Vidéo : L’impact d’Hamilton contre le mur à Montréal

La seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Canada a été marquée par la touchette de Lewis Hamilton contre le mur au virage numéro 9 du tracé montréalais ce vendredi.

Le quintuple champion du monde n’a rien pu faire pour éviter le contact avec le mur en béton, l’arrière de sa monoplace ayant décidé de décrocher subitement au contact d’un vibreur.

Cet impact a obligé le pilote Mercedes à rentrer au garage à très faible allure, alors que ses mécaniciens ont tout de suite commencé à démonter tout l’arrière de la W10.

Selon nos informations, l’équipe a décidé de changer le fond plat, ainsi que la boîte de vitesses et la suspension arrière pour la suite du week-end sur la voiture d’Hamilton.

Le Britannique a signé ce vendredi après-midi le sixième temps de la seconde séance d’essais libres et n’a pas eu le temps de chausser les gommes Tendres pour effectuer un tour rapide.

EL2 : Doublé des Ferrari

Charles Leclerc a signé le meilleur temps de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Canada en 1.12.177.

Le pilote Ferrari devance son coéquipier Sebastian Vettel pour 74 millièmes et la Mercedes de Valtteri Bottas pour un dixième.

Derrière, Carlos Sainz, Kevin Magnussen, Lewis Hamilton, Sergio Perez, Daniel Ricciardo, Nico Hulkenberg et Lance Stroll complètent le top dix.

Surchauffe des pneus arrière

La grande majorité des pilotes [pour ne pas dire tous] se sont plaints d’une surchauffe des pneus arrière de leur monoplace. Un véritable inconvénient sur un circuit aussi rapide et sur lequel avoir une excellente traction en sortie de virage est primordiale.

Lewis Hamilton tape le mur

Lewis Hamilton a perdu le contrôle de sa monoplace lors de sa seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Canada et est allé taper le mur de béton. L’incident est survenu exactement au même virage qu’Antonio Giovinazzi ce matin, c’est à dire au virage 9 du tracé canadien.

C’est la roue arrière droite de la Mercedes du Britannique qui a encaissé le choc contre le mur de béton, ce qui a endommagé au passage la suspension arrière et plusieurs éléments aérodynamique sur la W10.

Le Britannique a réussi à ramener sa voiture au garage en rentrant à très faible allure, alors que les mécaniciens de l’équipe Mercedes ont débuté très rapidement le travail pour remettre en état la monoplace du quintuple champion du monde.

Le fond plat, la boîte de vitesses et donc tout le train arrière rattaché à cette dernière, ont été démontés. Le Britannique n’a plus repris la piste de l’après-midi et n’aura pas eu le temps de chausser les pneus Tendres sur sa Mercedes, il termine sixième des EL2.

Max Verstappen tape le mur

Le pilote Red Bull Max Verstappen a lui aussi touché le mur ce vendredi après-midi. Le Hollandais a été gêné par son coéquipier Pierre Gasly, qui se trouvait juste devant lui, et est allé toucher assez fort le mur des champions dans le dernier virage du circuit.

Le pilote Red Bull est donc rentré au stand au tour suivant pour des vérifications poussées du train arrière de sa monoplace. Le Hollandais termine la journée à la treizième place.

Giovinazzi bloqué au garage

Le pilote Alfa Romeo Antonio Giovinazzi, qui a frappé le mur ce vendredi matin lors des EL1, a dû patienter un long moment dans son garage, le temps que ses mécaniciens terminent les réparations sur sa monoplace.

Finalement, la boîte de vitesses a dû être changée sur la monoplace de l’Italien, il n’écopera pas d’une pénalité pour ce changement, puisqu’il s’agit de la boîte de vitesses du vendredi, réservée aux essais libres. Giovinazzi a pu enfin prendre la piste pour les trente dernières minutes de la séance.

Problèmes de freins pour Grosjean

Le Francais Romain Grosjean s’est plaint de problèmes de freins durant cette seconde séance d’essais libres, le pilote Haas termine la journée à dix-septième position.

Le Français, ainsi que Lance Stroll, ont été également placés sous investigation, après un léger contact entre les deux monoplaces en fin de séance, alors que Max Verstappen est lui aussi sous investigation pour avoir rejoint la piste de façon non sécuritaire.

