Max Verstappen n’accable pas Kimi Antonelli pour son erreur

Max Verstappen a réagi après son abandon dès le premier tour de course du Grand Prix d’Autriche où il a été percuté par Kimi Antonelli. En effet, la course de Verstappen n’aura duré que trois virages sur le Red Bull Ring puisqu’Antonelli est venu le harponner dès la deuxième zone de freinage du circuit.

« Nous avons pris un bon départ, ce qui était déjà une belle amélioration par rapport aux deux dernières courses, où je n’étais pas particulièrement satisfait du départ », a tout d’abord indiqué Verstappen. « Puis, dans le troisième virage, la course était terminée. À ce moment-là, je ne savais pas ce qui s’était passé. Mais oui, nous avons subi pas mal de dégâts sur la voiture, qui était vraiment hors service. Je pense que nous avons été un peu malchanceux hier lors des qualifications et malchanceux aujourd’hui en course. Mais bien sûr, si l’on regarde le week-end dans son ensemble, nous n’étions pas là où nous voulions être, je pense en termes de rythme, et nous devons essayer d’analyser cela et espérer avoir un week-end un peu plus positif la semaine prochaine. »

« J’ai juste demandé [à Antonelli] ce qui s’était passé parce qu’il était la seule voiture avec moi qui avait une roue qui pendait », a poursuivi Verstappen. « Bien sûr, j’ai vu les images une fois que je suis revenu. Ça arrive, vous savez, tous les pilotes ont déjà fait une erreur comme ça. Mais pour moi, c’était déjà une affaire classée de toute façon. Bien sûr, ce n’est pas ce que l’on souhaite. Au final, je suis le plus déçu. Mais au bout du compte, c’est aussi ça la course. Nous avons vécu beaucoup de grands moments ici, alors nous devons aussi profiter de cela. C’est parfois comme ça. »

Max Verstappen est le grand perdant de ce Grand Prix d’Autriche puisqu’il se retrouve désormais à 61 points d’Oscar Piastri, le leader du championnat du monde des pilotes. 

GP d’Autriche, EL2 – Les McLaren devancent Verstappen 

Lando Norris a signé le meilleur temps des EL2 en Autriche, devançant Oscar Piastri et Max Verstappen.

Après des EL1 dominés par George Russell, les pilotes McLaren ont remis l’église au milieu du village en positionnant leur monoplace en première et deuxième positions, bien devant la concurrence. Lando Norris a ainsi devancé son coéquipier et leader du championnat Oscar Piastri d’un dixième et demi.

Derrière les McLaren, c’est Max Verstappen que l’on retrouve en troisième position sur un chrono effectué avec des pneus tendres légèrement usés.

Quatrième, Lance Stroll a créé la petite surprise du jour en venant positionner son Aston Martin au milieu des leaders. Charles Leclerc, qui avait manqué les EL1 étant remplacé par Dino Beganovic, a signé le cinquième chrono juste devant le dernier vainqueur de Grand Prix à date, George Russell. Yuki Tsunoda, récemment en grande difficulté au volant de sa Red Bull, fait son retour dans le top 10 en réalisant le septième chrono.

Déjà sixième en EL1, Gabriel Bortoleto confirme sa bonne forme du jour plaçant sa Sauber en huitième place loin devant son coéquipier, Nico Hülkenberg, seulement 19e. Les multiples Champions du monde, Fernando Alonso et Lewis Hamilton complètent le top 10.

Côté Français, il faut donc regarder dans la deuxième moitié du classement avec les trois représentants tricolores l’un derrière l’autre de la 13e place à la 15e. Isack Hadjar devance ainsi Pierre Gasly et Esteban Ocon.

À noter également la mauvaise forme des Williams en EL2, avec Alex Albon et Carlos Sainz respectivement 16e et 17e, des positions qui seraient synonymes d’une double élimination en Q1.

Voir le classement et les résultats des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Autriche 

La prochaine séance d’essais libres est programmée ce samedi à 12h30 sur le Red Bull Ring avant les qualifications qui sont elles prévues à 16h00.

Max Verstappen n’aura pas son ingénieur historique Gianpiero Lambiase en Autriche

Pour la première fois depuis son arrivée chez Red Bull en 2016, Max Verstappen ne travaillera pas avec Gianpiero Lambiase en tant qu’ingénieur de course sur un week-end de Grand Prix.

Le duo Lambiase-Verstappen fait partie des partenariats les plus victorieux de l’histoire de la Formule 1 avec quatre titres de Champion du monde acquis ensemble ainsi que 65 victoires en Grand Prix.

Cependant, Gianpiero Lambiase est absent du Grand Prix d’Autriche ce week-end pour des raisons personnelles a révélé De Telegraaf. Même si les fans de F1 devront s’habituer le temps d’un week-end à ne pas entendre Lambiase à la radio, ce n’est toutefois pas une voix inconnue qui débarque dans les oreilles de Max Verstappen. 

C’est en effet Simon Rennie qui remplace Lambiase, à savoir l’ancien ingénieur de course de Daniel Ricciardo chez Red Bull. Alors que l’Australien partait chez Renault en 2019, Simon Rennie avait délaissé les bords de piste pour un rôle à l’usine Red Bull. 

Max Verstappen et Simon Rennie vont donc devoir se découvrir le temps d’un week-end de course alors que ces échanges entre ingénieur de course et pilote sont évidemment extrêmement importants pour extraire tout le potentiel en week-end de Grand Prix.

Max Verstappen espère une nouvelle fois performer en Autriche sur un circuit qui lui a souvent été favorable dans le passé. Le Néerlandais arrive en troisième position du championnat du monde des pilotes à 43 points du leader Oscar Piastri. 

Sondage – Quel pilote remportera le Grand Prix du Canada 2025 ?

