Elkann sur l’arrivée d’Hamilton chez Ferrari : « Lewis reconnaît notre potentiel »

Présent à Djeddah en Arabie Saoudite où s’est disputée la deuxième course de la saison 2024 de F1, le président de Ferrari, John Elkann, a parlé pour la première fois de la signature de Lewis Hamilton qui rejoindra Ferrari l’an prochain en remplacement direct de l’Espagnol Carlos Sainz.

John Elkann estime que la décision du septuple champion du monde prouve à quel point le Britannique – qui pilote pour Mercedes depuis 2013 – croit au projet de Ferrari sur du plus ou moins long terme. 

« Je n’ai jamais caché à quel point je pense que Lewis est un pilote fabuleux. Il a fait beaucoup pour la Formule 1. » a déclaré John Elkann au micro de Sky Sports.

« Son arrivée chez Ferrari est un signe important de sa conviction de pouvoir réaliser de grandes choses avec nous. Lewis reconnaît évidemment notre potentiel et est confiant dans nos projets pour les années à venir. »

Un bon début de saison pour Ferrari

Concernant les performances de la Scuderia Ferrari pour ce début de saison 2024, John Elkann se montre plutôt optimiste après un début de campagne positif avec deux podiums décrochés en deux courses : « Nous sommes plus compétitifs qu’il a un an. Ce qui est important maintenant, c’est de bâtir sur cette base de façon continuer. » a-t-il ajouté.

« Nous avons fait une bonne course à Dejddah. Charles [Leclerc] est monté sur le podium à la troisième place et a réalisé le meilleur tour de la course. »

« Oliver Bearman [qui a remplacé Carlos Sainz en Arabie Saoudite] a fait des débuts fantastiques et a terminé septième lors de son premier Grand Prix. Un nouveau venu n’a jamais été aussi jeune lors de la première course avec nous. »

« J’étais également très heureux de l’esprit d’équipe dont Carlos Sainz a fait preuve. Il se trouvait dans les stands Ferrari un jour seulement après son appendicectomie. »

Avant le Grand Prix d’Australie – troisième manche de la saison 2024 de Formule 1 – l’équipe Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 49 points inscrits.

Aston Martin fera « tout son possible » pour garder Alonso après 2024

Le directeur d’Aston Martin, Mike Krack, assure qu’il fera tout ce qu’il pourra pour être en mesure de garder Fernando Alonso dans son équipe l’an prochain, bien que la décision finale ne reviendra qu’au principal intéressé.

Fernando Alonso – qui aura 43 ans en juillet 2024 – a entamé sa dernière année de contrat avec Aston Martin et le double champion du monde n’a toujours pas indiqué ce qu’il comptait faire la saison prochaine. En étant le doyen de la grille, l’Espagnol n’a pas écarté l’idée de prendre sa retraite définitive du sport après cette campagne 2024, mais il a également indiqué qu’il allait étudier les prochaines règles qui entreront en vigueur en Formule 1 en 2026 car cela pourrait lui offrir des « opportunités ».

Du côté de chez Aston Martin, la situation est plutôt claire puisque l’équipe du constructeur britannique a déjà indiqué à plusieurs reprises qu’elle comptait conserver Alonso après 2024 et qu’elle n’attendait plus que la décision du pilote espagnol qui se retrouve en position de force sur le marché des pilotes avec plusieurs baquets potentiellement disponibles en 2025. 

« En fin de compte, c’est très simple : Fernando doit savoir ce qu’il veut vraiment. Nous lui avons clairement fait part de notre position qui est que nous voulons qu’il court pour nous au-delà de 2024. » a expliqué Mike Krack.

« Mais si nous voulons garder Alonso, nous devons lui donner une bonne voiture. Il doit croire en nous. Nous savons à quel point un pilote peut être attractif [pour les autres équipes] par ses qualités. Mais nous ferons tout notre possible pour garantir que Alonso reste un pilote Aston Martin. »

« Fernando a apporté tellement d’énergie à l’équipe que nous n’avons pas besoin de parler davantage de son talent et de ses qualités de pilotes qui sont exceptionnels. Il fait partie de ces pilotes qui savent motiver ses collaborateurs et les faire progresser. » 

« Son éthique de travail est un brillant exemple pour tout le monde ici. Du matin au soir, sa motivation intérieure incroyablement forte déteint sur tout le monde. Donc, vous ne voulez pas laisser partir un homme comme ça. »

Haas F1 estime avoir résolu sa plus grande faiblesse en 2024

Le Team Principal de Haas, Ayao Komatsu, estime que son équipe a réussi en grande partie à résoudre au cours de l’hiver le plus gros problème qui a limité les performances des pilotes en 2023 ; à savoir le rythme de course.

L’an dernier, la Haas VF-23 affichait d’excellentes performances sur l’exercice du tour rapide en qualifications, mais le rythme de course le dimanche ne permettait pas aux pilotes de transformer l’essai, Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen ayant le plus grand mal à rester dans le rythme durant toute une épreuve au volant d’une monoplace qui usait ses pneumatiques.

Au cours de l’hiver, l’équipe américaine a donc travaillé d’arrache pied pour faire en sorte de résoudre ce problème sur sa monoplace 2024 et, après les deux premières manches de l’année, le Team Principal Ayao Komatsu estime que son équipe a réussi à faire un grand pas en avant.

« Après avoir concentré nos tests de pré-saison sur notre plus grande faiblesse de l’année dernière – notre rythme de course – je pense qu’après les premières courses qui étaient deux circuits très différents dans des conditions très différentes, nous sommes assez satisfaits d’avoir fait un pas en avant à la fois en termes de voiture et de configuration. » a expliqué Komatsu.

« Entre Bahreïn et Djeddah, qui sont deux circuits très différents, dans les deux courses nous avons réalisé de bonnes performances, c’est un bilan très positif. »

« Lors des prochaines courses, nous devrons encore le prouver après avoir disputé quatre courses, sur quatre circuits différents et avec des pneus et des climats différents. »

La prochaine manche de la saison est programmée à Melbourne en Australie sur un tracé très différent de ceux de Bahreïn ou de Djeddah et Komatsu attend donc avec impatience cette troisième manche de l’année pour voir si son équipe va une nouvelle fois confirmer ses progrès en course.

« J’attends avec impatience Melbourne, encore une fois, c’est un circuit très différent. Le niveau d’appui sera de retour au niveau de Bahreïn, mais c’est un circuit très différent de là-bas. » poursuit le Japonais.

