Le père de Nicholas Latifi veut placer son fils chez Williams en 2020

L’homme d’affaires canadien Michael Latifi aimerait que son fils Nicholas, qui est actuellement pilote de réserve chez Williams, devienne pilote titulaire en F1 l’an prochain.

Le jeune Canadien a pris le volant de la Williams FW42 ce vendredi à Montréal pour la première séance d’essais libres du Grand Prix du Canada, durant laquelle il a terminé bon dernier.

Nicholas Latifi évolue actuellement en Formule 2 et ne possède pas encore de super-licence, sésame pourtant obligatoire pour lui permettre de devenir pilote de F1. Mais son père assure que l’objectif est de trouver un place à son fils sur la grille en 2020, alors que Williams semble être l’équipe qui correspond le plus au jeune pilote.

« Williams correspond bien à  Nicholas. » affirme le père de Nicholas Latifi ce vendredi dans le paddock de Montréal.

« C’est une équipe familiale qui possède une bonne feuille de route dans le développement de jeunes pilotes, notamment Jacques Villeneuve et Valterri Bottas. Nicholas doit se concentrer sur la F2. C’est très important qu’il obtienne de bons résultats et demeure dans la bataille pour le titre. »

« À la fin de l’été, on saura où il se situe. L’objectif est toujours d’obtenir un poste à temps plein en F1, mais il n’y a aucune garantie. »

« En fonction des résultats en F2, ça peut ouvrir des portes en F1. Quelques pilotes sont en danger, notamment Robert Kubica et Antonio Giovinazzi (Alfa Romeo). »

Pas de passe droit chez McLaren

L’homme d’affaires canadien, qui détient 10% du groupe McLaren en vertu d’un investissement de 350 millions en 2018, écarte cependant l’hypothèse d’une place pour son fils au sein de l’écurie britannique.

« Il n’y a pas de discussion à ce sujet. Nous avons deux bons jeunes pilotes et nous sommes très contents. Mon implication chez McLaren n’a jamais été reliée à la perspective d’offrir un poste à mon fils. Une très belle opportunité d’affaires s’est offerte et le futur est intéressant. »

Toto Wolff répond à Hamilton : « Il faut cesser d’être nostalgique »

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a contredit les propos de Lewis Hamilton, qui souhaite que la Formule 1 redevienne plus physique pour les pilotes.

Jeudi en conférence de presse, Lewis Hamilton a émis le souhait que la F1 revienne à des moteurs plus bruyants comme à l’époque des V12 ou que l’on supprime les assistances comme la direction assistée, afin que les pilotes fassent la différence en piste.

Mais pour Toto Wolff, il serait tout simplement impensable que la Formule 1 revienne en arrière après des années de recherche et de développement pour rendre les moteurs actuels plus puissants et moins polluants.

« C’est vrai que l’on aime la sonorité des moteurs V12 et certaines caractéristiques des bolides d’hier. » reconnaît le patron de l’équipe Mercedes, rapport aux propos tenus par son pilote Lewis Hamilton jeudi à Montréal.

« Mais si vous confiez ce genre de voitures à Lewis, avec des vibrations partout, il sera le premier à se plaindre, c’est certain. »

« Il faut en prendre et en laisser, nous avons aujourd’hui les moteurs les plus performants et les plus efficaces jamais produits. La technologie a atteint un niveau élevé en F1 et ce sont les acheteurs de voitures, comme nous tous, qui peuvent en profiter aujourd’hui. Je pense qu’il faut cesser d’être nostalgique et regarder vers l’avant. »

Cinq années de domination

Concernant la domination de Mercedes en Formule 1 depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014, l’Autrichien estime que le problème vient des règlements qui ne cessent d’évoluer.

« Notre mission, c’est de gagner. On ne peut quand même pas nous le reprocher. Mais à quoi bon changer les règlements, comme le fait la F1 constamment ? »

« Le problème n’est pas là. Les équipes les mieux nanties vont encore se démarquer des autres parce qu’elles auront les moyens d’exploiter au maximum ces nouveaux règlements. Plus on va cesser de modifier les règlements, plus les forces en présence vont converger. »

Gasly à propos de l’incident avec Verstappen : « Nous en discuterons en interne »

Pierre Gasly a déclaré qu’il allait avoir une discussion en interne pour comprendre ce qu’il s’est passé ce vendredi en EL2 lorsque son coéquipier Max Verstappen a tapé le mur.

