La Spec 2 de Mercedes en cause dans la panne de Lance Stroll

Mercedes a confirmé un problème moteur sur la monoplace de Lance Stroll, ce qui oblige l’équipe à effectuer un changement d’unité de puissance avant les qualifications du Grand Prix du Canada.

Le pilote canadien a dû immobiliser sa monoplace à l’entrée de la voie des stands ce samedi matin lors des EL3 du Grand Prix du Canada, après qu’un panache de fumée se soit échappé de l’arrière de sa voiture dans la ligne droite du Casino.

Stroll, comme son coéquipier, les deux pilotes Williams et les deux pilotes Mercedes, bénéficie ce week-end de la nouvelle spécification du moteur Mercedes.

Lors des EL3, les deux pilotes Mercedes ont été relégués à plus de trois dixièmes des deux Ferrari pour Lewis Hamilton, tandis que Valtteri Bottas accuse un retard de six dixièmes sur la Ferrari de Vettel.

Il semblerait que la Spec 2 introduite par Mercedes ce week-end ne soit pas aussi performante que prévu, tandis que la fiabilité n’a pas été au rendez-vous pour le cas de Lance Stroll.

Rappelons également que ce vendredi en EL2, Valtteri Bottas a connu un problème de pression d’essence sur sa monoplace.

Quoi qu’il en soit, les mécaniciens de l’équipe Racing Point doivent désormais changer l’unité de puissance sur la voiture du Canadien avant le début des qualifications qui sont programmées à 20h00 [heure française], alors que le pilote Racing Point va recevoir l’ancienne spécification du bloc V6 allemand.

Lando Norris convoqué chez les commissaires

Lando Norris a été convoqué chez les commissaires de course au terme de la séance d’essais libres 3 du Grand Prix du Canada.

Les commissaires de course du Grand Prix du Canada reprochent au pilote McLaren de ne pas avoir respecté le passage obligatoire derrière la quille située dans échappatoire du virage 14 du tracé montréalais.

Le pilote britannique pourrait être sanctionné pour cette infraction, mais plus tôt ce week-end, d’autres pilotes ont échappé à la pénalité pour la même infraction, ce qui laisse une chance au Britannique.

EL3 : Ferrari en place avant les qualifications

Sebastian Vettel a signé le meilleur temps de la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Canada en 1.10.843

Le pilote Ferrari devance son coéquipier Charles Leclerc pour un dixième, tandis que la Mercedes de Lewis Hamilton est reléguée à trois dixièmes.

Derrière, Valtteri Bottas, Max Verstappen, Pierre Gasly, Daniel Ricciardo, Lando Norris, Sergio Perez et Daniil Kvyat complètent le top dix.

Mercedes en retrait

Bluff ou vrai problème, les deux pilotes Mercedes sont en retrait par rapport aux pilotes Ferrari ce samedi matin avec un retard de trois dixièmes de seconde sur la monoplace de Sebastian Vettel pour Lewis Hamilton, alors que Valtteri Bottas accuse pour sa part six dixièmes de retard.

Une piste poussiéreuse

C’est sur une piste encore très poussiéreuse que les pilotes ont débuté cette journée de samedi à Montréal, la plupart d’entre aux ayant décidé de rester au garage durant le premier quart d’heure de la session.

Norris convoqué chez les commissaires

Le pilote McLaren va devoir aller s’expliquer chez les commissaires de course pour ne pas avoir respecté le passage obligatoire derrière la quille au virage 14.

Problème moteur pour Stroll

Le pilote canadien a dû immobiliser sa monoplace à l’entrée de la voie des stands ce samedi matin lors des EL3 du Grand Prix du Canada, après qu’un panache de fumée se soit échappé de l’arrière de sa voiture dans la ligne droite du Casino.

Quelques minutes plus tard, Mercedes a confirmé qu’il s’agissait d’un problème lié à la nouvelle version de son unité de puissance introduite ce week-end à Montréal.

Rendez-vous désormais à 20h00 [heure française] pour la séance de qualifications du Grand Prix du Canada.

