Hamilton sur Vettel : « Il y a toujours eu du respect entre nous »

Lewis Hamilton a voulu insister sur le fait que le respect entre lui et son adversaire Sebastian Vettel est toujours bien présent, malgré la polémique qui a éclaté dimanche dernier au Canada.

Au Grand Prix du Canada, Sebastian Vettel a été pénalisé de cinq secondes pour avoir effectué une manœuvre dangereuse en revenant sur la piste, après avoir loupé son freinage au virage 3 du tracé de Montréal.

En revenant en piste, le pilote Ferrari a failli percuter la Mercedes de Lewis Hamilton, ce qui lui a valu une pénalité et lui a fait perdre la course au profit du Britannique.

Interrogé après la course, Hamilton a assuré qu’il ne voulait pas gagner le Grand Prix du Canada de cette façon.

« J’ai un peu comme une sensation de vide. Ça a été une course vraiment géniale entre deux équipes différentes et ça s’est terminé sur une note un peu négative. Dans mes souvenirs, quand je suis sorti du virage, j’étais plus rapide et j’essayais juste d’exercer de la pression sur Seb. » a déclaré Hamilton.

« Premièrement pour essayer de m’approcher assez près, deuxièmement pour le pousser à l’erreur. Ce n’est pas souvent qu’on peut pousser un quadruple champion du monde à commettre une erreur mais c’est arrivé et je me suis dis: « Ok, c’est l’opportunité que j’attendais ». J’ai donc pris le virage comme d’habitude, sur la trajectoire. L’écart s’est refermé, j’ai cru qu’on allait s’accrocher, alors j’ai dû freiner et relâcher l’accélérateur pour éviter une collision. »

« Heureusement, nous l’avons évitée. Mais de toute évidence, c’était une occasion unique. Ensuite, l’écart s’est rouvert parce que j’avais freiné pour l’éviter. »

« Et quand j’ai appris qu’il écopait d’une pénalité, j’ai continué à pousser parce que je me disais: « peut-être qu’on peut encore gagner cette course. Naturellement, ça n’est absolument pas la façon dont je voulais gagner. »

« C’est malheureux mais c’est la course automobile. Quand vous revenez sur la piste, vous n’êtes pas censé retourner directement sur la trajectoire, vous êtes censé vous replacer en toute sécurité et je suppose que c’est pour ça qu’il a été sanctionné. »

« On se respecte toujours »

Quoi qu’il en soit, Lewis Hamilton affirme que le respect entre lui et Sebastian Vettel est toujours présent

« Je confirme ce qu’a dit Seb sur le respect qu’il y a toujours eu entre nous. Nous courons ensemble depuis de longues années et il n’y a probablement personne contre qui j’aime plus courir. » insiste le pilote britannique.

« J’apprécie toujours les occasions de me battre comme nous l’avons fait [au Canada] et dans les années précédentes. Ce sont vraiment des souvenirs que je chérirai toujours et j’espère qu’il y en aura beaucoup d’autres. »

Lewis Hamilton a capitalisé sur la seule erreur du week-end pour Vettel

Victime d’un crash le vendredi en essais libres, puis d’une panne mécanique le dimanche avant la course, Lewis Hamilton a finalement remporté le Grand Prix du Canada.

Le début de week-end du pilote Mercedes était loin d’être parfait à Montréal, lorsque le Britannique a envoyé sa Mercedes dans le mur lors de la séance d’essais libres.

Le quintuple champion du monde s’est alors retrouvé simple spectateur de la séance, alors que le lendemain en qualifications, le Britannique a été battu dans l’exercice du tour rapide dans les toutes dernières secondes par la Ferrari de Sebastian Vettel.

A la fin de la séance de qualifications, les mécaniciens de l’équipe Mercedes ont détecté une fuite hydraulique sur la monoplace de Lewis Hamilton, mais en raison du Parc Fermé, il leur était impossible de toucher la voiture avant le dimanche matin.

Problème moteur avant la course

C’est donc deux heures avant le départ de la course le dimanche, que tous les mécaniciens de l’équipe du constructeur allemand se sont mis au travail sur la voiture du Britannique, réussissant l’exploit de démonter tout l’arrière et de sortir l’unité de puissance, avant de tout remonter en seulement deux heures.

Lewis Hamilton a finalement pu prendre le départ de la course, mais clairement, le rythme de sa Mercedes était bien en deçà de celui de la Ferrari de Vettel, le pilote Mercedes n’ayant jamais vraiment réussi à se rapprocher suffisamment de la monoplace de l’Allemand durant la course.

