.

En MotoGP, la pole position au Mugello [qui est dans la même configuration que le Grand Prix F1 de Toscane disputé ce dimanche] a été décrochée l’an dernier par Marc Marquez en 1,45.519.

En Formule 1, c’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui a décroché la pole position samedi dernier au Mugello en 1,15.144, soit 30 secondes de moins sur l’exercice d’un tour rapide.

Evidemment, il faudra prendre en compte le fait que les pilotes MotoGP [que nous respectons énormément] ne sont que sur deux roues, ce qui explique cet écart important, notamment lorsque les F1 de 2020 passent pied au plancher grâce à leur niveau d’appui dans le second secteur du tracé.

Attention, dans la vidéo ci-dessous, le tour de Lewis Hamilton n’est pas celui de sa pole position en 2020, mais un tour signé en 1,18.409. Cependant, la comparaison est tout de même intéressante entre les deux machines.

Hamilton vs Marquez au Mugello

@Gerardo Mastro J

Pour la FIA, les pilotes sont les seuls responsables du carambolage au Mugello

Le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a déclaré qu’il n’était pas nécessaire de revoir les procédures de redémarrage, insistant sur le fait que les pilotes savaient pertinemment qu’une relance de course sur le tracé du Mugello pourrait potentiellement être risquée.

Carlos Sainz, Antonio Giovinazzi, Nicholas Latifi et Kevin Magnussen ont tous été éliminés dans un énorme accident ce dimanche au Grand Prix de Toscane, alors que les pilotes à l’arrière du peloton se sont mis à la vitesse de course avant le leader de la course Valtteri Bottas – qui a pour sa part imposé un rythme de course assez lent à l’avant du peloton pour ne pas se faire doubler dans la ligne droite de départ/arrivée.

Bottas a souligné son innocence dans la situation après la course, et a été soutenu par les commissaires sportifs qui ont déclaré qu’il avait le droit de dicter le rythme du peloton jusqu’à la ligne de contrôle.

Au lieu de cela, les commissaires ont constaté que la cause principale de l’incident était due à « l’application incohérente de l’accélérateur et du frein, à partir du dernier virage le long de la ligne droite des stands » par les 12 pilotes visés par des avertissements après la course [voir la liste ici].

Après la course, Bottas et son coéquipier Lewis Hamilton ont suggéré que l’extinction tardive des feux de la voiture de sécurité (pour indiquer le retour du SC aux stands) était probablement un facteur clé de l’accident, mais cela a été fermement rejeté par Michael Masi.

« En termes simples, ils peuvent critiquer tout ce qu’ils veulent. Si nous regardons une perspective de distance entre l’endroit où les lumières ont été éteintes et la ligne de contrôle, ce n’est probablement pas différent, sinon plus long, que de nombreux autres sites. » a-t-il expliqué.

« Les feux de la voiture de sécurité s’éteignent là où ils le doivent, la voiture de sécurité est dans la voie des stands, nous avons les 20 meilleurs pilotes du monde, et comme nous l’avons vu plus tôt dans la course de Formule 3, ces pilotes de la catégorie junior avaient une relance très similaire à ce qui se passait dans la course de F1 et tout s’est bien passé sans incident. »

Michael Masi a également souligné qu’à son avis, la faute incombait aux pilotes et non aux règles.

« Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de revoir la règle de redémarrage de Safety Car. À la fin de la journée, l’élément clé est que les pilotes ont tous été très clairement informés lors de la réunion des pilotes de vendredi soir, qu’il y avait deux éléments clés à se rappeler. »

« l’un était de s’assurer qu’ils ne dépassent pas la voiture de sécurité. avant la ligne de Safety Car à l’entrée des stands. La deuxième partie, inhabituelle pour ce circuit, est la ligne de contrôle où ils peuvent dépasser qui est située à proximité de la sortie de la voie des stands. »

« Ce n’est pas une surprise, et nous avons vu des choses similaires à Bakou avec une si longue distance jusqu’à la ligne de contrôle, où le leader – qui a tout à fait le droit de dicter le rythme – est resté assez lent pour essayer d’éviter une aspiration des voitures de derrière. »

Malgré les éclaircissements du directeur de course de la FIA, il faudra s’attendre à ce que ce sujet soit remis sur la table lors du prochain briefing des pilotes à Sotchi pour le Grand Prix de Russie.

