GP F1 d’Italie : A quelle heure sont programmés les EL1 et EL2 ce vendredi ?

Ce vendredi 1er septembre, les pilotes de F1 sont en piste sur le tracé de Monza pour participer aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix d’Italie, quatorzième manche du championnat du monde 2023 de Formule 1.

La première séance d’essais libres [EL1] du Grand Prix d’Italie est programmée à 13h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance d’essais libres du week-end [EL2] est programmée à 17h00 (heure de Paris).

Le samedi 02 septembre, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end à Monza [EL3] est programmée à 12h30 (heure de Paris), alors que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix d’Italie 2023 est programmée à 16h00 (heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix d’Italie 2023 sera donné le dimanche 03 septembre à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 53 tours de course à Monza pour cette quatorzième manche du championnat du monde, la dernière sur le sol européen cette année.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 1er septembre pour les  premiers essais libres du GP d’Italie en direct sur notre Live Center accessible ici.

Krack a bien rigolé en voyant la rumeur sur Stroll quittant la F1 pour le tennis

Le directeur de l’équipe Aston Martin, Mike Krack, a bien rigolé lorsqu’il a vu passer dans les médias la rumeur selon laquelle son pilote Lance Stroll allait stopper sa carrière de pilote de F1 pour devenir joueur de tennis.

La semaine dernière avant le Grand Prix des Pays-Bas, une rumeur complétement infondée publiée par certains “médias” a suggéré que Lance Stroll allait définitivement tirer un trait sur sa carrière de pilote de Formule 1 pour se tourner vers le tennis à un niveau professionnel. 

Interrogé sur cette rumeur, le directeur d’Aston Martin, Mike Krack, a indiqué qu’il avait bien ri lorsqu’il a vu passer cette “information” dans la presse. “J’ai rigolé. J’ai lu cela et je me suis dit “quoi ?”.” a déclaré Mike Krack à l’agence de presse Reuters à propos de cette rumeur absurde.

“En parallèle, j’avais mon pilote en briefing avec ses ingénieurs et qui essayait de mieux comprendre la voiture, qui essaie de s’améliorer, qui va ensuite dans le simulateur et qui revient et qui a d’autres analyses.”

“Evidemment, il y a la dynamique narrative médiatique, puis il y a la réalité dans l’équipe et elles ne sont pas compatibles en ce moment.”

“Ce que nous voyons est complétement différent [de ce qui est dit dans les médias à propos de Stroll], nous voyons un travailleur acharné, quelqu’un qui se pousse vraiment à performer.”

Au championnat du monde des pilotes, Lance Stroll est largement distancé par son coéquipier Fernando Alonso depuis le début de l’année, mais Mike Krack a assuré que l’équipe portait une grande part de responsabilité dans les résultats du Canadien.

“Nous avons eu des situations malheureuses avec Lance. Nous avons eu des situations où nous n’avons pas fait du bon travail et cela n’est pas arrivé avec Fernando.” a ajouté le Luxembourgeois.

“Je pense que nous avons une vision beaucoup plus équilibrée de l’ensemble de la dynamique, car nous l’avons vu l’année dernière avec Sebastian [Vettel], désormais à la retraite, que Lance pourrait facilement l’égaler. Il n’y a aucune raison pour que cela ne soit pas possible maintenant [avec Alonso].”

Considéré comme un “fils à papa” ou bien comme un “pilote payant” par beaucoup parce qu’il est le fils du propriétaire de l’équipe, Lance Stroll a acquis au cours des sept dernières années le respect de ses pairs estime Mike Krack.

“Il y a cette perception de Lawrence [Stroll, le père de Lance] et de Lance que nous ne voyons pas. Mais il est normal que ce genre d’histoires reviennent.” a-t-il ajouté à propos de ceux qui voient encore Stroll comme un enfant riche dont le père lui a acheté une équipe.

“Il [Lance Stroll] a été aidé mais d’autres ont aussi de l’aide. On ne parvient pas sans aide à gravir les échelons de la F4, de la F3, de la F2. C’est devenu trop difficile. Quelle que soit la catégorie dans laquelle on se trouve, ce n’est jamais facile de gagner et il l’a fait.”

L’an prochain, les deux pilotes actuels, Fernando Alonso et Lance Stroll, seront bien au volant de l’Aston Martin AMR24 a confirmé Krack lors de cet entretien.

Frederic Vasseur : “Ferrari doit s’améliorer partout”

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, a exprimé son optimisme quant aux chances de Ferrari de rattraper son retard sur Red Bull dans un futur plus ou moins proche, le Français insistant sur le fait que son équipe doit s’améliorer un peu “partout” plutôt que dans un seul et unique domaine.

Cette saison, Red Bull a remporté les treize courses déjà disputées depuis le début de l’année, l’écurie de Milton Keynes ne laissant que des miettes à ses adversaires et affichant déjà une avance de 285 points sur le deuxième du classement Mercedes.

La Scuderia Ferrari pour sa part accuse un retard de plus 330 points sur Red Bull, alors qu’il ne reste que huit courses à disputer avant la fin de la saison. Autrement dit, il faudrait un cataclysme ou un miracle pour que l’écurie de Maranello puisse décrocher le titre mondial cette année.

“Bien sûr, si vous regardez les chiffres, il est assez difficile d’imaginer que nous pourrions être champions sur les championnats équipes et pilotes.” admet Frederic Vasseur dans le podcast Beyond the Grid de la Formule 1.

“Mais nous devons garder le même état d’esprit en essayant de tirer le meilleur parti de chaque week-end, et ne pas nous concentrer uniquement sur le championnat.”

“Nous devons améliorer le package, améliorer également ce que nous faisons en piste, pour essayer de tirer le meilleur parti du package dont nous disposons – c’est sur cela que nous devons nous concentrer.”

“Je ne veux pas fixer un objectif pour dire que nous devons faire “ceci” ou “ceci”. Tant que nous pouvons nous améliorer, nous devons nous concentrer à 100 % là-dessus. Il est clair que sur chaque sujet et sur chaque pilier de la performance, nous devons faire un pas en avant.”

Invité à réfléchir sur les points sur lesquels Red Bull fait la différence selon lui cette année, le Français a répondu : “Je ne suis pas sûr qu’ils aient un domaine dans lequel ils sont bien meilleurs que quelqu’un d’autre.”

“Je pense que c’est partout où ils performent, dans chaque pilier de la performance, les pilotes, le châssis moteur, l’aéro, la suspension, la stratégie…”

“Je pense que ce serait une erreur de dire : “D’accord, ils sont bien meilleurs que nous dans ce domaine, mettons tout en œuvre dans ce domaine”. Nous devons essayer de tirer le meilleur de ce que nous avons dans chaque domaine et faire un petit pas partout.”