« Bahreïn est plus axé sur la traction alors que Melbourne est un peu plus mixte. Il y a aussi une limitation à l’avant, et à haute vitesse, c’est un peu plus limité et puis le type de virage est très différent. En termes de réglages de la voiture, même si les exigences sont différentes, nous allons toujours nous concentrer sur la dégradation qui ne sera pas aussi faible qu’à Djeddah, ni aussi élevée qu’à Bahreïn, donc quelque part entre les deux. »

« Ce sera également la première fois cette année que nous utiliserons le composé de pneus C5 [le plus Tendre de la gamme Pirelli]. Historiquement, nous avons eu du mal à faire fonctionner les pneus en qualifications, donc ça va être intéressant. »

« Un autre facteur important est le graining des pneus, qui dominait auparavant la dégradation de nos pneus. Nous n’avons pas eu de graining important cette année jusqu’à présent, ce sera donc un nouveau défi à relever ce week-end. »

Des réponses à Suzuka…

Après le Grand Prix d’Australie, la Formule 1 mettra le cap vers le Japon sur le très sélectif tracé de Suzuka, et c’est seulement à ce moment-là que Haas saura si sa monoplace 2024 est meilleure que sa devancière. 

« Bahreïn est un circuit à traction difficile, limité à l’arrière et Djeddah offre une vitesse beaucoup plus élevée avec un tarmac lisse et un niveau d’appui plus faible. Melbourne a un niveau d’appui similaire à celui de Bahreïn, mais pas aussi limité à l’arrière, il y a des virages à grande vitesse et le type de virage est différent. »

« Quant à Suzuka, il y a ce fameux secteur 1 avec des virages à moyenne et haute vitesse, ils ont tous des exigences différentes. Ainsi, après ces quatre courses, nous pourrons tirer une meilleure conclusion sur les forces et les faiblesses du VF-24 et sur la manière dont nous pouvons les gérer. »

Avant le Grand Prix d’Australie, l’équipe Haas occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec 1 point inscrit au Grand Prix d’Arabie Saoudite.

Le Grand Prix d’Australie utilisera des générateurs à hydrogène

L’organisation du Grand Prix d’Australie utilisera une nouvelle fois des générateurs à hydrogène EODev GEH2 pour alimenter les fans zones tout au long du week-end à Melbourne, le but étant de soutenir les efforts entrepris par la Formule 1 qui vise à devenir un sport neutre en carbone d’ici 2030.

Deux zones du circuit de l’Albert Park de Melbourne seront alimentées par les générateurs à hydrogène EODev GEH2 de Blue Diamond Machinery et Toyota Australie. Cette nouvelle technologie avancée offre un remplacement direct des générateurs diesel. Ils sont notamment silencieux et n’émettent que de l’eau et de la vapeur.

Utilisée pour la première fois lors du Grand Prix d’Australie 2023, la technologie a permis d’économiser environ deux tonnes de CO2 au cours des quatre jours de l’événement par rapport aux générateurs diesel traditionnels. En doublant le nombre de générateurs d’hydrogène et en ajoutant un générateur hybride et deux unités de stockage de masse par batterie, l’événement devrait réduire encore davantage ses émissions en 2024.

Sur le site de l’Albert Park, toute l’électricité fournie par le réseau sera alimentée à 100 % par de l’énergie verte, provenant de sources renouvelables telles que l’hydroélectricité, l’éolien, le solaire et les déchets. Un mélange de 5 % de biodiesel sera utilisé pour alimenter les générateurs restants tout au long de l’événement, tandis que les grands écrans et l’artère réservée aux clients à la porte 9 seront alimentés par une production d’énergie hybride, un stockage par batterie et des tours d’éclairage solaire.

« La transition vers les énergies renouvelables lors des événements est un objectif clé pour la Formule 1 alors que nous poursuivons notre objectif  de devenir neutre en carbone d’ici 2030. » a déclaré Ellen Jones, responsable de l’environnement à la Formule 1.

« C’est fantastique de voir l’équipe du Grand Prix d’Australie agir tout au long du week-end de course et, plus largement, de voir nos promoteurs adopter les énergies renouvelables dans leurs opérations. »

Le Grand Prix d’Australie – troisième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1 – est programmé du 22 au 24 mars sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne.

Carlos Sainz devient parrain de la Karting Academy en Espagne

Le pilote Ferrari Carlos Sainz – qui a lancé récemment sa propre marque de karting [CS55 Racing] – a annoncé un partenariat avec la Karting Academy en Espagne et fournira le matériel qui sera utilisé par les jeunes pilotes tout au long de l’année.

En février dernier, Sainz annonçait la création d’une nouvelle marque, CS55 Racing, avec l’aide du célèbre constructeur OTK, une marque italienne avec laquelle le madrilène était lié dans ses années de karting. Grâce à cette collaboration technique et à l’intérêt de Carlos Sainz de soutenir de manière décisive le karting espagnol, CS55 Racing sera la marque utilisée par les pilotes entre 6 et 8 ans qui concourront dans la catégorie Karting Academy, dans le cadre du championnat d’Espagne de karting à partir de cette année 2024.

Le pilote espagnol, qui pratique toujours le karting en préparation de sa saison de F1, a reconnu à plusieurs reprises que se lancer dans un kart n’est pas seulement un entraînement, mais aussi une passion qu’il entretient depuis qu’il est enfant.

La catégorie CS55 Racing Karting Academy est la meilleure opportunité d’introduction au monde de la course au niveau national pour les jeunes pilotes et présente des coûts extrêmement bas dans le but de donner aux plus petits une opportunité abordable de s’initier à cette discipline.

« Je suis ravi de pouvoir partager cette nouvelle. A partir de cette année je collaborerai, avec la Fédération Espagnole de l’Automobile et ma marque CS55 Racing dans la catégorie CS55 Racing Karting Academy pour les enfants entre 6 et 8 ans ! » a annoncé le pilote Ferrari sur ses réseaux sociaux.

« Je suis très enthousiasmé par ce projet puisque j’ai également commencé la compétition en kart et je vais désormais pouvoir suivre de près les nouveaux talents du futur ! »

Le championnat d’Espagne de Karting débutera cette saison le week-end du 19 au 21 avril à Campillos à Malaga, où les pilotes due la CS55 Racing Karting Academy feront leurs débuts avec le matériel et les couleurs susmentionnés.

Pirelli dévoile ses choix de pneus pour le Japon, la Chine et Miami

Pirelli – le manufacturier unique de la Formule 1 – a dévoilé ses choix de pneus pour les Grands Prix du Japon, de Chine et de Miami, respectivement les quatrième, cinquième et sixième manches de la saison 2024 de Formule 1.

Pour le Grand Prix du Japon – Suzuka étant l’une des pistes les plus sévères avec les pneumatiques – les pilotes auront à leur disposition tout au long du week-end les pneus les plus durs de la gamme Pirelli avec les C1 [Durs], C2 [Mediums] et C3 [Tendres]. 

Pour la cinquième manche de la saison 2024 qui se disputera en Chine sur le circuit de Shanghai, les pilotes auront à leur disposition les pneus C2 [Durs], C3 [Mediums] et C4 [Tendres]. Il est bon de souligner qu’en Chine – où la Formule 1 revient après cinq ans d’absence – il y aura l’inconnu de l’adaptation des monoplaces à effet de sol, introduites à partir de 2022, sur une piste caractérisée par un mélange équilibré de courbes de différentes vitesses et d’une des lignes droites les plus longues du calendrier.

