Ericsson pense que la Mercedes de Bottas l’a certainement perturbé avant son crash

Marcus Ericsson pense que la présence de la Mercedes de Valtteri Bottas juste devant lui durant les qualifications du Grand Prix du Japon a suffit à lui faire perdre le contrôle de sa monoplace.

Le pilote Sauber a été victime d’un crash en qualifications ce samedi à Suzuka. Alors qu’il était sur un tour rapide, le Suédois est arrivé sur la monoplace de Valtteri Bottas, qui s’était pourtant sagement placé hors trajectoire pour ne pas gêner la progression du pilote Sauber.

Mais selon Marcus Ericsson, la simple présence de la Mercedes dans le virage a suffit à lui faire perdre de l’appui sur l’avant de sa monoplace et l’a éjecté à l’extérieur du tracé.

« Je venais juste de perdre de l’appui sur l’avant, je savais qu’il y avait une voiture en haut [de la montée], mais elle était bien à l’intérieur du virage. » a déclaré Ericsson.

« Donc, je me suis dit que tout irait bien, mais lorsque j’ai regardé la vidéo par la suite, je me suis aperçu que cela avait suffit pour perturber la voiture. »

« On peut voir sur les données que j’ai eu un peu plus de sous-virage sur ce tour-ci par rapport au tour précédent. Ce n’est pas une excuse, je suis évidemment allé trop vite, mais c’est dommage. »

« Ces voitures sont tellement sensibles au vent, si vous changez la direction du vent, vous risquez de perdre de l’adhérence. Je pense que j’ai mal calculé et je suis arrivé un peu large. »

La grille de départ officielle du Grand Prix du Japon 2018

Lewis Hamilton s’élancera depuis la pole position ce dimanche au Grand Prix du Japon, le pilote Mercedes aura à ses côtés son coéquipier Valtteri Bottas, tandis que Max verstappen prendra le départ depuis la troisième place.

Victime d’une erreur de stratégie de la part de son équipe, Sebastian Vettel s’est qualifié à la neuvième position, cependant, le pilote Ferrari prendra le départ depuis la huitième place en raison d’une pénalité de trois places infligée à Esteban Ocon pour un non respect d’un drapeau rouge lors des EL3.

En fond de classement, on retrouve les deux pilotes McLaren Fernando Alonso et Stoffel Vandoorne, respectivement 18° et 19°, tandis que Marcus Ericsson prendra le départ depuis la dernière place après avoir été victime d’un crash aux qualifications.

Le départ du Grand Prix du Japon sera donné ce dimanche 7 octobre 2018 à 07h10 (heure française).

Stoffel Vandoorne : « McLaren n’a plus développé la voiture depuis Barcelone »

La saison cauchemardesque se poursuit pour McLaren, Stoffel Vandoorne et Fernando Alonso se sont classés 18° et 19° aux qualifications du Grand Prix du Japon ce samedi.

Seul Marcus Ericsson, dont la séance a été écourtée par un crash a fait moins bien que les deux pilotes McLaren, ce qui laisse un goût amer à Stoffel Vandoorne, qui vit ces dernières courses avec l’équipe et sans doute en Formule 1.

« C’est un week-end compliqué pour nous jusqu’à présent. Ce n’est pas vraiment une surprise. » admet le Belge au micro de la RTBF. « Les deux-trois dernières courses, on n’a pas été compétitif. Cela s’est malheureusement confirmé aujourd’hui. « 

Si les deux McLaren ne sont pas dans le coup depuis quelques courses maintenant, c’est qu’il y a une raison bien précise à cela : « On n’a pas vraiment développé la voiture depuis Barcelone. Jusqu’à ce moment-là, on était encore un peu compétitif. Mais depuis, on n’a pas vraiment eu de nouvelles pièces. On a essayé beaucoup de choses pendant les essais libres, mais beaucoup de choses ne marchaient pas. »

« Il n’y a pas de surprise sur le fait qu’on n’a pas progressé. Les autres équipes ont apporté beaucoup de choses tout au long de l’année. On voit qu’on a perdu beaucoup de places. »

McLaren s’explique sur son choix de pneus : « C’est une sélection délibérée, pas un oubli »

Ce week-end à Suzuka, une rumeur absurde à un tel niveau de compétition a suggéré que McLaren avait tout simplement oublié de choisir ses pneumatiques au près de Pirelli pour le Grand Prix du Japon.