Tableau des temps

 

Verstappen qui touche le mur : Pour Marko, c’est Pierre Gasly le fautif

Helmut Marko estime que c’est bien à cause de Pierre Gasly que Max Verstappen est allé toucher le mur des champions ce vendredi à Montréal lors des EL2.

En fin de séance, Max Verstappen a été perturbé par la présence de la monoplace de son coéquipier juste devant lui, alors que le Hollandais arrivait à pleine vitesse derrière lui au niveau de la chicane du mur des champions [dernier virage du circuit de Montréal].

Pierre Gasly a été informé par radio par son équipe de l’écart avec la Red Bull de Verstappen, mais le Français n’a pas suffisamment accélérer et a laissé son coéquipier dans un air sale, qui est allé toucher le mur.

A la suite de ce choc, Max Verstappen s’est très vite plaint à la radio du comportement de Pierre Gasly, alors qu’il a dû rentrer à faible vitesse jusqu’à son stand pour que les mécaniciens procèdent à des vérifications poussées sur sa voiture.

Interrogé après la séance d’essais libres du Grand Prix du Canada, Helmut Marko a pointé du doigt le Français Pierre Gasly, qui aurait dû selon lui s’écarter plus vite ou bien creuser l’écart à partir du moment où son équipe l’a averti de l’arrivée de Verstappen.

« La situation était claire, et il est indirectement responsable du fait que Max a tapé le mur avant la ligne d’arrivée [mur des champions]. » a déclaré Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull.

« C’est simple, soit il accélère et il disparaît, soit il le laisse passer avant la chicane. Nous lui avons pourtant indiqué la distance exacte qui le séparait de l’autre voiture. »

Les deux pilotes Red Bull ont terminé la seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Canada en douzième et treizième position ce vendredi.

Vous pouvez suivre la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Canada en direct via notre Live commenté en cliquant ici à partir de 17h00 ce samedi.

Mercedes s’oppose aux nouvelles règles du Parc Fermé

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, est en désaccord avec les nouvelles règles de Parc Fermé de 2021 proposées par la Formule 1.

Les nouvelles règles du Parc Fermé à partir de la saison 2021 interdiraient aux équipes de changer de pièces sur une voiture pendant tout le week-end de course, alors que le Parc Fermé serait en place du vendredi au dimanche.

Liberty Media et la FIA sont sur le point de finaliser la refonte de la réglementation sportive, financière et technique en F1, qui entrera en vigueur en 2021, et parmi les propositions récemment soumises aux équipes figure l’idée de déplacer les vérifications techniques au vendredi matin, des conditions de parc fermé d’avant course étant alors imposées aux équipes.

« Nous n’apprécierons pas beaucoup le format du Parc Fermé de vendredi à dimanche. » a déclaré Toto Wolff ce vendredi à Montréal.

« Aucune catégorie de course automobile interdit aux équipes de toucher les voitures de tout le week-end, et je ne pense pas que nous devrions commencer par la F1, qui est le summum du sport automobile. »

« Cela ouvrirait une boîte de pandore avec des pénalités, parce que les voitures qui termineront dans le mur devront être reconstruites. »

« L’idée est que nous puissions ajouter plus de variabilité, d’imprévisibilité, et avoir plus de voitures en panne ne fera ne provoquera que le contraire. »

Le père de Nicholas Latifi veut placer son fils chez Williams en 2020

L’homme d’affaires canadien Michael Latifi aimerait que son fils Nicholas, qui est actuellement pilote de réserve chez Williams, devienne pilote titulaire en F1 l’an prochain.

Le jeune Canadien a pris le volant de la Williams FW42 ce vendredi à Montréal pour la première séance d’essais libres du Grand Prix du Canada, durant laquelle il a terminé bon dernier.

Nicholas Latifi évolue actuellement en Formule 2 et ne possède pas encore de super-licence, sésame pourtant obligatoire pour lui permettre de devenir pilote de F1. Mais son père assure que l’objectif est de trouver un place à son fils sur la grille en 2020, alors que Williams semble être l’équipe qui correspond le plus au jeune pilote.

