La Scuderia Ferrari pourrait faire appel de la décision des commissaires

La Scuderia Ferrari pourrait bien faire appel de la décision des commissaires de course au Grand Prix du Canada, après la pénalité infligée à Sebastian Vettel à Montréal ce dimanche.

Le directeur de la Scuderia Ferrari n’a pas exclu cette opportunité d’interjeter appel de la décision des commissaires, comme le permet d’ailleurs la réglementation sportive de la FIA.

« On est tous très déçus, je crois qu’il n’y a pas de doute, nous le sommes nous en tant qu’écurie, il est lui [Vettel] en tant que pilote. » explique le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto.

« Même le public, toutes les personnes que je croise sont toutes très déçues, parce qu’ils sont tous convaincus que la pénalité n’est pas correcte. »

« Ce n’est pas à nous de juger, ce n’est pas à nous de prendre la décision et je crois qu’on ne peut rien y faire. Mais c’est vrai qu’à ce moment là, Seb ne pouvait rien faire d’autre, je crois qu’il a fait une petite erreur, il est sortit de la piste, mais il a fait tout ce qu’il pouvait pour rester sur la piste. »

Concernant un possible appel de la décision des commissaires de course, Mattia Binotto n’exclut pas cette hypothèse : « Je pense que l’on va réfléchir à ce que l’on peut faire. »

La vidéo de l’erreur de Sebastian Vettel au Canada

Pénalisé de cinq secondes pour être revenu sur la piste de façon dangereuse, Sebastian Vettel a perdu le Grand Prix du Canada 2019.

Le pilote Ferrari se rappellera sans doute longtemps de cette course au Canada, puisqu’il allait empocher sa première victoire de la saison avant que les commissaires de course de la FIA n’en décident autrement.

Le pilote allemand a raté son freinage au virage numéro 3 du tracé montréalais et est allé dans l’herbe. Mais en revenant sur la piste, l’Allemand a manqué de percuter la Mercedes de Lewis Hamilton qui arrivait juste derrière.

Au final, Vettel a écopé de cinq secondes de pénalité et de deux points sur sa Super-Licence, ce qui lui a fait perdre la course ce dimanche.

La vidéo de l’erreur de Vettel au Canada

Renault devient la cinquième force de la grille, à deux points de McLaren

L’équipe Renault a marqué de gros points ce dimanche au Canada grâce aux sixième et septième position de ses deux pilotes à l’arrivée de l’épreuve.

Pour l’équipe du constructeur français, ce résultat arrive au bon moment, juste avant son Grand Prix à domicile en France dans quinze jours.

Mais surtout, ce résultat permet à l’équipe Renault de remonter au classement des constructeurs pour occuper désormais la cinquième position, à deux points de l’équipe McLaren.

« C’est aujourd’hui le meilleur résultat qu’on est capables d’imaginer, de cibler. On n’a pas été capables de le réaliser durant les six premières courses donc le réaliser ici, c’est satisfaisant. » explique Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing après le Grand Prix du Canada.

« Encore une fois, je reste très calme par rapport à ce résultat, ça montre aussi l’étendue de ce qu’il nous reste à faire. »

« C’était une course où il fallait jongler entre l’envie, les tripes de se battre contre des voitures plus rapides que nous mais également, sécuriser ce résultat qui est important, qui nous remet dans le match avec McLaren qui est quatrième, on en est à deux points. »

« C’est agréable mais ce n’est pas la même émotion qu’hier. C’est une émotion plus contenue parce qu’hier, c’était un vrai débordement parce que c’était un résultat exceptionnel. »

« L’objectif, c’est de se sortir du milieu de peloton, ce qui est très compliqué. On ne s’en rend pas compte mais ce n’est pas simple même pour les meilleurs. »

Des consignes passées aux pilotes

« On a du intervenir auprès des pilotes durant la course , on a du faire quelque chose qu’on aime pas, leur dire qu’on arrêtait là et qu’on prenait ce résultat. »

« Nico estimait qu’il avait des pneus un peu plus frais que Daniel (qui s’était battu avec Bottas et Verstappen) mais on avait besoin de ce résultat, on ne voulait plus une nouvelle excuse pour ne pas avoir, une nouvelle fois, marqué de point. »

 

Sebastian Vettel regrette une décision « stupide » qui rend le sport « impopulaire »

Sebastian Vettel ne pouvait évidemment pas cacher sa frustration et sa colère ce dimanche à l’arrivée du Grand Prix du Canada, après s’être fait « voler » sa victoire par une décision de la FIA.

