Il n’y a pas de gros changements à signaler cette année sur le circuit des Amériques à Austin, qui accueille ce week-end la dix-neuvième manche de la saison de F1.

Comme lors des années précédentes, la FIA a conservé deux zones de DRS à Austin, la première étant située sur la ligne de départ/arrivée et la seconde entre les virages 11 et 12.

Le point de détection de la première zone de DRS a été placé 65 mètres après le virage 18, tandis que le point d’activation est situé 80 mètres après le dernier virage du circuit.

Pour la seconde zone de DRS, le point d’activation se trouve 150 mètres après le virage 10, alors que le point d’activation a été placé 250 mètres après le virage 11.

Une zone du tracé resurfacée à Austin

Le changement le plus important cette année sur le tracé d’Austin se trouvera entre les virages 9 et 10 où la piste a été resurfacée au cours de l’hiver afin d’effacer les bosses présentes depuis quelques années.

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Après un Grand Prix du Mexique durant lequel McLaren n’a pas marqué le moindre point, l’équipe britannique espère rebondir ce week-end à Austin.

Toujours quatrième au championnat constructeurs avec 111 points inscrits depuis le début de l’année, l’équipe McLaren a de grandes chances de terminer meilleure des autres en 2019.

Mais avec trois courses restantes avant la fin de la saison, le team principal de l’équipe McLaren ne veut surtout pas relâcher la pression sur ses troupes.

“Après un dimanche à oublier au Mexique, nous nous dirigeons vers le nord, aux États-Unis, en prévision d’une course excitante.” déclare Andreas Seidl, le team principal de l’équipe McLaren.

“Nous cherchons à apprendre du week-end dernier et à revenir plus forts pour les trois dernières courses. Nous savons que le championnat constructeurs n’est pas terminé, nous devons donc garder cela en tête jusqu’à la fin de la saison.”

“Un back to back [enchaînement de courses] pose toujours des défis opérationnels, en particulier pour les vols aériens, mais nous sommes prêts et concentrés à 100% pour Austin.”

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Romain Grojean garde de très bons souvenirs sur le circuit des Amériques à Austin sur lequel il a décroché son meilleur résultat en carrière en 2013 au volant de sa Lotus.

Après avoir réussi à résister aux attaques répétées de Mark Webber au volant de sa Red Bull, Romain Grosjean parviendra finalement à terminer le Grand Prix des Etats-Unis 2013 à la seconde position derrière Sebastian Vettel.

Le Français, qui pilotait pour Lotus-Renault à l’époque, se souvient parfaitement de ce moment qui restera à jamais gravé dans sa mémoire.

“Le départ était très spécial et très bon. Les Red Bull étaient tellement plus rapides que nous. J’ai dû faire quelque chose comme 50 tours du Grand Prix avec Mark Webber dans ma boîte de vitesses.” nous explique Romain Grosjean avant le Grand Prix des Etats-Unis 2019.

“Il essayait tout ce qu’il pouvait pour me dépasser. À l’époque, nous avions le KERS manuel et je l’utilisais judicieusement à chaque endroit, juste pour faire autre chose, juste pour le garder derrière.”

“C’était une course incroyable. J’ai bu un peu trop de champagne sur le podium, ce qui a rendu la conférence de presse amusante.”

Une course à domicile en 2019

Ce week-end, Romain Grosjean roulera à Austin pour son équipe américaine, ce qui sera donc la course à domicile pour Haas.

“Cela me donne beaucoup de fierté. C’est un grand plaisir. De toute évidence, le retour d’une équipe américaine en Formule 1 en 2016, 30 ans après la précédente, était énorme.” souligne Grosjean.

“Chaque année, nous constatons un grand soutien aux États-Unis. J’ai le Grand Prix de France comme course à domicile, mais le Grand Prix des États-Unis est également très spécial.”

“J’ai très hâte d’y être. Nous voyons beaucoup de soutien. Même si cela n’a pas toujours été notre meilleure course, en termes de résultats, nous donnons toujours le maximum. Nous ferons la même chose encore cette année et, espérons-le, rendrons nos fans fiers.”

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Le Polonais Robert Kubica s’apprête à rouler pour la toute première fois sur le circuit d’Austin au Texas, théâtre de la dix-neuvième manche de la saison 2019 de Formule 1.