L’équipe de Woking est en effet la seule de la grille à avoir choisi un maximum de trains de pneus Médiums et Tendres pour le Grand Prix du Japon, alors que toutes les autres équipes ont principalement choisi les gommes les plus Tendres proposées par Pirelli ce week-end.

Dans ce contexte, et vu l’ampleur qu’a pris cette rumeur, Gil De Ferran, directeur sportif de McLaren, a dû sortir de son silence en expliquant le choix de pneumatiques de l’équipe aux médias ce samedi soir à Suzuka.

« Il y avait un consensus sur le fait que notre voiture fonctionnait mieux avec les composés les plus durs. » explique De Ferran. « En particulier sur ce type de piste avec des compressions très élevées et de nombreuses courbes consécutives, nous avons donc pensé que ce serait une option appropriée. »

Gil De Ferran admet cependant que le choix de McLaren n’était pas le bon ce week-end, alors que l’équipe a choisi quatre trains de pneus Médiums, cinq trains de Tendres et quatre trains de Super-Tendres.

« Je pense, franchement, comme vous pouvez le constater que nous nous sommes trompés. Nous avons passé tout le week-end à tester un type de gomme qui n’était pas optimale et c’est tout. »

« J’en assume l’entière responsabilité, je pense que la décision a été prise à la fin du mois de juin ou au début du mois de juillet. »

« C’était une sélection délibérée, pas un oubli. Ce n’est pas que nous ayons oublié, comme j’ai pu le lire dans la presse, ni que Pirelli nous a assigné une sélection standard, ce n’est pas vrai. »

Maurizio Arrivabene en colère : « Ce qui s’est passé est inacceptable »

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Maurizio Arrivabene, a qualifié « d’inacceptable » l’erreur de stratégie commise par son équipe ce samedi lors des qualifications du Grand Prix du Japon.

Lors de phase finale des qualifications, Ferrari a décidé de faire sortir ses deux pilotes avec les pneus intermédiaires montés sur leur monoplace alors qu’il ne pleuvait pas encore et que la piste était sèche.

Au même moment, les deux pilotes Mercedes sortaient de la voie des stands avec des pneus slicks montés sur leur monoplace, ce qui leur aura permis de signer les deux meilleurs temps de la séance et de verrouiller la première ligne pour le départ de la course.

Kimi Raikkonen a réussi à signer le quatrième temps lors des qualifications, mais son coéquipier Sebastian Vettel a eu moins de chance et s’est retrouvé neuvième sur la grille de départ [il partira en fait huitième en raison d’une pénalité infligée à Esteban Ocon].

Interrogé pour savoir ce qu’il pensait de cette stratégie « hasardeuse », le directeur de l’équipe de Maranello n’est pas passé par quatre chemins et pointe une erreur totalement inacceptable.

« De la façon dont les choses se sont passées, je ne pense pas que la pole position était à notre portée, mais ce qui s’est passé aujourd’hui est inacceptable. » a déclaré Arrivabene à Autosport.

« Je suis très en colère, ce n’est pas la première fois que ces erreurs surviennent, je ne veux pointer du doigt personne en particulier, mais je suis très déçu. »

« Parfois il est plus utile de sortir la tête des ordinateurs et de regarder la piste, d’utiliser le bon sens. Il est vrai que nous sommes une équipe jeune et qu’il nous manque peut-être un vieux briscard, une personne expérimentée capable de lire des situations correctement et rapidement. »

Concernant une éventuelle sanction pour le ou les coupables, Arrivabene préfère tout d’abord terminer la saison avant d’éventuellement prendre des décisions : « Les calculs seront faits à la fin de l’année, et nous interviendrons si nécessaire. »

Les pneus disponibles pour le GP du Japon

Pirelli a dévoilé la liste des pneumatiques disponibles pour chaque pilote pour le Grand Prix du Japon dont le départ sera donné ce dimanche 7 octobre à 07h10 (heure française).

