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Romain Grosjean a admis qu’il a tenu des propos qu’il n’aurait peut-être pas dû avoir ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix de Hongrie.

Interrogé sur son avenir en F1 ce jeudi à Budapest, le Français Romain Grosjean a voulu « se débarrasser de l’éléphant dans la pièce » et a lui-même soulevé la question que tout le monde se pose dans le paddock depuis plusieurs semaines.

« Il y a beaucoup de points d’interrogation. » a déclaré Romain Grosjean concernant son avenir en Formule 1.

« Débarrassons-nous de l’éléphant dans la pièce, Haas va-t-elle être ici l’année prochaine ou pas? C’est évidemment la question. »

« Quels sont les autres endroits disponibles? De toute évidence, le marché a été secoué assez rapidement cette année avec l’annonce de Ferrari [avec Sebastian Vettel remplacé par Carlos Sainz Jr.] et les annonces suivantes, donc nous verrons quelles sont les opportunités. »

« Personnellement, je verrai aussi ce que j’aimerais faire et ce que j’ai envie de faire à l’avenir. Il faut regarder un peu, mais aussi ne pas tout précipiter, et voir comment les choses se passent. »

Mais ce vendredi, le directeur de l’équipe Haas a répondu indirectement à son pilote en estimant que le Français avait parlé au nom de l’équipe sans pour autant connaître le dossier.

« Je pense que sa réponse était une mauvaise réponse. » a déclaré Guenther Steiner à Sky F1.  « Parce qu’on lui a demandé ce qu’il allait faire, et il a parlé au nom de l’équipe. »

« Je pense que l’éléphant est dans sa chambre, pas dans notre chambre. Nous savons ce que nous voulons faire, et si nous voulons être ici ou non, cela ne sera décidé qu’une fois que nous aurons signé les Accords Concorde. »

« Tout est en route pour que cela se produise. Je suis toujours confiant que nous serons ici. Je pense donc que l’éléphant doit sortir de la pièce et entrer dans la chambre de Romain. »

Finalement, en fin de journée Romain Grosjean a admis qu’il n’aurait pas dû tenir ces propos et affirme avoir déjà résolu le problème avec son équipe.

« Non je n’aurais pas dû dire ça. » a t-il déclaré ce vendredi soir. « Et non, ce n’était pas pour un nouvel épisode des aventures de l’écurie pour Netflix. Je suis désolé et tout a été aplani avec l’équipe. Tout va bien. »

Malgré le fait que les pilotes Renault n’ont pas signé le moindre chrono en EL2 en raison de la pluie ce vendredi, la confiance est de mise au sein de l’équipe du constructeur français après une belle prestation la semaine dernière lors des qualifications du Grand Prix de Styrie disputées sous la pluie.

Dans l’optique de disputer justement des qualifications sous la pluie ce samedi, Renault n’a pas jugé utiles de faire sortir ses deux pilotes aujourd’hui en EL2 afin d’économiser des trains de pneus pour la suite du week-end à Budapest.

« Nous avons réalisé une excellente séance matinale avec nos deux pilotes en composés durs et médiums, principalement avec une faible charge d’essence, mais aussi un peu plus de carburant sur la fin. » nous explique Ciaron Pilbeam, Ingénieur de course en chef chez Renault F1.

« Nous avons effectué une grande partie de notre plan du vendredi. C’était assez détrempé cet après-midi. Cela allait avec les pneumatiques pluie, mais c’était trop mouillé pour les intermédiaires. »

« Face à la possibilité d’une qualification et d’une course sur une piste humide, de nombreuses équipes économisent des pneus pluie au cas où ils seraient nécessaires pour la suite du week-end. »

« Malgré les conditions météorologiques, nous avons connu une bonne journée. Nous étions à l’aise quand il pleuvait la semaine dernière en Autriche et nous serons prêts à rouler sous la pluie s’il le faut ce week-end. »

Le classement des EL1

Mercedes se dit très surpris par le niveau de compétitivité de sa W11 sur le circuit du Hungaroring de Budapest, alors que le meilleur temps des EL1 a été signé ce vendredi matin par Lewis Hamilton avec des pneus Durs montés sur sa monoplace.

Si c’est bien Sebastian Vettel au volant de sa Ferrari qui a signé le meilleur temps des EL2 cet après-midi sous la pluie, la séance la plus représentative reste celle du matin avec un Lewis Hamilton impressionnant au volant d’une Mercedes équipée de pneus Durs.