« Williams correspond bien à  Nicholas. » affirme le père de Nicholas Latifi ce vendredi dans le paddock de Montréal.

« C’est une équipe familiale qui possède une bonne feuille de route dans le développement de jeunes pilotes, notamment Jacques Villeneuve et Valterri Bottas. Nicholas doit se concentrer sur la F2. C’est très important qu’il obtienne de bons résultats et demeure dans la bataille pour le titre. »

« À la fin de l’été, on saura où il se situe. L’objectif est toujours d’obtenir un poste à temps plein en F1, mais il n’y a aucune garantie. »

« En fonction des résultats en F2, ça peut ouvrir des portes en F1. Quelques pilotes sont en danger, notamment Robert Kubica et Antonio Giovinazzi (Alfa Romeo). »

Pas de passe droit chez McLaren

L’homme d’affaires canadien, qui détient 10% du groupe McLaren en vertu d’un investissement de 350 millions en 2018, écarte cependant l’hypothèse d’une place pour son fils au sein de l’écurie britannique.

« Il n’y a pas de discussion à ce sujet. Nous avons deux bons jeunes pilotes et nous sommes très contents. Mon implication chez McLaren n’a jamais été reliée à la perspective d’offrir un poste à mon fils. Une très belle opportunité d’affaires s’est offerte et le futur est intéressant. »

Toto Wolff répond à Hamilton : « Il faut cesser d’être nostalgique »

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a contredit les propos de Lewis Hamilton, qui souhaite que la Formule 1 redevienne plus physique pour les pilotes.

Jeudi en conférence de presse, Lewis Hamilton a émis le souhait que la F1 revienne à des moteurs plus bruyants comme à l’époque des V12 ou que l’on supprime les assistances comme la direction assistée, afin que les pilotes fassent la différence en piste.

Mais pour Toto Wolff, il serait tout simplement impensable que la Formule 1 revienne en arrière après des années de recherche et de développement pour rendre les moteurs actuels plus puissants et moins polluants.

« C’est vrai que l’on aime la sonorité des moteurs V12 et certaines caractéristiques des bolides d’hier. » reconnaît le patron de l’équipe Mercedes, rapport aux propos tenus par son pilote Lewis Hamilton jeudi à Montréal.

« Mais si vous confiez ce genre de voitures à Lewis, avec des vibrations partout, il sera le premier à se plaindre, c’est certain. »

« Il faut en prendre et en laisser, nous avons aujourd’hui les moteurs les plus performants et les plus efficaces jamais produits. La technologie a atteint un niveau élevé en F1 et ce sont les acheteurs de voitures, comme nous tous, qui peuvent en profiter aujourd’hui. Je pense qu’il faut cesser d’être nostalgique et regarder vers l’avant. »

Cinq années de domination

Concernant la domination de Mercedes en Formule 1 depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014, l’Autrichien estime que le problème vient des règlements qui ne cessent d’évoluer.

« Notre mission, c’est de gagner. On ne peut quand même pas nous le reprocher. Mais à quoi bon changer les règlements, comme le fait la F1 constamment ? »

« Le problème n’est pas là. Les équipes les mieux nanties vont encore se démarquer des autres parce qu’elles auront les moyens d’exploiter au maximum ces nouveaux règlements. Plus on va cesser de modifier les règlements, plus les forces en présence vont converger. »

Gasly à propos de l’incident avec Verstappen : « Nous en discuterons en interne »

Pierre Gasly a déclaré qu’il allait avoir une discussion en interne pour comprendre ce qu’il s’est passé ce vendredi en EL2 lorsque son coéquipier Max Verstappen a tapé le mur.

Lors des EL2, Max Verstappen s’est plaint à la radio que son coéquipier Pierre Gasly était bien trop proche de lui devant sa monoplace, ce qui eu pour effet de déventer la RB15 du Hollandais, qui est allé taper le mur des champions.

