McLaren est parfaitement capable d’inverser la situation selon Sainz

Engagé avec McLaren pour deux saisons, Carlos Sainz sait que la tâche ne sera pas facile à Woking, mais le pilote espagnol promet de tout donner pour aider l’équipe britannique à remonter dans la hiérarchie.

Après quatre années compliquées pour McLaren, l’équipe basée à Woking espère bien repartir sur de bonnes bases en 2019, notamment après une profonde restructuration interne et la signature de jeunes pilotes pour cette nouvelle saison [Lando Norris et Carlos Sainz]

Sainz, qui a déjà l’expérience d’une équipe d’usine avec Renault, espère que les efforts entrepris au cours de l’hiver finiront par payer en 2019.

“Je pense que je veux voir de meilleurs résultats [qu’en 2018].” a déclaré Sainz à propos de ses objectifs pour 2019 et cité par MotorsportWeek.

“Ils [chez McLaren] veulent aussi voir ça, avec beaucoup d’évolution tout au long de l’année. C’est un peu de tout.”

“McLaren est parfaitement capable de ça, c’est pourquoi je suis ici. J’ai très confiance en eux, je fais beaucoup confiance à la seconde équipe de F1 la plus performante de tous les temps.”

“Ils ont gagné, espérons-juste qu’ils se souviennent de la façon d’y arriver, et petit à petit, dans un projet à moyen terme, ils commenceront à remonter au sommet.”

“Je suis engagé pour deux années avec eux, et je souhaite, en tant que pilote, mais aussi en tant que fan, car je suis fan de McLaren, que l’équipe évolue.”

“Donc, si nous parvenons à avoir une bonne première année et une bonne longueur d’avance sur la façon dont les choses vont évoluer, je pense vraiment que je peux créer une famille chez McLaren et y rester quelques années, c’est ma cible pour le moment.”

“On va y aller étape par étape, mais je pense aussi à essayer d’être l’un des facteurs clés pour aider McLaren à remonter au sommet.”

Fernando Alonso va tester une Toyota du Dakar en avril

Nasser Al-Attiyah a confirmé que Fernando Alonso allait effectuer un test avec lui au mois d’avril prochain en vue d’une éventuelle participation au Dakar en 2020.

Al-Attiyah, triple vainqueur au Dakar et pilote Toyota Gazoo Racing, a confirmé qu’il testera la Toyota Hilux avec Fernando Alonso au Qatar en avril prochain.

“Il va essayer de me rendre visite dans mon pays, et après le Rallye du Qatar nous ferons un test ensemble.” confirme Al-Attiyah à Marca.

“Fernando est un excellent pilote, il a fait une belle carrière en Formule 1, il a été excellent et je pense qu’il doit faire des tests en Cross-Country. Ce serait très bon pour le sport automobile, il veut le faire, il aimerait beaucoup et c’est très positif pour tout le monde.”

“Hier, il m’a envoyé un message depuis Daytona pour me souhaiter bonne chance. Je le connais depuis longtemps, nous entretenons de bonnes relations, et je sais qu’il est prêt à essayer la voiture.”

Fernando Alonso est actuellement à Daytona pour des tests où il disputera sa première course cette année avec le team Wayne Taylor Racing au volant d’une cadillac DPi.

Niki Lauda de retour en soins intensifs à l’hôpital de Vienne

Selon le média autrichien Krone, la légende de la Formule 1, Niki Lauda, a dû être hospitalisé de nouveau à l’hôpital AKH de Vienne.

L’établissement hospitalier a confirmé la présence de l’ancien pilote de F1, pour soigner une grippe. Karin Fehringer, la porte parole de l’hôpital, a précisé qu’il “y avait un cas de grippe” dans la famille de Lauda.

Le directeur non-exécutif de l’équipe Mercedes, a été autorisé par les médecins à rentrer chez lui pour les vacances de Noël, alors que l’Autrichien a subi une transplantation pulmonaire l’été dernier à l’Hôpital AKH de Vienne.

Il y a désormais un grand point d’interrogation sur l’éventuel retour de Niki Lauda dans les paddocks de Formule 1 en 2019, notamment parce que son système immunitaire est affaibli depuis sa lourde opération subie il y a quelques mois.

