Mercedes est prête à utiliser de nouvelles consignes d’équipe ce dimanche afin d’aider au maximum Lewis Hamilton dans sa quête d’un cinquième titre mondial.

Le directeur de l’équipe, Toto Wolff, a déclaré que Mercedes examinerait la situation en termes de points à mesure que la course se déroulerait et déciderait d’intervenir ou pas comme l’équipe l’a déjà fait en Russie où elle a invité Valtteri Bottas à laisser passer Hamilton.

Concrétement, Lewis Hamilton n’a besoin que de huit points d’avance sur Sebastian Vettel à l’arrivée du Grand Prix des Etats-Unis pour décrocher sa cinquième couronne ce dimanche à Austin.

« L’objectif pour Valtteri est vraiment de tendre la main [à Hamilton] dés le début de la course. » déclare Wolff. « Il n’a pas beaucoup à perdre, et il devra nous montrer une course solide. »

« Si à la fin nous nous trouvons dans une situation où nous devons encore évaluer les points, alors nous le ferons. »

« Mais ne ne veux pas m’engager maintenant à dire ce que nous allons faire.  Du point de vue des points, je sais que nous semblons solides, mais tout peut arriver dans le sport. »

« Ferrari est revenue fort, c’est ce à quoi nous nous attendions, et c’est pourquoi j’aimerai garder toutes les options ouvertes. »

Renault devra attendre jusqu’au mois de février lors des essais hivernaux pour pouvoir faire rouler son nouveau pilote Daniel Ricciardo, qui rejoindra l’équipe du constructeur français à la fin de l’année.

Renault a fait une demande officielle à Red Bull pour pouvoir faire rouler Daniel Ricciardo au volant de la RS18 lors des tests Pirelli organisés sur le circuit d’Abou Dhabi après la dernière course de la saison 2018, mais Red Bull a répondu par la négative à Renault.

L’équipe de Milton keynes ne veut en aucun cas faire de cadeau à Renault, alors que le losange lui a « piqué » son pilote cet été dans le cadre du marché des transferts.

« Je n’ai pas le droit de tester. » a commenté Daniel Ricciardo ce samedi à Austin lorsqu’on lui a demandé s’il allait pouvoir rouler avec la Renault dés les essais Pirelli.

« Je ne peux pas piloter pour Red Bull et ils ne veulent pas me laisser prendre le volant pour Renault. Ce n’est pas si grave, je pourrai prendre des vacances ! »

Red Bull ne veut pas que Ricciardo travaille pour Renault avant la fin de son contrat qui court jusqu’au 31 décembre 2018. Passé cette date, le pilote australien sera au service de Renault et ne devra plus rendre de compte à Red Bull.

Lewis Hamilton s’élancera depuis la pôle position ce dimanche à Austin, il aura à ses côtés la Ferrari de Kimi Raikkonen, qui n’aura pas les mêmes pneus que le Britannique pour le départ de la course.

En effet; parmi le top cinq, seul Kimi Raikkonen prendra le départ avec des gommes Ultra-Tendres montées sur sa Ferrari, soit les pneus les plus rapides mais aussi les moins endurants.

Ce choix agressif de la part du Finlandais pourrait porter ses fruits en début de course, mais s’avérer être un vrai handicap après son premier arrêt, au moment où il montera les gommes Super-Tendres.

La liste des pneus disponibles pour la course

Auteur du troisième temps en qualifications ce samedi à Austin, Kimi Raikkonen s’élancera pourtant depuis la seconde position ce dimanche sur la grille de départ du Grand Prix des Etats-Unis en raison de la pénalité de trois places infligée à Sebastian Vettel.

Iceman sera un véritable allier pour Sebastian Vettel aujourd’hui à Austin, le pilote Ferrari aura en effet la possibilité de mettre la pression à Lewis Hamilton dés le départ et pourrait même bloquer le pilote Mercedes durant la course pour permettre à Sebastian Vettel de remonter depuis la cinquième position.

Mais il faudra prendre en compte le fait que le pilote finlandais sera le seul parmi les cinq premiers à s’élancer avec des gommes Ultra-Tendres montées sur sa Ferrari, ce qui devrait le rendre très rapide en début de course mais l’obligera à s’arrêter en premier.