Le pilote allemand n’a pas mâché ses mots à l’arrivée du Grand Prix du Canada où il a écopé d’une pénalité de cinq secondes pour avoir coupé la trajectoire de Lewis Hamilton en course en revenant sur la piste.

« Il faut être absolument aveugle pour penser que je peux passer dans l’herbe puis contrôler la voiture. » a expliqué Sebastian Vettel à l’arrivée de l’épreuve.

« J’ai eu de la chance de ne pas taper le mur, mais où fallait-il que j’aille ? Ce n’est pas juste, c’est un mauvais monde. Ce n’est pas juste, je ne peux pas rester calme et je suis en colère. »

« J’ai le droit de l’être et je me fiche de ce que les gens disent. Lewis a été plus rapide en course, mais on est parvenu à rester devant. »

« Après, je pense que j’en ai dit assez. On devrait juste demander aux gens ce qu’ils en pensent. Je pense qu’i ne faut pas huer Lewis, c’est la décision, j’ai eu du mal à rester en piste, mais ils doivent plutôt huer ces décisions stupides. »

« On méritait vraiment de gagner aujourd’hui, c’est notre point de vue, et je pense que c’est aussi celui de tous les gens ici. Je ne sais pas trop quoi dire, mis à part que cela rend notre sport impopulaire. On veut nous voir faire la course, donc, j’espère que les gens reviendront. »

Hué sur le podium, Lewis Hamilton se défend

Lewis Hamilton a remporté le Grand Prix du Canada 2019 sur tapis vert ce dimanche à Montréal, profitant de la pénalité de cinq secondes infligée à Sebastian Vettel.

Le pilote Mercedes n’en menait pas large sur le podium du Grand Prix du Canada qu’il a remporté ce dimanche, et bien qu’il ne soit pas le responsable de la pénalité du pilote Ferrari, le Britannique a tout de même joué un rôle important.

Dès que la monoplace de Vettel est revenue sur la piste au virage numéro 3, Lewis Hamilton a planté les freins et à dévier sa trajectoire pour éviter le contact. Dans la foulée, le quintuple champion du monde s’est empressé de protester dans sa radio, alors qu’il savait très bien que la FIA l’écoutait.

Message volontaire pour influencer les commissaires de la FIA ou simple réflexe des pilotes modernes, qui ne peuvent s’empêcher d’appuyer sur le bouton de la radio au moindre événement en piste, quoi qu’il en soit, le Britannique a signé une autre victoire aujourd’hui, même s’il aurait voulu la décrocher dans d’autres circonstances.

« Je veux juste remercier mon équipe car je ne serais pas là sans tout l’effort de tout le monde. » a déclaré Hamilton, qui a rencontré un problème technique sur sa voiture avant le départ de la course et qui a forcé son équipe à changer le moteur sur sa Mercedes.

« Ce n’est absolument pas comme ça que je voulais gagner, et je poussais. Je l’ai poussé à la faute [Vettel] et il est sorti et on s’est presque touchés. C’est dommage, mais c’est la course. »

« Pour moi, j’ai pris le virage normalement, mais quand on reprend la piste, on doit le faire de façon sûre, pas sur la trajectoire. »

« Tout ce que je peux dire, c’est que ce n’est pas moi qui ait pris la décision, alors je ne sais pas pourquoi les gens huent. »

Sebastian Vettel doublement pénalisé à Montréal

Non seulement Sebastian Vettel a écopé d’une pénalité de cinq secondes sur son temps final ce dimanche à Montréal, mais le pilote Ferrari a aussi reçu des points de pénalité.

Les commissaires de course du Grand Prix du Canada ont estimé que Sebastian Vettel était revenu sur la piste de façon dangereuse lors de sa sortie de piste au virage 3 du tracé canadien, et lui ont donc infligé une pénalité de cinq secondes, ainsi que deux points sur sa Super-Licence.

Le quadruple champion du monde de Formule 1 a donc déjà reçu sept points de pénalité au total sur une période de douze mois.

Certainement l’image de la saison 2019 !

Furieux d’avoir été pénalisé de cinq secondes pour une petite erreur commise en course, Sebastian Vettel a échangé le numéro accolé aux monoplaces à l’arrivée du Grand Prix du Canada.