Honda se sépare d’un partenaire, mais pas de panique du côté de chez Red Bull

Selon la presse allemande, Honda n’utilisera plus les services de la société autrichienne AVL pour le développement de son unité de puissance.

Afin d’accélérer la recherche de performance et de fiabilité, Honda avait fait appel à ce prestataire, spécialiste de l’ingénierie moteur, mais du retard dans le développement de l’unité de puissance du motoriste japonais a obligé Honda à mettre fin à ce partenariat.

Mais selon Helmut Marko, le consultant motorsport pour Red  Bul, la situation n’est pas désastreuse, bien au contraire.

“Des mesures appropriées ont été prises pour palier à ce problème.” souligne Helmut Marko à Autobild.

“Nous restons optimistes, Honda a déjà dépassé Renault et continuera de progresser en 2019. Nous pourrons aussi compter sur Max [Verstappen], il a tout ce qu’il faut pour réussir, il ne cesse de s’améliorer.”

Rappelons que Honda équipera deux équipes cette année, la Scuderia Toro Rosso et Red Bull Racing.

Les futures RB15 seront pilotées par Pierre Gasly et Max Verstappen en 2019, tandis que Toro Rosso fera confiance à Alexander Albon et Daniil Kvyat.

Vandoorne espère que son rôle chez Mercedes va l’aider à revenir en F1

Stoffel Vandoorne reste ouvert à la possibilité d’un retour en Formule 1 et espère que son rôle de pilote de développement chez Mercedes l’aidera à atteindre cet objectif.

Le pilote belge a été libéré par l’équipe McLaren à la fin de la saison 2018, après deux saisons compliquées, mais il a rapidement trouvé un baquet en Formule E chez HWA, ainsi qu’un rôle de pilote de développement chez Mercedes en F1.

Au final, le but de Stoffel Vandoorne est de revenir en Formule 1 et compte bien sur son poste au sein de l’équipe Mercedes pour prouver qu’il a bien le niveau requis.

“C’est vraiment bien de rester impliqué dans le monde de la F1, parce qu’on ne sait jamais ce qui se passera dans le futur.” explique le Belge.

“Je pense qu’en étant impliqué avec Mercedes et d’effectuer du travail pour eux est une bonne chose pour qu’ils puissent voir ce que je suis capable de faire.”

“Nous ne savons pas ce que nous réservera le marché des pilotes à l’avenir, c’était déjà un peu fou cette année, alors qui sait ce qui se passera la saison prochaine ?”

L’ancien pilote McLaren sera en confrontation directe avec le Français Esteban Ocon, qui a perdu son baquet chez Racing Point et qui a trouvé refuge chez Mercedes en tant que troisième pilote.

Renault annonce des “gains bien plus grands qu’auparavant”

Le directeur général de Renault se veut plutôt optimiste en ce début d’année et annonce déjà de “grands gains” sur le moteur 2019, d’après les premières simulations effectuées.

Renault ne motorisera plus qu’une seule équipe cliente en 2019 [McLaren, ainsi que sa propre écurie], après que Red Bull ait décidé de s’octroyer les services de Honda à partir de cette année, mettant ainsi un terme à une longue relation entre Renault et Red Bull [12 ans].

Mais alors que les monoplaces 2019 n’ont pas encore été dévoilées, et les premiers tours de roue n’ont pas encore été effectués, le patron de Renault s’estime tout de même heureux des premiers résultats obtenus au banc d’essai.

“Si je regarde, ce que je vois est une accélération partout.” indique Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing à Motorsport.com.

“Les gains que nous obtiendrons sur le moteur sont bien plus grands que jamais auparavant en un hiver – bien plus grands ! – et les gains que nous obtenons actuellement en soufflerie sont également bien plus grands que jamais auparavant.”

Renault disposera d’un duo de pilotes expérimentés en 2019 avec Nico Hulkenberg et Daniel Ricciardo, qui a rejoint l’équipe du constructeur français cette année, après 10 années passées dans le giron Red Bull.

Lawrence Stroll fixe les premiers objectifs de Racing Point pour 2019

Lawrence Stroll, qui a investi une forte somme d’argent pour racheter l’équipe Force India avec l’aide d’un consortium, a fixé les premiers objectifs que devront atteindre les hommes et les femmes qui travaillent pour l’équipe cette année.

