Norris a bataillé dans son cockpit pour essayer de régler ses problèmes moteur au Nürburgring

Le pilote McLaren Lando Norris a expliqué à quel point il a travaillé dur dans son cockpit dimanche dernier au Grand Prix de l’Eifel pour tenter de régler les différents problèmes moteur qui l’ont finalement obligé à abandonner.

Avant le départ de la course, Norris a reçu une nouvelle unité de puissance sur sa McLaren, après que les ingénieurs de Renault ont detecté des problèmes dans les données après la séance de qualifications du samedi.

Mais malgré un moteur neuf pour la course, Norris a bataillé dans son cockpit pour essayer d’effacer les codes erreur sur son volant en manipulant plusieurs boutons avec l’aide de son ingénieur Mark Temple, qui lui indiqué les procédures à suivre par radio.

« Je vais en faire des cauchemars. A chaque ligne droite j’appuyais dessus [sur des boutons], puis sur celui-ci et ensuite celui-là. » explique Norris.

« J’ai eu des crampes dans mes pouces à force d’appuyer. Je roulais dans la ligne droite en étirant mes mains et en me disant : ‘je peux ça, je peux faire ceci’. »

« Mais bon, c’était vraiment difficile à chaque ligne droite. J’étais encore dans les points à ce moment là, et j’avais un écart décent avec les gars derrière moi. »

« Mais mon rythme n’était pas terrible étant donné que j’avais des problèmes de puissance. Mais j’avais encore une chance de marquer des points et je combattais pour cela. »

« Mais au final, j’ai tout essayé, j’ai continué à me battre le plus longtemps possible, jusqu’à ce que j’abandonne. »

Lando Norris risque désormais une pénalité de grille au prochain changement de moteur, tandis que Renault a indiqué que les ingénieurs de Viry allaient travailler dur dans les prochains jours pour comprendre ce qui a forcé le Britannique à abandonner dimanche dernier au Grand Prix de l’Eifel.

Le directeur de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, a confirmé pour sa part que le problème moteur rencontré par Norris au Nürburgring était le même que celui rencontré par Carlos Sainz au Grand Prix de Belgique au mois d’août.

Alonso fait ses débuts avec Renault F1 en Espagne

Fernando Alonso est revenu au volant d’une Formule 1 pour la première fois depuis près de deux ans ce mardi à Barcelone.

Le double Champion du Monde a piloté pour Renault F1 Team à l’occasion d’une journée de roulage promotionnel sur le Circuit de Barcelona-Catalunya (Espagne), bouclant 21 tours et 100 kilomètres conformément au règlement imposé par la FIA.

Fernando Alonso a découvert la Renault R.S.20 de l’équipe montée sur le podium du Grand Prix de l’Eifel le week-end dernier.

Il s’agissait d’un retour au bercail à plus d’un titre pour l’Espagnol. Il y a vingt ans, Fernando Alonso avait fait ses débuts pour Benetton — les prédécesseurs de Renault — sur ce même circuit avant d’y signer deux victoires aux Grands Prix d’Espagne 2006 et 2013 et cinq autres podiums devant son public.

« C’était incroyable de pouvoir rouler avec ces voitures après deux ans et de sentir à nouveau toute leur vitesse, à quel point tout va si vite virage après virage, leurs performances au freinage et tout ce qu’une Formule 1 a à offrir. C’était vraiment agréable de retrouver ces sensations. » a déclaré l’Espagnol après sa journée de test.

« C’était évidemment particulier d’être de retour à Barcelone. Je me souviens de l’an 2000. J’y avais piloté la Benetton avec les gens d’Enstone. »

« Nous sommes désormais avec Renault en 2020. C’est un endroit spécial où j’ai beaucoup d’excellents souvenirs. C’est une piste que je connais très bien, donc c’était une bonne journée. »

« La majeure partie de la journée était consacrée à un peu de tournage avec des drones en piste et d’autres actions derrière la caméra. »

« En parallèle, nous avons travaillé avec l’équipe pour faire quelques tours afin que je puisse être à l’aise au niveau du baquet, du volant et des pédales. Ce sont des choses pour l’année prochaine qui pourraient être difficiles à faire cet hiver. Il s’agit donc de nos premiers pas. »

« C’était une belle surprise. Nous savons que la voiture s’est bien comportée sur les dernières courses et j’ai assurément ressenti toute son adhérence et son potentiel. »

« Ma dernière expérience avec un moteur Renault remontait à 2018 et j’ai constaté un pas en avant, ce qui est assez important ici. »

« Tout semblait bien. Je n’ai pas été en mesure de maximiser les performances de la monoplace comme je reprends toujours le rythme, mais je suis content de la journée. »

Il y a quelques semaines, Alonso a rendu visite aux ingénieurs d’Enstone et de Viry en vue de préparer la saison 2021, mais également cette journée de tournage.

Le double champion du monde s’est senti comme à la maison, après être déjà passé chez Renault à deux reprises dans sa carrière.

« Je me sentais chez moi dès le premier jour. Il y a cette atmosphère à Enstone, et dans cette équipe, où tout est si simple et logique dans tout ce qu’ils font. »

« Je suis à l’aise avec Renault. Beaucoup de gens présents aujourd’hui travaillaient déjà comme mécaniciens à mon époque. Tout est un peu plus facile quand vous connaissez les visages et l’équipe. »

Enfin, l’Espagnol est revenu sur le podium décroché par Daniel Ricciardo au volant de la Renault RS20 ce dimanche au Grand Prix de l’Eifel.

« J’étais si heureux pour tout le monde. J’ai écrit un message [sur les réseaux sociaux], puis j’ai appuyé sur « envoyer » dès que Daniel a franchi la ligne. Je ne voulais pas l’envoyer avant par superstition ! »

« Je sais ce dont l’équipe est capable et que les perspectives d’avenir sont bonnes. Le podium allait arriver. »

« Le plus important est de poursuivre la tendance que nous voyons actuellement en maintenant cette dynamique et en poursuivant sur notre lancée jusqu’à l’an prochain, mais surtout pour 2022. Je pense que nous savons comment y parvenir. »

Marko : Albon est toujours dans la « zone verte » chez Red Bull

Bien qu’il admet que Nico Hülkenberg et Sergio Perez pourraient être deux options sérieuses pour Red Bull en 2021, Helmut Marko assure que tant qu’Alex Albon restera dans une zone verte, le Thaïlandais n’aura aucun souci à se faire quant à son avenir.

