Mercedes dévoile la date de présentation de sa F1

L’équipe Mercedes a dévoilé ce mardi la date de présentation de sa monoplace pour la saison 2022; la W13 qui sera pilotée par George Russell et Lewis Hamilton.

L’équipe du constructeur allemand lèvera le voile sur sa nouvelle monoplace le 18 février, au lendemain de la présentation de la nouvelle Ferrari. L’événement sera retransmis en direct depuis le circuit de Silverstone où Mercedes a pris l’habitude de réaliser un shakedown depuis quelques années maintenant lors du lancement de sa nouvelle monoplace.

Concernant le nom de sa monoplace 2022, Mercedes a précisé qu’elle s’appellera « Mercedes-AMG F1 W13 E Performance », l’équipe ayant choisi de conserver le label technologique « E Performance » utilisé sur les noms de produits et les badges de toutes les nouvelles voitures hybrides Mercedes-AMG.

Jusqu’à présent, quatre équipes de la grille ont déjà dévoilé la date de présentation de leur monoplace 2022 : Aston Martin, McLaren, Ferrari et Mercedes donc. Pour le moment, c’est Aston Martin qui présentera son AMR22 en premier (le 10 février).

Dates présentation F1 2022

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Grosjean défend la décision de Masi au GP d’Abou Dhabi

L’ancien pilote de F1 Romain Grosjean estime que Michael Masi, le directeur de course de la FIA, a pris la bonne décision à Abou Dhabi en décembre dernier lors de la dernière manche du championnat du monde 2021.

Le Grand Prix d’Abou Dhabi restera gravé dans les annales du sport en raison de la controverse qui a éclaté à la suite d’une décision du directeur de course Michael Masi qui a envoyé en piste une voiture de sécurité à cinq tours de la fin de l’épreuve.

Avant de relancer la course pour un seul tour, Masi a permis à plusieurs pilotes qui se trouvaient entre les deux leaders de se dédoubler, ce qui a permis à Max Verstappen de se retrouver collé à la Mercedes de son rival pour le dernier tour de la saison.

« Il y a différentes façons de le voir, il aurait été très étrange de ne pas dédoubler ces voitures et d’avoir Lewis en premier, puis Max quatre voitures derrière lors d’un tour pour le championnat du monde. » a déclaré Romain Grosjean ce lundi lors d’une conférence de presse Indycar.

« D’un autre côté, pour Lewis ce n’était certainement pas une bonne décision, mais en tant que fan à la télévision, en tant que spectateur, pour le sport, je pense que Michael Masi a pris la bonne décision. Je ne pense pas qu’il aurait été agréable que le championnat se termine derrière une voiture de sécurité avec les gars séparés en piste par quelques voitures. »

Malgré toute cette controverse, Romain Grosjean estime qu’il est faux de dire que le championnat du monde 2021 s’est joué sur un seul tour à Abou Dhabi : « Je pense qu’il est faux de penser que le championnat du monde s’est joué sur un tour. Il y avait 22 Grands Prix, et si vous regardez toute la saison, vous avez pu voir que Max a eu une crevaison à Bakou, Bottas a percuté Verstappen en Hongrie, il y a eu la course de Silverstone [où Verstappen s’est crashé en début de course]. Je pense qu’à la fin si on regarde combien de points ont été perdus par Verstappen, pas forcément de sa faute, c’est lui qui méritait le plus le championnat. »

« Sur la course d’Abou Dhabi, Lewis maritait davantage le championnat. Il a manqué de chance dans le dernier tour, mais en tant que fan de course, j’ai adoré ce dernier tour et c’était super excitant à regarder. »

Alain Prost « très déçu » du « manque de respect » d’Alpine F1

Le quadruple champion du monde Alain Prost a exprimé sa deception face au « manque de respect » de l’équipe Alpine qui a confirmé ce lundi que le Français ne faisait plus partie de l’équipe.

Ce lundi, Alpine a confirmé que le quadruple champion du monde Alain Prost a quitté son poste de directeur non exécutif. Prost a assumé un rôle de conseiller spécial auprès de Renault en 2017 et est devenu directeur non exécutif deux ans plus tard, restant lorsque l’équipe a été rebaptisée Alpine pour la campagne 2021. Le Français avait un contrat annuel avec Alpine et la direction a décidé de ne pas le renouveler pour 2022.

Quelques heures après la publication de cette information par le site de la Formule 1, Alain Prost a réagi sur son compte Instagram et s’est dit « très déçu » de la façon dont l’annonce a été faite puisqu’il était convenu qu’un communiqué officiel soit publié d’ici quelques jours.

« Je suis très déçu de la façon dont cette nouvelle a été annoncée aujourd’hui ! Il était convenu qu’on l’annoncerait ensemble avec Alpine. Il n’y a aucun respect, désolé ! J’ai refusé l’offre qui m’a été faite à Abou Dhabi pour la saison 2022 à cause d’une relation personnelle et j’avais raison. Aux équipes d’Enstone et Viry, vous allez me manquer ! » a écrit Alain Prost sur Instagram.

Quelques heures plus tard, Alain Prost est rentré un peu plus dans les détails lorsque nos confrères de l’Équipe l’ont interrogé, le Français révélant que sa relation avec le PDG d’Alpine, Laurent Rossi, a été plus que compliquée l’an dernier : « Le désir de Laurent Rossi, c’est d’être seul, de ne pas être pollué par qui que ce soit. » a déclaré Prost.

« Il m’a dit qu’il n’avait plus besoin de conseils. Il a une vraie volonté de mettre beaucoup de monde sur la touche. Laurent Rossi veut toute la lumière. »

En moins d’une semaine, l’équipe Alpine a annoncé les départs de Marcin Budkowski (directeur exécutif) et Alain Prost (directeur non exécutif). On suppose que l’arrivée dans l’équipe de l’Américain Otmar Szafnauer, ancien team principal de l’équipe Aston Martin, sera très prochainement annoncée.