Le circuit d’Austin est arrivé au calendrier de la F1 en 2012, après des mois de travaux dirigés par l’architecte officiel de la catégorie reine du sport automobile, l’Allemand Hermann Tilke.

Ce tracé reprend certains virages connus du championnat du monde comme le premier virage, en dénivelé, qui rappelle celui du Red Bull Ring en Autriche, les virages numéro 3 à 6 rappellent l’enchaînement Maggots-Becketts-Chapel de Silverstone, les virages 7 à 9 reprennent les mythiques S de Senna sur le tracé d’Interlagos, les virages 13 à 15 reprennent l’entrée du stadium à Hockenheim et les virages 16 à 18 rappellent le fameux quadruple gauche d’Instanbul.

Robert Kubica ne devrait donc pas être trop dépaysé ce week-end à Austin, même si le Polonais n’a encore jamais roulé sur ce tracé, hormis sur simulateur.

“Je sais très peu de choses sur le circuit d’Austin, je n’ai pu le voir qu’à partir des séances dans le simulateur, donc c’est une toute nouvelle piste pour moi.” explique le Polonais, qui s’apprête à vivre ses trois dernières courses avec l’équipe Williams.

“D’après ce que j’ai pu voir, ça m’a l’air d’être un circuit difficile, en particulier la première partie. Cependant, je suis impatient de vivre une nouvelle expérience.”

Sebastian Vettel assure qu’il n’est pas envieux de voir Lewis Hamilton être très certainement sacré sextuple champion du monde ce week-end à Austin.

Six années se sont déjà écoulées depuis le quatrième sacre de Sebastian Vettel en Formule 1 et,  depuis, l’Allemand a vu Lewis Hamilton le rattraper et le dépasser en nombre de championnats remportés.

Le pilote Mercedes devrait [sauf énorme surprise] décrocher son sixième titre ce week-end à Austin, se rapprochant toujours un peu plus du record de Michael Schumacher et ses sept titres mondiaux en F1.

Interrogé pour savoir s’il était envieux de voir son collègue Lewis Hamilton se rapprocher du record de son idole, Sebastian Vettel assure qu’il ne ressent aucune jalousie, mais plutôt de l’admiration pour Hamilton.

“Je ne dirais pas que je suis “envieux”, parce que j’apprécie ses efforts, ses performances, son succès. Je pense qu’il le mérite.” a déclaré Sebastian Vettel.

“Avec son équipe, il a fait un excellent travail. De toute évidence, d’une certaine manière, on pourrait dire que je suis jaloux parce que je voudrais être à sa place et que je n’y suis pas. Mais je ne l’envie pas, je pense que c’est juste la règle du jeu.”

“Il peut y avoir un gagnant et une personne qui termine deuxième, troisième et ainsi de suite. C’est la règle du sport. Mais rien de garantit que ce sera de nouveau pareil la saison prochaine, il y a donc toujours de l’espoir pour l’avenir.”

Sebastian Vettel pense que le tracé d’Austin pourrait convenir aux caractéristiques de la Ferrari SF90 cette année.

Le quadruple champion du monde estime que le tracé d’Austin peut permettre à Ferrari de viser la victoire comme ce fut le cas l’an dernier avec le Finlandais Kimi Raikkonen, qui vivait là l’une de ses dernières courses avec la Scuderia Ferrari.

Mais Sebastian Vettel souligne aussi à quel point la journée de vendredi sera importante pour la compréhension des pneumatiques sur un tracé où il est relativement difficile de placer les gommes dans la bonne fenêtre d’utilisation.

“Le GP des États-Unis à Austin est en totale opposition avec la très haute altitude du Mexique. Le Circuit des Amériques est une piste passionnante, avec une large gamme de vitesses en virage et de nombreux changements de direction.” explique Sebastian Vettel.

“C’est assez bosselé, en particulier dans les grandes zones de freinage, il est donc facile de bloquer les roues là-bas. Le choix de la stratégie est également assez ouvert, avec des plans à un ou deux arrêts possibles.”