Lorsque Sport 1 lui demande si Alex Albon – qui n’a toujours pas été confirmé chez Red Bull pour 2021 – pourrait être finalement remplacé par un autre pilote disponible l’an prochain, Marko a répondu : « Nous pouvons regarder les noms disponibles sur le marché. »

« Il y a Hülkenberg et il y a Perez, mais la question est de savoir à quelle distance ils seraient de Max [Verstappen] ? »

« Nous avons des comparaisons avec Daniel Ricciardo et nous pouvons tirer des conclusions sur la position des pilotes. Mais je ne pense pas que quiconque se rapprocherait de trois dixièmes. »

« Les bons jours, Albon est également capable de se rapprocher de Max. Albon est jeune, mais nous sommes aussi conscients que s’il ne supporte pas la pression, nous ne pouvons pas nous permettre d’être debout sur une seule jambe en ce qui concerne le championnat du monde, telle est la situation. »

« C’est en fait impossible pour un championnat du monde si vous n’avez qu’une seule voiture dans l’action. Mais nous n’en sommes pas encore là. La performance d’Albon au Nürburgring était satisfaisante. C’est juste la situation. »

Concernant une décision sur le line-up de pilotes pour la saison 2021, Marko indique que Red Bull devrait se prononcer aux alentours du Grand Prix de Turquie en novembre.

« Nous sommes déjà clairs sur trois positions. Nous voulons valider le quatrième à Istanbul à la mi-novembre au plus tard. »

Marko a insisté sur le fait que tout dépendra finalement des performances d’Alex Albon d’ici là, mais l’Autrichien assure que pour le moment le pilote thaïlandais est toujours dans la « zone verte ».

« Tant qu’il est dans la zone verte, il n’y a tout simplement pas de baquet disponible. »

Quant à l’avenir du Japonais Yuki Tsunoda, petit protégé de Honda, Helmut Marko estime qu’il serait très dangereux pour sa carrière de le placer directement dans une équipe de pointe comme Red Bull.

« Nous avons un Japonais qui est très rapide, mais ce serait sa première année. Et le mettre dans une équipe de premier plan comme Red Bull Racing pour la première année risquerait de le griller. Nous ne prévoyons pas de le faire. »

« Il faudrait donc suivre la voie de la plupart des autres équipes, compter sur des pilotes expérimentés. »

Schumacher, Ilott et Shwartzman devront attendre Abou Dhabi pour un test en F1

Grâce à leur affiliation avec Alfa Romeo et Haas, Ferrari aura certainement au moins un membre de la Ferrari Driver Academy en Formule 1 l’année prochaine, que ce soit Mick Schumacher, Callum Ilott, Robert Shwartzman ou le pilote sortant d’Alfa Romeo Antonio Giovinazzi.

Mais choisir celui qui obtiendra le baquet en F1 sera un vrai « casse-tête », selon le directeur sportif de la Scuderia Ferrari, Laurent Mekies.

« L’Académie a très bien fonctionné cette année. » explique Laurent Mekies dans le dernier podcast de la F1.

« Les pilotes ont fait un travail énorme en essayant de dominer un championnat aussi difficile que la Formule 2. »

« Vous savez qu’ils ont déjà dominé le championnat de Formule 3 l’année dernière, donc il y a une tendance sur laquelle nous sommes convaincus que ces gars-là sont sur la bonne voie. »

« Nous sommes au stade où ces gars se rapprochent de la F1. C’est très émouvant de les voir dans une F1; nous les avons fait courir à Fiorano il y a quelques semaines, et  nous sommes sur le point d’assister à leurs débuts. »

« Cela risque de nous donner des maux de tête de choisir le bon et de continuer à développer les autres, mais c’est un bon mal de tête à avoir. »

La décision de Ferrari aurait probablement été facilitée s’ils avaient eu la chance de voir Schumacher et Ilott faire leurs débuts le week-end du Grand Prix de l’Eifel pour Alfa Romeo et Haas respectivement lors des essais Libres 1, mais le mauvais temps qui s’est abattu sur le Nürburgring vendredi dernier en a décidé autrement.

Mais avec un calendrier F1 de six courses restantes, et composé principalement de pistes nouvelles ou de tracé oublié depuis quelques années, ou bien encore de dates qui entrent en conflit avec la F2, Mekies a révélé que Ferrari a un plan pour essayer de faire participer Schumacher et Ilott aux essais libres 1 à Abou Dhabi en fin d’année, alors que Robert Shwartzman lui était déjà programmé pour Abou Dhabi, ce qui ne changera rien à son cas.

« Si vous regardez le calendrier, il n’y a aucune chance avant Abou Dhabi. Je ne pense pas que Portimao soit une option. En toute honnêteté, c’est une nouvelle piste, personne n’y est allé, et vous ne voudriez pas perdre vos EL1. »

« Nous essaierons d’être justes et raisonnables avec nos partenaires [Haas et Alfa Romeo] et je ne pense pas que ce sera bien de les faire tourner sur une toute nouvelle piste où personne ne dispose de données. »

« Je pense que parce qu’ils vont courir à Bahreïn [dans les deux dernières manches du championnat F2], et que nous ne voulons pas les déranger car ils se battent pour le titre, la seule chance est à Abou Dhabi, donc nous discuterons avec Alfa Romeo et Haas pour voir ce qui est possible. »

« Reste à savoir si cela est possible ou non, mais nous ferons tout notre possible pour leur donner cette chance. Et juste après, il y a le test des jeunes pilotes… »

Hülkenberg revient sur son week-end fou et ses contacts avec Red Bull

Nico Hülkenberg est revenu un peu plus en détail sur son week-end fou au Grand Prix de l’Eifel et surtout sur sa journée de samedi lorsqu’il a reçu l’appel du directeur de l’équipe Racing Point pour lui demander de venir en vitesse sur le circuit du Nürburgring.

Pour rappel, Hülkenberg a remplacé Lance Stroll malade le week-end dernier au Grand Prix de l’Eifel, mais l’ancien pilote Renault était à plus d’une heure de route du circuit et est arrivé sur place peu avant le début de la séance de qualifications.

« Nous prenions un café [à Cologne] lorsque le téléphone a sonné. J’ai aussi reçu un Whatsapp d’Otmar [Szafnauer, directeur de l’équipe Racing Point] qui voulait savoir où j’étais et si mon casque était avec moi. » explique Hülkenberg à nos confrères d’AMUS.

