Charlie Whiting explique pourquoi Vettel n’a pas été pénalisé à Suzuka

Comme au Grand Prix de Chine au début de l’année, Max Verstappen et Sebastian Vettel se sont percutés en course ce dimanche à Suzuka, une situation similaire à la Chine qui a agacé Max Verstappen et qui s’en ait plaint ouvertement à l’arrivée de l’épreuve.

Mais pour le directeur de course de la FIA, Charlie Whiting, il n’y a aucune comparaison possible entre le Grand Prix du Japon et l’accrochage survenu entre les deux pilotes à Shanghai plus tôt dans la saison, alors que Verstappen avait été pénalisé pour cette action.

« En Chine, Max avait foncé à l’intérieur de l’épingle et avait presque embroché Sebastian Vettel. » précise Whiting. « Je ne pense pas qu’il y ait une similarité entre les deux incidents. »

« L’incident en Chine, pour le peu que je me souvienne, c’était un cas évident de collision causée par un pilote. C’était une manœuvre très opportuniste de la part de Max Verstappen. »

« A Suzuka, ce qu’a fait Sebastian Vettel était une manœuvre authentique de dépassement. La manœuvre de Vettel était raisonnable, et les commissaires n’infligent normalement pas de pénalités, sauf s’ils sont certains qu’un pilote est à blâmer. »

« Je pense que les opinions varient sur cet incident – les torts sont-ils vraiment partagés ? Mais aucun des deux pilotes n’étaient à blâmer selon nous, c’est comme ça que nous l’avons jugé. »

Alonso : « Nous avons la même voiture que l’année dernière »

Après Stoffel Vandoorne samedi, c’est désormais au tour de Fernando Alonso de critiquer ouvertement le manque de développement sur sa monoplace cette année.

Le pilote espagnol a terminé le Grand Prix du Japon à la quatorzième position au volant d’une monoplace en manque de compétitivité flagrant cette saison, alors que la formation basée à Woking misait tout sur l’arrivée du moteur Renault en 2018 pour revenir au sommet.

Fernando Alonso, qui quittera l’équipe dans quatre courses maintenant, regrette le manque de développement sur la MCL33, alors que la dernière grande mise à jour de McLaren remonte au Grand Prix d’Espagne.

« Nous n’avons eu aucune amélioration depuis l’Espagne. » regrette Alonso. « Nous pouvons voir sur la piste que les autres équipes du milieu de peloton apportent des choses les unes après les autres, mais nous non. »

« Le problème n’est même pas de savoir s’il s’agit de la même voiture qu’à Sotchi ou non, en fait nous avons la même voiture que l’année dernière, qu’il y a douze mois. »

Depuis le début de l’été, McLaren n’a cessé de régresser, l’équipe britannique ayant décidé de se séparer de quelques personnages importants, comme Eric Boullier par exemple, afin de repartir sur de bonnes bases pour la saison prochaine avec une toute nouvelle équipe d’encadrement.

Romain Grosjean est déçu après avoir rencontré des problèmes techniques au Japon

Romain Grosjean ne pouvait pas cacher sa frustration ce dimanche à l’arrivée du Grand Prix du Japon après avoir rencontré des problèmes techniques sur sa monoplace durant la course.

Le pilote Haas s’est élancé depuis la cinquième position sur la grille de départ au Japon, mais finalement, il ne franchira la ligne d’arrivée qu’à la huitième position.

C’est au moment où la voiture de sécurité virtuelle a été mise en place que Romain Grosjean a rencontré le plus de soucis, le système lui permettant de respecter un certain delta de vitesse avec les voitures autour de lui n’a pas bien fonctionné, ce qui l’a mis en difficulté au moment du restart.

« Nous devons analyser ce qu’il s’est passé avec le restart de la voiture de sécurité virtuelle, mon delta de vitesse était bon avec la voiture de Perez, mais il m’a doublé tout de suite au restart. » explique Grosjean.

« Nous devons vérifier et voir s’il y a eu un problème dans le système, je pensais avoir fait le travail de mon côté, nous avons fait de notre mieux. »

« Nous avons eu aussi quelques soucis techniques sur la voiture, ce qui ne nous a pas rendu la vie facile. Je pense que sans ces problèmes nous avions clairement le rythme pour être devant tous ces gars. »

L’image du week-end à Suzuka

Comme après chaque Grand Prix, nous vous proposons l’image du week-end qui est censée refléter et résumer l’événement en un coup d’œil.