Interrogé après la séance d’essais libres au cours de laquelle il a terminé douzième, Pierre Gasly admet qu’il n’a pas bien compris ce qu’il s’était passé.

« Ils m’ont dit assez tardivement que Max était derrière moi, alors que je préparais un tour rapide derrière la voiture de Grosjean. » a expliqué Pierre Gasly.

« Quand ils me l’ont dit, j’ai immédiatement commencé à pousser, et j’ai pu voir qu’il était effectivement derrière moi. Ensuite, l’équipe m’a dit qu’il avait touché le mur, mais je n’ai pas vu exactement ce qui s’est passé. »

« De mon côté, j’essayais juste de préparer mon tour correctement, nous allons donc en discuter en interne. »

Au terme de la première journée d’essais à Montréal, Pierre Gasly a terminé à la douzième position au classement général, le Français admet que le rythme n’y est pas encore.

« Nous avons rencontré beaucoup de difficultés, nous avons testé beaucoup de pièces en EL1, mais aussi en EL2. Mais il est clair que nous luttons un peu, nous allons donc devoir analyser toutes les données pour trouver une solution pour la qualification. »

Lewis Hamilton regrette une erreur stupide après son crash à Montréal

Lewis Hamilton a brillé par son absence ce vendredi lors de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Canada, après que le Britannique soit allé taper le mur de béton avec sa Mercedes.

Contraint à regarder une grande partie de la séance d’essais libres 2 depuis son garage, Lewis Hamilton souligne une faute « stupide » qui lui aura fait perdre de précieuses minutes de roulage à Montréal.

« J’ai fait une erreur et j’ai cassé la voiture. Les gars ont tout fait pour la réparer, mais il manquait du temps. » a expliqué Lewis Hamilton.

« Je ne me souviens plus de la dernière fois où j’ai raté une session entière, mais ce n’est évidemment pas génial de suivre la séance depuis le garage. »

« Ce fut une faute stupide, je faisais quelques tours avec les pneus Mediums, et j’essayais de trouver la limite. De toute évidence, je suis allé au-delà de la limite et j’ai eu un gros décrochage du train arrière au virage numéro 9. »

« J’ai glissé, j’espérais ne pas taper le mur, mais c’est arrivé. Je dois juste mettre ça derrière moi maintenant et repartir, Heureusement, Valtteri a bien roulé et a pu récolter de bonnes données pour l’équipe. »

A la suite de ce contact avec le mur, l’équipe Mercedes a procédé au remplacement de toute la partie arrière de la monoplace du Britannique: Aileron arrière, suspension, boîte de vitesses, fond plat.

Plafond budgétaire en 2021 : Renault n’est pas d’accord

Cette semaine à Montréal, la FIA a dévoilé aux patrons d’équipes les détails de la future réglementation concernant le plafond budgétaire qui entrera en vigueur à partir de la saison 2021 en Formule 1.

La limite budgétaire a été fixée à 175 millions de dollars par saison pour chaque équipe, alors qu’un hausse sera appliquée automatiquement en fonction de l’inflation.

Ce budget de 175 millions de dollars ne comprend pas les salaires des pilotes, les coûts des moteurs ou encore les dépenses marketing.

Cela veut donc dire que la plupart des équipes, pour ne pas dire toutes, vont devoir serrer les vis et contrôler au plus prés leur budget, quitte à revoir leur stratégie marketing et à stopper certaines embauches dans certains domaines extra-sportif.

Mais déjà, certains patrons d’équipe se montrent critiques envers cette nouvelle règle, Cyril Abiteboul estimant que la réglementation ne va finalement pas assez loin.

« Ce n’est pas un nouveau départ, le plan initial était que toutes les équipes soient rentables. » a déclaré le directeur général de Renault Sport Racing ce vendredi à Montréal.