Ce week-end, la F1 défait ses valises sur le circuit Gilles Villeneuve, à proximité de Montréal, pour y disputer la dixième manche du championnat. Le circuit canadien est connu pour être un circuit à l’ancienne où l’on flirte régulièrement avec les murs et les rails. Les erreurs de pilotage sont souvent couteuses et nécessitent souvent l’intervention en piste de la voiture de sécurité.

L’année passée, Max Verstappen s’y était imposé avec trois secondes d’avance sur la McLaren de Lando Norris. George Russell (Mercedes) avait complété le podium. Lando Norris avait été élu « pilote du jour » et avait également signé le meilleur tour en course. La course avait été marquée par le double abandon des Ferrari (Leclerc et Sainz).

 

Transferts – Pour Adrian Newey, Verstappen « poursuivra toujours la voiture la plus rapide »

Adrian Newey affirme que Max Verstappen « poursuivra toujours la voiture la plus rapide » en F1, alors que les rumeurs vont bon train concernant son transfert chez Aston Martin

Adrian Newey était à Monaco pour assister à sa première course depuis qu’il a rejoint Aston Martin en tant que partenaire technique directeur. L’ancien collègue de Newey chez Red Bull, Verstappen, est pressenti par certains observateurs du paddock pour rejoindre Aston Martin.

S’adressant à Sky Sports F1 à Monaco, Adrian Newey, a estimé que Max Verstappen « poursuivra toujours celui qui, selon lui, produira la voiture la plus rapide ».

Adrian Newey pense que Max Verstappen « poursuivra toujours celui qui, selon lui, produira la voiture la plus rapide » dans ses décisions concernant son avenir en Formule 1, alors que des rumeurs circulent sur un éventuel transfert du quadruple champion du monde de Red Bull vers Aston Martin.

Le légendaire concepteur de F1 Newey a fait sa première apparition lors d’un Grand Prix pour Aston Martin à Monaco, près de trois mois après avoir rejoint l’équipe en tant que nouveau partenaire technique directeur, en provenance de Red Bull.

Dans une interview accordée à Martin Brundle de Sky Sports F1, Newey a été interrogé sur les rumeurs qui circulent depuis longtemps dans le paddock selon lesquelles Verstappen pourrait à un moment donné suivre Newey – et le constructeur de moteurs Honda, qui passe de Red Bull à Aston Martin pour le début de la nouvelle ère de la F1 l’année prochaine – vers l’équipe très ambitieuse basée à Silverstone.

« Je veux dire, Max est évidemment un concurrent redoutable, mais c’est aussi une bête très simple, et je le dis de manière tout à fait élogieuse », a répondu Newey.

« Il veut juste une voiture rapide qui lui permette de montrer son talent. Je pense donc que Max cherchera toujours à rejoindre celui qui, selon lui, lui fournira la voiture la plus rapide. »

Le contrat actuel de Verstappen avec Red Bull court jusqu’à la fin de la saison 2028, mais il semblerait que celui-ci contienne des clauses de performance qui permettraient une sortie anticipée dans certaines circonstances, notamment le fait qu’il se trouve sous la quatrième position au championnat à l’abord de l’été.

Aston Martin a déjà signé un contrat avec Fernando Alonso et Lance Stroll pour la saison 2026.

Interrogé sur sa première collaboration avec Alonso, double champion du monde âgé de 43 ans, Newey a déclaré : « Fernando, je veux dire, bon sang, quelle légende ! J’ai toujours eu deux regrets dans ma carrière récente, sans remonter très loin, c’est de ne pas avoir eu l’occasion de travailler avec Lewis [Hamilton] ou Fernando. J’ai maintenant l’occasion de réparer l’un de ces deux regrets. »

George Russell estime que Max Verstappen donne le mauvais exemple à la jeune génération

George Russell n’a pas caché son agacement après sa collision avec Max Verstappen dans les derniers tours d’un Grand Prix d’Espagne particulièrement animé.

Au redémarrage de la course derrière la voiture de sécurité, Russell a tenté de s’emparer de la troisième place dans le premier virage, alors que Charles Leclerc et Verstappen étaient également en lutte pour le podium. Un léger contact entre le Néerlandais et le pilote Mercedes a poussé Verstappen à emprunter la voie de dégagement, lui permettant de conserver temporairement sa position devant Russell.

Invité par son équipe à céder la place, Verstappen a manifesté son mécontentement à la radio, avant de sembler obtempérer en ralentissant. Mais la tentative de restitution s’est soldée par un nouvel accrochage entre les deux monoplaces, conduisant à une pénalité de 10 secondes infligée au pilote Red Bull.

Interrogé après l’arrivée, Russell a tenu des propos mesurés mais fermes à l’égard de Verstappen, estimant que ce type de comportement envoyait un mauvais signal aux jeunes générations de pilotes.

« Pour être honnête, cela m’a semblé très délibéré », a déclaré Russell aux médias. « C’est quelque chose que j’ai vu à de nombreuses reprises dans les simulations de course et dans iRacing, mais je ne l’avais jamais vu dans une course de F1. C’était quelque chose de nouveau. C’est un peu dommage, car Max est clairement l’un des meilleurs pilotes au monde, mais ce genre de manœuvres est tout à fait inutile et le discrédite en quelque sorte. C’est dommage pour tous les jeunes qui l’admirent et qui aspirent à devenir pilotes de F1. Je ne sais pas à quoi il pensait. Au final, je ne vais pas perdre le sommeil pour ça, car j’ai finalement bénéficié de ses manœuvres. »

« Honnêtement, je dois y réfléchir », a ajouté Russell. « Si c’était vraiment délibéré, alors oui, [la sanction était trop clémente], car on ne peut pas délibérément percuter un autre pilote. Nous risquons notre vie. Nous avons la chance que les voitures soient aussi sûres qu’aujourd’hui, mais nous ne devons pas prendre cela pour acquis.
C’est aux commissaires de déterminer si c’était délibéré ou non. S’ils pensent que c’était délibéré, alors ils devront peut-être créer un précédent sévère.
Cela ne me dérange pas trop, car c’est son problème, c’est le problème des commissaires. »

Le besoin absolu de Red Bull de conserver Verstappen est partagé par Mateschitz Jr

Max Verstappen a réussi à renforcer le soutien d’une personnalité très influente et puissante au sommet de Red Bull.

