Perez demande à la FIA de mener une enquête après avoir failli percuter un commissaire à Monaco

Sergio Perez a demandé à la FIA de revoir certaines règles, après que le pilote mexicain a failli percuter un commissaire de piste à Monaco il y a quinze jours.

A Monaco, Sergio Perez a failli percuter un commissaire qui traversait la piste devant sa monoplace au moment où il sortait des stands pendant une période sous voiture de sécurité suite à la crevaison de la Ferrari de Charles Leclerc.

“Ce fut un moment assez agité. C’est quelque chose que vous ne vous attendez pas à voir en tant que pilote.” a déclaré Sergio Perez au sujet de l’incident avec les commissaires de course à Monaco.

“J’ai vraiment été malchanceux de croiser les commissaires à cet endroit, et c’est une chance que je ne les ai pas touchés.”

“J’ai mis un coup de frein, mais en même temps, je ne voulais surtout pas bloquer mes roues pour continuer à pouvoir diriger la voiture. J’en ai vu un qui est parti et l’autre s’est arrêté au bon moment.”

Perez a souligné que les pilotes peuvent accélérer en sortant des stands sous Safety Car et doivent respecter un delta obligatoire afin de rejoindre le peloton qui roule à faible vitesse derrière la voiture de sécurité.

“La course était neutralisée, mais vous devez respecter un certain temps et la FIA examine cela. J’ai obéi aux règles, car nous devons suivre le delta, et il y a des moments spécifiques où vous n’êtes pas obligé de vous conformer.”

“Je ne veux blâmer personne, mais nous devons voir ce qu’il y a de mieux pour l’avenir, afin qu’une telle situation ne se reproduise pas.”

Pirelli dévoile sa sélection de pneus pour le Grand Prix de Singapour

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a dévoilé ce jeudi les pneus qui seront à disposition des équipes pour le Grand Prix de Singapour.

La firme milanaise a décidé de mettre à disposition des pilotes C3, C4 et C5 pour le Grand Prix de Singapour 2019, quinzième manche de la saison 2019 de Formule 1, qui se déroulera du 20 au 22 septembre.

Tracé urbain oblige, Il s’agit de la même sélection de pneumatiques que pour les Grands Prix de Monaco et du Canada.

Rappelons que chaque pilote se doit de conserver un train de pneus tendres pour la Q3, alors que ces gommes devront être retournées à Pirelli à l’issue de la séance de qualifications pour les pilotes classés dans le top dix.

Les autres pilotes pourront quant à eux les garder pour la course, tandis que chaque pilote devra avoir au moins deux trains de pneus durs et médiums pour la course, dont un devra être utilisé.

Les pneus mis à disposition pour le GP de Singapour 2019

Charles Leclerc a dû changer son approche en qualifications depuis Barcelone

Charles Leclerc admet qu’il a dû changer son approche pendant les phases de qualifications le samedi, après plusieurs erreurs de sa part depuis le début de l’année.

Sans parler de l’erreur stratégique de la part de Ferrari à Monaco, qui a laissé Charles Leclerc au stand bien trop longtemps, le Monégasque nous explique qu’il a dû changer d’approche après le Grand Prix d’Espagne pour ne plus reproduire les mêmes erreurs qu’à Bakou ou à Barcelone.

“C’est une approche que j’ai changée après avoir poussé trop fort à Bakou lors de la Q2. Ce fut une erreur, parce que nous avions le potentiel de passer en Q3 et mon accident à ce moment-là était probablement stupide.” explique Charles Leclerc ce jeudi à Montréal.

“Puis à Barcelone, j’ai cassé une partie du fond plat en poussant fort. J’ai laissé partir la voiture et j’ai cassé la pièce [sur un vibreur]. Donc, ce sont des choses que j’ai dû changer après tout ça.”

Le pilote monégasque a expliqué qu’une partie de cet effort consistait à apprendre à se fixer des priorités différentes de celles qu’il avait l’habitude de se fixer lorsqu’il pilotait pour Sauber en 2018, où pour se qualifier en Q3, il devait prendre des risques démesurés.

“Il y a vraiment eu quelques erreurs. Il y a un vrai changement d’approche à avoir lorsque vous arrivez chez Ferrari.”

“Par rapport à l’année dernière, vous devez tout donner de Q1 à Q3, mais mais comme nous l’avons vu à Bakou, il n’était peut-être pas très important de tout donner en Q2 parce que nous pouvions certainement faire beaucoup mieux au Q3.”