Rappelons que Lewis Hamilton doit impérativement terminer le Grand Prix des Etats-Unis avec huit points d’avance sur Sebastian Vettel s’il veut décrocher son cinquième titre ce dimanche à Austin, mais avec une Ferrari revigorée sur le sec et un Kimi Raikkonen qui sera prêt à tout pour permettre à son coéquipier de remonter, la course de Lewis Hamilton ne devrait pas être un long fleuve tranquille.

Sous le vent et la fraîcheur du Circuit des Amériques, Nico Hülkenberg a mené Renault à la septième place de la grille de départ du Grand Prix des États-Unis.

Au terme d’une séance de qualifications extrêmement disputée sur une piste sèche, Carlos Sainz a manqué le top dix pour seulement deux millièmes de seconde et s’élancera ce dimanche depuis la onzième position.

« C’est bon de revenir dans les dix premiers en étant au cœur du top dix avec Nico. Nous sommes devant nos principaux adversaires, donc nous sommes bien placés pour dimanche. Carlos a manqué la Q3 pour deux millièmes de seconde. » explique Alan Permane, directeur sportif.

« S’il y était arrivé, Nico aurait fini onzième. Cela souligne à quel point c’était extrêmement disputé aujourd’hui. »

« Comme nous n’avons fait que peu de tours en pneus pluie vendredi, il est difficile de s’avancer sur les performances des pneumatiques. Nous ne disposons que des données des EL3 sur les pneus slicks. Nos simulations d’avant-course nous donnent confiance. »

« Avec Nico en septième place sur la grille et Carlos ayant la voiture la mieux placée parmi celles pouvant choisir librement leurs gommes au départ, nous devrions avoir toutes les cartes en main. »

Max Verstappen n’a pas pu participer à la Q3 ce samedi aux qualifications du Grand Prix des Etats-Unis après avoir cassé la suspension arrière droite sur sa monoplace en passant sur un vibreur.

Le pilote Red Bull s’est donc qualifié en quinzième position ce samedi, mais pourra remonter de deux crans sur la grille puisque les deux pilotes Toro Rosso ont écopé de pénalités et devront s’élancer depuis le fond de la grille ce dimanche.

« J’ai touché le vibreur à l’extérieur, et la suspension et l’arbre de transmission ont cassé. » a expliqué Verstappen. « C’est vraiment bizarre, parce que avant nous prenions ce vibreur car c’est un peu plus rapide. »

« Je crois qu’ils sont là depuis deux ans ces vibreurs, donc, c’est difficile à comprendre. Tout le monde prend ces vibreurs en qualifications, et sur notre voiture, ça casse, nous devons étudier cela. »

« En course, nous sommes toujours un peu plus compétitifs, j’espère donc me débarrasser du milieu de peloton rapidement, comme l’an dernier. »

Rappelons que l’an dernier, Max Verstappen a réussi à remonter depuis la seizième position jusqu’à la troisième place à l’arrivée, bien qu’il a finalement terminé quatrième en raison d’un dépassement sur la Ferrari de Kimi Raikkonen en dehors des limites de la piste.

La FIA ne fera aucun cadeau aux pilotes qui dépasseront les limites de la piste au virage numéro 19 en qualifications et pendant la course à Austin.

La FIA appliquera une tolérance zéro ce week-end concernant les limites de la piste et a envoyé une note aux équipes pour prévenir les pilotes qui tenteraient de partir au large au virage 19 du circuit du COTA.

Rappelons que l’an dernier, Max Verstappen a créé la polémique en coupant le virage 17 dans le dernier tour de course, ce qui lui a permis de doubler la Ferrari de Kimi Raikkonen pour finir troisième.

« Si un pilote coupe le vibreur à la sortie du virage 19 en qualifications, et que, en conséquence, aucune partie de la voiture ne reste en contact avec la zone rouge et blanche, le chrono du pilote concerné sera annulé par les commissaires. » peut-on lire dans cette note.