« La première session a été plutôt bonne. Nous avons exécuté une stratégie de pneus inhabituelle avec les pneus tendres en premier et les pneus plus durs en second. » nous explique Andrew Shovlin, directeur de la performance chez Mercedes.

« Cela était motivé par le fait que nous étions les plus intéressés par les informations sur les longs relais sur Medium et Dur et avec une deuxième séance d’essais humide sur nos prévisions, cela semblait le meilleur moyen d’être sûr d’obtenir les données dont nous avions besoin. »

« La voiture fonctionnait bien; les deux pilotes étaient satisfaits de l’équilibre sur les Tendres et c’était assez facile de mettre les pneus en température. »

« Nous avons été surpris de notre compétitivité avec Lewis sur le pneu Dur et Valtteri sur les gommes Médiums. ils ont tous deux réussi à battre leurs temps précédents et se sont classés premier et deuxième dans l’ordre. »

« Vous ne connaissez jamais les charges de carburant et les modes moteur des autres avant les qualifications, mais nous semblons avoir pris un bon départ. »

« Le rythme sur les longs relais semblait bien et comme nous l’avions vu l’année dernière, le Soft ne semble pas être un bon pneu de course. »

« La deuxième session n’était pas idéale pour apprendre. Avec Valtteri, nous avons vérifié le pneu pluie mais nous ne voulions pas faire beaucoup de tours. »

« Nous avons ensuite monté les Intermédiaires en fin de session sur les deux voitures, mais ils pourront être utilisés demain pour la dernière séance d’essais. »

« Le temps semble assez instable pour le reste de l’événement ce qui va garder tout le monde sur leurs gardes. »

Le classement des EL1

Le directeur de l’écurie Ferrari, Mattia Binotto, est bien conscient que les résultats obtenus par son écurie au cours des deux premières courses de l’année ne sont pas satisfaisants, mais le Suisse rappelle que la réponse mettra un certain temps à arriver.

Les pilotes Ferrari doivent essayer de tirer le meilleur parti d’une monoplace « ratée » en ce début de saison, et malgré l’introduction de quelques mises à jour le week-end dernier en Autriche et d’autres ce week-end en Hongrie, Binotto estime qu’il faudra encore un peu de temps pour que la SF1000 devienne une monoplace compétitive.

« Ce ne sera pas une réponse immédiate, ce n’est pas simple. Je pense que l’écart par rapport aux premiers est évident, donc, ce n’est pas quelque chose que nous allons pouvoir résoudre en deux jours. » explique Mattia Binotto au micro de Canal+.

« Je crois que pour nous le plus important est de comprendre l’origine de la débâcle – si on peut appeler ça comme ça. »

« Nous devons vraiment faire en sorte que dans le futur ce genre de chose ne se passe plus. Il faut qu’on y réfléchisse, qu’on comprenne quoi changer éventuellement dans la façon de travailler ou dans notre organisation. »

« Oui c’est vrai il y a eu des difficultés, mais je crois qu’il y a aussi également des succès. Je veux dire qu’il y a eu les Accords Concorde que nous allons bientôt signer, sur lesquels nous avons eu de bons résultats pour Ferrari. »

« Nous avons aussi choisi un nouveau pilote [Carlos Sainz], donc, il y a eu des choses, nous avons une équipe qui est en train de s’améliorer. »

« Je crois que la difficulté est là, mais c’est une équipe qui est soudée et qui est en train de travailler de façon soudée, sereine et collaborative. »

Binotto est soutenu par ses chefs

Lorsqu’on lui demande clairement s’il se sent en danger chez Ferrari après un début de saison difficile et un double abandon le week-end dernier au Grand Prix de Styrie, Mattia Binotto répond : « Non, je ne me sens pas forcément en danger. »

« Je crois que c’est normal que moi – comme tout le monde – je dois faire mon boulot et je suis jugé sur les résultats de mon boulot, ça il n’y a pas de doute, mais de ce côté là, j’ai le soutien de Ferrari, le soutien de mes chefs. »

« Je crois que la stabilité est importante, on sait que notre programme est un programme sur plusieurs années, donc, on essaie de construire et je crois qu’il ne faut pas non plus réagir de façon négative sur les premiers résultats négatifs, non. »

« De mon côté, je suis tranquille pour ce que je peux être tranquille bien-sûr. Je suis déçu de la situation, mais je ne ressens pas ce genre de problème ou de critique. »

Renault F1 – par le biais de son directeur exécutif – est revenue sur les motifs de sa protestation déposée la semaine dernière après le Grand Prix de Styrie à l’encontre de l’équipe Racing Point.