L’Allemand s’est loupé au freinage du virage 3 ce dimanche en course, l’obligeant à revenir sur la piste et à couper la trajectoire de Lewis Hamilton, qui arrivait juste derrière lui.

Pour cette manœuvre, le pilote Ferrari a été pénalisé de cinq secondes, ce qui lui a fait perdre le Grand Prix du Canada, qu’il menait pourtant depuis le départ.

En arrivant sur la zone située sous le podium où les monoplaces sont garées après la course, l’Allemand a pris le panneau numéro 1 qui était positionné devant la Mercedes de Lewis Hamilton pour le placer à l’emplacement où aurait dû se trouver sa Ferrari.

Le geste était fort de la part de Vettel, qui restera pour beaucoup d’observateurs le grand gagnant [ou le grand perdant] de cette septième manche de l’année au Canada.

La FIA explique sa décision de pénaliser Vettel à Montréal

La FIA a expliqué pourquoi Sebastian Vettel a écopé d’une pénalité de cinq secondes ce dimanche au Grand Prix du Canada, ce qui lui a coûté la victoire.

Le pilote Ferrari a tiré tout droit au 49e tour de course ce dimanche en loupant son freinage au virage 3 du tracé montréalais, ce qui lui a valu une pénalité de cinq secondes sur son temps final.

En revenant sur la piste, le pilote Ferrari a forcé Lewis Hamilton à freiner et à longer le mur pour éviter le contact, et c’est pour cette raison que l’Allemand a été pénalisé.

« Les commissaires sportifs ont examiné la vidéo et déterminé que la voiture numéro 5 a quitté la piste au virage 3. » peut-on lire dans le compte rendu de la FIA.

« Il a rejoint la piste au virage 4 d’une manière dangereuse et a forcé la voiture 44 [Hamilton] à sortir de la piste. La voiture 44 a dû prendre des mesures d’évitement pour éviter la collision. »

La FIA rappelle à Ferrari et à Sebastian Vettel qu’ils peuvent à tout moment interjeter cette décision en appel.

Au final, Sebastian Vettel termine donc deuxième du Grand Prix du Canada 2019, il pourra se consoler avec le titre de pilote du jour.

Victoire d’Hamilton à Montréal

Lewis remporte le Grand Prix du Canada 2019, en raison d’une pénalité de cinq secondes infligée à Sebastian Vettel, pourtant premier sur la ligne d’arrivée.

Charles Leclerc termine sur la troisième marche du podium, il devance la Mercedes de Valtteri Bottas, alors que Max Verstappen, Daniel Ricciardo, Nico Hulkenberg, Pierre Gasly, Lance Stroll et Daniil Kvyat complètent le top dix.

Lourde pénalité pour Vettel

Alors qu’il était leader de la course, Sebastian Vettel s’est loupé au freinage du virage numéro 3 au 49e tour de course.

Le pilote allemand a réussi à revenir sur la piste après être passé sur l’herbe, obligeant Lewis Hamilton, qui arrivait juste derrière lui, à longer dangereusement le mur pour éviter le contact avec la monoplace de Vettel.

Sebastian Vettel a alors été placé immédiatement sous enquête pour cette manœuvre, et a écopé d’une pénalité de cinq secondes sur son temps final.

Le pilote allemand était très énervé à la radio lorsqu’il entendu qu’il avait reçu cette pénalité : « On est en train de nous voler une victoire. » a t-il lancé à son ingénieur.

Vettel a donc terminé la course en premier, mais il a dû reculer d’une position une fois sa pénalité appliquée.

Problème moteur pour Hamilton avant la course

Rappelons que Mercedes a détecté une fuite hydraulique sur la voiture de Lewis Hamilton avant le départ de la course.

Les mécaniciens de l’équipe ont dû démonter le moteur de sa Mercedes, avant de tout remonter in-extremis avant le départ du Grand Prix du Canada.

Il est impossible de dire si ce problème a eu un impact sur la course du quintuple champion du monde, mais une chose est certaine, le nouveau moteur que Mercedes a introduit ce week-end à Montréal n’a pas apporté la pleine satisfaction avec plusieurs petits problèmes détectés sur les différentes monoplaces motorisées par la firme à l’étoile.

Romain Grosjean se prend l’aileron de Albon dès le départ

Dès le départ de la course, Romain Grosjean a été percuté par un élément de l’aileron avant de Toro Rosso d’Alex Albon. Le Français prenait le départ depuis la quinzième place, il termine la course à la quatorzième position.