“Il y a eu quelques erreurs de mon côté, et nous en tirons des leçons. Je suis maintenant impatient d’essayer de ne pas les reproduire et j’espère que les meilleurs moments arriveront.”

Sebastian Vettel : “Les prochaines courses seront cruciales pour nous”

Sebastian Vettel a été très clair ce jeudi à Montréal concernant son avenir en Formule 1, niant catégoriquement la rumeur selon laquelle il stopperait sa carrière à la fin de l’année.

Après avoir déjà démenti cette rumeur en début de semaine, le pilote Ferrari a de nouveau confirmé ce jeudi qu’il allait tout faire pour gagner avec Ferrari.

“Je n’ai jamais rien dit de tel, donc, je ne sais pas d’où cela vient.” a déclaré Sebastian Vettel ce jeudi dans le paddock de Montréal.

“Je pense que je peux arrêter quand je veux, et l’équipe peut probablement me virer quand elle le souhaite. De mon côté, je suis très heureux avec l’équipe, et j’espère que l’équipe est heureuse avec moi.”

“J’ai très faim et j’ai une mission ici qui est de gagner. C’est vraiment la seule chose qui compte pour moi. Je veux gagner avec Ferrari, c’est pour cela que je travaille.”

Le quadruple champion du monde souhaite que Ferrari comble l’écart avec Mercedes avant la pause estivale programmée le 4 août, afin de continuer sur une bonne lancée pour le reste de la saison.

“Actuellement, nous ne gagnons pas, donc, vous pouvez faire tous les calculs que vous voulez, mais nous, nous avons quelque chose à faire.”

“Je pense que les prochaines courses seront vraiment cruciales pour nous, et nous allons essayer de revenir à l’avant et de donner du fil à retordre à Mercedes.”

“Nous sommes clairement derrière, il y a clairement une grande marge entre Mercedes et le reste, mais aussi entre Mercedes et nous-mêmes. Nous devons donc combler cet écart.”

“Je ne pense pas qu’il y ait besoin d’être un génie pour comprendre que nous devons être en très bonne forme avant la pause estivale, afin que nous puissions utiliser cet élan pour la seconde moitié de la saison.”

Bottas pense que le nouveau moteur Mercedes n’arrivera pas à concurrencer le bloc Ferrari

Valtteri Bottas estime que le nouveau moteur qu’il recevra ce week-end à l’arrière de sa Mercedes ne sera pas suffisant pour concurrencer Ferrari dans les lignes droites.

Mercedes a décidé d’introduire sa nouvelle spécification moteur ce week-end à Montréal sur l’un des tracés du calendrier offrant le plus de lignes droites.

En plus des deux pilotes Mercedes, les deux écuries clientes de la marque à l’étoile vont elles aussi bénéficier de cette mise à jour moteur au Canada.

Mais selon le pilote finlandais, cette mise à niveau ne sera pas suffisante pour contrer Ferrari, qui détient depuis le début de l’année un certain avantage en ligne droite avec son bloc V6.

“Evidemment, nous nous attendons à un petit gain de puissance avec un moteur neuf, et aussi un petit pas en avant.” explique Valtteri Bottas ce jeudi à Montréal.

“Cependant, nous ne pensons pas que ce soit suffisant pour concurrencer la vitesse de Ferrari en ligne droite. Ils ont l’avantage là-dessus, mais je sais que nous aurons nos propres qualités dans d’autres domaines. Je suis impatient d’essayer tout ça.”

“En tout cas, je pense que ça arrive au bon moment, parce que le premier moteur arrivait en fin de vie, donc, nous devions de toute manière en monter un nouveau. C’est bien d’avoir cette évolution ici plutôt qu’à Monaco, car le moteur est bien plus important ici.”

“C’est le bon timing pour le faire, mais nous devons voir comment tout ça va fonctionner et quel en sera le bénéfice.”

Norris nie une quelconque rivalité avec Carlos Sainz

Le pilote McLaren Lando Norris assure que sa relation avec son coéquipier Carlos Sainz est très bonne depuis le début de la saison.

Norris, qui a rejoint l’équipe McLaren cette année pour ce qui est sa toute première saison en F1 en tant que titulaire, a impressionné le paddock par sa régularité, surclassant régulièrement son coéquipier.

Interrogé pour savoir si cette situation n’avait pas créé des tensions entre lui et Carlos Sainz au sein de l’équipe, Norris assure que tout va bien.

