Herbert, commissaire à Singapour, détaille pourquoi Verstappen a été sanctionné

Johnny Herbert, qui faisait partie des commissaires lors du Grand Prix de Singapour, s’est expliqué sur la sanction infligée à Max Verstappen suite à son langage utilisé.

Le jeudi à Singapour, lors de la traditionnelle conférence de presse FIA, Max Verstappen avait déclaré que sa “voiture était merdique”, utilisant en anglais le mot “fucked”.

Un mot relevé par la FIA et qui a valu à Max Verstappen d’aller s’expliquer devant les commissaires avant de finalement écoper de travaux d’intérêt général.

Alors que cette sanction a fait beaucoup parler dans le paddock à Singapour, Johnny Herbert, qui était au cœur de cette affaire via son costume de commissaire, a défendu le verdict rendu.

Les conférences de presse sont retransmises dans le monde entier”, a indiqué Herbert à Casino Hawks. “Il y a plus de gros mots qu’il n’y en a jamais eu. Une conférence de presse n’est pas l’endroit pour cela.”

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Une sanction “plus bénéfique” qu’une amende

“Certains journalistes ont dit que le sport essayait de faire des pilotes des robots”, poursuit Herbert. “Ce n’est pas le cas. Vous leur demandez simplement de ne pas dire de gros mots, ce qui, je pense, est la bonne chose à faire. La plupart des pilotes ne disent pas de gros mots.”

“L’incident nous a été rapporté en tant que commissaires. Nous avons eu une bonne discussion avec Max pendant 20 minutes, une demi-heure, dans ce qui était une situation difficile.

On pouvait voir sur son visage qu’il était très énervé. Mais lorsqu’il est parti, il a semblé apaisé par rapport à la procédure et à sa raison d’être. Il ne nous a pas blâmés en tant que commissaires.

En tant que commissaires, nous disposons d’un éventail d’outils pour sanctionner les pilotes. Nous sommes là pour appliquer les règles et prendre une décision ensemble.”

“Nous aurions pu lui infliger une amende, mais nous avons estimé qu’il serait plus bénéfique de l’amener à faire quelque chose de socialement responsable. C’est à Max et à la FIA de déterminer ce que sera cette action.

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La fin de la domination de Verstappen a aidé le Grand Prix d’Austin

Le promoteur du Grand Prix d’Austin, Bobby Epstein, a affirmé avoir vu un effet sur les ventes de billets de l’événement lorsque la domination de Max Verstappen a pris fin cette saison.

Cette année 2024 est devenue particulièrement intéressante depuis quelques mois avec quatre écuries remportant plusieurs victoires.

Pourtant, cela aurait été difficile à croire en tout début de saison quand Max Verstappen dominait sans grande adversité. 

Le promoteur de la course d’Austin, dans des propos rapportés par Reuters, a même craint que ce soit “l’année la plus faible en quatre ans depuis la pandémie”.

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“Nos ventes de billets ont vraiment décollé lorsque Max a cessé de gagner”

Toutefois, cette saison 2024 a fortement évolué, puisque Red Bull a été rattrapée et même désormais dépassée par McLaren au championnat constructeurs.

Une saison à deux visages, à tel point que cela a permis au Grand Prix d’Austin de faire “décoller” ses ventes à partir du moment où Max Verstappen s’est arrêté de gagner.

Nos ventes de billets ont vraiment décollé lorsque Max a cessé de gagner et que la compétition s’est intensifiée”, affirme ainsi Bobby Epstein, le promoteur du Grand Prix d’Austin.

Austin espère voir Ricciardo sur place 

Après avoir vu ses ventes de billets “décoller”, Austin doit maintenant faire face à un imprévu de dernière minute : l’absence du très populaire Daniel Ricciardo en piste.

Le promoteur “espère qu’il continuera à venir” et promet de “l’occuper” s’il se rendait au circuit.

Je ne suis pas sûr que les gens achètent des billets pour le voir courir s’il n’est pas dans une voiture compétitive, n’est-ce pas ?”, a indiqué Bobby Epstein.

“Je pense qu’il peut encore faire partie de la communauté de la F1 d’une manière assez significative. Et il est vraiment, vraiment aimé au Texas, et je pense qu’il se plaît ici.”

“J’espère qu’il continuera à venir ici parce qu’il y a beaucoup de gens qui aimeraient lui serrer la main, obtenir un autographe, prendre une photo ou simplement le voir en ville. Nous allons l’occuper.”

Le Grand Prix des États-Unis à Austin est le prochain rendez-vous au calendrier, du 18 au 20 octobre, et sera le théâtre du retour du format sprint.

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