A Suzuka, Sebastian Vettel disposait de l’une de ses dernières chances de pouvoir remonter sur Lewis Hamilton au championnat en essayant de marquer un maximum de points au volant de sa Ferrari mais l’Allemand s’est complètement embourbé.

Mais le pilote allemand a une nouvelle fois commis des erreurs tout au long du week-end, notamment en course lorsqu’il a percuté la Red Bull de Max Verstappen alors qu’il se trouvait à seulement quelques places de son adversaire Lewis Hamilton.

Le quadruple champion du monde a finalement sauvé les meubles en effectuant une belle remontée depuis la dix-huitième position pour se classer sixième à l’arrivée de l’épreuve, mais le gap reste énorme avec Hamilton au championnat, puisqu’en repartant du Japon Sebastian Vettel accuse un retard de 67 points sur le pilote Mercedes.

Mais il n’y pas que Sebastian Vettel qui a commis des erreurs ce week-end, la Scuderia Ferrari aussi a fauté et a mis son pilote dans une situation compliquée en ne lui permettant pas de se qualifier mieux que neuvième samedi après-midi aux qualifications.

En effet, Ferrari a envoyé ses deux pilotes en piste avec des pneus intermédiaires alors qu’il ne pleuvait pas sur le circuit de Suzuka. Une énorme erreur de la part de Maranello qui aura permis aux deux pilotes Mercedes de verrouiller la première ligne au départ de la course.

Alors certes, Sebastian Vettel a commis des erreurs, mais c’est bien toute l’équipe qu’il faudra blâmer ce week-end, comme quoi la Formule 1 reste un sport d’équipe et le pilote n’est finalement que le dernier maillon.

Stoffel Vandoorne : « On a l’air de débutants »

Alors qu’il ne lui reste que quatre Grands Prix avant de devoir rendre les clés de sa McLaren, Stoffel Vandoorne regrette de devoir quitter l’équipe britannique sur un constat d’échec.

Depuis quatre saisons maintenant, McLaren est plus habituée à stagner en milieu de classement qu’aux podiums, alors que la MCL33 de cette saison ne cesse de régresser en termes de compétitivité depuis le Grand Prix d’Espagne en mai.

Le pilote belge Stoffel Vandoorne quittera donc l’équipe à la fin de la saison et sera remplacé par le jeune Lando Norris l’an prochain, qui débutera sa carrière en Formule 1 aux côtés de Carlos Sainz.

Interrogé pour connaitre ses attentes pour cette fin de saison, Vandoorne admet qu’il n’espère plus grand chose.

« Je vais juste essayer d’en profiter, même si dans ces conditions ce n’est pas facile du tout. » admet le Belge au micro de la RTBF.

« Chaque week-end on est presque derniers, on a l’air de débutants. Ce n’est pas du tout ce qu’on aime, nous devrions être beaucoup plus haut, malheureusement c’est comme ça. »

« Un changement ce sera bien, les deux années que j’ai passées avec McLaren n’ont pas été faciles, je pense que ce sont les pires années de l’équipe. »

« Être dans un nouvel environnement me fera du bien, je vais essayer de rester en contact avec la F1 d’une manière ou d’une autre, je ne sais pas encore exactement comment, et s’il il y a des opportunités pour revenir, je ne vais pas revenir à tout prix, mais seulement dans de bonnes conditions. »

Vandoorne devrait être titularisé chez HWA en Formule E cette semaine selon les informations relayées par la RTBF la semaine dernière.

Charles Leclerc va demander des explications à la FIA

Charles Leclerc ne comprend pas bien pourquoi Kevin Magnussen n’a pas été pénalisé ce dimanche au Grand Prix du Japon après avoir effectué une manœuvre que beaucoup ont jugée dangereuse.

Leclerc était en train de faire l’aspiration sur la Haas de Kevin Magnussen dans la ligne droite de départ/arrivée, lorsque le Danois a soudainement changé de ligne et provocant un contact avec la Sauber de Charles Leclerc.