Une vitesse incroyable pour Ferrari

Après le Grand Prix, Hamilton expliquait d’ailleurs que la vitesse de pointe de la Ferrari dans les lignes droites était juste incroyable : « La Ferrari était tellement forte, tellement rapide dans les lignes droites. Elle a manifestement un mode moteur dont nous disposons pas actuellement. D’un coup, elle augmentait la puissance et s’éloignait dans les lignes droites, même quand j’utilisais le DRS. » a expliqué Lewis Hamilton.

« Mais j’essaye juste de me concentrer sur le positif, sur le dur travail qu’a accompli mon équipe. J’ai failli ne pas prendre le départ à cause d’un problème moteur [fuite hydraulique détectée sur sa monoplace avant la course]. »

Une erreur fatale pour Vettel

Malgré tous ses déboires, Lewis Hamilton a pu profiter de la seule et unique erreur faite par Sebastian Vettel au cours du week-end pour décrocher la victoire ce dimanche à Montréal.

Le pilote Ferrari a en effet loupé son freinage au virage 3 et est revenu sur la piste de façon dangereuse, manquant de peu de percuter la Mercedes de Lewis Hamilton.

Pour cet incident, le pilote Ferrari a écopé de cinq secondes de pénalité sur son temps final, ce qui a permis à Lewis Hamilton de remporter la course au Canada.

« Les gars ont vraiment eu du pain sur la planche ce week-end parce que j’ai aussi eu ce crash vendredi, ce qui est rare pour moi. A démonter et remonter le moteur comme ça, c’est très facile de faire des erreurs et donc je voulais juste leur offrir la meilleure course possible. »

« Je n’ai pas fait d’erreur aujourd’hui. Je me suis donné à fond. Donc, il n’y a rien d’autre que je puisse demander. »

Pneus : Renault opte pour une stratégie agressive au Castellet

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a dévoilé les choix de pneus pour chaque pilote pour le Grand Prix de France qui se déroulera du 21 au 23 juin.

Pour la huitième manche de la saison 2019 qui se déroulera sur le tracé Paul Ricard en France, Pirelli a mis à disposition des équipes les gommes C2, C3 et C4.

Sans grande surprise, ce sont les gommes les plus tendres qui ont été plébiscitées par les pilotes pour le Grand Prix de France, alors que Mercedes, Ferrari et Red Bull ont fait un choix un peu plus conservateur que Renault, Haas, Alfa Romeo et Toro Rosso.

Les choix de pneus pour le GP de France 2019

Ferrari s’apprête à introduire des mises à jour en cascade sur la SF90

Afin de répondre à l’équipe Mercedes, qui domine le championnat 2019 avec déjà sept victoires en sept courses, la Scuderia Ferrari s’apprête à introduire une série de mises à jour sur sa SF90.

Chez Ferrari, malgré la domination de Mercedes depuis le début de la saison, l’écurie de Maranello n’a pas encore l’intention d’abandonner et de passer au développement de la monoplace de la saison prochaine.

Bien au contraire, Ferrari s’apprête à introduire plusieurs mises à jour majeures sur sa SF90 lors des prochaines courses, à commencer par un nouvel aileron avant pour le Grand Prix de France à la fin du mois de juin.

La Scuderia introduira ensuite un nouveau fond plat sur la SF90 au Grand Prix d’Autriche, programmé dans la foulée du Grand Prix de France, alors qu’un nouveau diffuseur sera introduit à Silverstone au Grand Prix de Grande-Bretagne programmé le 14 juillet.

Viendront ensuite de nouveaux barge boards pour le Grand Prix d’Allemagne à Hockenheim fin juillet, alors que la dernière course avant la pause estivale se déroulera sur le circuit de Budapest en Hongrie le 4 août.

« Ce ne sera pas une version B ou une voiture complétement nouvelle. » a déclaré Mattia Binotto, le directeur de l’équipe Ferrari.

« Mais nous apportons une série de développements pour améliorer notre gestion des pneus. Nous avons certaines idées et nous devons nous dépêcher. »

Rattraper Mercedes avant la pause estivale

Ce calendrier de mises à jour pour Ferrari va dans le sens des propos tenus par Sebastian Vettel à Montréal le week-end dernier, qui affirmait que les prochaines courses seraient cruciales pour Ferrari.

« Actuellement, nous ne gagnons pas, donc, vous pouvez faire tous les calculs que vous voulez, mais nous, nous avons quelque chose à faire. » déclarait Vettel jeudi dernier à Montréal.