Auteur de la pole position sur le circuit de Suzuka ce samedi, Lewis Hamilton s’élancera avec les pneumatiques Tendres montés sur sa Mercedes, tout comme son coéquipier Valtteri Bottas, ainsi que Romain Grosjean.

Tous les autres pilotes du top dix prendront le départ de la course avec les gommes Super-Tendres montées sur leur monoplace.

Les pneus disponibles pour la course

Nico Hulkenberg se dit surpris d’avoir été éliminé en Q1

Nico Hulkenberg se dit surpris d’avoir été éliminé en Q1 ce samedi aux qualifications du Grand Prix du Japon, alors qu’il a manqué la Q2 pour seulement 45 millièmes.

Le pilote Renault n’a pas connu un samedi facile à Suzuka, puisqu’il a été victime d’une violente sortie de piste en EL3, obligeant son équipe à travailler en un temps record avant les qualifications pour le permettre de participer à la séance.

Malheureusement, tous ces efforts n’auront pas permis à Nico Hulkenberg d’atteindre la Q2, alors que le pilote allemand avait pourtant de nonnes sensations au volant de sa monoplace.

« Mon équipe a travaillé dur pour que la voiture soit prête en qualifications et j’avais mal choisi mon moment en sortant de piste à la fin des EL3. » explique Hulkenberg.

« D’entrée, les sensations étaient au rendez-vous et j’ai été vraiment surpris d’être éliminé en Q1 puisque mes deux tours semblaient assez bons. »

« L’amélioration dans mon deuxième tour n’a tout simplement pas suffi pour que je puisse continuer. C’est frustrant, ce sera difficile demain, mais nous nous battrons à coup sûr. »

Nico Hulkenberg s’élancera depuis la seizième position ce dimanche sur la grille de départ du Grand Prix du Japon, juste derrière la Red Bull de Daniel Ricciardo.

Officiel : Esteban Ocon écope d’une pénalité sur la grille de départ du GP du Japon

Esteban Ocon a écopé d’une pénalité de trois positions sur la grille de départ du Grand Prix du Japon pour ne pas avoir respecté le drapeau rouge lors de la séance d’essais libres 3 ce samedi matin à Suzuka.

Les commissaires de course ont constaté que le pilote Force India avait réduit sa vitesse lors du drapeau rouge déclenché par la sortie de piste de Nico Hulkenberg en EL3, mais le Français a ensuite accéléré.

Ocon a en effet entendu des bips sonores dans ses écouteurs, lui suggérant qu’il était trop lent, et a alors accéléré après le virage numéro 4 pour réguler sa vitesse. Mais le Français a dépassé le delta de vitesse imposé aux pilotes par la réglementation, ce qui est une infraction.

Qualifié huitième, Esteban Ocon va donc reculer de trois positions sur la grille de départ du Grand Prix du Japon, ce qui permettra à Sebastian Vettel, Sergio Perez et Charles Leclerc de monter d’un cran sur la grille de départ. Charles Leclerc rentre donc dans le top dix, le pilote Sauber s’élancera depuis la dixième position.

Esteban Ocon écope également de deux points de pénalité sur sa super licence pour cette infraction.

Daniel Ricciardo à nouveau touché par un problème en qualifications

Daniel Ricciardo ne pouvait pas cacher sa colère ce samedi à Suzuka après avoir rencontré un problème avec le capteur situé sur la pédale d’accélérateur de sa monoplace  et qui a mis un terme à sa séance de qualifications plus tôt que prévu.

L’Australien était en train de se préparer pour effectuer un tour rapide, mais sa monoplace subi une perte de puissance soudaine dans le troisième secteur du tracé de Suzuka, obligeant le pilote Red Bull à rentrer au stand pour des vérifications poussées.

Cependant, quelques instants plus tard, Daniel Ricciardo est descendu de sa monoplace pour abandonner. Sauf pénalités, l’Australien prendra le départ de la course depuis la quinzième position sur la grille ce dimanche.