En ce qui concerne le Grand Prix de Miami – qui sera la sixième manche du championnat 2024 – Pirelli a choisi exactement les mêmes pneumatiques que ceux utilisés à Shanghai quelques semaines plus tôt. A Miami en revanche, la piste est relativement douce pour les pneumatiques.

L’inconnu à Miami sera représenté par les températures qui pourraient être assez élevées et donc provoquer une dégradation thermique importante des pneumatiques indique Pirelli.

La performance de Bearman a prouvé l’importance des essais privés en F1

Jock Clear, le responsable de la Ferrari Driver Academy, est revenu sur l’importance des séances d’essais privés organisées pour les jeunes pilotes tout au long de l’année en Formule 1.

Lors de la dernière manche de la saison en Arabie Saoudite, le jeune Oliver Bearman a été appelé à la dernière minute par Ferrari pour remplacer Carlos Sainz au volant de la SF-24 à partir de la troisième séance d’essais libres. 

Oliver Bearman – qui évolue en Formule 2 – a évidemment le talent nécéssaire pour piloter une monoplace de Formule 1, mais le Britannique n’avait encore jamais participé à un week-end complet en catégorie reine avec une seule séance d’essais libres avant de partir en qualifications et prendre le départ du Grand Prix le lendemain.

Dans ce contexte, les essais privés réalisés par les équipes avec des monoplaces d’ancienne spécification permettent aux jeunes pilotes de se préparer à toute éventualité, et le cas d’Oliver Bearman souligne à quel point ces tests sont d’une importance capitale.

« De nos jours, l’opportunité de faire des essais sur piste est très difficile et les règlementations sont telles que nous n’avons pas l’opportunité de donner à ces jeunes pilotes suffisamment de temps en piste. » nous explique Jock Clear, alors que Oliver Bearman a pu rouler pour Ferrari dans le cadre d’essais privés à Barcelone par exemple, tandis que le Britannique était de nouveau en piste cette semaine à Fiorano quelques jours après sa pige réussie à Djeddah.

« Il s’agit d’un grand pas entre une F2 et une F1 et Ollie [Bearman] a eu cette opportunité avec des voitures précédentes, nous l’avons déjà fait rouler à Barcelone, nous l’avons fait rouler à Fiorano. Il a aussi fait les tests de fin de saison à Abou Dhabi avec nous. »

« Il n’a pas passé énormément de temps dans la voiture, mais suffisamment pour qu’il se familiarise. Cela a été l’objectif de tous les tests sur piste que nous avons pu donner à Ollie au cours de la dernière année. »

« L’objectif est de s’assurer qu’il soit conscient de ce qui est important ce jour-là [le jour où le pilote est appelé à courir en F1]. Encore une fois, je pense que tout cela est justifié car les bases étaient là [en Arabie Saoudite]; le départ, l’arrêt au stand, les communications à la radio. »

« Vous avez déjà tous vu à quel point un volant de Formule 1 est complexe et Ollie a très bien géré cela. Il a pu acquérir ces bases lors des deux opportunités qu’il a pu avoir dans la voiture, que ce soit à Fiorano ou à Barcelone. »

« Conduire vite, c’est tout simplement naturel, c’est du talent. Il peut le faire tous les jours de la semaine, mais réussir à conduire une F1 dans le feu de l’action, je pense que c’est vraiment un témoignage de son éducation au cours des deux dernières années. »

Oliver Bearman sera présent à Melbourne la semaine prochaine pour participer à sa course en Formule 2, mais le Britannique pourrait très bien être appelé par Ferrari pour remplacer Carlos Sainz de nouveau si besoin.

Toto Wolff admet avoir peut-être trop parlé d’Antonelli

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, admet qu’il a peut-être un peu « trop parlé » du jeune Kimi Antonelli au cours des derniers mois, ce qui n’a fait qu’alimenter le moulin à rumeurs au sein du paddock après l’annonce surprise du départ prochain de Lewis Hamilton.

Quelques semaines avant le début de la saison 2024, le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, a créé la surprise en annonçant son départ de Mercedes à la fin de cette campagne pour rejoindre la Scuderia Ferrari à partir de la saison 2025.

Le futur départ du Britannique signifie donc qu’un baquet sera disponible chez Mercedes l’an prochain et de nombreux candidats se bousculent au portillon pour tenter de signer un contrat avec l’une des plus grandes équipes de la grille en Formule 1.

On sait déjà que de nombreux pilotes de la grille actuelle sont en discussion avec Mercedes, mais le futur coéquipier de George Russell pourrait également venir de l’extérieur comme par exemple le jeune Andrea Kimi Antonelli – membre du programme junior de Mercedes – et qui a fait ses débuts en Formule 2 cette année.

Antonelli est sous la protection de Mercedes depuis 2012 et est accessoirement un proche de Toto Wolff, ce qui fait naturellement de lui un sérieux candidat à la succession de Lewis Hamilton à partir de la saison 2025. Cependant, Toto Wolff a tenu à calmer un peu le jeu et estime qu’il a lui-même peut-être un peu trop mis en avant le jeune italien.

« Je suis probablement coupable d’avoir trop parlé de Kimi [Antonelli], car il n’a que 17 ans, il a sauté en F3 et il entre en F2. Il a encore besoin d’apprendre, d’en apprendre davantage. » a déclaré Toto Wolff, cité par le site du championnat.

« Il doit apprendre, disons, dans l’ombre pour pouvoir se développer, comprendre quoi faire s’il va en Formule 1, si tout se passe comme prévu, mais je ne sais pas si c’est l’année prochaine ni si ce sera avec nous [Mercedes] ou bien quelqu’un d’autre. »

« La décision de Lewis [de quitter Mercedes pour rejoindre Ferrari en 2025] a été tellement rapide que je veux faire tout le contraire. Je veux attendre de voir comment se déroule la saison, comment le marché des pilotes évolue, puis prendre la décision plus tard dans la saison. » a-t-il insisté.

Si Toto Wolff ne veut pas se presser, c’est bien parce que l’équipe du constructeur allemand n’aura que l’embarras du choix avec de nombreux pilotes qui ont entamé en 2024 leur dernière année de contrat avec leur équipe respective.

Le GP d’Australie rappelle ses règles de sécurité avant l’arrivée de la F1

A l’approche du Grand Prix d’Australie programmé du 22 au 24 mars sur le tracé urbain de Melbourne, les organisateurs ont tenu à rappeler aux spectateurs les règles de sécurité renforcées mises en place cette année après les problèmes rencontrés lors de l’édition précédente.