« Pendant la course, un drapeau noir et blanc sera brandi pour tout pilote qui dépassera la zone rouge et blanche du vibreur à trois reprises. »

« Tout incident supplémentaire sera notifié aux commissaires. A chaque fois qu’une voiture dépassera la zone rouge et blanche, les équipes seront informées via le système de messagerie officiel. »

Le directeur de course de la FIA, Charlie Whiting, ne voit pas la nécessité de réviser les règles concernant les drapeaux rouge durant des séance d’essais ou la course.

Ce vendredi, Sebastian Vettel a écopé d’une pénalité de trois positions pour ne pas avoir suffisamment ralenti lors des EL1 alors qu’un drapeau rouge était agité.

Le pilote allemand s’en est alors pris assez durement à la FIA, estimant que les règles devaient peut-être être révisées, puisque lui estimait avoir assez ralenti sous drapeau rouge.

Interrogé ce samedi à Austin pour savoir s’il fallait effectivement revoir cette règle du drapeau rouge, Charlie Whiting a répondu par la négative, estimant que les règles étaient appliquées de façon cohérente par rapport aux incidents précédents.

« Ce ne devrait pas être nécessaire [de refaire les règles]. J’ai de la sympathie, bien-sûr, parce que c’est une pénalité assez lourde. » déclare Charlie Whiting.

« Un précédent a été créé en Australie cette année lorsque Daniel [Ricciardo], c’est un précédent qui a été créé et les commissaires sportifs ont essayé de le suivre. »

« Seb [Vettel] a mis presque 28 secondes pour atteindre le temps de référence, ce qui est assez long, très honnêtement, il est généralement bien inférieur à dix. Par exemple, inférieur à l’un de nos secteurs où sont les marshalls. »

« Nous avons une boucle (capteur) à chaque poste de commissaire, nous avons donc ici 20 secteurs différents. Nous regardons en temps réel, nous pouvons voir, nous connaissons le temps de référence et le temps des pilotes, vert si c’est positif, rouge si c’est négatif, c’est très simple à vérifier. »

La règle obligeant les pilotes à réduire leur vitesse à un temps de tour cible pendant les périodes de drapeau rouge est nouvelle pour cette saison.

« Il s’agit simplement d’une extension des règles que nous appliquons aux situations de voiture de sécurité virtuelle] et [de voiture de sécurité]. »

« Ce que les pilotes doivent faire maintenant sous drapeau rouge est exactement ce qu’ils font depuis des années sous VSC et SC.« 

« Ils suivent une vitesse qui a été envoyée à leurs tableau de bord, ils ont un tour de référence et ils doivent rester positifs sur ce tour de référence, c’est-à-dire plus lentement. Et Seb ne l’était pas. ».

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Maurizio Arrivabene, estime que Charles Leclerc ne sera pas en mesure de se battre contre Sebastian Vettel en 2019 pour sa première année chez Ferrari.

La signature de Charles Leclerc par la Scuderia Ferrari suscite de grandes attentes chez les fans de l’équipe italienne, car beaucoup le considèrent comme l’un des talents les plus prometteurs de sa génération.

L’arrivée de Leclerc chez Ferrari signifie également un véritable changement de philosophie de la part de l’équipe de Maranello, puisque Kimi Raikkonen faisait office d’écuyer jusqu’à présent aux côtés de Sebastian Vettel.

Mais le manager de Ferrari estime qu’il sera un peu trop tôt pour que Charles Leclerc batte régulièrement Vettel en 2019.

« J’ai toujours dit que Charles était un pilote très talentueux, c’est pourquoi nous l’avons signé chez Ferrari. » a déclaré Arrivabene ce vendredi à Austin.

« Il faudrait remonter jusqu’au temps des frères Rodriguez pour trouver des pilotes aussi jeunes que Leclerc chez Ferrari. »

« Enzo Ferrari a toujours dit que le premier rival d’un pilote est son coéquipier, tant qu’ils se disputent les premières et deuxièmes places et qu’ils sont rivaux c’est bien. Mais si ce sont des rivaux qui s’affrontent ce n’est pas juste. »

« Mais avec toute l’honnêteté et le sérieux, je pense que Leclerc doit acquérir de l’expérience pour faire le travail. Il doit gagner des courses, mais l’objectif principal est de gagner de l’expérience et de toujours faire de son mieux. »

« Je pense qu’il est encore un peu trop tôt pour dire qu’ils vont se battre à l’avenir, je l’espère, mais je pense qu’il est un peu trop tôt. »

Carlos Sainz s’inquiète des progrès réalisés par Honda cette année sur son unité de puissance, notamment dans l’exercice des qualifications, où le moteur Renault a plus de mal depuis quelques courses.