Suite au décès fin 2022 du cofondateur et figure emblématique de Red Bull, Dietrich Mateschitz, les 49 % de parts détenues par l’Autrichien dans la société de boissons énergisantes sont désormais entre les mains de son fils, Mark.

Mark Mateschitz, 33 ans, était présent à Imola pour le 400e Grand Prix de Red Bull Racing, remporté avec brio par le quadruple champion du monde Verstappen, parti en pole position et contre toute attente, grâce à évolution très efficace de sa voiture, lui ayant permis de reprendre du terrain aux deux pilotes McLaren au championnat, juste avant l’épreuve emblématique de Monaco.

« Max a brillamment piloté et gardé la tête froide », a-t-il déclaré au journal De Telegraaf, après Imola. « Mon père aurait été fier. »

Impressionner publiquement Mateschitz pourrait être décisif pour l’avenir de Verstappen, qui reçoit des offres très lucratives de la part d’équipes rivales alors que les clauses de sortie liées aux performances approchent à grands pas pour la pause estivale.

Compte tenu du fait que Sergio Perez, Liam Lawson et maintenant Yuki Tsunoda ont récemment démontré qu’ils ne pouvaient pas rivaliser avec le rythme de Verstappen, Mateschitz admet qu’il est crucial pour Red Bull de conserver le Néerlandais.

« Nous savons depuis longtemps que nous devons le garder », a-t-il déclaré au journal Bild. « Max est essentiel au concept Red Bull. »

Cependant, bien que son influence au sein de la société Red Bull soit immense et que son compte en banque soit bien garni, Mateschitz a insisté sur le fait qu’il n’intervenait pas dans la gestion de l’équipe de F1. « Je donne des conseils amicaux », a-t-il déclaré en riant.

Verstappen évite toute spéculation sur le titre mondial et aborde sa saison, « Course par course »

Max Verstappen a préféré écarter toute considération sur la course au titre mondial à l’issue du Grand Prix de Monaco, répétant qu’il aborde cette saison étape par étape. Le pilote Red Bull, quadruple champion en titre, s’est contenté d’une quatrième place dimanche sur le tracé monégasque, à 20,5 secondes du vainqueur Lando Norris.

Le Néerlandais a brièvement mené la course jusqu’au 77e des 78 tours, en raison d’une stratégie décalée de Red Bull qui visait à tirer parti d’un éventuel drapeau rouge ou d’une voiture de sécurité. Ce pari n’a cependant pas porté ses fruits, Verstappen étant rappelé aux stands pour son deuxième arrêt obligatoire.

Red Bull, en difficulté sur les tracés comportant de nombreux virages à basse vitesse, n’a pas pu rivaliser en qualifications avec McLaren et Ferrari. Cette faiblesse structurelle a contraint Verstappen à s’élancer depuis une position moins favorable, compromettant ses chances de se battre pour la victoire en principauté.

Avec ce résultat, il accuse désormais un retard de 25 points sur Oscar Piastri, actuel leader du championnat, avant le Grand Prix d’Espagne prévu ce week-end. Le circuit de Barcelone, plus fluide et moins sinueux, devrait néanmoins mieux convenir à la RB21.

Interrogé sur ses ambitions pour le championnat après cette nouvelle contre-performance relative, Verstappen est resté fidèle à sa ligne : « Je ne veux pas penser à ça maintenant. On avance course par course », a-t-il déclaré, préférant se concentrer sur le travail à accomplir plutôt que sur les calculs de points.

« Eh bien, honnêtement, je ne pense pas vraiment au championnat. Je veux juste aller course par course », a déclaré Verstappen. « Bien sûr, sur certains circuits, vous pouvez être un peu plus compétitif, et sur d’autres, vous aurez un peu plus de mal. Et je pense qu’il était clair que, encore une fois, à Monaco, nous avons eu du mal. Mais honnêtement, chaque année, nous avons eu des difficultés ici avec cette nouvelle génération de voitures. Il n’y a qu’en ’23 que nous avons bénéficié d’un énorme avantage en termes de rythme, ce qui nous a permis de remporter la course. Mais toutes les autres années, personnellement, j’ai toujours eu beaucoup de mal. »

Si Verstappen n’aime pas manquer un podium, il estime que Red Bull a tiré le meilleur parti de son package compte tenu de ses « limites » actuelles. Red Bull a excellé sur les circuits composés de virages à grande vitesse, remportant des victoires au Japon et à Imola.

« Je pense qu’au vu de notre rythme tout au long du week-end, nous avons fait du bon travail », a ajouté Verstappen. « Mais oui, je pense qu’en tant qu’équipe, bien sûr, nous ne sommes jamais satisfaits de la P4. Mais nous devons aussi l’accepter quand nous connaissons nos limites avec la voiture. »

GP de Miami – La réclamation de Red Bull à l’encontre de George Russell rejetée par les commissaires

La réclamation déposée par Red Bull à l’encontre de George Russell à l’issue du Grand Prix de Miami a été rejetée par les commissaires. L’écurie autrichienne soupçonnait le pilote Mercedes de ne pas avoir suffisamment ralenti sous régime de drapeaux jaunes lors du 33e tour, au moment de l’abandon de Gabriel Bortoleto (Sauber) en raison d’un problème mécanique.

Russell avait profité d’un arrêt au stand effectué sous voiture de sécurité virtuelle pour dépasser Max Verstappen et s’adjuger la troisième marche du podium derrière les McLaren de Piastri et Norris. À la radio, le champion en titre s’était plaint que le Britannique n’avait pas respecté les consignes liées aux drapeaux jaunes.