Malgré les difficultés et l’écart qui séparent Ferrari de Red Bull au championnat du monde, Frederic Vasseur estime pour sa part que l’équipe de Maranello a tout ce qu’il faut pour retrouver le chemin de la victoire : “Ferrari a l’esprit d’équipe, la passion, le budget et les installations.” a t-il ajouté.

“Il ne manque jamais quelque chose dans une équipe quand on ne gagne pas. Même lorsque vous gagnez, ce n’est pas que vous avez quelque chose de spécial – j’en suis vraiment convaincu.”

“Ce n’est pas que Red Bull ait une solution magique. Peut-être que Max [Verstappen] fait un méga travail aujourd’hui, mais cela vient aussi du fait qu’ils dominent et qu’ils mettent Max dans une très bonne position pour faire du bon travail.”

“Je ne suis pas sûr que nous devions changer quelque chose. Nous devons nous améliorer partout, dans chaque domaine, dans chaque département.”

“S’il manque deux ou trois dixièmes, je suis bien plus convaincu que c’est 10 fois deux ou trois centièmes de seconde par tour qu’autre chose.”

Avant le Grand Prix d’Italie, la Scuderia Ferrari occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec quatorze points de retard sur Aston Martin.

Hamilton avec Mercedes jusqu’en 2025 : “Notre histoire n’est pas terminée”

Sans grande surprise, le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, roulera toujours pour l’équipe Mercedes l’an prochain et la saison suivante également après avoir été prolongé par l’écurie du constructeur allemand pour deux saisons supplémentaires, soit jusqu’à la fin de la campagne 2025.

Lewis Hamilton a rejoint Mercedes en 2013 après avoir fait ses débuts en Formule 1 auparavant avec l’équipe McLaren. Le Britannique – qui a remporté son premier titre mondial chez McLaren en 2008 – a décroché ses six autres titres avec Mercedes entre 2014 et 2021.

Ayant toujours considéré Mercedes comme “sa famille” et ayant toujours indiqué qu’il ne comptait pas trahir sa famille, c’est donc en toute logique que le Britannique a pris la décision de poursuivre avec Mercedes pour deux années supplémentaires jusqu’à la fin de la saison 2025.

“Nous rêvons chaque jour d’être les meilleurs et nous avons consacré la dernière décennie ensemble à atteindre cet objectif.” a déclaré le septuple champion du monde.

“Être au sommet ne s’obtient pas du jour au lendemain ou sur une courte période, cela demande de l’engagement, du travail acharné et du dévouement et c’est un honneur d’être dans les livres d’histoire avec cette incroyable équipe.”

“Nous n’avons jamais eu aussi faim de gagner. Nous avons appris de chaque succès mais aussi de chaque revers.” a poursuivi Hamilton.

“Nous continuons à poursuivre nos rêves, nous continuons à nous battre quel que soit le défi et nous gagnerons à nouveau. Je suis reconnaissant envers l’équipe qui m’a soutenu sur et hors piste. Notre histoire n’est pas terminée.”

“Nous sommes déterminés à accomplir davantage ensemble et nous ne nous arrêterons pas avant de l’avoir fait.” a conclu le Britannique qui sera âgé de 40 ans en 2025.

George Russell ravi de poursuivre l’aventure avec Mercedes

Le Britannique George Russell peut désormais affronter l’avenir plus sereinement après avoir vu son contrat avec Mercedes être prolongé pour deux saisons supplémentaires, soit jusqu’à la fin de la saison 2025.

L’équipe Mercedes aura attendu d’être à Monza sur les terres de Ferrari pour annoncer la reconduction de contrat de ses deux pilotes actuels, Lewis Hamilton et George Russell, pour les deux prochaines saisons de Formule 1.

George Russell – qui a rejoint Mercedes début 2022 – est évidemment heureux de pouvoir continuer avec l’une des équipes les plus fortes de ces dix dernières années en F1, même si depuis l’introduction de la nouvelle réglementation technique l’an dernier, Mercedes doit faire face à des difficultés.

“J’ai grandi avec cette équipe depuis que je l’ai rejoint dans le cadre du programme Junior en 2017. C’est ma maison et c’est fantastique de prolonger notre relation privilégiée jusqu’en 2025.” a déclaré Russell.

“Après être passé chez Mercedes l’année dernière, je voulais récompenser la confiance que Toto [Wolff, directeur de Mercedes,ndlr] et le reste de l’équipe ont placées en moi.”

“Décrocher ma première pole position et ma première victoire en course l’année dernière a été un sentiment inoubliable.”

“Mais plus important encore , cela a été formidable de travailler avec tout le monde à Brackley et Brixworth pour faire progresser notre voiture et faire avancer notre développement. Leur fidélité, leur vision et leur travail acharnés sont une source d’inspiration.”

“Nous avons franchi des étapes importantes au cours des 18 derniers mois et nous ne faisons que devenir plus forts en tant qu’équipe.”

“Je suis ravi de contribuer à poursuivre sur cette lancée à mesure que nous progressons vers 2024 et 2025, tout en continuant à nous concentrer sur le retour au top à l’avant du peloton.”

Officiel : Hamilton et Russell confirmés chez Mercedes jusqu’en 2025

L’équipe Mercedes a confirmé ce jeudi à la veille du Grand Prix d’Italie que les deux pilotes actuels, Lewis Hamilton et George Russell, continueront de courir pour l’écurie au cours des deux prochaines saisons, soit jusqu’à la fin de la campagne 2025.

Sans grande surprise, Mercedes a opté pour la continuité en conservant son actuel duo de pilotes pour deux saisons supplémentaires en Formule 1 jusqu’à la veille de la campagne 2026 où une toute nouvelle ère débutera en catégorie reine avec l’introduction d’une nouvelle réglementation moteur.

“Continuer avec notre équipage actuel a été une décision simple.” a déclaré Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes.

“Nous avons le duo le plus fort de la grille et les deux pilotes jouent un rôle crucial dans l’équipe pour nous faire avancer. La force et la stabilité qu’ils apportent seront des éléments de base clés pour notre réussite future.”

“Notre partenariat avec Lewis est l’un des plus réussis de l’histoire du sport. C’était une formalité que nous poursuivions ensemble – et c’est stimulant pour nous tous de le confirmer publiquement.”

“Ses qualités de pur pilote de course sont illustrées par son palmarès remarquable ; mais au fil de nos années ensemble, il est devenu un pilier et un leader de notre équipe.”

“Ces qualités de leadership sont cruciales alors que nous nous concentrons à nouveau sur la lutte pour les championnats du monde.”

