Vowles rappelle qu’il faudra du temps à Williams pour gravir les échelons

James Vowles, le Team Principal de Williams, a de nouveau insisté sur le fait qu’il faudra du temps à son équipe avant d’arriver à gravir les échelons et revenir à l’avant du peloton en Formule 1.

Désormais à la tête de l’écurie Williams depuis plus d’un an, James Vowles a réussi à guider l’équipe de Grove vers la septième place au championnat du monde des constructeurs en 2023, mais malgré cette belle progression, Vowles a insisté sur le fait que son approche et celle de son équipe est axée sur le moyen et le long terme, l’objectif final étant de ramener Williams au niveau qu’elle occupait dans les années 80 et 90.

Pour réussir à atteindre un tel objectif, James Vowles rappelle qu’il faudra du temps, beaucoup de temps même, puisque le Britannique estime que d’importants changements en interne sont indispensables pour faire avancer l’équipe.

« Le changement qui se produira ne se fera pas dans 12, 24 ou 36 mois, il faudra des années et des années pour découvrir là où nous sommes forts et où nous ne le sommes pas. » a reconnu James Vowles lors d’un entretien avec le site de la Formule 1.

« Il s’agit d’extraire tous les éléments qui ne sont pas solides dans l’organisation, qui sont pour la plupart des infrastructures vieilles de 20 ans, et il faut du temps pour les remplacer. Ces machines ne sont pas disponibles dans le commerce, elles sont fabriquées sur mesure pour nos besoins et nos exigences. Cela inclut des solutions logicielles et matérielles. »

« Donc, le temps sera toujours votre ami. Cependant, si je regarde où nous en étions il y a 12 mois…et c’est quelque chose que je demande fréquemment à l’organisation de faire : ‘regardez en arrière et rappelez vous où vous étiez il y a douze mois, puis regardez avec fierté où vous en êtes aujourd’hui’, car c’est un énorme changement en si peu de temps. »

« Nous aspirons à gravir les échelons, mais c’est un voyage que nous entreprenons et qui prendra beaucoup de temps, mais c’est un voyage passionnant. »

Le Britannique a insisté sur le fait que son équipe – qui a terminé septième au championnat du monde en 2023 – vise mieux dans les années à venir, et 2024 et 2025 ne seront que des années de transition avant d’arriver à atteindre l’objectif qui est de revenir au sommet : « Nous avons pris des risques. » a-t-il ajouté.

« Nous avons terminé septième au championnat [en 2023], mais la dernière course aurait pu se dérouler autrement et nous aurions pu être huitièmes. Il y a eu des moments, sans aucun doute, lors des dernières courses de l’année dernière, où je me suis dit : ‘Cela va être terriblement serré’. »

« Mais la bonne décision a été prise car nous avons finalement terminé septièmes, le meilleur que nous aurions pu faire l’année dernière…certes de justesse, mais nous y sommes arrivés. Je n’ai donc aucun doute sur la décision que nous avons prise, mais même si nous avions terminé huitièmes, je n’en débattrais toujours pas. »

« Mais il ne s’agit pas que d’une année, et d’ailleurs, il ne s’agit pas non plus de 2024 ou de 2025, et je ne veut pas paraitre défaitiste, cela montre plutôt à tout le monde que nous aspirons à continuer à gravir les échelons. Nous sommes prêts à sacrifier les années en cours pour y parvenir. »

« Il s’agit d’un changement de philosophie important et c’est un changement de philosophie difficile, mais je suis convaincu que c’est le bon. Nous ne sommes pas ici pour nous battre pour la septième ou la huitième place, ni d’ailleurs pour la cinquième place, nous sommes ici pour commencer à nous battre pour de vraies positions. »

« Si nous voulons faire cela, nous devons accepter que nous allons détruire les infrastructures, briser les systèmes, nous réaménager et ne rien laisser au hasard. C’est difficile pour les organisations, mais c’est la voie sur laquelle nous sommes. »

Avant le Grand Prix d’Australie 2024 programmé du 22 au 24 mars, l’équipe Williams n’a pas encore ouvert son compteur de points au championnat du monde.

Programme et horaires du Grand Prix F1 d’Australie 2024

Voici les horaires et le programme du Grand Prix F1 d’Australie 2024, troisième manche du championnat du monde de Formule 1 qui se dispute ce week-end du 22 au 24 mars sur le tracé urbain de l’Albert Park à Melbourne dans l’état du Victoria.

Contrairement aux deux premières courses de la saison 2024 qui étaient exceptionnellement programmées un samedi en raison du Ramadan, le programme du Grand Prix d’Australie est plus « classique » avec deux séances d’essais libres programmées le vendredi, des qualifications le samedi et le départ de la course le dimanche.

Attention toutefois au décalage horaire de dix heures avec la France, il vous faudra donc vous lever tôt (ou bien vous coucher très tard) si vous êtes basés en Europe pour suivre les séances tout au long du week-end à Melbourne.

Les premiers essais libres du Grand Prix d’Australie 2024 [EL1] sont programmés le vendredi 22 mars à 02h30 du matin (heure de Paris), tandis que la deuxième séance d’essais libres [EL2] est programmée le même jour à 06h00 du matin (heure de Paris).

Le samedi 23 mars, les pilotes participeront à la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Australie [EL3] à 02h30 du matin (heure de Paris), alors que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ de cette troisième manche de la saison est programmée à 06h00 du matin (heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix d’Australie 2024 sera donné ce dimanche 24 mars à 05h00 du matin (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 58 tours de course sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 22 mars pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix d’Australie en direct sur notre Live Center accessible ici.

Programme GP d’Australie 2024 (heure de Paris)

Vendredi 22 mars : les EL1 à 02h30/EL2 à 06h00

Samedi 23 mars : les EL3 02h30/Qualifications à 06h00

Dimanche 24 mars : le départ du GP d’Australie à 05h00

Newey explique l’absence d’une Red Bull RB17 en F1

Adrian Newey, le chef du département technique de l’équipe Red Bull, a révélé les raisons pour lesquelles Red Bull n’a jamais développé une RB17 en Formule 1, l’écurie de Milton Keynes ayant décidé de passer directement de la RB16 de la saison 2020 à la RB16B l’année suivante.

Depuis ses débuts en Formule 1 en 2005, l’écurie Red Bull a toujours suivi le même processus de dénomination de ses monoplaces avec d’abord les deux lettres de Red Bull [RB] puis un numéro de châssis – la première étant la RB1 jusqu’à la RB20 en 2024.

Cependant, cette séquence a été interrompue en 2021 lorsque la RB16 de l’année précédente est devenue la RB16B en raison du retard de l’introduction des nouvelles règlementations techniques en Formule 1, et lorsque ces dernières ont finalement été introduites en 2022, l’écurie de Milton Keynes est passée directement à la RB18.