Bien qu’aucune enquête officielle n’ait été annoncée en temps réel par la direction de course, Red Bull a choisi de déposer une réclamation à l’issue de la course. George Russell, convoqué par les commissaires, a dû s’expliquer, même s’il n’a pas pu participer à la conférence de presse de fin de course, invoquant de sévères crampes d’estomac.

Dans le même temps, Carlos Sainz et Pierre Gasly ont également été entendus pour des faits similaires en lien avec l’article 2.5.5 de l’annexe H du Code sportif international de la FIA. Finalement, après examen, les commissaires ont décidé de rejeter la protestation de Red Bull, confirmant la troisième place de Russell.

« Il était évident, d’après les images embarquées et la télémétrie, que la voiture n° 63 a levé le pied de l’accélérateur en passant dans la zone de drapeau jaune. L’accélérateur a été levé d’environ 25 %, ce qui a entraîné une réduction du couple d’environ 30 % », ont-ils déclaré. « L’article 26.1. a) exige que le pilote « réduise sensiblement sa vitesse » dans une zone de drapeau jaune, mais ne précise pas si cela signifie réduire la vitesse absolue ou réduire la vitesse par rapport à la vitesse de course normale dans la partie concernée du circuit. La vitesse de la voiture n° 63 dans la zone de drapeau jaune était considérablement inférieure à la vitesse de course normale, mais la vitesse absolue lors du passage dans la zone de drapeau jaune a légèrement augmenté. »

« Les commissaires ont déterminé que l’exigence de l’article 26.1 a) concernant la réduction de la vitesse dans une zone de drapeau jaune ne peut se rapporter qu’à une réduction par rapport à la vitesse normale de course, car la réduction de la vitesse absolue peut, selon la partie du circuit où le drapeau jaune est brandi, constituer un respect ou un non-respect du règlement, tandis qu’une réduction de la vitesse relative indique toujours que le pilote a pris en compte et respecté le drapeau jaune. Par exemple, dans une zone de freinage, la vitesse absolue peut être réduite sans nécessairement respecter le règlement. »

F1 – GP de Miami : Oscar Piastri avait anticipé les manœuvres musclées de Max Verstappen

Vainqueur du Grand Prix de Miami, Oscar Piastri a affirmé avoir pleinement anticipé l’approche agressive de Max Verstappen lors de leur duel en tête de la course. Le pilote McLaren, parti quatrième sur la grille, s’est rapidement retrouvé en position de chasseur derrière le Néerlandais après que son coéquipier Lando Norris a été contraint de sortir de piste dans le premier virage.

Propulsé en deuxième position après un dépassement sur Antonelli, l’Australien n’a pas tardé à engager un mano a mano musclé avec le pilote Red Bull. Dès les premières secondes de cette bataille, Piastri a cherché l’ouverture, mettant la pression sur le champion en titre.

C’est finalement au 14e tour que l’opportunité s’est présentée. En tentant de défendre sa position à l’entrée du premier virage, Verstappen a bloqué ses roues et tiré tout droit, laissant le champ libre à Piastri pour prendre les commandes de la course — qu’il n’a plus lâchées jusqu’à l’arrivée.

Après avoir manqué la victoire lors du sprint de samedi, le pilote McLaren s’est montré satisfait de son succès lors du Grand Prix, estimant avoir su gérer son duel avec Verstappen avec lucidité et sang-froid.

« J’ai remporté la course que je voulais vraiment gagner », a déclaré Piastri. « Samedi a été une journée difficile. Le sprint s’est déroulé comme prévu, mais les qualifications ont probablement été l’une des sessions les plus difficiles de l’année. Remporter la victoire dimanche est un bon résultat. Il y a eu un peu de bousculade dans le premier virage, ce qui m’a un peu aidé. J’étais suffisamment vigilant pour éviter que Max ne me dépasse dans le virage n°1. À partir de là, je savais que nous avions un bon avantage en termes de rythme et que la voiture était clairement incroyable aujourd’hui. »

Piastri a creusé un écart de plusieurs secondes sur Norris avant que ce dernier ne parvienne à réduire l’écart dans les derniers tours, laissant le leader du championnat reconnaître qu’il avait du travail à faire pour aplanir certaines difficultés.

« Le premier relais a été très solide, puis le relais difficile, j’ai honnêtement eu un peu de mal », a-t-il déclaré. « C’était une bonne chose d’avoir creusé cet écart lors du premier relais. Vers la fin, j’ai commencé à reprendre un peu le contrôle. Mais il y a encore des choses à travailler après cet après-midi. »

Max Verstappen s’offre la pole à Miami, Lewis Hamilton seulement 12e

Max Verstappen a une nouvelle fois prouvé qu’il était redoutable dans l’exercice des qualifications en s’adjugeant la pole position du Grand Prix de Miami, sa troisième de la saison, avec un tour magistral en 1’26”204. Une performance qui a pris de court McLaren, pourtant très en forme depuis le début du week-end.

Lando Norris, repoussé à 65 millièmes du temps de référence, devra se contenter de la deuxième place sur la grille. Le jeune Kimi Antonelli, déjà auteur d’un exploit lors de la qualif sprint, poursuit sur sa lancée et se positionne en troisième position, juste devant Oscar Piastri, leader du Championnat. George Russell complète le top 5.

Aston Martin dans les tréfonds du classement

La première phase des qualifications a tourné au cauchemar pour Aston Martin. Fernando Alonso, dont la voiture avait été réparée à la hâte après son accident en sprint, n’a pas pu faire mieux qu’une 17e place, juste derrière Nico Hülkenberg. Lance Stroll et Ollie Bearman suivent, tout comme Pierre Gasly, lui aussi éliminé dans cette première partie des qualifications.

Lewis Hamilton a frôlé la sortie dès cette première partie, avant de remonter in extremis à la 8e place dans son dernier tour. McLaren, de son côté, signait un doublé, Piastri devançant Norris d’une courte tête.