“En tant que plus grande star mondiale de la F1, il a également joué un rôle clé rôle important dans l’élaboration de nos engagements en faveur de la diversité, de l’inclusion et de la durabilité, qui seront les fondements de notre succès dans les années à venir.”

“George est une figure de proue de sa génération. Il a récompensé la confiance que nous lui avons témoignée en le promouvant à un siège de course en 2022.” a poursuivi Wolff à propos de Russell.

“Sa première pole position en Hongrie et sa première victoire en Grand Prix à São Paulo ont été des moments marquants la saison dernière.”

“Comme Pilote, il combine une vitesse acérée avec la ténacité d’un vrai combattant. Mais il apporte également une intelligence et une attention aux détails qui l’aideront à continuer à grandir, à se développer et à s’améliorer.”

“Il est un candidat naturel pour l’équipe et nous sommes ravis d’avoir prolongé cette relation pour les années à venir.”

Christian Horner : “Max est tout simplement intouchable”

Christian Horner, le patron de l’équipe Red Bull, estime que Max Verstappen est au sommet de sa forme en F1 depuis maintenant trois ans et que le Néerlandais est tout simplement “intouchable”.

Le week-end dernier à Zandvoort, Max Verstappen a remporté sa neuvième victoire consécutive cette saison, la onzième depuis le début de l’année et la 46e de sa carrière. Le pilote Red Bull – qui s’élançait depuis la pole position pour sa course à domicile – a réussi à éviter tous les pièges lors d’une course qui s’est disputée dans des conditions climatiques difficiles dimanche dernier aux Pays-Bas.

Interrogé après l’arrivée de l’épreuve, Christian Horner a qualifié “d’insensé” le fait que Verstappen ait décroché une neuvième victoire de rang et s’est dit très impressionné de la façon dont son pilote a réussi à gérer la pression exercée par son public à domicile tout au long du week-end, le Britannique insistant également sur le fait qu’aucun pilote de la grille ne serait capable de réaliser ce que fait le Néerlandais.

“Beaucoup auraient craqué sous la pression, mais il a gardé son sang-froid et a tenu ses promesses comme il l’a fait tant de fois.” a déclaré Christian Horner à propos de la victoire de Max Verstappen dimanche soir à Zandvoort.

“Je pense que Max est dans une période de sa carrière où il est tout simplement intouchable et je ne pense pas qu’il y ait un seul pilote sur la grille qui serait capable de réaliser ce qu’il a fait dans cette voiture.”

“Ce à quoi nous assistons en ce moment, c’est un pilote générationnel…il est dans une forme incroyable depuis environ trois ans maintenant.” a conclu le Britannique.

Ce week-end au Grand Prix d’Italie, Max Verstappen pourrait battre le record précédemment établi par Sebastian Vettel de neuf courses remportées consécutivement avec Red Bull en décrochant une éventuelle dixième victoire de rang à Monza.

Grand Prix F1 d’Italie: Le bulletin météo complet

Un circuit historique, une nouvelle livrée pour certains et un format de qualifications alternatif pour tous : voilà les ingrédients au programme pour ce Grand Prix d’Italie qui se déroule ce week-end à Monza. Pour compléter le tableau, il ne manque plus qu’à connaître les conditions atmosphériques. Voici le bulletin météo complet de cette quatorzième manche de l’année.

Surnommé “le temple de la vitesse”, l’Autodromo Nationale di Monza est le circuit le plus rapide du calendrier de la Formule 1. Le tracé d’une longueur de 5,793 km, est presque uniquement constitué de lignes droites offrant de nombreuses opportunités de dépassements, tandis que ses virages rapides mettent les pilotes à l’épreuve de leurs compétences en matière de pilotage et de réactivité. A Monza, les monoplaces roulent avec le minimum d’appui possible afin d’avoir la meilleure vitesse de pointe.

Situation générale

Un champ de haute pression, situé au-dessus de l’Adriatique vendredi, se renforce au courant du week-end et engendre un temps sec et généralement bien ensoleillé sur la région de Monza. Les températures seront à la hausse tout au long des trois prochains jours.

Vendredi 1er septembre – EL1 & EL2

Après une matinée très nuageuse, le ciel se dégage en mi-journée laissant place à un temps assez ensoleillé et agréable. Dans l’après-midi, il souffle une très légère brise (5 à 15 km/h) du secteur Sud-Ouest et le thermomètre affiche entre 24°C et 26°C pour les deux premières séances d’essais libres. En début de soirée, des nuages d’altitude font leur apparition mais il y n’y aucun risque de précipitation.

Samedi 2 septembre – EL3 et Qualifications

C’est encore une belle journée qui est prévue pour samedi avec une alternance de passages nuageux et de très belles éclaircies. Le vent vire au secteur Sud et soufflera toujours faiblement entre 5 et 15 km/h.

Grâce au généreux soleil, la température de l’air évoluera entre 25°C pour la troisième séance d’essais libres et atteindra 27°C lors de la qualification, mais le bitume de Monza sera bien plus chaud avec un mercure approchant la barre des 40°C.

Rappelons que le format de la qualification de ce week-end sera un peu différent que d’habitude car les pilotes devront obligatoirement utiliser les gommes dures (C3) pour la Q1, les gommes medium (C4) pour la Q2 et les tendres (C5) pour la Q3. Comme la veille, le risque de pluie est inexistant.

Dimanche 3 septembre – La course

Le beau temps se maintient pour la journée de dimanche et les 53 tours du Grand Prix d’Italie se dérouleront dans des conditions optimales. À 15h, lors du départ de la course, le mercure indiquera 29°C et le vent du Sud-Ouest sera faible. L’indice UV sera élevé et le taux d’hygrométrie sera proche de 50%. Les quelques passages nuageux seront inoffensifs.

 Comme d’habitude, vous pouvez consulter les toutes dernières prévisions météo horaires sur le site de notre partenaire météo en cliquant sur ce lien : Celinium.

Charles Leclerc veut rester chez Ferrari après 2024

Charles Leclerc a une nouvelle insisté sur le fait qu’il aimerait plus que tout rester chez Ferrari après la saison 2024, date à laquelle son actuel contrat expirera avec l’écurie de Maranello.

Le contrat liant Charles Leclerc à la Scuderia Ferrari arrivera à son terme à la fin de la saison 2024 et, après quelques années difficiles, on pourrait penser que le Monégasque soit tenté d’aller voir ailleurs, mais ce dernier insiste sur le fait que rester chez Ferrari reste sa priorité absolue.

“J’ai toujours aimé Ferrari et j’aimerais rester. J’ai toujours dit très clairement que mon objectif était d’essayer d’être champion du monde, mais d’abord avec Ferrari.” a déclaré Charles Leclerc dans un entretien exclusif pour la BBC.