« Nous avons dû piloter la voiture de 2020 sous une forme modifiée pour 2021, donc la RB17 en tant que voiture de Formule 1 n’a jamais été construite, car lorsque nous avons fait la voiture 2022, elle a été baptisée RB18. Donc, le 17 est toujours un numéro manquant. » a expliqué Newey dans le podcast Talking Bulls.

RB17 réservé pour une hypercar Red Bull

Le 17 n’ayant donc jamais été utilisé en F1, Red Bull a permis à Red Bull Advanced Technologies – la branche d’ingénierie hautes performances de Red Bull Racing Group – d’utiliser ce chiffre pour nommer la future hypercar qui devrait voir le jour l’an prochain.

Créée par Adrian Newey, la RB17 est une hypercar à deux places optimisée pour une expérience de conduite sur piste. Seulement 50 exemplaires de cette RB17 seront fabriqués au Red Bull Technology Campus à Milton Keynes, la production devant commencer en 2025.

Propulsée par un moteur hybride V8 développant plus de 1 100 ch, la RB17 sera également dotée de l’ensemble à effet de sol le plus avancé disponible dans une voiture de série. Les détails techniques complets de la RB17 seront d’ailleurs publiés en temps voulu.

« A partir du moment où j’ai fait le premier croquis [de l’hypercar], et lorsque les gars d’Advanced Technologies ont eu le projet et ont commencé à faire leur travail, chronologiquement, cela s’accordait parfaitement, donc cela semblait logique [de l’appeler RB17]. Cela me semblait juste de combler cette lacune. » a ajouté Newey.

Adrian Newey a indiqué que la RB17 – sur laquelle il travaille parallèlement à ses fonctions de directeur technique en Formule 1 – devrait être testée sur le banc d’essais tout au long de l’année 2024, avant de prendre la piste pour la toute première fois en 2025, puis d’être fabriquée pour de riches clients pour 2026.

En Australie, Stake F1 veut « inverser la tendance » avec des améliorations

Après les deux premières courses de la saison 2024, l’équipe Stake F1 n’a toujours pas marqué le moindre point au championnat du monde et compte bien inverser la tendance ce week-end au Grand Prix d’Australie où des améliorations seront introduites sur la C44.

Si la C44 est loin d’offrir les performances espérées sur l’exercice du tour rapide en qualifications, le rythme de course en revanche permet aux deux pilotes de se battre dans la zone des points comme ce fut le cas pour Guanyu Zhou en Arabie Saoudite. Cependant, l’équipe basée à Hinwil sait que ce n’est pas suffisant car le peloton est incroyablement serré cette année en Formule 1.

Dans ce contexte, l’équipe Stake va introduire dès ce week-end à Melbourne quelques « améliorations » sur sa monoplace, ce qui devrait permettre aux pilotes d’extraire plus de performance durant la séance de qualifications, le point faible de la C44 : « Nous nous dirigeons vers Melbourne motivés pour inverser rapidement la tendance après un week-end difficile en Arabie Saoudite. » déclare Alessandro Alunni Bravi, représentant de l’écurie Stake.

« De retour à Hinwil après Djeddah, nous nous sommes regroupés et avons repris le travail pour analyser ce qui n’avait pas fonctionné pour nous jusqu’à présent et comment nous améliorer à partir de là. »

« Le point positif que nous avons ramené du double programme au Moyen-Orient est que notre voiture est capable d’offrir un rythme de course solide. »

« Nous visons également à améliorer notre rythme sur un seul tour, pour nous permettre de revendiquer des places plus élevées sur la grille – et les améliorations que nous apportons en Australie sont destinées à nous aider dans cette quête. »

« Nous avons vu à quel point le peloton était serré lors des deux premières courses et nous sommes conscients que nous devons extraire 100 % de notre performance pour bien faire. Nous sommes prêts à participer au match et sommes prêts à tout donner. »

L’équipe Stake n’a pas souhaité entrer dans les détails concernant ces nouvelles pièces introduites ce week-end en Australie et il faudra donc attendre les premiers essais libres ce vendredi pour les découvrir.

Famin admet un début de saison plus difficile que prévu pour Alpine F1

Bien que très transparent dès les essais hivernaux en indiquant qu’Alpine ne débutait pas la saison 2024 de la meilleure des façons, le Team Principal de l’équipe, Bruno Famin, admet après les deux premières courses de l’année que le début de campagne est finalement encore « plus difficile » que prévu.

Lors des deux premières manches de la saison disputées à Bahreïn et en Arabie Saoudite, l’équipe Alpine a particulièrement souffert sur ces deux tracés et les pilotes n’ont jamais été en mesure de passer le stade de la Q1 en qualifications, ni de se battre pour des points en course.

De toute évidence, l’A524 est une monoplace mal née et Alpine n’a pas d’autre choix que de développer rapidement des améliorations techniques pour faire évoluer cette base et permettre à Pierre Gasly et Esteban Ocon d’avoir entre les mains une F1 plus performante.

« Cela a été un début de saison difficile. Et en fait, cela a été plus difficile que ce à quoi nous nous attendions. » nous confie Bruno Famin à la veille du Grand Prix d’Australie, troisième manche du championnat du monde 2024.

« Nous devons continuer à progresser et à améliorer notre compréhension pour savoir pourquoi nous manquons de performances et, en fin de compte, comment nous pouvons améliorer le package. »

« De toute évidence, nous avons des problèmes à résoudre rapidement et à ce titre c’était génial d’avoir les deux pilotes à Enstone la semaine dernière. »

« Parallèlement à leurs tâches sur le simulateur en préparation des deux courses suivantes, les deux pilotes ont passé du temps avec l’équipe pour donner leur avis et leur ressenti au volant et donner des indications sur la façon de gérer la situation actuelle. »

« Tout le monde travaille dur et cela continuera sans aucun doute pour que nous puissions améliorer notre position. » a ajouté Bruno Famin.

Selon nos informations, les premières améliorations techniques devraient être introduites à partir du Grand Prix du Japon sur l’A524, soit la course programmée après le Grand Prix d’Australie.

Pierre Gasly investit dans le club de football du FC Versailles

Le pilote Alpine Pierre Gasly – grand fan de football- est devenu co-actionnaire du club de football FC Versailles situé dans les Yvelines (département 78).

La décision de Pierre Gasly d’investir dans le FC Versailles atteste de « son désir de s’engager dans un projet de développement du club sur le long terme et de contribuer à sa réussite » selon le communiqué officiel. En tant que sportif de haut niveau, Gasly devrait apporter tout son savoir en termes de performance sportive, alors que sa visibilité en France et à l’international avec la Formule 1 renforcera très certainement le rayonnement du club.

« Pierre apporte une complémentarité forte à Fabien et moi-même. Je suis convaincu que notre collaboration sera fructueuse. » a déclaré Alexandre Mulliez, Président et co-actionnaire du FC Versailles.