« J’ai senti une perte de puissance dans le dernier virage du circuit avant d’attaquer mon tour rapide. » explique Ricciardo. « Je savais qu’il se passait quelque chose, et ça semblait grave. »

« On verra demain, mais les qualifications sont importantes ici, comme toujours, mais il est très difficile de suivre des voitures ici. Peu importe, je vais faire ce que je peux demain, mais bon, c’est assez pénible ce qu’il se passe. »

Le coéquipier de Daniel Ricciardo, Max Verstappen, prendra le départ de la course depuis la troisième position sur la grille de départ.

 

Les deux moteurs Honda dans le top dix à Suzuka

Honda a réussi à placer ses deux moteurs dans le top dix ce samedi aux qualifications du Grand Prix du Japon grâce à la sixième place de Brendon Hartley et la septième position de Pierre Gasly au volant de leur Toro Rosso.

Le motoriste japonnais a été suffisamment critiqué ces dernières années en Formule 1, et il est donc tout à fait logique de souligner la belle performance signé par les deux pilotes Toro Rosso ce samedi sur les terres de Honda à Suzuka.

Rappelons que Honda a introduit ce week-end une toute nouvelle spécification de son moteur V6 turbo, celle-là même qui a été montée sur les Toro Rosso lors des essais libres du vendredi à Sotchi la semaine dernière et qui avait été démontée dans la foulée pour que Honda puisse peaufiner cette version C sur le banc d’essai avant le Grand Prix du Japon.

Les observateurs annonçaient que cette nouvelle version du moteur Honda allait dépasser le moteur Renault en termes de puissance pure, certains annonçaient même 45 chevaux de plus que le bloc V6 du constructeur français.

Tous ces chiffres sont évidemment difficilement vérifiables, mais force est de constater que le moteur Honda a surclassé le Renault ce samedi, les deux monoplaces d’Enstone n’ayant même pas passé le stade de la Q1 pour Hulkenberg et la Q2 pour Carlos Sainz.

Les progrès sont donc bien présents chez Honda cette année, et même si les conditions météo ont certainement joué un grand rôle lors de ces qualifications, il était important de souligner la belle performance du motoriste nippon aujourd’hui après plusieurs années de moquerie.

Sebastian Vettel veut encore y croire

Neuvième sur la grille de départ du Grand Prix du Japon, Sebastian Vettel est dores et déjà condamné à l’exploit ce dimanche en course s’il veut encore garder un infime espoir de rattraper Lewis Hamilton au championnat.

A l’issue d’une séance qualifications qui a tourné au vinaigre pour la Scuderia Ferrari ce samedi en raison d’un choix stratégique hasardeux, le quadruple champion du monde admet que la course ne sera pas facile pour lui à Suzuka.

« Ce n’est pas une bonne journée pour nous, je suis parti à la faute dans Spoon lors de ma première tentative, et à partir de là, il ne m’était plus possible d’améliorer mon temps en raison de la pluie qui est arrivée en fin de séance. » déclare Vettel.

« Nous ne sommes pas à la position que nous méritons, notre voiture vaut bien mieux qu’une neuvième position aujourd’hui. Mais demain sera un autre jour, la course ne sera pas facile en partant depuis cette position, mais tout n’est pas perdu non plus. »

Sebastian Vettel accuse un retard de 50 points sur Lewis Hamilton au championnat du monde 2018, ce qui place le pilote Ferrari dans une situation délicat à seulement cinq courses de la fin de saison.

Ferrari ou l’art de se faire hara-kiri !

Ferrari a une nouvelle fois commis une grosse erreur de stratégie ce samedi à Suzuka en faisant sortir ses deux pilotes en pneus intermédiaires en Q3 lors des qualifications alors que les deux pilotes Mercedes s’élançaient avec des pneus slicks au même moment.

Le choix de la Scuderia Ferrari était audacieux, mais malheureusement pour eux, la pluie attendue est arrivée deux tours plus tard, laissant la liberté à Lewis Hamilton et Valtteri Bottas de claquer un temps sur une piste sèche en pneus slicks et permettant à Hamilton de décrocher la 80° pole position de sa carrière.