Lando Norris abandonne

Le pilote McLaren a dû abandonner ce dimanche au Canada en raison d’une casse mécanique sur la suspension arrière de sa monoplace. Le jeune britannique était alors neuvième au moment de son abandon.

Magnussen se fait remonter les bretelles par son patron

Kevin Magnussen, qui a cassé sa monoplace ce samedi en qualifications, s’est fait remonter les bretelles par son patron lorsqu’il a indiqué à son équipe que sa Haas était tout simplement inconduisible.

Tableau des temps

Vettel pilote du jour à Montréal

Le pilote Ferrari Sebastian Vettel a été élu pilote du jour au Grand Prix du Canada 2019.

Le quadruple champion du Monde a dominé toute la course mais s’est vu infliger une pénalité de cinq secondes par les commissaires suite à une sortie de piste au virage numéro 3.

Le pilote Ferrari finit donc la course à la deuxième place, devancé par son adversaire Lewis Hamilton. Son coéquipier Charles Leclerc est troisième de ce Grand Prix.

Les classements après le Canada

Après la septième course de la saison 2019 au Canada, les classements n’ont pas trop évolué du côté des pilotes, alors que du côté des constructeurs, Renault a fait un énorme pas en avant.

Au classement des pilotes, Lewis Hamilton est toujours leader du championnat avec 162 points marqués depuis le début de l’année, le pilote Mercedes devance son coéquipier Valtteri Bottas qui accuse désormais 29 points de retard.

Le classement des pilotes 2019

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Au classement des constructeurs, c’est l’équipe Renault qui fait un grand pas en avant, puisque l’équipe du constructeur français se retrouve désormais cinquième à seulement deux points de l’écurie McLaren.

Le classement des constructeurs 2019

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Fuite hydraulique sur la Mercedes de Lewis Hamilton avant le départ

Les mécaniciens de l’équipe Mercedes sont au chevet de la monoplace de Lewis Hamilton ce dimanche à deux heures du départ du Grand Prix du Canada.

Les mécaniciens ont détecté une fuite hydraulique sur la monoplace du pilote britannique, alors que le départ de la course sera donné dans exactement deux heures [à l’heure d’écrire ces quelques lignes].

Cette fuite hydraulique a été découverte samedi soir sur la voiture d’Hamilton, juste après les qualifications durant lesquelles le quintuple champion du monde a signé le deuxième temps derrière la Ferrari de Sebastian Vettel.

L’équipe a dû retirer le fond plat, ainsi que le moteur sur la monoplace du Britannique ce dimanche matin, mais selon nos informations, le problème semble être résolu et la phase de remontage va très vite débuter.

Un porte parole de l’équipe du constructeur allemand a même confirmé que la monoplace sera prête pour la course.

Selon Rosberg, la pole de Vettel prouve que Ferrari a commis une erreur

Selon Nico Rosberg, le fait que Sebastian Vettel ait signé la pole position au Grand Prix du Canada ce samedi démontre une nouvelle fois que la Scuderia s’est trompée de concept avec la SF90.

Pour l’ancien pilote Mercedes, qui avait été le premier à dire que Ferrari avait fait faute route avec le concept de sa monoplace 2019, la pole position signée par Vettel ce samedi sur un circuit typé moteur et où sur lequel l’appui aérodynamique n’est pas aussi important qu’ailleurs le prouve une nouvelle fois.

« Je ne pense pas que Ferrari soit revenue. Cela démontre simplement que leur concept n’était pas bon. » a déclaré Nico Rosberg.

« Ils sont là aujourd’hui, mais pas sur les autres [circuits]. Je pense qu’il est devenu clair que Ferrari s’est trompé avec son concept, car lorsqu’ils sont sur des pistes à haute vitesse comme Montréal ou Monza, ils sont de retour à l’avant et ils sont les plus rapides. »

« En revanche, lorsqu’ils vont à Monaco, qui est un extrême, ils ne sont nulle part. Ils passent un mauvais moment sur tous les circuits à moyenne vitesse, ils ont eu tort dans leur concept, ils sont allées trop loin. »

« Ils doivent impérativement avoir plus d’appui aérodynamique et céder une partie de cette vitesse, mais changer de concept prend beaucoup de temps. »

Le champion du monde 2016 n’oublie tout de même pas d’encourager son compatriote Sebastian Vettel pour la course de dimanche.