« Je pense que les prochaines courses seront vraiment cruciales pour nous, et nous allons essayer de revenir à l’avant et de donner du fil à retordre à Mercedes. »

« Nous sommes clairement derrière, il y a clairement une grande marge entre Mercedes et le reste, mais aussi entre Mercedes et nous-mêmes. Nous devons donc combler cet écart. »

« Je ne pense pas qu’il y ait besoin d’être un génie pour comprendre que nous devons être en très bonne forme avant la pause estivale, afin que nous puissions utiliser cet élan pour la seconde moitié de la saison. »

Les commissaires nous ont privés d’une bataille entre deux champions selon Button

Le Britannique Jenson Button estime que l’incident qui a valu une pénalité de cinq secondes à Sebastian Vettel ce dimanche au Canada était juste un fait de course.

L’ancien pilote Brawn GP a déclaré qu’il était très déçu de la décision des commissaires de course du Grand Prix du Canada d’infliger une pénalité de cinq secondes à Sebastian Vettel pour une conduite dangereuse.

Selon Button, il s’agissait simplement d’un fait de course et l’application de la réglementation à la lettre nous a certainement privé d’un potentiel duel entre deux champions.

« C’est triste, c’est toujours décevant lorsqu’il y a une vraie bagarre entre deux champions du monde, et que les commissaires arrivent et nous enlèvent ça à nous en tant que spectateurs, c’est vraiment dommage. » regrette Jenson Button, champion du monde 2009.

« Pour moi, c’est un incident de course. Seb a commis une erreur, mais vous devez réaliser qu’ils arrivent vite ici, vous ne pouvez pas juste arrêter la voiture et rester en dehors du circuit. »

« Il est revenu sur la piste avec l’arrière en mouvement, et pour moi personnellement, cela ne mérite pas une sanction, mais c’est la règle et ils ont décidé de le punir. »

« Sur un circuit comme celui-ci, si étroit, c’est un circuit urbain, et les voitures sont énormes, et lorsque vous vous retrouvez sur cette partie de la piste, vous ne choisissez pas d’être là. »

« Seb ne voulait pas percuter Lewis, les deux pilotes ont fait une très bonne course, et cela laisse juste un goût amer dans la bouche. » conclut le Britannique.

Pas le résultat escompté pour Pierre Gasly au Canada

Le Français Pierre Gasly a terminé huitième avec un tour de retard au Grand Prix du Canada 2019 au volant de sa Red Bull, un résultat décevant pour le Normand.

Qualifié cinquième le samedi, le pilote Red Bull a finalement perdu trois positions en course le dimanche pour franchir la ligne d’arrivé à la huitième place derrière son coéquipier Max Verstappen et les deux Renault de Daniel Ricciardo et Nico Hulkenberg.

« Ce fut une journée plutôt difficile, mais la voiture se comportait assez bien. » a expliqué Pierre Gasly après la course ce dimanche au Canada.

« Nous nous attendions à être plus forts que cela, mais nous avons eu des problèmes avec le trafic et j’ai dû préserver un peu les freins, ce qui nous a un peu compromis. Je voulais bien-sûr terminer mieux que cela. »

« Nous devons tout analyser et voir ce que nous pouvons améliorer. Je dois aussi travailler dur pour la prochaine course. J’espère que nous pourrons trouver plus de rythme et revenir plus forts pour ma course à domicile. »

Bloqué derrière Lance Stroll

« Avec la voiture de Pierre, nous avons essayé de doubler Daniel [Ricciardo] lors de l’arrêt au stand, mais il est malheureusement resté coincé derrière Stroll. » explique Chrisitian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull Racing.

« Cela a mis un terme à sa course et a permis à Nico Hulkenberg de se faufiler. Cinquième et Huitième n’était pas le résultat que nous recherchions, mais nous baissons la tête et mettons l’accent sur le Paul Ricard désormais. »

Pour Kubica, il n’y a pas eu de « magie » au Canada ce dimanche

Le Polonais Robert Kubica n’a rien pu faire au volant de sa Williams ce dimanche à Montréal où il a terminé bon dernier.

Dernier avec trois tours de retard, Robert Kubica a dû se battre durant 70 tours avec une monoplace tout simplement impossible à piloter de son aveu même.

Le pilote Williams a dû faire en sorte de gérer au mieux la consommation de carburant en course, alors le manque d’adhérence flagrant de sa FW42 l’a tout simplement empêché d’attaquer.

« Malheureusement, il n’y a pas eu de magie. » regrette Robert Kubica après le Grand Prix du Canada.