Bien qu’il quittera l’équipe du constructeur français à la fin de la saison, Carlos Sainz aura toujours un moteur Renault à l’arrière de sa McLaren l’an prochain, c’est pourquoi le pilote espagnol s’inquiète des progrès réalisés par le motoriste japonais depuis la rentrée.

Honda a introduit sa nouvelle spécification moteur au Grand Prix de Russie, et selon Sainz, le moteur honda qui propulse la Toro Rosso cette année, et qui sera à l’arrière de la Red Bull à partir de l’an prochain, a pris un certain avantage sur le moteur Renault.

« Je pense qu’en qualifications c’est difficile à dire, en course certainement pas, je ne pense pas que nous soyons derrière Honda en rythme de course. » a déclaré Sainz ce vendredi à Austin.

« Je suis parvenu à dépasser les deux Honda en course à Suzuka, avec un bien meilleur rythme qu’elles, donc c’est bien pour nous. »

« Mais en qualifications, ils ont fait un pas en avant qui commence à être inquiétant pour nous. Disons qu’ils ont fait un pas en avant que nous n’avons pas fait en qualifications, et cela les a placés en Q3. »

Pierre Gasly estime que la sanction de trois positions infligée à Sebastian Vettel au Grand Prix des Etats-Unis est peut-être un peu trop sévère.

Le pilote Ferrari Sebastian Vettel a écopé d’une pénalité de trois positions et de deux points de pénalité sur sa super-licence ce vendredi à Austin pour ne pas avoir ralenti suffisamment lors des EL1 alors que la session était suspendue avec un drapeau rouge.

Le quadruple champion du monde a immédiatement critiqué la décision de la FIA, estimant que celle-ci manquait de bon sens, et s’est même vu rejoindre par ses camarades pilotes un peu plus tard.

« Je pense que c’est une pénalité sévère, si l’on fait très attention quand on passe devant l’accident et que juste après on ne fait pas trop attention, prendre une telle pénalité est relativement sévère. » juge le pilote français.

« Avant, s’il y avait un accident ou un drapeau rouge, on ralentissait énormément à l’endroit où il y avait le crash et ensuite on roulait prudemment. »

« Il n’y avait pas besoin de respecter un certain temps [le fameux delta imposé par la FIA], cela a toujours bien marché par la passé. Désormais, c’est strict, mais en même temps les règles sont les règles et il faut les respecter. »

« C’est juste dommage, surtout vu sa situation, puisqu’il se bat toujours pour le titre, donc, ce n’est pas très enthousiasmant pour lui. »

Selon Daniel Ricciardo, le manque de roulage ce vendredi à Austin en raison de la pluie et peut-être même ce samedi, conduirait à une situation complètement hasardeuse ce dimanche en course, l’Australien n’hésitant pas à parler de véritable « loterie ».

Les équipes et les pilotes ont bravé les éléments ce vendredi à Austin, alors que les dernières prévisions annoncent également de fortes pluies ce samedi au Texas mais avec un dimanche sec.

Daniel Ricciardo estime que ce pourrait être une véritable loterie dimanche en course si jamais les pilotes ne peuvent pas rouler ce samedi en essais libres et en qualifications.

« Bien-sûr, la piste mouillée est excitante et pourrait changer la donne. mais s’il fait sec, je pense que nous aurons aussi une très bonne voiture. » explique le futur pilote Renault.

« Je ne me soucie pas trop de ce qui pourrait se passer en qualifications, mais la course pourrait être une loterie s’il s’agit du premier roulage du week-end sur le sec. »

« Nous aurions évidemment aimé rouler un peu plus [vendredi], mais j’ai crevé lors de mon premier run avec les intermédiaires. Si nous avions utilisé un autre set, il nous en aurait manqué un pour les qualifications de ce samedi. »

« Il est clair que si nous avions plus de pneus disponibles, nous aurions pu rouler un peu plus ce vendredi après-midi. »