L’équipe du constructeur français reproche à Racing Point d’utiliser des pièces [dans ce cas précis nous parlons des écopes de freins] provenant de la Mercedes de l’an passée, ce qui est strictement interdit par la réglementation.

« Nous avons posé une réclamation parce qu’on pense que c’est essentiel d’avoir de la clarté dans cette situation. » explique Marcin Budkowski, le directeur exécutif de Renault F1 au micro de Canal+.

« On présume que Racing Point a utilisé des pièces qui ne sont pas issue de leur propre design, mais qu’elles viennent d’une autre équipe [Mercedes], ce qui est clairement non autorisé par les règlements. »

« Donc, c’est une clarification que nous avons demandé via cette protestation et la FIA est en train de mener l’enquête et ensuite ce sera aux commissaires de décider. »

Lorsqu’on lui demande si cela ne fait pas partie de l’essence de la Formule 1 que de copier les meilleurs, Budkowski répond : « Tout le monde regarde ce que font les autres effectivement, parce que c’est la plupart du temps visible sur des photos, sur vos images. »

« Mais maintenant, c’est une chose que de s’inspirer du design des autres et c’est autre chose que d’utiliser des dessins ou des pièces d’une autre équipe et de les utiliser pour sa voiture directement ou indirectement, il y une grosse différence là. »

« Nous, on estime – et c’est l’objet de notre protestation – que certaines pièces sur la Racing Point sont directement le design d’une autre équipe. »

Notez que dans cette affaire, aucune décision de la part de la FIA n’est attendue avant la quatrième manche de la saison à Silverstone dans quinze jours.

Cette année, la Scuderia Ferrari souffre d’un déficit de puissance avec son moteur et les écuries clientes de la marque italienne l’ont également souligné depuis le début de la saison 2020.

Selon le directeur de l’équipe Ferrari, les différentes directives techniques introduites par la FIA depuis 2019, ainsi que la crise du coronavirus – qui a obligé la FIA à mettre en place une fermeture des usines également pour les motoristes cette année – sont les principaux responsables au manque de puissance du bloc V6 de Ferrari.

« Je pense que la réglementation est très difficile et complexe. Je pense qu’il y a des domaines de la réglementation où peut-être des clarifications sont encore nécessaires. » a déclaré Binotto en conférence de presse ce vendredi.

« C’est un processus continu qui a toujours existé dans le passé et existera à l’avenir. Depuis l’année dernière, de nombreuses DT [directives techniques de la FIA] ont été publiées, clarifiant finalement certains domaines de la réglementation. Je pense que grâce à ces DT, nous avons dû nous adapter. »

« Je ne pense pas que ce soit seulement le cas de Ferrari, je pense que la plupart des autres constructeurs ont dû s’adapter. »

« Certes, en tant que Ferrari, nous avons dû nous adapter, et au final, nous avons perdu une partie de la performance que nous avions. »

« Je pense que nous avons maintenant une situation plus claire dans certains domaines de la réglementation, j’espère que cela continuera si nécessaire pour l’avenir. »

« Le développement de moteurs ou d’unités motrices est un processus continu que nous n’avons jamais arrêté depuis 2012. »

« Cela fait longtemps que nous les développons. Nous faisions aussi des développements pour cette saison que nous ne pourrons pas introduire pendant cette saison elle-même, car nous avons eu la longue période d’arrêt avant le début de la saison, ce qui n’était pas le cas pour tous les fabricants. »

« Nous essaierons de développer le plus possible d’ici le début de la saison prochaine. Mais d’un autre côté, comme je l’ai déjà dit, il y a encore des domaines de la réglementation qui doivent être clarifiés, et j’espère que cela peut être fait afin qu’à l’avenir au moins il y ait suffisamment de clarté dans la réglementation pour s’assurer que nous avons tous la même compréhension. »

Guenther Steiner, le directeur de l’équipe Haas, a minimisé les doutes de Romain Grosjean sur l’avenir de l’équipe américaine en F1.

Ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix de Hongrie, le Français Romain Grosjean a admis qu’il se savait toujours pas si son équipe allait continuer en Formule 1 après la saison 2020.

Interrogé sur le sujet, Grosjean a voulu « se débarrasser de l’éléphant dans la pièce » et a lui-même soulevé la question que tout le monde se pose dans le paddock depuis plusieurs semaines.

« Il y a beaucoup de points d’interrogation. » a déclaré Romain Grosjean concernant son avenir en Formule 1.

« Débarrassons-nous de l’éléphant dans la pièce, Haas va-t-elle être ici l’année prochaine ou pas? C’est évidemment la question. »

« Quels sont les autres endroits disponibles? De toute évidence, le marché a été secoué assez rapidement cette année avec l’annonce de Ferrari [avec Sebastian Vettel remplacé par Carlos Sainz Jr.] et les annonces suivantes, donc nous verrons quelles sont les opportunités. »

« Personnellement, je verrai aussi ce que j’aimerais faire et ce que j’ai envie de faire à l’avenir. Il faut regarder un peu, mais aussi ne pas tout précipiter, et voir comment les choses se passent. »

Mais ce vendredi, le directeur de l’équipe Haas a répondu indirectement à son pilote en estimant que le Français avait parlé au nom de l’équipe sans pour autant connaître le dossier.

« Je pense que sa réponse était une mauvaise réponse. » a déclaré Steiner à Sky F1.  « Parce qu’on lui a demandé ce qu’il allait faire, et il a parlé au nom de l’équipe. »

« Je pense que l’éléphant est dans sa chambre, pas dans notre chambre. Nous savons ce que nous voulons faire, et si nous voulons être ici ou non, cela ne sera décidé qu’une fois que nous aurons signé les Accords Concorde. »

« Tout est en route pour que cela se produise. Je suis toujours confiant que nous serons ici. Je pense donc que l’éléphant doit sortir de la pièce et entrer dans la chambre de Romain. »

Interrogé sur le cas Racing Point et sa « Mercedes rose », le Français Romain Grosjean se dit en faveur des partenariats techniques en F1. entre des petites structures et des grosses écuries.

Depuis le début de la saison, la Racing Point RP20 a fait couler beaucoup d’encre en raison de ses similitudes avec la Mercedes de la saison passée, et alors que l’équipe Renault a officiellement déposé une protestation auprès de la FIA le week-end dernier pour qu’elle enquête sur la légalité des écopes de freins de la RP20.

L’équipe du constructeur français reproche à Racing Point d’utiliser des écopes de freins « empruntées » à la Mercedes de la saison dernière, ce qui est strictement interdit par la réglementation en F1, qui stipule qu’une liste de pièces précises doivent être construites par l’équipe elle-même ou bien par un fournisseur extérieur, mais pas par un autre concurrent.

Interrogé ce vendredi à ce sujet – et alors que sa propre équipe Haas profite d’un partenariat technique avec Ferrari à qui elle emprunte la boîte de vitesse, le moteur ou encore les suspensions – le Français estime que ce serait positif pour la F1 que d’autoriser les petites écuries à utiliser des pièces jusque là interdites à de grandes équipes.

« Moi je trouve que pour la Formule 1 c’est limite plutôt positif de voir des écuries qui ont le droit de créer un partenariat technique avec une grosse écurie et de se battre aux avant-postes. » a déclaré Grosjean au micro de Canal+.

« Parce que voir Red Bull, Ferrari et Mercedes, dans l’ordre, et ensuite peut-être McLaren et Renault etc…à la queuleuleu c’est pas super sexy. »

« Avoir une Mercedes rose qui vient se battre à l’avant, pourquoi pas ? Si la Haas fonctionnait et la Ferrari fonctionnait, ça pourrait être sympa aussi. »

« Je sais que plusieurs écuries ont eu l’option de faire des partenariats techniques comme ça avec un gros constructeur et moi je trouve que pour la Formule 1 c’est positif. »

« Quel est l’intérêt d’aller dépenser des centaines de millions pour créer sa propre boîte de vitesses si on peut aller l’acheter chez le voisin? »

Alexander Albon insiste sur le fait qu’il n’a aucune raison de paniquer sur son déficit de rythme face à son coéquipier Max Verstappen.