« Hier [samedi], la gestion était compliquée, mais aujourd’hui [dimanche], ce fut encore plus difficile. Je n’avais aucune adhérence et une consommation de carburant élevée, alors que les conditions étaient plus chaudes et les relais plus longs. »

« De façon générale, il nous manque de l’adhérence, nous savons que c’est comme ça, et nous ne pouvons donc pas pousser. »

George Russell a tiré le meilleur parti

Le jeune coéquipier de Robert Kubica, George Russell, estime pour sa part avoir tiré le meilleur parti de sa monoplace ce dimanche en course. Le Britannique a terminé avant dernier avec deux tours de retard.

« La voiture était relativement agréable à piloter, nous avons tiré le meilleur parti du package. » a déclaré Russell.

« Nous devons désormais nous appuyer là-dessus, mais dans l’ensemble, nous avons tiré le meilleur parti de la situation ».

Le point du meilleur tour en course comme consolation pour Bottas

Sixième au départ de la course à Montréal ce dimanche, Valtteri Bottas a franchi la ligne d’arrivée à la quatrième position au volant de sa Mercedes.

Le Finlandais a commis une faute en qualifications le samedi, ce qui a grandement compromis la suite de son week-end.

Au final, le pilote Mercedes pourra se consoler avec le point du meilleur tour en course obtenu en fin de Grand Prix avec des pneus neufs montés sur sa monoplace.

« J’ai fait une erreur coûteuse en qualifications et cela a rendu la journée très difficile. J’ai eu du mal à passer la Red Bull et les Renault au début. » a expliqué Valtteri Bottas.

« Chaque fois que je me rapprochais des voitures devant, le moteur et les freins étaient proches de leur température limite, j’ai donc dû faire beaucoup de lift and cost, ce qui a rendu l’attaque très difficile. »

« Au moment où je les avais finalement dépassées, j’avais perdu trop de temps pour me battre pour une place sur le podium. »

« Une fois dans l’air propre, nous avons décidé de faire un arrêt supplémentaire à la fin et de nous battre pour le tour le plus rapide avec des pneus neufs. C’est bien d’obtenir le point supplémentaire pour le tour le plus rapide, mais au final j’ai perdu la course en qualifications. »

« Je pense que nous pouvons nous attendre à une autre bataille difficile en France [prochaine course]. C’est un circuit avec de longues lignes droites, donc Ferrari devrait être rapide à nouveau, mais je suis impatient. »

Nico Hulkenberg repart de Montréal avec le sourire aux lèvres

S’élançant depuis la septième position sur la grille ce dimanche à Montréal, Nico Hulkenberg a terminé à la même position à l’arrivée de l’épreuve.

Le pilote allemand se dit satisfait du résultat pour son équipe Renault, estimant avoir tiré tout le potentiel de sa RS19 ce dimanche à Montréal.

« Nous pouvons être satisfaits, car il s’agit d’un excellent résultat collectif. J’avais un bon rythme tout au long de la course, j’ai pris soin des pneumatiques tendres et j’ai pu profiter de gommes plus fraîche sur la fin. » a déclaré Nico Hulkenberg.

« J’ai dû lever un peu le pied pour éviter une surchauffe et nous nous sommes dès lors contentés de ce résultat solide pour l’équipe. Nous repartons avec le sourire aux lèvres. »

« Les trois ou quatre derniers week-ends avaient été compromis pour différentes raisons, mais nous avons exploité tout le potentiel de la voiture aujourd’hui. »

« C’est une belle récompense pour l’énorme travail fourni par l’équipe, aussi bien à Enstone qu’à Viry, et nous devons désormais conserver cette dynamique. »

Au championnat du monde, le pilote Renault occupe désormais la treizième position, à égalité de points avec Lando Norris.

Renault veut progresser en qualifications, notamment en Q1

Au Canada, Renault a placé ses deux monoplaces dans le top dix à l’arrivée de l’épreuve, ce qui fut la première double arrivée dans les points pour l’équipe cette année.

A l’arrivée, Renault a progressé au championnat du monde et occupe désormais la cinquième position, à seulement deux points de l’équipe McLaren.

Ce résultat est en grande partie à mettre sur le compte du moteur Renault, qui fonctionne désormais à pleine puissance depuis le Grand Prix de Monaco, et qui a permis aux deux pilotes de l’équipe de se qualifier assez haut sur la grille samedi.

Mais pour Cyril Abiteboul, bien que le résultat décroché par Renault au Grand Prix du Canada soit excellent, le manager français souhaite que l’équipe s’améliore davantage en qualifications le samedi, notamment lors de la Q1.

« Pour une Q1, il faut gérer les température des pneus qui ont une fenêtre de fonctionnement ultra-serrée, gérer le trafic, gérer les modes moteur limités (sans rentrer dans des détails confidentiels), c’est extrêmement compliqué. » a expliqué Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault au micro de Canal+.

