Les deux premiers pilotes sur la grille vont conserver un avantage par rapport aux autres

Les deux pilotes se trouvant sur la première ligne de la grille de départ lors d’un Grand Prix vont pouvoir conserver un avantage qui leur permet d’effectuer des essais de départ avant le tour de formation.

La Formule 1 n’autorise pas les pilotes à effectuer d’essai de départ sur la grille pour des raisons de sécurité évidentes en raison de la présence du personnel présent sur la piste peu avant le tour de formation.

En réalité, ce ne sont pas les essais de départ qui sont interdits, mais plutôt la vitesse sur la grille jusqu’à l’emplacement de la pole position qui est limitée à la même vitesse que dans la voie des stands.

Cette limitation ne permet donc pas aux pilotes se trouvant plus loin que la première ligne d’effectuer un essai de départ, puisqu’ils ne pourraient pas accélérer « à fond » et prendre de la vitesse.

Toutefois, cela n’empêche en rien les premiers pilotes situés sur la première ligne de faire un essai de départ, puisqu’ils ne seraient plus soumis à la limitation de vitesse une fois la ligne de départ/arrivée dépassée.

Cela confère un certain avantage aux pilotes situés sur la première ligne par rapport à leurs rivaux, cependant, le directeur de course de la FIA, Charlie Whiting, ne voit pas la nécessité de changer les règles pour empêcher cela.

« Ils ont tout de même un certain avantage à être à l’avant. » a t-il déclaré pour RaceFans. « C’est donc un autre avantage d’être en pole position je dirais. »

« Vous pouvez le voir sur les feux de leur caméra [embarquée], vous verrez lorsque le limiteur est activé. Vous verrez bien que chaque voiture à l’exception des deux premières ont toutes leur limiteur engagé [limiteur de vitesse pour la voie des stands]. Vous verrez cela à la lumière mauve, les deux premiers ne l’ont pas. »

Les pneus Ultra-Tendres ont la cote au COTA

Pirelli vient de dévoiler la sélection de pneumatiques de chaque pilote pour le Grand Prix des Etats-Unis qui se déroulera sur le COTA (Circuit Of The Americas)  à Austin du 19 au 21 octobre.

Le manufacturier unique de la Formule 1 a mis à disposition des équipes les pneus Tendres, Super-Tendres et Ultra-Tendres pour le Grand Prix des Etats-Unis, la majorité des pilotes ayant choisi les gommes Ultra-Tendres pour cette édition.

Ce sont les pilotes Williams, Force India et Sauber qui auront à leur disposition le plus de trains de pneus Ultra-Tendres à Austin, tandis les pilotes Mercedes et Ferrari ont opté pour un choix quasi similaire.

Seul Sebastian Vettel se démarque parmi les top teams avec un train de pneus Ultra-Tendres de plus que ses adversaires pour ce week-end.

Aucun lien entre la baisse de performance de Ferrari et le capteur de la FIA

La FIA a démenti formellement les rumeurs selon lesquelles la baisse de performance de la Ferrari avait un rapport avec le capteur que l’instance dirigeante a installé sur le système ERS de la SF71-H afin d’en contrôler la légalité.

Ferrari est la seule équipe de la grille à posséder deux batteries sur sa monoplace, ce qui a semé le doute auprès des concurrents quant à la légalité d’un tel système.

Afin de faire cesser toutes sortes de rumeurs, la FIA a décidé d’installer un capteur sur le système ERS de la Ferrari, qui a d’ailleurs confirmé que la monoplace de Maranello était bien légale.

Depuis l’introduction de ce capteur, la Scuderia Ferrari a subi une soudaine baisse de performance avec ses deux monoplaces, mais Charlie Whiting, le directeur de course de la FIA, assure que le capteur installé n’a absolument aucun lien avec la baisse de performance de la SF71-H.

« Il y a eu de la spéculation sur le fait que ce serait dû à ce capteur magique que nous leur aurions fait installer. » explique Whiting à Autosport.