Les commissaires de course ont instantanément déclenché une enquête pour cet incident, mais ils n’ont pas jugé bon d’infliger une pénalité à Magnussen, ce que ne comprends pas Charles Leclerc.

« Je n’ai rien pu faire au départ, j’étais pris en sandwich entre Hartley [Toro Rosso], qui n’est pas bien parti, et une autre voiture. » explique le Monégasque.

« J’ai été doublé par plusieurs pilotes à ce moment-là, mais après je pense qu’on étaient performants en course. »

« Ensuite, on a vu ce qui s’est passé avec Magnussen, je ne comprends pas pourquoi il n’y a rien dans ce genre de situation, alors qu’on a déjà vu des pénalités pour des cas similaires dans le passé. »

« Une année, c’était Verstappen à Spa qui s’était décalé de la même manière devant Kimi, il y avait eu une grosse polémique, et Kevin a fait exactement pareil là et ils ne font rien. »

« Je ne comprends pas trop, je vais demander des explications, si on peut faire comme ça, alors je le ferai aussi, en plus ça a ruiné ma course et la sienne. »

Kevin Magnussen a abandonné quelques tours après cet accrochage, tandis que Charles Leclerc a abandonné en fin de course en raison d’un problème mécanique.

Un week-end à oublier pour Nico Hulkenberg

Nico Hulkenberg n’a pas connu un week-end facile à Suzuka, avec une sortie de piste samedi matin en EL3 et une élimination dés la Q1 aux qualifications, certainement la conséquence de son crash plus tôt dans la journée.

Ce dimanche, le cauchemar a continué pour le pilote allemand, puisqu’il a dû abandonner au trente-septième tour de course en raison d’un problème mécanique situé à l’arrière de sa monoplace.

« Aujourd’hui, nous avons essayé une stratégie différente en partant seizièmes avec les Médiums. Nous avons pu afficher un bon rythme par rapport à ceux qui étaient sur des gommes plus tendres, mais notre tâche était compliquée vu d’où nous nous élancions. » explique Nico Hulkenberg.

« Nous pensions pouvoir faire durer les Médiums un peu plus longtemps et c’était dommage de devoir abandonner. Quelque chose semblait étrange à l’arrière après notre arrêt. »

« Même si je n’ai pas marqué de point, Carlos et l’équipe ont réalisé une superbe course. C’est un bon résultat, crucial dans l’optique du championnat. »

« Nous savons qu’il nous reste beaucoup de travail jusqu’à la fin de la saison, mais nous continuons de nous battre. »

Toto Wolff demande à son équipe de ne rien lâcher

Le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, demande à ses troupes de rester concentrées, avertissant que la bataille pour le titre n’est pas encore terminée.

Avec 67 points d’avance sur Sebastian Vettel, Lewis Hamilton semble sur la bonne voie pour remporter un cinquième titre cette année, et pourrait même être titré dés la prochaine course à Austin.

Au championnat constructeurs, Mercedes est également en bonne posture pour remporter une cinquième couronne, puisque avec 538 points marqués depuis le début de la saison, l’équipe du constructeur allemand dispose d’une marge de 78 points sur Ferrari.

Cependant, Toto Wolff demande à son équipe de ne pas prendre pour acquis le titre 2018, alors que la bataille continuera au Grand Prix des Etats-Unis dans quinze jours.

« Je pense qu’il est important de rester concentré et prendre les courses les unes après les autres, je ne pense pas que vous ayez le trophée entre vos mains jusqu’à ce que ce soit vraiment le cas. » déclare Wolff.

« Nous n’avons pas remporté le championnat des pilotes aujourd’hui, ni celui des constructeurs. Nous en sommes encore un peu loin d’ailleurs. »

« L’approche restera la même, nous n’allons rien négliger pour continuer à améliorer les performances de la voiture et nous continuerons à prendre les courses une à une. »

« Nous sommes sortis des défis auxquels nous étions confrontés encore plus forts qu’auparavant. À partir de là, chaque course est une sorte de mini-championnat et nous devons continuer à aligner nos week-ends de course de la même manière que nous avons réussi à Sochi et à Suzuka. »

Abiteboul : « Red Bull a prouvé que le moteur Renault peut faire de belles choses »

Renault a retrouvé les points à l’occasion du Grand Prix du Japon, Carlos Sainz se battant jusqu’à l’arrivée pour finir dixième à Suzuka.