Racing Point a terminé la saison 2018 à la septième position au classement des constructeurs, à dix points de l’équipe McLaren.

Mais il ne faudra pas oublier que la formation basée à Silverstone a dû repartir de zéro au mois de septembre, après avoir été rachetée au cours de l’été, lui faisant perdre au passage tous les points inscrits depuis le début de l’année sous son ancienne entité [Force India].

Lawrence Stroll, qui est avant tout un businessman, assure qu’il sera très impliqué dans la gestion quotidienne de l’entreprise et affiche ses objectifs pour 2019.

“Je serai très impliqué dans la gestion de l’entreprise.” déclare Lawrence Stroll au site officiel de la Formule 1.

“La stratégie à long terme, les relations politiques et le développement commercial seront mes priorités, tout en soutenant les hommes qui ont fait de cette équipe le meilleur rendement budget/performance de tout le paddock.”

“Nos ambitions [pour l’année 2019] seront de nous approcher du top trois et de viser régulièrement le podium.”

La Sauber C38 en piste le 14 février à Fiorano ?

Selon la presse italienne (généralement bien informée lorsqu’il s’agit de Ferrari ou Sauber), l’équipe Sauber aurait décidé de faire rouler sa monoplace 2019 le 14 février prochain sur le circuit de Fiorano en Italie dans le cadre d’un tournage promotionnel.

L’équipe suisse n’a pas encore dévoilé la date de présentation de la C38, alors que Ferrari dévoilera sa création 2019 le 15 février, soit un jour après ce shakedown organisé par Sauber.

Sauber bénéficiera cette année de l’appui de Ferrari, qui fournira à l’équipe suisse son moteur dernière génération, ainsi que plusieurs autres composants, comme la suspension arrière.

En 2019, Sauber alignera un duo de pilotes inédit avec l’ancien pilote Ferrari, Kimi Raikkonen et le jeune italien Antonio Giovinazzi, qui fera ses débuts en F1 en tant que titulaire, alors qu’il a déjà pris le départ de deux courses en 2017 en remplacement de Pascal Wherlein blessé.

Jusqu’à présent, seules quatre écuries ont dévoilé la date de présentation de leu monoplace 2019 : McLaren, Renault, Ferrari et Racing Point.

Dates de présentation des F1 2019

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Mercedes reste “très motivée” pour décrocher un sixième titre

Le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, compte bien remporter un sixième championnat consécutif cette année, afin de battre le record de la grande équipe rivale : La Scuderia Ferrari.

Wolff est bien conscient que la domination de Mercedes au cours des cinq dernières années a pu déclencher une certaine lassitude de la part des fans de F1, mais le manager autrichien ne compte pas pour autant relâcher la pression en 2019.

“Je pense que c’est dans la nature des fans que d’encourager l’opprimé, les gagnants perdent toujours un peu d’attrait.” déclare Wolff à Reuters.

“Ce que nous essayons de faire c’est d’aborder notre sport avec modestie et humilité sans rien prendre pour acquis… Nous ne devrions jamais avoir le sentiment d’avoir le droit de gagner.”

“Vous pouvez dans une certaine mesure, si vous restez fidèle à ces valeurs, continuez à augmenter le nombre de vos fans et continuez à être encouragé, même si vous avez gagné plusieurs fois de suite.”

“Est-ce que Mercedes va pouvoir battre le record de Ferrari ? Lewis Hamilton pourra t-il égaler le record de Schumacher ? C’est un autre angle intéressant du récit de la Formule 1.” souligne l’Autrichien.

“Nous sommes très motivés car nous avons égalé le record historique de Ferrari avec cinq doubles championnats consécutifs et il y en a un sixième.”

Red Bull va devoir connecter Honda avec la réalité selon Ross Brawn

Le manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, a insisté sur le fait que Red Bull Racing devait impérativement s’assurer que Honda soit connecté à la réalité de la Formule 1 si le motoriste japonais veut réussir avec la marque de boissons énergisantes en 2019.