« Je ne vais pas aller plus loin que cela, mais je dirais que du point de vue de la performance moteur, nous ne sommes pas d’accord avec ce qui a été suggéré, il n’y a aucun lien. »

Honda veut savoir pourquoi la FIA ne lui a pas permis d’effectuer une modification sur son moteur à Suzuka

Après sa course à domicile,  Honda a révélé que la FIA lui avait interdit d’effectuer une modification sur son unité de puissance par le biais d’une directive envoyée juste avant le départ du Grand Prix du Japon.

Des problèmes d’oscillations à chaque passage de rapport touchant le moteur monté sur la monoplace de Pierre Gasly ont obligé le motoriste nippon à effectuer des modifications sur l’unité de puissance, Honda avait alors obtenu l’autorisation de la FIA d’effectuer ces travaux sous régime du parc fermé.

Mais peu avant le départ de la course, Honda a été informé par la FIA qu’il fallait revenir à l’ancienne version du moteur monté sur la Toro Rosso de Pierre Gasly, mais sans que le motoriste japonnais n’ait eu une réelle explication de la part des officiels.

Gasly a dû se débrouiller tout seul en piste pour faire en sorte d’ajuster ses changements de vitesse avec le couple du moteur, mais Honda veut désormais une explication claire de la part de la FIA afin de comprendre pourquoi l’instance dirigeante à soudainement changé d’avis.

« Nous avons soumis la requête de changement sous parc fermé à la FIA. » expliquait Toyoharu Tanabe, directeur technique de Honda, après le Grand Prix du Japon.

« Ils l’ont approuvée, c’est pourquoi ils ont publié le document. Je dois désormais comprendre précieusement pourquoi ils ont changé d’avis, et qui a fait quoi. »

« Nous étions surpris, car ils avaient dit oui, soudain, sur la grille ils nous ont dit non. Nous devons respecter la décision de la FIA, donc nous ne l’avons pas utilisé. »

Les deux pilotes Toro Rosso n’ont pas marqué de points au Japon, mais la performance de leurs monoplaces en qualifications le samedi (sixième et septième) a démontré tout le potentiel de la nouvelle spécification du moteur Honda introduit le week-end dernier au Japon.

La Formule E se rendra au Chili en saison 5

La Formule E a confirmé la présence de l’E-Prix de Santiago au calendrier de la saison 5 et a révélé le nouveau tracé qu’emprunteront les pilotes cette année.

Santiago n’était pas encore certaine de figurer au calendrier de la Formule E en 2018/19 en raison de difficultés logistique rencontrées lors de la première édition l’an dernier et de l’opposition des habitants du quartier à cause de l’utilisation des routes traversant le parc Forestal de Santiago.

La seconde édition du e-Prix de Santiago aura donc lieu sur les routes du parc O’Higgins en plein centre-ville, mais devra tout d’abord obtenir l’approbation du conseil mondial du sport automobile de la FIA.

« Je suis incroyablement heureux que Santiago figure à nouveau dans le calendrier du Championnat ABB FIA de Formule E pour la saison 5. » a déclaré Alberto Longo, co-fondateur et responsable des championnats de la Formule E.

« Je garde un très bon souvenir de l’événement de l’année dernière et j’aime beaucoup l’atmosphère de la ville avec en toile de fond les Andes. »

« J’aimerais remercier le maire Felipe Alessandri pour son soutien – ainsi que la ministre des Sports, Pauline Kantor, la ministre de l’energie, Susana Jiménez, l’intendente de la régie métropolitaine Karla Rubilar et le président de FADECH, Mauricio Melo Avaria, pour avoir rendu possible l’organisation d’une course au Chili. »

Le E-Prix de Santiago aura lieu le 26 janvier 2019 et sera la troisième manche de la saison 2018/19.

104 tours bouclés à Suzuka pour Jack Aitken avec la RS18

Jack Aitken a complété 104 tours de circuit à Suzuka ce mardi au volant de la Renault RS18 pour le compte de Pirelli, qui continue son travail de développement sur les gommes 2019.