Hamilton et Ferrari n’y arrivent pas

La deuxième partie des qualifications a marqué un coup d’arrêt pour Lewis Hamilton. Incapable de conclure son dernier tour après une erreur, le septuple champion du monde a dû se contenter de la 12e place, à l’issue d’une séance difficile. Isack Hadjar a manqué l’entrée en Q3 pour 20 millièmes seulement, tandis que Gabriel Bortoleto, Jack Doohan et Liam Lawson échouaient également à ce stade.

Oscar Piastri s’est une nouvelle fois illustré en Q2, en signant le meilleur temps, devançant Norris de plus de deux dixièmes.

Et à la fin, c’est toujours Verstappen le plus rapide

Dans l’ultime phase des qualifications, Max Verstappen a été le plus rapide à dégainer. Dès son premier tour, il s’est emparé de la pole provisoire, devançant légèrement Piastri et Norris, engagés dans une lutte à trois. Mais c’est lors de son dernier passage que le Néerlandais a fait la différence, prenant près de deux dixièmes d’avance sur ses rivaux.

Ni Norris ni Piastri n’ont pu répondre. En revanche, Kimi Antonelli a tiré son épingle du jeu en s’intercalant à la troisième place, reléguant Piastri au quatrième rang. Carlos Sainz, Alex Albon, Charles Leclerc, Esteban Ocon et Yuki Tsunoda complètent le top 10.

Max Verstappen s’élancera donc ce dimanche depuis la première marque sur la grille de départ du Grand Prix de Miami, bien décidé à faire oublier sa déconvenue du sprint. Mais le quadruple Champion du monde devra se méfier des McLaren et de la pluie qui pourrait s’inviter à la fête.

Aston Martin tient la corde sur le dossier Verstappen selon Franz Tost

La récente baisse de régime de Red Bull en Formule 1 ravive les spéculations sur l’avenir de Max Verstappen au sein de l’écurie autrichienne. Malgré un contrat courant jusqu’en 2028, le Néerlandais disposerait, selon les déclarations répétées de l’équipe de Milton Keynes, d’une clause de sortie liée aux performances de l’écurie.

Pour Franz Tost, l’initiative d’un éventuel départ appartient désormais au quadruple champion du monde, d’autant que plusieurs équipes de pointe seraient prêtes à l’accueillir. L’ancien patron d’AlphaTauri cite notamment Mercedes, en quête d’un successeur à Lewis Hamilton, et surtout Aston Martin, qu’il considère comme le mieux placé pour séduire Verstappen.

« Une chose est sûre : Max est en position de choisir son écurie », a déclaré Tost. « Je pense que tout le monde aimerait le recruter, car il est tout simplement trois dixièmes plus rapide que tous les autres par tour, ce qui est un énorme avantage. »

« Pour l’instant, il est toujours pilote Red Bull et il a un contrat à long terme. Tout dépend maintenant s’il respectera ce contrat. S’il décide de partir, plusieurs équipes s’intéresseront à lui. Mercedes est la priorité absolue, mais Aston Martin pourrait également l’intéresser. Mercedes réalise d’excellentes performances. Bien sûr, Mercedes doit réfléchir avant de signer Max, car George Russell est très performant en ce moment. »

«Au final, c’est à Toto Wolff de décider. Personnellement, je pense qu’Aston Martin est le favori. »

Horner considère le titre 2021 de Verstappen comme le plus grand moment de Red Bull

Le directeur de l’écurie Red Bull, Christian Horner, a désigné la conquête du titre mondial de 2021 par Max Verstappen comme le plus grand moment de l’histoire de l’écurie. Au terme d’une saison intense, Verstappen avait affronté Lewis Hamilton pour mettre un terme à la domination de Mercedes, qui durait depuis 2014.

Arrivé chez Red Bull en 2016 pour sa deuxième année en Formule 1, Verstappen avait marqué les esprits en remportant sa première course sous ses nouvelles couleurs. Cependant, il aura fallu attendre sa sixième saison avec l’écurie pour qu’il dispose enfin d’une monoplace compétitive lui permettant de viser le titre mondial.

« Après son arrivée chez nous alors qu’il était encore adolescent, nous avons vu Max grandir », a déclaré Horner au magazine Formule 1. « Nous avons vu son évolution et son talent exceptionnel. Il nous fallait donc lui donner les outils nécessaires pour exploiter ce talent, par exemple en lui fournissant un moteur compétitif. Ce premier titre en 2021 a été l’une des saisons les plus emblématiques de la F1, jusqu’à la dernière course. »

Malgré l’animosité qui entoure ce titre, Horner place ce moment au sommet des exploits de Red Bull.

« Cela a été comme un combat de poids lourds, depuis le premier tour à Bahreïn jusqu’à la 21e course à Abu Dhabi », a-t-il déclaré. « Ce fut sans aucun doute le moment fort de l’histoire de notre équipe. Cela a été suivi par un titre remporté haut la main en 2022, puis par une saison incroyable en 2023. Cela a permis à Max de se faire une place parmi les plus grands noms de ce sport et de la consolider chaque année. Je pense également qu’il le mérite amplement. »

Franz Tost salue la vitesse de Verstappen : “Il gagnerait même avec un tracteur”

L’ancien patron d’AlphaTauri, Franz Tost, a fait l’éloge de Max Verstappen, affirmant que le Néerlandais était si rapide qu’il pourrait triompher en Formule 1 même au volant d’un tracteur.

Interrogé par Sport1 sur l’influence d’une monoplace taillée sur mesure par Red Bull pour Verstappen, Tost a minimisé l’importance de la mécanique, soulignant le talent brut du pilote. Il a notamment cité ses performances impressionnantes au volant de la Ferrari 296 GT3 d’Emil Frey Racing à Portimao comme preuve que Verstappen sait dominer ses adversaires, quelle que soit la machine entre ses mains.