Red Bull a mis fin à sa longue relation avec Renault en tant que motoriste, après que Honda ait réussi à convaincre le groupe Red Bull de lui offrir un moteur capable de rivaliser avec les meilleurs de la catégorie.

Selon Brawn, qui a travaillé avec Honda dans le passé, Red Bull devrait être capable de connecter Honda avec la situation réelle cette année.

“Le secret du succès de Honda réside en quelque sorte dans le rapprochement des ingénieurs avec les défis de la Formule 1.” explique Brawn à Autosport.

“Lorsque je suis arrivé chez Honda, les ingénieurs étaient un peu éloignés de la réalité et mon travail consistait à connecter les ingénieurs et à m’assurer qu’ils travaillent correctement tout en ayant des priorités, des informations, la vraie image de ce qui se passait.”

“Quand je suis arrivé, on m’a dit que leur moteur était l’un des meilleurs, mais parce que je connaissais bien Ferrari, il semblait clair que ce n’était pas l’un des meilleurs.”

“Donc, connecter les gens de chez Honda à la situation réelle peut les aider à comprendre quelles sont les priorités et comprendre sur quoi se focaliser.”

“Je pense que Red Bull sera très efficace pour s’assurer que Honda a cette clarté de ce sur quoi il convient de se concentrer.”

Le directeur de Racing Point veut que son équipe reste “efficace” en 2019

Otmar Szafnauer, le directeur de l’équipe Racing Point, demande à ses troupes de garder leur efficacité après que la formation basée à Silverstone ait été sauvée de la faillite par Lawrence Stroll l’été dernier.

Jusqu’en milieu d’année, Force India [l’ancien nom de l’équipe] était incapable de payer toutes ses factures, ainsi que les salaires de tous ses employés.

Mais après une mise sous tutelle, un consortium canadien dirigé par Lawrence Stroll a repris les commandes de l’équipe et ré-injecté de l”argent dans les caisses pour lui permettre de terminer la saison 2018 et régler toutes ses dettes.

En 2019, Racing Point [le nouveau nom de l’équipe après le rachat] bénéficiera d’un budget bien plus important que celui octroyé les dernières saisons, mais le directeur de l’écurie met en garde ses troupes et souhaite veiller à ce que l’efficacité soit toujours au rendez-vous en 2019.

“C’est quelque chose que j’ai dit à tout le monde, même si les pressions financières ne seront plus aussi fortes qu’auparavant.” explique le directeur de l’équipe Racing Point.

“Nous ne pouvons pas perdre l’éthique et l’ADN de l’équipe, nous devons être capables de faire les choses efficacement.”

“Nous ne devons et ne pouvons pas perdre cette efficacité, parce que peu importe qui vous êtes, les budgets sont toujours plafonnés.”

“Nous n’avons pas une somme d’argent infinie, nous aurons donc encore des contraintes. Nous pourrons simplement payer nos fournisseurs à temps.”

Toto Wolff estime que George Russell est une future star de la F1

Le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, estime que le jeune pilote George Russell, qui fait partie du giron Mercedes et qui pilotera cette année pour Williams aux côtés de Robert Kubica, est une future star de la Formule 1.

Russell, qui est âgé de 20 ans, participera en 2019 à sa toute première saison de Formule 1 avec Williams, après avoir remporté le championnat GP3 en 2017, puis celui de Formule 2 en 2018.

“Je ne peux que répéter ce que Sebastien Philippe [le directeur d’équipe de ART GP] a déclaré, George est l’un des meilleurs que nous ayons jamais eu au sein de notre équipe.” déclare Toto Wolff.

“Je pense que nous pourrions avoir là un autre garçon britannique qui pourrait devenir une star dans le futur.”

Wolff se souvient du jour où il a rencontré Russell pour la toute première fois, le jeune britannique avait alors 15 ans.

“Ma première rencontre avec George a eu lieu quand il avait 15 ou 16 ans, il m’a demandé à pouvoir participer à une réunion.”

“J’aime beaucoup rencontrer ces jeunes pleins de rêves. Il est venu avec un costume noir et une cravate, ainsi qu’avec un cahier.”

“Il m’a dit je viens juste de remporter le championnat F4 britannique et j’envisage de passer en F3, et je pense que je devrais rester dans une équipe britannique parce que je suis très jeune, et je pense à Carlin.”