Le budget des équipes limité à 175 millions de dollars en 2021

Les différents intervenants sont finalement arrivés à un accord concernant le plafond budgétaire en Formule 1 à partir de la saison 2021.

La FIA et la direction de la Formule 1 voulaient initialement plafonner le budget annuel des équipes de F1 à 130 millions de dollars par an, mais les plus grandes équipes [Mercedes et Ferrari] ont poussé pour que le montant soit plus important.

Finalement, un accord a été trouvé et ce sera donc un budget plafonné de 175 millions de dollars qui a été fixé à partir de la saison 2021 et ce, jusqu’en 2025.

A partir de la troisième année, un supplément sera ajouté par rapport à l’inflation, cependant, ce budget de 175 millions de dollars ne comprend pas les coûts des moteurs, les salaires des pilotes, les frais de déplacement et le marketing.

« Si nous comptons tous ces frais, nous arriverons rapidement à 250 millions. » a déclaré le patron de Mercedes, Toto Wolff.

Des contrôles très stricts pour détecter les tricheurs

Dans les prochains mois, la FIA va lancer une série de contrôles par le biais de sociétés indépendantes pour vérifier dans quelles mesures les données envoyées par les équipes reflètent les dépenses réelles et si elles sont suffisantes pour déterminer le budget.

En cas de triche de la part d’une équipe, les sanctions pourront être très lourdes en fonction de la gravité, puisque le chef de l’équipe en question pourrait perdre sa licence et ne pourrait plus officier dans une catégorie gérée par la FIA.

L’équipe pourra également être pénalisée en nombre de points au championnat du monde et en amende en cas de fraude. Ces pénalités pourraient être appliquées dans la saison en cours.

Toutes ces mesures devront encore être validées par le prochain conseil mondial du sport automobile qui se tiendra à la fin du mois de juin.

Toto Wolff déclare qu’il n’y aura pas de Grand Prix d’Allemagne en 2020

Il y a quelques jours, le patron de la Formule 1 Chase Carey a annoncé que deux courses devraient sortir du calendrier en 2020 en raison de l’arrivée du Grand Prix du Vietnam et celui des Pays-Bas.

Plusieurs courses n’ont pas encore les garanties de rester au calendrier en 2020 dont l’Espagne, le Mexique, Silverstone,  l’Allemagne ou encore l’Italie.

Toto Wolff, le patron de Mercedes, a déclaré ce vendredi qu’il craignait que l’édition 2019 du Grand Prix d’Allemagne ne soit la dernière.

Pour le directeur exécutif de l’équipe du constructeur allemand, le tracé d’Hockenheim n’a tout simplement pas les riens assez solides pour continuer de figurer au calendrier de la Formule 1.

« La Formule 1 se rendra probablement à Hockenheim pour le dernière fois en 2019. » a déclaré Toto Wolff ce vendredi à Montréal.

« Liberty Media est en négociation et nous aimerions garder le Grand Prix d’Allemagne, mais la compétition pour organiser une course de Formule 1 est difficile et je crains que Hockenheim ne puisse se le permettre. »

« Ce n’est pas bon pour nous, car nous avons beaucoup de fans en Allemagne où nous avons également notre siège social. »

EL1 : Mercedes impose son rythme d’emblée

Lewis Hamilton a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix du Canada 2019 en 1.12.767.

Le pilote Mercedes devance son coéquipier Valtteri Bottas d’un dixième et la Ferrari pilotée par Charles Leclerc de neuf dixièmes de seconde.

Derrière, Max Verstappen, Sebastian Vettel, Kimi Raikkonen, Carlos Sainz, Daniel Ricciardo, Sergio Perez et Kevin Magnussen complètent le top dix.

La Red Bull de Verstappen sur les tréteaux

45 minutes après le début de la séance, et après avoir signé le troisième meilleur temps provisoire, Max Verstappen a dû immobiliser sa monoplace dans son garage durant de longues minutes. Les mécaniciens de l’équipe ont décidé de remplacer le fond plat de sa RB15. Il reprendra la piste à 20 minutes de la fin de séance.