Le Grand Prix d’Australie 2023 s’est terminé dans un véritable chaos avec la présence de spectateurs sur la piste avant même que le drapeau à damier ne soit agité. Ce problème grave a donc forcé la direction de course à convoquer les organisateurs pour leur demander des explications.

C’était la première fois qu’un organisateur d’événement était convoqué par les commissaires de la FIA pour s’expliquer sur de tels faits, alors qu’une situation similaire a eu lieu au Brésil plus tard en fin d’année.

Afin d’éviter qu’une telle situation ne puisse se reproduire – et alors que l’enquête de la FIA au sujet de l’envahissement de la piste en 2023 est toujours en cours – les organisateurs du Grand Prix d’Australie ont pris les devants en indiquant dès le début de l’année aux spectateurs qui comptent se rendre au Grand Prix d’Australie 2024 qu’il n’y aura pas d’accès à la piste pour les clients après l’arrivée de l’épreuve.

Mais comme un homme averti en vaut deux, l’organisation a de nouveau rappelé les règles de sécurité aux spectateurs à une semaine de l’événement : « À l’approche de la semaine des courses à l’Albert Park, il est important de se rappeler que le sport automobile est intrinsèquement dangereux et que des mesures de sécurité sont en place pour votre protection, ainsi que celle des pilotes et du personnel. » peut-on lire dans un communiqué à l’attention des spectateurs.

« Veuillez vous tenir à tout moment à l’écart des zones réglementées, notamment la piste et la zone des commissaires, et suivre toutes les instructions de sécurité. »

« Il est également rappelé aux fans qu’il n’y aura aucun accès à la piste pour les clients après la conclusion du Grand Prix d’Australie 2024 de Formule 1. »

Un spectateur blessé en 2023

En parallèle de ce grave incident avec l’envahissement de la piste en 2023 alors que des monoplaces roulaient encore, un spectateur a également été légèrement blessé après avoir été touché par un débris de carbone suite au crash du pilote Haas Kevin Magnussen au virage numéro 2.

Après l’épreuve, le patron de l’Australian Grand Prix Coorporation, Andrew Westacott, a déclaré qu’il s’agissait d’un incident « exceptionnel » et qu’une enquête avait déjà été lancée pour connaître les circonstances de cet événement et en tirer des leçons pour les éditions futures du Grand Prix d’Australie.

Norris « pas entièrement satisfait » des progrès de McLaren au cours de l’hiver

Lando Norris admet que McLaren n’a pas encore fait autant de progrès qu’il l’aurait espéré par rapport à la saison dernière, mais le Britannique sait que toute son équipe travaille dur pour éradiquer les faiblesses de sa monoplace.

Depuis le début de la campagne 2024, les deux pilotes McLaren ont à chaque fois terminé dans les points avec une quatrième place pour Oscar Piastri au Grand Prix d’Arabie Saoudite comme meilleur résultat à ce jour. L’écurie de Woking connaît donc un début de saison bien plus convainquant que l’an dernier à pareille époque. 

Interrogé en Arabie Saoudite à propos des progrès réalisés par McLaren au cours de l’hiver, Lando Norris estime cependant que ces progrès n’ont peut-être pas été aussi grands qu’espéré : « Je pense que nous avons fait de bons pas en avant dans de nombreux domaines, mais ce sont juste des étapes de développement comme le feraient toutes les équipes. »

« Pour nous, avec les caractéristiques que nous avions sur la monoplace [2023], ce n’est certainement pas autant que je le voulais et que j’espérais pendant l’hiver. »

« Mais tout le monde le sait et il y a des bons progrès en cours. Nous sommes arrivés aux tests [hivernaux à Bahreïn] avec beaucoup de choses à essayer pour remédier à ces faiblesses. Mais ce n’était pas assez pour dire : ‘Ok, c’est la voie que nous devons emprunter’. »

« Nous avons donc encore beaucoup de travail en cours pour essayer d’aborder ces domaines, car ce ne sont pas seulement des domaines qui me rendront plus heureux en termes de pilotage, mais cela permettra d’extraire plus de temps [au tour] avec la voiture, être plus cohérent et simplement rendre la voiture plus rapide de façon générale. »

« Ce sera donc en quelque sorte une victoire si nous pouvons nous améliorer dans ces domaines, mais cela s’avère évidemment très difficile à faire. Est-ce que je suis entièrement satisfait de cela ? Non. Suis-je satisfait des progrès que nous avons réalisés au cours de cette période ? Au cours de l’hiver en général ? Oui. »

Concernant les prochaines mises à jour qui seront introduites sur la MCL38 au cours des prochaines manches de la saison, Lando Norris ne s’attend pas à un bon en avant spectaculaire en termes de performance avec ces améliorations : « Certaines de ces choses ne sont que des choses mineures qui font quelques centièmes de différence, et quand vous parlez d’un dixième, vous parlez déjà d’un bon en avant. » a ajouté le Britannique.

« Mais ce sont des choses que tout le monde va faire. Chaque week-end, vous apportez des petites choses un peu plus légères ou un peu plus efficaces, mais chaque équipe le fait. »

« Evidemment, nous essayons de rendre la nôtre plus efficace [la mise à jour], mais tout cela ne s’attaque pas à notre plus grande faiblesse. Ce sont juste des éléments de développement en arrière-plan qui aident la voiture à aller un peu plus vite. »

Après les deux premières courses de la saison 2024, l’équipe McLaren occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec deux points d’avance sur Mercedes.

Mercedes F1 s’attend à être en difficulté lors des prochaines manches

L’équipe Mercedes s’attend à être en difficulté lors des prochaines manches du championnat du monde après deux premiers Grands Prix difficiles à Bahreïn et à Djeddah.

Après les deux premières manches de la saison 2024, l’équipe Mercedes a inscrit 26 points et occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs, deux points derrière McLaren et déjà 61 points derrière Red Bull.

Avec la W15, Mercedes pensait avoir résolu les problèmes qui ont affecté les performances de la W14 de l’an dernier, mais force est de constater que cette monoplace 2024 n’offre pas autant de performances que prévu, notamment parce que le train arrière est toujours aussi instable, ce qui ne permet pas aux pilotes de se sentir en confiance et d’en extraire tout le potentiel. 

Interrogé après le Grand Prix d’Arabie Saoudite où il a franchi la ligne d’arrivée à la neuvième position à plus de 47 secondes du vainqueur, Lewis Hamilton ne cachait pas sa frustration et le septuple champion du monde estime que les prochaines courses seront tout aussi compliquées pour son équipe.

« Cela va être difficile lors des prochaines courses. Je pense que sur tous les circuits à grande vitesse, nous allons être désavantagés avec le package dont nous disposons actuellement. » prédit Lewis Hamilton.