« L’exercice le plus difficile en ce moment, compte tenu de notre rythme, c’est cette Q1. Ce qu’on veut, c’est avoir suffisamment d’avantages sur ce midfield pour avoir une Q1 plus simple et avoir des Q2-Q3 qui nous permettent de commencer à nous projeter. L’objectif, c’est donc l’amélioration du moteur. »

Très grosse mise à jour au Castellet

La prochaine mise à niveau de la RS19 est prévue pour le Grand Prix de France dans quinze jours, alors qu’il s’agira essentiellement d’une mise à jour concernant le châssis de la monoplace.

« La prochaine fois, ce sera l’amélioration du châssis, voilà l’objectif à court terme. A moyen terme, l’objectif c’est de se battre contre d’autres constructeurs, contre les gris, contres les rouges mais ça reste quand même du moyen terme. »

Nico Rosberg : « Vettel a encore fait une erreur sous la pression »

Selon le champion du monde 2016 Nico Rosberg, la pénalité de cinq secondes infligée à Sebastian Vettel au Grand Prix du Canada est justifiée.

Rosberg, qui a désormais un rôle d’observateur dans le monde de la Formule 1, et qui ne prive pas de donner son avis après chaque course, estime que la pénalité infligée à Sebastian Vettel ce dimanche à Montréal est largement justifiée.

Pour l’Allemand, son compatriote a tout simplement craqué une nouvelle fois sous la pression de Lewis Hamilton en piste, allant jusqu’à faire une erreur en se sortant au virage numéro 3 du tracé Gilles Villeneuve, un peu comme à Bahreïn un peu plus tôt cette saison quand le pilote Ferrari a effectué un tête-à-queue sous la pression d’Hamilton.

« Tout d’abord, c’est comme d’habitude. Lorsque Lewis et Vettel sont ensemble et que Lewis lui met la pression, lorsque la bataille se joue entre Vettel et Hamilton, Vettel commet toujours ce genre d’erreurs. » explique le champion du monde 2016.

« Il lui met la pression tour après tour, puis il quitte la piste. Il revient ensuite en piste en disant: « J’avais les pneus sales, je n’avais pas le contrôle. Où vouliez-vous que j’aille, je ne pouvais pas voir Lewis. »

« Les règles nous disent que lorsque vous quittez la piste, vous devez revenir en toute sécurité. » souligne Rosberg.

« Vettel a traversé toute la piste, et je pense qu’il aurait pu laisser plus d’espace, surtout dans la dernière phase de sa manœuvre. Lorsque Lewis a débuté son freinage, il aurait pu lui laisser plus de place. »

« Mais il ne l’a pas fait, et Lewis a jugé la situation dangereuse. J’ai regardé la retransmission plusieurs fois, et Lewis aurait été bloqué dans le mur s’il ne freinait pas. Vettel s’est déplacé de plus en plus, et c’était tellement serré, Lewis aurait pu toucher le mur ou lui-même. »

« Il semble très clair que son retour en piste était dangereux. Vous devez revenir [en piste] en tout sécurité, la pénalité est donc méritée. Ne pas avoir de grip n’est pas une excuse valable. » conclut l’ancien pilote Mercedes.

Sur un tracé typé moteur, Honda place 3 de ses voitures dans les points

Avec trois monoplaces dans le top dix à l’arrivée du Grand Prix du Canada, Honda s’en sort plutôt bien sur un circuit typé moteur comme celui de Montréal.

Le motoriste japonais repart du Canada avec la satisfaction d’avoir placé trois de ses monoplaces dans les points ce week-end, alors que la quatrième monoplace pilotée par Alex Albon a dû se retirer de la course après des dégâts causés au premier virage dès le départ.

« Verstappen a bien performé pour remonter depuis la neuvième place sur la grille, résultat de la malheureuse qualification d’hier [samedi], pour finalement terminer cinquième. » explique Toyoharu Tanabe, le directeur technique de Honda après le Grand Prix du Canada.

« Cependant, il a perdu du temps, coincé derrière des voitures plus lentes au début, après quoi il était incapable de se battre pour une place sur le podium. »

« Nous avons également Gasly, huitième et Kvyat, dixième, dans les points, ce qui est positif. Daniil n’a jamais cessé de se battre et a revendiqué son point à la toute fin. Quant à Alex, il n’a pas eu de chance d’être impliqué dans un premier choc, ce qui l’a contraint à changer l’aileron avant. »

« Il ne pouvait rien faire de mieux à partir de là. Nous devons travailler pour nous améliorer afin de mieux performer le plus rapidement possible, étant donné que nous en sommes maintenant à nos premières courses consécutives en France et en Autriche. »

Rappelons que Honda introduira sa prochaine mise à jour moteur au Grand Prix d’Italie sur le circuit de Monza au mois de septembre.