Problème moteur pour Bottas

Dans les toutes dernières minutes de la séance, Valtteri Bottas s’est plaint à la radio d’un manque de puissance moteur. Son ingénieur lui a répondu qu’il s’agissait d’un problème de pression d’essence. Le Finlandais mettra un terme à sa séance quelques minutes avant la fin officielle.

Antonio Giovinazzi dans le mur

Le pilote Alfa Romeo a envoyé sa monoplace dans le mur à une demie-heure de la fin de séance. L’Italien a été un peu trop optimiste en montant sur un vibreur, ce qui a cassé la suspension arrière gauche de sa C38.


Giovinazzi a alors perdu le contrôle de son Alfa Romeo, qui est allée taper le mur de béton par l’arrière. La direction de course a déclenché une voiture de sécurité virtuelle pour permettre aux commissaires de piste de dégager la monoplace accidentée de Giovinazzi.

Une piste très poussiéreuse

C’est sous un ciel bleu, mais sur une piste extrêmement poussiéreuse que les pilotes ont débuté le week-end du Grand Prix du Canada. Rappelons que le tracé d’un peu plus de 4 kilomètres situé sur l’île Notre Dame à Montréal est une piste non permanente et devrait donc beaucoup évoluer d’ici la fin du week-end.

Nicholas Latifi remplace Robert Kubica en EL1

Le Canadien Nicholas Latifi était au volant de la Williams FW42 ce vendredi matin. Le pilote de réserve de l’écurie britannique occupait ce matin le baquet de Robert Kubica.

Le Polonais pourra débuter son week-end cet après-midi pour la seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Canada.

Les vitesses de pointe

Sans surprise, c’est le moteur Ferrari monté sur la monoplace de Charles Leclerc qui affiche la plus grosse vitesse de pointe pour cette première séance d’essais libres.

Le pilote monégasque s’est fait flasher à la vitesse de 331,3 km/h, soit quatre km/h de mieux que la Racing Point de Lance Stroll équipée du moteur Mercedes [Spec 2].

Tableau des temps

Rendez-vous désormais à 20h00 [heure française] pour la seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Canada 2019.

Hulkenberg chez Red Bull : « Des fakes news » bonnes pour son ego

Nico Hulkenberg a balayé la rumeur selon laquelle l’équipe Red Bull Racing serait intéressée par ses services en remplacement de Pierre Gasly.

Après le Grand Prix de Monaco, un site internet bien connu a lancé une rumeur non fondée selon laquelle Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, était entré en contact avec Nico Hulkenberg pour lui offrir le baquet de Pierre Gasly.

Helmut Marko a depuis nié catégoriquement avoir contacté le pilote Renault, tandis que Pierre Gasly a pour sa part souhaité ne pas commenter davantage « ces conneries ».

Interrogé à son tour dans le paddock de Montréal ce jeudi, Nico Hulkenberg pointe du doigt de fausses informations.

« C’est fou, j’ai entendu dire que cela venait d’un site italien, mais tout est inventé, ce sont des fakes news. » a déclaré le pilote Renault Nico Hulkenberg.

« Après, c’est bon pour mon ego. » plaisante l’Allemand. « Mais cela ne m’importe pas vraiment, parce que ma confiance en moi va très bien, même sans de telles spéculations. »

Rich Energy demande à l’équipe Haas de retirer son logo au Canada

Rich Energy, le sponsor titre de l’équipe Haas a demandé à l’écurie américaine de retirer le logo de la marque sur sa monoplace, ainsi que sur ses équipements, ce week-end au Canada.

En raison d’un litige en cours avec la marque Whyte Bikes, qui a attaqué Rich Energy pour plagiat de son logo et qui a gagné le procès le mois dernier, le sponsor titre de l’équipe Haas a demandé à ce que tous les logos soient retirés ce week-end pour ne pas envenimer la situation.

« Nous ne voulons pas de tapage médiatique pour l’équipe, et nous avons donc demandé à notre partenaire de retirer le logo en forme de cerf ce week-end. » a déclaré Rich Energy.

La société Whyte Bikes, qui a attaqué Rich Energy cette année pour plagiat, s’est vu accorder une injonction et des dommages-intérêts, ainsi qu’une déclaration d’invalidité, tandis que Rich Energy a fait appel de la décision et qu’une nouvelle audience aura lieu le 27 juin prochain.