Carlos Sainz a effectué un long premier relais, couronné d’un bel arrêt, avant d’exploiter ses pneumatiques neufs en fin de course pour s’emparer du dernier point en jeu à trois tours du drapeau à damier.

Nico Hülkenberg quant à lui a abandonné au trente-septième tour, victime d’un problème à l’arrière de sa monoplace. L’équipe conserve la quatrième place du Championnat Constructeurs avec huit unités d’avance sur ses plus proches rivaux : L’équipe Haas.

Mais le directeur général de Renault Sport Racing souligne surtout le fait que le moteur Renault monté à l’arrière des Red Bull a prouvé que l’unité de puissance du constructeur français était au niveau sur un circuit typé moteur comme Suzuka.

« C’est un résultat important pour l’équipe aujourd’hui. » déclare Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing.

« Après Sotchi, nous avons à nouveau prouvé la compétitivité de notre rythme de course à ce stade de notre développement. »

« Nous avons aussi démontré que notre groupe propulseur peut réaliser de belles choses en course, y compris sur des tracés typés “moteur” comme Suzuka puisque Red Bull Racing a joué la deuxième place. »

« Carlos a signé une prestation solide de bout en bout et il n’a jamais fléchi pour aller chercher le dernier point en jeu. Malheureusement, Nico a dû abandonner. Il est évident que nous devons corriger le tir sur notre rythme en qualifications. »

« Nous avons vu que de petits détails peuvent faire toute la différence entre la septième et la quatorzième position sur la grille. Nous devons absolument reprendre l’ascendant dans cet exercice et ramener nos voitures là où elles devraient être sur des circuits qui nous conviendront davantage. »

Fernando Alonso : « Ma pénalité montre combien la F1 est mauvaise »

Fernando Alonso a déclaré que la pénalité qui lui a été infligée lors du Grand Prix du Japon montre à quel point la Formule 1 est « mauvaise ».

Alonso a écopé d’une pénalité de cinq secondes pour avoir coupé la dernière chicane du circuit de Suzuka après que la Williams de Lance Stroll l’ait percuté au freinage.

Les commissaires de course de la FIA ont jugé Lance Stroll coupable dans cette action et lui ont également infligé une pénalité de cinq secondes pour la collision avec la McLaren de Fernando Alonso et pour l’avoir poussé hors du circuit.

Le pilote espagnol s’est aussi vu attribuer un point de pénalité, tandis que Lance Stroll en a reçu deux pour sa part. Alonso, qui a terminé la course à la quatorzième position, a admis qu’il était déconcerté par sa pénalité et que cela démontré à quel point les pénalités sont incohérentes en Formule 1.

« Même lorsque le pilote présente ses excuses, je pense qu’il est difficile de comprendre la décision. » explique Alonso. « Vous savez, on peut voir à quel point la Formule 1 est mauvaise. »

Lorsqu’il lui a été demandé ce qu’il entendait par « mauvaise », l’Espagnol a répondu : « Dans ses décisions, dans le caractère aléatoire, dans la consistance des pénalités. »

« Vous partez à l’extérieur dans le dernier virage, et un gars ne vous a pas vu et vient ensuite ici [carré des interviews] pour s’excuser, et vous obtenez quand même une pénalité. »

« Il ne m’a pas vu, s’il vous voit et qu’il vous pousse dans l’herbe c’est autre chose, mais là ce n’était qu’un simple incident de course. Mais bon, au final ça ne change pas grand chose. »

Vettel savait que Verstappen avait une pénalité quand il l’a attaqué

En terminant sixième au Grand Prix du Japon, Sebastian Vettel a sauvé les meubles ce dimanche, même si son adversaire au championnat, Lewis Hamilton, s’est envolé avec 67 points d’avance désormais.

Le pilote Ferrari se battait pour la quatrième position en course, jusqu’au moment où il a percuté la Red Bull de Max Verstappen, ce qui lui a fait faire un tête à queue et redescendre jusqu’à la dix-huitième position dans le classement en course.

Certains diront que l’Allemand a été trop pressé de passer Verstappen, d’autres diront qu’il était frustré, alors qu’il aurait pu attendre sagement derrière lui puisque le pilote Red Bull venait d’écoper d’une pénalité de cinq secondes lors de son prochain arrêt au stand, en raison d’un contact avec la Ferrari de Raikkonen quelques tours plus tôt.