“Et il m’a demandé si cela ne lui fermerait pas les portes chez Mercedes s’il n’était pas équipé d’un moteur Mercedes pour sa première année en F3.”

“C’était une question tellement réfléchie posée par un jeune de 15 ou 16 ans, c’était incroyable.  Il a le cerveau, l’empathie, les compétences humaines et le pilotage.”

Ericsson pense que Leclerc “va tout déchirer” au volant de sa Ferrari

Marcus Ericsson, qui a quitté la Formule 1 à la fin de la saison 2018, pense que son ancien coéquipier Charles Leclerc sera au niveau en 2019 pour sa première année chez Ferrari.

Le jeune pilote monégasque a signé un contrat avec la Scuderia Ferrari pour sa seconde saison en F1, où il fera notamment équipe avec le quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel.

Ericsson, qui a bien connu Charles Leclerc pour avoir été son coéquipier en 2018 chez Sauber, sait que son ancien voisin de garage va performer cette année au volant d’une monoplace plus compétitive que sa modeste Sauber.

“Je serai très intéressé de suivre Charles chez Ferrari.” déclare Ericsson. “Je pense qu’il peut très bien faire déjà dés l’année prochaine [2019].”

“Bien-sûr, s’il réussi là-bas [chez Ferrari], je serai heureux. J’espère juste qu’il va tout déchirer là-bas.”

Le pilote suédois estime que Leclerc donnera du fil à retordre à Sebastian Vettel en 2019 : “Je pense que oui, ce sera intéressant à suivre, mais je suis certain qu’il va vraiment bien faire.”

Marcus Ericsson a signé un contrat en Indycar pour 2019, mais le Suédois gardera tout de même un pied en F1, puisqu’il est également troisième pilote pour l’équipe Sauber.

Hamilton ne veut pas revivre le même scénario qu’à Sotchi

Lewis Hamilton espère ne pas devoir revivre la même situation que celle vécue au Grand Prix de Russie en 2018, où son coéquipier Valtteri Bottas l’a laissé passer pour qu’il remporte la course.

Lors du Grand Prix de Russie, Valtteri Bottas, qui était en tête de la course, a reçu l’ordre de la part de son équipe de laisser passer Lewis Hamilton afin qu’il puisse creuser l’écart au championnat face à Sebastian Vettel.

Le Britannique a donc remporté le Grand Prix de Russie 2018, mais il n’espère pas devoir revivre un tel scénario cette année.

“A ce stade de la saison, l’équipe nous a dit : “Nous allons tout faire pour que Lewis soit si loin devant au championnat afin qu’il ne soit plus rattrapé et nous devons commencer à le soutenir afin de sécuriser les deux championnats.” explique Lewis Hamilton.

“Ni Valtteri, ni moi ne nous sommes assis dans la salle en disant que nous voulions inverser nos positions. Nous voulions simplement aller là-bas et gagner nos positions en faisant la course.”

“En fin de compte, Valtteri a été plus rapide ce week-end là et méritait de gagner. C’était vraiment gênant, quand j’ai reçu l’appel comme quoi Valtteri allait me laisser passer, je pense avoir dit quelque chose comme : “Dis-lui simplement d’accélérer !”

“Je pense qu’en course j’étais plus rapide et qu’en qualifications il était plus rapide. Je me souviens l’avoir vu s’arrêter et j’ai continué. Ce n’est jamais de cette façon qu’un pilote souhaite gagner une course.”

“Ce fut une journée difficile pour Valtteri, mais je pense qu’il est totalement respectueux et un très bon coéquipier.”

“Il est un coéquipier incroyable, mais ce n’est pas non plus facile d’être son coéquipier, car il est très, très rapide et continue à aller de plus en plus vite.”

“Je suis ici depuis six ans maintenant, et ce n’était que sa deuxième année, mais il me garde vraiment sur le qui-vive. J’espère seulement qu’il n’y aura plus jamais de scénario comme celui-là.”

Gasly ne s’attend pas à avoir un avantage sur Verstappen avec le moteur Honda

Pierre Gasly ne s’attend pas à ce que son expérience avec Honda puisse lui procurer un certain avantage cette année chez Red Bull Racing par rapport à son nouveau coéquipier, Max Verstappen.