Les horaires de chaque séance du Grand Prix du Canada 2019

Septième manche du championnat du monde de Formule 1 2019, le Grand Prix du Canada est la prochaine étape du calendrier.

La Formule 1 a quitté l’Europe le temps d’une course pour le Grand Prix du Canada, avant de revenir dans quelques jours dans le sud de la France pour le Grand Prix de France 2019 sur le circuit Paul Ricard.

En attendant la manche française, c’est bien au Canada sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal que la F1 vous donne rendez-vous cette semaine, alors que vous devrez faire attention au décalage horaire de six heures avec la France.

Vendredi 07 juin – Essais Libres 1 et 2

La première séance d’essais libres du Grand Prix du Canada sera à suivre à partir de 16h00 [heure Française] ce vendredi, tandis que la seconde séance d’essais libres aura lieu à 20h00 [heure Française].

Samedi 08 juin – Essais libres 3 et Qualifications

La troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Canada 2019 aura lieu à 17h00 [heure Française], tandis que les qualifications se dérouleront à 20h00 [heure Française].

Dimanche 09 juin – La course

Le départ du Grand Prix du Canada 2019 sera donné ce dimanche 09 juin à 20h10 [heure Française].

Une exposition exceptionnelle au Grand Prix de France 2019

Le Grand Prix de France de Formule 1 et le Musée National du Sport de Nice inaugureront une exposition dédiée au sport automobile et la Formule 1 lors de la 60ème édition du GP de France de Formule 1, du 20 au 23 juin prochain.

L’exposition intitulée « Plus d’un siècle de passion automobile » sera présente dans l’enceinte du Village Nord « Back to the Future » du Grand Prix de France de Formule 1 au Circuit Paul Ricard du Castellet pendant la durée de l’évènement.

Cette rétrospective exceptionnelle sera consacrée à la passion automobile et motocycliste en France. De nombreux objets et œuvres retraceront l’histoire de la compétition automobile en Formule 1, des avancées technologiques liées au sport automobile et mettront en avant les différents acteurs ayant contribués à cette grande aventure.

Un focus particulier sera également porté sur l’histoire de l’écurie Renault F1 Team et sur le 40ème anniversaire de l’introduction du turbo en Formule 1 , avec la présence de Jean-Pierre Jabouille et de l’iconique Renault F1 RS10.

« L’organisation de cette exposition lors de la 60ème édition du Grand Prix de France de Formule 1 nous rappelle le poids du patrimoine sportif et industriel des sports mécaniques dans notre pays. » explique Christian Estrosi, président du GIP Grand Prix de France.

« Je me réjouis particulièrement de la collaboration avec le Musée National du Sport de Nice qui fera découvrir au plus grand nombre la riche histoire du sport automobile de notre territoire régional et national. »

De passage à Montréal, Romain Grosjean rend visite aux marmottes

Romain Grosjean a profité de la journée médias du jeudi pour rendre une petite visite aux marmottes de l’ïle Notre Dame à Montréal.

L’an dernier, Romain Grosjean avait percuté une marmotte sur le circuit de Montréal, ce qui avait endommagé sérieusement l’aileron avant de sa Haas.

Pour cette édition 2019, le pilote français a déjà effectué le tour du propriétaire ce jeudi pour passer un message de prévention aux charmants habitants de l’île Notre Dame.

« Bonjour mon ami, s’il te plait, il ne faut surtout pas traverser la piste lorsque les Formule 1 arrivent. » a écrit Romain Grosjean sur son compte Twitter.

Plus sérieusement, Grosjean va pouvoir tester le moteur Ferrari

Depuis le Grand Prix de Monaco, l’équipe Haas, ainsi que l’équipe Alfa Romeo, bénéficient toutes les deux de la Spec 2 du moteur Ferrari.

Mais le circuit de Monte Carlo n’étant le meilleur endroit pour exploiter pleinement les moteurs, le pilote français pense que la piste montréalaise va lui permettre de mesurer les progrès réalisés sur l’unité de puissance italienne.