 

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Les essais hivernaux de la F1 ouverts au public à Bahreïn

Le public pourra se rendre à Bahreïn pour assister aux trois dernières journées d’essais hivernaux programmées à la veille de la saison 2022 de Formule 1.

Cette année, les essais hivernaux de la Formule 1 se dérouleront sur deux circuits différents, avec tout d’abord trois premières journées organisées sur le tracé de Barcelone en Espagne du 23 au 25 février, tandis que les trois dernières journées se dérouleront à Bahreïn au Moyen-Orient du 10 au 12 mars. La première manche de la saison 2022 étant programmée une semaine plus tard sur le même circuit.

Concernant les essais hivernaux qui se dérouleront à Barcelone, les organisateurs continuent de jouer le suspense et n’ont pas encore indiqué si le public serait accepté ou pas sur le circuit durant les trois journées d’essais. Mais selon nos informations, il semble peu probable que le public puisse avoir accès au tracé cette année pour les tests de pré-saison. En revanche, le public peut dores et déjà acheter des billets pour le Grand Prix d’Espagne 2022 programmé du 20 au 22 mai à Barcelone.

Concernant Bahreïn, les organisateurs ont confirmé que le public sera accepté dans l’enceinte du circuit durant les tests de pré-saison qui se dérouleront du 10 au 12 mars 2022 : « Les modalités de billetterie et les détails seront annoncés au cours des prochains jours.«  insistent-ils.

Quoi qu’il en soit, vous pourrez de toute façon suivre les essais hivernaux 2022 de la Formule 1 comme chaque année en direct sur F1only.fr. Au total, six journées de tests en live, les news fraîches en provenance des paddocks de Barcelone et Bahreïn et un résumé de chaque journée à la fin de chaque séance de roulage….

McLaren annonce la date de présentation de sa F1 2022

L’équipe McLaren est devenue ce lundi la troisième de la grille après Aston Martin et Ferrari à dévoiler la date de présentation de sa monoplace pour la saison 2022.

La MCL36 (c’est le nom du châssis 2022 de McLaren) sera présentée le vendredi 11 février, soit au lendemain de la présentation de l’Aston Martin AMR22. La présentation aura lieu comme l’an dernier en direct depuis le McLaren Technology Center de Woking à 20h00 (heure de Paris). L’événement, organisé en collaboration avec Sky Sports, sera diffusé en direct via les différents canaux sociaux de l’équipe.

Vous pourrez évidemment retrouver toutes les photos de la MCl36 (ainsi que des autres monoplaces présentées) sur F1only.fr dans la foulée de la présentation.

Présentations F1 2022

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Le PDG de McLaren dénonce certains mécanismes de la F1

Cette année, le plafond budgétaire des écuries est abaissé à 140 millions de dollars contre 145 millions en 2021, mais certaines équipes voudraient voir ce plafond rehaussé, ce qui n’est pas de l’avis du PDG de McLaren.

Alors que les équipes auront l’obligation de disputer toute la saison 2022 en respectant le budget plafonné de 140 millions de dollars, certaines d’entre-elles poussent pour que ce budget soit rehaussé afin de couvrir d’éventuels dommages lors des courses Sprint (six organisées en 2022). Mais le PDG de McLaren, Zak Brown, y est fermement opposé et le fait savoir.

« Nous devons continuer à promouvoir la durabilité économique dans le sport. Certaines équipes cherchent encore des excuses pour relever le plafond des coûts et remporter des championnats du monde avec des chéquiers. Le lobbying continu de certaines équipes pour augmenter le plafond des coûts pour les dommages causés par les courses Sprint en est un exemple permanent. » Déclare Zak Brown dans un billet d’humeur publié sur le site de McLaren.

« L’initiative de la F1 concernant les courses Sprint du samedi a attiré de nouveaux téléspectateurs et à amélioré la visibilité du sport pour élargir sa base de fans dans le monde. Cependant, ces équipes continuent d’exiger une augmentation du plafond des coûts d’un montant démesuré, malgré la preuve évidente que peu de dommages ont été encourus lors de ces courses l’année dernière. »

« Ces équipes semblent incapables d’accepter qu’un plafond budgétaire est dans le meilleur intérêt du sport et ne peuvent pas se défaire de leur habitude de dépenser pour arriver en tête. » Poursuit l’Américain.

Zak Brown, qui n’y va pas de main morte avec certains de ces homologues, pointe du doigt les caprices de certaines écuries, l’Américain dénonçant également l’organisation même de certaines structures, notamment le mécanisme des équipes A et B (Red Bull – Alpha Tauri / Ferrari – Haas – Alfa Roméo / Mercedes – Williams).

« Les règlements, tels qu’ils existent aujourd’hui, sont fortement biaisés en faveur des équipes B/clients, ce qui n’est pas en accord avec le principe de la F1 d’un groupe de véritables constructeurs en compétition les uns avec les autres à armes égales. Cela diminue ce que signifie être une « équipe » de F1 et l’essence de ce sport. »

« La F1 doit être composée de 10 véritables constructeurs, où chaque équipe – à part  pour le partage des unités de puissance et potentiellement des boîtes de vitesse – doit concevoir et produire toutes les pièces qui sont pertinentes pour la performance. Actuellement, il y a trop de diversité dans les modèles économiques entre les équipes. Cet environnement à coûts plafonnés devrait permettre aux équipes de devenir des entités plus reconnaissables à part entière dans le cadre d’un budget réaliste, sans craindre des différences de performance significatives basées sur le montant que chaque équipe peut dépenser. »