Bien qu’Alex Albon ait connu une solide course pour la première manche de la saison en Autriche, avant que Lewis Hamilton ne vienne ruiner ses chances de podium et qu’une panne l’oblige à abandonner, le pilote thaïlandais a terminé à 11 secondes de son coéquipier dimanche dernier au Grand Prix de Styrie pour le second Grand Prix de l’année.

Si sur le papier cet écart de 11 secondes ne semble pas catastrophique, il faut rappeler que Max Verstappen s’est arrêté une seconde fois au stand en fin de course pour chausser des pneus Tendres sur sa Red Bull et essayer de signer le tour le plus rapide.

Sans ce second arrêt de Max Verstappen, l’écart aurait dû être bien plus important entre les deux coéquipiers à l’arrivé de l’épreuve.

Malgré cela, Alexander Albon assure qu’il n’y a pas lieu de paniquer pour le moment, alors que l’on sait que Red Bull n’hésite pas à « laisser tomber » un pilote sous-performant en plein milieu de saison – comme nous avons pu le constater l’an dernier avec Pierre Gasly juste après le Grand Prix de Hongrie.

« Ce fut un mauvais début de course lors de la deuxième course et c’était plus ou moins le principal problème. » a expliqué Albon ce jeudi à Budapest.

« Je ne pense donc pas qu’il y ait lieu de paniquer. Il s’agit juste de mieux gérer les pneus et de savoir pousser et quand ne pas pousser. »

« Je pense que c’est plus ou moins ça pour le moment. Je pense qu’une fois que je serai plus à l’aise avec la voiture, le rythme viendra aussi. »

« Je m’améliore à chaque course. Je pense qu’en arrivant ici [Hongrie], nous avons une bien meilleure compréhension de la voiture, elle se comporte bien, et il s’agit juste d’être un peu plus cohérent. »

Le pilote Renault F1 Daniel Ricciardo a l’intention de soulever la question concernant certaines pénalités en course ce vendredi à Budapest.

Le week-end dernier au Grand Prix de Styrie, Daniel Ricciardo s’est retrouvé à lutte avec la Racing Point de Lance Stroll dans les derniers tours de course pour la sixième place, mais la bataille a été rude et l’Australien a été contraint de sortir de la piste pour éviter un accrochage.

Cet incident a donné lieu à une enquête de la part des commissaires de course du Grand Prix de Styrie, mais ils ont finalement décidé de n’infliger aucune pénalité – estimant qu’il s’agissait d’un fait de course.

Après l’arrivée de la course, Ricciardo était visiblement en colère et était convaincu que Lance Stroll aurait dû être pénalisé.

Ce jeudi à Budapest, le pilote Renault a déclaré qu’il avait l’intention de soulever la question dans le briefing des pilotes du Grand Prix de Hongrie ce vendredi soir afin qu’il puisse clarifier les choses.

« Il nous a tous les deux forcés à quitter la piste. » a rappelé Daniel Ricciardo, visiblement encore très frustré presque une semaine après la course.

« Je n’ai jamais voulu avoir des règles aussi strictes, parce que cela peut nous décourager de courir. »

« Mais je ne veux pas que nous roulions sur des œufs et que nous ayons peur d’appuyer sur l’accélérateur. Nous sommes tous les deux sortis de la piste et si je tournais on se crashait. »

« Mais il s’est également mis hors piste avec moi. Il a tenté un coup – ce qu’il avait parfaitement le droit de faire – mais j’ai quitté la piste et ça ne devrait pas être ainsi. »

« Nous en parlerons au briefing des pilotes [ce vendredi soir] et nous verrons ce que tout le monde en dit. »

Au final, Lance Stroll a terminé à la septième position au Grand Prix de Styrie, juste devant la Renault de Daniel Ricciardo.

Mais après la course, Renault a déposé une protestation auprès de la FIA au sujet de la légalité de la Racing Point 2020. Les résultats du Grand Prix de Styrie sont donc pour le moment provisoires.

Max Verstappen estime qu’il sera difficile de réduire l’écart de cinq dixièmes qui sépare Red Bull de Mercedes en ce début d’année.

Bien que la troisième manche de la saison 2020 se déroule sur le tracé de Budapest, qui est un circuit adapté aux caractéristiques de la Red Bull, Max Verstappen s’attend à être en difficulté ce week-end face à des Mercedes vraiment très rapides depuis le début de la saison 2020.