« Ça reste agréable de venir ici, où j’ai d’ailleurs plusieurs amis. En plus, c’est un circuit que j’adore et quand ça va bien, tout est extraordinaire, car on peut attaquer régulièrement les vibreurs. Par contre, lorsque ça va mal, c’est une piste qui devient très frustrante. » explique Romain Grosjean.

« Nous n’avons pas pu y aller à pleine vitesse la dernière fois et ici, on verra. Mais je n’ai pas de crainte pour le moteur, on devrait voir une bonne amélioration. »

« Il faudra toutefois bien gérer l’énergie et l’adhérence des pneus; ça fait trois épreuves d’affilée que l’on doit régler des problèmes. »

Raikkonen sur son passage chez Alfa Romeo : « Mon travail n’a pas changé »

Après plusieurs années passées dans des équipes de pointe, comme Ferrari ou McLaren, Kimi Raikkonen est de retour cette saison au sein de l’équipe avec laquelle il a fait ses débuts en F1.

Le pilote finlandais a quitté Ferrari à la fin de la saison 2018 pour rejoindre l’écurie Alfa Romeo, avec laquelle il devrait logiquement terminer sa carrière de pilote de Formule 1.

Habitué ces dernières années à se battre à l’avant de la grille pour des podiums et même des victoires, Kimi Raikkonen doit désormais se battre en milieu de peloton avec son Alfa Romeo.

Interrogé pour savoir ce qui avait changé par rapport à son travail effectué chez Ferrari l’an dernier, le pilote finlandais assure que son approche des courses reste la même, alors qu’il s’estime bien heureux de ne plus être aussi sollicité par les médias.

« Je pense que le travail en lui-même n’a pas beaucoup changé. Vous faites la même chose, peu importe l’équipe dans laquelle vous vous trouvez. » explique Kimi Raikkonen.

« Pendant les courses, je pense qu’il y a de bonnes batailles. Après, des courses comme Monaco, même à l’avant, si vous êtes coincé derrière quelqu’un, ce n’est pas le meilleur endroit pour courir. »

« Mais je ne dirais pas que beaucoup de choses ont changé, je pense qu’il y a plus de batailles dans certaines courses, parce que les équipes du milieu de peloton sont désormais plus proches les unes des autres. »

« Au moins, cette année il y a eu des dépassements. Mais de façon générale, le travail n’a pas changé. On est juste un peu moins occupé [avec les médias], et c’est une bonne chose. »

Lewis Hamilton minimise l’impact du nouveau moteur que Mercedes introduit à Montréal

Lewis Hamilton a salué le travail effectué par les ingénieurs de Mercedes pour pouvoir introduire ce week-end au Canada la Spec 2 du bloc V6 allemand.

Le pilote britannique assure que la Spec 2 du moteur Mercedes, qui sera également disponible pour les deux équipes clientes de Merceces [Racing Point et Williams], n’est pas une grande évolution de la première spécification, mais plutôt un moteur offrant de petites améliorations « un peu partout ».

« Du côté des moteurs, les gars de Brixworth ont travaillé d’arrache-pied. Ce n’est pas le début d’année le plus facile en termes de préparation pour le moteur. » explique le pilote Mercedes.

« Bien qu’il s’agisse d’une évolution des années précédentes, chaque fois que vous essayez de repousser les limites, beaucoup de personnes travaillent très fort pour l’améliorer. Comme je l’ai dit, le pilotage n’a pas été plus doux, mais le premier moteur a été extrêmement fiable. »

« C’est toujours bien d’avoir un nouveau moteur, c’est un circuit de moteur [Canada], donc, je pense que c’est le moment idéal. Si vous regardez les années précédentes, c’est sur cette course que nous apportons notre nouveau moteur. »

« Il s’agit de la Spec 2 et il y aura donc de nouveaux « Mods », de légères améliorations partout, ce ne sera pas une avancée massive. »

« Ce n’est pas comme au début de l’ère hybride où nous avons avancé à grand pas, ni même comme l’année dernière. Ce sont juste de petits pas. »

« L’ancien moteur, qui a fait six courses, a connu des dégradations etc…Mais les gars ont travaillé tellement dur, que même s’il s’agit d’un petit pas, c’est très appréciable. »

Daniel Ricciardo veut gagner à Mexico : « Le Mexique me doit un truc en retour »

Auteur d’une pole position au Grand Prix du Mexique 2018 au volant de sa Red Bull RB14, Daniel Ricciardo a malheureusement connu une panne mécanique en course le dimanche.