« En résumé, la situation actuelle permet aux équipes B d’être sur-compétitives, et aux équipes A d’être sur-compétitives en bénéficiant de l’avantage d’une équipe B. Sans correction, la situation actuelle signifie que toute équipe ayant des ambitions de championnat doit avoir une équipe B en place, ce qui n’est tout simplement pas le cas en Formule 1. »

« En plus de cela, la pression de vote exercée par les équipes A sur leurs équipes B n’est pas compatible avec la promotion d’un sport équitable basé sur le mérite individuel des équipes. Comme je l’ai déjà dit – et ces équipes ne veulent pas l’admettre – il arrive que certaines petites équipes votent contre leurs propres intérêts pour satisfaire les intérêts de leur équipe A. »

Cette longue analyse n’est pas innocente, il s’agit d’un appel du pied destiné à Mohammed Ben Sulayem, le nouveau président de la FIA, élu en fin de saison dernière. Pour Zak Brown, l’énergie dépensée sur l’enquête de la FIA au sujet des conséquences du Grand Prix d’Abou Dhabi devrait être tournée vers la réglementation qui est souvent la cause de ces événements.

« L’élection de Mohammed Ben Sulayem en décembre dernier comme nouveau président de la FIA offre l’opportunité d’une réforme collective du mode de fonctionnement de la Formule 1. Il est évident de se focaliser sur les événements d’Abou Dhabi à la fin de la saison dernière, qui font l’objet d’une enquête de la FIA, mais il s’agissait à mon avis d’un symptôme plutôt que d’une cause. Il y a eu des problèmes systémiques autour de la clarté des règles qui se sont manifestés au cours des deux dernières années, parfois de manière très médiatisée. »

« Une plus grande clarté sur les rôles de la FIA et de la F1 et la nécessité d’un leadership accru du sport seront sans aucun doute à l’ordre du jour pour Mohammed Ben Sulayem et Stefano Domenicali [président de la Formule 1, NDLR] et leurs équipes respectives. Les administrations précédentes ont poursuivi un style de gouvernance essentiellement autocratique, de sorte que pour orienter le sport dans la bonne direction, il était nécessaire d’adopter une approche plus consultative avec les équipes et les parties prenantes. Mais maintenant que le sport a été réinitialisé avec succès, il est nécessaire de revenir à un leadership et une gouvernance plus forts et plus directifs. »

Un sport et des règles dictées en partie par certaines écuries, voile ce que reproche Zak Brown, demandant ainsi à la FIA et à la direction de la F1 d’être plus directives et autoritaires. En effet paradoxalement, les équipes se plaignent ouvertement de certaines règles qu’elles avaient elle même exigées auparavant, on pense notamment au fait d’éviter de terminer un Grand Prix derrière une voiture de sécurité ou encore la possibilité de communiquer (et diffuser) des messages radio au directeur de course afin d’influencer des pénalités.

Alain Prost a quitté son poste de directeur chez Alpine F1

Selon une information rapportée ce lundi par la Formule 1, le quadruple champion du monde Alain Prost a quitté son poste de directeur non exécutif de l’équipe Alpine.

Prost a assumé un rôle de conseiller spécial auprès de Renault en 2017 et est devenu directeur non exécutif deux ans plus tard, restant lorsque l’équipe a été rebaptisée Alpine pour la campagne 2021. Toujours selon la F1, il est entendu que le Français avait un contrat annuel avec Alpine et la direction a décidé de ne pas le renouveler pour 2022.

Plus tôt ce mois-ci, Alpine a également révélé le départ avec effet immédiat de son directeur exécutif, le Polonais Marcin Budkowski, qui supervisait les opérations de l’équipe du côté de Enstone au Royaume-Uni. Le PDG d’Alpine, Laurent Rossi, dirige donc temporairement  l’équipe avant que le nom d’un nouveau directeur soit connu.

A la fin de la saison dernière, Rossi a laissé entendre que d’importants changements au sein de l’équipe se produiraient à la veille de la nouvelle saison, et les départs de Budkowski et Prost sont donc les premiers signes de ces changements.

On s’attend à ce que l’ancien team principal d’Aston Martin, Otmar Szafnauer, soit bientôt confirmé par Alpine au poste de directeur, alors que l’arrivée de l’Américain au sein de l’écurie du constructeur français pourrait être accompagnée d’un ou plusieurs sponsors, dont BWT, une entreprise autrichienne de fabrication de systèmes de traitement de l’eau.

Alonso se laisse « trois ou quatre courses » pour être au top en 2022

Fernando Alonso ne pense pas que le pilotage de la nouvelle génération de monoplaces en Formule 1 en 2022 demandera plus d’efforts aux pilotes et n’a donc pas prévu une préparation spéciale à la veille de la nouvelle saison.

Pour sa deuxième saison en Formule 1 depuis son grand retour en 2021 avec l’équipe Alpine, Fernando Alonso – comme tous les autres pilotes – va découvrir la nouvelle génération de monoplaces au mois de février lors des premiers essais hivernaux à Barcelone.

Lorsqu’on a demandé à Alonso avant la trêve hivernale s’il prévoyait une préparation spéciale avant de s’attaquer à ces nouvelles machines, le double champion du monde a répondu : « Honnêtement, je ne pense pas que ce sera différent [le pilotage des nouvelles F1]. Je pense que cela dépendra davantage des performances de nos voitures et du travail réalisé sur le simulateur, du travail lors des essais hivernaux. »  a déclaré Alonso, cité par le site du championnat.