“Je sais à quel point c’est difficile. Nous ne sommes pas dans la situation la plus facile. Il y a un grand écart à combler pour arriver au niveau de Red Bull, mais Ferrari m’a aidé avant d’entrer en F1, a cru en moi et m’a mis dans le baquet Ferrari très tôt, et c’est toujours une équipe que j’ai adorée.”

“Ma priorité est de gagner avec Ferrari et je ne m’inquiète pas de savoir si je n’y parviendrai pas ou quoi que ce soit. Nous devons juste travailler en équipe et essayer de s’améliorer autant que possible, et j’espère pouvoir y parvenir un jour.”

Concernant une éventuelle reconduction de contrat, Leclerc dit qu’il n’a pas encore eu de “discussions sérieuses” avec Ferrari pour le moment, notamment parce que ce n’est pas la priorité de l’équipe dans l’immédiat.

“Honnêtement, je ne suis pas pressé. Je ne pense pas que la priorité de Ferrari soit de me signer pour le moment, ce qui est compréhensible car nous sommes concentrés sur le fait d’essayer d’avoir la meilleure voiture de course possible le plus rapidement possible.” a ajouté le Monégasque.

“Je comprends cela. Donc pour l’instant, nous nous concentrons uniquement sur la saison. Je suis sûr que les discussions arriveront à un moment donné au cours de la saison, probablement un peu plus tard.”

Avant le Grand Prix d’Italie 2023, Charles Leclerc occupe la sixième place au championnat du monde des pilotes avec 99 points inscrits depuis le début de l’année, soit trois points de moins que son coéquipier Carlos Sainz.

Alfa Romeo dévoile une livrée spéciale “33 Stradale” de sa F1 pour Monza

L’équipe Alfa Romeo a dévoilé une livrée spéciale de sa monoplace pour le Grand Prix d’Italie 2023 qui se dispute ce week-end du 1er au 03 septembre sur le circuit de Monza près de Milan.

Cette livrée spéciale rendra hommage à la 33 Stradale, dernière nouveauté de la marque Alfa Romeo dont la sortie a été annoncée ce mercredi. La 33 Stradale célèbre respectueusement l’histoire d’Alfa Romeo, en la faisant avancer vers le futur : “C’est un lien entre le passé et le futur, qui réinterprète les traits stylistiques de la 33 Stradale de 1967” indique le constructeur.

La C43 pilotée par Valtteri Bottas et Guanyu Zhou ce week-end à Monza arbora donc une livrée noire avec un capot moteur orné du drapeau italien et un lettrage doré. L’inscription “33 Stradale” sera également visible sous l’aileron arrière de la monoplace.

“À l’approche de notre course à domicile à Monza, c’est un plaisir de dévoiler cette incroyable livrée, un véritable hommage non seulement à la 33 Stradale, mais à Alfa Romeo dans son ensemble et au pays dont elle est originaire : l’Italie” a déclaré Alessandro Alunni Bravi, représentant de l’équipe.

“Cette livrée est probablement l’une des plus belles que nous ayons jamais eues sur une voiture, et pouvoir la présenter devant notre public local – y compris des centaines de membres de notre équipe de Hinwil dans les tribunes – est un honneur pour tous.”

“Personnellement, je suis enthousiasmé par les références à la 33 Stradale : le modèle original de 1967 était une voiture emblématique qui a influencé le style et le design de toute une génération et au-delà, et sa dernière incarnation incarne tout cet héritage tout en ouvrant la voie à l’avenir de Alfa Romeo.”

Ce week-end, la Scuderia Ferrari aura elle aussi une livrée spéciale sur sa monoplace (à voir ici) rendant hommage à la 499P victorieuse au Mans en juin dernier.

Williams assume sa responsabilité dans le crash de Sargeant à Zandvoort

L’équipe Williams assume sa responsabilité après le crash dont a été victime son pilote Logan Sargeant en course dimanche dernier au Grand Prix des Pays-Bas, l’Américain ayant été victime d’une défaillance mécanique, ou plus précisément d’une fuite sur le système hydraulique qui l’a privé de direction assistée.

Au Grand Prix des Pays-Bas, Sargeant est allé s’encastrer dans les barrières de sécurité en course, laissant penser que l’Américain avait commis une erreur de pilotage. Mais immédiatement après l’arrivée de l’épreuve, Williams a dédouané son pilote en insistant sur le fait que ce dernier avait été victime d’une défaillance mécanique sur sa monoplace et qu’une enquête serait lancée avant le Grand Prix d’Italie.

Ce mercredi à la veille du Grand Prix d’Italie, l’écurie basée à Grove a livré les résultats de cette enquête et a confirmé qu’une fuite hydraulique sur la FW45 de Sargeant était bien à l’origine de la perte de contrôle de l’Américain.

“Nous avons enquêté sur le problème avec la voiture de Logan et avons attribué le problème à une fuite hydraulique du système de direction assistée.” a indiqué Williams.

“Cet défaillance a laissé Logan sans contrôle adéquat de la voiture, ce qui l’a amené à se crasher lors du Grand Prix de dimanche.”

“C’est très malheureux pour Logan et nous devons faire un meilleur travail pour lui fournir une voiture fiable avec laquelle il peut piloter en toute confiance.”

Cette mise au point de Williams n’est pas anodine car on sait que Logan Sargeant est dans une position très inconfortable et son avenir au sein de l’écurie de Grove est loin d’être assuré. En effet, l’Américain n’a toujours pas marqué le moindre point au championnat cette saison, contrairement à son coéquipier Alex Albon qui a déjà inscrit 15 points depuis le début de l’année.

Pour Russell, James Vowles est l’homme de la situation chez Williams

Le pilote Mercedes George Russell – qui a débuté sa carrière en Formule 1 chez Williams – estime que James Vowles – nommé directeur de Williams en 2023 – est l’homme dont son ancienne équipe avait besoin pour retrouver de la compétitivité.

Nommé à la tête de l’équipe Williams en début de saison après avoir passé une grande partie de sa carrière chez Mercedes, James Vowles a insufflé une toute nouvelle dynamique au sein de l’écurie de Grove et les premiers résultats sont déjà visibles avec 15 points inscrits au championnat du monde des constructeurs depuis le début de la campagne 2023, soit quasiment le double des points marqués sur l’intégralité de la saison 2022.

Pour George Russell, il ne fait aucun doute que l’arrivée de James Vowles à Grove a eu un impact plus que positif sur les performances de son ancienne équipe.

“Williams fait d’énormes progrès en ce moment, et je pense que James [Vowles] a un impact vraiment positif là-bas.” a déclaré Russell.