L’an dernier en Hongrie, Max Verstappen a décroché la pole position à Budapest, mais en course, le Néerlandais n’a pas pu résister à la Mercedes de Lewis Hamilton, qui a remporté la course.

« Mercedes est clairement en avance et il sera très difficile de réduire l’écart. » a insisté ce jeudi Max Verstappen à Budapest.

« Nous allons voir ce que nous pouvons faire, parce qu’il est toujours possible d’affiner le moteur, et il y a toujours quelques petites choses à améliorer. »

« Chaque week-end est une opportunité, mais nous devons aussi être réalistes. Si vous dominez comme le fait Mercedes, vous êtes rapides sur tous les tracés. »

« Je fais toujours de mon mieux, mais il sera difficile de les battre ici. Nous verrons à quel point nous sommes proches, mais en ce qui concerne le rythme, je pense qu’il sera difficile de les battre. »

« Mercedes a fait de grands progrès dans les lignes droites et le Red Bull Ring [en Autriche] a peu de virages où l’on peut rattraper le temps perdu. »

« Mais dans les virages lents, nous sommes très compétitifs, ce qui est positif. Ce n’est que dans certains virages à très grande vitesse où ils sont très rapides, la voiture est très stable et on peut le voir si l’on regarde les caméras embarquées. »

« Dans ce domaine, ils sont tout simplement encore meilleurs, la voiture se comporte comme sur des rails. Bien-sûr, cela vous aide à gérer les pneus en course et à cet égard, ils sont très solides. »

Ce vendredi, les F1 sont en piste à Budapest pour les deux premières séances d’essais libres du Grand Prix de Hongrie, troisième manche de la saison 2020.

La première séance d’essais libres [EL1] du Grand Prix de Hongrie est programmée à 11h00 (heure de Paris), tandis que la seconde séance d’essais libres [EL2] se disputera à partir de 15h00 (heure de Paris).

Ce samedi 18 juillet, les pilotes prendront la piste pour la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix de Hongrie à 12h00 (heure de Paris), alors que les qualifications se disputeront à partir de 15h00 (heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix de Hongrie 2020 sera donné ce dimanche 19 juillet à 15h10 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 70 tours.

Pour connaître les prévisions météo du Grand Prix de Hongrie, vous pouvez cliquer sur ce lien et suivre en temps réel l’évolution de la situation au dessus du tracé de Budapest.

Après que Renault a lancé une protestation contre la Racing Point RP20 à la suite du Grand Prix de Styrie le week-end dernier, Lance Stroll et Sergio Perez se sont tous deux exprimés pour défendre la légalité de leur monoplace.

La « Mercedes rose » controversée de Racing Point a déjà provoqué beaucoup de grognements dans le milieu de peloton jusqu’à présent cette année, étant donné sa ressemblance avec la Mercedes W10 de l’année dernière.

Renault F1 est devenu la première équipe à protester officiellement dimanche dernier, la protestation ayant été rapidement jugée recevable par les commissaires, qui ont ordonné la mise sous scellés des écopes de freins de la RP20 – tout en appelant Mercedes à fournir les pièces équivalentes de la W10 pour Comparaison.

S’exprimant ce jeudi en Hongrie, Lance Stroll a riposté à cette protestation, affirmant qu’il était convaincu que la défense de la voiture par l’équipe se tiendrait.

« Nous avons toutes les preuves pour prouver que notre voiture est légale. » a indiqué Lance Stroll.

« Tout cela fait partie du cirque F1, je suppose, mais la bonne chose est que, d’après tout ce que j’ai entendu, nous pouvons prouver que nous sommes dans la légalité. »

« C’est décevant que nous devons voir cette protestation et tout ce drame au début de la saison. Cependant, je suis sûr à 100% que notre voiture est légale et que nos gars s’en occuperont … Je suis assez positif d’après tout ce que j’ai entendu. »

Le coéquipier de Stroll, Sergio Perez, est allé jusqu’à admettre la similitude dans la conception de la RP20 avec la Mercedes de l’année dernière – mais a également ajouté sa conviction que la voiture était 100% légale.