« En tant qu’admirateur de longue date de la F1, je mesure la chance d’avoir Pierre à nos côtés pour atteindre tous nos objectifs. »

Ayant toujours souhaité s’impliquer d’une manière ou d’une autre dans le football, Pierre Gasly réalise ainsi un rêve en devenant co-actionnaire du FC Versailles : « Je suis ravi de m’engager avec le FC Versailles car j’ai toujours voulu m’impliquer dans le football professionnel. » a déclaré Pierre Gasly.

« Avec Alexandre & Fabien [les deux autres actionnaires], nous partageons des valeurs, une ambition et un esprit de compétition aiguisé qui vont nous permettre de faire évoluer positivement le club. C’est le début d’une très belle histoire. Allez Versailles ! »

Aucune précision n’a été apportée sur le montant investi par le pilote Alpine dans le FC Versailles qui évolue actuellement dans le championnat national.

Mercedes cherche à rendre sa F1 plus stable avant le GP d’Australie

L’équipe Mercedes travaille d’arrache pied pour essayer de comprendre ce qui ne va pas avec la W15 avant la troisième manche de la saison 2024 programmé du 22 au 24 mars en Australie.

Après les deux premières manches de l’année, l’équipe Mercedes semble toujours en difficulté par rapport à ses concurrents avec une W15 au train arrière capricieux et qui ne donne pas la confiance nécessaire aux deux pilotes. 

Lors de la dernière course disputée sur le très rapide circuit de Djeddah en Arabie Saoudite, Lewis Hamilton et George Russell n’ont pas caché qu’ils n’arrivaient pas à extraire tout le potentiel de leur machine en raison de ce train arrière baladeur, et alors que les murs sont extrêmement proches de la piste à Djeddah.

Après le Grand Prix d’Arabie Saoudite où George Russell a franchi la ligne d’arrivée sixième et Lewis Hamilton neuvième, l’équipe du constructeur allemand s’est lancée dans un vaste chantier d’analyse des données pour faire en sorte de trouver des solutions avant le Grand Prix d’Australie qui se dispute sur un tracé de Melbourne tout aussi rapide que celui visité précédemment.

« Il y a certainement des données que nous pouvons récupérer de Djeddah, mais nous examinons aussi les données de la course à Bahreïn, ainsi que des essais [hivernaux] de Bahreïn. A partir de là, nous proposerons un plan sur la façon dont nous abordons les essais libres à Melbourne. » explique Andrew Shovlin, directeur de l’ingénierie chez Mercedes.

« Mais cela ne se base pas uniquement sur ce que nous avons pu faire à Djeddah. Il y a beaucoup de travail en cours au sein du département aérodynamique et du département de la dynamique des véhicules. »

« Nous essayons de faire des expériences qui, espérons le, nous donneront une direction favorable pour la performance. L’équilibre n’était pas génial [à Djeddah] et dans ces virages très rapides, les murs ne sont pas particulièrement loin. »

« Donc, le pilote veut beaucoup de confiance, et bien souvent, nous avions tendance à survirer lorsque [la voiture] était en appui sur les pneus. Vous pouvez facilement imaginer à quel point c’est déstabilisant pour le pilote et c’est désormais un facteur pendant les qualifications et la course. »

« En qualifications, nous souffrions aussi d’un peu de rebonds, bien que ce soit moins un problème en course parce qu’il y a plus de carburant dans la voiture, donc vous roulez un peu plus lentement. Mais cela a semblé se calmer et ce n’était pas vraiment un problème. »

« Le plus important, c’est que nous n’avions pas assez d’adhérence là-bas [à Djeddah]. C’est donc l’une des choses sur lesquelles nous travaillons dur cette semaine parce que Melbourne a des virages de nature similaire. »

« Nous faisons donc beaucoup de travail pour essayer de comprendre pourquoi nous ne semblons pas avoir autant de grip que certains de nos proches concurrents. »

Avant le Grand Prix d’Australie, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec deux points de retard sur McLaren.

Laurent Mekies veut voir Tsunoda « franchir la prochaine étape » en 2024

Laurent Mekies, le Team Principal de l’équipe Visa Cash App RB, admet que l’écurie basée à Faenza en Italie (et qui déménagera prochainement au Royaume-Uni) espère que le Japonais Yuki Tsunoda sera en mesure de franchir une étape cette saison en Formule 1.

Yuki Tsunoda a débuté cette année sa quatrième saison en Formule 1, après avoir fait ses débuts en catégorie reine avec AlphaTauri (devenue Visa Cash App RB) en 2021, le Japonais ayant été largement soutenu par le constructeur Honda qui fournit ses moteurs à Red Bull et VCARB.

Cette année, Tsunoda fait de nouveau équipe avec l’expérimenté Daniel Ricciardo et Laurent Mekies admet que VCARB attend désormais que le pilote japonais franchisse une étape en termes de performance, alors que le marché des pilotes devrait être largement secoué en fin d’année avec plusieurs baquets disponibles sur la grille.

« C’est fantastique dans la façon dont nous évaluons Yuki, parce que nous essayons de le faire grandir. » a expliqué Laurent Mekies dans le podcast Beyond The Grid.

« Avec Daniel [Ricciardo] à ses côtés, nous avons un point de référence fantastique et, par conséquent, pour nous, c’est aussi bien d’avoir cette expérience et la vitesse de Daniel, tout comme nous avons la vitesse brute et la jeunesse de Yuki. »

« Ce que nous attendons de Yuki, c’est qu’il franchisse la prochaine étape comme l’ont fait les meilleurs [de la grille]. Ils arrivent et comprennent les pneus, ils sont capables d’aller plus vite dans des situations données. »

« Leurs sentiments dans la voiture, la façon dont ils relient ce qu’ils ressentent dans la voiture avec ce qu’ils échangent avec les ingénieurs, la profondeur de la relation qu’ils peuvent construire avec l’équipe… »

« Si vous disposez des capacités nécessaires, votre compréhension de la voiture augmente. Si vous avez la capacité de l’utiliser lorsque vous pilotez, vous irez plus vite. Yuki augmente cette capacité année après année et c’est pourquoi il y a encore plus de rythme à venir. »

« Il surprend le monde de la F1 chaque année. Il en est à sa quatrième année. Va-t-il continuer à nous surprendre ? C’est LA question à laquelle nous devons répondre. »

Pour rappel, l’objectif de Yuki Tsunoda est toujours de rejoindre l’écurie mère de Visa Cash App RB, l’équipe Red Bull Racing.

Le pneu C5 utilisé pour la première fois cette année par les équipes à Melbourne

Bien qu’inchangé par rapport à 2023, le composé C5 (le plus Tendre de la gamme Pirelli) pourrait être une grande inconnue pour les équipes et les pilotes ce week-end en Australie où ce pneumatique fera ses débuts officiels en championnat du monde cette saison.