Sebastian Vettel a révélé après la course que son équipe lui avait indiqué que Max Verstappen allait devoir purger une pénalité, cependant, l’Allemand a tout de même préféré forcer le passage.

« J’essayais évidemment de passer, mais je n’étais pas désespéré de passer. » a déclaré Vettel. « Je savais qu’il avait une pénalité mais je sentais aussi que nous étions plus rapides. »

« Il a perdu de la vitesse dans la ligne droite et je le rattrapais. J’ai eu une bonne sortie de virage, et de toute évidence, la voiture de sécurité m’a bien aidé. »

« Il y avait la place, mais dés qu’il m’a vu il s’est défendu et m’a bloqué à l’intérieur. Dés qu’il réalise qu’il y a quelqu’un proche de lui, il ferme la porte là où l’on ne devrait plus défendre. »

« Regardez Kimi, il [Verstappen] sort de la piste et revient sur lui, si Kimi continue il rentrent en collision. Ce n’est pas toujours à l’autre gars de céder, nous courons tous, la course est longue. Pour moi, il y avait la place, sinon je ne l’aurais pas fait. »

Sebastian Vettel : « On n’a plus rien à perdre »

Même s’il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, les chances de Sebastian Vettel de devenir quintuple champion du monde cette année semblent s’être envolées aujourd’hui au Japon.

En percutant la monoplace de Max Verstappen en début de course à Suzuka, le pilote Ferrari a semble t-il été un peu trop audacieux, ce qui s’est payé cash par un tête à queue.

Vettel s’est alors retrouvé dix-huitième et n’a pas eu d’autre choix que de se mettre en mode attaque maximale pour essayer de sauver les meubles à l’arrivée de l’épreuve.

Classé sixième sous le drapeau à damiers, Sebastien Vettel accuse désormais un retard de 67 points sur Lewis Hamilton, mais l’Allemand veut encore y croire, ou plutôt, sait qu’il n’a plus rien à perdre.

« J’ai poussé fort pour attaquer Max, et avec une bonne sortie du virage précédent et la puissance des batteries, j’ai pu venir à côté de lui, mais il a fermé la porte. » déclare Vettel.

« Je suis parti en tête à queue, mais je n’ai pas de regret, car le trou était là et je m’y suis engouffré. La perspective du titre s’éloigne, car nous avons connu deux week-ends difficiles, mais je reste toujours motivé. »

« Je suis toujours inspiré par l’excellent état d’esprit qui règne dans l’équipe lors de ces moments compliqués, mais après tout, on n’a plus rien à perdre. »

Le point sur les classements après Suzuka

Grâce à sa victoire au Grand Prix du Japon, Lewis Hamilton possède désormais une avance de 67 points sur Sebastian Vettel au championnat du monde et pourrait être titré dés la prochaine course à Austin.

Après Suzuka, seul Romain Grosjean a changé de position au classement, le pilote Haas remonte d’un cran et est désormais treizième du classement des pilotes.

Le classement des pilotes 2018

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Au championnat constructeurs, Mercedes domine toujours le classement avec 538 points, tandis que l’équipe Haas n’est plus qu’à huit points de Renault, qui est toujours accrochée à la quatrième position du classement.

Le classement des constructeurs 2018

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Magnussen : « J’ai été percuté par l’arrière, pas l’inverse »

Pointé du doigt pour une manœuvre de défense musclée sur Charles Leclerc mais pas sanctionné par la FIA, Kevin Magnussen ne se sent absolument pas responsable du contact avec la Sauber de Leclerc en début de course.

Kevin Magnussen est souvent critiqué pour ses manœuvres de défense relativement musclées, et une fois de plus, le Danois a changé de ligne au dernier moment lorsque Charles Leclerc a essayé de le doubler ce dimanche au Japon.

Le pilote Haas a dû abandonner à la suite de ce contact, mais n’a reçu aucune pénalité de la part des commissaires de course, qui ont estimé que le Danois n’était pas responsable.

Interrogé pour connaître son opinion sur cet incident de course qui l’a opposé à Charles Leclerc, Kevin Magnussen ne comprend pas pourquoi il devrait être blâmé alors qu’il a été percuté par l’arrière.