Pour Wikipédia, Emanuele Pirro a « volé la victoire à Ferrari »

Selon la célèbre encyclopédie universelle Wikipédia, Emanuele Pirro, qui était le commissaire de course de la FIA ce dimanche à Montréal, a tout simplement volé la victoire à Ferrari.

Cet ancien pilote de Formule 1 italien, qui s’est reconverti dans les épreuves de Tourisme et d’Endurance après une modeste carrière en catégorie reine du sport automobile, a notamment remporté la prestigieuse épreuve des 24H du Mans à cinq reprises.

Ce week-end, Emanuele Pirro officiait en tant que commissaire de course au Grand Prix du Canada et a été amené à prendre une décision lourde de conséquence lorsque la Ferrari de Sebastian Vettel a été placée sous investigation après que le pilote allemand ait loupé un freinage au virage 3 du tracé montréalais.

A la suite de l’enquête, Emanuele Pirro a pris la décision de sanctionner le pilote Ferrari de cinq secondes de pénalité et de deux points sur sa Super Licence pour être revenu en piste de façon dangereuse, manquant de peu de percuter la Mercedes de Lewis Hamilton.

Au terme du Grand Prix du Canada, Sebastian Vettel a bien franchi la ligne d’arrivée en première position, mais une fois sa pénalité appliquée, le quadruple champion du monde s’est vu retirer sa victoire au profit de Lewis Hamilton.

Beaucoup de fans et d’observateurs du monde de la F1 ont crié au scandale, alors que sur la fiche descriptive d’Emanuele Pirro sur Wikipédia, on peut lire depuis ce lundi matin que l’Italien a tout simplement volé la victoire à Ferrari.

« En 2010, il fait son retour en endurance en disputant les 12 Heures de Sebring, qu’il termine à la douzième place après s’être fait remarquer par son excellent début de course sur la Lola du Drayson Racing. » pouvait-on lire sur Wikipédia

« Les 24 Heures du Mans et Petit Le Mans sont également à son programme. En 2019, il inflige une pénalité de 5 secondes à Sébastian Vettel et vole la victoire à Ferrari. »

Mise à jour à 16h00 le 10 juin : La fiche d’Emanuele Pirro a été mise à jour sur Wikipédia depuis la parution de cet article. La phrase a été retirée depuis.

Record d’audience pour F1only.fr, merci à tous !

Ce week-end au Grand Prix du Canada, F1only.fr a enregistré des pics d’audience historiques depuis la création du site en 2016.

Vous avez été très nombreux tout au long du week-end à suivre l’actualité de la Formule 1 sur F1only.fr et je tenais à vous en remercier personnellement.

Des pics d’audience historiques ont été atteints ce week-end pour le Grand Prix du Canada au cours duquel Sebastian Vettel a été pénalisé de cinq secondes sur son temps final pour avoir effectué une manœuvre dangereuse en piste, lui faisant perdre la victoire au profit de Lewis Hamilton.

Je tiens donc à vous remercier chers lecteurs et lectrices pour votre présence sur le site chaque jour, ainsi que pour tous les messages que vous m’envoyez et qui font toujours très plaisir à lire. Messages auxquels parfois je ne peux malheureusement pas répondre par faute de temps et je tiens à m’en excuser auprès de vous.

Votre présence au quotidien est pour moi une source de très grande motivation, un quotidien qui n’est d’ailleurs pas toujours facile en étant seul à la manœuvre, comme vous pouvez facilement l’imaginer.

Quoi qu’il en soit, je vous remercie chaleureusement pour votre présence quotidienne sur F1only.fr et je vous donne dores et déjà rendez-vous pour la prochaine épreuve de la saison au Castellet sur le circuit Paul Ricard pour le Grand Prix de France 2019 du 21 au 23 juin, alors que l’actualité de la Formule 1 ne s’arrête jamais sur F1only.fr.

Cesare Ingrassia, directeur de publication

Quand Kimi Raikkonen disparaît avant le Grand Prix du Canada !

Kimi Raikkonen a brillé par son absence lors de la traditionnelle parade des pilotes ce dimanche au circuit Gilles Villeneuve de Montréal.

Le pilote Alfa Romeo a tout simplement décidé de sauter de sa voiture en marche pour rejoindre son hospitalité avant même la fin du tour d’honneur effectué par d’anciennes voitures, comme c’est le cas chaque week-end sur différentes courses.