“Notre relation est très bonne, la relation avec votre coéquipier en Formule 1 est très différente des autres catégories.” explique Lando Norris.

“Les gens cherchent toujours des rivalités, mais nous sommes amis en dehors de la piste et nous nous amusons ensemble.”

“Jusqu’à présent, nous nous sommes beaucoup amusés, nous avons les mêmes impressions avec la voiture, et nous travaillons ensemble pour que l’équipe s’améliore. Je pense que c’est très positif pour l’avenir.”

Concernant la septième manche de la saison à Montréal ce week-end, Lando Norris ne veut pas trop se mouiller et espère juste connaître un week-end propre.

“C’est difficile de prédire un week-end, je suis prêt à faire mes débuts ici. On dirait que ce sera un week-end amusant sur un circuit complexe. J’ai hâte de m’amuser et l’objectif est d’être en Q3 et de terminer dans les points. Ce ne sera pas facile, parce que le milieu du peloton est très serré.”

Verstappen va essayer de tirer le meilleur de lui-même et de sa voiture

Max Verstappen est conscient que le circuit de Montréal ne devrait pas convenir aussi bien à sa Red Bull que le tracé de Monaco sur lequel il a fait une course solide il y a quinze jours.

Le Néerlandais sait qu’en raison des longues lignes droites présentes sur le tracé montréalais, il ne devrait pas être en mesure de jouer la victoire ce week-end, mais Verstappen assure qu’i n’est pas inquiet pour autant et se sent bien à la veille de la septième manche de l’année.

“Comparé à Monaco, ce circuit ne nous conviendra pas aussi bien.” explique Max Verstappen ce jeudi à Montréal.

“Mais cela ne m’inquiète pas car nous n’influençons que ce que nous pouvons déterminer nous-mêmes. Je vais donc essayer de tirer le meilleur de moi-même et de trouver un bon réglage.”

“Je me sens bien, aussi au sein de l’équipe. Je suis détendu et ça aide aussi. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble ces dernières années, et vous apprenez à vous connaître de mieux en mieux. La communication se passe très bien et je m’amuse bien. Alors j’ai confiance en cela.”

Pierre Gasly réagit aux rumeurs concernant son avenir chez Red Bull

Le Français Pierre Gasly n’a pas souhaité commenter davantage la rumeur selon laquelle il serait bientôt remplacé par Nico Hulkenberg chez Red Bull.

A Monaco, un site internet bien connu a lancé une fausse rumeur selon laquelle Helmut Marko était en discussions avec Nico Hulkenberg pour que l’Allemand remplace Pierre Gasly chez Red Bull.

Interrogé pour connaître sa version, Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, a démenti catégoriquement cette rumeur en début de semaine.

Ces rumeurs sont tellement farfelues que nous ne voulons même plus les commenter, c’est absolument idiot, c’est ce que j’ai dit à Gasly, qui m’a même appelé à ce sujet.” a déclaré Marko.

Interrogé à son tour dans le paddock de Montréal ce jeudi, le pilote Red Bull Racing Pierre Gasly n’est pas passé par quatre chemins.

“Je ne veux pas perdre de temps avec ces conneries. J’ai des choses plus importantes à faire. Pour moi, de telles conneries, c’est juste du mauvais journalisme. Je ne veux plus commenter ce sujet.” a déclaré Pierre Gasly ce jeudi à Montréal.

“Le Dr Marko m’a témoigné beaucoup de soutien depuis le début de la saison. Il est au courant de tout ce qu’il se passe au sein de l’équipe.”

Hamilton : La F1 doit changer

Lewis Hamilton aimerait que la Formule 1 chamboule complétement son organisation lors des week-ends de course afin de ramener du spectacle et faire revenir les fans,  lassés de la domination de Mercedes depuis 2014.

Même Lewis Hamilton a remarqué que les fans étaient bien moins nombreux dans les tribunes cette année sur les circuits de Formule 1, ce qui laisse penser au Britannique que la Formule 1 devrait très rapidement remettre tout à plat.

“Si vous regardez, chaque week-end c’est la même chose avec quatre journées, 21 courses par an. Ce format n’a jamais changé.” explique Lewis Hamilton ce jeudi à Montréal.

“Je pense que le spectacle doit aussi s’adapter à différents circuits. Par exemple, vous avez Monaco, où vous ne pouvez pas doubler, peut-être devrait-il y avoir deux courses ?”