Lors des EL2, Max Verstappen s’est plaint à la radio que son coéquipier Pierre Gasly était bien trop proche de lui devant sa monoplace, ce qui eu pour effet de déventer la RB15 du Hollandais, qui est allé taper le mur des champions.

Interrogé après la séance d’essais libres au cours de laquelle il a terminé douzième, Pierre Gasly admet qu’il n’a pas bien compris ce qu’il s’était passé.

« Ils m’ont dit assez tardivement que Max était derrière moi, alors que je préparais un tour rapide derrière la voiture de Grosjean. » a expliqué Pierre Gasly.

« Quand ils me l’ont dit, j’ai immédiatement commencé à pousser, et j’ai pu voir qu’il était effectivement derrière moi. Ensuite, l’équipe m’a dit qu’il avait touché le mur, mais je n’ai pas vu exactement ce qui s’est passé. »

« De mon côté, j’essayais juste de préparer mon tour correctement, nous allons donc en discuter en interne. »

Au terme de la première journée d’essais à Montréal, Pierre Gasly a terminé à la douzième position au classement général, le Français admet que le rythme n’y est pas encore.

« Nous avons rencontré beaucoup de difficultés, nous avons testé beaucoup de pièces en EL1, mais aussi en EL2. Mais il est clair que nous luttons un peu, nous allons donc devoir analyser toutes les données pour trouver une solution pour la qualification. »

Lewis Hamilton regrette une erreur stupide après son crash à Montréal

Lewis Hamilton a brillé par son absence ce vendredi lors de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Canada, après que le Britannique soit allé taper le mur de béton avec sa Mercedes.

Contraint à regarder une grande partie de la séance d’essais libres 2 depuis son garage, Lewis Hamilton souligne une faute « stupide » qui lui aura fait perdre de précieuses minutes de roulage à Montréal.

« J’ai fait une erreur et j’ai cassé la voiture. Les gars ont tout fait pour la réparer, mais il manquait du temps. » a expliqué Lewis Hamilton.

« Je ne me souviens plus de la dernière fois où j’ai raté une session entière, mais ce n’est évidemment pas génial de suivre la séance depuis le garage. »

« Ce fut une faute stupide, je faisais quelques tours avec les pneus Mediums, et j’essayais de trouver la limite. De toute évidence, je suis allé au-delà de la limite et j’ai eu un gros décrochage du train arrière au virage numéro 9. »

« J’ai glissé, j’espérais ne pas taper le mur, mais c’est arrivé. Je dois juste mettre ça derrière moi maintenant et repartir, Heureusement, Valtteri a bien roulé et a pu récolter de bonnes données pour l’équipe. »

A la suite de ce contact avec le mur, l’équipe Mercedes a procédé au remplacement de toute la partie arrière de la monoplace du Britannique: Aileron arrière, suspension, boîte de vitesses, fond plat.

Plafond budgétaire en 2021 : Renault n’est pas d’accord

Cette semaine à Montréal, la FIA a dévoilé aux patrons d’équipes les détails de la future réglementation concernant le plafond budgétaire qui entrera en vigueur à partir de la saison 2021 en Formule 1.

La limite budgétaire a été fixée à 175 millions de dollars par saison pour chaque équipe, alors qu’un hausse sera appliquée automatiquement en fonction de l’inflation.

Ce budget de 175 millions de dollars ne comprend pas les salaires des pilotes, les coûts des moteurs ou encore les dépenses marketing.

Cela veut donc dire que la plupart des équipes, pour ne pas dire toutes, vont devoir serrer les vis et contrôler au plus prés leur budget, quitte à revoir leur stratégie marketing et à stopper certaines embauches dans certains domaines extra-sportif.

Mais déjà, certains patrons d’équipe se montrent critiques envers cette nouvelle règle, Cyril Abiteboul estimant que la réglementation ne va finalement pas assez loin.

« Ce n’est pas un nouveau départ, le plan initial était que toutes les équipes soient rentables. » a déclaré le directeur général de Renault Sport Racing ce vendredi à Montréal.