Le temps que Kimi Raikkonen et Sebastian Vettel ne reviennent à leur stand pour chausser des pneus secs, la pluie s’est finalement mise à tomber, figeant les positions de tous les pilotes qualifiés en Q3.

Si Kimi Raikkonen sauve les meubles avec sa quatrième place sur la grille, Sebastian Vettel lui devra s’élancer ce dimanche au Grand Prix du Japon depuis la neuvième position et est désormais condamné à l’exploit s’il veut garder encore une infime chance de rattraper Lewis Hamilton au championnat à cinq courses de la fin de saison.

Rappelons que Lewis Hamilton est leader du championnat avec 50 points d’avance sur Sebastian Vettel, autant dire que si le Britannique remporte le Grand Prix du Japon dimanche et que Vettel n’arrive pas à monter sur le podium, le destin de l’Allemand sera scellé pour cette année.

Lewis Hamilton décroche la pole position à Suzuka, Vettel neuvième

Lewis Hamilton a décroché la pole position au Grand Prix du Japon, le pilote britannique devance son coéquipier Valtteri Bottas et la Red Bull de Max Verstappen.

Derrière, Kimi Raikkonen, Romain Grosjean, Brendon Hartley, Pierre Gasly, Esteban Ocon, Sebastian Vettel et Sergio Perez complètent le top dix.

Ferrari a essayé d’envoyer ses deux pilotes en piste avec les gommes intermédiaires au début de la Q3, mais le tracé  a eu le temps de sécher entre Q2 et Q3 obligeant Vettel et Raikkonen à rentrer au stand pour chausser des pneus Super-Tendres.

Cette perte de temps leur coûtera cher, puisque quelques gouttes de pluie sont à nouveau tombées avant la fin de la séance.

Problème moteur pour Ricciardo et piégé par la pluie

Daniel Ricciardo n’a pas pu passer en Q2 en raison d’un problème moteur détecté sur sa Red Bull, les mécaniciens ont bien essayé de renvoyer l’Australien en piste avant la fin de la Q2, mais l’arrivée de la pluie a définitivement scellé le sort de Ricciardo. Il s’élancera depuis la quinzième position sur la grille.

Leclerc piégé par la pluie

Charles Leclerc avait le potentiel pour passer en Q3 ce samedi à Suzuka, mais le pilote Sauber s’est fait piéger par l’arrivée rapide de la pluie. Il n’aura pas eu le temps d’améliorer son temps et devra donc s’élancer depuis la onzième position et disposera du libre choix de pneus pour le départ.

Hulkenberg éliminé dés la Q1

Nico Hulkenberg n’a pas réussi à se qualifier pour la Q2, le pilote Renault n’avait pas le rythme suffisant ce samedi sur le circuit de Suzuka. L’Allemand, qui a crashé sa monoplace ce samedi matin en EL3, ne connaît pas un début de week-end facile au Japon, il partira depuis la seizième place sur la grille.

La direction de course a agité le drapeau rouge en Q1 lorsque Marcus Ericsson a envoyé sa Sauber dans le mur de pneus à la sortie des esses de Senna. Le Suédois est descendu seul de sa monoplace, mais sa C37 est sévèrement endommagée.

Lewis Hamilton demande à Pirelli de construire des pneus plus tendres en 2019

Lewis Hamilton continue de croire que les pneus proposés par Pirelli en Formule 1 sont les principaux responsables du manque de spectacle pendant les courses cette année.

Le quadruple champion du monde pense que le manufacturier italien devrait mettre à disposition des pilotes des gommes moins dures, ce qui forcerait les équipes à employer des stratégies différentes en course.

« Il faut vraiment continuer à faire pression sur Pirelli car leurs pneus sont géniaux mais le fait que nous ayons constamment des courses à un seul arrêt est juste absurde. » déclare Hamilton.