“C’est un circuit délicat pour placer les pneus dans la bonne fenêtre de performance. Il est donc important de courir vendredi pour comprendre les pneus et se préparer pour la course. L’épreuve de l’année dernière a été difficile parce qu’aucun d’entre nous n’avait été en mesure d’effectuer des longs relais en raison du mauvais temps le vendredi.”

“Les prévisions pour cette année sont sèches mais assez fraîches. Ce devrait être un bon circuit pour nous mais, comme nous l’avons vu l’année dernière, nous ne pouvons rien prendre pour acquis et la compétition est également forte.”

Nico Hülkenberg a pris un point au Mexique après sa remontée depuis la douzième place sur la grille. Ce week-end, l’Allemand retrouve Austin, un circuit qu’il apprécie particulièrement.

Pour la dix-neuvième manche de la saison 2019, Nico Hülkenberg arrive sur l’un de ses tracés préférés et compte bien marquer de gros points pour Renault.

“C’était clairement dommage de ne pas avoir marqué plus de points en raison de plusieurs facteurs. Si l’on se concentre sur le positif, nous avons transformé notre résultat en qualifications en points et l’équipe a fait preuve d’une détermination incroyable face aux événements du week-end.” explique le pilote Renault.

“Je prends du plaisir à piloter à Austin, donc je veux y faire du bon travail et il n’y a aucune raison pour que nous ne puissions pas y parvenir.”

“Austin possède une ambiance vraiment unique. C’est toujours amusant d’aller au Texas pour cette course, un événement superbe où il se passe beaucoup de choses. C’est donc un plaisir pour nous, pilotes, mais aussi pour l’équipe et les fans.”

“J’aime bien manger et les États-Unis sont très bons dans le domaine : steaks, hamburgers ou encore tous les repas riches. Il arrive rapidement après le Mexique, mais c’est bien de garder le rythme et de retrouver immédiatement la compétition.”

“Le tracé est l’un des plus difficiles et amusants. On peut dire qu’il a des ressemblances avec Silverstone ou Suzuka, des pistes faites pour les pilotes avec des changements de direction rapides, des courbes pour les gros cœurs et très peu de marge d’erreur.”

“C’est un circuit superbement conçu où il faut savoir rentrer dans le rythme. C’est fluide et très rapide, tout ce que j’adore dans une F1 moderne.”

“L’équilibre est important et l’on doit trouver un compromis entre les virages à moyenne et haute vitesse et les deux longues lignes droites. L’an passé, nous avions signé un excellent résultat d’équipe lors d’un week-end mémorable que nous espérons répéter.”

Tous les horaires du Grand Prix des Etats-Unis

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Le Grand Prix des Etats-unis 2019 sur le circuit d’Austin sera la dernière des quatre courses de F1 diffusées cette saison par le groupe TF1.

Ce week-end, le Grand Prix des Etats-Unis, dix-neuvième manche de la saison 2019 de Formule 1, sera diffusé en direct et gratuitement par le groupe TF1 via sa chaîne TMC.

En raison de l’heure décalée [20h10], TF1 a décidé de diffuser le Grand Prix des Etats-Unis en prime time sur la chaîne TMC, qui prendra l’antenne en direct du circuit d’Austin à partir de 19h50 ce dimanche 3 novembre.

Pas de surprise pour le Grand Prix des Etats-Unis, puisque vous pourrez retrouver Marion Jollés-Grosjean, Adrien Paviot, Romain Chemoul et Jean-Eric Vergne à la présentation de la dix-neuvième manche de l’année au Texas (uniquement la course).

La grille de départ du Grand Prix des Etats-Unis sera présentée par Marion Jollés-Grosjean, tandis que Jean-Eric Vergne et Adrien Paviot seront dans la cabine de commentateurs. Romain Chemoul quant à lui épaulera Marion Jollés-Grosjean sur le terrain.

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Selon Helmut Marko, l’équipe Red Bull a encore la possibilité de remporter l’une des dernières courses de la saison avec sa RB15.

Avant le début de l’année, Helmut Marko avait annoncé avec beaucoup d’optimisme que Red Bull serait en mesure de contester au moins cinq victoires cette saison avec le moteur Honda.

Mais après la dix-huitième course de la saison disputée à Mexico, l’équipe Red Bull Racing a décroché “seulement” deux victoires grâce à Max Verstappen en Autriche et en Allemagne.