Après une saison passée chez Toro Rosso à travailler avec les ingénieurs de chez Honda, le pilote français a rejoint Red Bull Racing en 2019 où il pourra essayer de tirer profit de son expérience avec le moteur Honda.

Mais Gasly ne pense pas qu’il sera avantagé par rapport à Max Verstappen, le Français estimant que son coéquipier pourra s’adapter très rapidement au bloc V6 du motoriste japonais.

“C’est difficile de dire ce que cela va apporter. C’est plus une question de confiance et surtout le fait que j’ai déjà travaillé avec l’équipe donc ils savent à quoi s’attendre de ma part en termes de feedback.” déclare Gasly dans des propos relayés par Racer.

“Ce que je veux dire c’est que quand nous sommes confrontés à certains problèmes, je tiens à les régler. Donc évidemment c’est la communication qui sera le point principal le plus utile à l’équipe.”

“Après, en termes de conduite,  je l’ai déjà dit plusieurs fois, à ce niveau en F1, après trois tours, Max sera complètement à l’aise avec le couple du moteur et sa drivabilité. Donc cela ne changera pas grand chose. C’est plus la façon de travailler avec les Japonais, c’est clairement une bonne chose.”

“Avec certaines personnes, vous avez vraiment besoin de montrer du respect pour construire une relation  de confiance.”

“Quand vous commencez à travailler avec ces personnes, ça peut être un peu froid et vous devez apprendre à vous connaître les uns les autres.”

“J’ai vraiment pu voir que de leur côté, ils s’ouvraient au fur et à mesure de la saison, nous avons gagné leur confiance pour travailler ensemble vers les mêmes objectifs.”

“La dernière saison avait été assez difficile pour eux avec McLaren donc ils étaient un peu en retrait. Ils se sont améliorés au cours de la saison et je suis maintenant très heureux de la relation que j’ai avec eux.”

Robert Kubica : “C’était difficile de dire non à Ferrari”

Après un long passage loin des paddocks et une année passée en tant que pilote de développement chez Williams en 2018, Robert Kubica sera enfin de retour en catégorie reine en tant que pilote titulaire en 2019.

Le pilote polonais a signé un contrat avec Williams et fera équipe avec le jeune George Russell en 2019.

Mais avant de signer son contrat, Kubica a reçu quelques offres, dont une de la part de Ferrari, qui souhaitait lui offrir la possibilité de devenir pilote de simulateur.

“Je savais parfaitement quel était mon objectif, mais parfois les choses sont plus difficiles qu’elles ne le paraissent depuis l’extérieur.” explique le Polonais au magazine britannique Autosport

“J’ai eu des opportunités qui semblaient très intéressantes, et auxquelles il était très difficile de dire non.”

“Mais en fin de compte, je suis un pilote de F1, et même si je ne suis plus dans le cirque de la F1 depuis un certain temps, cette mentalité a prévalu. Je suis heureux d’avoir accepté ce grand défi.”

“Ce n’est pas facile de piloter dans cette catégorie, il y a beaucoup de travail, il s’est passé 12 années et je sais ce que cela veut dire. Mais désormais, je suis prêt à le refaire.”

McLaren travaille “dur” sur sa monoplace 2019

Le PDG de McLaren, l’Américain Zak Brown, dit que toute son équipe travaille très dur sur la Monoplace 2019 : La MCL34.

Après trois années de partenariat avec Honda, McLaren a décidé en 2018 de se séparer du motoriste japonais pour s’offrir les services de Renault. Mais force est de constater que les progrès réalisés l’an dernier étaient bien insuffisants, voire totalement absents dans la seconde partie de l’année.

Pour 2019, McLaren va devoir “pondre” une monoplace digne de ce nom pour redorer son blason, alors que l’équipe britannique a fait le pari de la jeunesse avec la signature de Lando Norris et Carlos Sainz.

“Je suis très heureux des progrès et des changements que nous avons apportés.” déclare Zak Brown à l’agence de presse GMM.

“Nous sommes là où nous voulions être et nous pouvons tous être satisfaits de l’avenir que nous préparons.”