« Je me suis dit ‘pourquoi il m’envoie des SMS?’, et puis il m’a appelé et il m’a dit que je devais venir le plus vite possible [sur le Nürburgring]. »

« Au début, j’ai pensé que c’était une blague. Je me suis dit qu’il était impossible que cela se reproduise. »

« Mais il m’a dit que Lance [Stroll] n’allait pas bien et qu’il ne pourrait probablement pas piloter. En bref; je devais venir. »

« De tout façon, je devais quand même aller au Nürburgring dans l’après-midi car j’avais d’autres rendez-vous là-bas [avec la télévision allemande]. »

Finalement, Nico Hülkenberg est arrivé en début d’après-midi sur le Nürburgring peu avant les qualifications, mais le pilote allemand n’avait pas son casque avec lui.

C’est donc la société Schuberth qui a mis à sa disposition son ancien casque avec lequel il pilotait chez Renault l’an dernier.

« Schuberth l’avait [le casque]. C’était mon casque Renault de l’année dernière, comme vous avez pu le voir avec les couleurs. »

« Le casque rose que j’ai utilisé à Silverstone était malheureusement chez moi. Je ne m’attendais à ce qu’il soit réutilisé si rapidement. »

Et pour la combinaison : « L’équipe l’a toujours avec elle, tout comme mon baquet. »

Au final, Nico Hülkenberg a franchi la ligne d’arrivée dimanche à la huitième positon au Grand Prix de l’Eifel au volant d’une monoplace qui a sensiblement changé depuis son dernier roulage à Silverstone en juillet, l’équipe Racing Point ayant introduit plusieurs mises à jour sur la RP20 depuis.

« Quelque chose a changé dans les courbes. C’était une sensation complétement différente [par rapport à Silverstone]. » explique l’Allemand.

« La vitesse de passage en courbe était différente et j’ai dû m’y adapter. Il m’a fallu quelques tours. »

Helmut Marko, le consultant motorsport de Red Bull, a indiqué à la fin du week-end en Allemagne qu’il avait appelé Hülkenberg le vendredi pour savoir s’il était libre en raison d’un problème avec les résultats du test PCR d’Alex Albon.

Hülkenberg confirme que Marko l’a bien appelé, mais finalement, Alex Albon a passé un second test qui s’est révélé être concluant.

« Oui c’est vrai. Le vendredi matin a été assez mouvementé. Le fer était chaud pendant un moment, puis ça s’est refroidi assez rapidement. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense qu’il pourrait répondre présent à chaque fois qu’une équipe aurait besoin d’un pilote à la dernière minute, l’Allemand répond : « Je suis prêt et également libre de tout contrat. Il appartient aux équipes d’adopter une vision à long terme. »

« Mais vous ne pouvez pas planifier une chose comme le Nürburgring. Je veux dire, quelle est la probabilité que la même équipe ait besoin de vous deux fois par an? Là où le baquet est déjà là, et où votre physio travaille de toute façon dans l’équipe. »

« Si cela s’était produit dans une autre équipe, cela n’aurait pas été possible car ils n’ont pas de baquet pour moi. » 

« Je n’aurais pas pu conduire sans baquet. Une autre équipe aurait besoin d’un délai différent. Faire des allers-retours entre les équipes A, B et C n’est pas si facile ni souhaitable. Ce n’est pas si facile, vous devez vous habituer à tout à nouveau. »

« J’aurais bien sûr fait une exception pour le docteur Marko. Cela aurait été très serré, car le baquet aurait dû être bricolé sur place. »

« Mais rétrospectivement, cela aurait probablement été possible car il n’y avait pas de roulage le vendredi. Mais cela n’aurait pas fonctionné aussi vite avec Red Bull qu’avec Racing Point. »

Un week-end « à oublier » pour Kimi Raikkonen au Nürburgring

Dimanche, Raikkonen a débuté sa 324e course en  Formule 1, dépassant la référence précédente de Rubens Barrichello pour devenir le pilote de F1 le plus expérimenté de tous les temps.

Mais ce genre de statistiques n’a jamais vraiment impressionné Iceman, d’autant que le pilote Alfa Romeo a terminé la course à la douzième place en s’élançant depuis la 19° position sur la grille de départ.

Après sa course, le Finlandais n’avait qu’une seule envie: oublier ce week-end, rentrer chez lui rejoindre sa famille et passer au prochain.

« Pas un super week-end, ni samedi ni dimanche. Nous savons que si nous nous trompons le samedi, cela nous fera du mal le dimanche, mais c’est comme ça… » a déclaré Raikkonen après le Grand Prix de l’Eifel.

« Ce n’était pas le meilleur week-end, mais après les qualifications, nous savions que nous aurions un travail difficile entre nos mains. »

« Le départ de la course s’est bien passé, mais j’ai dû éviter quelques voitures devant moi et j’ai perdu beaucoup de places. »

« Nous aurions pu être un peu plus haut mais la voiture de sécurité nous a coûté quelques places et le résultat final n’a pas été formidable. Ce fut un week-end frustrant, mais nous devons le laisser derrière nous, l’oublier et réessayer la prochaine fois. »

Raikkonen a écopé d’une pénalité de dix secondes pour avoir provoqué une collision avec la Williams de George Russell en essayant de suivre Sebastian Vettel et de dépasser Russell dans le virage 1.

« Il n’y a pas grand chose à dire là-dessus, nous nous sommes touchés et c’est tout. Nous étions les trois ensemble, je pense que j’ai un peu bloqué les roues arrières, je me suis mis sur le côté et puis je ne pouvais pas faire grand-chose d’autre. « 

Alonso au volant de la Renault F1 : « Comme un nouveau départ »

Fernando Alonso continue ses préparatifs pour un retour en Formule 1 la saison prochaine en testant aujourd’hui la Renault aux spécifications 2020, la R.S.20, sur le circuit de Barcelone-Catalunya.

Le pilote espagnol a déjà commencé à se réintégrer dans l’équipe avec laquelle il a remporté ses deux titres mondiaux en F1 – en 2005 et 2006 – et qui sera rebaptisée Alpine F1 Team  l’année prochaine, notamment en passant du temps sur les sites d’Enstone et de Viry le mois dernier.

Alonso – qui remplacera Daniel Ricciardo en 2021 – a également été en contact permanent avec le personnel de l’équipe, y compris le directeur de l’écurie Cyril Abiteboul, concernant le programme actuel et suit chaque week-end – et leurs progrès – avec attention.