« L’année prochaine, dans l’idéal leurs pneumatiques devraient être trois crans plus tendres qu’ils ne le sont actuellement, et si toute la gamme était moins robuste, je pense que nous devrions tous faire au moins deux arrêts en Grand Prix. »

« Cela devrait nous rendre la vie un peu plus difficile et nous aurions également plus d’adhérence grâce à des pneumatiques plus tendres. La bande de roulement serait plus fine, ce qui signifie que les pneus chaufferaient moins et que nous aurions moins de graining. »

« Cela nous permettrait alors de pouvoir suivre les autres voitures pus facilement et donc cela améliorerait le spectacle en course. »

Pirelli est toujours en plein développement de ses gommes 2019, la firme italienne poursuit son programme ce moi-ci sur le circuit de Suzuka où elle sera aidée par Renault à la fin du mois. La dernière session de tests se déroulera à Mexico avec Sauber.

EL3 : Hamilton le plus rapide, Vettel retrouve des couleurs, Hulkenberg dans le mur

Lewis Hamilton a signé le meilleur temps de la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Japon en 1,29.599. Le pilote Mercedes devance d’un peu plus d’un dixième la Ferrari de Sebastian Vettel et de quatre dixièmes la seconde Ferrari de Kimi Raikkonen.

Derrière, Max Verstappen, Valtteri Bottas, Daniel Ricciardo, Esteban Ocon,  Sergio Perez, Carlos Sainz et Kevin Magnussen complètent le top dix.

La pluie a fait son apparition sur le circuit de Suzuka quelques minutes à peine après le début de la séance, empêchant les pilotes d’exploiter le plein potentiel de leur machine lors des trente premières minutes de ces EL3.

Le vent, très présent aujourd’hui à Suzuka, a ensuite chassé les nuages pour permettre aux pilotes de revenir en piste pour les 20 dernières minutes.

Hulkenberg dans le mur

Dans les toutes dernières minutes de la séance, Nico Hulkenberg a envoyé sa Renault dans le mur de pneus, endommageant sérieusement le train arrière de sa monoplace. La participation du pilote allemand aux qualifications prévues dans deux heures n’est pas encore garantie.

Raikkonen dans l’herbe

Kimi Raikkonen a commis une petite erreur dans les esses de Senna en envoyant sa Ferrari dans le bac à graviers, fort heureusement pour le Finlandais, cette erreur a été sans conséquence pour lui hormis le fait de perdre du temps pour aller nettoyer sa monoplace dans les stands.

Rendez-vous désormais à 08h00 (heure française) pour la séance de qualifications du Grand Prix du Japon.

McLaren dément avoir oublié d’envoyer ses choix de pneus à Pirelli

L’équipe McLaren a tenu à démentir la rumeur selon laquelle elle aurait oublié d’envoyer ses choix de pneus pour le Grand Prix du Japon à Pirelli.

La réglementation précise que chaque équipe doit choisir le nombre de trains de pneus disponibles pour chaque Grand Prix  quelques semaines avant le rendez-vous, et pour les courses se déroulant hors Europe, Pirelli demande aux équipes de leur envoyer leur choix jusqu’à 14 semaines avant la course.

Dans le cas du Japon, le délai pour choisir ses gommes coïncidait avec les dates de la Belgique et la rumeur suggérait que McLaren avait envoyé sa demande pour le Grand Prix de Belgique, mais pas pour le Japon.

Cela aurait signifié que Pirelli devait décider elle-même de la répartition des pneumatiques pour ce Grand Prix du Japon en se basant sur les données de l’an dernier : Quatre Médiums, quatre Super-Tendres et cinq Tendres.

L’équipe britannique a démenti cette fausse information et assure qu’elle a bien effectué sa demande dans les temps auprès de Pirelli.

Le choix de McLaren est tout de même surprenant cette année comparé aux choix des autres équipes qui ont choisi au minimum sept trains de Super-Tendres.

En raison de cette situation , Fernando Alonso est le seul pilote à ne pas avoir couru ce vendredi avec les pneus Super-Tendres montés sur sa McLaren en essais libres.

Esteban Ocon exclut l’IndyCar et la Formule E pour 2019

L’avenir d’Esteban Ocon est très sombre, et à l’heure actuelle, la seule piste qui pourrait éventuellement empêcher le pilote français de passer une année blanche en dehors de la Formule 1 reste l’équipe Williams, avec laquelle Ocon a entamé des discussions la semaine dernière.