Il ne reste donc à l’heure actuelle plus que trois possibilités pour Red Bull pour atteindre cet objectif avec les Grands Prix des Etats-Unis, du Brésil et d’Abou Dhabi.

“Notre voiture était toujours aussi puissante au Japon, mais malheureusement, nous nous sommes loupés en qualifications.” explique Helmut Marko.

“Récemment, nous avons eu une voiture rapide partout, sauf à Singapour et en Russie. A Singapour, nous nous sommes trompés dans les réglages, alors que notre nouveau carburant n’était pas encore disponible en Russie.”

“Nous manquions de puissance là-bas, mais je m’attends à ce que nous décrochions une victoire lors des prochaines courses de la saison.”

George Russell estime avoir perdu beaucoup de temps derrière son coéquipier Robert Kubica dimanche dernier à Mexico.

Le jeune britannique a terminé le Grand Prix du Mexique à la seizième position dimanche à Mexico, mais il estime qu’il aurait pu terminer un peu plus haut encore s’il n’avait pas été bloqué par la monoplace de son coéquipier durant plusieurs tours.

George Russell estime que son équipe devrait réfléchir sérieusement à instaurer des consignes en course, afin de ne pas se pénaliser toute seule avec ses deux pilotes qui se gênent en piste.

“C’était assez frustrant, les trois premiers virages, j’étais au bon endroit au bon moment et cela m’a permis de gagner beaucoup de positions.” explique George Russell.

“Les trois virages suivants, j’étais au mauvais endroit au mauvais moment et j’ai tout perdu, dont une place sur Robert.”

“J’ai passé toute ma course coincé derrière Robert qui, je pense, a eu un problème vers la fin de la course. Une fois dans l’air propre, le rythme était vraiment très bon.”

“Je suis assez confiant que si j’avais réussi à conserver mes positions au départ sur Magnussen et Giovinazzi j’aurais pu conserver un bon rythme.”

Lorsqu’on demande à George Russell si l’équipe Williams lui avait donné une instruction pendant la course, le Britannique a répondu : “Non, mais nous devons en discuter.”

“Si j’étais dans cette position [à la place de Kubica], je ne m’attendrais pas à ce que l’équipe nous demande d’échanger les positions, parce que nous sommes là pour faire notre propre course.”

“Mais, au final nous aurions pu terminer beaucoup plus haut si nous l’avions fait [l’échange de positions]. Donc, il y a des avantages et des inconvénients pour les deux, et nous avons juste besoin de trouver une solution pour faire avancer ce qui convient le mieux et ce qui fait le bonheur de tous.”

Pour sa part, Robert Kubica a franchi la ligne d’arrivée à la dix-huitième position ce dimanche à Mexico.

Daniel Ricciardo se rend à Austin après une belle huitième place à Mexico alors qu’il partait de la treizième position sur la grille de départ.

Passionné par le mode de vie américain, le pilote australien se sent d’humeur à empocher davantage de points encore au Texas ce week-end,  alors qu’en préambule du Grand Prix des Etats-Unis, l’équipe Renault sera sur Hollywood Boulevard à Los Angeles pour le dernier Fan Festival de l’année.

“J’adore les États-Unis et la ville d’Austin. Je passe beaucoup de temps à Los Angeles et j’aime beaucoup l’ambiance américaine.” nous explique Daniel Ricciardo.

“Austin est l’un des moments forts de l’année à mon avis. Le spectacle lié à la course est formidable, l’atmosphère dans le paddock aussi, sans oublier à Austin même. Tout cela fait de ce rendez-vous un événement où il fait bon être.”

“Je suis impatient de prendre part au Fan Festival de Los Angeles sur Hollywood Boulevard cette semaine. Y être au volant d’une Formule 1 va être génial ! J’ai donc hâte de prendre part à cet événement et de faire quelques donuts !”

Un circuit de dépassements !

Sportivement parlant, Daniel Ricciardo s’attend à une course très disputée ce week-end à Austin sur un tracé propice au dépassements.

“Le Circuit des Amériques est l’un des meilleurs du calendrier. J’apprécie le fait qu’il soit rapide tout en offrant des défis intéressants, comme le droite-gauche-droite qui serpente sur la colline dans le premier secteur.”