Depuis le début de la saison 2024, le pneumatique C5 n’a pas encore été utilisé par les équipes, que ce soit à Bahreïn ou à Djeddah. Il fera donc ses grands débuts ce week-end au Grand Prix d’Australie sur le tracé urbain de Melbourne et pourrait donc ajouter une véritable inconnue pour les équipes car ce composé n’a quasiment jamais été utilisé depuis le début de l’année, y compris durant les essais hivernaux de trois jours qui se sont disputés à Sakhir.

En effet, ce pneumatique C5 n’étant pas adapté à la piste très abrasive de Sakhir, les pilotes n’ont parcouru que 140 kilomètres au total avec cette gomme lors des essais hivernaux, avec un seul vrai run réalisé par Lewis Hamilton puis de nombreux tours de sortie et de rentrée réalisés par les pilotes Williams.

Il faut ajouter que seules deux autres équipes (Ferrari et Stake F1) avaient sélectionné ce composé inadapté à l’asphalte de Bahreïn. Cela ajoute donc une inconnue supplémentaire, quoique relative, en vue du Grand Prix d’Australie de ce week-end.

Bien que les équipes ne disposent que de très peu de données sur ce pneumatique C5 cette saison, le composé est exactement le même qu’en 2023, ce qui veut dire que des données antérieures existent et seront donc utilisées par les écuries à Melbourne.

Autre point important, la forme de la piste de l’Albert Park de Melbourne n’exerce pas de contraintes particulièrement élevées sur les pneus et la dégradation est un facteur davantage déterminé par l’usure que par des causes thermiques en Australie.

Les données Pirelli pour le GP d’Australie

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Esteban Ocon a entamé des discussions concernant son avenir en F1

Esteban Ocon sait que la saison 2024 est encore plus importante que les autres pour lui, notamment parce que le Français a débuté sa dernière année de contrat avec Alpine et qu’un baquet chez Mercedes – avec qui il a des liens très forts – est en jeu pour la saison prochaine.

L’annonce du départ de Lewis Hamilton de Mercedes à la fin de cette saison 2024 pour rejoindre la Scuderia Ferrari à partir de 2025 a considérablement chamboulé le marché des transferts et l’équipe Mercedes doit désormais trouver un remplaçant à Lewis Hamilton.

Plusieurs noms circulent depuis quelques semaines dont celui d’Esteban Ocon qui est lié à Mercedes depuis quelques années maintenant, le Français ayant passé la saison 2019 en tant que pilote de réserve de l’équipe, alors que Toto Wolff, directeur de Mercedes, gère la carrière d’Ocon.

Bien qu’il reste totalement concentré sur son travail avec Alpine en 2024, Esteban Ocon doit évidemment penser à l’avenir et a donc déjà entamé des discussions, très certainement avec Mercedes, mais peut-être avec d’autres équipes également.

Lorsqu’on lui demande si 2024 est l’une des années les plus importantes de sa carrière, le Normand a répondu : « Chaque année est importante en Formule 1, c’est une réponse politique, mais c’est la réalité. »

« On doit toujours être aussi bon que lors de la dernière course, c’est ce qu’on dit en Formule 1. » a déclaré Ocon dans le podcast High Performance.

« Mais oui, c’est une année importante dans ma carrière, c’est sûr, et je veux faire de mon mieux, je ne veux pas avoir de regrets à la fin de l’année. »

« Cela va être beaucoup de travail, et en dehors de la piste, il va y avoir des discussions évidemment parce que je suis dans ma dernière année de contrat. J’ai déjà des discussions, les choses ont déjà commencé, mais c’est pour tout le monde pareil. »

A propos de ces discussions, le Français estime être dans une bien meilleure position qu’en 2019 puisqu’il a gagné un Grand Prix de Formule 1 depuis, a signé des podiums et bénéficie d’une bien plus grande expérience avec 135 Grands Prix disputés en F1 depuis le début de sa carrière. 

« Je ne suis pas un grand fan de ces discussions, mais je suis arrivé à un moment différent par rapport à 2019. J’en sais beaucoup plus sur ce sport, j’ai disputé beaucoup plus de courses, je suis un vainqueur de course [en Hongrie en 2021], je suis monté sur le podium [à trois reprises]. » a ajouté Esteban Ocon.

« Il y a plus d’arguments qui jouent en ma faveur, mais le plus important est le travail que vous faites sur la piste, et j’y crois. Je pense que le côté politique est secondaire et j’espère que ça le restera. »

Après les deux premières courses de la saison 2024, Esteban Ocon n’a pas encore marqué le moindre point au championnat du monde.

GP de Belgique : des fans de F1 victimes d’une tentative de phishing

Le site officiel du Grand Prix de Belgique a été victime d’un piratage d’une ampleur assez importante ces derniers jours, des Hackers ayant réussi à pirater des données – notamment des adresses e-mail – et ont ensuite envoyé des courriels à de nombreuses personnes dans le but de leur soutirer des données bancaires.

Certains utilisateurs du site internet du Grand Prix de Belgique ont en effet reçu un faux coupon de 50 euros à faire valoir sur le site lié à la Formule 1, il s’agit d’une escroquerie et vous ne devez en aucun cas cliquer sur ce lien où il est ensuite demandé des données bancaires, notamment des informations concernant la carte de crédit.

Vanessa Maes, directrice générale de Spa Grand Prix, a confirmé cette information à la RTBF et incite les utilisateurs à faire preuve de la plus grande vigilance : « Il nous revient depuis ce matin qu’est envoyé un mail frauduleux invitant à cliquer sur un lien prétendument destiné à permettre de recevoir un coupon de 50 euros. » 

« Il s’agit d’une tentative de phishing. Nous déconseillons vivement de cliquer sur ce lien. » insiste Vanessa Maes.

« De manière générale, nous invitons par ailleurs nos clients à la plus extrême prudence lorsque leurs coordonnées personnelles (notamment bancaires) leur sont demandées. »

« En toutes hypothèses, Spa GP ne sollicite jamais d’informations confidentielles par mail afin d’obtenir un cadeau quel qu’il soit. »

Le Grand Prix de Belgique 2024 est programmé du 26 au 28 juillet sur le circuit de Spa Francorchamps. Des billets sont encore disponibles sur le site officiel à cette adresse.

Nico Hülkenberg sur Komatsu : « Il fait du très bon travail »

Nico Hülkenberg estime que le nouveau Team Principal de l’équipe Haas, Ayao Komatsu, fait « du très bon travail » jusqu’à présent, alors que le Japonais a débuté dans son nouveau rôle il y a de cela quelques semaines à peine.

Juste avant le début de la saison 2024, l’écurie Haas a pris la décision de ne pas renouveler le contrat de son emblématique Team Principal en poste depuis 2016, l’Italien Guenther Steiner. Remercié après presque dix années à la tête de l’équipe Haas, Steiner a été remplacé avec effet immédiat par le Japonais Ayao Komatsu – promu de son poste de directeur de l’ingénierie qu’il occupait depuis 2016.