Le manufacturier italien est resté à Suzuka après le Grand Prix du Japon pour tester ses prochaines gommes slicks (2019) avec l’écurie Renault, qui a mis à disposition de Pirelli deux jeunes pilotes et une RS18 pour mener à bien ces essais.

Ce mardi, ce fut au tour de Jack Aitken de prendre la piste avec la RS18 équipée de pneus slicks qui seront introduits en Formule l’an prochain, mais le pilote Renault ne connaissait pas la spécificité de la gomme utilisée, les tests Pirelli se déroulant à l’aveugle pour les équipes.

Le jeune britannique a bouclé 104 tours du tracé de Suzuka ce mardi, il cédera sa place à Artem Markelov ce mercredi pour la dernière des deux journées de tests.

Le calendrier des essais Pirelli s’achèvera à fin à la fin du mois d’octobre au Mexique où le manufacturier italien effectuera des tests avec l’équipe Sauber.

Sainz affirme que le moteur est à l’origine de la chute de performance de Renault

Pour Carlos Sainz, l’absence de mise à jour sur le moteur Renault lors de la seconde partie de saison est la principale raison de la baisse de performance de l’écurie du constructeur français.

Renault a été un concurrent régulier à l’avant de la grille en début de saison, mais la performance de la RS18 semble avoir chuté brutalement depuis la trêve estivale.

Si certaines difficultés sont directement liées à la conception même de la monoplace, Sainz estime que le manque de mise à jour sur le moteur durant la seconde partie de la saison reste la raison principale de la baisse de performance constatée.

Rappelons que l’équipe Renault n’a pas souhaité introduire sa version C du moteur V6 turbo sur sa monoplace d’usine afin de privilégier la fiabilité au détriment de la performance en cette fin de saison.

« Il y a eu probablement un gros revers avec le moteur. » déclare Sainz à Autosport. « Nous ne nous attendions pas à ce que Mercedes et Ferrari fassent un si grand pas en cours d’année.

« Nous pensions que la spécification B allait probablement suffire, mais nous pouvons constater à l’heure actuelle que ce n’est pas suffisant. »

« Nous avons apporté des nouveautés sur le châssis, et le châssis n’est probablement pas si mauvais que cela, mais en termes de vitesse nous ne sommes pas là où nous voulons être. »

Interrogé pour savoir s’il aurait préféré avoir la dernière spécification du moteur Renault, Carlos Sainz a répondu : « Si c’est au détriment de la fiabilité, non. »

« L’équipe est pleinement convaincue qu’avec notre carburant il n’est pas assez fiable, je soutient donc complètement l’équipe, quelle que soit sa décision. »

« Je pense simplement que nous avons besoin de plus de puissance, ce que nous n’avons pas, et nous ne l’obtenons pas pour une raison quelconque. Si nous voulions être en Q3 au Japon, il nous fallait tout simplement plus de puissance, et Honda a montré que c’était possible. »

« Je pense qu’il y a une grande course au développement de la part de toutes les équipes en cours d’année, mais j’ai vu l’équipe faire beaucoup d’efforts pour apporter des pièces à chaque course. »

« Nous avons apporté beaucoup de choses au cours de l’année, mais nous n’avons probablement pas autant de performance que les autres sur la piste. »

Lewis Hamilton demande aux médias d’être plus respectueux envers Sebastian Vettel

Lewis Hamilton, qui est actuellement leader du championnat du monde avec 67 points d’avance sur Sebastian Vettel, a demandé aux médias de faire preuve de respect envers son adversaire au championnat.

Sebastian Vettel a commis quelques erreurs cette année, alors qu’il menait le championnat du monde avant la trêve estivale, la dernière en date ayant eu lieu le week-end dernier au Grand Prix du Japon, où le pilote Ferrari a tenté de dépasser la Red Bull de Max Verstappen mais s’est retrouvé en tête à queue.