Le double champion du monde a fait pression pour prendre le volant le plus tôt possible, mais avec des restrictions strictes en raison de la crise sanitaire, les opportunités sont limitées.

L’équipe estimant qu’une sortie en essais libres 1 ne serait pas d’une grande utilité, ils ont plutôt choisi d’utiliser leur deuxième jour de tournage, qui permet 100 km de course avec la voiture actuelle sur des pneus Pirelli promotionnels, pour faire rouler l’Espagnol.

Le test intervient 20 ans après son premier test en F1 avec Benetton – une équipe dans laquelle Renault a ses racines – sur le même circuit de Barcelone.

« Revenir au volant va être une sensation incroyable. » a déclaré Alonso juste avant de débuter sa journée.

« Après deux ans sans pilotage en Formule 1, j’ai vraiment hâte. Ce sera comme un nouveau départ, et je risque d’être surpris par la vitesse de la voiture, les performances de freinage, la vitesse dans les virages et bien des choses qui me surprendront encore une fois. »

« C’est très spécial d’être de retour à Barcelone. Je me souviens de mon premier essai avec Benetton en 2000, c’était à Barcelone. »

« Ce sera sur le même circuit 20 ans après ce premier essai et ce sera l’une des dernières opportunités avec une voiture portant le nom de la marque Renault, car l’année prochaine ça va changer. Je me sens vraiment privilégié, j’attends ça avec impatience, très excité. »

« La préparation de ce test n’a pas été facile. » a jouté Alonso. « Avec les restrictions de Covid, ce n’était pas les préparatifs normaux, pas beaucoup de jours dans le simulateur, mais néanmoins, je pense que nous sommes prêts. »

« Ce n’est que 100 km, c’est une journée de tournage, nous allons donc essayer de maximiser ces tours, essayer d’obtenir des images et des tournages. »

« Je sais que j’apprendrai et découvrirai beaucoup de choses pendant ces tours. Je vais le prendre avec une approche très ouverte, essayer d’apprendre autant que possible à chaque kilomètre. »

Ferrari explique la contre performance de ses pilotes au Nürburgring

Les basses températures pourraient expliquer en grande partie la contre performance de Ferrari dimanche dernier au Nürburgring pour le Grand Prix F1 de l’Eifel.

Dimanche en Allemagne, Charles Leclerc a franchi la ligne d’arrivée à la septième position, alors que le Monégasque s’élançait depuis la quatrième place sur la grille de départ, tandis que son coéquipier Sebastian Vettel a terminé l’épreuve à la onzième place en dehors des points.

Au Grand Prix de l’Eifel, Ferrari a apporté quelques nouveautés techniques sur la SF1000 et les ingénieurs de Maranello ont pu noter quelques progrès encourageant, notamment en qualifications avec la monoplace de Leclerc.

Cependant, en course les températures très froides rencontrées par les équipes n’ont pas permis à Charles Leclerc d’exploiter au mieux le package de nouveautés de la SF1000, tandis que Sebastian Vettel a fait un tête-à-queue qui a certainement compromis sa course comme nous l’explique Iñaki Rueda, stratège en chef chez Ferrari.

« En fait, ce sont les basses températures qui ont affecté négativement la course des deux pilotes Ferrari, en particulier celle de Charles Leclerc. » nous explique Rueda.

« Les basses températures ont rendu le composé le plus Tendre des trois disponibles plutôt cassant en raison du graining. »

« Un phénomène qui se produit lorsque vous ne pouvez pas faire fonctionner les pneus dans la fenêtre de fonctionnement idéale. Les pneus sont conçus pour fonctionner au mieux lorsque leur température reste juste au-dessus de 100 ° C, compte tenu du niveau élevé d’appui des voitures. »

« Habituellement, nous roulons avec des températures d’asphalte comprises entre 30 et 40 ° C, même si les Pirelli tolèrent bien jusqu’à 60 ° C, une température que l’on trouve par exemple à Bahreïn, et il est assez inhabituel de rouler avec des valeurs comme 15 C ° comme nous avons eu en Allemagne. »

« Lorsque la limite de résistance du pneu est dépassée, des bulles sont générées – en anglais « blisters », tandis que lorsqu’il n’est pas possible d’atteindre la limite, des boulettes de caoutchouc se forment sur la surface et qui donnent au pilote la sensation de conduire sur une piste très glissante, presque comme si avec une voiture de route, nous roulions avec des pneus neige au milieu de l’été, mais cela accélère aussi considérablement l’usure de la bande de roulement. »

« C’est exactement ce qui est arrivé à Charles au Nürburgring mais aussi au Hungaroring en juillet dernier, alors qu’il avait monté les Tendres avec la piste encore mouillée. »

« Les équipes ont plusieurs outils à leur disposition, notamment essayer de définir une configuration qui minimise ce risque, travailler sur le refroidissement des freins et travailler avec le pilote pour adapter le style de conduite à ces circonstances. »

« En Allemagne, plusieurs concurrents ont souffert du graining, mais d’autres non, comme ce fut le cas avec Sebastian lors du dernier relais avec le Tendre. Nous devons trouver – comme cela arrive souvent – le meilleur compromis. »

« Immédiatement, on a vu qu’il [Leclerc] n’avait pas un bon rythme, non seulement par rapport aux trois premiers mais aussi contre les rivaux qui partaient derrière lui. »

« Il a réussi à les garder au départ mais au 9e tour, il a dû céder la place à Daniel Ricciardo une fois que les pneus avant souffraient du graining. »

« À ce moment-là, il était trop tôt pour faire un seul arrêt – qui était notre option préférée – mais aussi tout à fait à la limite d’une stratégie sur deux: il fallait minimiser les dégâts et le faire rentrer au tour suivant pour monter un ensemble de Medium. »

« Ensuite, Charles s’est senti beaucoup plus à l’aise et a réussi à dépasser Nico Hülkenberg et Pierre Gasly – tous deux sur une stratégie à un seul arrêt. »

« Au tour 35, il s’est arrêté pour le deuxième arrêt en montant un autre train de Medium et en revenant sur la piste devant le pilote allemand et le pilote français. »

« Au tour 44, il y a eu la neutralisation causée par Norris [panne mécanique]: à ce moment-là, nous pouvions choisir de nous arrêter et de monter un autre ensemble de Tendre – les Durs n’étaient pas une option et nous n’avions plus de Medium disponible – perdant ainsi la position dans des comparaisons des deux mais, après en avoir discuté par radio avec Charles, nous avons choisi de rester sur la bonne piste, précisément à la lumière de ce que nous avions vu dans la première partie de course. »