« Après, nous sommes bons à basse vitesse et dans certains virages à vitesse moyenne. Nous ne sommes pas si mauvais. Ce sont vraiment les hautes vitesses où nous devons ajouter de la performance. »

« Ces prochaines courses seront délicates mais nous allons faire beaucoup d’efforts pour progresser au maximum. Je sais que tout le monde à l’usine va baisser la tête et travailler aussi dur que possible. »

Du côté du management de l’équipe, Toto Wolff admet lui aussi que les performances de la W15 ne sont pas au rendez-vous après les deux premières courses de la saison et que Mercedes va devoir se retrousser les manches pour trouver rapidement des solutions.

« Il y a tellement d’apprentissages que nous pouvons tirer de ces deux premiers week-ends de course. Nous devons baisser la tête pour analyser, comprendre et nous améliorer. » a déclaré le directeur de Mercedes après le Grand Prix d’Arabie Saoudite.

« Il est clair que nous avons beaucoup de travail à faire, mais ces jours difficiles vous rendent meilleur. Tout le monde est déterminé à améliorer la voiture et nous sommes impatients de revenir plus forts en Australie. »

La prochaine manche de la saison 2024 se dispute sur le tracé urbain de Melbourne qui est devenu depuis deux ans un circuit très rapide sur lequel les pilotes disposent de quatre zones de DRS. Après l’Australie, le Japon, la Chine et Miami sont au programme et il s’agira également de tracés rapides.

Marko conseille à Ferrari de placer immédiatement Bearman en F1

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, n’hésite pas à dire qu’il a été très impressionné par la performance d’Oliver Bearman samedi dernier au Grand Prix d’Arabie Saoudite où le Britannique a franchi la ligne d’arrivée à la septième place au volant de la Ferrari pour sa première course en Formule 1.

Helmut Marko estime que Ferrari devrait s’empresser de trouver un poste de titulaire au jeune Bearman après son excellente prestation en Arabie Saoudite, l’Autrichien suggérant même à Frederic Vasseur, le directeur de la Scuderia Ferrari, de le placer immédiatement chez Haas, l’une des écuries clientes de Maranello.

« J’ai trouvé sensationnels les débuts d’Ollie Bearman dans la Ferrari. Etre sur une piste comme Djeddah sans trop d’essais était vraiment puissant. » a déclaré Helmut Marko dans une chronique publiée sur le site Speedweek qui appartient à Red Bull.

« Parfois, il roulait presque au même niveau que Charles Leclerc. Mais que va faire Ferrari maintenant ? Ils vont payer cher Hamilton [qui rejoint l’équipe en 2025], Leclerc a un contrat à long terme, et maintenant Bearman montre un super talent. »

« Si j’étais Fred Vasseur [le directeur de Ferrari], je trouverais tout de suite à Bearman un baquet en F1 dans une autre écurie, je ne sais pas, chez Haas par exemple. »

« Bearman, mais aussi notre Liam Lawson la saison dernière [chez AlphaTauri] ou les débuts de Pedro Acosta en MotoGP, montrent à quel point les talents sont vraiment exceptionnels. »

« Bien sûr, aujourd’hui les garçons sont tous bien préparés pour progresser, mais ce n’est que si quelqu’un est vraiment bon qu’il peut atteindre de tels objectifs dès le début. »

« J’ai trouvé la façon dont Acosta a attaqué Marc Marquez [en MotoGP] incroyablement rafraichissante, tout comme la performance de Bearman en Arabie Saoudite. Nous voulons tous voir quelque chose comme ça. »

Oliver Bearman espère qu’une porte s’ouvrira en F1 pour lui en 2025

Oliver Bearman espère qu’une porte s’ouvrira pour lui en Formule 1 la saison prochaine après avoir prouvé au monde son talent au volant de la Ferrari le week-end dernier au Grand Prix d’Arabie Saoudite.

Le jeune pilote de Formule 2 Oliver Bearman – membre de la Ferrari Driver Academy – a été appelé par Ferrari à la dernière minute pour remplacer le titulaire Carlos Sainz pour le reste du week-end à Djeddah, l’Espagnol ayant été opéré en urgence pour une appendicite.

Avec seulement 60 minutes d’essais libres pour se familiariser avec la Ferrari SF-24, Bearman s’est retrouvé catapulté en qualifications où il a décroché la onzième place sur la grille de départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite à seulement 36 millièmes d’une place en Q3.

Onzième donc au départ de la course le samedi, Oliver Bearman a impressionné beaucoup de monde par sa maturité et franchira finalement la ligne d’arrivée à Djeddah à la septième place, marquant ainsi ses premiers points en Formule 1 à l’âge de 18 ans, alors qu’il n’a toujours pas marqué en F2 cette année.

Interrogé sur ses chances de pouvoir obtenir un baquet de titulaire en F1 l’an prochain après sa pige réussie réalisée au volant de la Ferrari à Djeddah, oliver Bearman a répondu : « Je ne sais pas ce que je peux faire d’autre, parce que je ne pense pas être de nouveau en F1 pour le reste de l’année. »

« C’était donc mon objectif, faire une belle performance ce week-end. Je pense que j’ai fait un travail décent, donc ça me va et c’est tout ce que je peux faire. Je peux aussi continuer à pousser en F2 et croiser les doigts, c’est tout. »

En toute logique, s’il devait débuter en Formule 1, Oliver Bearman deviendrait pilote Haas pour qui le Britannique a déjà roulé l’an dernier en essais libres et devrait en faire davantage cette année avec plusieurs séances d’essais au programme pour lui. Autre point important, l’équipe américaine a une relation très étroite avec Ferrari, qui lui fournit des moteurs, des boîtes de vitesses et d’autres composants.

« J’ai beaucoup d’essais [au programme] avec Haas cette année, donc j’ai hâte de nouer une relation et d’avoir plus de kilomètres au volant de la voiture. Evidemment, j’espère qu’une porte pourra s’ouvrir [pour 2025], ce serait vraiment fantastique. » a ajouté Bearman.

En attendant peut-être un poste de titulaire en Formule 1 l’an prochain, Oliver Bearman va devoir se concentrer sur son championnat de F2, car après les deux premières manches de la saison, le Britannique occupe la dernière place du classement (il n’a pas marqué à Bahreïn et était absent à Djeddah pour rouler en F1).

Tsunoda voit beaucoup de similitudes entre Franz Tost et Laurent Mekies

Le pilote Visa Cash App RB, Yuki Tsunoda, voit des similitudes entre le management du Français Laurent Mekies – à la tête de l’équipe depuis le début de l’année – et l’ancien Team Principal Franz Tost, qui a dirigé l’écurie depuis ses débuts en F1.

Franz Tost avait rejoint l’équipe de Faenza en tant que Team Principal lors de sa création en 2005 et a mené Toro Rosso à sa première victoire, à domicile, au Grand Prix d’Italie 2008. Après son changement de nom en Scuderia AlphaTauri, Franz Tost a de nouveau mené l’équipe à la victoire en 2020, gagnant à Monza pour la deuxième fois, avant de prendre sa retraite du sport fin 2023.