Percuté, bloqué et pénalisé, Raikkonen marque ses premiers points de l’année

Le Grand Prix de Toscane n’a pas été un long fleuve tranquille pour le pilote Alfa Romeo Kimi Raikkonen qui a finalement réussi à marquer ses premiers points de la saison au terme d’une course semée d’embûches.

Percuté dés le premier tour de course au virage numéro deux, le pilote finlandais a tout de même réussi à rester en piste et à continuer le Grand Prix au volant d’une monoplace largement endommagée.

Plus tard, c’est un arrêt au stand extrêmement long [plus de douze secondes] qui ralentit une nouvelle fois Kimi Raikkonen, mais le déploiement d’un drapeau rouge quelques tours plus tard viendra finalement lui sauver la mise et le remettre dans la course.

Enfin, Raikkonen a écopé d’une pénalité de cinq secondes rajoutées à son temps final pour avoir coupé une ligne blanche à l’entrée de la voie des stands.

Au final, le pilote Alfa Romeo a franchi la ligne d’arrivée à la huitième position et sera pénalisé d’une place une fois sa pénalité de temps infligée.

« Ce n’était certainement pas la course la plus fluide, mais nous avons finalement réussi à ramener quelques points, donc nous pouvons en être heureux. » nous expliquait Raikkonen ce dimanche soir.

« Ma course a mal commencé, je ne suis pas sûr de ce qui s’est passé exactement au virage deux mais j’ai été touché et j’ai subi beaucoup de dégâts. »

« Celui qui m’a heurté ne s’attendait probablement pas à ce que le peloton ralentisse autant que nous, mais de toute façon, le crash a emporté une partie de mon plancher et de mon aileron avant. »

« Les dégâts ont rendu la maniabilité de la voiture vraiment mauvaise et nous avons eu du mal avec l’équilibre: nous avons perdu beaucoup d’appui mais au final nous avons quand même pu avancer à un rythme décent. »

« J’ai eu un arrêt au stand lent mais heureusement, le deuxième drapeau rouge nous a ramenés dans le combat. »

« Ensuite, j’ai eu une pénalité pour avoir franchi la ligne d’entrée des stands, ce qui n’a pas aidé, mais après le deuxième drapeau rouge, j’ai quand même pu faire de bons tours et au final, je n’ai perdu qu’une place. »

« C’était loin d’être la parfaite exécution d’une course mais, malgré tous les problèmes, nous avons quand même rapporté deux points importants. »

« C’est encore un peu dommage car nous avons fait de bons progrès et je pense que nous aurions pu terminer encore plus haut avec un après-midi plus propre, mais j’espère que nous porterons la performance aux prochains événements. »

Stroll remercie la F1 et la FIA pour les normes de sécurité mises en place

Le pilote Racing Point Lance Stroll a tenu à remercier les efforts constants de la part de la FIA et de la F1 réalisés en termes de sécurité au cours des dernières décennies et qui lui ont permis de sortir indemne d’un très gros crash survenu ce dimanche au Grand Prix de Toscane.

Victime d’une sortie de piste à pleine vitesse au Grand Prix de Toscane, la monoplace du pilote canadien a été littéralement coupée en deux après un impact énorme contre les barrières de pneumatiques disposées au fond du bac à gravier.

Bien que sonné, Stroll a réussi à sortir seul de la carcasse encore fumante de la RP20 et a expliqué après la course qu’il pensait qu’une crevaison ou une défaillance mécanique sur une suspension ont pu causer cet accident.

L’équipe va enquêter cette semaine sur les raisons exactes de cette sortie de piste et une réponse devrait être apportée avant la prochaine course qui se disputera fin septembre à Sotchi avec le Grand Prix de Russie.

« C’est vraiment dommage ce qui s’est passé, nous étions dans une très bonne position et nous nous battions pour un podium. » a écrit Stroll sur ses réseaux sociaux.