« Gasly et Hülkenberg sont retournés aux stands pour monter les Tendres mais si le premier des deux réussissait à dépasser notre pilote sur la piste, le second n’en était pas capable. »

« Sebastian [Vettel] a au moins pu choisir le composé avec lequel prendre le départ, optant pour les Médiums et n’ayant qu’un seul arrêt comme objectif pour passer aux Durs et atteindre la ligne d’arrivée. »

« Au départ, il a perdu une place après avoir été dépassé par Antonio Giovinazzi qui a commencé avec les pneus Tendres, mais il est immédiatement devenu clair que le pilote italien était plus lent que lui. »

« Malheureusement, Sebastian a perdu le contrôle de sa SF1000 au point de freinage du premier virage du 11e tour, endommageant le pneu avant gauche et devant donc retourner aux stands, anticipant beaucoup l’arrêt prévu. »

« On a monté les Durs pour faire un très long relais puis on a mis les Tendres, une opération effectuée au 41e tour. »

« Pour lui la neutralisation a été absolument transparente: il a réussi à dépasser Nicholas Latifi et Kevin Magnussen mais pas à attaquer Giovinazzi pour arracher au moins le point de la dixième place. »

Pour le Grand Prix du Portugal, prochaine manche de la saison 2020, la Scuderia introduira d’autres nouveautés sur la SF1000.

Les résultats définitifs du GP de l’Eifel

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Malgré des erreurs et un abandon, Horner note des progrès chez Albon

Le week-end du Grand Prix de l’Eifel s’est terminé par un abandon pour Alex Albon, après avoir percuté la monoplace de Daniil Kvyat en course le dimanche.

Cinquième sur la grille de départ du Grand Prix de l’Eifel, le pilote Red Bull a commis quelques erreurs en course, notamment un gros blocage de roue qui l’a contraint à rentrer au stand pour chausser des gommes neuves assez tôt, tandis qu’un contact maladroit avec l’AlphaTauri de Daniil Kvyat a provoqué des dégâts sur sa RB16, forçant son équipe à le rappeler aux stands pour abandonner.

Malgré ce manque de résultat et les quelques erreurs du Thaïlandais, le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, insiste sur le fait que Albon a tout de même fait un pas en avant par rapport à la Russie avec une monoplace mise à jour ce week-end au Nürburgring.

« C’est dommage [qu’il ait abandonné], parce que je pense qu’il aurait pu se battre contre Perez et Ricciardo. » estime Christian Horner.

« C’était vraiment dommage pour lui de ne pas avoir pu concrétiser, parce qu’il a connu un week-end plutôt raisonnable. »

« Il était presque sur la seconde ligne sur la grille de départ, à seulement quelques centièmes. Il était beaucoup plus proche de son coéquipier qu’en Russie. »

« Donc je pense vraiment que c’est dommage qu’il n’ait pas pu obtenir de résultat en course, parce que je pense qu’il y avait plus à venir. »

« Au final, ce n’est pas de chance pour lui, mais dans l’ensemble, je pense que c’était un autre pas en avant de sa part. »

Rappelons qu’Alexander Albon n’a toujours pas été confirmé aux côtés de Max Verstappen pour la saison 2021.

Vettel admire Hamilton, mais Michael Schumacher reste son « héros »

Bien qu’il admire les performances de Lewis Hamilton et qu’il dit qu’il n’aurait jamais pensé que quelqu’un puisse un jour égaler ou battre le record de victoires de Michael Schumacher en F1, Sebastian Vettel insiste sur le fait que « Schumi » reste pour lui son héros.

Ce dimanche au Grand Prix de l’Eifel, Lewis Hamilton a égalé le record de victoires de Michael Schumacher en Formule 1 [91 victoires] et devrait en toute logique le battre d’ici la fin de cette saison 2020.

Interrogé à ce sujet, Sebastian Vettel tire évidemment son chapeau à Lewis Hamilton, mais l’Allemand reste fidèle au héros de son enfance.

« Je ne peux pas assez respecter ses efforts. Je pense que j’ai toujours pensé que ce chiffre ne pourrait jamais être égalé ou battu. » explique le quadruple champion du monde.

« Je pense que nous sommes tous convaincus qu’il dépassera ce nombre! »

« Néanmoins, je dois dire que Michael sera toujours mon héros, et je pense que Michael avait quelque chose que je n’ai pas vu chez les autres pilotes jusqu’à présent. »

« C’est probablement le fait que je l’admirais quand j’étais enfant, alors que Lewis que je ne l’ai pas admiré quand j’étais enfant parce que je faisais la course avec lui, donc c’est une situation différente. »

« Mais probablement dans 10, 15, 20 ans, j’aurais plus d’admiration pour cela, mais évidemment, quand vous êtes encore actif, vous vous regardez surtout vous-même et pas tellement les autres. »

« Mais comme je l’ai dit, je ne peux pas le féliciter suffisamment pour ce qu’il a accompli. »

Notez que Sebastian Vettel portait un casque en hommage à Michael Schumacher ce week-end au Grand Prix de l’Eifel [photo d’illustration de cet article].

La F1 invite Honda à participer aux groupes de travail pour 2026

Bien que le constructeur japonais a annoncé la semaine dernière sa décision de stopper son programme en Formule 1 à la fin de la saison 2021, Honda pourrait tout de même garder un pied en catégorie reine en participant aux futures réunions de travail pour l’avenir des motorisations en F1.

En effet, le manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, encourage vivement Honda à faire partie des nouveaux groupes de travail de la FIA qui définiront le type de motorisations qui seront utilisées en F1 à l’avenir et espère que cela fera revenir le constructeur japonais d’ici quelques années.

« Il est malheureux que Honda quitte la Formule 1 à la fin de 2021. C’est la quatrième fois au cours de ma carrière qu’ils se retirent et reviennent. » explique Brawn.

« Je suis optimiste quant à leur retour lorsque leur situation changera et que la F1 évoluera, car Honda a toujours été important et bienvenu au sein de la communauté F1 dans le passé et, espérons-le, pour l’avenir. »

« Tous les constructeurs automobiles sont actuellement confrontés à d’énormes défis, et nous, en tant que F1, devons y répondre et nous assurer que la F1 relève ces défis, reste pertinente et devient plus pertinente pour fournir aux partenaires automobiles des défis viables au sein de la F1 afin qu’ils puissent soutenir leurs objectifs en dehors de la F1. »

« J’espère qu’une nouvelle formule d’unité de puissance qui sera introduite au plus tard en 2026 les encouragera à revenir. »

« Nous les encouragerons également à faire partie des nouveaux groupes de travail de la FIA, qui recommanderont le type de groupe motopropulseur que nous adopterons à l’avenir. »

« Ils ont été d’excellents partenaires en F1 et j’ai hâte de travailler avec eux à l’avenir. » conclut le Britannique.