« Éventuellement, après trois ou quatre courses, vous serez au top de la voiture, au top du règlement, et après, c’est juste les performances de la voiture qui dicteront les résultats que vous avez…Donc, en termes d’adaptation, je ne pense pas qu’il y aura une grande différence. Il s’agira juste d’un travail plus difficile et plus acharné que n’importe quel autre hiver, car nous devrons passer un peu plus de temps dans le simulateur et avec l’équipe. »

L’Espagnol a cependant concédé qu’être le pilote le plus âgé sur la grille (40 ans) signifie qu’il devra s’entraîner différemment de ses jeunes pairs et peut-être faire plus d’efforts pour maintenir sa forme physique : « Évidemment, je ne m’entraine pas de la même manière à 40 ans qu’à 23 ans. Vous devez vous entrainer plus, vous devez vous étirer davantage, vous devez avoir une routine alimentaire différente, faire beaucoup d’autres choses pour être dans la même forme, avec la même force, donc je suis prêt à le faire. Je veux être aussi fort que possible, et je sais que je vais devoir m’entrainer et faire plus que les autres pilotes, parce que oui, je suis plus âgé qu’eux. »

L’électrification n’est pas « la seule réponse » pour l’avenir de la F1

Le directeur technique de la Formule 1, Pat Symonds, estime qu’un élément électrique dans l’unité de puissance d’une F1 est primordiale, mais a déclaré qu’il est peu probable que la partie électrique l’emporte sur le thermique à l’avenir.

La nouvelle formule d’unité de puissance est toujours en discussion pour son lancement proposé en 2026, avec des négociations en cours sur la composition de la façon dont les moteurs seront alimentés en Formule 1 à l’avenir. L’objectif pour le sport est toujours de devenir plus durable, avec un l’ambition d’organiser des week-ends de Grand Prix entièrement durables d’ici 2025, alors que l’objectif final est d’être zéro carbone en 2030.

Pat Symonds pour sa part a reconnu le rôle de l’énergie électrique dans les futures règles moteur, mais a déclaré qu’il est probable que la Formule 1 ira plus loin vers sa formule hybride : « Je ne suis pas totalement convaincu que l’électrification soit la seule réponse. C’est une partie très, très importante de la réponse, cela ne fait aucun doute, et je pense que c’est probablement la réponse idéale dans un environnement urbain. » a déclaré Symonds à  BlackBook Motorsport.

« Mais je pense que ce que nous pousserons toujours, c’est que ce n’est pas la seule réponse. Il y a plusieurs parties dans un avenir à faible émission de carbone et nous devons être pleinement engagés dans ce que sont ces parties. Peu importe ce qu’elles sont, nous devons juste être là. »

« Nous allons certainement augmenter notre hybridation. Notre prochaine formule ne sera peut-être pas exactement 50-50 pour la puissance du moteur à combustion interne et la puissance électrique, mais certainement pas très loin. Et en nous engageant dans ce secteur de la technologie, nous le ferons avancer. »

Symonds admet cependant que la forte visibilité de la Formule 1 signifie que tout échec sera rapidement mis en évidence : « Nous avons dû fixer des objectifs assez difficiles parce que nous sommes un sport tellement public – et vous savez, c’est un peu une arme à double tranchant. Je suis assez contrarié quand je vois les mots « énergivore » juste à côté de la Formule 1 et nous le voyons si souvent dans la presse populaire, alors qu’en réalité nous sommes tout sauf ça. »

« Le débat est maintenant de nous assurer de savoir comment nous contribuons à réduire le changement climatique en contribuant aux technologies qui aideront notre planète. » conclut Symonds.

Pour rappel, à partir de la saison 2026 de Formule 1, la règlementation concernant les unités de puissance sera basée sur quatre piliers fondamentaux : conserver le moteur 1,6L V6 actuel, augmenter la puissance électrique disponible sur la partie hybride à 350W, éliminer le MGU-H et introduire un plafond des coûts par unité de puissance.

Tous ces points seront bien évidemment discutés aux cours des prochains mois entre la FIA, la F1, les constructeurs déjà présents en Formule 1 (Mercedes, Ferrari, Renault..) et ceux souhaitant rejoindre la catégorie reine d’ici 2025, notamment le groupe Volkswagen qui ne cache plus son intention de venir jouer dans la cour des grands avec des concurrents tels que Mercedes ou Ferrari…

Ferrari dévoile la date de présentation de sa F1 2022

La Scuderia Ferrari a dévoilé la date de présentation de sa F1 2022 avec laquelle l’équipe italienne participera au championnat du monde cette année.

Ferrari est la deuxième équipe de la grille à annoncer la date de présentation de sa monoplace après Aston Martin (10 février). L’écurie de Maranello pour sa part a choisi de dévoiler sa nouvelle arme le 17 février 2022. Hormis la date de l’événement, Ferrari n’a pas dévoilé plus de détails et on ne sait pas encore où sera présentée cette nouvelle monoplace, mais ce devrait être comme les années précédentes lors d’un événement diffusé en ligne et en direct.

Pour rappel, les premiers essais hivernaux sont programmés à Barcelone du 23 au 25 février 2022, tandis que les équipes prendront ensuite la route vers Bahreïn où se déroulera la deuxième partie de ces essais de pré-saison du 11 au 13 mars.

Dates présentation F1 2022

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Vettel a pris beaucoup de plaisir à se battre de nouveau avec Alonso

Sebastian Vettel admet qu’il n’a pas connu une première saison facile avec Aston Martin en 2021, et le quadruple champion du monde s’attend à une bien meilleure saison 2022 avec l’arrivée des nouvelles monoplaces.

Vettel a rejoint Aston Martin en provenance de Ferrari pour la saison 2021. Et alors qu’il a réussi à décrocher un podium au Grand Prix d’Azerbaïdjan et a terminé P2 au GP de Hongrie – avant d’être disqualifié pour une irrégularité de carburant – Sebastian Vettel n’aura marqué que 43 points au total pour terminer 12e du classement l’an dernier.