“Je pense qu’il est définitivement le meilleur homme pour ce poste, pour ce dont Williams a besoin en ce moment pour sa résurgence.”

“C’est formidable de voir plus que les meilleures équipes se battre et c’est ce que nous voulons en Formule 1. Nous voulons que tout le monde ait sa chance s’il fait du bon travail.”

Russell a également eu quelques mots pour son ami Alex Albon qui a tout de même marqué l’intégralité des points de l’équipe cette année, soit quinze au total contre zéro pour son coéquipier Logan Sargeant.

“Je suis vraiment heureux de voir Alex [Albon] arriver là, cela montre que lorsque vous gagnez en confiance, à quel point cela peut vraiment se transformer en performance.” estime George Russell à propos des résultats d’Alex Albon.

Avant le Grand Prix d’Italie, l’équipe Williams occupe la septième place au championnat du monde des constructeurs avec quatre points d’avance sur Haas, six points sur Alfa Romeo et douze points sur AlphaTauri.

Ocon regrette “quelques opportunités manquées” pour Alpine à Zandvoort

Dixième à l’arrivée du Grand Prix des Pays-Bas le week-end dernier après s’être élancé depuis la seizième place sur la grille, le Français Esteban Ocon estime que “quelques opportunités” ont été manquées en course le dimanche de son côté du garage, alors que son coéquipier Pierre Gasly est quant à lui monté sur la troisième marche du podium à Zandvoort.

Éliminé dès la Q1 le samedi en qualifications, le Français Esteban Ocon était condamné à l’exploit le dimanche en course en s’élançant depuis le fond de la grille sur un tracé où les dépassements sont particulièrement difficiles. Profitant des conditions climatiques dégradées, Ocon a réussi à se frayer un chemin jusque dans le top dix, mais le Normand estime qu’il aurait pu terminer encore plus haut.

Il y a des choses que nous devons analyser et comprendre, car nous avons manqué quelques opportunités qui auraient pu nous rapporter plus de points de mon côté.” nous confie Esteban Ocon au sujet du Grand Prix des Pays-Bas, sans pour autant donner plus de détails sur ce qui le chagrine. 

“Cela n’enlève en rien le fait qu’il s’agissait d’un week-end dans l’ensemble positif pour l’écurie et nous donnerons tout pour poursuivre notre progression et notre marche en avant du mieux possible.”

C’était bien évidemment un très bon week-end avec les deux voitures dans les points et un podium, donc nous sommes contents d’avoir bien entamé cette deuxième partie de saison.”

“Pierre et moi avons fait de solides remontées pour prendre des points précieux et nous abordons cette nouvelle semaine avec encore plus d’entrain.”

Avec un total de seize points inscrits à Zandvoort, Alpine a réussi à réduire son écart avec McLaren au championnat du monde des constructeurs, l’équipe d’Enstone – sixième au classement – étant désormais à 38 unités de l’écurie de Woking (46 avant Zandvoort).

Continuer sur la lancée…

A la veille du Grand Prix d’Italie donc, Esteban Ocon rappelle à quel point lui et son équipe sont déterminés à remonter dans la hiérarchie en marquant évidemment le plus de points possible.

Ce n’est un secret pour personne, nous n’étions pas là où nous le voulions avant la pause estivale.” a ajouté Ocon.

“En tant que pilote, mon objectif est uniquement de piloter du mieux que je peux et de travailler d’arrache-pied avec l’équipe pour développer la voiture afin d’obtenir les meilleurs résultats.”

“Comme nous lavons vu à Zandvoort, nous sommes une écurie capable de saisir les occasions qui se présentent et nous continuerons de travailler pour aller chercher encore plus de bons résultats.”

“Le but sera toujours de connaître de bons week-ends, de manière régulière, et de maximiser la monoplace sur les courses restantes. Tout le monde est motivé et y travaille et nous sommes déjà impatients de retrouver la piste cette semaine à Monza.”

“Tellement improbable” : Lawson ne s’attendait pas à être appelé en F1

Liam Lawson admet qu’il ne s’attendait vraiment pas à être appelé par Red Bull le week-end dernier pour remplacer Daniel Ricciardo – blessé lors des essais libres 2 – au volant de l’AlphaTauri au Grand Prix des Pays-Bas.

Pilote de réserve pour Red Bull et AlphaTauri en 2023, Liam Lawson évolue en parallèle dans le championnat Super Formula au Japon au sein de l’équipe Mugen et le Néo-Zélandais venait donc à peine de rentrer du Japon lorsqu’il a reçu un appel “tellement improbable” de Red Bull lui demandant de se rendre en urgence sur le circuit de Zandvoort pour remplacer Daniel Ricciardo pour la suite du week-end.

“Pour Zandvoort, je suis arrivé du Japon jeudi soir après y avoir couru le week-end précédent.” nous confie le Néo-Zélandais au sujet de ses débuts en Formule 1.

“Évidemment, vous êtes toujours préparé autant que possible à ces choses, mais c’est tellement improbable que vous ne vous attendez jamais vraiment à ce que cela se produise, et c’est ce qui s’est produit !”

“Le soutien de l’équipe a été incroyable. Ils ont fait tout leur possible pour me préparer au maximum dans le temps limité dont nous disposions.”

“Même pendant la course, Pierre (Hamelin, ingénieur de course) m’a beaucoup soutenu avec tant d’informations, m’accompagnant tout au long de la course, et cela m’a vraiment rendu la vie beaucoup plus facile, mais évidemment, il y a toujours des choses que l’on peut améliorer.”

“Pendant la course, nous avons dû faire face à toutes les conditions, donc c’était difficile à ce moment-là, mais c’est aussi une expérience bonne et positive, qui m’a aidé à me préparer pour Monza.”

A Monza justement, Lawson participera à l’intégralité du week-end de course contrairement à Zandvoort où il a débuté lors des EL3 le samedi, avant de se retrouver immédiatement en qualifications. Le pilote AlphaTauri pourra donc mieux construire son week-end en Italie en débutant dès les EL1 le vendredi sur une piste rapide.

“J’étais dans le simulateur cette semaine, et même si nous n’avons pas eu besoin de beaucoup jouer avec le baquet pour me mettre à l’aise dans la voiture, il y a quelques choses que nous avons examinées pour ce week-end. Monza a beaucoup moins d’appuis, donc je vais devoir m’y habituer.” a ajouté Lawson.

“N’ayant pas piloté de Formule 1 là-bas, ce sera quand même un gros défi, mais c’est plutôt un circuit simple, et c’est un circuit sur lequel j’ai déjà piloté plusieurs fois.”