« Je croise les doigts pour Seb, mais ce ne sera pas facile parce que le rythme des Mercedes en course est très bon. Mais cela reste possible, et j’aimerais voir Vettel victorieux, je pense que nous serions tous heureux. »

Les pneus disponibles pour la course à Montréal

Pirelli a dévoilé la liste des pneus qui seront disponibles pour chaque pilote ce dimanche pour le Grand prix du Canada, septième manche de la saison 2019 de Formule 1.

C’est le pilote allemand Sebastian Vettel qui s’élancera depuis la pole position ce dimanche à Montréal, il devance la Mercedes de Lewis Hamilton et la Ferrari de Charles Leclerc.

Pour cette course, Pirelli s’attend à ce que les pilotes optent en majorité pour un seul arrêt, mais le manufacturier unique de la F1 s’attend également à des surprises en raison des températures élevées attendues cet après-midi sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal.

Les pneus disponibles pour la course

16e, Sergio Perez a l’impression d’avoir laissé tomber son équipe

Sergio Perez a eu l’impression d’avoir laissé tomber son équipe ce samedi en ne signant que le 16e temps lors des qualifications du Grand Prix du Canada.

En raison de la pénalité de Kevin Magnussen, qui s’élancera depuis la voie des stands suite à  son violent crash ce samedi, en qualifications, le Mexicain Sergio Perez prendra finalement le départ de la course depuis la quinzième place sur la grille, mais le pilote Racing Point ne pouvait pas cacher sa déception.

« J’ai fait une erreur au virage 10 et ça nous a coûté une présence en Q2. Ça fait mal quand tu laisses tomber ton équipe. » a déclaré Perez.

« C’est un très mauvais sentiment en tant que pilote. J’espère pouvoir me racheter demain. L’équipe a fait un travail fantastique pour améliorer la voiture. »

« Nous avions définitivement plus de potentiel. C’est une fin de semaine différente des deux dernières courses puisqu’il y a eu beaucoup de progrès. C’est dommage. »

Perez s’attend donc à vivre une course compliquée en partant en queue de peloton, mais le Mexicain espère capitaliser un optant pour une stratégie décalée en effectuant deux arrêts, alors que Pirelli préconise un seul arrêt pour le Grand Prix du Canada.

Lewis Hamilton espère participer à une « vraie course » ce dimanche

Lewis Hamilton, qui s’élancera depuis la seconde position sur la grille de départ du Grand Prix du Canada, espère participer à une « vraie course » ce dimanche.

Le Britannique a été battu ce samedi en qualifications par la Ferrari de Sebastian Vettel, bien plus rapide que sa Mercedes sur les longues lignes droites du tracé de Montréal.

« Ils ont eu un très bon rythme tout le week-end, ils étaient six dixièmes plus rapides que nous dans les lignes droites. » a expliqué Lewis Hamilton en parlant des pilotes Ferrari.

« Nous nous sommes donc battus très dur tout au long du week-end pour apporter des améliorations. » souligne le pilote Mercedes.

« Je suis vraiment content pour Seb, il a vraiment fait un très bon tour. La distance jusqu’au premier virage est très courte, et ce n’est pas facile de gagner des positions. Mais ce sera une longue course, 70 tours c’est long. »

« Bien sûr, quelle que soit l’opportunité qui se présente, nous essaierons de la saisir, mais oui, la course est très longue. Il s’agira probablement d’une course avec un arrêt unique. La gestion des pneus sera donc essentielle. »

« Il est très difficile de se suivre ici, même si ce ne sont principalement que des lignes droites. Je ne sais donc pas comment je vais faire pour suivre Seb si je suis dans cette position, car ils [les pilotes Ferrari] sont rapides. »

« J’espère juste que nous pourrons être assez proches et que nous aurons le droit à une vraie course tout au long du Grand Prix. »

Pirelli dévoile les stratégies possibles pour le Grand Prix du Canada

Pour le Grand Prix du Canada 2019, Pirelli opte pour une stratégie à un seul arrêt ce dimanche, mais le manufacturier italien prévient les équipes sur la gestion des températures.

Il fait beau et les températures devraient être élevées ce dimanche à Montréal, ce qui laisse penser à Pirelli qu’une bonne gestion de la dégradation thermique des gommes sera primordiale pour la course.