« Le plafond budgétaire ne fonctionne pas pour des équipes privées, et une petite structure peut s’attendre à 100 millions de dollars de cash-back de la part de Liberty Media à l’avenir. »

« Ces équipes devraient alors trouver un sponsor pour générer un profit et beaucoup n’y arriveront pas. »

De lourdes sanctions en cas de triche

Les équipes ont été invitées à ouvrir leurs comptes à partir de la saison 2020 pour effectuer un premier galop d’essai, alors que ce sera pour elles une obligation de le faire à partir de 2021, afin que la FIA puisse contrôler les dépenses de chaque équipe.

La ou les équipes qui s’amuseraient à tricher seraient immédiatement sanctionnées par une lourde amende, ainsi que la perte de points au championnat du monde et même le retrait de la licence du chef d’équipe, qui ne pourrait plus participer à aucune série gérée par la FIA.

Charles Leclerc : « Difficile de dire où nous serons en qualifications »

Auteur du meilleur temps au terme de la première journée d’essais à Montréal, Charles Leclerc ne veut pas s’emballer trop vite et préfére rester prudent.

Le pilote Ferrari a terminé au sommet de la feuille des temps ce vendredi, devançant de quelques millièmes son coéquipier Sebastian Vettel, et d’un dixième la Mercedes de Valtteri Bottas.

Mais Charles Leclerc est bien conscient que l’accident dont a été victime Lewis Hamilton a certainement faussé le classement en fin de journée, alors que Max Verstappen a lui aussi touché un mur, obligeant le Hollandais à écourter son temps de roulage.

« Ce fut une journée positive dans l’ensemble. Il y avait beaucoup de poussière de béton sur la piste ce matin, ce qui, combiné aux températures élevées, nous a mis au défi en termes d’adhérence. » a expliqué Charles Leclerc, qui a terminé la journée de vendredi au sommet de la feuille des temps.

« Les conditions se sont améliorées tout au long de la journée et je me suis senti plus à l’aise lors de la deuxième séance. »

« Nous avons fait un bon pas en avant entre les EL1 et les EL2 et nous devrons continuer à travailler dur pour le répéter ce samedi. Il est encore difficile de dire où nous serons en qualifications. Nous nous attendons à ce que nos concurrents soient forts et ferons de notre mieux pour obtenir un bon résultat. »

Vettel pense comme Charles Leclerc

Du côté du pilote allemand, c’est le même son de cloche que son coéquipier, le quadruple champion du monde estimant que l’écart entre Ferrari et Mercedes est toujours présent.

« Nous ne sommes pas les plus rapides. » a déclaré Vettel. « Je sais qu’en termes de résultats, si vous regardez la performance d’un tour, ça ressemble peut-être à ça cet après-midi, mais je pense qu’il y a toujours un écart assez raisonnable par rapport à Mercedes. »

« De toute évidence, la séance d’aujourd’hui n’était pas la plus transparente, alors que d’autres ont rencontré des problèmes [Verstappen et Hamilton]. »

« De plus, la voiture ne me semble pas encore comme je le veux, nous avons donc – je ne dirais pas des tours dans le sac – mais certains trucs que nous voulons essayer. »

Placés sous investigation, Romain Grosjean et Lance Stroll échappent à la pénalité

Les commissaires de course du Grand Prix du Canada ont décidé de ne pas sanctionner Romain Grosjean et Lance Stroll pour leur contact survenu à la fin des EL2 ce vendredi à Montréal.

En toute fin de séance ce vendredi, les deux hommes se sont touchés au bout de la ligner droite du Casino lorsque Lance Stroll, qui venait de doubler Romain Grosjean, s’est rabattu sur la Haas du Français.

Les deux roues des deux monoplaces se sont touchées, ce qui a obligé Romain Grosjean à tirer tout droit au virage 14.

Après enquête, les commissaires ont déterminé qu’il s’agissait d’un fait de course et n’ont pas jugé utile de pénaliser les deux pilotes.

Douze pilotes reçoivent une boîte de vitesses neuve au Canada

Pas moins de douze pilotes ont reçu une boîte de vitesses neuve pour la septième manche de la saison au Canada ce week-end.

Lewis Hamilton, Valtteri Bottas, Sebastian Vettel, Charles Leclerc, Max Verstappen, Daniel Ricciardo, Nico Hulkenberg, Romain Grosjean, Kevin Magnussen, Sergio Perez, Kimi Raikkonen et Robert Kubica ont tous reçu une boîte de vitesses neuve sur leur monoplace avant le Grand Prix du Canada.

Tous ces pilotes respectent la réglementation qui impose de courir au moins six courses consécutives avec la même boîte de vitesses avant de pouvoir la changer.