Lorsqu’on lui a demandé si sa première campagne avec Aston Martin s’est déroulée comme il l’avait prévu, l’Allemand a répondu : « Oui et non. Je pense que l’équipe est géniale, j’aime vraiment travailler avec cette équipe, et évidemment, cela a été un grand changement [par rapport à Ferrari]. » a-t-il déclaré, cité par le site du championnat.

« Mais en termes de résultats, l’équipe et moi-même espérions plus. Je pense que nous avons été assez durement touchés par les changements de réglementation car l’équipe avait une super voiture en 2020 mais pas en 2021. Donc, nous avons fait ce que nous pouvions. »

« Il y a eu des hauts et des bas, mais nous avons de grands espoirs [pour 2022] avec la nouvelle voiture, les nouvelles règlementations et l’équipe qui grandit et, espérons-le, se renforce. »

En guise de consolation, le pilote Aston Martin a tout de même reçu le Overtake Award récompensant le pilote ayant réalisé le plus grand nombre de dépassements au cours de la saison. En prenant régulièrement le départ des Grands Prix depuis le milieu de peloton, Vettel a dû dépasser beaucoup de pilotes tout au long de la saison et s’est même amusé avec son ancien rival pour le titre Fernando Alonso : « Cela a été une longue saison, il y a eu beaucoup de dépassements. Nous avons eu des séances de qualifications qui ne se sont pas déroulées dans notre sens, et donc nous avons dû nous frayer un chemin en course, parfois avec plus de succès que d’autres. » a-t-il expliqué.

« Mais j’ai apprécié. Le milieu de peloton est plus serré, et évidemment, me battre avec Fernando [Alonso] a été très spécial. Cela fait un bon moment que nous nous battons et certains souvenirs sont revenus, et la dernière fois que nous nous sommes vraiment battus, c’était pour le championnat. C’était très amusant, mais nous visons évidemment à être un peu plus haut sur la grille l’année prochaine et à nous battre pour…de plus gros trophées. » conclut Vettel.

Max Verstappen abandonne aux 24 Heures du Mans Virtuelles

La tentative de Max Verstappen de remporter les 24 Heures du Mans Virtuelles s’est soldée par un échec après le crash dont a été victime le Néerlandais ce samedi soir.

L’équipe de Max Verstappen – Redline – a été battue pour la pole position pour seulement 0,002 seconde, mais a réussi à s’emparer de la tête de la course en prenant un avantage d’environ une minute sur son poursuivant à la septième heure de course. Cependant, en entrant dans la dernière chicane du tracé de la Sarthe, Max Verstappen a perdu le contrôle de son bolide en tapant un peu fort sur un vibreur et a terminé sa course contre un mur de pneus, mettant un terme à ses efforts et à ceux de son équipe.

« Les courses d’endurance peuvent parfois être cruelles. Néanmoins, il y a eu un effort incroyable de la part de toutes les personnes impliquées. Le rythme de notre n° 123 était tout simplement spectaculaire. Nous reviendrons. » a twitté l’équipe Redline après l’abandon de Max Verstappen.

Des EL1 et des essais privés en F1 pour Pourchaire en 2022

Le team principal de l’équipe Alfa Romeo a confirmé que le Français Théo Pourchaire participera à des essais libres en Formule 1 au cours de la saison 2022 en parallèle de ses activités en F2.

Théo Pourchaire était largement pressenti pour occuper un baquet chez Alfa Romeo en F1 en 2022 après une première saison réussie en Formule 2 en 2021. Mais finalement, l’équipe suisse a préféré titulariser le Chinois Guanyu Zhou aux côtés de Valtteri Bottas pour cette saison 2022, alors que le jeune français a signé une prolongation de contrat avec l’équipe ART en F2 pour une saison supplémentaire.

Fred Vasseur, team principal de l’équipe Alfa Romeo, a insisté sur le fait qu’il aurait été peut-être un peu trop « risqué » de titulariser Pourchaire en Formule 1 après une seule saison passée en F2 : « Il a gagné cette saison [2021] à Monaco mais…la voiture est tellement complexe et nous n’avons que six journées d’essais avant la saison [2022] – cela signifie qu’il aurait été, de mon point de vue, trop risqué, trop difficile de franchir le pas maintenant. » a déclaré Vasseur.

« C’est bien mieux de se concentrer sur le championnat en F2 et on verra à l’avenir. Il a fait une fantastique [première] saison en F2…mais nous devons aussi garder à l’esprit qu’il y a dix-huit mois, il était en F4 et que le pas entre la F4 et la F3 était énorme. »

Vasseur a toutefois confirmé que Pourchaire aura un rôle plus important chez Alfa Romeo cette saison avec la possibilité de rouler en EL1 et participer à quelques essais privés au cours de la saison : « Théo fera certainement des EL1. Nous ferons quelques journées de tests pour essayer de le préparer pour l’avenir. Mais encore une fois, lorsque vous faites le championnat en F2, le plus important est de gagner le championnat et non de préparer l’avenir ou quelque chose comme ça, et je lui demanderai d’être champion de F2. »

Pour rappel à partir de la saison 2022, les équipes devront donner au moins deux séances d’essais libres à des jeunes pilotes lors des EL1. Ces pilotes devront obligatoirement être considérés comme « débutants ».

Limoger Masi ne résoudra pas les problèmes de la F1, prévient Brundle

L’ancien pilote de Formule 1, Martin Brundle, ne pense pas que le fait de licencier Michael Masi, actuel directeur de course de la FIA, résoudra tous les problèmes du sport.

Tout au long de la saison 2021, la FIA et la F1 ont été critiquées pour des décisions jugées incohérentes de la part des commissaires sportifs, alors que Michael Masi a cristallisé l’attention sur lui lors de la dernière manche de la saison lorsqu’il a pris la décision d’envoyer en piste une voiture de sécurité à cinq tours de la fin du Grand Prix d’Abou Dhabi et a permis aux pilotes se trouvant entre les deux leaders de se dédoubler avant de relancer la course pour un seul tour.