Le pilote australien, désormais titulaire au sein de Renault F1 Team, est bien conscient qu’une victoire au volant de sa RS19 cette saison semble quasiment impossible dans des conditions normales, mais en revanche, Daniel Ricciardo aimerait bien pouvoir prendre sa revanche sur 2018 au Mexique à la fin de la saison.

Rappelons que le moteur Renault monté sur sa Red Bull a rendu l’âme à dix tours de l’arrivée à Mexico l’an dernier, alors qu’il maintenait la Ferrari de Sebastian Vettel. Ce fut le huitième abandon de la saison pour l’Australien.

Lorsqu’on lui demande s’il pense pouvoir remporter une course en 2019 avec Renault, Daniel Ricciardo évoque directement le Mexique.

« Pour avoir une chance de penser à un podium cette saison, il faudrait un peu de pluie ou une piste légèrement mouillée. » déclare Daniel Ricciardo à L’équipe.

« Jusqu’à présent, nous n’avons pas encore trouvé la formule magique sur piste sèche. Donc, cela étant dit, au Canada, s’il pleut, ça pourrait peut-être le faire même si tout le monde sait qu’il nous faudra un peu plus de temps pour obtenir de vrais résultats. »

« Sinon, le Mexique (27 octobre). Le Mexique me doit un truc en retour. L’an dernier, j’ai fait la pole position là-bas mais j’ai eu un problème technique pendant la course. Le Mexique me doit quelque chose… cela pourrait se passer là-bas. »

Perez demande à la FIA de mener une enquête après avoir failli percuter un commissaire à Monaco

Sergio Perez a demandé à la FIA de revoir certaines règles, après que le pilote mexicain a failli percuter un commissaire de piste à Monaco il y a quinze jours.

A Monaco, Sergio Perez a failli percuter un commissaire qui traversait la piste devant sa monoplace au moment où il sortait des stands pendant une période sous voiture de sécurité suite à la crevaison de la Ferrari de Charles Leclerc.

« Ce fut un moment assez agité. C’est quelque chose que vous ne vous attendez pas à voir en tant que pilote. » a déclaré Sergio Perez au sujet de l’incident avec les commissaires de course à Monaco.

« J’ai vraiment été malchanceux de croiser les commissaires à cet endroit, et c’est une chance que je ne les ai pas touchés. »

« J’ai mis un coup de frein, mais en même temps, je ne voulais surtout pas bloquer mes roues pour continuer à pouvoir diriger la voiture. J’en ai vu un qui est parti et l’autre s’est arrêté au bon moment. »

Perez a souligné que les pilotes peuvent accélérer en sortant des stands sous Safety Car et doivent respecter un delta obligatoire afin de rejoindre le peloton qui roule à faible vitesse derrière la voiture de sécurité.

« La course était neutralisée, mais vous devez respecter un certain temps et la FIA examine cela. J’ai obéi aux règles, car nous devons suivre le delta, et il y a des moments spécifiques où vous n’êtes pas obligé de vous conformer. »

« Je ne veux blâmer personne, mais nous devons voir ce qu’il y a de mieux pour l’avenir, afin qu’une telle situation ne se reproduise pas. »

Pirelli dévoile sa sélection de pneus pour le Grand Prix de Singapour

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a dévoilé ce jeudi les pneus qui seront à disposition des équipes pour le Grand Prix de Singapour.

La firme milanaise a décidé de mettre à disposition des pilotes C3, C4 et C5 pour le Grand Prix de Singapour 2019, quinzième manche de la saison 2019 de Formule 1, qui se déroulera du 20 au 22 septembre.

Tracé urbain oblige, Il s’agit de la même sélection de pneumatiques que pour les Grands Prix de Monaco et du Canada.

Rappelons que chaque pilote se doit de conserver un train de pneus tendres pour la Q3, alors que ces gommes devront être retournées à Pirelli à l’issue de la séance de qualifications pour les pilotes classés dans le top dix.

Les autres pilotes pourront quant à eux les garder pour la course, tandis que chaque pilote devra avoir au moins deux trains de pneus durs et médiums pour la course, dont un devra être utilisé.