« Je suis vraiment reconnaissant de m’en être sorti sans aucune blessure et je tiens à remercier la FIA et la F1 pour toutes les normes de sécurité qu’ils ont mises en place ces dernières années. Je reviendrai plus fort. »

Mattia Binotto regrette « un résultat très décevant » pour Ferrari au Mugello

Avec les huitième et dixième places à l’arrivée du Grand Prix de Toscane ce dimanche, les deux pilotes Ferrari ont réussi à traverser toutes les embûches d’une course chaotique pour ramener quelques points à la maison.

Après le double abandon vécu au Grand Prix d’Italie à Monza la semaine dernière, la Scuderia Ferrari souhaitait évidemment faire bonne figure ce week-end au Mugello devant les quelques fans venus assister à la 1000e course de l’équipe italienne en F1, mais le directeur de l’écurie de Maranello ne cache pas que le résultat final est décevant.

« Un résultat très décevant clôt un week-end historique pour la Scuderia Ferrari qui a disputé son millième Grand Prix de Formule 1 sur son circuit du Mugello. » nous explique Mattia Binotto.

« Si hier [samedi en qualifications], au moins avec Charles, nous avons réussi à revenir à un placement conforme aux attentes, aujourd’hui [dimanche] nous n’avions pas le rythme adéquat pour permettre à nos pilotes de se battre avec leurs rivaux directs, souffrant avant tout de la dégradation des pneumatiques. »

« Charles et Sebastian ont tous deux fait ce qu’ils pouvaient compte tenu du niveau de performance de la voiture. »

« Nous travaillons dur pour essayer de corriger les défauts de base, mais ce n’est pas quelque chose qui peut être changé en peu de temps et avec des mises à jour partielles. »

« Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de nouvelles [pièces] d’ici la fin de la saison mais il faut être réaliste, avec nous-mêmes et avec nos fans. »

Selon nos informations, une mise à jour est prévue sur la SF1000 pour le Grand Prix de Russie, prochaine manche du championnat du monde de F1 2020.

Après le Grand Prix de Toscane, la Scuderia Ferrari est sixième et a encore perdu du terrain sur Renault F1 au championnat du monde des constructeurs et accuse désormais 17 points de retard sur l’équipe du constructeur français.

Classement F1 2020 – constructeurs

[table “93” not found /]

Relance après une Safety Car en F1 : ce qui dit la réglementation

Certains pilotes de F1 ont reproché à Valtteri Bottas d’avoir provoqué une situation dangereuse ce dimanche au Grand Prix de Toscane lorsque le pilote Mercedes était en charge du redémarrage de la course une fois la voiture de sécurité rentrée au stand.

A partir du moment où la Safety Car a quitté la piste pour rentrer dans la voie des stands, c’est au leader du Grand Prix que revient la tâche de relancer l’épreuve et ce dernier peut, selon la réglementation, dicter son rythme avant la ligne de départ/arrivée sans risquer de se faire dépasser.

C’est ce qu’a fait Valtteri Bottas ce dimanche au Grand Prix de Toscane en roulant à vitesse constante mais modérée entre le dernier virage du tracé du Mugello et la ligne de départ/arrivée située au milieu de la ligne droite.

Malheureusement, les pilotes présents en milieu et queue de peloton sont tous sortis du dernier virage avec une vitesse plus élevée que le groupe de tête, ce qui a provoqué un énorme carambolage lorsque ces retardataires sont arrivés au niveau du groupe composé des leaders.

Un peu comme sur une autoroute, un pilote a ralenti brutalement et les autres arrivant derrière ont dû eux aussi freiner, ce qui a provoqué une réaction en chaîne et un carambolage.

Après cet énorme crash qui n’aura fait aucun blessé, plusieurs pilotes ont estimé que Valtteri Bottas n’avait pas le droit de retenir le peloton comme il l’a fait, mais pourtant, le Finlandais était bien dans son droit comme le prouve la réglementation sportive.

Ce que dit la règle

L’article 39.8 du règlement sportif stipule :

  • Aucun pilote ne peut dépasser une autre voiture sur la piste, y compris la voiture de sécurité, jusqu’à ce qu’il [le leader] passe la ligne [de départ] pour la première fois après le retour de la voiture de sécurité aux stands.