“On y retrouve aussi des opportunités de dépassement partout. Cela laisse beaucoup de place pour tenter quelque chose en course. Nous n’avons pas réussi à avoir Checo [Sergio Perez] au Mexique, donc il y aura un surplus de motivation pour y arriver cette fois. La fluidité du tracé permet également des batailles rapprochées et cela explique pourquoi cette course est toujours animée.”

“Notre course au Mexique était amusante. Nous avons bien fait durer les pneus durs sur notre premier relais et cela nous a mis dans une bonne dynamique afin de remonter dans la hiérarchie.”

“La septième place était à notre portée, nous l’avons manquée, mais nous viserons plus haut à Austin. Garder la positivité au sein de l’équipe est quelque chose d’important. Les résultats suivront. Nous allons donc de l’avant avec les yeux rivés sur le Texas !”

Les deux pilotes Haas, Romain Grosjean et Kevin Magnussen, seront au volant d’une NASCAR ce jeudi à Austin.

Les deux pilotes auront la possibilité de piloter la Ford Mustang numéro 14 du Stewart Haas Racing sur la piste du COTA théâtre du Grand Prix des Etats-Unis ce week-end du 1er au 3 novembre.

“Nous allons bien voir comment le moteur va répondre lorsqu’on appui sur l’accélérateur, je ne peux pas attendre d’y être.” a déclaré Romain Grosjean.

“Le son sera excellent et je pense que ce sera une bonne expérience. Je pense qu’avoir Tony Stewart à nos côtés qui nous aidera et nous donnera des conseils sera une expérience tout aussi fantastique.”

Kevin Magnussen pour sa part s’attend à une grosse différence par rapport au pilotage très léché d’une Formule 1 moderne.

“Je n’ai jamais piloté de NASCAR de ma vie, et je suis presque certain que ce sera très différent de l’autre voiture que je vais piloter sur le COTA.” a déclaré le Danois.

“Je pense que ce sera une expérience très intéressante, et une NASCAR est une voiture de course emblématique que j’ai toujours voulu tester. Alor bien-sûr, ils courent généralement sur un ovale, mais ils courent aussi parfois sur des circuits routiers. Ce sera intéressant, on va s’amuser un peu je pense.”

Comme le rappelle Mattia Binotto, la Scuderia Ferrari n’a réussi à transformer que 50% de ses six dernières pole positions en victoire cette année.

Après un Grand Prix du Mexique où Ferrari a été privée de la victoire par Mercedes grâce à une stratégie plus audacieuse de la part de l’équipe du constructeur allemand, l’équipe italienne arrive à Austin avec la ferme intention signer un très bon résultat.

Le directeur de la Scuderia Ferrari s’attend également à quelques surprises ce week-end à Austin avec les composés Pirelli, tout comme ce fut le cas à Mexico dimanche dernier, où les pneumatiques ont affiché une incroyable longévité en course.

“Nous avons commencé les six dernières courses depuis la pole position, mais nous n’avons gagné que trois fois et nous voulons certainement faire mieux que cela.” explique Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari.

“Nous sommes encouragés par le fait que nous avons maintenant un package qui nous permet de nous battre pour des victoires sur la plupart des pistes. C’est une amélioration significative par rapport à la façon dont nous avons commencé l’année et le crédit doit aller à tous les employés de Maranello et ceux qui travaillent sur la piste, qui ont travaillé si dur pour se défendre depuis le point de départ.”

“Nous devons utiliser les trois dernières courses de cette saison pour continuer à nous développer en tant que groupe et à opérer de la manière la plus précise possible afin d’être mieux préparés pour l’année prochaine.”

“C’est un groupe très serré à l’avant et chaque détail compte si nous voulons gagner plus souvent. J’espère que Austin nous donnera une bonne occasion de le faire. C’est une piste très difficile avec de nombreuses combinaisons de virages.”

“Bien sûr, tout le monde cherchera à savoir ce qui se passera avec les pneus après la surprenante longévité du composé dur de Pirelli au Mexique la semaine dernière. Nous sommes conscients que chaque piste peut produire ses propres surprises et notre objectif est d’être prêt à réagir à toute situation éventuelle.”