“Quoi qu’il en soit, il y aura beaucoup plus à apprendre, beaucoup plus à améliorer et beaucoup de choses acquises à Zandvoort sur lesquelles réfléchir cette semaine.”

Ce week-end, l’équipe AlphaTauri – basée à Faenza en Italie – jouera à domicile devant les Tifosi venus en nombre pour soutenir Ferrari avant tout, mais aussi la petite écurie italienne, ce qui pourrait ajouter un peu plus de pression à Lawson.

“Aller à Monza avec une équipe italienne, ça va aussi être spécial. Si je repense au week-end dernier, la Formule 1 est un monde tellement différent – la différence entre entrer sur le circuit vendredi et entrer sur le circuit samedi, je n’ai jamais rien vécu de tel, en particulier ce niveau d’attention.”

“Comme c’est une course à domicile à Monza, j’imagine que ce sera encore plus important là-bas. C’est incroyable de faire ça.”

“C’est mon rêve depuis petit, donc c’est très cool d’avoir cette opportunité, et je vais juste essayer d’en tirer le meilleur parti.”

Lors de sa première course en F1 disputée à Zandvoort le week-end dernier, Liam Lawson a été particulièrement impressionnant dans des conditions difficiles et n’a commis aucune erreur (ou presque), ce qui lui a permis de franchir la ligne d’arrivée à la treizième place.

Felipe Drugovich curieux de voir comment a évolué l’Aston Martin en piste

Le Brésilien Felipe Drugovich – qui remplace Lance Stroll ce vendredi en EL1 à Monza – se dit impatient et curieux de voir comment a évolué l’Aston Martin AMR23 depuis son premier roulage en début d’année à Bahreïn lors des essais hivernaux de la saison 2023.

Le pilote de réserve de l’équipe Aston Martin a en effet déjà eu l’occasion de prendre les commandes de l’AMR23 en début d’année lorsqu’il a remplacé le Canadien Lance Stroll – blessé lors d’une sortie à vélo – aux essais hivernaux disputés à Bahreïn sur le tracé de Sakhir.

Depuis, le Brésilien n’a pas eu d’autre contact que dans le simulateur avec une Aston Martin AMR23 qui a grandement évolué depuis ses débuts en piste en début d’année. Ce vendredi à Monza, Drugovich aura donc l’occasion de constater par lui-même l’évolution de la monoplace 2023 lors de son roulage durant les EL1 du Grand Prix d’Italie.

“C’est formidable d’avoir l’opportunité de reprendre le volant de l’AMR23 ce week-end sur le site où j’ai décroché mon titre en F2 l’année dernière.” nous confie Drugovich à la veille du GP d’Italie.

“Quelques mois plus tard, j’ai fait mes débuts en essais libres pour Aston Martin au Grand Prix d’Abou Dhabi [2022]. Prix et ce fut une expérience inoubliable. Les exigences physiques et mentales de conduire une voiture de Formule 1 sont d’un autre niveau – les sensations ne ressemblent à aucune autre – et j’ai hâte de revivre cela à Monza.”

“Les EL1 vendredi seront l’occasion pour moi d’en apprendre davantage sur l’AMR23 ; je suis curieux de voir comment elle a évolué depuis que je l’ai pilotée lors des essais de pré-saison au début de l’année.”

Ce week-end au Grand Prix d’Italie, la qualifications dite “alternative” sera testée pour la deuxième fois cette saison, ce qui signifie que les équipes auront à leur disposition un nombre limité de pneumatiques pour l’ensemble de l’événement. Drugovich s’attend donc à devoir rouler assez longtemps avec le même train de pneus en EL1.

“L’allocation alternative de pneus Pirelli est à nouveau testée ce week-end – donc des pneus durs, médiums et tendres doivent être utilisés lors des qualifications de samedi – ce qui signifie que nous avons moins de trains de pneus disponibles pour les séances d’essais.”

“Il est donc probable que je passerai beaucoup de temps sur un train de pneus en EL1, mais cela reste une excellente opportunité pour moi d’apprendre.”

Lorsqu’on lui demande quels sont ses objectifs au volant de l’AMR23, le Brésilien a répondu : “Apprendre autant que possible, donner un feedback précis à l’équipe et aider avec les réglages initiaux de la voiture avant que Lance [Stroll] ne reprenne le volant pour les EL2. Ce sont mes principaux objectifs.”

Une fois son roulage réalisé en EL1, Drugovich restera évidemment avec l’équipe à Monza et observera attentivement les deux titulaires Lance Stroll et Fernando Alonso tout au long du week-end afin de comparer ses données.

“Il y a toujours beaucoup de choses que je peux apprendre d’eux deux. J’étudierai les données de Lance et Fernando pour voir ce qu’ils font, comment ils tirent le meilleur parti de l’AMR23 et je comparerai leur télémétrie avec mes performances en FP1.”

“Evidemment, il sera difficile de faire des comparaisons directes car je ne pilote pas en même temps qu’eux et la piste aura évolué.”

“C’est pourquoi les essais libres 1 sont si importants pour moi ce week-end, afin de pouvoir créer une référence solide, pointer du doigt et améliorer mes propres performances aussi.”

L’arrêt raté de Ferrari à Zandvoort parodié sur le net !

Au fil des années, les Tifosi se sont habitués aux erreurs fréquentes de la part de Ferrari dans les stands, la dernière en date remontant à dimanche dernier au Grand Prix des Pays-Bas où Charles Leclerc n’a pu que constater que ses pneus Intermédiaires n’étaient pas prêts lorsqu’il s’est présenté devant son stand.

Pour remettre les faits dans leur contexte, le Monégasque a lui-même admis après l’arrivée du Grand Prix des Pays-Bas qu’il avait averti trop tard son équipe sur son intention de rentrer au stand, alors que le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, a lui aussi indiqué que Leclerc avait prévenu son stand au moment où il était déjà à l’entrée de la voie des stands.

“Il nous a fait le “call box”quand il était dans la pit lane.” a déclaré Fred Vasseur au micro de Canal+ dimanche soir après l’arrivée de l’épreuve à Zandvoort.

Donc, c’était difficile d’être prêt, mais malgré tout, je pense que c’était le bon choix parce qu’on a dû perdre moins de temps et on a gagné des places, donc je pense que c’était le bon choix. C’est sûr que si on aurait été prévenu cinq secondes plus tôt on aurait gagné cinq secondes.” a ajouté le Français.

Après cette énième erreur dans la voie des stands, certains internautes ayant le sens de l’humour ont décidé de parodier cet arrêt au stand raté de Charles Leclerc au Grand Prix des Pays-Bas en publiant notamment une courte vidéo (voir ci-dessous) dans laquelle on peut voir une téléconseillère dénommée Rita répondre à l’appel du Monégasque lorsqu’il souhaite recevoir de nouveaux pneus sur sa monoplace.