Tout au long de sa carrière, Franz Tost a toujours eu une relation très proche de ses pilotes dans les bons comme dans les mauvais moments et Yuki Tsunoda estime que Laurent Mekies ressemble beaucoup à Franz Tost à cet égard.

« Nous avons de très bonnes relations et il est déjà très utile pour améliorer notre équipe. » a déclaré Yuki Tsunoda lorsqu’on lui demande quel impact Laurent Mekies peut avoir sur l’équipe depuis son arrivée.

« Évidemment, il y a un peu de similitude entre Franz et Laurent. Ces deux-là se soucient vraiment de chaque personne dans l’équipe et je pense que les commentaires de chacun comptent et il essaie de se fondre dans tout cela et de donner la meilleure réponse possible. »

« Nous avons tout de suite eu une bonne relation et je pense que toute l’équipe va dans la bonne direction et dans la bonne humeur. Ce n’est certainement pas une tâche facile en ce moment, vous savez, de mélanger tous les gens, de s’assurer que tout le monde se sente à l’aise, car il y a beaucoup de nouvelles personnes qui arrivent. »

« Mais jusqu’à présent, d’après ce que j’ai vu dans l’équipe, tout le monde semble heureux et très, très détendu et à l’aise pour travailler ensemble. »

Lors de la première course de la saison disputée à Bahreïn, Tsunoda a failli avoir un accrochage avec son coéquipier Daniel Ricciardo en fin de course. Visiblement très frustré d’avoir dû laisser passer l’Australien sur ordre de son équipe, le Japonais a récupéré sa position dans le tour d’honneur en manquant de peu de percuter la monoplace de Ricciardo.

Lorsqu’on lui demande si Laurent Mekies a été efficace pour faire redescendre la pression en interne après ce premier incident entre coéquipiers, Tsunoda a expliqué : « Oui, il est venu directement dans ma chambre après la course. »

« Nous en avons parlé assez longtemps pour comprendre principalement le point de vue de chacun, son côté et le mien. Et oui, il m’a définitivement rendu beaucoup plus calme. Et il m’a définitivement aidé à prendre la bonne direction. »

« Je me suis senti réinitialisé et prêt à passer à autre chose. Alors oui, il est un peu comme ça, c’est un peu pareil que Franz, parce que si la même chose arrivait, Franz venait directement dans ma chambre. »

Hülkenberg assure que sa relation avec Magnussen n’a jamais été aussi bonne

L’Allemand Nico Hülkenberg assure que sa relation avec le Danois Kevin Magnussen n’a jamais été aussi bonne que depuis qu’ils sont devenus coéquipiers au sein de l’écurie Haas en 2023.

Signant son grand retour en F1 en tant que titulaire en 2023 avec l’équipe américaine Haas, Nico Hülkenberg est devenu le coéquipier de Kevin Magnussen avec qui il avait eu une léger différend dans le passé, notamment au Grand Prix de Hongrie 2017 où le Danois avait lancé un « Suck my balls » à Nico Hülkenberg qui venait alors s’expliquer avec lui à la suite d’un coup de volant qui avait envoyé sa Renault dans l’herbe.

Lorsqu’il a été annoncé en 2023 que Nico Hülkenberg allait devenir le coéquipier de Magnussen chez Haas, beaucoup estimaient que la relation entre les deux hommes allait très vite devenir toxique, notamment parce qu’ils n’ont jamais caché qu’ils n’étaient pas les plus grands amis du monde.

Interrogé le week-end dernier à Djeddah – où Kevin Magnussen a aidé Hülkenberg à terminer dans le top dix en course en faisant tampon derrière lui – pour savoir quel bilan il pouvait tirer de ces douze premiers mois aux côtés de Magnussen, Nico Hülkenberg a déclaré : « Ça été très bien, c’est plutôt positif et fluide. »

« Il n’y a pas eu de problèmes, pas de frictions ou quoi que ce soit, alors que beaucoup de gens s’attendaient à cela, peut-être à cause de l’histoire d’il y a cinq ans. »

« En fait, c’est tout le contraire. Nous sommes vraiment bien alignés, nous travaillons bien ensemble. En piste, il y a eu quelques situations l’an dernier où on ne s’attaquait pas, parce que nous savions que nous étions avec des pneus différents, des stratégies différentes et nous n’avons pas eu besoin de consignes à la radio. »

« Du côté des réglages et de ce que nous attendons de la voiture, je pense que nous sommes également alignés et travaillons dans la même direction. Donc oui, c’est très bien je dirais. »

La hache de guerre enterrée en 2022

En réalité, les deux hommes ont enterré la hache de guerre il y a de cela deux ans déjà lorsque Nico Hülkenberg a remplacé Sebastian Vettel – positif au Covid-19 – au volant de l’Aston Martin pour la première course de la saison 2022.

« Je lui ai tendu la main avec un sourire et j’ai répété ce qu’il m’avait dit [au GP de Hongrie 2017, ndlr] et c’est là que notre relation a vraiment débuté il y a douze mois. » nous confiait Hülkenberg l’an dernier.

Il est bon de souligner que depuis 2017 la situation des deux hommes a beaucoup évolué puisqu’ils sont tous les deux devenus papa.

Vasseur optimiste quant à un retour de Sainz pour le GP d’Australie

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, s’est dit « optimiste » quant à la capacité de Carlos Sainz à participer au Grand Prix d’Australie, bien que la décision finale ne sera prise qu’au dernier moment.

Le week-end dernier en Arabie Saoudite, Carlos Sainz ne semblait pas au top de sa forme dès son arrivée dans le paddock et la Scuderia Ferrari l’avait d’ailleurs autorisé à faire l’impasse sur la journée réservée aux médias le mercredi pour qu’il puisse se reposer et être en meilleure forme pour les premiers essais libres du week-end.

Le jeudi, Carlos Sainz était bien présent au volant de sa monoplace pour les essais libres du Grand Prix d’Arabie Saoudite, mais l’Espagnol ne semblait pas en meilleure forme que la veille. Il avait pourtant participé aux deux premières séances d’essais du week-end et a vécu « l’une des journées les plus difficiles de sa carrière ». 

Vendredi matin peu avant la dernière séance d’essais libres du week-end, la Scuderia Ferrari a annoncé que le médecin avait diagnostiqué une appendicite à Carlos Sainz et que l’Espagnol devait subir une intervention chirurgicale en urgence. Forfait pour le reste du week-end, l’Espagnol a donc été remplacé à la hâte par le pilote de réserve de Ferrari, le jeune Oliver Bearman.

Revenant sur le déroulement du week-end à Djeddah, Frederic Vasseur a expliqué que tout le monde était persuadé que Sainz souffrait d’un intoxication alimentaire, avant que le médecin ne diagnostique une appendicite.

« C’était une situation vraiment étrange. Au début du week-end, nous étions persuadés qu’il s’agissait d’une intoxication alimentaire. » a expliqué Vasseur.