« Max Verstappen gagnerait même avec un tracteur ! Par exemple, l’année dernière, Max a fait un essai avec une Ferrari GT de course. Il a immédiatement été deux secondes plus rapide que les autres. Max a le sens de la vitesse, une vision incroyable, un contrôle incroyable du véhicule et une incroyable sensation de la voiture, quelle qu’elle soit. Il s’adapterait donc immédiatement à n’importe quelle voiture de Formule 1. Bien sûr, il affinerait ensuite la voiture pour qu’elle corresponde au mieux à son style de conduite. »

Selon Tost le Néerlandais commence à se faire une place parmi les plus grands pilotes de F1 de tous les temps.

« Max est un pilote très spécial. Tout d’abord, sa vitesse naturelle est supérieure à celle des autres. Ensuite, il est tellement fort mentalement qu’il peut exploiter son talent surnaturel au moment décisif. C’est ce qui le rend si supérieur », a-t-il déclaré.

« Il se démarquait déjà en karting, lors du Championnat d’Europe », se souvient l’Autrichien, qui reste consultant pour Red Bull. « Puis est venue la course de Formule 3 sous la pluie au Norisring. Max conduisait avec une telle assurance que les autres semblaient être à l’arrêt. Cela m’a rappelé Michael Schumacher, qui avait été tout aussi dominant lors d’une course de Formule Ford sous la pluie au Salzburgring en 1987. Je travaillais pour le futur manager de Schumacher, Willi Weber, à l’époque, et je lui ai immédiatement dit : ‘Tu dois le prendre. Tu ne peux pas te tromper !’ »

Père d’un champion : histoire et carrière de Jos Verstappen

Jos Verstappen a eu une carrière riche en expériences, caractérisée par des hauts et des bas.

Jos Verstappen, né le 4 mars 1972 à Montfort, aux Pays-Bas, est un ancien pilote automobile qui a laissé une trace importante dans le monde de la Formule 1. Père du quadruple champion du monde Max Verstappen, Jos a eu une carrière riche en expériences, caractérisée par des hauts et des bas, mais toujours distinguée par une profonde passion pour la course.

Bien qu’il soit désormais principalement reconnu comme le père de l’un des pilotes les plus forts de sa génération, Verstappen Sr. peut en fait se targuer d’une carrière respectable dans le sport automobile. Il a couru en Formule 1 pendant la majeure partie de sa carrière et a également participé à une autre épreuve prestigieuse, comme les 24 heures du Mans.

Premières années et débuts en F1

La carrière de Jos Verstappen en course automobile a commencé dès son plus jeune âge. Après avoir excellé en karting, il a remporté le championnat allemand de Formule 3 en 1993, attirant ainsi l’attention des équipes de Formule 1. Son talent lui vaut d’être engagé comme pilote d’essai par Benetton en 1994.

L’occasion de faire ses débuts en Formule 1 s’est présentée la même année, lorsqu’il a remplacé JJ Lehto, blessé, chez Benetton, aux côtés de Michael Schumacher. Malgré son statut de débutant dans la catégorie supérieure, Verstappen est parvenu à monter deux fois sur le podium, en prenant la troisième place lors des Grands Prix de Hongrie et de Belgique. Ces résultats ont fait de lui le premier pilote néerlandais à monter sur le podium en Formule 1.

Années de transition et fin de carrière

Après son passage chez Benetton, la carrière de Verstappen s’est poursuivie dans plusieurs équipes. En 1995, il a couru pour Simtek, mais l’équipe a fait faillite après quelques courses. Plus tard, en 1996, il a rejoint Footwork, obtenant une sixième place comme meilleur résultat. En 1997, il a rejoint Tyrrell, mais la saison n’a pas été très fructueuse en raison d’une voiture peu compétitive. En 1998, avec Stewart, il ne marque pas de points et connaît une saison difficile.

En 2000 et 2001, Verstappen a couru avec Arrows, montrant des éclairs de compétitivité et obtenant quelques points. En 2003, il rejoint Minardi, mais le manque de moyens de l’équipe limite ses chances de succès.

Au total, Jos Verstappen a participé à 107 Grands Prix de Formule 1, réalisant deux podiums et accumulant 17 points dans sa carrière. Bien qu’il n’ait jamais remporté de course, sa contribution au sport automobile est significative, surtout si l’on considère l’influence qu’il a eue sur la carrière de son fils Max.

Pourquoi les commissaires ont-ils pénalisé le départ de Verstappen ?

Les commissaires de Jeddah ont expliqué la pénalité infligée à Max Verstappen, qui a écopé d’une pénalité de 5 secondes.

Après avoir examiné les données du système de positionnement/marshalling, les vidéos, le chronométrage, la télémétrie et les preuves vidéo embarquées, les décideurs de la FIA ont déterminé que la voiture d’Oscar Piastri avait son essieu avant au moins à la hauteur du rétroviseur de la Red Bull avant et au point de corde du virage 1 lorsqu’il a tenté de dépasser à l’intérieur.

En fait, ont-ils déclaré, Piastri était à la hauteur de Verstappen au point de corne. Conformément aux directives relatives au comportement des pilotes, le virage « appartenait » donc à Piastri, qui avait le droit de se voir accorder de l’espace.

Cependant, Verstappen a ensuite quitté la piste et a obtenu un avantage durable qu’il n’a pas rendu. Il est resté devant Piastri et a cherché à tirer parti de cet avantage.

Normalement, la pénalité de base pour avoir quitté la piste et obtenu un avantage durable est de 10 secondes, ont expliqué les commissaires. Cependant, étant donné qu’il s’agissait d’un incident dans le premier virage du premier tour, ils ont considéré qu’il s’agissait d’une circonstance atténuante et ont infligé une pénalité de 5 secondes à la place.

Max Verstappen conteste sa pénalité après l’incident avec Oscar Piastri

Max Verstappen exprime sa frustration après avoir écopé d’une pénalité de 5 secondes lors du Grand Prix d’Arabie saoudite.