Fernando Alonso : “On sous-estime parfois ce que Max accomplit”

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, estime que Max Verstappen a cette capacité à être “connecté” à sa monoplace et à être toujours à “100%”, ce qui explique selon lui pourquoi le Néerlandais est si dominant depuis le début de la saison 2023.

Max Verstappen a remporté dimanche dernier sa onzième course cette saison, la neuvième consécutive et la 46e de sa carrière en remportant le Grand Prix des Pays-Bas disputé dans des conditions climatiques difficiles. Fernando Alonso pour sa part a terminé deuxième et a donc décroché son septième podium de la saison à Zandvoort.

Lorsqu’on a demandé à Alonso après l’arrivée du Grand Prix des Pays-Bas s’il pense que Max Verstappen opère à un niveau plus élevé que n’importe quel autre pilote de la grille actuellement en Formule 1, et s’il pense qu’il pourrait le défier au volant de la même monoplace, le double champion du monde a répondu : “Oui [il est au dessus], on sous-estime parfois ce que Max accomplit.”

“Je pense que gagner dans un milieu aussi compétitif, dans n’importe quel sport professionnel, c’est tellement compliqué.”

“Donc, pour être à son niveau, évidemment, on a besoin de beaucoup de confiance en soi, pour tous les pilotes en général. Je crois que je pourrais le faire aussi [être aussi dominant au volant de la même voiture], je ne sais pas pour Lewis [Hamilton], mais moi oui.”

“Je pense que Lewis aussi, tout le monde. Je pense que pour faire cela vous devez être dans une ambiance, un état où vous êtes, comme connecté à la voiture.”

“Je pense que des jours comme aujourd’hui [dimanche dernier à Zandvoort], j’étais à mon meilleur et j’ai donné à 100% de mes capacités et celles de la voiture. Mais peut-être qu’à Spa ou en Autriche, je n’étais pas à ce niveau.”

“Vous avez donc toujours l’impression qu’il y a place pour l’amélioration et vous n’êtes jamais satisfait à 100% de vous-même comme je le suis aujourd’hui.”

“Je pense que Max parvient à être à 100% plus souvent que nous en ce moment, plus que n’importe lequel des pilotes, c’est pour cela qu’il domine.”

Avant le Grand Prix d’Italie programmé ce week-end du 1er au 03 septembre à Monza, Fernando Alonso est troisième du championnat du monde des pilotes avec 33 points de retard sur Sergio Perez.

Pierre Gasly encore sur son petit nuage après son podium !

Trois jours après avoir décroché son premier podium avec Alpine au Grand Prix des Pays-Bas, le Français Pierre Gasly est toujours sur son petit nuage et aborde le week-end du Grand Prix d’Italie (du 1er au 03 septembre) avec enthousiasme.

Douzième sur la grille de départ du Grand Prix des Pays-Bas, Pierre Gasly a signé son premier podium en Formule 1 avec Alpine le week-end dernier à Zandvoort. Le Français se rend désormais à Monza, où le résident milanais possède de merveilleux souvenirs pour ce qu’il considère comme une seconde course à domicile.

Je dois dire que je suis toujours aux anges depuis dimanche ! Cétait une course incroyable, aux allures de montagnes russes avec des conditions météorologiques changeantes.” nous confie le Normand concernant sa prestation à Zandvoort dimanche dernier.

C’était l’un de ces jours où il fallait rester calme au volant. C’était fantastique de notre côté. Nous avons pris des décisions audacieuses, tout a très bien été exécuté et nous avons glané un résultat bien mérité.”

“Sur la grille, nous savions tous quil y avait des risques de pluie pour une courte période. Il était toutefois très difficile den estimer lintensité et nous avons tous opté pour les slicks au départ.”

“Puis les averses sont revenues après une longue période de temps sec, et il fallait une nouvelle fois être prêts à faire les bons choix et c’est ce que nous avons fait.”

“Lécurie entière le mérite et c’était formidable de voir tous les visages durant les célébrations d’aprèscourse. J’ai hâte de revoir tout le monde à Enstone et Viry-Châtillon dans les prochaines semaines. J’espère que cela renforcera notre confiance et que nous pourrons obtenir davantage de résultats de ce calibre.”

Le résultat final ne représente évidemment qu’une chose, mais je dirais que c’était un week-end positif pour nous tous de manière générale.”

“Le samedi n’avait pas été simple avec notre élimination en Q2, pour moins d’un dixième de seconde. Nous devons en faire plus pour extraire davantage de la voiture sur un seul tour. Nous avons vu que la monoplace se comportait bien sur piste humide cette saison, comme à Monaco, Spa et maintenant Zandvoort.”

“C’est de bon augure pour l’avenir s’il y a de nouvelles séances sur le mouillé. C’était aussi le premier week-end de l’équipe de piste après quelques changements et tout a plutôt bien fonctionné. Il y a une énergie positive dans le garage, renforcée par le podium, et nous avons tous hâte d’être à Monza.”

Monza, comme une course à domicile…

Pierre Gasly – qui vit à Milan une grande partie de l’année – considère le Grand Prix d’Italie un peu comme une seconde course à domicile, d’autant qu’il garde évidemment des souvenirs incroyables de ce circuit après sa première et unique victoire à ce jour sur le tracé italien en 2020.

Jai passé une partie de ma vie en Italie et je vis désormais à Milan, donc cest véritablement un lieu qui me tient à cœur.” a ajouté le pilote Alpine.

“Le Grand Prix dItalie est un peu ma seconde course à domicile puisque je rentre à la maison durant le week-end de course et c’est très agréable ! Monza est aussi le théâtre de ma première victoire en Formule 1 et j’en garde d’excellents souvenirs de 2020.”

“C’était une journée vraiment spéciale dont je me souviendrai toujours. C’était il y a quelques années, mais l’objectif est de récidiver un jour.”

“En attendant, nous resterons réalistes pour ce week-end. Ce sera riche en défis, mais nous avons actuellement une certaine confiance et un élan à prolonger. Nous travaillerons dur lors de nos préparatifs pour connaître un bon vendredi et nous mettre en position idéale pour un week-end solide.”

Avant le Grand Prix d’Italie, l’équipe Alpine occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec 38 points de retard sur McLaren.

Le PDG de McLaren révèle ce qui l’impressionne le plus chez Norris

Le PDG de McLaren, Zak Brown, ne tarit pas d’éloges sur son pilote Lando Norris qu’il considère désormais comme un pilote expérimenté, alors que le jeune Britannique – qui a débuté sa carrière en Formule 1 en 2019 – n’est âgé que de 23 ans.