« Il a beaucoup souffert jeudi lors des deux séances [d’essais libres] avec de la fièvre et des problèmes d’estomac et puis à la fin il était convaincu qu’il irait mieux le lendemain. »

« Le lendemain, il m’a appelé le matin pour me dire qu’il manquerait probablement les EL3 mais qu’il serait là pour les qualifications, que c’était sûr. Mais à 11h30, il était à l’hôpital, et il était clair que nous n’allions pas dans la bonne direction. »

Carlos Sainz a été opéré un urgence le vendredi matin à l’hôpital des forces armées King Fahad de Djeddah et l’Espagnol a très rapidement donné de ses nouvelles sur les réseaux sociaux en indiquant que l’opération s’était parfaitement déroulée. 

A peine 24 heures après son opération, Sainz était déjà de retour dans le paddock de Djeddah où il a pu assister à la course le samedi depuis les hospitalités Ferrari. Lorsqu’on a demandé à Vasseur combien de temps Carlos Sainz aura besoin pour revenir au top de sa forme, le Français a répondu : « Cela, je ne sais pas. Honnêtement, le fait qu’il ait pu venir aujourd’hui rejoindre l’équipe est un très bon signe et un très bon soutien pour nous. »

« Maintenant, nous allons rentrer, puis nous aurons une semaine de repos complet et nous déciderons ensuite s’il doit s’envoler pour Melbourne dans une semaine, mais je suis assez optimiste. »

Vasseur a également tenu à saluer l’acharnement de Carlos Sainz qui, malgré la douleur, a tenu à participer aux deux premières séances d’essais libres à Djeddah.

« Quand il est arrivé le jeudi matin, il ne se sentait vraiment pas bien. Mais il a dit qu’il allait essayer de faire quelques tours, et finalement il a fait la séance complète. L’après-midi, c’était exactement la même chose. »

« Pour moi, il a été incroyable parce qu’une demi-heure après la séance il était complétement détruit. Et si vous regardez les résultats des EL1 et EL2, il avait un rythme très correct. Il était même capable de faire des longs relais et ça c’est fort. »

« Désormais, nous nous concentrons sur l’avenir. Le plus important est de ne pas pousser. Il doit récupérer correctement, je ne veux pas me précipiter. C’est un adulte, il prendra la bonne décision. »

Si besoin, la Scuderia Ferrari n’hésitera pas à faire de nouveau appel à Oliver Bearman à Melbourne si jamais Carlos Sainz ne peut être présent au volant de sa monoplace. 

Après un week-end frustrant à Djeddah, Ricciardo espère rebondir en Australie

Après un week-end « frustrant » passé en Arabie Saoudite, le pilote Visa Cash App RB Daniel Ricciardo estime que son équipe a pu identifier quelques points faibles sur sa monoplace à Djeddah et l’Australien pense que la pause de quelques jours avant le Grand Prix d’Australie va permettre de les résoudre avant sa course à domicile.

 Le moins que l’on puisse dire est que Daniel Ricciardo n’a pas connu un Grand Prix d’Arabie Saoudite productif avec un arrêt au stand interminable et un tête-à-queue en course, ce qui lui a assuré une lointaine seizième place au drapeau à damier à un tour du leader.

Revenant sur son samedi compliqué dans les rues de Djeddah, Ricciardo a admis que son week-end a été difficile, mais le pilote Visa Cash App RB pense qu’il y a toutefois du positif à retenir : « C’était un week-end difficile, et la seule chose qui me rend probablement un peu optimiste, c’est que nous avons trouvé quelques petites choses. » a déclaré Ricciardo après l’arrivée de la deuxième manche de l’année.

« C’est positif, parce que c’est bien de trouver des choses [à améliorer], mais d’un autre côté ce fut un week-end pénible. Donc, c’est évidemment frustrant, et la course était difficile. »

« Je pense qu’en arrivant ici nous savions que ce serait difficile. Nous avons eu aussi un arrêt au stand très lent, et à quelques tours de la fin, j’ai mangé un peu trop le vibreur au virage 1 et j’ai fait un tête-à-queue. »

« Cela résume en quelque sorte le week-end. Mais bon, nous avons une semaine de congé maintenant avant Melbourne où je pense que nous serons meilleurs. Je sais que nous allons résoudre nos problèmes et que nous aurons une meilleure performance. »

Depuis le début de la saison, Daniel Ricciardo n’a pas marqué le moindre point en deux courses, mais l’Australien sait que la campagne 2024 est longue et que tout peut changer rapidement en Formule 1 : « Le début de l’année a été lent, mais ça ne fait que deux courses et je sais à quelle vitesse les choses peuvent changer. »

« Comme je l’ai dit, il ne faut pas trop se creuser la tête maintenant, c’était juste un week-end frustrant. Mais je pense que c’est assez clair pour nous, nous devons encore peaufiner la voiture et nous assurer de bien faire à Melbourne. »

F1 Manager 2024 disponible cet été sur console et PC

Le dernier jeu de gestion de Formule 1 sous licence officielle de Frontier Developments, F1 Manager 2024, sera lancé numériquement cet été sur PC, PlayStation 5, PlayStation 4, Xbox Series et Xbox One.

Dans cette troisième version du célèbre jeu de gestion, les fans définiront leurs histoires sportives en tant que directeur d’équipe en F1; choisissant de tracer leur propre chemin au cours de la saison 2024 et au-delà avec le nouveau mode « Créer une équipe » ou de diriger une équipe officielle de Formule 1 en mode « Carrière ». Les fans pourront également revivre et redéfinir l’action dans le nouveau mode « Race Replay », où ils seront mis au défi d’améliorer les résultats réels de la course.

Pour la toute première fois dans l’histoire de la franchise, les fans auront également la possibilité de créer et de mener leur propre équipe personnalisée à la victoire, construisant ainsi un héritage aux côtés des plus grands noms du sport alors qu’ils orchestrent leur ascension vers la plus haute marche du podium.

En personnalisant les éléments de leur équipe, les joueurs peuvent gérer leur créativité pour donner vie aux créations de leurs rêves, tout en négociant des opportunités de parrainage pour garantir un flux constant de revenus pour alimenter leur ambition. Ils pourront aussi identifier les talents prometteurs pour gravir les échelons de la grille ou sélectionner les plus grandes stars du sport à la recherche d’un succès immédiat, le choix leur appartient. 

La manière dont les chefs d’équipe géreront leur développement hors piste, en concevant de nouvelles améliorations de voitures et en favorisant l’innovation dans la poursuite de performances immédiates ou en investissant dans un siège social avancé pour créer un héritage et attirer l’envie des rivaux sera essentielle au succès durable de leur équipe.