A quatre courses de la fin de la saison, Vettel semble avoir sabordé sa dernière chance de rattraper son retard sur Hamilton dimanche dernier, ce qui lui aura coûté de vives critiques dans la presse italienne ce lundi.

Dans ce contexte, Lewis Hamilton a demandé aux médias de montrer plus de respect à Sebastian Vettel en publiant un  message sur les réseaux sociaux ce mardi.

« Je pense que les médias doivent montrer un peu plus de respect envers Sebastian, vous ne pouvez simplement pas imaginer à quel point il est difficile de faire ce que nous faisons à notre niveau. » a écrit Lewis Hamilton sur son compte Instagram.

« A quel point ça l’est pour n’importe quel athlète au sommet de son art. Il faut s’attendre au fait que, étant humains, nous puissions faire des erreurs. Mais c’est la façon dont nous nous en relevons qui compte. »

Lewis Hamilton ne s’attendait pas à une telle chute de performance de la part de Ferrari

Lewis Hamilton admet qu’il ne comprend pas la chute de performance soudaine de l’équipe Ferrari depuis deux courses, alors que le pilote Mercedes semble se diriger doucement mais surement vers un cinquième titre avec ses 67 points d’avance sur Sebastian Vettel.

Avant la trêve estivale, Ferrari faisait office de favori pour la conquête du titre cette année, mais en l’espace de trois semaines, la tendance s’est nettement inversée et c’est désormais Mercedes qui domine la Scuderia chaque week-end depuis Monza.

« Jusqu’à la mi-saison, ils étaient très forts. » déclare Hamilton. « Puis il y a eu Monza, où ils étaient encore très forts, ainsi qu’à Singapour, et à partir de là, les choses ont vraiment commencer à s’estomper. »

« Je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’ils s’affaiblissent comme ils l’ont fait. Leurs performances ne sont pas aussi solides de ce qu’elles étaient avant. »

« Je n’ai pas vraiment de réponse à ça et ce n’est pas quelque chose sur quoi je me suis concentré. Je suis certain que Sebastian [Vettel] pourrait dire pourquoi. »

« Nous nous efforçons juste de faire le meilleur travail possible, et de maximiser le potentiel de nos propres capacités. »

« Il faut viser haut, au début de la saison, nous nous fixons un objectif ambitieux. Ensuite, la mi-saison est arrivée et il y a eu cette victoire avant la trêve. Nous avons redoublé d’efforts pour nous assurer de revenir encore plus forts, c’est ce que nous cherchons à accomplir, mais ce n’est pas toujours le cas. Nous avons bénéficié du travail acharné de tout le monde. »

Ross Brawn pense que la baisse de forme de Ferrari est liée à la mort de Sergio Marchionne

L’ancien ingénieur de l’écurie Ferrari, Ross Brawn, estime que la mort du président de Ferrari, Sergio Marchionne, en juillet dernier a certainement eu des répercutions importantes sur l’équipe.

Brawn désormais manager de la Formule 1, a souligné que la Scuderia Ferrari s’était améliorée à bien des égards depuis la saison dernière, mais le Britannique identifie la perte de Marchionne comme un facteur important dans la baisse de performance de l’équipe italienne en cette seconde partie de saison.

« Il est évident, même après une brève analyse du comportement de la voiture, que Ferrari dispose d’un ensemble technique très solide. » explique Ross Brawn.

« Tout ça grâce aux efforts de ces dernières années, où on a pu voir l’équipe se rapprocher de Mercedes, qui n’a pas cessé de développer depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014. Par rapport à l’année dernière, même la fiabilité s’est améliorée. »

« Il ne fait donc aucun doute que le choc de la mort soudaine de leur chef, Sergio Marchionne, qui a été une référence si forte dans l’équipe, a eu un impact majeur, ce qui est parfaitement compréhensible. »

Brawn estime que Ferrari ne doit absolument éviter la tentation de jouer le « jeu du blâme » à la suite de sa défaite de plus en plus probable au championnat.