Malgré sa pole position lors des qualifications de samedi pour le Grand Prix d’Arabie saoudite, Max Verstappen a dû céder la victoire à Oscar Piastri, pilote McLaren et désormais leader du championnat du monde.

Le Grand Prix d’Arabie saoudite a mal commencé pour Max Verstappen qui, après un départ loin d’être idéal, a immédiatement été mis sous pression par Oscar Piastri qui a tenté de le dépasser, obligeant le pilote néerlandais à couper le premier virage. Après examen, les commissaires ont infligé une pénalité de 5 secondes à Verstappen. Verstappen a immédiatement réagi par radio. Selon le Néerlandais, l’erreur dans le virage n°1 a été causée par Piastri qui, selon lui, n’a pas laissé suffisamment d’espace pour négocier le virage. Max Verstappen a-t-il manqué de vision dans le virage n°1 ?

Le pilote monégasque de Ferrari, Charles Leclerc, a complété le podium à Djeddah. Le quadruple champion du monde a purgé sa pénalité de 5 secondes lors de son arrêt au stand, mais n’a plus été en mesure de mettre la pression sur le pilote australien par la suite.

La colère de Verstappen après la pénalité

Après la course, Max Verstappen a déclaré : « Je vais être bref, je veux juste remercier les fans ici à Djeddah, c’est un circuit fantastique et le reste s’est passé comme ça. J’ai hâte d’être à Miami, rendez-vous là-bas. » Le quadruple champion du monde est impatient de prendre sa revanche et se projette déjà vers le Grand Prix de Miami.

Le pilote Red Bull s’est montré très discret après le GP d’Arabie saoudite et a évité de commenter la course ou la pénalité. Verstappen ne semblait pas satisfait et a choisi de répondre à une seule question au lieu de deux. L’erreur dans le virage n°1 et la pénalité qui en a résulté ont conditionné toute la course du pilote néerlandais.

Pierre Gasly y croit : « Je peux être champion du monde avec Alpine dès 2026 »

Pierre Gasly réaffirme ses ambitions : il se voit champion du monde avec Alpine dès 2026, lorsque la nouvelle réglementation moteur entrera en vigueur.

Le pilote français a une nouvelle fois exprimé sa confiance dans le potentiel de l’écurie d’Enstone, qui bénéficiera à partir de la saison prochaine d’un moteur Mercedes. Selon lui, ce changement réglementaire constituera une opportunité majeure pour redistribuer les cartes en Formule 1 — une perspective qui pourrait favoriser Alpine.

Un avis partagé par Ralf Schumacher. L’ancien pilote allemand voit lui aussi un avenir prometteur pour l’écurie française. Il estime qu’Alpine pourrait même représenter une option sérieuse pour Max Verstappen, en raison notamment des performances solides de Gasly, du potentiel technique de l’équipe, mais aussi de l’influence croissante de Flavio Briatore dans sa structure.

De son côté, Gasly reste convaincu qu’Alpine pourra viser les sommets dès 2026 — et qu’il a les armes pour aller chercher le titre mondial.

« J’ai dit que je pouvais être champion du monde l’année prochaine », a déclaré Gasly à certains médias. « Donc oui, je pense qu’Alpine a ce qu’il faut pour se battre aux avant-postes de la grille de départ. »

Le pilote de 29 ans arrive en Arabie saoudite avec un regain de confiance après une prestation solide lors du Grand Prix de Bahreïn. Qualifié en cinquième position, il avait gagné une place sur la grille de départ avant de franchir la ligne d’arrivée en septième position, décrochant ainsi son premier top 10 de la saison.

Malgré ce résultat encourageant, il reste prudent à l’approche du Grand Prix de Djeddah, anticipant un défi potentiellement plus complexe pour Alpine sur un tracé aux caractéristiques différentes.

« Nous savons que c’est un circuit où les choses pourraient être un peu plus délicates et un peu plus difficiles pour nous, mais en même temps, nous savons à quoi nous avons affaire », a ajouté Gasly. « C’est ce que nous avons, et nous devons nous battre avec ce que nous avons. Sur le papier, nous savons que ce circuit est assez exigeant en termes de gestion de l’énergie, mais maintenant, c’est à nous d’essayer de nous battre avec ce que nous avons. »

La remarque de Max Verstappen sur Ferrari : « S’ils m’avaient appelé… »

La saison 2025 de Formule 1 vient à peine de commencer, et malgré la réalité en piste et les verdicts émergents, elle semble destinée à tourner autour d’un thème certain jusqu’à sa conclusion officielle à Abou Dhabi : l’arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari. Cette arrivée est la grande nouveauté du monde de la F1, car elle réunit le pilote le plus titré et l’écurie la plus titrée de l’histoire en une seule et même union. Après des années de spéculation, ce partenariat tant attendu est devenu réalité en février dernier, réalisant les rêves des fans et du pilote britannique lui-même, qui ne s’est pas caché d’avoir rêvé revêtir le rouge Ferrari avant de conclure sa carrière illustre et riche en records.

Une déclaration d’intention claire

Cette annonce soudaine a non seulement choqué le monde et déclenché un effet domino sur le marché des pilotes, mais elle a également fourni à Ferrari divers avantages liés au septuple champion du monde, tant en termes de compétences de pilotage que d’expérience. Au-delà de l’impact de cette décision, Ferrari a utilisé cette signature pour envoyer un message à ses rivaux : l’équipe est déterminée à renouer avec la victoire. Cet effort a commencé il y a plusieurs mois, l’arrivée d’Hamilton étant la dernière pièce du puzzle, après les nominations de Frédéric Vasseur, Loïc Serra, et le renouvellement du contrat de Charles Leclerc. Une série de changements, combinés aux améliorations attendues de la voiture – bien qu’elles ne se soient pas encore matérialisées étant donné le manque de vitesse et les nombreuses faiblesses de la SF-25 – devaient permettre à Ferrari de renouer avec le succès. Cet objectif reste possible, compte tenu de la longue saison qui s’annonce, et pourrait être atteint grâce au formidable duo de pilotes formé par Lewis Hamilton et Charles Leclerc – l’un des duos de pilotes les plus solides de la grille, capable de maximiser le potentiel de la voiture dans différents scénarios.