F1 Manager 2024 introduit également un nouveau système de mentalité pour les pilotes et le personnel, mettant en avant les personnalités et les exigences individuelles. Cependant, en Formule 1, chaque équipe s’efforce d’être celle qui remporte les trophées et les équipes rivales constitueront une menace constante d’année en année, avec une IA améliorée réduisant l’écart entre les joueurs et leurs concurrents sur et hors piste, tandis que la menace sous-jacente de débauchage des pilotes et du personnel signifie qu’un bouleversement du paddock n’est jamais loin…

Le jeu F1 Manager 2024 sera lancé à l’été 2024 sur PC, PlayStation5, Xbox Series X|S, PlayStation4 et Xbox One au prix public conseillé de 34,99 €. 

Stake F1 doit résoudre son problème d’arrêt au stand avant Melbourne

Valtteri Bottas espère que son équipe va réussir à résoudre avant le Grand Prix d’Australie son problème d’arrêt au stand qui a couté aux deux pilotes beaucoup de temps à Bahreïn et en Arabie Saoudite.

Lors de la première manche de la saison disputée à Bahreïn, Valtteri Bottas est resté bloqué sur son emplacement dans la voie des stands plus de 50 secondes en raison d’un problème avec un écrou de roue sur sa monoplace lors du changement de pneus, ce qui a complétement ruiné la course du Finlandais qui a été classé avant dernier avec un tour de retard.

Lors de la deuxième course de la saison qui s’est disputée le week-end dernier en Arabie Saoudite, le même problème a été constaté sur la monoplace de Guanyu Zhou lors de son arrêt au stand. Le Chinois terminera bon dernier de l’épreuve.

Dans ce contexte – et alors que l’écurie Stake n’a pas marqué le moindre point en deux courses – Bottas estime que la pause de quelques jours avant le Grand Prix d’Australie devrait permettre à son équipe de résoudre le problème d’arrêt au stand afin que cela ne se reproduise plus à l’avenir.

« Nous avons au moins deux semaines pour essayer de résoudre le problème d’arrêt au stand que nous avons. » a déclaré Valtteri Bottas après le Grand Prix d’Arabie Saoudite.

« Je pense qu’il s’agissait du même problème avec la voiture de Zhou avec le filetage. C’est donc quelque chose que nous devons impérativement résoudre car même si nous rendons la voiture plus rapide, si nous avons de longs arrêts, ce n’est pas l’idéal. »

Pas une erreur humaine 

Le représentant de l’équipe Stake, Alessandro Alunni Bravi, a expliqué après l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite qu’il ne s’agissait pas d’une erreur humaine : « C’était similaire à celui de la semaine dernière à Bahreïn, ce n’est pas la faute d’un de nos mécaniciens mais quelque chose qui nécessite une enquête approfondie. » a déclaré l’Italien.

« Ce revers a placé Zhou en queue de peloton, mais il a persisté, affichant un bon rythme sur les pneus tendres. Dans un milieu de terrain très compétitif, nous ne pouvons nous permettre aucun problème mineur et devons extraire 100 % de notre performance. » a-t-il ajouté.

Felipe Massa attaque la F1, la FIA et Bernie Ecclestone en justice

L’ancien pilote Ferrari, Felipe Massa, a intenté une action devant la Haute Cour de Londres contre la Formule 1, l’ancien chef commercial Bernie Ecclestone et la FIA, le Brésilien demandant la reconnaissance du titre de champion du monde 2008 ainsi qu’une compensation financière.

En 2008, Felipe Massa a perdu le titre de champion du monde de F1 pour un point face au Britannique Lewis Hamilton, mais l’ancien pilote Ferrari estime avoir été floué par la F1 et la FIA, affirmant qu’il a été victime d’un complot qui lui aurait coûté le championnat cette année-là.

Selon ses avocats, Felipe Massa a été victime d’un complot en 2008 lorsqu’il menait le Grand Prix de Singapour et que son compatriote Nelson Piquet – qui roulait alors pour Renault – a délibérément envoyé sa monoplace contre un mur au 14e tour de course. Cet incident a déclenché l’entrée en piste d’une voiture de sécurité et a directement profité au coéquipier de Piquet, l’Espagnol Fernando Alonso, qui a ensuite remporté la course.

Felipe Massa pour sa part n’a marqué aucun point lors de cette course après un arrêt au stand raté, tandis qu’en fin de saison, le pilote McLaren Lewis Hamilton a battu Felipe Massa d’un seul point au championnat du monde 2008.

Un an plus tard, Nelson Piquet a révélé aux médias qu’on lui avait demandé en interne d’envoyer sa monoplace contre un mur lors du GP de Singapour 2008 pour favoriser son coéquipier Fernando Alonso, le Brésilien déclenchant ainsi le fameux scandale du  « crashgate » et qui a valu à l’ancien patron de Renault, Flavio Briatore, d’être banni du sport.

Pour ne rien arranger, l’ancien patron de la Formule 1, Bernie Ecclestone, a déclaré que lui et l’ancien président de la FIA, Max Mosley, étaient au courant à l’époque que Nelson Piquet s’était délibérément crashé à Singapour, mais qu’ils n’avaient pas agi.

Dans ce contexte, Felipe Massa souhaite donc obtenir réparation et a mandaté des avocats en Grande-Bretagne, au Brésil, aux Etats-Unis, en Suisse et en France pour que justice soit faite….quinze ans après la saison 2008.

En 2023, les avocats de Felipe Massa ont octroyé un délai supplémentaire à la Formule 1 et à la Fédération internationale de l’automobile (FIA) pour répondre aux menaces de poursuites judiciaires concernant le championnat du monde 2008, le délai initial ayant été rallongé jusqu’au 15 novembre afin de permettre à la F1 et à la FIA de terminer une enquête interne.

Désormais, le temps est venu pour Massa d’entamer des poursuites judiciaires pour obtenir gain de cause et le Brésilien attaque donc en justice la Formule 1, Bernie Ecclestone et la FIA, le Brésilien demandant la reconnaissance du titre de champion du monde 2008 ainsi qu’une compensation financière pour des pertes financières présumées.

Dans un document fourni par les représentants de Felipe Massa, la perte financière présumée est estimée à 82 millions de dollars plus les intérêts. Cette somme correspondrait à la perte du titre pour un seul point et prend également en compte la différence de salaire pour le reste de sa carrière, ainsi qu’un bonus de 1,7 million de livres qu’il aurait reçu de Ferrari.

« J’ai toujours dit que je me battrais jusqu’au bout. Comme la FIA et la FOM ont décidé de ne rien faire, nous chercherons à corriger cette injustice historique devant les tribunaux. » a déclaré Felipe Massa.

« L’affaire est désormais entre les mains des avocats et ils sont pleinement autorisés à faire tout ce qui est nécéssaire pour que justice soit rendue pour le sport. »

Désormais, le clan Massa est lancé dans une très, très longue bataille contre la F1, la FIA et Bernie Ecclestone pour tenter d’obtenir gain de cause.