“Les gars sont vraiment enthousiastes et travaillent dur depuis des semaines sur la monoplace pour la prochaine saison.”

L’équipe McLaren présentera sa nouvelle monoplace le 14 février prochain, certainement en directe depuis sa base à Woking.

La F1 évalue la possibilité de ne plus tester tous les types de pneus le vendredi

Le directeur technique de Williams, Paddy Lowe, a révélé que les efforts de la Formule 1 pour rendre les courses moins prévisibles impliquent d’empêcher les pilotes de tester différents pneus lors des séances d’essais du vendredi.

En 2018, le Grand Prix des Etats-Unis a été perturbé par de fortes pluies, empêchant toutes les équipes à tester les différents types de pneus le vendredi.

Cela nous a valu le droit d’assister à une course durant laquelle Kimi Raikkonen a pu tenir tête à la Red Bull de Max Verstappen et à la Mercedes de Lewis Hamilton, les trois pilotes étant sur une stratégie différente en course.

Après la course, le manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, a admis qu’il existait un lien entre le fait que les pilotes n’ont pas pu tester les pneus le vendredi et le spectacle offert en course le dimanche.

“Les voitures sont totalement fiables et sont optimisées en termes de configuration, de déploiement autour des pneus ou autre.” déclare Paddy Lowe à Autosport.

“Cela signifie que les résultats que vous obtenez sont beaucoup plus prévisibles, la variable principale étant le pilote et les erreurs qu’il pourrait commettre.”

“Mais de nos jours, les pilotes sont en pleine forme, ils ne se fatiguent donc plus comme avant, ils sont bien entraînés, bien coachés.”

“Ils ne commettent plus beaucoup d’erreurs, et nous devons trouver des éléments qui empêchent l’optimisation.”

“Ross [Brawn, manager sportif de la F1] a déjà évoqué le fait d’empêcher les pilotes de tester tous les pneus le vendredi.”

“Vous auriez juste une base pour qui vous permettrez de travailler avec la voiture et d’apprendre le circuit. Ensuite, ce serait au petit bonheur la chance pour la course, ce serait génial.”

Kimi Raikkonen est “impatient” de courir avec Sauber

Kimi Raikkonen a hâte de travailler avec l’équipe Sauber en 2019, alors que le pilote finlandais revient là où tout a commencé pour lui en F1.

Raikkonen a débuté sa carrière de pilote de Formule 1 en 2001 chez Sauber, avant de partir chez McLaren-Mercedes l’année suivante. Le Finlandais rejoindra ensuite l’équipe Ferrari avec laquelle il deviendra champion du monde en 2007.

En 2010, Raikkonen arrête la Formule 1 pour se consacrer au Rallye et effectue même une petite pige de deux courses en NASCAR.

Mais en 2012, Raikkonen revient en F1 avec l’équipe Lotus pour deux saisons, avant de retourner chez Ferrari jusqu’en 2018. En 2019, Kimi Raikkonen reviendra donc au sein de l’équipe de ses débuts et le défi qui attend le Finlandais semble le réjouir.

“Je suis vraiment impatient, ce sera différent à bien des égards.” explique le pilote finlandais à Crash.net. “Mais l’objectif reste le même, même s’il s’agira davantage de course pure désormais.”

“J’espère que cela fonctionnera bien pour nous, c’est en tout cas l’objectif, je pense que nous pouvons le faire, mais peut-être que je me trompe complétement.”

“Cependant, j’ai un bon pressentiment, c’est pourquoi j’ai accepté de revenir ici.” souligne Kimi Raikkonen, qui ne s’est pas encore fixé d’objectif particulier pour la saison 2019.

“Je n’ai pas encore réfléchi à cela, nous verrons cela que lorsque nous piloterons les nouvelles monoplaces. Nous verrons où nous en sommes et nous tirerons des conclusions à partir de là pour aller de l’avant.”

“Il est clair que le défi sera différent [par rapport à Ferrari], mais c’est ce que j’aime et c’est pourquoi j’ai accepté.”

“Tout le monde a une opinion différente sur la façon dont cela va se passer, nous en ferons l’expérience et nous ferons de notre mieux. Mais je pense qu’il existe des possibilités de faire de grandes choses, nous verrons bien où cela nous mènera.”