Avec plus de 20 ans d’expérience en Formule 1, tant en ingénierie qu’en gestion, le diplômé en ingénierie japonais de 47 ans a débuté sa carrière dans le sport automobile chez British American Racing avant de travailler longtemps chez Renault.

Lorsqu’on a demandé à Nico Hülkenberg ce qu’il pensait de son nouveau Team Principal, l’Allemand a répondu que Komatsu a réussi à s’adapter très rapidement : « Oui, évidemment, il n’a pas eu besoin de s’installer ou d’apprendre à connaître l’équipe, mais je pense qu’il s’est bien adapté à son nouveau poste. » nous confie Hülkenberg à propos de Komatsu.

« Il a été jeté dans de l’eau froide, c’est certain. De toute évidence, il a beaucoup de nouvelles responsabilités et plusieurs choses qu’il doit faire maintenant sont nouvelles pour lui. »

« Mais jusqu’à présent, je pense qu’il fait du très bon travail en prenant en compte tout cela, tout en recherchant le chemin le plus rapide vers la performance, à moyen et long terme. »

« Il a beaucoup de bonnes et intéressantes idées. Donc oui, c’est plutôt rafraîchissant et cela semble positif jusqu’à présent. » conclut l’Allemand.

Avant le Grand Prix d’Australie programmé du 22 au 24 mars à Melbourne, l’équipe Haas occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec un point inscrit après les deux premières manches de la saison 2024. 

Yuki Tsunoda travaille pour canaliser ses émotions à la radio

Le Japonais Yuki Tsunoda admet qu’il doit encore travailler pour essayer de canaliser ses émotions afin de mettre toutes les chances de son côté pour éventuellement rejoindre Red Bull à l’avenir.

En 2024, Yuki Tsunoda en est à sa quatrième saison en Formule 1 avec l’équipe Visa Cash App RB et le jeune Japonais n’a jamais caché que son objectif principal est d’être dans le baquet d’une Red Bull le plus rapidement possible.

Mais Tsunoda se fait très souvent remarquer par ses messages radio assez énervés lors des week-ends de course et lorsqu’on lui demande pourquoi Red Bull voudrait recruter un pilote qui a encore du mal à contenir ses émotions, Yuki Tsunoda a répondu : « Oui, définitivement, c’est la chose sur laquelle je dois encore m’améliorer. » reconnaît le Japonais.

« Si je fais à nouveau ces choses [s’emporter à la radio], c’est sûr, cela posera encore plus de problèmes. Je sais que ce sont des choses que je dois encore améliorer. Donc, j’y travaille. »

« Je vais montrer une amélioration, mais il y a plusieurs étapes, pas qu’une seule étape. Mais je suis convaincu que je peux y arriver. Ensuite, c’est à eux de décider s’ils veulent de moi ou non. »

« Mais oui, je me concentre principalement sur mon self-contrôle. J’ai une assez bonne confiance [de pouvoir y arriver]. J’ai réalisé des progrès et je continue de m’améliorer. »

« C’est encore un long processus d’apprentissage. Je n’arrête de me dire juste avant de sauter dans la voiture ‘n’appuie pas sur la radio’. Mais je pense aussi qu’ils [la FOM lors des retransmissions TV] aiment bien me choisir avec mes messages radio. »

« Je veux dire par là que je ne crie pas comme ça, comme on peut le voir à la radio, à la télé. Donc, je vais juste dire que je ferai de mon mieux pour m’améliorer et vous pourrez le voir sur la piste à partir des prochaines courses. »

Bernie Ecclestone soutient Massa dans son combat contre la F1

L’ancien grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone, estime que Felipe Massa a « raison » de porter son combat pour être reconnu champion du monde 2008 devant la Haute Cour de Londres.

L’ancien pilote Ferrari, Felipe Massa, a intenté une action devant la Haute Cour de Londres contre la Formule 1, l’ancien chef commercial Bernie Ecclestone et la FIA, le Brésilien demandant la reconnaissance du titre de champion du monde 2008, estimant avoir été floué par la F1 et la FIA en affirmant qu’il a été victime d’un complot qui lui aurait coûté le championnat cette année-là.

Selon ses avocats, Felipe Massa a été victime d’un complot en 2008 lorsqu’il menait le Grand Prix de Singapour et que son compatriote Nelson Piquet – qui roulait alors pour Renault – a délibérément envoyé sa monoplace contre un mur au 14e tour de course. Cet incident a déclenché l’entrée en piste d’une voiture de sécurité et a directement profité au coéquipier de Piquet, l’Espagnol Fernando Alonso, qui a ensuite remporté la course.

Felipe Massa pour sa part n’a marqué aucun point lors de cette course après un arrêt au stand raté, tandis qu’en fin de saison, le pilote McLaren Lewis Hamilton a battu Felipe Massa d’un seul point au championnat du monde 2008.

Un an plus tard, Nelson Piquet a révélé aux médias qu’on lui avait demandé en interne d’envoyer sa monoplace contre un mur lors du GP de Singapour 2008 pour favoriser son coéquipier Fernando Alonso, le Brésilien déclenchant ainsi le fameux scandale du  « crashgate » et qui a valu à l’ancien patron de Renault, Flavio Briatore, d’être banni du sport.

Pour ne rien arranger, l’ancien patron de la Formule 1, Bernie Ecclestone, a déclaré que lui et l’ancien président de la FIA, Max Mosley, étaient au courant à l’époque que Nelson Piquet s’était délibérément crashé à Singapour, mais qu’ils n’avaient pas agi.

Dans ce contexte, Felipe Massa souhaite donc obtenir réparation et a mandaté des avocats en Grande-Bretagne, au Brésil, aux Etats-Unis, en Suisse et en France pour que justice soit faite….quinze ans après la saison 2008. Dans cette affaire, Massa réclame également une compensation financière pour des pertes estimées à 82 millions de dollars, plus des intérêts.

Interrogé par l’agence de presse Reuters, Bernie Ecclestone a déclaré que s’il avait été le manager de Felipe Massa, il lui aurait également conseillé de porter l’affaire devant la justice britannique.

« La meilleure chose qu’il puisse faire est de poursuivre en justice en Angleterre. Il veut quelque chose de simple, donc ce sera simple. » a déclaré le Britannique qui est lui-même visé dans cette affaire.

« Il n’y a aucune intention de défendre qui que ce soit, nous allons donc attendre et voir. Cela pourrait l’aider si un juge britannique se prononçait et disait quelque chose en sa faveur, ce serait bien pour lui. »

Bernie Ecclestone a une certaine expérience du système judiciaire britannique puisqu’il a déjà été condamné à payer 652,6 millions de livres en 2023 après avoir plaidé coupable d’avoir induit le fisc en erreur sur des avoirs qu’il possède à l’étranger.