Au volant d’une Red Bull équipée de pneus neufs, Max Verstappen a alors réussi à dépasser le leader Lewis Hamilton lors de cet ultime tour de course et a décroché son premier titre mondial à l’âge de 24 ans devant un Lewis Hamilton médusé.

A la suite de cette finale de la saison 2021 très controversée, la FIA a lancé « un exercice d’analyse détaillée et de clarification pour l’avenir avec toutes les parties concernées ». Cette question sera donc discutée et abordée avec toutes les équipes et pilotes pour tirer les leçons de cette situation et la clarté à fournir aux participants, aux médias et aux fans sur la réglementation en vigueur pour préserver le caractère compétitif du sport tout en assurant la sécurité des pilotes et des officiels. Ce n’est pas seulement la Formule 1 qui peut bénéficier de cette analyse, mais aussi plus généralement tous les autres championnats du circuit FIA. Des décisions sont attendues au mois de mars lors du prochain Conseil Mondial du Sport Automobile programmé à Bahreïn avant la première manche de la saison 2022.

Depuis le Grand Prix d’Abou Dhabi, les rumeurs (complétement infondées) suggèrent que la FIA aurait déjà limogé son directeur de course Michael Masi (à lire ici pour mieux comprendre), mais faire porter toute la responsabilité de cette affaire sur un seul homme ne serait pas la solution, c’est en tout cas ce que pensent bon nombre d’observateurs comme Martin Brundle : « Ce dont je suis absolument certain, c’est que virer Michael Masi ne résoudra pas le problème. C’est un travail bien trop important pour une seule personne, et avec une saison de 23 courses, cela ne fera que croitre. » a déclaré Brundle à Sky Sports.

Brundle estime que la meilleure façon de garantir la cohérence dans la prise de décision est de répartir les responsabilités de Masi entre de nombreuses personnes : « Lorsqu’on regarde en arrière avec 16-18 courses pour Charlie [Whiting, ancien directeur de course de la FIA décédé en 2019] et Herbie [Blash, son adjoint], Charlie avait l’habitude de commencer la course et Herbie était effectivement le directeur de course jusqu’à ce que Charlie revienne de la cabine de départ près de la grille. »

« Ils avaient tout sous contrôle, mais cela ne fait que croître de façon exponentielle, donc Masi s’il reste a besoin de beaucoup de soutien autour de lui et je soupçonne que c’est ce qu’ils envisagent en ce moment. Et qui voudrait se mettre réellement à sa place en ce moment ? » conclut Brundle.

Vous l’avez compris, la situation est bien plus compliquée qu’elle n’y parait et faire porter la responsabilité sur un seul homme ne serait effectivement pas la solution…

La perte d’appui au départ : l’un des aspects les plus difficiles à maîtriser pour Schumacher

Le départ d’un Grand Prix de Formule 1 a été l’un des aspects les plus difficiles à appréhender pour Mick Schumacher lors de sa première saison en catégorie reine du sport automobile. 

L’Allemand – champion 2020 de Formule 2 – a fait ses débuts en Formule 1 en 2021 avec la petite équipe Hass – écurie cliente de Ferrari. Alors que l’équipe américaine a fait le choix de ne pas développer sa monoplace 2021 pour concentrer toutes ses ressources sur sa F1 2022, le jeune Mick Schumacher et son coéquipier Nikita Mazepin ont dû apprendre le métier en fond de peloton au volant d’une monoplace très peu compétitive.

Abonné aux places de fond de grille, Schumacher a révélé que le départ en F1 a été l’aspect le plus difficile à maîtriser pour lui car sa monoplace chargée en essence, avec des pneus froids et surtout évoluant dans un air très sale derrière d’autres monoplaces, peut perdre jusqu’à 100% de son appui aérodynamique en arrivant au premier virage.

Lorsqu’on lui demande dans quel domaine il a eu le plus de mal en 2021, le pilote Haas a répondu : « Probablement, toutes les phases de départ.  La voiture est extrêmement vulnérable à ce moment-là. A Monaco par exemple, vous perdez presque 100% d’appui. » a expliqué Mick Schumacher à nos confrères de AMUS.

« Vous ne pouvez pas imaginer cela lorsque vous êtes débutant, vous entrez dans le virage [le premier] à plein régime durant les essais, et dans la mêlée au départ, vous tirez soudainement tout droit. Il faut en faire l’expérience et apprendre de ces situations. »

Mick Schumacher participera en 2022 à sa deuxième saison en catégorie reine. L’Allemand fera toujours équipe avec le Russe Nikita Mazepin cette année.

F1 2022 : vers le retour de la suspension à tirants ?

Aston Martin a été la première équipe à annoncer la date de présentation de sa monoplace pour la saison 2022, donnant à tous rendez-vous le 10 février. L’attente de la présentation des nouvelles monoplaces est de plus en plus éprouvante pour les fans, et les premières rumeurs sur ce que pourraient être les lignes directrices techniques que nous verrons sur les monoplaces de la nouvelle génération commencent à être visibles.

D’importantes nouvelles concernant le châssis et le moteur ont également été communiquées en ce début d’année, Mercedes ayant procédé au premier allumage de son groupe motopropulseur 2022, tandis qu’AlphaTauri et Haas ont réussi le crash-test, les deux équipes ayant donc homologué leur châssis 2022.

Depuis quelques années, la présentation des monoplaces se fait exclusivement en ligne (encore plus depuis 2020, crise sanitaire oblige), à travers des photos ou des rendus numériques pour montrer la livrée et les sponsors, mais qui en même temps cachent subtilement les formes aérodynamiques définitives des monoplaces. Cet aspect pourrait être davantage mis en évidence avec les présentations des monoplaces 2022, car beaucoup d’équipes ne voudront pas montrer leurs « secrets » aux concurrents avant de pouvoir prendre la piste pour les essais hivernaux. L’espoir est que nous n’aurons pas de présentations de voitures complétement différentes de celles que nous verrons ensuite à Barcelone et à Sakhir lors des essais de près-saison.