“Je ne sais pas, je n’ai pas la réponse, mais je pense que cette question doit être examiné de près, car les fans sont la raison pour laquelle nous sommes capables de continuer à faire ce que nous faisons.”

“Bien qu’il y ait beaucoup de monde ici [Montréal], il y a des courses avec peu de monde, la promotion n’est peut-être pas toujours la meilleure dans certains endroits.”

“Les gens continuent de dire que c’est ennuyeux parce qu’il y a eu une période où Ferrari a gagné pendant un certain temps, McLaren, Mercedes, Red Bull…Comment stopper cela, cela provient probablement des règles.” souligne le Britannique.

“Je pense qu’à une échelle plus globale, des changements en dehors des réglementations sont nécessaires à mon avis. Je pense que Ross [Brawn, manager sportif de la F1] devrait y penser pour les règles de 2021.”

Lewis Hamilton insiste, le Britannique veut que la F1 devienne plus physique pour les pilotes

Lewis Hamilton a réitéré son souhait pour que la Formule 1 moderne devienne plus éprouvante physiquement pour les pilotes.

Le pilote Mercedes a été appelé à donner son avis sur les futures règles qui entreront en vigueur en 2021 en Formule 1, et le quintuple champion du monde en a une nouvelle fois profité pour demander à la F1 de rendre la discipline plus difficile.

“Enlevez déjà toutes ces grandes zones de dégagement que nous avons partout. On ne devrait pas avoir de direction assistée non plus, ou tout du moins, baisser l’assistance. J’aime quand l’assistance est plus basse, c’est plus difficile pour moi.” explique Hamilton ce jeudi à Montréal.

“Nous devrions être épuisés après chaque course, cela devrait être épuisant comme après un marathon. Actuellement, je pourrais probablement faire deux ou trois courses d’affilée, et la Formule 1 ne devrait pas être comme ça.”

“C’est un sport d’homme, et beaucoup de jeunes y participent. C’est facile pour eux d’y entrer, mais je pense que cela devrait être un défi physique plus difficile.”

“Je pense que beaucoup d’entre nous pouvons sommes capables de durer longtemps, c’est parce que nous pouvons y faire face.”

“Nous avons aussi besoin de meilleurs pneus. Et si vous regardez au cours des douze dernières années, on change tout, on modifie la réglementation, on tente d’améliorer les dépassements, mais d’une manière générale, les décisions prises n’ont pas été bonnes au cours de ces dernières années.”

2021 : Suppression de la journée du jeudi, EL1 et EL2 le vendredi après-midi

La FIA a envoyé aux équipes le projet de réglementation pour la saison 2021 et de grands changements auront lieu par rapport à ce que nous connaissons actuellement.

La Formule 1 changera de visage en 2021 avec la suppression pure et simple de la journée médias du jeudi, alors que le contrôle technique des monoplaces et la conférence de presse d’avant Grand Prix se feront désormais le vendredi matin.

Le week-end de Grand Prix sera donc raccourci d’une journée en 2021, tandis que le plus grand changement sera la programmation des essais libres du vendredi qui débuteront bien plus tard dans la journée.

Plus d’essais libres le vendredi matin

Il n’y aura plus de séance d’essais libres le vendredi matin, les deux premières séances du week-end seront programmées le vendredi après-midi.

La première séance d’essais libres pour les manches Européennes débutera à 13h00, tandis que la seconde sera programmée à 17h00.

Moins de pièces sur le circuit

Autre grosse nouveauté, les équipes devront décider le vendredi matin de la variante d’aileron à utiliser pour le week-end, alors qu’il ne sera pas permis d’homologuer deux ailerons différents pour le même week-end de course.

Les équipes pourront évidemment tester de nouvelles pièces pour les courses prochaines lors des séances d’essais libres du vendredi, mais elles devront impérativement présenter leurs monoplaces pour le samedi et le dimanche dans la même configuration que celle présentée aux commissaires de la FIA le vendredi matin au contrôle technique.

Encore quelques discussions

La réglementation n’est pas encore complétement finalisée et des discussions ont eu lieu ce jeudi matin à Montréal entre les chefs d’équipes pour affiner les règles, tandis que les directeurs techniques ont pris le relais dans l’après midi.

Des changements seront toujours possibles avant la publication officielle des règles, alors que des ingénieurs ont déjà critiqué le fait qu’avec la nouvelle réglementation du parc fermé, il ne leur serait plus possible de fixer ne serait-ce qu’un flap sur l’aileron arrière de leur monoplace si cette dernière passerait le contrôle technique sans ce flap.