« Le plafond budgétaire ne fonctionne pas pour des équipes privées, et une petite structure peut s’attendre à 100 millions de dollars de cash-back de la part de Liberty Media à l’avenir. »

« Ces équipes devraient alors trouver un sponsor pour générer un profit et beaucoup n’y arriveront pas. »

De lourdes sanctions en cas de triche

Les équipes ont été invitées à ouvrir leurs comptes à partir de la saison 2020 pour effectuer un premier galop d’essai, alors que ce sera pour elles une obligation de le faire à partir de 2021, afin que la FIA puisse contrôler les dépenses de chaque équipe.

La ou les équipes qui s’amuseraient à tricher seraient immédiatement sanctionnées par une lourde amende, ainsi que la perte de points au championnat du monde et même le retrait de la licence du chef d’équipe, qui ne pourrait plus participer à aucune série gérée par la FIA.

Charles Leclerc : « Difficile de dire où nous serons en qualifications »

Auteur du meilleur temps au terme de la première journée d’essais à Montréal, Charles Leclerc ne veut pas s’emballer trop vite et préfére rester prudent.

Le pilote Ferrari a terminé au sommet de la feuille des temps ce vendredi, devançant de quelques millièmes son coéquipier Sebastian Vettel, et d’un dixième la Mercedes de Valtteri Bottas.

Mais Charles Leclerc est bien conscient que l’accident dont a été victime Lewis Hamilton a certainement faussé le classement en fin de journée, alors que Max Verstappen a lui aussi touché un mur, obligeant le Hollandais à écourter son temps de roulage.

« Ce fut une journée positive dans l’ensemble. Il y avait beaucoup de poussière de béton sur la piste ce matin, ce qui, combiné aux températures élevées, nous a mis au défi en termes d’adhérence. » a expliqué Charles Leclerc, qui a terminé la journée de vendredi au sommet de la feuille des temps.

« Les conditions se sont améliorées tout au long de la journée et je me suis senti plus à l’aise lors de la deuxième séance. »

« Nous avons fait un bon pas en avant entre les EL1 et les EL2 et nous devrons continuer à travailler dur pour le répéter ce samedi. Il est encore difficile de dire où nous serons en qualifications. Nous nous attendons à ce que nos concurrents soient forts et ferons de notre mieux pour obtenir un bon résultat. »

Vettel pense comme Charles Leclerc

Du côté du pilote allemand, c’est le même son de cloche que son coéquipier, le quadruple champion du monde estimant que l’écart entre Ferrari et Mercedes est toujours présent.

« Nous ne sommes pas les plus rapides. » a déclaré Vettel. « Je sais qu’en termes de résultats, si vous regardez la performance d’un tour, ça ressemble peut-être à ça cet après-midi, mais je pense qu’il y a toujours un écart assez raisonnable par rapport à Mercedes. »

« De toute évidence, la séance d’aujourd’hui n’était pas la plus transparente, alors que d’autres ont rencontré des problèmes [Verstappen et Hamilton]. »

« De plus, la voiture ne me semble pas encore comme je le veux, nous avons donc – je ne dirais pas des tours dans le sac – mais certains trucs que nous voulons essayer. »

Placés sous investigation, Romain Grosjean et Lance Stroll échappent à la pénalité

Les commissaires de course du Grand Prix du Canada ont décidé de ne pas sanctionner Romain Grosjean et Lance Stroll pour leur contact survenu à la fin des EL2 ce vendredi à Montréal.

En toute fin de séance ce vendredi, les deux hommes se sont touchés au bout de la ligner droite du Casino lorsque Lance Stroll, qui venait de doubler Romain Grosjean, s’est rabattu sur la Haas du Français.

Les deux roues des deux monoplaces se sont touchées, ce qui a obligé Romain Grosjean à tirer tout droit au virage 14.

Après enquête, les commissaires ont déterminé qu’il s’agissait d’un fait de course et n’ont pas jugé utile de pénaliser les deux pilotes.

Douze pilotes reçoivent une boîte de vitesses neuve au Canada

Pas moins de douze pilotes ont reçu une boîte de vitesses neuve pour la septième manche de la saison au Canada ce week-end.