« Ayant moi-même vécu de nombreuses crises au cours de mon séjour chez Ferrari, ce que je sais, c’est que le moment est venu de se réunir, de rester unis et de regarder vers l’avenir, sans recourir à la récrimination et au jeu du blâme. »

« Les pilotes, les ingénieurs et la direction gagnent et perdent ensemble, ce qui est une règle non écrite dans tous les sports, pas seulement en Formule 1. Tout le monde à Maranello le sait, il est maintenant temps d’essayer de changer les choses et de terminer en beauté une saison durant laquelle il y a tout de même eu des choses positives. »

Helmut Marko a été déçu du début de course moyen de Verstappen au GP du Japon

Helmut Marko, conseiller motorsport chez Red Bull, se dit déçu que Max Verstappen n’ait pas été plus rapide au début du Grand Prix du Japon, car l’Autrichien estime que Verstappen aurait pu aller mettre la pression à Lewis Hamilton pour jouer la victoire.

Verstappen s’est qualifié en troisième position au Japon, juste derrière les deux pilotes Mercedes, mais le jeune pilote Red Bull n’a pas réussi à prendre un assez bon départ pour faire peser une menace sérieuse sur les deux flèches d’argent.

Pire, Max Verstappen s’est retrouvé sous la menace directe de la Ferrari de Kimi Raikkonen, avec qui il a eu un accrochage et qui lui a valu cinq secondes de pénalités.

Plus tard en fin de course, Max Verstappen a réussi à se rapprocher de la Mercedes de Valtteri Botas, mais le pilote finlandais se défendait trop bien, obligeant Verstappen à lever le pied et à franchir la ligne d’arrivée à la troisième position.

« Max n’a pas mal commencé, je dirais juste que c’était un départ moyen. » déclare Marko à AMUS. « Malheureusement, nous n’avons jamais un bon départ quand nous en avons besoin. »

« Si nous avions passé Bottas [dés le départ], nous aurions pu faire pression sur Hamilton. Lewis n’aurait alors pas réussi à sauver ses pneus, car nous avons constaté que même à basse vitesse ils développaient des cloques. »

Toto Wolff pense que la réglementation 2019 va bouleverser la grille

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, estime que la nouvelle réglementation technique qui entrera en vigueur la saison prochaine va très certainement mettre un terme à la domination de Mercedes.

L’équipe Mercedes a remporté les quatre derniers championnats du monde en Formule 1 et se rapproche d’un cinquième titre avec 78 points d’avance sur Ferrari à quatre courses de la fin de l’année.

Cependant, Toto Wolff pense que cette période de domination pourrait prendre fin l’an prochain avec l’arrivée de la nouvelle réglementation, qui va obliger les équipes à adopter de nouveaux museaux afin de permettre aux monoplaces de se suivre en course et donc d’améliorer les dépassements.

« La plus grande influence sera la nouvelle réglementation aérodynamique, cela va tout bouleverser. » a déclaré Wolff dans un entretien accordé à Motorsport-Total.

« Tout le monde va pouvoir trouver une échappatoire ou apporter une innovation, ou bien quelqu’un pourrait simplement mieux comprendre le fonctionnement des voitures par rapport aux autres. »

« Il y a une grande inconnue dans ce règlement pour l’année prochaine, et il pourrait même arriver que des équipes qui ne sont pas dans notre radar pour l’instant se présentent. »

Helmut Marko s’interroge sur la stratégie de Ferrari en 2018

Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, et qui a côtoyé Sebastian Vettel durant de nombreuses années,  se dit surpris par les nombreuses erreurs commises par l’Allemand cette saison et remet également en doute la stratégie de Ferrari.

Ce week-end, Sebastian Vettel a commis une autre erreur au Grand Prix du Japon, où le pilote Ferrari a percuté la Red Bull de Max Verstappen en course, éliminant au passage toutes ses chances de rattraper Lewis Hamilton au championnat à seulement quatre courses de la fin de saison.