Brawn toujours aussi impressionné par Nico Hülkenberg

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, continue d’être impressionné par les performances de Nico Hülkenberg après un Grand Prix de l’Eifel où l’Allemand a terminé huitième.

Ce week-end au Nürburgring, Hülkenberg a une nouvelle fois assuré l’intérim chez Racing Point en remplaçant Lance Stroll malade et a été appelé par le directeur de l’écurie à la toute dernière minute le samedi avant les qualifications.

Sans la moindre séance d’essais à son actif au volant de la Racing Point au Nûrburgring, Hülkenberg a pris part aux qualifications quelques minutes après son arrivée sur le tracé allemand et, sans surprise, a signé le dernier chrono de la séance.

Dernier donc sur la grille de départ le dimanche, le pilote allemand a signé une course très propre et a réussi à franchir la ligne d’arrivée à la huitième position, s’offrant également le titre de pilote du jour.

« Nico continue d’avoir mon admiration pour lui. Comme je l’ai déjà dit, il a failli conduire pour nous chez Mercedes – il aurait été un excellent candidat pour cela. » explique Brawn après le Grand Prix de l’Eifel.

« J’ai une haute estime pour lui en tant que pilote et cette performance, avec si peu de roulage avant les qualifications et la course, me donne plus de raisons de le penser. »

« Intervenir comme ça dans un domaine aussi compétitif que la F1 est assez spécial. C’est certainement un pilote qui mérite une place en F1, mais il n’y a que 20 places sur la grille. »

« Tout le monde peut voir qu’il n’est probablement pas en dehors des 20 pilotes les plus rapides pour le moment. »

Toto Wolff certain que Valtteri Bottas va rebondir

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, se dit certain de voir son pilote Valtteri Bottas rebondir après son abandon au Grand Prix de l’Eifel ce dimanche sur panne mécanique.

Au Nürburgring, le Finlandais Valtteri Bottas s’élançait depuis la pole position et a réussi à contenir l’attaque de son coéquipier au premier virage dès le départ.

Cependant, quelques tours plus tard, Bottas a bloqué une roue au freinage du premier virage, endommageant son train de pneus et l’obligeant à rentrer plus tôt que prévu aux stands pour chausser des gommes neuves.

Ensuite, le pilote Mercedes a été victime d’un problème mécanique [ou électronique selon Andrew Shovlin], ce qui l’a obligé à abandonner.

« C’était une course difficile avec des conditions très difficiles et fraîches. Valtteri et Lewis ont eu une brillante bataille dans le premier virage, ils se sont affrontés durement, mais ils savaient où se trouvaient les limites. » a déclaré Wolff ce dimanche soir.

« Valtteri a opté pour un style rallye complet, en gardant le pied sur l’accélérateur et a maintenu sa position. »

« Le rythme des quelques premiers tours de Valtteri était incroyable et c’était vraiment dommage qu’il ait subi ce blocage de roue et a ensuite eu le problème avec l’unité de puissance. »

« Sinon, il aurait été dans la lutte pour la victoire, c’est sûr. Nous devons encore analyser ce qui a causé son abandon, car nous ne connaissons pas encore la vraie cause. »

« Tout le monde à Brixworth [usine moteur de Mercedes] du côté de l’unité d’alimentation repousse les limites tout le temps et c’est pourquoi ces choses peuvent parfois arriver. »

« Bien sûr, c’est décevant pour Valtteri mais nous savons à quel point il est résilient, donc je suis sûr qu’il va rebondir. »

Plus qu’un rebond, c’est plutôt d’un miracle dont aura besoin Valtteri Bottas pour essayer de revenir sur Lewis Hamilton au championnat, puisque après le Grand Prix de l’Eifel, le Finlandais est toujours second du classement pilotes mais avec tout de même 69 points de retard, alors qu’il ne reste que six courses.

Ross Brawn : « Renault F1 s’est hissée au dessus du peloton »

Après que Renault F1 ait décroché son premier podium depuis son retour en F1 en 2016 ce dimanche au Grand Prix de l’Eifel, le manager sportif de la catégorie reine, Ross Brawn, s’attend désormais à voir l’équipe du constructeur français se battre plus fréquemment aux avant-postes.

Pour Brawn, Renault F1 a clairement pris le dessus sur les autres équipes du peloton et va très probablement pouvoir se tourner vers les deux meilleures équipes de la grille très bientôt.

« J’avais le sentiment depuis un certain temps que Renault était prometteuse mais n’avait jamais donné de bons résultats, mais je dois dire que depuis que nous sommes revenus à la course en juillet, ils ont commencé à performer et l’équipe semble avoir une très belle trajectoire ascendante. » explique Ross Brawn.

« S’ils maintiennent et poursuivent cette compétitivité dans la nouvelle ère en 2022, on pourrait imaginer que Renault – qui deviendra Alpine – sera de retour aux avant-postes. Fernando [Alonso] arrive aussi, ce qui est incroyablement excitant. »

« Renault s’est hissé au dessus du peloton et se tournera bientôt vers les deux premiers [Mercedes et Red Bull]. »

« Ricciardo regrettera-t-il sa décision de quitter Renault pour McLaren? Je ne pense pas que ce sera le cas. »

« Il a quitté Red Bull et est allé chez Renault, après tout. Son caractère est tel qu’il s’assied et évalue soigneusement sa situation, puis prend une décision et s’y tient. »

« Comme nous tous, il a peut-être eu des moments difficiles où il s’est assis et a réfléchi, mais je pense qu’il s’engagera dans la nouvelle équipe de manière massive. »

Au championnat du monde des constructeurs, Renault F1 est cinquième, mais avec seulement deux points de retard sur McLaren quatrième et six points sur Racing Point troisième.

Gros point d’interrogation pour McLaren après le GP de l’Eifel

L’équipe McLaren est dans le flou après le Grand Prix de l’Eifel disputé ce dimanche sur le circuit du Nürburgring en Allemagne.