“Enfin, c’est toujours spécial de courir aux États-Unis, un pays avec une longue histoire de course automobile. Nous avons gagné ici l’an dernier et la motivation de l’équipe est d’essayer de remporter un très bon résultat.”

Le Canadien Nicholas Latifi sera de nouveau au volant de la Williams ce vendredi pour la première séance d’essais libres du Grand Prix des Etats-Unis.

L’actuel pilote de réserve de l’équipe Williams remplacera ce vendredi matin à Austin le pilote titulaire George Russell, après avoir déjà participé à plusieurs EL1 cette saison, dont les derniers disputés la semaine dernière à Mexico.

Le pilote Williams va pouvoir lui aussi tester les pneumatiques Pirelli 2020 comme tous les autres pilotes de la grille, alors qu’il effectuera en parallèle des tests aérodynamiques.

“Avec les EL1 disputés la semaine dernière, j’ai l’impression que je suis déjà un peu plus dans le rythme avec la voiture, ce qui est une chose importante lorsque vous n’avez qu’un nombre limité de kilomètres dans la voiture.” déclare Latifi.

“Austin est probablement l’une des pistes du calendrier sur laquelle j’ai le plus hâte de piloter et sur laquelle je n’ai encore jamais roulé.”

“Cela ressemble à une piste qui a un peu de tout et le premier secteur, avec tous les virages rapides, est exactement ce que j’adore dans ces voitures très performantes.”

“Ce n’est pas si souvent que je pilote sur une nouvelle piste pour la première fois, donc, j’attends donc ce défi avec impatience et j’espère pouvoir me mettre rapidement au niveau.”

Rappelons que Nicholas Latifi est en pole position pour remplacer Robert Kubica l’an prochain chez Williams, une annonce étant attendue après le Grand Prix d’Abou Dhabi.

Le Français Esteban Ocon a présenté sa nouvelle Mercedes E63AMG de fonction à GMK, un YouTubeur très connu.

C’est la seconde fois qu’Esteban Ocon apparaît aux cotés de GMK, mais cette fois-ci, le futur pilote Renault est venu présenter sa nouvelle voiture de fonction de la marque Mercedes.

Esteban Ocon est revenu en détails sur la configuration personnalisée de sa E63 AMG, et qui sera très certainement la dernière voiture de fonction de la marque à l’étoile avant que le pilote français ne rejoigne l’écurie Renault en fin d’année.

En fin de vidéo, Esteban Ocon promet à GMK de lui faire une belle frayeur sur un circuit une prochaine fois.

Esteban Ocon et GMK :

Pierre Gasly va essayer de se reposer un maximum cette semaine avant la dix-neuvième étape de la saison qui se tiendra ce week-end à Austin.

Le week-end dernier au Grand Prix du Mexique, un virus a touché pas moins de 150 personnes dans le paddock dont des mécaniciens, des journalistes mais aussi des pilotes comme ce fut le cas pour Pierre Gasly.

Très affaibli, le pilote français a tout de même participé à la séance de qualifications le samedi au cours de laquelle il s’est qualifié en dixième position, position à laquelle il terminera la course le lendemain.

Après ce week-end compliqué pour lui au Mexique, Pierre Gasly va essayer de se reposer cette semaine avant le Grand Prix des Etats-Unis en évitant d’avoir un emploi du temps trop chargé.

“Ce n’est pas l’idéal [d’avoir une course juste après le Mexique], mais ça va un peu mieux que samedi.” déclarait Pierre Galsy ce dimanche soir en quittant Mexico.

“Je n’étais pas à 100% de mes capacités, mais je sais juste que j’ai tout donné à l’intérieur de la voiture. Il va falloir désormais que je me repose autant que possible avant Austin.”

“L’année dernière, c’était la première fois que je courais à Austin. En 2017, je n’ai pas pu venir parce que j’étais encore en Super Formula au Japon et il y avait la finale le même week-end et j’avais une chance de remporter le titre. Mais finalement, en raison du mauvais temps l’épreuve a été annulée.”

“J’adore le circuit d’Austin, particulièrement les esses à la “Suzuka”. C’est tellement rapide avec une voiture de Formule 1, c’est vraiment excitant.”