Cette ultime erreur, lourde en conséquences, s’ajoute aux autres erreurs commises par le pilote Ferrari depuis le début de l’année : Un freinage manqué à Bakou après la Safety Car, un accrochage avec la Mercedes de Bottas au Grand Prix de France, une sortie de piste en Allemagne ou bien encore un accrochage avec Lewis Hamilton à Monza dés le premier tour.

Tous ces incidents font que Sebastian Vettel accuse désormais un retard de 67 points sur Lewis Hamilton au championnat, alors que le quadruple champion du monde menait le classement en début d’année.

« Vettel était mon favori pour le titre cette année, et je vous dis ça en toute objectivité, pas pour ce qu’il a réalisé pour Red Bull dans le passé. » déclare Marko.

« Il a commis beaucoup trop d’erreurs cette saison, comme tout le monde a pu s’en rendre compte, et cela me contrarie. »

« Mais je suis aussi surpris par certaines tactiques employées par Ferrari, quand vous voyez que Mercedes mise tout sur Hamilton, pourquoi n’ont-ils pas demandé à Kimi de laisser passer Seb en Autriche ? »

« Pourquoi ont-ils fait sortir Vettel en premier en Q3 à Monza pour qu’il donne l’aspiration à Kimi ? Si les positions avaient été inversées, c’est bien Vettel qui aurait signé la pole et le résultat de ce Grand Prix aurait sans doute été différent. »

« Désormais, même si Vettel ne commet plus la moindre erreur lors des quatre courses restantes, il n’a plus aucune chance de remporter le titre face à Hamilton. »

Alonso critique « l’incohérence » des décisions de la FIA, Whiting lui répond

Fernando Alonso a ouvertement critiqué la FIA ce dimanche à l’arrivée du Grand Prix du Japon, dénonçant le caractère aléatoire des décisions prises par les commissaires de course lors des Grands Prix.

Le pilote McLaren a reçu une pénalité de cinq secondes ce dimanche à Suzuka pour avoir coupé la dernière chicane du circuit, alors qu’il venait de se faire sortir dehors par la Williams de Lance Stroll.

Le pilote Williams a lui aussi reçu une pénalité pour cette collision, mais les deux hommes se sont parlés à l’arrivée et Stroll a présenté ses excuses à Alonso, insistant sur le fait qu’il ne l’avait pas vu.

Alonso a alors vivement critiqué la F1 en raison du caractère aléatoire des décisions prises par les commissaires pendant les courses : « Même lorsque le pilote présente ses excuses, je pense qu’il est difficile de comprendre la décision. » a déclaré Alonso. « Vous savez, on peut voir à quel point la Formule 1 est mauvaise. »

Charlie Whiting, le directeur de course de la FIA, a tenu à répondre au double champion du monde, insistant sur le fait qu’il était évident que le pilote McLaren avait gagné du temps en court-circuitant la dernière chicane de Suzuka.

« Je pense que les commissaires ont estimé que ce qu’avait fait Fernando était parfaitement clair. » déclare Whiting. « Il a coupé la chicane, il a traversé rapidement l’échappatoire et il est revenu clairement devant. »

« Je pense qu’il était très clair qu’il a obtenu un avantage en sortant de la piste. Les commissaires ont toutefois estimé que Stroll l’avait contraint. »

Fred Vasseur : « Magnussen est impliqué dans tous les grands accidents »

Le patron de l’équipe Sauber, Frederic Vasseur, a soutenu son pilote Charles Leclerc et a déclaré que Kevin Magnussen était impliqué dans « tous les grands accidents » lors de la saison 2018.

Charles Leclerc a percuté la Haas de Kevin Magnussen en course le week-end dernier au Japon, alors que Magnussen défendait sa position en changeant de ligne au dernier moment.

Les deux pilotes ont pu continuer, bien que Magnussen a connu une crevaison à l’arrière gauche, l’obligeant à abandonner quelques tours plus tard en raison des dégâts infligés sur le fond plat de sa monoplace par la carcasse de son pneu.