« Il m’a touché à l’arrière et il m’a crevé ma roue. » déclare Magnussen. « J’ai été percuté par l’arrière et ce n’est pas l’inverse qui s’est passé. »

« J’ai du mal à comprendre pourquoi ce serait ma faute, c’est facile de blâmer les autres, mais au final, les commissaires ne m’ont pas pénalisé. »

Hamilton signe un week-end parfait de bout en bout

Avec 67 points d’avance sur Sebastian Vettel à l’issue du Grand Prix du Japon, Lewis Hamilton se rapproche encore un peu plus d’une cinquième couronne mondiale, qu’il pourrait décrocher dés la prochaine course à Austin.

Le pilote Mercedes a signé un week-end parfait à Suzuka en décrochant le meilleur temps de toutes les séances d’essais depuis vendredi, la pole position samedi et la victoire en course ce dimanche.

« Ce fut un week-end parfait, ce circuit est vraiment génial, je ne comprends pas pourquoi il n’y en a pas plus comme celui-ci. » a déclaré Hamilton à l’arrivée de la course.

« J’ai pris un plaisir incroyable à piloter cette voiture d’exception sur ce circuit, et je mesure la chance que j’ai de pouvoir courir dans ces conditions. »

« J’ai pu gérer le Grand Prix, ainsi que l’usure des pneus, même si un petit problème avec la souplesse du moteur est apparu à un moment donné. On va essayer de continuer sur cette dynamique à la prochaine course pour la prochaine étape aux Etats-Unis. »

Le quadruple champion du monde peut désormais se permettre de marquer seulement neuf points de plus que Sebastian Vettel pour être titré champion 2018.

Daniel Ricciardo élu pilote du jour au GP du Japon

C’est Daniel Ricciardo qui a été élu pilote du jour au Grand Prix du Japon, le pilote Red Bull a terminé la course à la quatrième place à l’arrivée alors qu’il s’élançait depuis la quinzième position sur la grille.

Auteur d’une course solide, l’Australien a réussi à remonter dix positions avant son premier et unique arrêt au stand, il ressortira de la voie des stands en quatrième position avec des gommes lui permettant d’aller jusqu’au bout et terminera à la même position.

GP du Japon : Hamilton s’envole au championnat, Vettel sauve les meubles

Lewis Hamilton remporte le Grand Prix du Japon au volant de sa Mercedes, le pilote britannique devance son coéquipier Valtteri Bottas et la Red Bull de Max Verstappen sous le drapeau à damiers.

Derrière, Daniel Ricciardo, Kimi Raikkonen, Sebastian Vettel, Sergio Perez, Romain Grosjean, Esteban Ocon et Carlos Sainz complètent le top dix.

Au championnat du monde des pilotes, Lewis Hamilton s’envole désormais avec 67 points d’avance sur Sebastian Vettel, alors qu’il ne reste que quatre courses.

Le pilote Mercedes doit désormais se contenter de marquer neuf points de plus que Sebastian Vettel pour être certain d’être titré pour la cinquième fois de sa carrière dés le Grand Prix des Etats-Unis.

Vettel sauve les meubles

Sebastian Vettel, qui s’élançait depuis la neuvième position sur la grille de départ, a pris un bon envol à l’extinction des feux et s’est retrouvé dés le premier virage en cinquième position.

Le pilote allemand, qui a livré une grosse attaque pour remonter le plus haut possible, a percuté la Red Bull de Max Verstappen dans Spoon en essayant de doubler le pilote hollandais.

Vettel a terminé en tête à queue avec le côté droit de sa monoplace très endommagé, ce qui a contraint le quadruple champion du monde à effectuer une remontée en solitaire depuis la dix-huitième place.

Au drapeau à damiers, Sebastian Vettel a franchi la ligne d’arrivée à la sixième position, ce qui lui permet de sauver les meubles d’un Grand Prix compliqué pour lui.

Daniel Ricciardo remonte jusqu’au quatrième rang

Le pilote Red Bull a réussi à remonter jusqu’à la quatrième position ce dimanche, alors que l’Australien s’élançait de la quinzième position en raison d’un problème mécanique survenu ce samedi sur sa RB14 en qualifications.