Toutefois, un cliché publié par l’équipe McLaren il y a quelques jours a déjà permis de recueillir des informations intéressantes sur certains choix de conception des ingénieurs.

Outre la forme de l’admission d’air, conventionnelle pour les monoplaces équipées d’un moteur Mercedes, on remarque le large cockpit à l’avant du châssis, qui permet aux ingénieurs d’accéder aux réglages des éléments de suspension qui sont dans une disposition à tirants. Cette photo du châssis publiée par McLaren ne ferait donc que confirmer les spéculations; à savoir un abandon des suspensions à poussoirs pour une conception à tirants.

En 2021, lorsque McLaren utilisait la suspension à poussoirs, l’accès aux ressorts et aux barres antiroulis se faisait par le retrait de la trappe de courtoisie, le troisième amortisseur étant situé au sommet de la carrosserie. Dans une suspension à tirants, la disposition est essentiellement inversée à 180° par rapport à une vue de face, et le troisième amortisseur se trouvera donc sur la partie la plus basse du châssis (bon point pour le centre de gravité). La décision de revenir à des suspensions à tirants serait dictée par les éxigences mécaniques et aérodynamiques, car la section du châssis abaissée par rapport à 2021 et l’introduction de pneus à épaulement réduit avec des jantes de 18 pouces de diamètre seraient plus compatibles avec une disposition à tirants.

Depuis les années 2010, toutes les équipes ont adopté ce système à l’arrière, tandis qu’à l’avant, le choix global a toujours été un système à poussoirs, sauf pour Ferrari (2013, 2014, 2015) et McLaren en 2013. Selon certaines sources, il semble que Ferrari soit également certaine de passer sur un système de suspension à tirants. Il sera également interessant de voir si ce choix sera commun à toutes les équipes de la grille ou bien si certaines insisteront sur la disposition à poussoirs de 2021.

Un autre détail non négligeable que l’on pouvait voir sur la photo publiée par McLaren, est la disposition des sidepods, qui sera finalement assez différente de la philosophie des monoplaces de 2021. Selon le règlement, les cônes qui font partie de la structure de protection contre les chocs latéraux seront plus bas qu’en 2021, ce qui implique l’abandon du design que l’on trouvait sur les monoplaces de la saison dernière.

Pour des raisons aérodynamiques, la prise d’air du radiateur avait été déplacée au-dessus de la structure d’impact latéral (un choix introduit par Ferrari en 2017), de manière à augmenter le flux d’air vers le haut du fond plat. Avec les voitures 2022, le fond plat ne sera plus plat, mais la partie inférieure abritera les deux grands conduits venturi, qui permettront de générer la majeure partie de l’appui. Avec le déplacement du cône supérieur vers le bas, il y aura alors un retour à un choix plus conventionnel, avec les entrées d’air situées sous la structure de protection.

D’un point de vue aérodynamique, cette zone est très libre dans le règlement, par rapport à toutes les autres macro-zones où le règlement a imposé des limites très strictes, ne laissant aucune place à de nombreuses interprétations. La forme des côtés en direction de l’arrière pourrait encore avoir une forme descendante, pour dynamiser davantage le diffuseur à l’arrière. Les fentes d’air pour la sortie d’air chaud à l’arrière des radiateurs seront également en arrière.

En vertu de la réglementation entrée en vigueur en 2009, les « ouïes » avaient disparues, car la majeure partie de la dissipation de la chaleur se faisant à l’arrière du capot moteur. Avec le lancement des monoplaces de la nouvelle ère en mars, certains choix techniques vus en F1 par le passé pourraient donc revenir.

Ricciardo explique pourquoi il est si fier de sa victoire à Monza en 2021

L’Australien Daniel Ricciardo a révélé que sa victoire au Grand Prix d’Italie 2021 a été le moment dont il a été le plus fier au cours de sa première saison disputée avec l’équipe McLaren.

Daniel Ricciardo a connu un début de saison assez compliqué chez McLaren en 2021, notamment parce que l’Australien n’a pas réussi à adapter immédiatement son style de pilotage à la MCL35M. Cependant, Ricciardo est revenu sur la plus haute marche d’un podium en F1 dans la deuxième partie de la saison grâce à sa victoire au Grand Prix d’Italie sur le tracé de Monza, cette course ayant été élue « la meilleure » de la saison dernière par les fans lors d’un sondage sur le site de la Formule 1.

Lorsqu’on lui a demandé quel était le moment dont il était le plus fier lors de la saison 2021, l’Australien a naturellement répondu : « C‘est dur. Même si je voulais dire autre chose que Monza, comme Austin par exemple, qui a été un week-end vraiment amusant et j’ai obtenu un top cinq en course, je ne peux tout simplement pas. Je dois dire Monza ! »

« Mais ce n’est pas seulement parce que j’ai gagné la course. C’est plus le fait que je suis sûr que 99 % des gens n’auraient pas misé sur moi pour que je gagne une course cette année, c’est pourquoi je suis le plus fier de ce moment. J’ai trouvé un moyen de surmonter certains des bas et de tirer le meilleur parti de l’opportunité lorsqu’elle s’est présentée. »

Lorsqu’on lui demande quels sont ses regrets après sa première saison passée chez McLaren, Daniel Ricciardo a répondu : « Pour moi, certains des mauvais jours de cette année, ce n’était pas faute d’avoir essayé, donc d’une certaine manière, je ne regrette rien. »

« Je n’ai pas l’impression que j’aurais pu être plus fort. Si j’avais l’impression de ne pas avoir tout donné, alors j’aurais peut-être des regrets, mais ce n’est pas le cas. Donc oui, je n’ai pas de regrets, juste des souvenirs. »

Daniel Ricciardo a terminé à la huitième place au championnat du monde des pilotes 2021 avec 115 points inscrits en 22 courses.