Ocon a bien failli signer un contrat avec Renault pour la saison prochaine, mais le constructeur français a finalement décidé de choisir Daniel Ricciardo à la dernière minute.

Mais le jeune français ne désespère pas pour autant et assure qu’il sera de retour en F1 quoi qu’il arrive en 2020 (probablement avec Mercedes), quitte à passer une année 2019 loin des paddocks.

Interrogé pour savoir s’il envisageait de se diriger vers l’IndyCar l’an prochain ou bien la Formule E au cas où il n’aurait pas de baquet en F1, Esteban Ocon se veut catégorique : « Je pense que l’IndyCar est un grand championnat, mais je ne m’intéresse qu’à la Formule 1. » déclare Ocon. « C’est mon seul objectif : Être champion du monde un jour. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il serait intéressé par un baquet en FE, Ocon répond : « Je ne pense pas non, on ne sait jamais ce qui peut arriver dans le futur, mais je me suis déjà trouvé dans cette situation d’attente, bien qu’il y ait eu d’autres circonstances. »

« Le DTM m’a été très utile, il m’a bien préparé à la F1 et maintenant je me sens préparé. Je n’ai pas besoin d’autres expériences, j’en ai déjà assez. »

« Rien n’est acquis dans la vie, et je vais travailler plus fort que jamais, et si je n’obtiens pas de baquet, je ferai tout pour revenir. Je pense que le seul point positif à l’heure actuelle est que j’ai le soutien de Mercedes. Ils ne m’ont jamais laissé partir et ils trouveront une solution. »

Les pneus cloquent à Suzuka, Pirelli met en cause les typhons

Le directeur de la compétition chez Pirelli, Mario Isola, révèle que les équipes ont été surprises par la forte dégradation des pneumatiques ce vendredi à Suzuka, qui serait dû selon l’Italien aux typhons qui ont touché le Japon ces dernières semaines.

La rugosité de la piste de Suzuka a augmenté soudainement ces dernières semaines par rapport à aux années précédentes alors que les organisateurs du Grand Prix du Japon n’ont absolument pas touché au tarmac entre la dernière édition et cette année.

Selon Mario Isola, ce changement est dû aux pluies qui se sont abattues dernièrement sur le circuit de Suzuka en raison de deux typhons qui ont frappé le Japon.

« En termes de rugosité de l’asphalte, il y a une évolution assez importante au niveau de la macro-rugosité. » explique Isola.

« Ceci est probablement dû aux mauvaises conditions météo, car il semble que les fortes pluies liées aux typhons aient changé l’asphalte. Donc, cela affecte principalement l’adhérence et l’usure, en augmentant cette dernière.

Ce vendredi, c’est principalement Ferrari qui a été victime d’une forte dégradation de ses pneumatiques en essais libres, des cloques étant apparues sur les pneus arrière de la SF71-H pilotée par Sebastian Vettel et Kimi Raikkonen.

« Je pense que les pneus sont gérables, avec les données d’aujourd’hui, ils pourront réagir et trouver des réglages qui réduisent ou bien évitent les cloques. » explique Mario Isola.

« N’oubliez pas que le choix a été fait par les équipes 14 semaines à l’avance, donc il y a longtemps. Ils envisageaient probablement d’avoir plus de relais avec le Super-Tendre afin de comprendre son comportement ici, alors que d’autres équipes se sont concentrées sur le Tendre. » 

« Le médium est devenu le Tendre de l’année dernière, donc, c’est un composé bien connu de toutes les écuries. Elles ont les chiffres de l’année dernière, donc, il n’y avait pas besoin de choisir beaucoup de médiums, contrairement à McLaren qui en a choisi quatre. »

Assurée de terminer troisième en 2018, Red Bull se concentre sur l’intégration du moteur Honda

Avec plus de 100 points d’avance sur Renault au championnat constructeurs, l’équipe Red Bull Racing est désormais quasiment certaine de terminer troisième en 2018, ce qui lui a permis de passer directement au développement de la monoplace 2019.