Les deux Renault en difficulté

L’équipe Renault repart du Japon avec un seul point au compteur Nico Hulkenberg a été contraint à l’abandon, tandis que Carlos Sainz termine à la dixième position.

Trois abandons au Grand Prix du Japon

Trois pilotes ont abandonné ce dimanche à Suzuka : Nico Hulkenberg, Charles Leclerc et Kevin Magnussen.

Réunion informelle entre les chefs d’équipe et Chase Carey à Suzuka

Le PDG de la Formule 1, Chase Carey, a invité les patrons des dix équipes à une réunion informelle à Suzuka ce dimanche matin, le thème de cette rencontre étant « l’avenir du sport ».

Comme lors de la réunion qui a eu lieu ce vendredi entre tous les directeurs d’équipe et où les représentants des droits commerciaux de la F1  et ceux de la FIA n’étaient pas invités, les participants ont discuté de l’avenir du sport et plus généralement des améliorations à apporter pour rendre les courses plus spectaculaires.

Le moment choisi par Chase Carey pour cette réunion a été interprété comme une réponse immédiate à la réunion de vendredi, Liberty Media voulant empêcher les patrons d’écurie de se réunir de leur côté sans participer aux discussions avec les détenteurs des droits commerciaux.

A propos de la réunion de ce dimanche matin, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, n’était pas présent. L’Autrichien a préféré participer au briefing d’avant course avec son équipe.

Après cette réunion, Maurizio Arrivabene (Ferrari), Helmut Marko et Christian Horner (Red Bull) se sont réunis dans l’hospitalité Red Bull pour discuter.

La réunion des chefs d’équipe de vendredi était la première du genre depuis la Malaisie 2017, où les chefs d’équipe avaient discuter sans engagement de leur part des objectifs du groupe stratégique, tous ça dans l’optique de la grande réforme de la F1 qui s’achèvera début 2021.

Gp du Japon : Les pronostics de la rédaction

Auteur de la pole position et largement dominateur depuis le début du week-end à Suzuka au volant de sa Mercedes, Lewis Hamilton est naturellement favori pour la victoire ce dimanche au Grand Prix du Japon.

Son coéquipier Valtteri Bottas devrait lui emboîter le pas sans problème aujourd’hui, ce qui devrait permettre à Mercedes de signer un doublé pour cette dix-septième manche de la saison 2018.

Depuis le début du week-end, les Mercedes sont largement au dessus de la concurrence à Suzuka, on voit donc mal comment la victoire pourrait échapper à Lewis Hamilton sur le tracé de l’année qu’il apprécie le plus.

Son adversaire au championnat, Sebastian Vettel, s’élancera quant à lui depuis la huitième position sur la grille, et n’aura pas d’autre choix que d’essayer de monter sur le podium, ce qui devrait nous offrir un peu de spectacle.

La météo est bonne ce dimanche sur Suzuka et il fait même un peu plus chaud que les deux journées précédentes, , ce qui pourrait être un facteur décisif pour les pneumatiques, qui ont tendance à souffrir depuis vendredi avec l’apparition de cloques.

Notre top trois à l’arrivée

  1. Lewis Hamilton
  2. Valtteri Bottas
  3. Max Verstappen

Notre top dix à l’arrivée

  1. Lewis Hamilton
  2. Valtteri Bottas
  3. Max Verstappen
  4. Sebastian Vettel
  5. Kimi Raikkonen
  6. Romain Grosjean
  7. Pierre Gasly
  8. Charles Leclerc
  9. Sergio Perez
  10. Esteban Ocon

La grille de départ du GP du Japon

 

Officiel : Marcus Ericsson pénalisé sur la grille de départ

Après son crash lors des qualifications ce samedi à Suzuka, Marcus Ericsson a reçu une nouvelle batterie ainsi qu’une nouvelle boîte de vitesses sur sa monoplace.

Il s’agit de la troisième batterie de la saison pour le pilote Sauber, ce qui se traduit automatiquement par une pénalité, tandis que la boîte de vitesses de sa C37 a été une nouvelle fois changée avant les six courses obligatoires.

Ces pénalités cumulées pour le pilote suédois ne changeront rien à sa situation, puisqu’il s’élançait déjà depuis la dernière position ce dimanche. Sauber pourrait donc décider de le faire partir depuis la voie des stands.