En effet, les membres de l’équipe Alfa Romeo ont eu la surprise de constater que la voiture dédiée à Kimi Raikkonen pour la parade est revenue dans la ligne droite principale sans le pilote finlandais, qui a tout simplement décidé d’écourter la parade.

« Jamais auparavant un pilote n’avait été complètement absent, et pourtant, c’est ce qui s’est passé aujourd’hui, lorsque la voiture de Kimi est revenue à la base sans son célèbre passager. » explique un porte-parole de l’équipe Alfa Romeo.

« Cela a conduit à effectuer des recherches du Finlandais disparu, qui, à notre insu, était sorti de la voiture et avait rejoint les hospitalités. »

« C’est comme si Kimi avait déjà su que l’après-midi n’avait rien de positif et avait choisi de partir tôt… »

En effet, le pilote finlandais a eu du flair, puisqu’il a terminé le Grand Prix du Canada à la quinzième position, après avoir loupé sa séance de qualifications la veille et avoir été éliminé dès la Q1.

Par respect pour Ferrari, Mercedes n’a pas célébré sa victoire à Montréal

L’équipe Mercedes a souhaité faire preuve de respect envers la Scuderia Ferrari ce dimanche soir à Montréal et n’a pas célébré la victoire de Lewis Hamilton au Grand Prix du Canada.

Lewis Hamilton a remporté sur tapis vert la septième manche de la saison au Canada ce dimanche, après que Sebastian Vettel ait écopé d’une pénalité de cinq secondes pour avoir effectué un retour sur la piste de façon dangereuse en course.

D’habitude en cas de victoire, l’équipe du constructeur allemand célèbre son triomphe devant son garage après la cérémonie du podium et la conférence de presse d’après course. Mais ce dimanche à Montréal, Mercedes a décidé de ne pas le faire par respect pour l’équipe Ferrari, dont le garage était juste à coté.

« Ce fut un week-end difficile pour nous, avec une fin de course délicate pour nous. » a expliqué le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff.

« Les Commissaires Sportifs ont examiné l’incident avec Sebastian et Lewis et je pense qu’il faut le respecter. Parfois, les décisions vont à votre encontre, et parfois en votre faveur. »

« Une décision comme celle-ci n’est jamais noire et blanche et tout le monde aura des opinions différentes à ce sujet et, bien sûr, je le respecte. »

Au championnat du monde, l’équipe Mercedes est toujours leader avec 295 points marqués depuis le début de l’année. Ferrari est seconde et accuse un retard de 123 points sur l’équipe du constructeur allemand.

Ferrari admet avoir « oublié » de dire à Charles Leclerc que Vettel avait une pénalité

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a admis que l’équipe avait tout simplement « oublié » de dire à Charles Leclerc que son coéquipier avait écopé d’une pénalité en course.

Avec cinq secondes de pénalité ajoutée au temps final de Sebastian Vettel à l’arrivée du Grand Prix du Canada ce dimanche, la situation aurait pu jouer en faveur de son coéquipier Charles Leclerc, alors troisième de l’épreuve.

En effet, après le décompte de la pénalité de Sebastian Vettel, Charles Leclerc a franchi la ligne d’arrivée en troisième position avec un retard de seulement une seconde sur la Ferrari de son coéquipier.

Mais le Monégasque n’a toutefois jamais été mis au courant que Sebastian Vettel avait écopé d’une pénalité, comme l’a confirmé Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia ce dimanche soir.

« Nous ne l’avons pas dit à Leclerc. » a reconnu Mattia Binotto après le Grand Prix du Canada. « C’est une erreur de notre part. Nous sommes très occupés dans les stands. Nous avons simplement oublié de lui dire. On aurait dû, mais on ne l’a pas fait. »

Charles Leclerc a connu une course solitaire

Le pilote monégasque pour sa part a connu une course plutôt solitaire ce dimanche à Montréal et n’aura jamais réussi à devenir une vraie menace sur la Mercedes de Lewis Hamilton en course.

« Je suis assez content de ma course aujourd’hui, même si celle-ci a été plutôt solitaire pour moi. Je pense que nous n’aurions pas pu obtenir un meilleur résultat et notre performance a été forte du premier au dernier tour. » a expliqué le pilote Ferrari.

« Dans le même temps, il est dommage que l’équipe ait perdu la première victoire de la saison. J’attends avec impatience la prochaine course en France maintenant. »

Au championnat du monde, Charles Leclerc est désormais cinquième. Le pilote Ferrari accuse un retard de 16 points sur le pilote Red Bull MAX Verstappen.