Ce week-end au Grand Prix de l’Eifel, seule la monoplace de Carlos Sainz a pu franchir la ligne d’arrivée, puisque celle pilotée par Lando Norris a connu une panne mécanique en lien avec l’unité de puissance Renault.

Carlos Sainz pour sa part a terminé la course à une honorable cinquième position, mais l’Espagnol a déclaré après le Grand Prix qu’il avait vécu un vrai calvaire au volant de la MCL35 durant les 60 tours de l’épreuve.

En réalité, le calvaire de Sainz a débuté la veille aux qualifications à l’issue desquelles il ne s’est classé qu’en dixième position.

L’équipe McLaren a apporté un package de mise à niveau au week-end du Grand Prix de l’Eifel, axé sur la zone des bargeboards de la MCL35 et monté sur la voiture de Sainz alors que son coéquipier Lando Norris a conservé l’ancien package.

Mais alors que Norris a surclassé Carlos Sainz  samedi, le pilote espagnol est alors resté insatisfait des performances de sa voiture en course ce dimanche, malgré un certain nombre d’abandons – dont Norris lui-même – et qui lui ont permis de terminer P5.

« Après ce qui s’est passé en qualifications et les 60 tours difficiles que j’ai faits [en course], je peux dire que je suis définitivement satisfait. » a déclaré Sainz après le Grand Prix de l’Eifel.

« Mais je n’ai pas eu de bonnes sensations de tout le week-end, ni pendant les 60 tours de course. Je ne me suis jamais senti en lice pour ce podium que je pouvais voir devant moi. »

« Je veux dire, je dois être heureux parce que je pense que nous avons extrait le maximum, mais quand vous voyez le podium aussi proche et que le sentiment avec la voiture est, disons pas bon, et que j’ai eu beaucoup de graining, c’est difficile à accepter. »

Ce que regrette le plus Carlos Sainz en réalité, c’est le fait de ne pas savoir si le package de mise à niveau a fonctionné sur sa monoplace ou bien si c’est le fait de ne pas avoir roulé vendredi [les deux séances d’essais libres ont été annulées en raison du mauvais temps] qui a rendu sa monoplace si difficile à piloter.

« Si nous avions eu le vendredi pour développer ce package, le package serait-il bien meilleur qu’il ne l’est actuellement, ou est-ce que le package ne fonctionne pas comme il se doit? » se demande Sainz.

« C’est le plus gros point d’interrogation que nous allons avoir au cours des deux prochaines semaines où nous devons faire beaucoup de devoirs, car le ressenti avec la voiture aujourd’hui, la quantité de graining que j’avais à cause du sous-virage, n’étaient pas très bons. »

« Alors, disons que les semaines qui arrivent vont être importantes pour déterminer ce que nous ferons ensuite. »

La prochaine course aura lieu sur le circuit inédit de Portimao au Portugal du 23 au 25 octobre.

Après le Grand Prix de l’Eifel, l’équipe McLaren a perdu sa troisième place au championnat constructeurs et se retrouve désormais quatrième avec quatre points de retard sur Racing Point.

L’abandon d’Albon en lien avec le contact sur l’AlphaTauri de Kvyat

L’abandon d’Alex Albon ce dimanche au Grand Prix F1 de l’Eifel est bien en lien avec la collision survenue quelques minutes avant avec l’AlphaTauri de Daniil Kvyat en piste.

Ce dimanche en course au Nürburgring, Alexander Albon a percuté et brisé l’aileron avant de la monoplace pilotée par Daniil Kvyat et le contact entre les deux voiture a provoqué des dégâts sur la Red Bull du Thaïlandais.

Les débris de carbone ont provoqué une fuite sur l’un des radiateurs de sa RB16, ce qui a obligé son équipe à le rappeler au stand pour qu’il abandonne.

« Malheureusement, Daniil et Alex ont eu moins de succès que Verstappen et Gasly [2° et 6°]. En fait, la course de Kvyat a été compromise à partir du moment où il perdu l’aileron avant après la collision avec Albon. » nous explique Toyoharu Tanabe, le directeur technique de Honda.

« Plus tard, l’équipe a pris la décision de retirer la monoplace d’Albon après que des débris ont causé une fuite sur le radiateur, ce qui a conduit à un problème de PU. »

Alex Albon lui n’était pas très satisfait de sa course avant son abandon et a reconnu une erreur de jugement de sa part lors de sa collision avec Kvyat : « De toute évidence, Dany a couru un peu large dans la chicane et c’était un peu une erreur de jugement de ma part. » a déclaré le pilote thaïlandais.

« Je ne sais pas vraiment ce qui s’est passé mais nous sommes arrivés vers le dernier virage et nous nous sommes touchés. »

« Mais pour être honnête, de mon côté, je n’étais pas vraiment très content de ma course, avec quelques erreurs, et évidemment le blocage de roue au premier virage a beaucoup compromis ma course. »

Horner a une idée pour le tatouage d’Abiteboul : « Un beau gros taureau rouge.. »

Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull, a proposé que Cyril Abiteboul, le patron de l’équipe Renault F1, se fasse tatouer un « beau et gros taureau rouge » sur ses fesses.

Ce dimanche au Grand Prix de l’Eifel, l’Australien Daniel Ricciardo a décroché son tout premier podium avec Renault F1, ce qui veut dire que son patron Cyril Abiteboul devra se faire tatouer après avoir perdu son pari.

En effet, Ricciardo a parié un tatouage avec Cyril Abiteboul si jamais il arrivait à décrocher un podium pour Renault avant la fin de la saison 2020 et l’Australien a donc gagné son pari ce dimanche en montant sur la troisième marche du podium au Nürburgring.

Interrogé ce dimanche soir pour savoir s’il avait déjà une idée du tatouage pour son patron, Ricciardo a déclaré : « C’est vrai, c’est un vrai pari. »

« Il va falloir que l’on se penche là-dessus, probablement quelque chose qui aura un rapport avec moi, et peut-être une petite touche allemande. On va essayer de trouver quelque chose de typique en Allemagne. » 

En rapport avec ce fameux tatouage donc, le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a eu une idée qu’il s’est empressé de partager avec son pilote Max Verstappen à la radio à la fin du Grand Prix.

Dans le tour de décélération, Horner indique à Max Verstappen qu’il devra partager le podium avec le pilote Renault Daniel Ricciardo et le Néerlandais a tout de suite pensé au tatouage que devra faire Cyril Abiteboul, tandis que son patron a déjà une idée de l’endroit et du motif.