Charles Leclerc quant à lui, a dû s’arrêter au stand pour changer le museau de sa monoplace, et abandonnera en fin de course sur problème mécanique.

Frederic Vasseur, qui prend naturellement la défense de son pilote, a demandé à la FIA d’agir rapidement afin d’éviter qu’un grave accident ne survienne avec Magnussen.

« De mon point de vue c’est assez évident, mais aucune sanction n’a été prise. » regrette Vasseur lorsque Autosport l’interroge.

« J’ai été un peu surpris parce qu’il a été impliqué dans tous les grands accidents de la saison si vous regardez. Je ne suis pas arbitre, et c’est à la FIA d’agir, ils doivent prendre des décisions ou non. »

« Le changement de cap était dangereux, il le fait toujours tard, et un jour nous aurons un énorme accident. Quand on est à 320 km/h c’est plus que dangereux. »

Carlos Sainz se contente du seul point qu’il a inscrit pour Renault à Suzuka

Alors qu’il s’élançait depuis  la treizième position sur la grille, Carlos Sainz a réussi à marquer le point de la dixième place dans les derniers tours de course à Suzuka ce dimanche.

Le pilote Renault s’est élancé en Tendres neufs qu’il a troqués pour des gommes Médiums neuves au trente-deuxième passage afin de lui permettre de rejoindre l’arrivée sans repasser par la voie des stands.

C’est au terme d’une lutte intense avec la Toro Rosso de Pierre Gasly que l’Espagnol a réussi à marquer le seul point du week-end pour l’équipe du constructeur français.

« C’était très amusant et toute l’équipe a réalisé une course très positive. Nous avons pris un bon départ en dépassant quelques voitures pour être tout près du top dix et nous avons dû effectuer d’autres dépassements en piste. » explique Carlos Sainz.

« Ce point est la meilleure chose que nous pouvions espérer en partant treizièmes et il s’agit donc d’un excellent résultat. L’équipe a fait du superbe travail : la stratégie, l’arrêt aux stands… Tout a fonctionné. »

« Nous savions que nous allions devoir nous battre ce week-end. C’est donc positif de marquer un point et nous devons maintenant nous appuyer là-dessus lors des quatre dernières courses. »

La Formule 1 se déplacera au Vietnam en 2020

La Formule 1 prendra bien la direction du Vietnam d’ici 2020, plusieurs sources indiquant qu’un accord aurait été trouvé avec Liberty Media.

Le circuit qui accueillerait la Formule 1 au Vietnam n’a pas encore été dévoilé, mais il semblerait qu’une annonce soit faite dans les prochaines semaines, avec une course qui aurait lieu à quelques kilomètres du centre ville de Hanoï.

Le directeur de course de la FIA, Charlie Whiting, a confirmé le week-end dernier au Japon qu’un site pouvant accueillir le Grand Prix du Vietnam était déjà en construction : « La construction du circuit n’a pas véritablement avancé, mais le site a été identifié. » a expliqué Whiting.

« Il est à un stade de design avancé, et je pense, de ce que je sais, qu’ils visent un Grand Prix en 2020. Selon nos expériences précédentes, cela ne devrait pas poser de problème. »

« Cela se passera principalement dans les rues, mais une section n’a pas été encore construite. Il s’agit d’un site ouvert où les bâtiments des stands vont être construits. Une partie de la piste sera construite à cet endroit, elle n’existe pas encore. Il y aura ensuite une route. »

Renault confirme deux jeunes pilotes pour les tests Pirelli à Suzuka

Renault vient d’annoncer les noms de ses deux pilotes qui participeront aux tests Pirelli sur le circuit de Suzuka les 9 et 10 octobre.

Pirelli continue son travail de développement pour les gommes 2019 cette semaine sur le tracé de Suzuka au Japon,  où le manufacturier unique de la Formule 1 travaillera avec Renault pour développer les pneus slicks.

Renault a décidé d’aligner deux jeunes pilotes pour ces tests, il s’agit d’Artem Markelov et de Jack Aitken, qui prendront le volant de la RS18 à tour de rôle durant ces deux journées.