Cette obligation étant respectée pour ces douze pilotes, aucune pénalité de grille ne sera appliquée au Grand Prix du Canada ce week-end.

Notez que Lewis Hamilton a tout de même reçu une nouvelle boîte de vitesses ce vendredi après avoir tapé le mur avec sa Mercedes lors des EL2. Le Britannique ne sera pas pénalisé puisqu’il s’agit de la boîte de vitesses du vendredi.

Le pilote Alfa Romeo Antonio Giovinazzi a lui aussi reçu une nouvelle boite de vitesses ce vendredi pour la même raison que Lewis Hamilton. Pas de pénalité pour le pilote italien.

Placé sous investigation, Kevin Magnussen échappe à la pénalité

Le pilote Haas Kevin Magnussen a échappé à la sanction au Grand Prix du Canada, après que ce dernier ait court-circuité le virage 14 ce vendredi en EL2.

Lorsque les pilotes coupent un virage, ils ont l’obligation de contourner la quille qui a été placée par la direction de course avant de retourner sur la piste, mais le pilote danois n’a pas respecté cette obligation au virage 14.

Magnussen a donc été placé sous investigation au terme de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Canada, mais après enquête, les commissaires ont décidé de ne pas pénaliser le pilote Haas.

Les commissaires de course ont estimé que Kevin Magnussen avait essayé de passer derrière la quille, mais n’a pas réussi. Cependant, le Danois a rejoint la piste de façon prudente et c’est pour cette raison qu’il n’a écopé d’aucune pénalité.

Sebastian Vettel : « Nous ne sommes pas les plus rapides »

Malgré un doublé pour Ferrari ce vendredi lors de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Canada, Sebastian Vettel ne veut pas s’emballer.

Selon le pilote Ferrari, la seconde séance d’essais libres n’était pas très représentative en raison d’un accident pour Lewis Hamilton et d’une touchette pour Max Verstappen.

En matinée, lors des EL1, Mercedes a dominé la séance, affichant une seconde d’avance sur toutes les autres équipes, ce qui fait dire à Sebastian Vettel que l’écart entre Ferrari et Mercedes n’est pas encore comblé.

« Nous ne sommes pas les plus rapides. » a déclaré Vettel ce vendredi à Montréal, malgré un doublé de Ferrari lors des EL2.

« Je sais qu’en termes de résultats, si vous regardez la performance d’un tour, ça ressemble peut-être à ça cet après-midi, mais je pense qu’il y a toujours un écart assez raisonnable par rapport à Mercedes.« 

« De toute évidence, la séance d’aujourd’hui n’était pas la plus transparente, alors que d’autres ont rencontré des problèmes [Verstappen et Hamilton]. »

« De plus, la voiture ne me semble pas encore comme je le veux, nous avons donc – je ne dirais pas des tours dans le sac – mais certains trucs que nous voulons essayer. »

Une incompréhension avec Pierre Gasly vaut une touchette sur le mur à Verstappen

Max Verstappen s’estime heureux du comportement et du rythme de sa Red Bull à Montréal au terme de la première journée d’essais, malgré une touchette avec le mur des champions en fin de séance.

Le pilote Red Bul a été perturbé par la monoplace de son coéquipier Pierre Gasly, qui se trouvait juste devant lui, ce qui l’a envoyé directement embrasser le mur des champions dans le dernier virage du circuit.

Malgré un temps de roulage écourté à cause de cette touchette, Max Verstappen se dit tout de même satisfait du rythme de sa RB15, alors que le Hollandais a terminé le journée à la treizième position.

« Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, j’ai entendu qu’on lui avait dit que j’arrivais, mais il a un peu tardé [à s’écarter]. » explique Max Verstappen.

« Je suis arrivé dans la chicane et j’ai eu du sous-virage. J’ai touché le mur et j’ai donc compromis un peu mon temps de roulage. »

« D’une façon générale, je pense que le rythme n’est pas trop mauvais, même si bien entendu nous voudrions faire un peu mieux. Mais je pense que les conditions de piste très glissantes ne nous ont pas aidés. »

« Nous devons encore affiner quelques réglages, mais nous avons l’air performants sur les longs relais et j’en suis satisfait. »

Nicholas Latifi est resté loin des murs pour sa première séance d’essais libres avec Williams

Nicholas Latifi a pu prendre le volant de la Williams pour la première fois en essais libres ce vendredi à Montréal devant son public.