Horner : « Daniel va être avec toi sur le podium »

Verstappen : « Oh, super, je me demande quel tatouage il va choisir pour Cyril, haha »

Horner : « Cyril va peut-être le faire sur son derrière »

Verstappen : « J’ai hâte de voir ça »

Horner : « Un beau et gros taureau rouge… »

Verstappen : « Ce serait magnifique, je suis certain que tu apprécierais… »

Perez privé d’un neuvième podium en F1 à cause de la Safety Car

Sergio Perez affirme que la Safety Car déployée ce dimanche au Grand Prix de l’Eifel l’a très certainement privé d’un neuvième podium dans sa carrière en F1.

Après avoir pris le départ de la course depuis la neuvième place sur la grille, le Mexicain a profité d’un long premier relais pour remonter au quatrième rang, juste derrière la Renault de Daniel Ricciardo.

Mais avec l’arrivée en piste de la voiture de sécurité, qui devait permettre aux commissaires de dégager la McLaren en panne de Lando Norris, Perez estime qu’il a perdu son avantage sur la Renault de Ricciardo qu’il était en train de rattraper grâce à des pneus plus frais.

« Je suis dégouté, parce que je sentais que le podium était entre nos mains. Je pense que sans la voiture de sécurité, le podium était à nous. » a déclaré le pilote Racing Point.

« Je rattrapais Daniel et il allait avoir des difficultés à un moment donné avec ses pneus, mais la voiture de sécurité est arrivée. »

La voiture de sécurité a en effet permis à Ricciardo et Perez d’obtenir un arrêt au stand « gratuit », neutralisant ainsi la bataille entre les deux et permettant à Ricciardo d’obtenir son tout premier podium avec l’équipe Renault F1.

« Au restart, c’était à nouveau très serré entre nous deux, et il y avait une belle bataille entre Danny et Max [Verstappen]. Mais je n’ai pas pu doubler Ricciardo. »

Malgré le fait qu’il ait loupé le podium, Perez était tout de même satisfait d’avoir marqué suffisamment de points pour permettre à son équipe de passer troisième au championnat constructeurs.

Le classement constructeurs 2020

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Vidéo : Contact établi entre Renault F1 et Red Bull

Les dirigeants de l’équipe Red Bull, Christian Horner et Helmut Marko, ont établi le contact avec Renault ce dimanche au Grand Prix de l’Eifel en Allemagne.

Depuis la semaine dernière, on sait que Honda – actuel motoriste de Red Bull et AlphaTauri – quittera la Formule 1 à la fin de la saison 2021, ce qui va obliger Red Bull à trouver un nouveau fournisseur de moteur à partir de 2022.

Christian Horner, le team principal de l’équipe de Milton Keynes, a clairement fait comprendre que Red Bull n’écarterait aucune option – y compris Renault avec qui la relation a pris fin avec fracas à la fin de la saison 2018.

Le team principal de l’équipe Renault, Cyril Abiteboul, a indiqué pour sa part vendredi dernier qu’il n’avait pas encore été contacté par le management de Red Bull, mais que Renault répondrait à ses obligations si jamais Red Bull ne trouvait pas de motoriste d’ici 2022 [Renault étant le seul fabricant sans écurie cliente à partir de 2021, le constructeur français aura l’obligation de fournir un moteur à Red Bull selon les règles].

Mais ce dimanche, peu de temps avant le départ du Grand Prix de l’Eifel, l’état major de l’équipe Renault F1 – y compris le nouveau PDG Luca De Meo qui était présent en Allemagne ce week-end – a été vu en compagnie de Helmut Marko et Christian Horner dans l’hospitalité Red Bull pour une séance de selfie improvisée et dont les seules images proviennent de la télévision espagnole Movistar.

Il n’en fallait pas plus pour que la rumeur d’un possible retour du constructeur français aux côtés de Red Bull à partir de 2022 prenne de l’ampleur dans le paddock du Nürburgring ce dimanche…. Affaire à suivre.

Crédit images ©Movistar

Jacques Villeneuve s’interroge sur l’absence de Lance Stroll

Le Canadien Lance Stroll a brillé par son absence ce week-end au Grand Prix de l’Eifel, remplacé à la hâte par l’Allemand Nico Hülkenberg qui terminera la course à la huitième place ce dimanche au volant de la Racing Point.

Samedi pour la première séance d’essais libres du Grand Prix de l’Eifel [les deux séances du vendredi ont été annulées en raison de la météo], la monoplace de Lance Stroll est restée au garage et le pilote canadien n’a pas été vu dans le paddock depuis la veille.

Rapidement, son équipe a indiqué que Stroll ne se sentait pas bien, mais Racing Point n’est pas entrée dans les détails.

Le directeur de l’équipe a alors pris la décision d’appeler l’intérim de luxe de Racing Point, l’Allemand Nico Hülkenberg, qui se trouvait à Cologne à une heure du circuit lorsqu’il a appris qu’il devrait rouler l’après-midi même au volant de la RP20 pour les qualifications.

Concernant l’état de santé de Lance Stroll, il aura fallu attendre la fin de soirée samedi pour avoir enfin une brève explication d’Otmar Szafnauer qui a indiqué que Stroll n’avait aucun symptôme laissant penser à la Covid-19.

« Il n’était pas dans son assiette, mais ne présente pas de symptômes suggérant la COVID-19, mais il était judicieux de lui laisser le temps de se remettre en pleine santé afin qu’il puisse être prêt pour la prochaine doublette au Portugal et à Imola. » a indiqué Szafnauer.

« Heureusement, Nico [Hülkenberg] était à proximité de Cologne et a pu facilement intervenir pour remplacer Lance. C’était le choix logique étant donné qu’il a conduit pour nous aux courses de Silverstone. »

Szafnauer a également expliqué que Lance Stroll était malade depuis plusieurs jours déjà, juste après le Grand Prix de Russie, ce qui n’a pas convaincu Jacques Villeneuve, qui s’interroge sur l’absence du pilote canadien.

« Que vous ayez mal au ventre ou pas mangé depuis une semaine, vous devez toujours garder cet appétit de courir. » commente Jacques Villeneuve au micro de Sky Sports, cité par le Journal de Montréal.

« Ou bien Lance est souffrant, ce qui peut signifier que son cas est plus grave qu’on pense, ou bien il n’a pas ce désir de vouloir courir en F1 et cela est une très bonne raison pour s’absenter. »

L’équipe Racing Point n’a pas encore confirmé Lance Stroll pour la prochaine course au Portugal dans quinze jours.