Lando Norris a débuté sa carrière en F1 avec l’équipe McLaren en 2019 et ne devra attendre qu’une saison avant de décrocher son premier podium lors du Grand Prix d’Autriche 2020 où il terminera troisième au volant d’une monoplace loin d’être la plus compétitive du plateau.

Avec une pole position, huit podiums, cinq meilleurs tours en course et une sixième place au championnat du monde 2021 comme meilleur résultat jusqu’à présent, Lando Norris est toujours à la recherche de sa première victoire en Formule 1.

Malgré les difficultés rencontrées par l’équipe de Woking au cours des dernières années, Norris a toujours réussi à tirer le meilleur parti du package mis à sa disposition, le Britannique faisant preuve – selon son patron – d’une maturité exemplaire même dans les moments les plus difficiles, faisant de lui un pilote très expérimenté.

“Je pense que nous avons maintenant le mélange parfait entre jeunesse et expérience chez Lando.” nous confie Zak Brown.

“Il en est maintenant à cinq saisons, et bien sûr, il y a aussi Oscar Piastri [son coéquipier]. Donc, je pense que nous avons de la chance d’avoir ces deux jeunes talents, même si l’un d’eux est en fait assez expérimenté maintenant [Norris, ndlr].”

“Il est génial.” poursuit l’Américain à propos de Norris. “Avec son talent en course, sa régularité, son leadership et son esprit de décision, il est désormais un pilote de Formule 1 très expérimenté.”

“Maintenant, quand vous écoutez Lando à la radio, il dit : ‘Je veux ces pneus, je veux m’arrêter maintenant’. Il a juste un esprit de décision qui vient avec l’expérience et la confiance dont il a besoin pour prendre la décision.”

“Les jeunes pilotes n’ont pas encore cette expérience, donc ils ont tendance à se dire un peu plus : ‘Voici ce que je pense, mais qu’en pensez-vous ?’.”

“Je pense que vous ne pouvez le faire qu’une fois que vous avez suffisamment d’expérience et de confiance, et c’est là que Lando a vraiment grandi. Il a acquis cette expérience et est vraiment plus confiant dans ce qu’il attend de la voiture, d’un week-end et de la stratégie.”

Peu d’erreurs…

Brown est particulièrement impressionné par le peu d’erreurs commises par Lando Norris au cours de ces cinq dernières années avec finalement très peu de crashes pour le Britannique, le plus gros ayant eu lieu à Spa-Francorchamps en 2021 dans des conditions dantesques sur une piste détrempée lors des qualifications du Grand Prix de Belgique.

“Il est aussi spectaculaire sur le mouillé, ce qui est toujours un bon signe. Je pense que personne n’a de doute sur ses capacités naturelles. Je pense que ce qui est le plus impressionnant chez lui, c’est le peu d’erreurs qu’il commet.” a ajouté Zak Brown.

“Il a toujours le contrôle et ses erreurs lui coûtent occasionnellement dans certains secteurs, il bloque les freins de temps en temps, mais il ne se crashe presque jamais. Il a eu deux ou trois crashes en cinq ans.”

“Vous vous souvenez de Spa en 2021 ? La météo était épouvantable, mais si vous vous souvenez, il a été le plus rapide en Q1 et Q2. Il volait. Il pleuvait très fort, personne n’aurait dû sortir [en piste]. Puis, il s’est crashé en Q3 [en haut du Raidillon, ndlr], donc ça en était un.”

“Il a aussi arraché un aileron avant en Hongrie lors des essais, et il a ensuite eu des plaques d’extrémité d’aileron avant arrachées à cause de quelque chose qui l’a touché, mais sa voiture n’est jamais revenue sur la dépanneuse sauf, je pense, deux fois en cinq ans.”

“C’est vraiment la partie qui m’impressionne le plus, il ne se crashe pas et à quel point il est génial en qualifications. Quand nous y sommes [en qualifications], s’il fait une erreur, il y retourne. Sa régularité est impressionnante.”

“J’aime son expérience, sa maturité, son rythme, son leadership. Il pourrait certainement remporter un championnat du monde dès maintenant.”

Avant le Grand Prix d’Italie, Lando Norris occupe la huitième place au championnat du monde des pilotes avec 75 points inscrits depuis le début de l’année, soit 39 points de plus que son coéquipier Oscar Piastri.

Mercedes veut rebondir à Monza après un week-end “frustrant” à Zandvoort

Avec une seule monoplace dans les points au Grand Prix des Pays-Bas, Mercedes a connu une course “frustrante” à Zandvoort dimanche dernier, en raison notamment de mauvaises décisions et d’une certaine malchance en fin d’épreuve avec la voiture de George Russell qui a eu une crevaison lente suite à un contact avec la McLaren de Lando Norris.

Troisième sur la grille de départ du Grand Prix des Pays-Bas, George Russell a franchi la ligne d’arrivée à la dix-septième place ce dimanche à Zandvoort, tandis que son coéquipier Lewis Hamilton – qui s’élançait depuis la treizième place sur la grille – a terminé à la sixième position au drapeau à damier, permettant à l’équipe du constructeur allemand de marquer huit points lors de cette treizième manche de l’année, soit son pire résultat de la saison.

A la veille du Grand Prix d’Italie qui se dispute ce week-end à Monza, le directeur de Mercedes, Toto Wolff, reconnaît que des erreurs ont été commises à Zandvoort et que tout le potentiel n’a pas été exploité et espère bien que son équipe saura rebondir en Italie après un week-end frustrant aux Pays-Bas : “Zandvoort a été un week-end frustrant. Il y avait du potentiel, mais nous n’avons pas réussi à l’exploiter.” nous confie l’Autrichien.

“Nous avons eu une mauvaise décision avec le passage aux intermédiaires et cela nous a mis en retrait. À partir de là, il s’agissait d’essayer de récupérer ce que nous pouvions.”

“Les deux pilotes ont bien récupéré, mais le dernier coup dur a été la crevaison de George [en fin de course]. Les occasions manquées sont embêtantes, mais des week-ends comme celui-ci ne font que nous inciter à rebondir encore plus fort. Nous avons beaucoup d’apprentissages à tirer pour la prochaine course.”

“Heureusement, nous n’avons pas longtemps à attendre. Les caractéristiques du circuit de Monza sont à l’opposé de celles de Zandvoort, nous verrons donc comment nous nous en sortirons. Il y aura certainement une autre ambiance spectaculaire ce week-end.”

Avant le Grand Prix d’Italie, l’équipe Mercedes occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 40 points d’avance sur Aston Martin et 54 points sur la Scuderia Ferrari.