“La ville d’Austin en elle-même est une ville que j’aime beaucoup, et en fait, j’ai de la famille là-bas et nous trouvons toujours le temps d’aller les voir, donc dans l’ensemble, c’est un super week-end sur et en dehors de la piste.”

Le Thaïlandais Alex Albon est revenu sur son premier week-end en tant que pilote Red Bull Racing lors du Grand Prix de Belgique.

Après seulement douze courses en Formule 1, Alex Albon a été propulsé dans l’une des meilleures équipes de la grille quelques jours avant le Grand Prix de Belgique.

Le Thaïlandais se souvient de ce jour si particulier lors de la rentrée des classes après une pause estivale de trois semaines.

“[en Belgique] c’était mitigé, parce que pour ma part je voulais tout mettre de côté et me concentrer uniquement sur ma course et mon pilotage. Mais bien-sûr, tout le monde voulait me voir, en particulier les médias, et Red Bull devait me montrer, donc ce fut quelques jours très stressants.” explique Albon.

“Après le dimanche – en terminant à la cinquième place – nous avons eu l’impression que c’était bien de terminer comme ça et que cela couperait un peu la parole aux gens, parce que à ce moment-là certaines personnes pensaient probablement que Daniil [Kvyat] était un meilleur choix.”

“Ce résultat a en quelques sortes fait taire les plus sceptiques. C’était un week-end stressant, mais j’étais vraiment heureux de la façon dont il s’est terminé.”

De la place pour l’amélioration

“Pour être honnête, je continue [d’essayer de m’améliorer], c’est toujours une année d’apprentissage. Beaucoup de gens oublient que ce n’est que ma première année et à cause de cela, j’ai toujours le sentiment de devoir m’améliorer.” 

“Bien sûr, à ce stade, je me sens bien plus établi et c’est une nouvelle équipe, mais je suis plus confiant dans la monoplace 1 elle-même, mais je sais aussi qu’il y a encore place à l’amélioration.”

Lewis Hamilton affirme que Alexander Albon a un “avenir radieux” et espère que Red Bull lui apportera le soutien nécessaire.

Alexander Albon a dû faire face à des difficultés financières en 2018 pour se faire une place en Formule 2, mais le jeune thaïlandais a finalement réussi à trouver un accord course par course et s’est classé troisième du championnat derrière George Russell et Lando Norris.

Albon a donc très vite attiré l’attention de Red Bull, qui était alors à la recherche d’un nouveau talent à placer chez Toro Rosso en 2019 aux côtés de Pierre Gasly et après le départ de Brendon Hartley.

Alex Albon a donc décroché un baquet chez Toro Rosso cette année et a très vite impressionné par son professionnalisme, alors que le jeune homme n’avait encore jamais piloté une monoplace de Formule 1 avant les premiers essais hivernaux à Barcelone.

Après la pause estivale, c’est la consécration pour Albon, qui est promu chez Red Bull Racing aux côtés de Max Verstappen et en remplacement de Pierre Gasly, rétrogradé chez Toro Rosso.

Depuis son arrivée chez Red Bull à la fin du mois d’août, Alex Albon a marqué 58 points au volant de sa RB15 en seulement six courses, soit presque autant que Pierre Gasly lors de ses douze premières courses avec l’équipe de Milton Keynes [63 points].

Interrogé pour savoir ce qu’il pensait de l’ascension fulgurante d’Alex Albon, Lewis Hamilton ne tarit pas d’éloges sur le pilote Red Bull.

“Arriver en Formule 1 avec toutes les difficultés qu’il a eues dans sa vie – je pense que son histoire est tout à fait intéressante – par rapport à ses adversaires.” a déclaré Lewis Hamilton.

“[Au Mexique], il a fait un arrêt très tôt dans la course, et je ne suis pas tout à fait sûr de savoir pourquoi, mais ils [Red Bull] sont ensuite passé sur une stratégie à deux arrêts et je ne l’ai plus revu après.”

“Mais je pense qu’il a un avenir radieux devant lui. J’espère juste que Red Bull lui apportera le soutien nécéssaire au fil des ans. C’est très important, parce qu’ils expulsent souvent leurs pilotes très rapidement s’ils ne font pas toujours le travail. J’espère qu’il seront bien avec lui.”