Il est précisé dans l’article 39.14 du règlement sportif de la F1 ce qui suit:

  • Lorsque le directeur de course décide de renvoyer la voiture de sécurité dans la voie des stands, le message « SAFETY CAR IN THIS LAP » sera envoyé à toutes les équipes via le système de messagerie officiel et les feux orange de la voiture seront éteints. Ce sera le signal pour indiquer aux équipes et aux pilotes qu’elle rentrera dans la voie des stands à la fin de ce tour.
  • À ce stade, la première voiture en ligne derrière la voiture de sécurité peut dicter le rythme et, si nécessaire, mettre plus de dix longueurs de voiture derrière.
  • Afin d’éviter tout risque d’accident avant le retour de la voiture de sécurité aux stands, au moment où les feux de la voiture s’éteignent, les pilotes doivent avancer à un rythme qui n’implique aucune accélération ou freinage irréguliers ni aucune autre manœuvre susceptible de mettre en danger d’autres pilotes ou empêcher le redémarrage.
  • Lorsque la voiture de sécurité approche de l’entrée des stands, les panneaux SC seront retirés et, sauf dans le dernier tour de course, à l’approche du leader, les drapeaux jaunes seront retirés et un drapeau vert sera affiché sur la ligne.

Douze pilotes reçoivent un avertissement

Après cet accident, les commissaires de course de la FIA ont donc décidé de blanchir Valtteri Bottas mais ont en revanche donné un avertissement à douze pilotes.

Après une enquête qui aura tout de même duré plusieurs heures, la FIA a conclu que certains pilotes du peloton n’avaient pas eu « une utilisation régulière de l’accélérateur et du frein » entre le dernier virage du circuit et la ligne de départ.

En conséquence, Magnussen, Kvyat, Latifi, Albon, Stroll, Ricciardo, Perez, Norris, Ocon, Russell, Giovinazzi et Sainz écopent tous d’un avertissement, tandis que les commissaires ont jugé que Valtteri Bottas était parfaitement en droit de ralentir jusqu’à la ligne de départ.

Image

 

Horner : Albon va retrouver « confiance en lui » grâce à son premier podium

Alexander Albon est devenu ce week-end au Grand Prix de Toscane le premier pilote  Thaïlandais à monter sur un podium en F1 grâce à sa troisième place à l’arrivée de l’épreuve.

Albon traverse une période difficile depuis le début de l’année avec plusieurs opportunités de podium manquées et des performances bien inférieures à celles de son coéquipier Max Verstappen.

Le monde de la Formule 1 étant impitoyable, les rumeurs suggérant le remplacement d’Alex Albon chez Red Bull avant la fin de cette saison se sont intensifiées ces dernières semaines, et plusieurs fois, les dirigeants de l’équipe de Milton Keynes ont dû prendre la défense du Thaïlandais, assurant qu’ils lui laisseraient le temps nécéssaire pour s’adapter à une monoplace « difficile » à maîtriser.

Après son premier podium décroché ce week-end au Grand Prix de Toscane, Christian Horner, team principal de l’équipe Red Bull, a de nouveau pris la défense de son pilote.

« Il a résisté à quelques critiques et il est revenu. Pour être honnête, les deux derniers week-ends il est devenu de plus en plus fort. » a déclaré Horner.

« Pour qu’il obtienne ce podium [au Mugello], il devait vraiment se battre pour cela. Il a dû le faire à la dure. »

« Une fois qu’il met son casque, on peut voir qu’il y a un vrai pilote. Il y a une grande différence entre penser que vous pouvez le faire et savoir que vous pouvez le faire. »

« Je pense que ce podium pour lui ne fera que lui donner un regain de confiance et surtout de confiance en lui. »

« Je pense vraiment qu’il va construire quelque chose à partir de là. » conclut le Britannique.

Au classement des pilotes, Alex Albon est désormais cinquième à seulement deux points de Lando Norris.

Mercedes dément le rachat de son équipe de F1 par Ineos

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a nié en bloc la rumeur suggérant que la société Ineos allait racheter 70% des parts de l’équipe de F1 du constructeur allemand.