La FIA souhaite finaliser le processus d’ici le 14 juin prochain, alors que le conseil mondial du sport automobile de la FIA devra voter les nouvelles règles pour le 30 juin.

Fernando Alonso n’écarte pas un retour en F1, mais son agenda est déjà chargé

Fernando Alonso n’a pas écarté un éventuel retour en Formule 1, mais le pilote espagnol affirme avoir déjà un agenda bien chargé pour les prochains mois.

Le double champion du monde de Formule 1 a annoncé le mois dernier qu’il quittait l’équipe Toyota en WEC à la fin de la Super Saison 2018-19.

Beaucoup ont vu dans cette annonce une potentielle préparation pour un retour de l’Espagnol en Formule 1 dès la saison prochaine, mais le principal intéressé avoue aujourd’hui qu’il a d’autres plans.

“Si je m’étais engagé avec Toyota pour le long terme d’ici à juin 2020, d’autres options apparaîtraient dans les mois à venir. Pour moi, être libre signifie que je peux étudier toutes ces options avant de prendre une décision.” a déclaré le double champion du monde.

“Je pourrais participer au championnat de Formule 1 en 2020, je pourrais aussi piloter en Indycar, je pourrais courir dans un tas de séries. J’ai déjà quelques idées sur la façon de mettre en oeuvre mes plans.”

“Cependant, une saison complète en Indycar en 2020 est hors de question. Cela m’obligerait à passer trop de temps en Amérique. Un retour à l’Indy [500] en revanche, c’est complètement différent.”

“Evidemment, ma non qualification en 2019 a été un revers, mais parfois, il faut essuyer quelques défaites avant d’obtenir quelque chose.”

Concernant un éventuel retour en catégorie reine du sport automobile, Fernando Alonso ne l’écarte pas complétement : “Je ne pense pas à un retour [en F1] pour le moment. Et puis, de toute façon, j’ai programmé huit courses plus importantes cette année.” conclut le pilote espagnol, qui laisse planer le doute sur ses futurs projets.

Mercedes confirme une mise à jour moteur pour ses écuries clientes

L’équipe Mercedes a confirmé que ses deux équipes clientes, Racing Point et Williams, bénéficieraient de la mise à jour moteur au Canada.

Nous vous révélions il y a quelques jours que Mercedes s’apprêtait à introduire sa toute première mise à jour moteur ce week-end pour le Grand Prix du Canada, mais nous n’étions pas encore en mesure de vous confirmer si cette mise à niveau concernerait également les écuries clientes de Mercedes.

Mais l’équipe du constructeur allemand a confirmé ce jeudi à Montréal que ses deux équipes clientes auraient aussi le droit à cette mise à jour ce week-end.

Selon plusieurs sources, Mercedes pourrait franchir la barre symbolique des 1000 chevaux ce week-end, même s’il reste très difficile d’obtenir des chiffres précis comme vous pouvez vous en douter.

Rattraper le retard dans les lignes droites

En introduisant cette mise à jour moteur, Mercedes espère ainsi rattraper son retard sur Ferrari dans les lignes droites, seul point faible de la W10 de Lewis Hamilton et Valtteri Bottas cette année jusqu’à présent.

L’équipe championne du monde en titre a en effet réussi, grâce à une mise à jour aéro, à devenir plus rapide que Ferrari en virages, ce qui lui a procuré un certain avantage au cours des six premières courses de l’année.

Chase Carey assure que le Canada conservera sa date du mois de juin

Chase Carey, le PDG de Liberty Media, détenteur des droits commerciaux de la Formule 1, assure que le Grand Prix du Canada ne changera pas de date pendant plusieurs années.

Présent lors de l’inauguration des nouvelles installations sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal, Chase Carey s’est dit impressionné par les améliorations apportées au circuit canadien.

“C’est le genre d’améliorations qui permettent à un Grand Prix de demeurer pertinent tout en offrant à ses partisans des nouveautés excitantes.” a déclaré Chase Carey à La Presse.

“Les nouvelles installations sont superbes. Je ne savais pas à quoi m’attendre quand je les ai découvertes, mais elles dépassent toutes nos attentes. En prime, les Montréalais pourront bénéficier toute l’année de ces bâtiments de grande classe.”