Le Canadien n’a pas pu exploiter au maximum les capacités de l’auto par peur de taper le mu en raison d’une piste très poussiéreuse en EL1, mais le natif de Montréal a tout de même pu suivre le programme concocté par Williams.

« Aujourd’hui fut ma première séance d’essais libres avec l’équipe, et je me suis senti bien préparé parce que j’ai eu trois jours d’essais complets en saison avec l’équipe. » explique Nicholas Latifi, qui a terminé dernier des EL1.

« Pour moi, tout est allé très bien avec une séance en douceur et nous avons suivi un programme. Les conditions de piste étaient difficiles en raison de la poussière, mais j’ai pu garder la voiture loin des murs et j’ai pu faire quelques bons tours pour récolter des données pour l’équipe. »

« C’est un sentiment très spécial de piloter devant vos fans à domicile. Montréal est la ville où je suis né, j’ai beaucoup d’amis et ma famille ici, donc ce fut un sentiment spécial lorsque j’ai quitté la voie des stands. »

Un vendredi sans problème pour Renault à Montréal

Les pilotes Renault ont débuté leur week-end canadien en signant les huitième et neuvième temps lors de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Canada ce vendredi.s

Globalement, la journée de vendredi s’est très bien passée pour l’équipe Renault, qui a pu boucler l’intégralité de ses programmes avec ses deux pilotes.

« Ce fut une journée raisonnable pour nous. Nous avions un programme décent d’éléments à évaluer, et que nous avons réussi à boucler sans problème. » explique Nick Chester, directeur technique chez Renault.

« Nous avons effectué des évaluations de pneus qui se sont avérées intéressantes, alors que les écarts entre les composés étaient un peu différent de ce à quoi nous nous attendions. »

« La piste était très poussiéreuse pour commencer la journée et cela signifiait que nous ne pouvions pas apprendre beaucoup en EL1, mais elle a continué à s’améliorer au cours de l’après-midi et les EL2 était plus représentatifs. »

« Nous avons pu réaliser des relais longs et courts. Cela a été un vendredi sans problème réel, mais comme toujours, le milieu de peloton est super serré et nous devons encore travailler pour trouver plus de performance pour demain. »

Le moteur Honda en manque de performance ce vendredi à Montréal

Avec aucune de ses quatre voitures dans le top dix lors de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Canada ce vendredi, Honda n’a pas connu une journée très productive.

Pas de problème sur le moteur Honda ce vendredi, mais force est de constater que du côté de la performance, le motoriste japonais a encore du pain sur la planche ce soir.

Le directeur technique de Honda se veut cependant très optimiste, puisqu’il assure savoir déjà dans quelle direction travailler pour améliorer la performance du bloc V6 nippon d’ici demain.

« Du côté de notre unité de puissance, nous n’avons rencontré aucun problème majeur avec aucune de nos voitures aujourd’hui. » explique Toyoharu Tanabe, directeur technique de Honda.

« Cependant, en regardant la feuille de temps des deux séances, nous avons encore beaucoup de travail à faire pour nous préparer pour le reste du week-end, mais nous savons ce que nous devons faire pour nous améliorer. Ce travail commence par l’analyse de toutes nos données ce soir. »

Carlos Sainz attend beaucoup de la nouvelle réglementation de 2021

Carlos Sainz espère que les nouvelles règles qui seront introduites en 2021 permettront de réduire considérablement l’écart qu’il y a actuellement entre le haut de la grille et les équipes du milieu de peloton.

L’Espagnol, qui a remplacé Fernando Alonso chez McLaren cette année, prend pour exemple un pilote comme Marcus Ericsson, qui a quitté la F1 à la fin de la saison dernière pour partir en Indycar aux Etats-Unis.

Selon Carlos Sainz, la Formule 1 moderne devrait permettre aux pilotes du milieu de peloton de venir décrocher des podiums, et même des victoires sur certaines courses.

« Vous pouvez regarder des pilotes comme Marcus [Ericsson, qui a rejoint l’Indycar], qui passent dans différentes catégories et qui sont immédiatement dans le rythme et qui peuvent décrocher des podiums, alors que vous vous êtes en Formule 1 et vous êtes coincé en P7. » explique Carlos Sainz.