Ce week-end dans le cadre du Grand Prix de Toscane, Eddie Jordan, ancien patron d’écurie en F1, a lancé cette rumeur en affirmant au Daily Mail que Ineos s’apprêtait à devenir actionnaire majoritaire de l’écurie Mercedes et que son directeur Toto Wolff ne ferait bientôt plus partie de l’aventure.

Jordan a également déclaré que l’équipe serait rebaptisée Ineos et que Mercedes conserverait une part de 30%.

« Les gens ramassent des morceaux et construisent une histoire autour de ça. » a déclaré Toto Wolff ce dimanche au Mugello lorsqu’on lui demande si Ineos va vraiment racheter Mercedes F1.

« Daimler [maison mère de Mercedes] n’a pas l’intention d’abandonner l’équipe et Ineos n’a aucun intérêt à acheter la majorité de l’équipe et à l’appeler ainsi et je n’ai aucune raison de quitter mon actionnariat. »

« Toutes ces choses ont été inventées. L’avenir de l’équipe est absolument clair. C’est l’équipe Mercedes AMG Petronas et cela ne changera pas. » assure l’Autrichien.

Mercedes travaille avec Ineos, son partenaire principal en F1, sur un certain nombre de projets de haute technologie autour de la voile et du cyclisme.

L’année dernière, Ineos est devenu le propriétaire de l’équipe britannique qui a remporté le un  grand succès au Tour de France et a changé son nom en Team Ineos.

Leclerc : « Nous ne devons pas perdre courage, nous devons rester motivés »

Huitième à l’arrivée du Grand Prix de Toscane, le pilote Ferrari Charles Leclerc ne cachait le fait que sa monoplace manquait cruellement de vitesse ce dimanche au Mugello.

Le Monégasque ne cherche pas à cacher « la situation compliquée » que vit actuellement l’équipe italienne – qui a participé aujourd’hui à sa millième course en F1.

« Mon départ a été excellent, au point que j’ai réussi à remonter en troisième position, mais malheureusement nous n’avions pas le rythme pour garder cette position et nous avons donc terminé à la huitième place. » nous explique Charles Leclerc.

« J’ai essayé de me battre le plus possible mais ce n’était pas suffisant pour nous défendre. Beaucoup de choses se sont passées dans cette course mais même aujourd’hui, il était clair que nous avons beaucoup de travail à faire pour améliorer nos performances. »

« La course en elle-même était amusante. J’étais content d’avoir eu un départ arrêté après chaque interruption car cela m’offrait la chance de me battre pour améliorer ma position. »

« La voiture était assez difficile à conduire aujourd’hui, surtout avec des pneus durs. Vers la fin, cependant, avec le Soft, la situation s’est améliorée mais dans l’ensemble il est inutile de cacher que notre situation est actuellement compliquée. »

« Cependant, nous ne devons pas perdre courage mais, au contraire, nous devons plus que jamais rester motivés. C’est très important. Je suis convaincu que des temps meilleurs viendront bientôt. »

Classement du GP de Toscane

Image

Les résultats définitifs du Grand Prix de Toscane 2020

Ce dimanche, c’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui a remporté le Grand Prix de Toscane, neuvième manche du championnat 2020 de F1.

Le sextuple champion du monde a franchi la ligne d’arrivée devant son coéquipier Valtteri Bottas et la Red Bull d’Alex Albon.

Daniel Ricciardo, Sergio Perez, Lando Norris, Daniil Kvyat, Charles Leclerc, Kimi Raikkonen et Sebastian Vettel complètent le top dix à l’arrivée de cette course complètement folle.

Au total, pas moins de huit pilotes ont abandonné ce dimanche au Grand Prix de Toscane: Pierre Gasly, Max Verstappen, Carlos Sainz, Kevin Magnussen, Nicholas Latifi, Antonio Giovinazzi et Lance Sroll ont tous abandonné après un crash.

Le Français Esteban Ocon pour sa part a dû abandonner en raison d’un problème detecté sur le système de freinage de sa Renault.