Il ne restera plus qu’une journée de tests pour Pirelli ensuite, elle se déroulera à Mexico avec l’équipe Sauber, où Kimi Raikkonen est attendu pour prendre ses marques avant de débuter un nouveau chapitre dans sa carrière en rejoignant l’équipe suisse en 2019 aux côtés d’Antonio Giovinazzi.

Depuis le début de l’année, Pirelli a visité six circuits différents pour tester ses pneus 2019 dont le Paul Ricard, Shanghai, Fiorano, Vallelunga, Silverstone et Barcelone.

Sebastian Vettel : « Je ne quitterai pas Ferrari » !

Depuis quatre ans déjà, Sebastian Vettel se bat chez Ferrari contre la supériorité des flèches d’argent et pour la seconde année consécutive, la Scuderia s’essouffle lors de la dernière ligne droite du championnat.

Chaos dans l’équipe, manque de soutient au pilote numéro un, luttes interne, Ferrari a quasiment laissé le trophée du championnat du monde à Mercedes sans vraiment se battre, la dernière bourde de l’équipe ayant eu lieu ce week-end aux qualifications du Grand Prix du Japon lorsque les deux pilotes ont été envoyés en piste avec des pneus intermédiaires alors qu’il ne pleuvait pas.

Dans ce contexte, beaucoup se demandent si Sebastian Vettel va continuer avec Ferrari, alors que son contrat prendra fin en 2020 avec l’équipe de Maranello.

Interrogé sur le sujet, le pilote allemand assure qu’il veut rester chez Ferrari et décrocher son cinquième titre mondial avec cette équipe et aucune autre.

« Je ne quitterai pas Ferrari ! Je fais partie de cette équipe et je veux rester là, rien d’autre. » a déclaré Vettel à Suzuka ce dimanche soir.

« Je pense que nous avons beaucoup de potentiel, bien-sûr, les dernières courses ne se sont pas bien déroulées pour nous, et nous avons rendu les choses trop faciles pour Mercedes. »

« L’esprit au sein de l’équipe est bon, je trouve cela très inspirant. Quand je rentre au garage et que je vois les gars motivés, cela est une grande aide. »

« Bien-sûr, nous savons que cela va être difficile maintenant, mais qu’avons-nous à perdre? Nous allons tout donner, il y a encore des choses importantes que nous pouvons apprendre et comprendre à propos de la voiture, nous allons faire de notre mieux  pour nous défendre. »

Maurizio Arrivabane : « Nous allons défier l’impossible » !

Avec seulement quatre courses restantes au championnat du monde 2018, il semble difficile de croire que Ferrari va arriver à redresser la barre et rattraper Mercedes avant la fin de l’année tant l’écart est important en termes de points.

Lewis Hamilton a désormais 67 unités d’avance sur Sebastian Vettel au classement des pilotes, tandis que Mercedes aborde les quatre dernières courses avec une marge confortable de 78 points sur Ferrari au championnat constructeurs.

Le team principal de Ferrari, Maurizio Arrivabene, sait que la tâche sera difficile, mais en tant que leader de l’équipe italienne, il se doit de remotiver ses troupes pour la dernière ligne droite de la saison.

« Après ce qui s’est passé en qualifications [l’équipe a envoyé ses deux pilotes en piste avec des pneus intermédiaires alors qu’il ne pleuvait pas] l’équipe et les pilotes sont bien revenus. » explique Arrivabene.

« Le podium aurait pu être à notre portée, mais malheureusement, les dégâts sur les deux voitures, résultant de collisions dans la course, ont affecté le résultat final. » 

« Indépendamment de ce qui est maintenant une situation très difficile en termes de championnat, nous allons aborder les courses à venir en donnant le meilleur de nous-mêmes et en maintenant la pression. »

« J’ai bien conscience que la situation paraît impossible, mais parfois, c’est à nous de défier l’impossible. C’est ce que nous allons essayer de faire pour les courses restantes. »