Cependant, en raison de l’imprévisibilité du destin, ce duo aurait pu être très différent. Si Ferrari avait choisi un autre nom, tout aussi prestigieux, pour remplacer Carlos Sainz aux côtés de Charles Leclerc, l’histoire aurait pu prendre un autre chemin.

Une occasion manquée ?

En optant pour un champion incontesté comme l’ancien pilote Mercedes, Ferrari aurait pu également envisager Max Verstappen. Désabusé par la situation actuelle chez Red Bull et attiré par l’attrait et la croissance de Ferrari, le Néerlandais aurait sérieusement considéré une offre de Maranello. Selon certaines sources, lors d’un test privé au Mugello l’année dernière – où Max Verstappen pilotait une voiture GT de son équipe – il a laissé échapper un commentaire révélateur. Le quadruple champion du monde aurait admis que si la direction de Ferrari avait contacté son camp, celui-ci aurait sérieusement réfléchi à un éventuel transfert à Maranello.

Il est peu probable que Max Verstappen confirme un jour cette rumeur – en fait, il va probablement la nier catégoriquement. Cependant, la remarque donne un aperçu à la fois de sa volonté de chercher un nouveau défi en dehors de Red Bull et de l’opportunité que Ferrari avait sur le marché des pilotes. Au lieu de former une « équipe instantanée » avec pour objectif immédiat de gagner, Ferrari aurait pu emprunter une autre voie, en façonnant l’équipe en un projet à long terme avec une marge de croissance.

La 123e victoire de Red Bull, acquise sans Adrian Newey

Red Bull a ouvert une nouvelle ère avec une victoire au Japon en gagnant même sans Adrian Newey.

Red Bull a remporté la pole et la victoire avec Max Verstappen au Grand Prix du Japon, un week-end époustouflant largement célébré par les observateurs du monde de la F1. Les bonnes nouvelles pour l’équipe autrichienne vont au-delà de la 123e victoire du team de Milton Keynes en Formule 1. Une nouvelle démonstration de l’immense talent de pilote du champion du monde a permis à l’équipe de Milton Keynes de renouer avec la victoire de manière plutôt surprenante.

Sur le papier, le circuit japonais devait mettre en valeur les atouts de la McLaren MCL39, mais trop d’erreurs de Lando Norris et Oscar Piastri ont ouvert la porte à un pilote qui n’a pas l’habitude de gaspiller sa chance. Le tracé de Suzuka, dans des conditions normales, rend les dépassements assez difficiles.

En signant la pole position le samedi, le Champion du monde en titre avait déjà de sérieuses prétentions à la victoire du lendemain.

Honda, la solution de secours

Pour la course au pays du soleil levant, Red Bull Racing a rendu hommage à son fournisseur de moteur avec une livrée spéciale marquant les 60 ans de la première victoire de Honda en F1 et en honorant dès que l’occasion s’est présentée ce partenaire si engagé. Un geste de reconnaissance envers le groupe japonais qui a contribué aux quatre derniers titres des pilotes et aux trois championnats des constructeurs. Peut-être un signe pour l’avenir, alors que Honda reviendra officiellement en Formule 1 l’année prochaine.

Il le fera en fournissant exclusivement des moteurs de deuxième génération à Aston Martin. Le partenariat entre Red Bull et Honda a été mutuellement enrichissant. Si la division Powertrains sur laquelle sera badgé Ford ne parvient pas à développer un PU compétitif, rien n’interdit à Honda de fournir à nouveau des moteurs à l’équipe autrichienne. Il n’y aurait pas d’obstacles commerciaux majeurs si l’équipe de Milton Keynes ne se trouve pas en mesure de produire ses nouveaux moteurs en interne.

L’écurie aux couleurs bleues ne fabrique pas de voitures de route, de sorte qu’un éventuel échec ne nuirait pas à son image de marque. Ford agira en tant que partenaire technologique, soutenant l’équipe dans la fabrication additive et les processus de contrôle de la qualité. En bref, le partenariat pourrait être relancé en tant qu’option de secours « non officielle », comme ce fut le cas ces quatre dernières années.

Adrian Newey n’est pas le seul à remporter des victoires

Le week-end japonais a marqué un moment historique pour l’équipe multi-titrée, qui a obtenu sa première pole position et sa première victoire avec une voiture qui n’a pas été conçue par le brillant esprit d’Adrian Newey. En un peu plus de vingt ans d’histoire, l’équipe a accumulé 123 victoires en Grand Prix et 104 pole positions.

Si l’on fait abstraction de l’indispensable valeur ajoutée de Verstappen, le groupe dirigé par le Français Pierre Waché sait désormais qu’il est possible de gagner même sans le génial designer britannique. La RB21 est actuellement loin d’être la meilleure voiture. Cependant, la première victoire post-Newey apporte non seulement de l’excitation mais aussi la confiance que le succès est possible même après la perte de nombreuses figures de proue au profit d’équipes rivales.

Le projet technique de l’équipe a besoin d’une étape de performance pour satisfaire la soif de victoire de Max Verstappen, qui sait ce qu’il apporte personnellement dans le succès de l’équipe. Mais sur la piste, le team montre qu’il est toujours au point, optimisant la compétitivité actuelle de la voiture. Pour l’équipe dirigée par Christian Horner, un nouveau chapitre de son histoire s’ouvre, dans lequel le succès n’est plus seulement le résultat d’une conception individuelle brillante. Pour l’instant, un seul homme est indispensable, et il s’appelle Max Verstappen.