Un peu plus tôt en 2014, Ecclestone avait remporté un procès devant la Haute Cour intenté contre lui par la société de médias allemande Constantin Medien, qui avait demandé 100 millions de dollars de dommages et intérêts à la suite de la vente d’une participation dans le sport huit années plus tôt. La même année, Bernie Ecclestone a dû payer 100 millions de dollars pour mettre fin à un procès pour corruption en Allemagne.

Recevoir un message de Vettel a été « très spécial » pour Bearman

Oliver Bearman a révélé avoir reçu de nombreux messages de soutien de la part d’autres pilotes avant de faire ses débuts en Formule 1 en Arabie Saoudite, dont un du quadruple champion du monde Sebastian Vettel.

Oliver Bearman – 18 ans – a été appelé à la rescousse par Ferrari juste avant la dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Arabie Saoudite pour remplacer Carlos Sainz pour le reste du week-end, l’Espagnol ayant dû être opéré en urgence pour une appendicite.

Après seulement 60 minutes d’essais libres pour s’adapter à la Ferrari SF-24 sur l’un des circuits les plus difficiles du calendrier, Bearman s’est retrouvé en qualifications où il a échoué à entrer en Q3 pour seulement 36 millièmes, alors qu’en course le lendemain il franchira la ligne d’arrivée à la septième place, marquant ainsi ses premiers points en Formule 1.

Que ce soit avant ou après la course, Oliver Bearman a reçu de nombreux messages d’encouragement de la part de plusieurs pilotes de la grille, mais aussi de la part d’anciens pilotes comme Sebastian Vettel.

« J’ai reçu beaucoup de félicitations et aussi des messages de bonne chance avant la course. » a révélé Bearman après l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite.

« Mon préféré a été celui de Sebastian Vettel. Je suis un grand fan de lui depuis ses débuts. Jusqu’à sa retraite, j’ai toujours soutenu Seb, donc recevoir un message de sa part était vraiment spécial. Savoir qu’il me regardait mettait un peu de pression, mais c’était une belle pression. »

« J’ai aussi reçu un câlin de Lewis [Hamilton] après la course. C‘était bien qu’il reconnaisse ma performance et c’était un moment de fierté. » a ajouté Oliver Bearman.

Pour ses débuts en Formule 1, Bearman a reçu beaucoup de soutien de la part des pilotes, dont Charles Leclerc et Carlos Sainz, qui l’ont aidé tout au long du week-end à Djeddah.

« C’était génial de travailler avec les pilotes de F1. C’est formidable de voir à quel niveau ils performent, c’est quelque chose que je m’efforce de faire. » a poursuivi Bearman.

« J’ai eu les conseils de Charles [Leclerc] pendant tout le week-end, notamment en qualifications, mais aussi avant la course. Et Carlos [Sainz] m’a guidé pendant la course à travers ce qu’il voyait dans les données et il les transmettait à mon ingénieur. »

« C’était fantastique, ça m’a vraiment aidé à accélérer le processus d’apprentissage et je me suis mis à niveau beaucoup plus rapidement grâce à cela. C’était incroyable. »

Les pilotes de F2 peuvent réussir en F1

Après sa pige réussie au volant de la Ferrari en Arabie Saoudite, Bearman estime que sa performance a démontré que les meilleurs pilotes des catégories inférieures peuvent très bien débarquer en F1 et être compétitifs.

« Les catégories juniors m’ont bien préparé à faire le pas vers la F1. Tout d’abord, j’ai parcouru toutes les pistes, donc c’est une chose de moins à apprendre. Je pense qu’une nouvelle piste et une nouvelle voiture auraient été un peu plus difficiles. »

« Cela montre aussi que les meilleurs de la F2 et de la F3 peuvent se lancer en F1 et être compétitifs, car le niveau est très élevé dans les catégories juniors et nous y apprenons tous les mêmes choses. »

Australie, Japon, Chine…préparez vos réveils et la machine à café !

Les quatre prochaines manches du championnat du monde de Formule 1 (Australie, Japon, Chine et Miami) vont obliger les fans à bousculer leurs habitudes en raison des différents décalages horaires.

En effet, si les deux premières manches de la saison 2024 se sont disputées à des horaires acceptables, ce sera une autre histoire pour les quatre prochaines courses inscrites au calendrier de la F1, à commencer par le Grand Prix d’Australie qui reste certainement le plus « violent » pour les fans qui sont situés en Europe avec des séances de roulage très matinales (les EL1 sont programmés à 02h30 du matin).

Quinze jours plus tard, la Formule 1 mettra le cap sur l’Asie avec deux courses au programme : le Grand Prix du Japon (du 05 au 07 avril) et celui de Chine (du 19 au 21 avril). Là encore, les fans situés en Europe devront programmer leur réveil très tôt et surtout veiller au bon fonctionnement de la machine à café quelques jours avant déjà (un homme avertit en vaut deux) avec des séances programmées à des heures très matinales.

Après cette séquence asiatique, la Formule 1 mettra ensuite le cap sur les Etats-Unis pour y disputer la sixième manche de la saison à Miami (du 03 au 05 mai). Contrairement aux deux courses précédentes, le Grand Prix de Miami obligera les fans basés en Europe à veiller tard puisque toutes les séances de roulage sont programmées dans la soirée (en heure de Paris).

Après cette séquence de quatre courses disputées hors Europe, la Formule 1 fera son retour sur le « vieux continent » pour y disputer le Grand Prix d’Emilie-Romagne à Imola (du 17 au 19 mai) et celui de Monaco (du 24 au 26 mai) une semaine plus tard, avant de partir vers le Canada, puis de revenir en Europe…

Evidemment avant chaque week-end de Grand Prix, nous publierons sur notre site le programme et les horaires des différentes courses, comme c’est le cas tout au long de l’année.

Calendrier F1 2024

Date Grand Prix Résultats / Lieu
116 marsAustralie Résultats
223 mars (Sprint)ChineRésultats
306 avril JaponRésultats
413 avril Bahreïn Résultats
520 avrilArabie saouditeRésultats
604 mai (Sprint)Miami Résultats
718 mai Emilie-Romagne Imola
825 mai Monaco Monte Carlo
901 juin EspagneCircuit de Barcelona-Catalunya
1015 juin Canada Circuit Gilles-Villeneuve
1129 juinAutriche Red Bull Ring
1206 juillet Grande-Bretagne Silverstone
1327 juillet (Sprint)BelgiqueSpa-Francorchamps
1403 août Hongrie Hungaroring
1531 août Pays-Bas Zandvoort
1607 septembre Italie Monza
1721 septembre Azerbaïdjan Baku City Circuit
1805 octobreSingapourCircuit urbain de Marina Bay
1919 octobre (Sprint)USA Circuit of the Americas
2026 octobre Mexique Autodromo Hermanos Rodriguez
2109 novembre (Sprint)Brésil Autódromo José Carlos Pace
2223 novembre Las Vegas Streets of Las Vegas
2330 novembre (Sprint)Qatar Losail International Circuit
2407 décembre Abu Dhabi Yas Marina Circuit

Russell a vu les noms de plusieurs pilotes sur le téléphone de Toto Wolff

Le pilote Mercedes George Russell a trouvé « assez drôle » le fait de voir apparaître sur le téléphone de son patron les noms de plusieurs pilotes de la grille ces dernières semaines, alors que Mercedes cherche actuellement un pilote pour remplacer Lewis Hamilton à partir de la saison 2025.