« Tout d’abord, je veux donner un crédit énorme à toute l’usine, à toutes les personnes qui travaillent à la maison, également sur la piste. »

« Ils ont fait un travail formidable et je crois totalement que notre voiture est 100% légale. Nous ne pouvons pas cacher qu’elle ressemble beaucoup à la voiture Mercedes. Mais la chose la plus importante pour moi est que nous ne prenons aucun crédit des garçons pour leur excellent travail à l’usine. »

« Nous avons extrêmement bien réussi avec un minimum de ressources, et c’est une étape logique pour l’équipe que ses performances vont augmenter. »

Racing Point et Renault devront désormais attendre que le service technique de la FIA achève son enquête sur la légalité de la voiture, qui devrait s’articuler autour de l’annexe 6 du règlement sportif, qui concerne l’utilisation par les équipes de certaines pièces listées et devant être construites par l’équipe elle même.

« Andrew Green [directeur technique de Racing Point] et tout le monde à l’usine ont fait un excellent travail dans la construction de cette voiture, et personne ne peut nous retirer cela. » a ajouté Lance Stroll.

« Il est naturel qu’il y ait des protestations et de mauvaises idées sur la façon dont nous avons construit cette voiture, mais honnêtement, les gars à l’usine viennent de faire un excellent travail et c’est comme ça. »

Actuel leader du championnat du monde 2020 de F1, Valtteri Bottas estime qu’il n’y a pas lieu de paniquer concernant son éventuelle reconduction de contrat avec Mercedes.

Le pilote Mercedes devrait en toute logique être reconduit par son équipe l’an prochain, alors que son principal adversaire [George Russell] a été confirmé ce jeudi par Williams pour la saison 2021.

Dans ce contexte, et alors que le pilote finlandais fait un excellent travail depuis le début de la saison avec une pole position et une victoire à son actif après les deux premières courses, il n’y a certainement pas lieu de paniquer ou de préoccupation à avoir concernant son contrat.

« Je peux dire que nous avons commencé à en parler. » a déclaré Valtteri Bottas ce jeudi à Budapest.

« Je pense que nous réalisons tous que le temps passe vraiment vite avec ces triplettes et qu’il y a un programme assez intense pour nous tous. »

« De toute évidence, rien n’est encore signé et je pense que les choses avancent dans la bonne direction. »

« L’essentiel, comme je l’ai dit le week-end dernier, est de rester concentré sur le championnat, les grandes choses à réaliser cette année, alors restons concentrés sur cela et je suis sûr que les choses évolueront finalement. »

« Mais bien sûr, du côté du pilote, si les choses traînent, ce n’est pas bien, mais nous n’avons fait que deux courses, donc ça va, il n’y a pas de grosse panique ni de grosse précipitation à avoir. »

Les deux pilotes Ferrari assurent qu’ils ont tiré un trait sur ce qui s’est passé dimanche dernier en course au Grand Prix de Styrie [double abandon après s’être percutés].

Interrogés ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix de Hongrie, Charles Leclerc et Sebastian Vettel ont assuré qu’ils s’étaient parlés après la course de dimanche dernier et que l’affaire était désormais classée en interne.

« Oui, nous avons laissé tout ça derrière nous. » a déclaré Charles Leclerc ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix de Hongrie.

« Je suis directement allé parler à Seb après la course pour m’excuser. Je pense qu’il a accepté et que, maintenant c’est derrière nous et de mon côté, je vais me concentrer sur ce week-end, en essayant d’obtenir le meilleur résultat possible. »

« Ces choses là sont les pires choses qui puissent vous arriver. » a jouté Sebastian Vettel. « Évidemment, si deux voitures de la même couleur se percutent, c’est quelque chose que nous voulons éviter à tout prix. »

« Mais nous faisons de la course automobile et ce genre de choses en fait partie. Nous en avons parlé et c’est derrière nous maintenant et quelques jours plus tard nous avons une chance de faire mieux en Hongrie. »

Outre la perte des points dimanche dernier en course, Ferrari a surtout perdu une grande occasion pour tester et comprendre les différentes améliorations techniques apportées par l’équipe au Grand Prix de Styrie.

« Bien-sûr, [faire la course] dimanche dernier nous aurait aidé à mieux comprendre la voiture. Nous aurions pu voir le rythme sur un week-end, puis le week-end suivant. »

« Mais nous obtiendrons la confirmation finale cette semaine. Nous savons que les pièces ont plus ou moins fonctionné comme nous le voulions mais, encore une fois, nous devons confirmer cela dans des conditions de course réelles. »

« Donc, je pense que ce sera intéressant et nous avons hâte de voir où en sera la voiture vendredi et puis surtout en course. »