« Les qualifications n’étaient pas une séance simple, avec un interruption de session à la fin de la Q2, qui a affecté les derniers tours. » explique Mario Isola, le directeur de Pirelli en F1.

« Cette session était d’une importance stratégique puisque cinq pilotes avaient terminé leurs premiers tours avec le pneu Médium, seules Ferrari et Mercedes étant passées avec ce composé. »

« Nous nous attendons à nouveau à des conditions chaudes pour la course. La gestion de la dégradation thermique sur les composés Médiums et Tendres est donc très importante pour la stratégie de course. »

Notez que le Grand Prix du Canada 2019 est à suivre en direct sur F1only.fr à partir de 20h00 [heure française] en cliquant ici.

Les stratégies possibles en course

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Après une grosse alerte, Mercedes continuera d’utiliser sa Spec 2

Mercedes ne compte pas revenir en arrière ou utiliser son nouveau moteur de façon plus conservatrice, après la casse moteur dont a été victime Lance Stroll ce samedi à Montréal.

Ce week-end, Mercedes a introduit la nouvelle version de son unité de puissance au Grand Prix du Canada, mais l’un des moteurs monté sur une Racing Point a connu un gros problème de fiabilité lors de la dernière séance d’essais libres ce samedi.

Cela a obligé l’équipe Racing Point à monter l’ancienne spécification moteur sur la monoplace de son pilote pour la suite du week-end.

Mais Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, assure qu l’utilisation de la nouvelle Spec 2 restera la même jusqu’à nouvel ordre et ce, malgrè une première alerte avec la voiture de Lance Stroll.

« Cela a été une surprise pour nous. Nous avons utilisé ce moteur sur le banc d’essais et nous pensons toujours que ce que nous avons constaté sur le banc d’essais compte. » explique Toto Wolff.

« Nous ne pouvons pas baisser la puissance ou le faire fonctionner différemment à cause d’une casse – c’est très difficile à juger, ou de modifier en quelque sorte la façon dont nous faisons fonctionner le moteur. »

« Bien-sûr, nous ne sommes pas heureux pour Lance et Racing Point, car ils ont raté une session complète [EL3] à cause du nouveau moteur qui a eu une panne. »

« Nous avons besoin de comprendre ce qui s’est passé, alors que nous ne le savons pas encore, il reste des points d’interrogation. »

« Mais dans l’ensemble, je suis heureux que nous ayons introduit un nouveau moteur et que nous prenions le cap à partir de là pour essayer d’en apprendre à chaque kilomètre parcouru avec ces moteurs. »

Quelques dixièmes d’écart en termes de performance

Selon Lance Stroll, qui a dû revenir à l’ancienne spécification du moteur Mercedes après la casse de la Spec en EL3, la différence entre les deux versions est de quelques dixièmes.*

« Nous avons eu ce problème lors des derniers essais et nous avons dû revenir à l’ancienne spécification moteur, qui affiche une baisse de plusieurs dixièmes de seconde en termes de performance. » a déclaré le Canadien.

Rappelons que le moteur Mercedes Spec 2 est monté sur les deux Mercedes d’usine, ainsi que sur les deux Williams et les deux Racing Point, bien que la monoplace de Lance Stroll en soit désormais dépourvue.

Pas de course de radeaux cette année au Grand Prix du Canada

Il n’y aura pas la traditionnelle course de radeaux cette année à Montréal dans le cadre du Grand Prix du Canada 2019.

Chaque année, les équipes s’affrontaient dans une course insolite de radeaux sur le fleuve St Laurent, qui borde le circuit Gilles Villeneuve de Montréal, qui est situé sur l’île Notre Dame.

Cette course insolite opposant les équipes de F1, la FIA, la FOM et les représentants de la presse avait lieu d’habitude juste après les qualifications du Grand Prix du Canada.

Mais cette année, pour des raisons inconnues, cette course n’a pas eu lieu ce samedi sur le circuit Gilles Villeneuve, un représentant de Liberty Media s’étant contenté de déclarer : « Ce n’est pas au programme… »

Les temps changent et c’est bien dommage, puisque cette course de radeaux permettait à tous les membres du paddock de se divertir un peu dans un week-end de course ultra-chargé.

Pour information, l’an dernier, la course de radeaux a été remportée par l’équipage de l’écurie Williams, qui a devancé de peu celui de la FOM et celui de l’équipe McLaren.