Juste avant le début de la saison 2024, Lewis Hamilton a confirmé qu’il quitterait Mercedes à la fin de cette campagne pour rejoindre la Scuderia Ferrari où il fera équipe dès l’an prochain avec le Monégasque Charles Leclerc.

Dans ce contexte, un baquet est donc disponible chez Mercedes à partir de 2025 et nombreux sont ceux qui souhaitent rejoindre l’une des écuries les plus titrées de la grille en Formule 1.  

Pour George Russell – qui devra donc accueillir un nouveau coéquipier en 2025 – les prochains mois vont sûrement être intéressants : « Cela va être intéressant de voir ce qui se passe au cours des prochains mois, mais de mon côté, je suis coéquipier avec sans doute le plus grand pilote de tous les temps depuis deux ans, et je n’ai aucune inquiétude quant à savoir qui sera à mes côtés [en 2025]. » a déclaré Russell.

« Je veux me mesurer aux meilleurs et je pense que c’est ce que j’ai vécu ces deux dernières années. Qu’il s’agisse d’un pilote expérimenté ou d’un jeune pilote, je pense que personnellement, je suis dans une excellente position pour aider à faire avancer l’équipe et aborder ce prochain chapitre. »

Lorsqu’on lui a demandé dans quelle mesure il aurait son mot à dire quant au choix de son futur coéquipier chez Mercedes, le Britannique a répondu : « Je pense que pour toute équipe, il est important d’avoir une bonne harmonie entre les pilotes, car cela se répercute sur tous les ingénieurs et l’ensemble de l’équipe. Mais au final, la décision appartient à Toto [Wolff] et au conseil d’administration. »

« Nous avons déjà eu beaucoup de discussions et j’ai passé beaucoup de temps avec Toto cet hiver. Donc, voir les noms des pilotes apparaître sur le téléphone [de Wolff] a été assez drôle, et même sur mon téléphone aussi, j’ai eu quelques appels téléphonique et SMS. »

« Tout cela a été assez intéressant, mais en tant qu’équipe, nous avons une bonne opportunité et sommes dans une très bonne position pour aborder ce prochain chapitre après tant de succès avec Lewis et Mercedes. »

George Russell a également récemment indiqué qu’il n’aurait aucun problème à travailler avec le triple champion du monde Max Verstappen, le nom du Néerlandais étant également lié à Mercedes.

Guenther Steiner estime que Bearman a sa place en F1

L’ancien Team Principal de l’équipe Haas, Guenther Steiner, ne tarit pas d’éloge sur le jeune Oliver Bearman après sa pige au volant de la Ferrari au Grand Prix d’Arabie Saoudite où il a franchi la ligne d’arrivée à la septième place.

Oliver Bearman – actuellement engagé dans le championnat de Formule 2 – a particulièrement impressionné par sa performance au volant de la Ferrari à Djeddah lorsque l’équipe italienne a fait appel à lui pour remplacer à la hâte Carlos Sainz pour le reste du week-end.

Après seulement 60 minutes d’essais libres pour s’adapter à la Ferrari SF-24 sur l’un des circuits les plus difficiles du calendrier, Bearman s’est retrouvé en qualifications où il a échoué à entrer en Q3 pour seulement 36 millièmes, alors qu’en course le lendemain il franchira la ligne d’arrivée à la septième place, marquant ainsi ses premiers points en Formule 1 à l’âge de 18 ans.

Pour Guenther Steiner – qui connaît Bearman puisque le Britannique a roulé pour l’équipe Haas l’an dernier lors de séances d’essais libres – le jeune homme mérite largement sa place sur la grille de la Formule 1 et l’a une nouvelle fois prouvé après sa performance à Djeddah au volant de la Ferrari SF-24. 

« Ollie Bearman a fait un très bon travail en remplaçant Carlos Sainz chez Ferrari à Djeddah, tout comme il l’a fait lorsqu’il a piloté pour Haas en EL1 au Mexique et à Abou Dhabi l’année dernière. » confie Guenther Steiner dans sa chronique pour le site de la F1.

« Remplacer Carlos à la dernière minute, c’était beaucoup de pression pour lui. N’oublions pas qu’il était en pole pour la course de F2 – il était déjà excité à ce sujet – et puis apprendre qu’il devait remplacer Carlos le lendemain a dû être très difficile à gérer. »

« Djeddah est l’un des circuits les plus difficiles du calendrier, ce n’est pas facile là-bas. Si vous faites une erreur, cela coûte généralement très cher. Il a fait du bon travail – et évidemment les équipes l’ont regardé. »

« Lorsqu’il a piloté pour nous lors des EL1, je n’ai jamais eu peur qu’il fasse quelque chose auquel on ne s’attendrait pas. Il avait toujours le contrôle. »

« Il a fait la même chose en Arabie Saoudite. Ai-je été surpris par ce qu’il a fait à Djeddah ? Non, j’avais confiance qu’il pouvait faire ça. Je pense qu’il a un bel avenir dans le sport. Il a juste besoin de rester calme et je n’ai aucun doute qu’il le fera. »

Guenther Steiner admet qu’il a été vraiment très impressionné par le calme et l’intelligence de Bearman lorsque ce dernier a roulé pour Haas l’an dernier au Mexique et à Abou Dhabi : « Avant qu’Ollie ne conduise, je me suis assis avec lui, mais pas longtemps – nous avions peut-être 10 minutes. En gros, je lui ait dit de ne pas trop en faire. »

« Je n’ai jamais eu peur qu’il fasse quelque chose de stupide en essayant d’impressionner. Il est intelligent. En discutant avec lui, j’ai très vite eu le sentiment qu’il savait ce qu’il devait faire. Ce n’était clairement pas le genre de personne à qui on lui demande quelque chose, il dit « oui » et pense quelque chose de différent. »

« Il a compris qu’il lui fallait juste faire du bon travail, ressentir la voiture et la ramener à la maison – et c’est tout. Il a réalisé que sa carrière ne dépendait pas de ces EL1. Il avait un projet plus grand. »

« J’ai été vraiment impressionné par son calme. Il se donne du temps, il n’est pas pressé. Cela doit venir de son passé et de la façon dont il a été élevé par sa famille. Ils ont dû l’aider à y parvenir – et ils ont fait un travail fantastique. Parce qu’il est si jeune – 18 ans, ce n’est rien – il a le temps de son côté. Il fait partie de la Ferrari Driver Academy et il sait que s’il fait du bon travail, il a un bel avenir en F1. »

Bearman a sa place en F1 

Sur la base des performances du jeune britannique, Steiner n’hésiterait pas à le placer dans un baquet en tant que titulaire, bien qu’il admette que personne ne peut savoir s’il s’en sortirait sur une saison complète : « Sur la base de sa performance à Djeddah, après ce que j’ai vu de lui chez Haas, je le mettrais dans un baquet de course. » poursuit l’italien.