Au final, seulement douze pilotes ont réussi à franchir la ligne d’arrivée ce dimanche au Grand Prix de Toscane.

Le point du meilleur tour en course revient au Britannique Lewis Hamilton, qui a signé un 1,18.833 au 58e tour de course.

C’est le pilote Renault F1 Daniel Ricciardo qui a été élu pilote du jour ce dimanche au Grand Prix de Toscane. L’Australien a terminé à la quatrième position.

Le classement du GP de Toscane

[table “120” not found /]

Crash au GP de Toscane : 12 pilotes reçoivent un avertissement

Les commissaires de course de la FIA ont décidé de blanchir Valtteri Bottas après le gros crash survenu ce dimanche au Grand Prix de Toscane, mais ont en revanche donné un avertissement à douze pilotes.

Au redémarrage du Grand Prix après la période de course sous voiture de sécurité, Vallteri Bottas était en charge du redémarrage de l’épreuve et a donc imprimé son rythme jusqu’à la ligne de départ/arrivée.

Le problème est qu’à l’arrière du peloton les pilotes arrivaient à pleine vitesse pour rejoindre le groupe de tête, mais la différence de vitesse entre les deux groupes étaient telle que certains ont dû freiner à l’arrière pour ne pas doubler d’autres monoplaces.

Lors de cette phase de décélération, Antonio Giovinazzi a percuté la Haas de Kevin Magnussen et par un effet domino a mis au tamis la McLaren de Carlos Sainz et la Williams de Nicholas Latifi.

Après une enquête qui aura tout de même duré plusieurs heures, la FIA a conclu que certains pilotes du peloton n’avaient pas eu une application régulière de l’accélérateur et du frein entre le dernier virage du circuit et la ligne de départ.

En conséquence, Magnussen, Kvyat, Latifi, Albon, Stroll, Ricciardo, Perez, Norris, Ocon, Russell, Giovinazzi et Sainz écopent tous d’un avertissement, tandis que les commissaires ont jugé que Valtteri Bottas était parfaitement en droit de ralentir jusqu’à la ligne de départ.

Image

Stroll pointe du doigt une défaillance ou une crevaison pour expliquer son crash

Lance Stroll est sorti indemne de sa Racing Point gravement endommagée ce dimanche au Grand Prix de Toscane, avant d’expliquer qu’une erreur mécanique et non du pilote était à blâmer pour cette spectaculaire sortie de piste.

La course a été remplie d’incidents dès le départ lorsque Max Verstappen et Pierre Gasly ont tous deux abandonné après un accident de plusieurs voitures au tour 1 au deuxième virage deuxième virage dans le premier tour.

Après plusieurs tours sous drapeaux jaunes pour dégager la Red Bull et l’AlphaTauri, la course a ensuite été signalée sous drapeau rouge après que quatre autres pilotes – Carlos Sainz, Antonio Giovinazzi, Kevin Magnussen et Nicholas Latifi – se soient percutés dans la ligne droite des stands au redémarrage lorsque le Safety Car a quitté la piste.

Un deuxième départ arrêté a suivi une fois que ces voitures ont été dégagées et la course pouvait bien démarrer, avec Stroll courant quatrième et poursuivant Ricciardo pour la dernière place sur le podium avant que sa voiture ne quitte la piste au 42e tour.

Bien que Stroll n’ait pas tardé à sortir de sa voiture, le directeur de course Michael Masi n’avait guère d’autre choix que d’interrompre la course une deuxième fois, pour permettre aux commissaires de dégager la voiture du Canadien gravement endommagée.

« C’est dommage que je n’ai pas pu la ramener à la maison aujourd’hui. » a déclaré Lance Stroll après sa sortie de piste.

« Je ne sais pas si c’était une crevaison ou une défaillance de la suspension, nous devons l’examiner. »

« Cela ressemblait à une crevaison, mais à cette vitesse, il est si difficile de dire ce que c’était. Nous ferons une enquête et le découvrirons. »

« Nous avions un bon rythme et nous étions sur le podium. J’étais à la lutte avec Ricciardo et ça allait devenir excitant. »

Le classement du GP de Toscane

Image