“Les amateurs canadiens sont parmi les meilleurs et ce Grand Prix est sûrement l’un des plus populaires de la saison auprès des pilotes, des équipes et des amateurs étrangers. J’ai grandi dans le Nord-Est américain et plusieurs de mes compatriotes considèrent ce Grand Prix comme le leur.”

Le Canada ne changera pas de date

Alors que le patron de la Formule 1 n’écarte pas l’éventualité d’une seconde course aux Etats-Unis dans un futur plutôt proche, l’Américain assure que le Grand Prix du Canada conservera sa date du mois de juin pour de nombreuses années encore.

“C’est vrai que nous étudions la possibilité d’avoir une autre course aux États-Unis et c’est aussi vrai qu’il n’y a pas vraiment de trou dans le calendrier en juin.”

“Mais nous n’avons encore aucun projet vraiment sérieux aux États-Unis et ce n’est que quand nous en aurons un que nous étudierons le meilleur calendrier possible. Le Canada restera en juin pour l’instant et sans doute encore pour plusieurs années.”

Pirelli envisage une plus grande fenêtre d’exploitation de ses pneus en 2020

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, pourrait apporter des modifications aux mélanges de pneus d’ici 2020.

A partir de la saison 2021, les Formule 1 seront équipées de jantes de 18  pouces [13 pouces actuellement], ce qui a obligé Pirelli à revoir complétement la conception de ses pneus, qui seront d’ici deux ans des pneus à taille basse.

En plus des jantes 18 pouces, les équipes ne pourront plus utiliser les couvertures chauffantes à partir de 2021.

Pirelli a donc laissé entendre qu’il pourrait introduire dès l’an prochain des pneus ayant une fenêtre d’exploitation plus large, et qui seraient basés sur ceux qui seront introduits en 2021.

“Notre objectif pour la saison prochaine est d’augmenter la fenêtre d’exploitation des pneus. A partir de 2021, nous aurons des pneus 18 pouces, mais les couvertures chauffantes disparaîtront.” explique le directeur de Pirelli, Mario Isola.

“Nous aurons donc besoin de pneus qui fonctionnent également sans elles [les couvertures chauffantes]. Cela nous donne donc la possibilité de développer de nouveaux composés avant la saison 2021.”

“Donc, pourquoi ne pas les utiliser en 2020 si nous trouvons quelque chose d’intéressant dans la phase de recherche ? Si nous trouvons une nouvelle famille de composé avec une plus large fenêtre d’exploitation, nous pourrions alors l’introduire sur les jantes de 13 pouces et les couvertures chauffantes en 2020.”

“Finalement, ce ne sont pas les couvertures chauffantes qui posent problème, car elles ne font qu’augmenter la température.”

Selon Binotto, Ferrari paye désormais le retard accumulé en 2018

Mattia Binotto estime que la Scuderia Ferrari paye peut-être le retard accumulé par l’équipe l’an dernier dans la seconde phase de la saison 2018.

Sans jamais citer son prédécesseur Maurizio Arrivabene, qu’il a remplacé en début d’année, Mattia Binotto estime que Ferrari n’était tout simplement pas au niveau de Mercedes dans la seconde partie de la saison 2018, ce qui pourrait expliquer pourquoi depuis le début de la saison l’écurie italienne n’a toujours pas signé de victoire.

“Mercedes est forte sur le plan technique et opérationnel, mais je préfère nous comparer à la Scuderia Ferrari de 1996 et 1997.” explique Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari à la Gazetta Dello Sport.

“Nous sommes une équipe grandissante avec des bases solides, nous sommes aussi une équipe jeune et affamée. Je vois beaucoup de similitudes avec cette époque. Nous avons le désir, le talent, la passion et deux grands pilotes.”

“Je regrette le début de saison que nous avons eu, mais nous devons croire en nous-mêmes. Je sais que nous en demandons beaucoup à nos fans, ils méritent de grandes joies, mais aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin de leur patience et de leur soutient.”

“J’attendrai la fin de l’année pour faire le bilan, car cela pourrait être très différent des six premières courses.”

“La saison a commencé comme nous avons achevé la saison dernière, pas pire, dans la seconde partie de 2018, notre voiture n’était pas aussi compétitive que Mercedes, et peut-être que nous payons maintenant le retard accumulé.”

Un concept qui ne s’adapte pas aux pneus

Selon Binotto, le concept de la SF90 n’arrive pas à s’adapter aux pneus Pirelli 2019, dont la bande de roulement est bien plus fine que l’an dernier.