Williams avait un contrat « étanche » avec George Russell

George Russell a révélé que son contrat avec l’équipe Williams était si « étanche » qu’il n’y a finalement jamais eu de discussion pour éventuellement rejoindre l’équipe Mercedes plus tôt qu’en 2022.

George Russell a débuté sa carrière en Formule 1 avec l’équipe Williams – alors que sa carrière est gérée par Toto Wolff, actuel patron de Mercedes.  En 2022, après trois saisons disputées avec Williams, Russell roulera pour Mercedes aux côtés du septuple champion du monde Lewis Hamilton.

Bien que certains estiment qu’il aurait dû avoir cette opportunité plus tôt dans sa carrière, George Russell a révélé que son contrat avec Williams était si étanche qu’il n’y avait finalement aucun moyen de sortir de cet accord plus tôt : « Il s’agit de discussions qui n’ont même pas vraiment eu lieu parce que nous savions à quel point le contrat [avec Williams] était étanche. » a expliqué George Russell dans le podcast de Motor Sport Magazine.

« Les contrats…Mercedes a créé le contrat et a travaillé avec Williams en mon nom, donc ils savaient que Williams avait tout le pouvoir. Il n’y a eu aucun mouvement, parce que Claire [Williams, l’ancienne patronne de l’équipe] avait une très bonne affaire de son côté, car elle avait tout le pouvoir. Williams était le dernier baquet [disponible] en Formule 1. C’était ça où je n’étais pas en F1. Ils pouvaient donc vraiment resserrer le contrat, et tout était en faveur de Williams. »

« Évidemment, vous souhaitez toujours avoir un peu de flexibilité, car personne ne savait vraiment comment l’équipe se comporterait. Mais nous avions confiance à l’époque que l’équipe reviendrait à de meilleurs résultats. »

Malgré tout, Russell ne regrette absolument pas de ne pas avoir été signé par Mercedes plus tôt, le Britannique estimant que ces trois années au sein d’une équipe du fond de grille l’ont rendu plus fort : « J’étais prêt à faire trois ans là-bas, je pensais que ce serait vraiment bon pour mon développement et au fur et à mesure que les choses se sont déroulées, je pense que cela a été très bon pour mon développement. »

Red Bull présentera sa F1 2022 lors d’un événement interactif

L’équipe Red Bull a révélé les premiers détails de l’événement de lancement de sa monoplace de la saison 2022; la RB18.

L’écurie de Milton Keynes n’a pas encore dévoilé la date de présentation de sa F1 2022, mais a révélé que la RB18 sera dévoilée lors d’un événement en ligne utilisant une « technologie innovante » qui devrait permettre aux fans de personnaliser le flux de plusieurs façons.

Les fans pourront choisir entre Max Verstappen ou Sergio Perez pour cette présentation ou encore choisir la langue, tout en leur permettant de diffuser l’événement sur leurs propres réseaux sociaux. Cependant, les places seront limitées et seuls quelques fans pourront bénéficier d’un lancement personnalisé, l’équipe Red Bull ayant organisé un concours pour choisir une poignée de gagnants.

Pour participer, vous devez cliquer sur ce lien et entrer vos données personnelles ainsi que celles de vos réseaux sociaux. Les gagnants, ainsi que la date de l’événement seront annoncés par l’équipe en temps voulu.

https://twitter.com/i/status/1482002930274381826

Wolff : le départ d’Hamilton serait « une mise en accusation » de la F1

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a admis que la controverse du Grand Prix d’Abou Dhabi ne sera pas oubliée de si tôt au sein de son équipe.

Après la finale très controversée de la saison 2021 disputée à Abou Dhabi, le pilote Mercedes Lewis Hamilton a disparu des radars, notamment parce que le Britannique semblait se diriger vers un huitième titre mondial en Formule 1 avant que le directeur de course de la FIA, Michael Masi, ne prenne des décisions qui changeront finalement la fin de l’histoire.

« Cela ne sera jamais oublié parce que ce qui est arrivé à Lewis était tout simplement mal. Il était imbattable ce jour-là, jusqu’à ce que la direction de course ait grillé les fusibles et décidé de trois violations de règles. » a déclaré Toto Wolff lors d’un entretien avec le média autrichien Krone.

« C’est juste difficile à comprendre, ce sera toujours là, même si Max Verstappen est un digne champion du monde. Mais ce jour-là, l’un était meilleur que l’autre – et il n’a pas gagné. »

Lorsqu’on lui demande comment va Lewis Hamilton – qui s’est muré dans le silence depuis le Grand Prix d’Abou Dhabi – Wolff a répondu : « Peu importe l’obstacle qu’il a rencontré, il a su toute sa vie qu’il devait parler sur la piste de course. Mais c’est incroyablement difficile pour lui jusqu’à ce qu’il ait trouvé un moyen de comprendre le bien et le mal. Cela prend juste du temps. »

Lorsqu’on lui demande si Hamilton stoppera sa carrière, comme Wolff a pu le suggérer après Abou Dhabi, l’Autrichien répond : « J’espère vraiment que nous le reverrons. C’est la partie la plus importante de notre sport. Ce serait une mise en accusation pour l’ensemble de la Formule 1 si le meilleur pilote décidait d’arrêter à cause de décisions scandaleuses. »

Enfin, lorsqu’on lui demande à quel moment il pense revoir Hamilton en personne, Wolff a répondu : « Au plus tard en février – et certainement pas pour boire de la Tequila. J’en ai eu assez à Abou Dhabi. »