« Évidemment, cela dépend des circonstances et des places disponibles. Il faut voir l’ensemble du paysage, mais il serait candidat. »

« Évidemment, ce n’est pas sûr à 100 % qu’il réussira. C’est toujours un risque. Mais la façon dont il s’est comporté lors des qualifications et de la course à Djeddah, après seulement une heure d’essais libres, suggère que le risque est bien moindre. »

« Pour les employeurs potentiels, cette motivation aura dissipé de nombreux doutes sur ce qu’il est capable de faire. Il est en bonne position car à la fin de cette année, il y a beaucoup de contrats en cours [qui prennent fin] avec les pilotes, donc il peut se mettre en bonne position. Il ne peut pas aller où il veut, mais je crois qu’il y a plus d’une opportunité qui s’offre à lui. »

« Il a un contrat avec Ferrari, je ne sais pas combien de temps il dure. S’il vous intéresse [en tant qu’équipe], vous iriez parler avec Ferrari pour voir ce qu’ils veulent faire et voir si quelque chose peut être réalisé. Il faut bien sûr voir ce qui se passe dans votre équipe avec les pilotes. Est-ce que vous le voulez ou êtes-vous content de ce que vous avez ? »

« Je pense que beaucoup d’équipes le regarderont de manière proactive après sa performance le week-end dernier. Si je vois du potentiel, d’autres personnes le verront aussi, donc je pense qu’il y a de bonnes chances pour qu’il obtienne un baquet l’année prochaine. »

Guenther Steiner : « La vie est belle depuis que j’ai quitté Haas »

Guenther Steiner, l’ancien Team Principal de l’écurie Haas en F1, affirme qu’il vit sa plus belle vie depuis qu’il ne travaille plus pour l’équipe américaine, lui qui a été à la tête de Haas entre 2014 (date de naissance de l’équipe) et 2023.

Au cours de l’hiver, l’équipe Haas a pris la décision de ne pas renouveler le contrat de Guenther Steiner et de le remplacer avec effet immédiat par le Japonais Ayao Komatsu. Depuis, Steiner a signé quelques contrats de consultant avec des diffuseurs TV en Formule 1 et revient occasionnellement dans le paddock à ce titre seulement.

L’Italien publie également une chronique sur le site de la Formule 1 dans laquelle il explique qu’il n’a jamais été aussi heureux que depuis son départ de l’écurie Haas. Steiner indique aussi qu’il reviendra en Formule 1 « à l’avenir », mais seulement si le projet qu’on lui présente tient la route.

« La vie est belle depuis que j’ai quitté Haas avant cette saison. Ces dernières semaines, pour la première fois depuis une décennie environ, je me suis éloigné de la F1. Cela m’a fait du bien. Plus le temps passe, plus je me rends compte que je suis resté trop longtemps chez Haas. » explique Steiner dans une chronique pour le site du championnat du monde.

« Lorsque vous vous éloignez, vous obtenez de la clarté et vous pouvez voir ce que vous devez faire. Quand vous y êtes, vous êtes dans le déni, vous pensez que vous pouvez le faire mais vous ne le pouvez pas. »

« Quand j’étais là-bas [chez Haas], avec ce que nous avions, on pouvait encore se battre pour être septième, huitième ou neuvième – mais on ne pouvait pas se battre pour les podiums sans les mêmes armes que les autres. »

« Faire cela à long terme n’est pas ce que je veux faire dans la vie. Je ne veux plus être septième. Je l’ai fait. Je veux pouvoir me battre, me battre à l’avant. »

« Lorsque Toto Wolff a débuté chez Mercedes, l’équipe de l’époque n’était pas au top. Oui, ils avaient l’avantage du moteur au début, mais il a tout mis en place pour réussir à moyen terme – et ils ont remporté huit championnats des constructeurs. »

« C’est la même chose avec Red Bull. Combien de temps ont-ils mis pour y arriver ? Chaque année, ils s’amélioraient. Vous avez besoin de patience et de planification à long terme. Je reviendrais en F1 à l’avenir, mais il faut que ce soit le bon projet, bien fait. »

Sur la RB20, les éléments les moins visibles apportent plus de performance

Le chef technique de Red Bull, Adrian Newey, insiste sur le fait que les éléments les moins visibles sur la RB20 permettent en réalité d’obtenir un plus grand gain en termes de performance par rapport aux changements qui sont plus visibles.

Cette année, l’équipe Red Bull a créé la surprise en présentant une monoplace adoptant un changement de philosophie aérodynamique par rapport à la RB19 de 2023 et faisant grandement penser au concept « zéropod » de la W14 de Mercedes l’an dernier.

Mais bien que le changement visuel est important cette année sur la RB20, Adrian Newey insiste sur le fait que les parties de la monoplace qui ne sont pas visibles sont peut-être encore plus importantes en termes de performance.

« Les éléments visibles, qui ont suscité beaucoup d’attention, sont évidemment destinés à des gains aérodynamiques, mais le changement visuel est plus important que le gain en termes de performance que vous obtenez. » a expliqué Adrian Newey F1 Nation.

« Les autres éléments, beaucoup plus subtils, que les gens n’ont pas remarqué, sont probablement responsables d’un gain plus important. »

Newey a également révélé que Red Bull – avec sa RB20 – a essayé de maximiser les performances sur les circuits où l’équipe n’a pas été forte l’année dernière, notamment à Singapour qui a été la seule course remportée par un pilote non Red Bull en 2023 [c’était Carlos Sainz de chez Ferrari].

« Ce que nous avons essayé de réaliser, c’est une voiture raisonnablement adaptée à tous les circuits. » a ajouté Adrian Newey à propos de la RB20 de la saison 2024.

« Je pense que de façon générale, l’année dernière, les circuits sur lesquels nous avions le moins d’avantages étaient les pistes urbaines à force d’appui maximale. »

« Singapour évidemment, a fait un peu de désordre et nous avons sous-performé par rapport à ce que nous aurions pu réaliser. Nous aurions certainement pu monter sur le podium si nous nous étions mieux préparés. »

« Mais il est certainement vrai de dire que ces circuits sont ceux sur lesquels nous avons probablement le moins d’avantages, mais que cela n’est pas un désastre, cela est peut-être suffisant. »

Force est de constater que le travail réalisé par Red Bull a de nouveau fonctionné puisque Max Verstappen a remporté les deux premières courses de la saison 2024, plaçant l’équipe Red Bull en tête du championnat du monde des constructeurs avant la troisième manche de l’année qui se dispute en Australie le 24 mars.