« Ce n’est pas que je m’ennuie, parce que ce n’est que ma cinquième saison, mais lorsque vous pensez à Sergio [Perez] ou Nico [Hulkenberg], ils sont là depuis plusieurs années, et c’est quelque chose que j’aurais du mal à accepter. »

« Cela nécessite des changements immédiats et une amélioration immédiate de la Formule 1 pour que cette tendance change. Les pilotes du milieu de grille ne sont pas là pour attendre indéfiniment et terminer septième à chaque course. »

« Je pense que c’est une question sur laquelle nous devons nous pencher, et espérons-le, en 2021, il y aura du changement. »

Romain Grosjean et Lance Stroll convoqués chez les commissaires

Romain Grosjean et Lance Stroll ont été convoqués chez les commissaires de course au Grand Prix du Canada au terme de la seconde séance d’essais libres.

Les deux pilotes se sont touchés légèrement en fin de séance lorsque le pilote Racing Point a voulu doubler la Haas de Romain Grosjean.

Après avoir déboîté la Haas du Français au bout de la ligne droite du Casino, Lance Stroll s’est rabattu un peu trop rapidement devant la monoplace du Français, qui a été touché sur la roue avant droite.

Les commissaires de course du Grand Prix du Canada ont donc décidé de convoquer les deux pilotes pour qu’ils puissent s’expliquer sur ce contact.

Vidéo : L’impact d’Hamilton contre le mur à Montréal

La seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Canada a été marquée par la touchette de Lewis Hamilton contre le mur au virage numéro 9 du tracé montréalais ce vendredi.

Le quintuple champion du monde n’a rien pu faire pour éviter le contact avec le mur en béton, l’arrière de sa monoplace ayant décidé de décrocher subitement au contact d’un vibreur.

Cet impact a obligé le pilote Mercedes à rentrer au garage à très faible allure, alors que ses mécaniciens ont tout de suite commencé à démonter tout l’arrière de la W10.

Selon nos informations, l’équipe a décidé de changer le fond plat, ainsi que la boîte de vitesses et la suspension arrière pour la suite du week-end sur la voiture d’Hamilton.

Le Britannique a signé ce vendredi après-midi le sixième temps de la seconde séance d’essais libres et n’a pas eu le temps de chausser les gommes Tendres pour effectuer un tour rapide.

EL2 : Doublé des Ferrari

Charles Leclerc a signé le meilleur temps de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Canada en 1.12.177.

Le pilote Ferrari devance son coéquipier Sebastian Vettel pour 74 millièmes et la Mercedes de Valtteri Bottas pour un dixième.

Derrière, Carlos Sainz, Kevin Magnussen, Lewis Hamilton, Sergio Perez, Daniel Ricciardo, Nico Hulkenberg et Lance Stroll complètent le top dix.

Surchauffe des pneus arrière

La grande majorité des pilotes [pour ne pas dire tous] se sont plaints d’une surchauffe des pneus arrière de leur monoplace. Un véritable inconvénient sur un circuit aussi rapide et sur lequel avoir une excellente traction en sortie de virage est primordiale.

Lewis Hamilton tape le mur

Lewis Hamilton a perdu le contrôle de sa monoplace lors de sa seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Canada et est allé taper le mur de béton. L’incident est survenu exactement au même virage qu’Antonio Giovinazzi ce matin, c’est à dire au virage 9 du tracé canadien.

C’est la roue arrière droite de la Mercedes du Britannique qui a encaissé le choc contre le mur de béton, ce qui a endommagé au passage la suspension arrière et plusieurs éléments aérodynamique sur la W10.

Le Britannique a réussi à ramener sa voiture au garage en rentrant à très faible allure, alors que les mécaniciens de l’équipe Mercedes ont débuté très rapidement le travail pour remettre en état la monoplace du quintuple champion du monde.

Le fond plat, la boîte de vitesses et donc tout le train arrière rattaché à cette dernière, ont été démontés. Le Britannique n’a plus repris la piste de l’après-midi et n’aura pas eu le temps de chausser les pneus Tendres sur sa Mercedes, il termine sixième des EL2.

Max Verstappen tape le mur

Le pilote Red Bull Max Verstappen a lui aussi touché le mur ce vendredi après-midi. Le Hollandais a été gêné par son coéquipier Pierre Gasly, qui se trouvait juste devant lui, et est allé toucher assez fort le mur des champions dans le dernier virage du circuit.