Lewis Hamilton, Valtteri Bottas, Sebastian Vettel, Charles Leclerc, Max Verstappen, Daniel Ricciardo, Nico Hulkenberg, Romain Grosjean, Kevin Magnussen, Sergio Perez, Kimi Raikkonen et Robert Kubica ont tous reçu une boîte de vitesses neuve sur leur monoplace avant le Grand Prix du Canada.

Tous ces pilotes respectent la réglementation qui impose de courir au moins six courses consécutives avec la même boîte de vitesses avant de pouvoir la changer.

Cette obligation étant respectée pour ces douze pilotes, aucune pénalité de grille ne sera appliquée au Grand Prix du Canada ce week-end.

Notez que Lewis Hamilton a tout de même reçu une nouvelle boîte de vitesses ce vendredi après avoir tapé le mur avec sa Mercedes lors des EL2. Le Britannique ne sera pas pénalisé puisqu’il s’agit de la boîte de vitesses du vendredi.

Le pilote Alfa Romeo Antonio Giovinazzi a lui aussi reçu une nouvelle boite de vitesses ce vendredi pour la même raison que Lewis Hamilton. Pas de pénalité pour le pilote italien.

Placé sous investigation, Kevin Magnussen échappe à la pénalité

Le pilote Haas Kevin Magnussen a échappé à la sanction au Grand Prix du Canada, après que ce dernier ait court-circuité le virage 14 ce vendredi en EL2.

Lorsque les pilotes coupent un virage, ils ont l’obligation de contourner la quille qui a été placée par la direction de course avant de retourner sur la piste, mais le pilote danois n’a pas respecté cette obligation au virage 14.

Magnussen a donc été placé sous investigation au terme de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Canada, mais après enquête, les commissaires ont décidé de ne pas pénaliser le pilote Haas.

Les commissaires de course ont estimé que Kevin Magnussen avait essayé de passer derrière la quille, mais n’a pas réussi. Cependant, le Danois a rejoint la piste de façon prudente et c’est pour cette raison qu’il n’a écopé d’aucune pénalité.

Sebastian Vettel : « Nous ne sommes pas les plus rapides »

Malgré un doublé pour Ferrari ce vendredi lors de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Canada, Sebastian Vettel ne veut pas s’emballer.

Selon le pilote Ferrari, la seconde séance d’essais libres n’était pas très représentative en raison d’un accident pour Lewis Hamilton et d’une touchette pour Max Verstappen.

En matinée, lors des EL1, Mercedes a dominé la séance, affichant une seconde d’avance sur toutes les autres équipes, ce qui fait dire à Sebastian Vettel que l’écart entre Ferrari et Mercedes n’est pas encore comblé.

« Nous ne sommes pas les plus rapides. » a déclaré Vettel ce vendredi à Montréal, malgré un doublé de Ferrari lors des EL2.

« Je sais qu’en termes de résultats, si vous regardez la performance d’un tour, ça ressemble peut-être à ça cet après-midi, mais je pense qu’il y a toujours un écart assez raisonnable par rapport à Mercedes.« 

« De toute évidence, la séance d’aujourd’hui n’était pas la plus transparente, alors que d’autres ont rencontré des problèmes [Verstappen et Hamilton]. »

« De plus, la voiture ne me semble pas encore comme je le veux, nous avons donc – je ne dirais pas des tours dans le sac – mais certains trucs que nous voulons essayer. »

Une incompréhension avec Pierre Gasly vaut une touchette sur le mur à Verstappen

Max Verstappen s’estime heureux du comportement et du rythme de sa Red Bull à Montréal au terme de la première journée d’essais, malgré une touchette avec le mur des champions en fin de séance.

Le pilote Red Bul a été perturbé par la monoplace de son coéquipier Pierre Gasly, qui se trouvait juste devant lui, ce qui l’a envoyé directement embrasser le mur des champions dans le dernier virage du circuit.

Malgré un temps de roulage écourté à cause de cette touchette, Max Verstappen se dit tout de même satisfait du rythme de sa RB15, alors que le Hollandais a terminé le journée à la treizième position.

« Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, j’ai entendu qu’on lui avait dit que j’arrivais, mais il a un peu tardé [à s’écarter]. » explique Max Verstappen.

« Je suis arrivé dans la chicane et j’ai eu du sous-virage. J’ai touché le mur et j’ai donc compromis un peu mon temps de roulage. »

« D’une façon générale, je pense que le rythme n’est pas trop mauvais, même si bien entendu nous voudrions faire un peu mieux. Mais je pense que les conditions de piste très glissantes ne nous ont pas aidés. »

« Nous devons encore affiner quelques réglages, mais nous avons l’air performants sur les longs relais et j’en suis satisfait. »

Nicholas Latifi est resté loin des murs pour sa première séance d’essais libres avec Williams

Nicholas Latifi a pu prendre le volant de la Williams pour la première fois en essais libres ce vendredi à Montréal devant son public.

Le Canadien n’a pas pu exploiter au maximum les capacités de l’auto par peur de taper le mu en raison d’une piste très poussiéreuse en EL1, mais le natif de Montréal a tout de même pu suivre le programme concocté par Williams.

« Aujourd’hui fut ma première séance d’essais libres avec l’équipe, et je me suis senti bien préparé parce que j’ai eu trois jours d’essais complets en saison avec l’équipe. » explique Nicholas Latifi, qui a terminé dernier des EL1.

« Pour moi, tout est allé très bien avec une séance en douceur et nous avons suivi un programme. Les conditions de piste étaient difficiles en raison de la poussière, mais j’ai pu garder la voiture loin des murs et j’ai pu faire quelques bons tours pour récolter des données pour l’équipe. »

« C’est un sentiment très spécial de piloter devant vos fans à domicile. Montréal est la ville où je suis né, j’ai beaucoup d’amis et ma famille ici, donc ce fut un sentiment spécial lorsque j’ai quitté la voie des stands. »

Un vendredi sans problème pour Renault à Montréal

Les pilotes Renault ont débuté leur week-end canadien en signant les huitième et neuvième temps lors de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Canada ce vendredi.s

Globalement, la journée de vendredi s’est très bien passée pour l’équipe Renault, qui a pu boucler l’intégralité de ses programmes avec ses deux pilotes.

« Ce fut une journée raisonnable pour nous. Nous avions un programme décent d’éléments à évaluer, et que nous avons réussi à boucler sans problème. » explique Nick Chester, directeur technique chez Renault.

« Nous avons effectué des évaluations de pneus qui se sont avérées intéressantes, alors que les écarts entre les composés étaient un peu différent de ce à quoi nous nous attendions. »

« La piste était très poussiéreuse pour commencer la journée et cela signifiait que nous ne pouvions pas apprendre beaucoup en EL1, mais elle a continué à s’améliorer au cours de l’après-midi et les EL2 était plus représentatifs. »

« Nous avons pu réaliser des relais longs et courts. Cela a été un vendredi sans problème réel, mais comme toujours, le milieu de peloton est super serré et nous devons encore travailler pour trouver plus de performance pour demain. »

Le moteur Honda en manque de performance ce vendredi à Montréal

Avec aucune de ses quatre voitures dans le top dix lors de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Canada ce vendredi, Honda n’a pas connu une journée très productive.

Pas de problème sur le moteur Honda ce vendredi, mais force est de constater que du côté de la performance, le motoriste japonais a encore du pain sur la planche ce soir.

Le directeur technique de Honda se veut cependant très optimiste, puisqu’il assure savoir déjà dans quelle direction travailler pour améliorer la performance du bloc V6 nippon d’ici demain.

« Du côté de notre unité de puissance, nous n’avons rencontré aucun problème majeur avec aucune de nos voitures aujourd’hui. » explique Toyoharu Tanabe, directeur technique de Honda.

« Cependant, en regardant la feuille de temps des deux séances, nous avons encore beaucoup de travail à faire pour nous préparer pour le reste du week-end, mais nous savons ce que nous devons faire pour nous améliorer. Ce travail commence par l’analyse de toutes nos données ce soir. »