Les pneus mis à disposition pour le GP de Singapour 2019

Charles Leclerc a dû changer son approche en qualifications depuis Barcelone

Charles Leclerc admet qu’il a dû changer son approche pendant les phases de qualifications le samedi, après plusieurs erreurs de sa part depuis le début de l’année.

Sans parler de l’erreur stratégique de la part de Ferrari à Monaco, qui a laissé Charles Leclerc au stand bien trop longtemps, le Monégasque nous explique qu’il a dû changer d’approche après le Grand Prix d’Espagne pour ne plus reproduire les mêmes erreurs qu’à Bakou ou à Barcelone.

« C’est une approche que j’ai changée après avoir poussé trop fort à Bakou lors de la Q2. Ce fut une erreur, parce que nous avions le potentiel de passer en Q3 et mon accident à ce moment-là était probablement stupide. » explique Charles Leclerc ce jeudi à Montréal.

« Puis à Barcelone, j’ai cassé une partie du fond plat en poussant fort. J’ai laissé partir la voiture et j’ai cassé la pièce [sur un vibreur]. Donc, ce sont des choses que j’ai dû changer après tout ça. »

Le pilote monégasque a expliqué qu’une partie de cet effort consistait à apprendre à se fixer des priorités différentes de celles qu’il avait l’habitude de se fixer lorsqu’il pilotait pour Sauber en 2018, où pour se qualifier en Q3, il devait prendre des risques démesurés.

« Il y a vraiment eu quelques erreurs. Il y a un vrai changement d’approche à avoir lorsque vous arrivez chez Ferrari. »

« Par rapport à l’année dernière, vous devez tout donner de Q1 à Q3, mais mais comme nous l’avons vu à Bakou, il n’était peut-être pas très important de tout donner en Q2 parce que nous pouvions certainement faire beaucoup mieux au Q3. »

« Il y a eu quelques erreurs de mon côté, et nous en tirons des leçons. Je suis maintenant impatient d’essayer de ne pas les reproduire et j’espère que les meilleurs moments arriveront. »

Sebastian Vettel : « Les prochaines courses seront cruciales pour nous »

Sebastian Vettel a été très clair ce jeudi à Montréal concernant son avenir en Formule 1, niant catégoriquement la rumeur selon laquelle il stopperait sa carrière à la fin de l’année.

Après avoir déjà démenti cette rumeur en début de semaine, le pilote Ferrari a de nouveau confirmé ce jeudi qu’il allait tout faire pour gagner avec Ferrari.

« Je n’ai jamais rien dit de tel, donc, je ne sais pas d’où cela vient. » a déclaré Sebastian Vettel ce jeudi dans le paddock de Montréal.

« Je pense que je peux arrêter quand je veux, et l’équipe peut probablement me virer quand elle le souhaite. De mon côté, je suis très heureux avec l’équipe, et j’espère que l’équipe est heureuse avec moi. »

« J’ai très faim et j’ai une mission ici qui est de gagner. C’est vraiment la seule chose qui compte pour moi. Je veux gagner avec Ferrari, c’est pour cela que je travaille. »

Le quadruple champion du monde souhaite que Ferrari comble l’écart avec Mercedes avant la pause estivale programmée le 4 août, afin de continuer sur une bonne lancée pour le reste de la saison.

« Actuellement, nous ne gagnons pas, donc, vous pouvez faire tous les calculs que vous voulez, mais nous, nous avons quelque chose à faire. »

« Je pense que les prochaines courses seront vraiment cruciales pour nous, et nous allons essayer de revenir à l’avant et de donner du fil à retordre à Mercedes. »

« Nous sommes clairement derrière, il y a clairement une grande marge entre Mercedes et le reste, mais aussi entre Mercedes et nous-mêmes. Nous devons donc combler cet écart. »

« Je ne pense pas qu’il y ait besoin d’être un génie pour comprendre que nous devons être en très bonne forme avant la pause estivale, afin que nous puissions utiliser cet élan pour la seconde moitié de la saison. »

Bottas pense que le nouveau moteur Mercedes n’arrivera pas à concurrencer le bloc Ferrari

Valtteri Bottas estime que le nouveau moteur qu’il recevra ce week-end à l’arrière de sa Mercedes ne sera pas suffisant pour concurrencer Ferrari dans les lignes droites.