« Nous avons un changement de réglementation à venir pour l’année prochaine, l’aileron avant va modifier les caractéristiques de la voiture de manière significative, alors que nous sommes effectivement dans un no man’s land au championnat des constructeurs. » a déclaré Christian Horner, le team principal de Red Bull ce vendredi à Suzuka.

« Alors évidemment, une grande quantité de ressources figure déjà dans le programme de l’année prochaine – mais bien sûr, toutes les mises à jour que nous pouvons introduire en piste et dont nous tirons des leçons seront introduites [cette année]. »

Red Bull sera motorisée par Honda l’an prochain et il lui faut donc travailler étroitement avec le motoriste japonnais dés à présent pour faire en sorte d’intégrer au mieux le moteur Honda sur le châssis de la RB15.

« Nous avons été très impressionnés par les progrès réalisés par Honda au cours de cette année. » déclare Christian Horner.

« De toute évidence, nous travaillons maintenant en ce qui concerne l’intégration du moteur Honda dans le châssis de la RB15 pour l’année prochaine. »

« Je dois dire que la communication entre les deux entreprises a été excellente. Nous sommes extrêmement impressionnés par les efforts, l’engagement, le désir, la détermination à réussir qui existent chez Honda. »

Pierre Gasly : « Quand je l’ai vu dans les rétros, je savais que j’étais foutu »

Pierre Gasly est revenu sur son erreur commise lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix du Japon ce vendredi et qui lui a valu une réprimande de la part des commissaires de course.

Le pilote Toro Rosso a été réprimandé (la seconde de la saison) par les commissaires de course du Grand Prix du Japon pour avoir bloqué la Mercedes de Lewis Hamilton en essais libres ce vendredi matin.

Gasly était en train de rouler au ralenti pour se laisser du champs devant lui et préparer un tour rapide, lorsque la Mercedes de Lewis de Lewis Hamilton est arrivée comme un véritable boulet de canon à la sortie du mythique virage 130R sur le tracé de Suzuka.

Hamilton a réussi à éviter de justesse le contact avec la Toro Rosso du Français, mais le quadruple champion du monde s’est fait une grosse frayeur et l’a bien fait comprendre à Pierre Gasly d’un geste de la main.

Pierre Gasly a expliqué que son ingénieur lui indiqué à la radio que Lewis Hamilton se trouvait derrière lui à six secondes, le Français estimant la marge suffisamment grande pour se permettre de rouler à 60 km/h pour préparer son tour.

Mais le delta de vitesse entre la voiture de Lewis Hamilton et celle de Gasly était tellement grand que le Britannique est arrivé sur la Toro Rosso du Français plus tôt que prévu.

« J’étais très lent parce que j’étais en train de préparer un tour rapide, puis mon ingénieur m’a dit que Lewis était à cinq ou six secondes derrière moi avant le gauche rapide » explique Gasly.

« Quand j’ai passé ce virage [le 130R], j’avais une voiture très lente devant moi, j’ai donc ralenti parce que je pensais avoir le temps avec l’écart de cinq secondes. »

« Mais le fait est que j’étais à 60 km/h quand j’ai reçu le message et je pense que Lewis est descendu sous la barre des trois secondes car lui il roulait à 300 km/h. »

« Au moment où je l’ai vu arriver dans mes rétroviseurs, je savais que j’étais déjà foutu parce que j’étais du côté gauche, j’ai essayé de me rabattre sur la gauche, et j’ai mis une roue dans l’herbe, je pense que c’était la chose la plus sûre à faire à ce moment-là. »

« J’étais mal placé, mais cela arrive tout le temps en F1. J’ai été bloqué par Fernando en EL1 et quelques autres pilotes qui ne se sont pas fait réprimander. Donc, si cela vous arrive quand vous passez à la télévision et que vous êtes pris, vous prenez la pénalité. »

Gasly est à la limite d’écoper d’une pénalité de dix positions lors de sa prochaine réprimande : « Si je reçois une pénalité de grille de dix places pour quelque chose comme ça, je pense que c’est un peu dur. »

« Honnêtement, ce n’était pas un gros problème au final, je comprends parce que j’ai bloqué, mais ce n’était pas mon intention bien-sûr. »