“Notre concept s’adapte mal aux pneus de cette année, cela change beaucoup. En 2018, nous devions éviter de les surchauffer, désormais, la difficulté est de les monter en température.”

“Ces pneus sont également différents dans la construction, pas seulement dans le fait que la bande de roulement soit plus fine. Mais il est vrai que l’année dernière nous n’avions pas répondu à tous les besoins liés aux pneus 2019.”

Il reste des centaines de postes à pourvoir pour travailler au GP de France

Il vous reste encore quelques jours pour postuler aux différents postes encore disponibles pour travailler au Grand Prix de France F1 du 19 au 23 juin 2019.

Des centaines de postes sont encore disponibles pour travailler sur cet événement du 19 au 23 juin sur le circuit Paul Ricard au Castellet.

Pole Emploi et l’agence d’intérim Triangle proposent plusieurs CDD pour les cinq jours de travail au Grand Prix de France, alors que différents postes sont à pourvoir.

Le Grand Prix de France recherche encore des placiers parking, des signaleurs rond point, des chefs d’équipe parking ou encore des vendeurs buvette.

Tous ces poste sont rémunérés sur la base de 10,03 euros de l’heure, alors que l’amplitude horaire peut aller jusqu’à 12 heures par jour sur certains postes.

Pour postuler, il vous suffit de cliquer sur les différents liens présents dans cet article, ce qui vous dirigera directement sur le site de pole emploi.

Vous pouvez également contacter l’agence Triangle intérim de La Garde dans le var en envoyant votre CV à cette adresse [email protected] ou en appelant directement l’agence à ce numéro : 04.94.00.46.84.

Vidéo : La réfection des paddocks du circuit Gilles Villeneuve

Après un an de travaux, les nouvelles installations sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal sont désormais prêtes à accueillir les équipes de Formule 1.

C’est dans le cadre du renouvellement de l’entente relative au Grand Prix du Canada de 2015 à 2029 que la Société du parc Jean-Drapeau (SPJD) s’est engagée à contribuer à la réfection et à l’agrandissement des infrastructures du circuit Gilles-Villeneuve.

L’objectif du projet était d’actualiser les équipements des Paddocks, construits en 1988, selon les exigences de la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) et de la Formula One World Championship (FOWC), tout en augmentant la capacité des loges au-dessus des garages à 5 000 personnes, comparativement à 1 800 dans l’ancien bâtiment.

Lors de l’idéation et la création des plans, il était essentiel que l’architecture du bâtiment s’intègre parfaitement dans le contexte nature du Parc, tout en mettant de l’avant le savoir-faire des Canadiens.

De par le raffinement de la structure et par le choix des matériaux, les nouveaux Paddocks rehaussent l’environnement unique du Parc : son caractère insulaire, sa proximité avec la métropole, l’héritage d’Expo 67 et bien sûr, le mythique circuit Gilles-Villeneuve.

Les professionnels ayant oeuvré sur le projet avaient donc un bassin riche d’inspiration et ont judicieusement opté pour des caractéristiques mettant de l’avant le génie québécois.

La réfection des paddocks du circuit Gilles Villeneuve

Les données en F1 : La guerre des data

On vous parle souvent des données recueillies lors des séances de roulage en Formule 1, mais savez-vous vraiment à quoi servent toutes ces données ?

En 2019, le nombre de données recueillies en Formule 1 par chaque équipe est tout simplement colossale, notamment grâce à la connexion sans fil, la fibre ou encore les réseaux satellites.

Une technologie qui n’existait pas il y a de cela 50 ans, et qui a donc inévitablement changé la donne en Formule 1.

“Il fut un temps où les seules données que nous avions étaient le chronomètre, le temps au tour et le commentaire du pilote.” explique Chris Dyer, responsable de la performance chez Renault à Autocar.

“Au tout début, nous étions très limités en données. Au fil du temps et de la technologie, la quantité de données que nous obtenons a augmenté de façon exponentielle. De toute évidence, le chronomètre et le pilote restent des sources de données importantes, mais la quantité des données a augmenté de façon exponentielle.” 

“Je pense que la Formule 1 dépend aujourd’hui à 100% des données à tous les niveaux. Tout ce que nous faisons maintenant est basé sur les données, chaque décision que nous prenons est basée sur les données. C’est absolument essentiel pour chaque décision de performance prise.”

Savoir interpréter les données

Dans les faits, Chris Dyer affirme que plus vous en saurez sur le fonctionnement de votre voiture, plus vous en comprendrez les points forts et les points faibles.