Le pilote Red Bull est donc rentré au stand au tour suivant pour des vérifications poussées du train arrière de sa monoplace. Le Hollandais termine la journée à la treizième place.

Giovinazzi bloqué au garage

Le pilote Alfa Romeo Antonio Giovinazzi, qui a frappé le mur ce vendredi matin lors des EL1, a dû patienter un long moment dans son garage, le temps que ses mécaniciens terminent les réparations sur sa monoplace.

Finalement, la boîte de vitesses a dû être changée sur la monoplace de l’Italien, il n’écopera pas d’une pénalité pour ce changement, puisqu’il s’agit de la boîte de vitesses du vendredi, réservée aux essais libres. Giovinazzi a pu enfin prendre la piste pour les trente dernières minutes de la séance.

Problèmes de freins pour Grosjean

Le Francais Romain Grosjean s’est plaint de problèmes de freins durant cette seconde séance d’essais libres, le pilote Haas termine la journée à dix-septième position.

Le Français, ainsi que Lance Stroll, ont été également placés sous investigation, après un léger contact entre les deux monoplaces en fin de séance, alors que Max Verstappen est lui aussi sous investigation pour avoir rejoint la piste de façon non sécuritaire.

Le budget des équipes limité à 175 millions de dollars en 2021

Les différents intervenants sont finalement arrivés à un accord concernant le plafond budgétaire en Formule 1 à partir de la saison 2021.

La FIA et la direction de la Formule 1 voulaient initialement plafonner le budget annuel des équipes de F1 à 130 millions de dollars par an, mais les plus grandes équipes [Mercedes et Ferrari] ont poussé pour que le montant soit plus important.

Finalement, un accord a été trouvé et ce sera donc un budget plafonné de 175 millions de dollars qui a été fixé à partir de la saison 2021 et ce, jusqu’en 2025.

A partir de la troisième année, un supplément sera ajouté par rapport à l’inflation, cependant, ce budget de 175 millions de dollars ne comprend pas les coûts des moteurs, les salaires des pilotes, les frais de déplacement et le marketing.

« Si nous comptons tous ces frais, nous arriverons rapidement à 250 millions. » a déclaré le patron de Mercedes, Toto Wolff.

Des contrôles très stricts pour détecter les tricheurs

Dans les prochains mois, la FIA va lancer une série de contrôles par le biais de sociétés indépendantes pour vérifier dans quelles mesures les données envoyées par les équipes reflètent les dépenses réelles et si elles sont suffisantes pour déterminer le budget.

En cas de triche de la part d’une équipe, les sanctions pourront être très lourdes en fonction de la gravité, puisque le chef de l’équipe en question pourrait perdre sa licence et ne pourrait plus officier dans une catégorie gérée par la FIA.

L’équipe pourra également être pénalisée en nombre de points au championnat du monde et en amende en cas de fraude. Ces pénalités pourraient être appliquées dans la saison en cours.

Toutes ces mesures devront encore être validées par le prochain conseil mondial du sport automobile qui se tiendra à la fin du mois de juin.

Toto Wolff déclare qu’il n’y aura pas de Grand Prix d’Allemagne en 2020

Il y a quelques jours, le patron de la Formule 1 Chase Carey a annoncé que deux courses devraient sortir du calendrier en 2020 en raison de l’arrivée du Grand Prix du Vietnam et celui des Pays-Bas.

Plusieurs courses n’ont pas encore les garanties de rester au calendrier en 2020 dont l’Espagne, le Mexique, Silverstone,  l’Allemagne ou encore l’Italie.

Toto Wolff, le patron de Mercedes, a déclaré ce vendredi qu’il craignait que l’édition 2019 du Grand Prix d’Allemagne ne soit la dernière.

Pour le directeur exécutif de l’équipe du constructeur allemand, le tracé d’Hockenheim n’a tout simplement pas les riens assez solides pour continuer de figurer au calendrier de la Formule 1.

« La Formule 1 se rendra probablement à Hockenheim pour le dernière fois en 2019. » a déclaré Toto Wolff ce vendredi à Montréal.

« Liberty Media est en négociation et nous aimerions garder le Grand Prix d’Allemagne, mais la compétition pour organiser une course de Formule 1 est difficile et je crains que Hockenheim ne puisse se le permettre. »

« Ce n’est pas bon pour nous, car nous avons beaucoup de fans en Allemagne où nous avons également notre siège social. »