Mercedes a décidé d’introduire sa nouvelle spécification moteur ce week-end à Montréal sur l’un des tracés du calendrier offrant le plus de lignes droites.

En plus des deux pilotes Mercedes, les deux écuries clientes de la marque à l’étoile vont elles aussi bénéficier de cette mise à jour moteur au Canada.

Mais selon le pilote finlandais, cette mise à niveau ne sera pas suffisante pour contrer Ferrari, qui détient depuis le début de l’année un certain avantage en ligne droite avec son bloc V6.

« Evidemment, nous nous attendons à un petit gain de puissance avec un moteur neuf, et aussi un petit pas en avant. » explique Valtteri Bottas ce jeudi à Montréal.

« Cependant, nous ne pensons pas que ce soit suffisant pour concurrencer la vitesse de Ferrari en ligne droite. Ils ont l’avantage là-dessus, mais je sais que nous aurons nos propres qualités dans d’autres domaines. Je suis impatient d’essayer tout ça. »

« En tout cas, je pense que ça arrive au bon moment, parce que le premier moteur arrivait en fin de vie, donc, nous devions de toute manière en monter un nouveau. C’est bien d’avoir cette évolution ici plutôt qu’à Monaco, car le moteur est bien plus important ici. »

« C’est le bon timing pour le faire, mais nous devons voir comment tout ça va fonctionner et quel en sera le bénéfice. »

Norris nie une quelconque rivalité avec Carlos Sainz

Le pilote McLaren Lando Norris assure que sa relation avec son coéquipier Carlos Sainz est très bonne depuis le début de la saison.

Norris, qui a rejoint l’équipe McLaren cette année pour ce qui est sa toute première saison en F1 en tant que titulaire, a impressionné le paddock par sa régularité, surclassant régulièrement son coéquipier.

Interrogé pour savoir si cette situation n’avait pas créé des tensions entre lui et Carlos Sainz au sein de l’équipe, Norris assure que tout va bien.

« Notre relation est très bonne, la relation avec votre coéquipier en Formule 1 est très différente des autres catégories. » explique Lando Norris.

« Les gens cherchent toujours des rivalités, mais nous sommes amis en dehors de la piste et nous nous amusons ensemble. »

« Jusqu’à présent, nous nous sommes beaucoup amusés, nous avons les mêmes impressions avec la voiture, et nous travaillons ensemble pour que l’équipe s’améliore. Je pense que c’est très positif pour l’avenir. »

Concernant la septième manche de la saison à Montréal ce week-end, Lando Norris ne veut pas trop se mouiller et espère juste connaître un week-end propre.

« C’est difficile de prédire un week-end, je suis prêt à faire mes débuts ici. On dirait que ce sera un week-end amusant sur un circuit complexe. J’ai hâte de m’amuser et l’objectif est d’être en Q3 et de terminer dans les points. Ce ne sera pas facile, parce que le milieu du peloton est très serré. »

Verstappen va essayer de tirer le meilleur de lui-même et de sa voiture

Max Verstappen est conscient que le circuit de Montréal ne devrait pas convenir aussi bien à sa Red Bull que le tracé de Monaco sur lequel il a fait une course solide il y a quinze jours.

Le Néerlandais sait qu’en raison des longues lignes droites présentes sur le tracé montréalais, il ne devrait pas être en mesure de jouer la victoire ce week-end, mais Verstappen assure qu’i n’est pas inquiet pour autant et se sent bien à la veille de la septième manche de l’année.

« Comparé à Monaco, ce circuit ne nous conviendra pas aussi bien. » explique Max Verstappen ce jeudi à Montréal.

« Mais cela ne m’inquiète pas car nous n’influençons que ce que nous pouvons déterminer nous-mêmes. Je vais donc essayer de tirer le meilleur de moi-même et de trouver un bon réglage. »

« Je me sens bien, aussi au sein de l’équipe. Je suis détendu et ça aide aussi. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble ces dernières années, et vous apprenez à vous connaître de mieux en mieux. La communication se passe très bien et je m’amuse bien. Alors j’ai confiance en cela. »