“De toute évidence, les données en elles-mêmes ne constituent pas un facteur direct de performance. Les données en elles-mêmes ne feront pas que la voiture aille plus vite. C’est ce que nous faisons avec ces données qui est important.”

Désormais, les Formule 1 modernes génèrent chacune des centaines de giga-octets de données au cours d’un seul week-end de Grand Prix.

Tout est mesuré en temps réel désormais – la façon dont l’air circule sur la voiture; températures du moteur, des freins et des gaz d’échappement; les charges supportées par  les pneus ou la carrosserie de la voiture en raison des différentes forces qu’une voiture subie; rien – pas même une rafale de vent, un millimètre de correction de la direction, un coup de frein inopiné, un effleurement de la pédale d’accélérateur – ne passe inaperçu. Il n’y a pas d’angle mort en Formule 1.

Des données analysées en temps réel

Toutes ces données sont recueillies par plus de 200 capteurs installés sur chaque voiture et sont transmises en temps réel au garage des stands et aux usines de l’équipe à Enstone et à Viry pour le cas de Renault, mais cette procédure est également valable pour toutes les autres écuries de la grille.

“Dès que les données arrivent dans le garage, dans la voie des stands, nous commençons à les traiter.” déclare Pierre d’Imbleval, responsable de l’information chez Renault.

“Nous avons donc un centre de données dans le garage, exécutant environ 160 machines virtuelles, serveurs virtuels, avec de nombreux algorithmes pour décrypter les données brutes que nous sortons de la voiture.”

“Et l’inverse est également valable, si nous perdons la connexion avec l’usine, la piste dispose d’une puissance de calcul suffisante pour obtenir les principaux résultats nécessaires.”

Mais le secret pour une bonne interprétation des données recueillies en piste réside dans la faculté de chaque équipe de convertir ces données en graphique et en diagrammes faciles à comprendre, mais également pour attirer l’attention des ingénieurs sur les anomalies, ce qui pourrait indiquer un problème imminent dans des ensembles de données qu’ils n’auraient pas regardé.

“Si vous pouvez analyser le plus rapidement possible et trouver les bonnes données ou les données erronées, vous obtiendrez probablement un avantage concurrentiel.” a déclaré Nathan Sykes, directeur des données chez Renault.

Ricciardo : “Renault dans le monde de la F1, c’est un peu la mafia française”

Daniel Ricciardo, qui a rejoint l’équipe Renault en 2019, après une décennie passée dans le clan Red Bull, assure qu’il ne regrette absolument pas son choix.

Malgré des résultats bien en deçà des attentes, le pilote australien ré-affirme qu’il ne regrette absolument pas d’avoir rejoint l’écurie du constructeur français cette saison, bien au contraire.

“Je suis heureux d’avoir changé. J’en avais besoin pour tout dire. Il fallait que j’évolue, que je me confronte à de nouveaux défis. Mes années chez Red Bull furent fantastiques mais il était temps pour moi de changer.” explique Daniel Ricciardo dans un entretien accordé à L’équipe.

Renault : La mafia française du paddock

Daniel Ricciardo assure qu’il se sent de plus à l’aise au sein de l’équipe Renault, à l’intérieur de laquelle règne une ambiance très “frenchy”, complétement en opposition avec la plupart des équipes qui sont Britanniques, ce qui n’est pas pour déplaire à l’Australien.

“Il y a effectivement une atmosphère très frenchy dans le team. Je réponds parfois en français avec les rares mots et expressions que je connais : « oui », « j’ai compris » ou « merci beaucoup ».”

“Bon, c’est à peu près tout. C’est intéressant de se plonger dans une autre culture. Renault, dans le monde de la F1 – et je ne le dis pas de manière péjorative – mais c’est un peu la mafia française. Chez nous, tout le monde est soudé, il y a un vrai esprit de famille, très fort. Je deviens un peu français…”

Apprendre à être patient

“Sur le plan des résultats, je ne suis pas exactement là où j’aimerais être mais l’ambiance et l’énergie qui existent dans l’équipe sont excellentes. Il faut simplement que j’apprenne à être patient. La F1 est une science dure qui demande du temps. J’ai un contrat jusqu’en 2020.”

“Les résultats sont pour l’instant un peu décevants mais nous sommes encore en phase de construction. Je suis confiant. Les résultats vont arriver avant la fin de la saison, vous pouvez l’écrire !”