La Mercedes de Lewis Hamilton contrôlée à l’arrivée du GP du Canada

Les commissaires de course du Grand Prix du Canada ont dû effectuer plusieurs vérifications sur la Mercedes d’Hamilton après l’arrivée de la course ce dimanche.

Nous vous le révélions ce dimanche, quelques heures avant le départ du Grand Prix du Canada, qu’une fuite hydraulique avait été constatée sur la monoplace de Lewis Hamilton samedi soir juste après les qualifications.

Mais l’équipe Mercedes ne pouvait pas toucher la monoplace du Britannique à ce moment-là car elle se trouvait sous régime de Parc Fermé jusqu’au dimanche matin.

C’est donc seulement ce dimanche matin, soit deux heures avant le départ de la course, que les mécaniciens ont pu commencer à travailler sur la W10 du quintuple champion du monde, alors que rapidement, l’équipe a décidé de démonter l’unité de puissance afin de pouvoir travailler correctement.

Des pièces ont été changées, dont certaines en relation avec le système hydraulique du moteur V6 Turbo implanté à l’arrière de la monoplace grise.

En raison du timing très serré, les commissaires de course n’ont pas pu vérifier si les nouvelles pièces montées sur la Mercedes de Lewis Hamilton correspondaient bien à celles qui avaient été contrôlées et validées sous Parc Fermé.

C’est donc en fin de course, lorsque la voiture du Britannique est revenue sous régime de Parc Fermé, que la FIA a pu effectuer ces contrôles et qui a confirmé que toutes les pièces montées avant la course sur la W10 de Lewis Hamilton étaient en conformité avec l’article 34.2 du règlement sportif de la FIA.

Daniel Ricciardo a pris du plaisir à se battre contre la Mercedes de Bottas

Sixième à l’arrivée du Grand Prix du Canada, Daniel Ricciardo ne pouvait pas cacher sa joie d’avoir réussi à se battre en piste contre une Mercedes ce dimanche.

Qualifié quatrième ce samedi à Montréal, l’Australien conservait d’abord ce rang tout en réalisant de bons temps avant son arrêt au huitième tour.

Le changement de pneumatiques rapidement effectué par l’équipe lui permettait d’accroître son avance sur Pierre Gasly, alors qu’une bataille en piste avec la Mercedes de Valtteri Bottas a tout simplement amusé le pilote Renault.

« J’ai fait tout ce que je pouvais en piste et je suis content du résultat final. C’est la première double arrivée dans les points de l’équipe cette année, et elle rapporte gros avec la sixième et la septième place. » a déclaré Daniel Ricciardo.

« Nous ne pouvons pas demander beaucoup plus. Il y a clairement des signes positifs à retenir. Nous savons que les écuries de pointe sont meilleures à ce stade, mais c’était quand même très amusant de se battre contre Valtteri [Bottas] pendant quelques tours. »

« Notre approche est réaliste, mais l’équipe doit être fière de ce week-end. Ils ont la volonté et la détermination nécessaires pour aller de l’avant et c’est vraiment encourageant. »

Ferrari dépose une intention de faire appel de la décision des commissaires

La Scuderia Ferrari a décidé de déposer auprès de la FIA une intention de faire appel de la décision des commissaires de course du Grand Prix du Canada 2019.

A Montréal, Sebastian Vettel a été pénalisé de cinq secondes et de deux points sur sa Super Licence pour avoir coupé un virage et être revenu sur la piste de façon dangereuse.

Cette pénalité a fait perdre la course à Sebastian Vettel au profit du pilote Mercedes Lewis Hamilton, mais nous apprenons désormais que l’équipe Ferrari a décidé de déposer une intention de faire appel.

Selon la réglementation, Ferrari a tout à fait le droit de faire appel d’une décision des commissaires de course, mais l’écurie doit avoir des preuves en sa possession qui prouveraient que les commissaires ont eu tort.

L’équipe de Maranello a désormais 96 heures pour apporter aux commissaires de course de nouvelles preuves et rendre officiel cet appel. La cour d’appel de la FIA devra ensuite décider si elle permet d’examiner à nouveau l’affaire.

Un message étrange avant l’incident

Vous ne l’avez peut-être pas remarqué pendant la course, mais l’ingénieur de Sebastian Vettel a dit à son pilote que les chiffres affichés sur son volant étaient corrects peu de temps avant l’incident qui a coûté une pénalité à Vettel.

Simple coïncidence ou pas, le pilote Ferrari a ensuite loupé son freinage au virage 3, ce qui pourrait vouloir dire qu’un problème technique a été détecté sur sa monoplace et c’est avec des preuves d’un problème que Ferrari pourrait gagner son appel.